Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
Réseaux sociaux et innovation : partir du réel et pour mieux y revenir
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - mallys nm
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - patrice viot coster
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Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX
REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
A la rencontre de :
Patrice Viot Coster
Réseaux sociaux et innovation : partir du réel et pour
mieux y revenir
«ils favorisent la compréhension et l’interaction»
Accès au livre blanc :
https://albanjarry.com/livre-blanc-innovation/
2. L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ? #612RENCONTRES Page 2
Réseaux sociaux et innovation : partir du réel et pour
mieux y revenir
« Rêveur qui agit », aux croisées des sujets d’innovation, de
collaboration et de transformation
LinkedIn : patriceviotcoster
Twitter : @pviotcoster
Le temps que nous passons sur les réseaux sociaux paraît à beaucoup exagéré, voir inutile et
improductif. Et pourtant, face à l’avalanche d’informations disponibles, ils sont devenus pour
moi incontournables comme outil d’information, de veille et de réflexion. Je les utilise au
quotidien, tant aux niveaux personnel que professionnel. J’éprouverai d’ailleurs de sérieuses
difficultés à faire sans tant ils sont devenus l’une de mes portes d’accès au réel, une source
permanente de créativité et d’innovation, pour comprendre, apprendre et entreprendre.
Une incroyable richesse à portée de clic
Les réseaux sociaux, principalement LinkedIn et Twitter dans mon cas, ne représentent qu’une
part des outils en ligne que j’utilise. Je les complète par la lecture de médias, professionnels
ou généralistes, de blogs, l’écoute de podcasts ou le suivi de cours en ligne (MOOC). La somme
de connaissances disponibles est immense, je ne compte d’ailleurs plus les sujets que j’ai pu
creuser avec efficacité et rapidité depuis le début de ma vie professionnelle.
Je les utilise également comme outil d’organisation de l’information et de veille : le contenu
que j’y partage correspond pour l’essentiel à des thèmes ou des articles que je souhaite
pouvoir retrouver via les moteurs de recherche intégrés, en complément d’outils d’alerte ou
de lecteurs de flux RSS.
Autre immense mérite, ils favorisent la compréhension et l’interaction. Les réseaux me
permettent de découvrir une diversité de sujets et de personnalités auxquelles il me serait
difficile d’avoir accès dans le monde réel, d’interagir et de me frotter à des opinions autres, à
des sujets éloignés de mes préoccupations ou de celles de mon organisation. En cela, les
réseaux m’aident à revisiter mes habitudes et mes croyances. Dit autrement, les interactions
et la richesse des contenus favorisent les découvertes inattendues, la fameuse sérendipité.
La sérendipité, cela se travaille !
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La sérendipité qualifie le fait de « trouver » ce que l’on ne cherchait pas. Mais pour
involontaire que soit cette trouvaille, elle doit encore être vu comme telle. Elle ne peut aller
sans l’effort de discerner l’opportunité derrière l’information ou le carambolage d’idées.
La sérendipité n’est donc pas seulement le résultat du hasard ou de la curiosité. Elle suppose
un état d’esprit à cultiver avec soin, une disponibilité pour accueillir la réalité dans toute sa
complexité. Non pas pour trouver par hasard, mais pour se laisser rejoindre par ce et ceux qui
nous entourent.
Pour cela, il n’y a bien entendu pas que les réseaux ou les outils évoqués plus haut.
L’observation, la méditation, la lecture ou l’écoute de podcasts au rythme de la marche aident
à se décentrer, à s’ouvrir à de nouveaux sujets, de nouvelles perspectives.
Du virtuel à la relation, pour revenir au réel
Pour revenir aux réseaux, on peut y être passif, consommateur pour l’essentiel. Mais ils
permettent également d’entrer en relation avec une facilité parfois déconcertante,
démultipliant alors leur efficacité, ainsi que les collisions d’idées et les télescopages fructueux.
Toute cette effervescence ne suffit cependant pas pour être créatif, pour innover. Elle
contribue par contre à nous rendre acteur.
Vient alors le moment de « transformer » ces relations en ligne pour se frotter à elles, en chair
et en os, pour échanger plus avant, confronter les idées et les expériences, puis devenir à
notre tour, doucement, des passeurs. Une fois franchi ce cap, les choses changent, la créativité
et l’innovation se libèrent progressivement. Et l’on peut agir. Une illustration de cela : grâce à
LinkedIn, avec quelques collègues, nous avons pu tester notre idée de lancer un cours sur la
gestion d’actifs lors de rencontres avec des acteurs de deux grandes plateformes de MOOC,
et grâce à ces échanges, ajuster notre projet pour mieux le lancer.
Les réseaux sociaux peuvent donc être de formidables outils au service de la créativité et de
l’innovation. Ils le sont car ils permettent doublement de rejoindre le réel, par la
compréhension de sa complexité et par la relation, et donc de redonner une belle place à
l’humain pour peu que l’on s’en donne les moyens.