2. 2
Luxembourg:
Philipp Reimer
AMOUR FOU Luxembourg
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Tel.: (+352) 81 16 81 - 22
GSM: (+352) 661 81 16 85
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Contact de Presse:
FIÈVRE
début du tournage: 25.06.2013
fin du tournage: 13.08.2013
lieux de tournage: Wintrange (Luxembourg), Bruneck / Südtirol (Italie), Graz / Steiermark (Autriche), Novi Sad (Serbia)
Sortie prévue pour: 2014
Autriche:
Mahnaz Tischeh
apomat* büro für kommunikation
Tel.: (+43) (0)699 1190 22 57
office@apomat.at
www.apomat.at
(photos sur le site web sous downloads)
Dans les années 50, la jeune Franzi vit dans une petite ville avec ses parents. Pour elle, les photos font partie de sa
vie, comme les livres d‘images font partie de la vie des autres enfants. Elle passe ses jours et ses nuits entre réalité
et rêve avec les photos que son père a prises pendant son séjour au Maroc, en Algérie et en Tunisie avec la légion
étrangère. Les photos sont mystérieuses et stimulent l‘imagination de Franzi, la fascination étant la compagne de
l‘horreur. Les hallucinations du père dûes à la malaria deviennent le cauchemar de la fillette. Des années plus tard,
la photographe Franziska quitte Graz en direction de Novi Sad, pour se mettre en quête de sa demi-soeur disparue,
et les images de son enfance et les impressions de son voyage commencent à resurgir...
TOURNAGE
3. 3
Cast
Eva Mattes
Carolina Luzia Cardoso
Martin Wuttke
Nicole Max
Sascha Ley
Luc Feit
André Jung
Oleg Zhukov
Marie Jung
Irena Abraham
Nilton Martins
Louis Wagner
Rade Kojadinovic
Elena Lakic
Marie-Paule von Roesgen
Zelimir Zilnik
Luc Lamesch
Andreas Patton
Aleksandra Pleskonjic
Igor Orovac
Goran Filipas
Vera Hrcan Ostojic
Konstantin Rommelfangen
Rielle Kill
Franziska
Franzi
père
mère
Madame Marguérite
Monsieur Charbon
Monsieur Briquet
homme tattoué
Maxi
Madame Sima
Berber Tilelli
frère
Monsieur Sima
petite-fille Sima
vieille femme dans le foyer
Homme dans l´église
apprenti du boucher
pasteur
Madame Dragica
chauffeur de taxi
neveu Sima
Maria
pacha
Mme Marguérite (vieille)
4. 4
Équipe
Réalisatrice & scénariste
Chef-opérateur image
Chef-décoratrice
Chef-costumière
Chef-opérateur son
Chef-maquilleuse
Chef-monteur
Compositeur de la musique originale
Chef-machiniste
Chef-éclairagiste
Photographes de plateau
Directeur de production
1ier
Assistant réalisateur
Régisseur général
Casting
Consultation dramaturgique
Executive Producer
Production
Producteurs
Elfi Mikesch
Jerzy Palacz
Christina Schaffer
Brigitta Fink
Hjalti Bager-Jonathansson
Béatrice Stéphany
Pia Dumont
André Mergenthaler
Laurent Wallerang
Helder Loureiro Alves Da Silva
Christophe Olinger, Laurent Weber
Joe Kotroczo
Jim Probyn
Lisy Knepper / Igor Orovac
Lisa Oláh
Kathrin Resetarits
André Fetzer / Alfie Lang-Král
AMOUR FOU Luxembourg
AMOUR FOU Vienna
Bady Minck
Alexander Dumreicher-Ivanceanu
Avec le soutien de:
5. 5
Synopsis
Franzi, une fillette de 11 ans, porte un verre d’eau à son père, fiévreux et cloué
au lit par le paludisme. Il lui ordonne de venir s’allonger à ses côtés.
Soixante ans plus tard : Franziska, désormais photographe reconnue, app-
rend qu’elle a une demi-sœur qui vit en Serbie et part à sa recherche.
Des fragments de souvenirs commencent à remonter. La maison d’enfance
de Franziska a quelque chose de magique. Les entrées lambrissées de bois,
la serre enchantée… Madame Marguerite, l’élégante voisine, invite Franzi à
écouter de la musique sur son gramophone.
Dans le train, Franziska étale devant elle des lettres, des photos de sa mère,
et des clichés que son père a pris en Afrique du Nord, lorsqu’il servait dans la
Légion étrangère.
Elle se souvient du jour où elle les a trouvées dans le bureau de son père.
Qu’a-t-il vécu en Afrique ? Qu’a-t-il vu là-bas ? À partir de ces images, la pe-
tite Franzi se bâtit un univers fantastique.
Au sein de la famille, l’ambiance est oppressante. Colérique, violent et im-
prévisible, le père semble aussi flirter avec la fascinante voisine, Madame
Marguerite, avec qui Franzi passe beaucoup de temps en dépit des remon-
trances de sa mère.
Franzi se crée des amis imaginaires : Monsieur Charbon, serviteur de son
père, lui raconte les campagnes militaires et les paysages inconnus ; Be-
noît, médecin du bataillon, se promène avec elle dans la maison ; Madame
Marguerite oscille de plus en plus entre personne réelle et créature onirique.
Franzi est témoin des rituels de mortification que s’inflige son père. Celui-ci
lui explique qu’il a quitté les jésuites pour la Légion parce qu’il s’intéressait
aux filles. Au même moment, Franzi est marquée par le « Récit des dix borg-
nes », qui lui fait craindre de devenir aveugle lorsqu’elle commet un interdit.
Photos, souvenirs et imaginaire se confondent dans un même flux d’images,
tandis que le train longe le Danube… Le père malade, la mère désemparée,
Franzi qui culpabilise… Le piano-jouet que le père fracasse en mille mor-
ceaux… Franziska enfouit son visage dans ses mains. Des haillons en feu. Des
cadavres couverts de chaux. Une explosion dans le sable. Des décapitations.
6. 6
Arrivée en Serbie, elle commence ses recherches pour retrouver sa demi-
sœur.
La violence de ses souvenirs culmine avec le coup d’éclat de son père, qui la
soupçonne de vouloir le tuer et menace de se suicider. Contrainte de s’excuser,
Franzi fait une crise de nerfs et se donne un coup de ciseaux.
Franziska réalise que la culpabilité se transmet comme un héritage. Elle se
souvient encore de cette fête qui tourna au désastre lorsque Franzi et son
frère jouèrent une scène de « baiser » : la mère en pleurs, le père brisé, et
Marguerite qui quitte la maison pour toujours.
Au terme de son voyage, Franziska se retrouve face à une femme affaiblie, en
chaise roulante, dont la voix n’est plus qu’un chuchotement… Elle reconnaît
Madame Marguerite – et c’est elle, la demi-sœur qu’elle est venu chercher.
Elle aura attendu longtemps la venue de Franziska.
Synopsis
7. 7
Note d´intention de la réalisatrice
J’étais en quête de lieux de tournage pour mon film FIÈVRE, quand j’ai croisé un chat.
Comme je lui demandais comment il s’appelait, il m’a répondu : « Aucune idée ».
« Aucune idée » m’a alors précédée et, en toute innocence, m’a conduite à travers
d’innombrables pièces, jusque dans un merveilleux jardin où se dressait une mystéri-
euse verrière. Cet endroit exceptionnel, qui porte le nom de Château de Wintrange, a
dépassé toutes mes attentes : il m’est apparu comme un rêve devenu réalité.
Grâce à son atmosphère si particulière, ce décor m’a ouvert des perspectives nou-
velles et imprévues. Dans ce château, j’ai arpenté les pièces majestueuses et en-
chantées de Madame Marguerite, mais aussi des pièces plus sobres, permettant le
contraste. J’ai pu m’imprégner de la poésie de sa verrière, un lieu idéal pour mettre en
scène l’enfance de Franzi, le personnage principal de FIÈVRE. Translucide et fragile, la
verrière est le symbole de l’enfance par excellence. C’est dans la verrière que se noue
un dialogue imaginaire entre les époques, c’est là que Franzi est en contact avec Fran-
ziska, pendant que cette dernière voyage en train. Car même si Franzi et Franziska ne
se rencontrent que par le biais cinématographique du montage, elles se trouvent pour
nous dans une seul et même espace-temps. C’est là que résident le fantastique et le
mystère, si importants pour que le film et l’univers de Franzi soient aussi envoûtants
que je les imagine.
FIÈVRE est un entrelacs du présent et du passé. La réalité, le rêve et l’imaginaire se
mélangent pour créer une imagerie emplie d’émotions. Franziska suit les traces de
son père jusqu’à Novi Sad. Elle veut y retrouver sa demi-sœur Lina, dont elle ignorait
l’existence. C’est un voyage dans le passé, dont Franziska espère qu’il fera toute la
lumière sur un secret de famille.
L’histoire du père de Franzi pèse sur la famille comme une ombre obscure. Jeune, il
s’engage dans la Légion étrangère, en Afrique du Nord. Il prend des centaines de pho-
tos au Maroc, en Algérie, au Liban et en Syrie… De retour en Europe, il se marie et fon-
de une famille destinée à mener une vie simple, bourgeoise, dans une ville d’Autriche.
Mais le passé du père rattrape sans cesse toute la famille, et lorsqu’elle découvre ses
photographies, sa fille Franzi s’en sert pour bâtir son propre monde imaginaire.
Visuellement, le film donne à Franzi l’espace nécessaire pour que la créativité de son
imagination s’épanouisse pleinement, découvrant par là son identité. Elle veut échap-
per à l’étreinte parentale, être libre, mais aussi satisfaire son désir de sécurité. Les
personnages que Franzi rencontre dans son monde imaginaire sont des reflets du
monde des adultes, que Franzi recompose à partir des fragments de récits et des
photos de son père. Elle se sent particulièrement attirée et mise au défi par ce qui est
interdit. Il y a un peu d’Alice au Pays des merveilles de Lewis Carroll dans le monde
imaginaire de Franzi : ainsi le personnage de l’homme tatoué que Franziska rencontre
dans le train est comme un lointain parent du Chat de Cheshire, qui sourit sans cesse
et pose des devinettes. Et il semble que le « Jabberwocky » ait élu domicile dans la
Elfi Mikesch
8. 8
Note
d´intention de
la réalisatrice
cave de Franzi, comme le dragon dans le château d’Alice. L’imagination de Franzi a le
pouvoir de résoudre les énigmes que lui pose l’existence. Ce qui est menaçant devient
concevable, conscient. Il peut se modifier et se dissoudre.
Le concept musical attribue un univers sonore propre aux différents espaces et per-
sonnages. Un point crucial réside bien sûr dans le traitement du personnage particu-
lièrement musical qu’est Madame Marguerite, et notamment dans la composition de
ses chansons.
LA FIÈVRE POUR RÉSISTER AU DOMINANT
La famille de FIÈVRE me rappelle celle de mon enfance, et le film pose des questi-
ons qui m’habitent encore. Comment les enfants échappent-ils à la violence d’un joug
autoritaire, comment apprennent-ils à se protéger ? Confrontés quotidiennement à
l’agression et à la violence que les adultes peuvent déployer contre eux, il leur faut
beaucoup de temps pour réaliser ce qui leur arrive ou ce qu’on leur fait. Car à leurs
yeux, ce qui est quotidien est normal, même lorsqu’il vire à l’horreur.
L’un des objectifs du film est de traiter du thème du silence et de la dissimulation au
sein de la famille, de montrer les rapports de pouvoir et d’impuissance que les struc-
tures autoritaires peuvent générer, et qui sont fortement représents dans le système
social. Le fait de mettre en scène un imaginaire de prime abord enfantin révèle la force
destructrice des circonstances de la guerre et leur caractère durablement négatif. Les
répercussions de tels événements, partie intégrante du passé, persistent sous forme
d’états psychiques profondément enfouis. Ce sont des peurs et des manques qui se
transmettent de génération en génération, sous forme d’images familiales cachées.
Le film vise à révéler ces images, à les rendre visibles.
La peur est un poison qui peut s’instiller comme une maladie dans un organisme. Le
seul moyen de l’affronter de manière efficace, c’est de la regarder en face. Comment
les enfants y parviennent-ils ? Comment est-ce possible pour une fillette de 11 ans ?
Quels sont ses alliés, lesquels choisit-elle ?
Franzi développe une résistance naturelle à l’oppression autoritaire, mais ce faisant,
elle s’expose aussi aux dangers que cette prise de conscience apporte avec elle. Le
désarroi, la perte de repères, la fièvre. C’est seulement des années plus tard que
Franziska voit le monde avec d’autres yeux, en tant que photographe. Elle veut mettre
de l’ordre dans ce qu’elle a vécu dans son enfance, et découvre alors la violence dissi-
mulée d’un possible abus. Elle se met en quête de sa demi-sœur et identifie les effets
traumatisants de la guerre jusque dans le cercle étroit de la famille, et transmis de
génération en génération.
SUR LA PISTE DU CHAT DU CHESHIRE
Avec FIÈVRE, je m’intéresse au rayon d’action de cette violence venue du passé. Un
rayon d’action qui s’étend comme un tsunami, sous la surface, jusqu’à l’autre bout
du monde, et qui se réactive pour réapparaître ultérieurement. Je m’intéresse aux
structures qui agissent en dessous de la surface de la société. À leurs effets et à leurs
conséquences, conséquences que l’on minimise souvent en les qualifiant de prescri-
tes – conséquences traumatisantes.
La dramaturgie du film suit les structures d’une fièvre salutaire, fonctionnant au gré
de l’activation de la mémoire et de la capacité à rêver du public. En conséquence, FIÈ-
VRE ne se limite pas à une narration linéaire et conventionnelle, il s’agit aussi d’aller
vers un langage cinématographique poétique. Pas de FIÈVRE sans rêve ni prise de
conscience.
Franzi, alias Franziska, se lance sur la piste du chat du Cheshire.
Elfi Mikesch
Elfi Mikesch
9. 9
Elfi Mikesch D‘où vous est venue l‘inspiration pour le film FIÈVRE ?
Les photos et mon imagination à partir de ces photos. J’ai des photos de
l’époque 1925 et 1935 de l’Afrique du Nord, de la Syrie, et du Liban, des photos
que mon père a rapportées de la légion étrangère française. Pour un enfant,
ces photos peuvent faire apparaître un monde exotique et inconnu, mais aussi
l’horreur, parce qu’elles ont été prises pendant les conflits sanglants de cette
époque. Je me souviens par exemple de la guerre du Rif de 1921 à 1926. Les
enfants voient les images avec un regard différent de celui des adultes. Une
perception et une expérience différentes à l‘égard des images, c’est ça que je
veux traiter. Pour les enfants, il y a beaucoup de choses incompréhensibles,
qui se passent chez les adultes. C‘est le sujet de FIÈVRE. D‘ailleurs, Kathrin
Resetarits, conseillère dramaturgique du scénario de FIÈVRE, m’a beaucoup
aidée.
Au cœur du scénario se trouve le monde affectif de la petite Franzi. Com-
ment décririez-vous son caractère ?
À onze ans, Franzi veut comprendre le monde, elle veut de la clarté, elle pose
des questions désagréables. Elle est très curieuse, elle est avide de savoir et
elle ne suit pas les règles. Elle ouvre les portes fermées. Franzi a une ima-
gination débordante, qui est parfois macabre et avec laquelle elle essaie de
combattre l‘horreur. Franzi a de l’humour.
Son père est un vétéran de la guerre. Quel est le sens de la guerre dans
l’histoire de FIÈVRE ?
La guerre a toujours un effet à long terme. Les guerres se diffusent parmi
des générations entières, comme un venin insidieux, même si la guerre est
terminée depuis longtemps. Le danger de nouvelles guerres existe. Les con-
séquences et les dégâts sont toujours catastrophiques. Dans le film, je le
montre comme un état de fièvre, qui contamine toute la famille. Le père est
un homme qui a connu les champs de bataille et il en rapporte cette fièvre.
Toute la famille est affectée. L’enfance de Franzi se déroule en 1952.
À l’exemple de la famille, cette petite partie de la société, on peut simplement
montrer les causes de l’agression et de l’oppression. Les afflictions et les
actes de violence sont la nature de la guerre, et ils émergent dans les famil-
les et dans la population civile comme conséquences brutales du corollaire
guerrier.
Entretien
avec
10. 10
La relation entre Franzi et son père est marquée par l‘abus et préoccupe
Franzi encore à l‘âge adulte. Qu’est-ce que cette histoire signifie pour vous ?
Le film raconte de l’abus entre le père et Franzi, elle est confrontée à une si-
tuation, dont elle doit se libérer elle-même, pour rester saine d‘esprit. Franzi
est toute seule. Elle pose des questions aux adultes. Elle remet en cause les
adultes.
„Qui est l’ennemi ?“, „Qu’est-ce qu’ils ont fait avec l’ennemi ?“, „Pourquoi ?“
– ce sont les questions que posent les enfants.
Les images de la guerre sont des images de la mort. Dans le monde de Fran-
zi, il y a ces images et aussi leurs protagonistes. Les images l’accompagnent
toute sa vie, la font souffrir ; comme adulte Franziska remet aussi les images
en question, celles qu’on voit tous les jours dans les médias et sur internet.
Quelle signification ont les lieux pour l’histoire et le voyage de Franziska ?
Franziska voyage à Novi Sad en Serbie. Pedrovaradin est la vieille forteresse
de l‘autre côté du Danube. C’est la recherche de traces de Franziska dans un
passé enfoui, mais aussi son point de vue sur les blessures encore douloureu-
ses de la guerre en Yougoslavie. Ainsi, il y a des relations imaginaires, mais
aussi des relations très concrètes entre l’Europe et l’Orient et les ponts entre
les deux.
FIÈVRE est l’histoire d’une photographe, qui se met en quête de son passé.
Quel rapport personnel avez-vous, en tant que photographe, cadreuse, au-
teure et cinéaste, à son voyage ?
D’entrée, FIÈVRE était un voyage. Je ne pouvais l’imaginer que comme un vo-
yage. Un voyage intérieur et un voyage extérieur. Je suis toujours en voyage,
tout comme dans le film. L’imagination, c’est voyager.
FIÈVRE parle beaucoup du souvenir et de la documentation par la photogra-
phie. Quelle pouvoir est-ce que la photographie a pour vous?
L’imagination permet de remettre en ordre les pensées, et la photographie,
pour moi, c‘est pareil. Je suis entourée d‘impressions les plus diverses, je tra-
vaille avec elles, avec l‘univers parallèle des images, auquel j’ajoute d‘autres
images. Pourquoi des images en plus ? Pour ne pas oublier les images, qui
sont importantes pour moi. Les images sont la langue des choses. Grâce à
elles, nous voyons le temps.
Eva Mattes et Martin Wuttke jouent les premiers rôles. Comment les avez-
vous choisis ?
Eva Mattes a lu le livre et elle a trouvé des points de repère personnels. Elle
est très engagée, notamment politiquement. Sa voix a une force d’expression
émotionelle intense, elle est un vrai calibre, ce qui est éminemment impor-
tant pour ce rôle.
Il y a trois ans, j’ai rencontré Martin Wuttke par hasard à Berlin, dans la
Grolmanstrasse, avec Werner Schroeter. J’ai su immédiatement, que Martin
Wuttke était la représentation idéale du père.
Elfi Mikesch
Entretien
avec
11. 11
La photographe qualifiée, née à Judenburg (AT) en 1940, s´est aussi fait
connaître comme cadreuse, réalisatrice et productrice. Depuis l´année
1976, Elfi Mikesch réalise des films de cinéma. Elle travaille comme
cadreuse, entre autre pour et avec Werner Schroeter, Rosa von Praunt-
heim et Monika Treut.
Elfi
Mikesch
Réalisatrice & scénariste
RÉALISATRICE (sélection)
2013 FIEBER (Spielfilm in Vorbereitung)
2011 MONDO LUX – Die Bilderwelten des Werner Schroeter /
Dokumentarfilm
2010 JUDENBURG FINDET STADT / Dokumentarfilm
2008 ZISTERNEN – ISTANBULS VERSUNKENE PALÄSTE / Doku-
mentarfilm
2005 HAHNEMANNS MEDIZIN / Dokudrama
2002 DIE STRASSE DER TROUBADOURE / Dokumentarfilm
2001 MON PARADIS / Dokumentarfilm
2000 DIE MARKUS FAMILY / Dokumentarfilm
1999 KA-HEY / Dokumentarfilm
1997 VERRÜCKT BLEIBEN, VERLIEBT BLEIBEN / Doku-
mentarfilm
1995 GEFÄHRLICHE ORTE / 4 kurze Spielfilme
1989 MAROCAIN / Spielfilm
1985 VERFÜHRUNG: DIE GRAUSAME FRAU / Spielfilm
(mit Monika Treut)
1984 DAS FRÜHSTÜCK DER HYÄNE / Kurzfilm
1984 DIE BLAUE DISTANZ / Kurzfilm
1982 MACUMBA / Spielfilm
1980 WAS SOLL‘N WIR DENN MACHEN OHNE DEN TOD /
Dokumentarfilm
1979 EXECUTION: A STORY OF MARY / Fotofilm
1978 ICH DENKE OFT AN HAWAII / Dokumentarfilm
CADREUSE (sélection)
2011 NABOKOV PROJEKT / Harald Bergmann
2009 ROSAS HÖLLENFAHRT / Rosa von Praunheim
2008 MEINE MÜTTER / Rosa von Praunheim
2008 TOTE SCHWULE – LEBENDE LESBEN / Rosa von Praunheim
2006 BRINKMANNS ZORN / Harald Bergmann
2005 MADE IN TAIWAN / Monika Treut
D‘ANUNZIOS HÖHLE (Part) / Heinz Emigholz
DEN TIGERFRAUEN WACHSEN FLÜGEL / Monika Treut
2003 LES PARENTS TERRIBLES / Josée Dayan
PASSION HÖLDERLIN / Harald Bergmann
ICH BIN DER EIFFELTURM / Lilly Grote
2002 DEUX / Werner Schroeter
2001 KRIEGERIN DES LICHTS / Monika Treut
DENK ICH AN DEUTSCHLAND / Peter Lilienthal
2000 FÜR MICH GAB‘S NUR NOCH FASSBINDER / R. v. Praunheim
1999 DER EINSTEIN DES SEX / Rosa von Praunheim
GENDERNAUTS / Monika Treut
1997 DAILY CHICKEN / Lilly Grote
1996 POUSSIERES D‘AMOUR / Werner Schroeter
1994 OUT OF AMERICA / Michael Klier
1992 FEMALE MISBEHAVIOUR / Monika Treut
1991 MALINA / Werner Schroeter
MY FATHER IS COMING / Monika Treut
1990 A IDADE MAJOR / Teresa Villaverde
1988 DIE JUNGFRAUENMASCHINE / Monika Treut
1986 ANITA - TÄNZE DES LASTERS / Rosa von Praunheim
1986 DER ROSENKÖNIG / Werner Schroeter
1985 EIN VIRUS KENNT KEINE MORAL / R. v. Praunheim
1972 LEIDENSCHAFTEN / Rosa von Praunheim
PRIX, DISTINCTIONS, RÉTROSPECTIVES
2011 Filmcasino Wien: Elfi Mikesch Retrospektive
2011 Diagonale Graz: Elfi Mikesch Retrospektive
Diagonale Kamerapreis für Bildgestaltung
Mondo Lux
2010 Friedrich Wilhelm Murnau Filmpreis zusam-
men mit Werner Schroeter
2006 Deutscher Kamerapreis: Verleihung der Ehren-
kamera
2005 Freunde der Deutschen Kinemathek Berlin: Elfi
Mikesch Retrospektive
2001 Elfi Mikesch Programmreihe auf 3sat
1998 IFF Barcelona: Großer Dokumentarfilmpreis
für Verrückt bleiben, verliebt bleiben
Stipendium Villa Aurora Los Angeles
1997 IFF Minsk: Großer Dokumentarfilmpreis für
Verrückt bleiben, verliebt bleiben
IFF Minsk: Preis für die beste Regie für
Verrückt bleiben, verliebt bleiben
3sat Dokumentarfilmpreis für Verrückt bleiben,
verliebt bleiben
1992 Deutscher Kamerapreis für Malina
1991 San Francisco International Lesbian & Gay
Film Festival: Frameline Award
1986 Deutscher Kamerapreis für Der Rosenkönig
1980 Deutscher Filmpreis: Filmband in Gold für
Execution: A Story of Mary
1978 Deutscher Filmpreis: Filmband in Silber für
Ich denke oft an Hawaii
12. 12
Jerzy
Palacz
Chef-opérateur
image
Filmographie (sélection)
2013 Visions of Reality, Gustav DEUTSCH
2012 Naked Opera, Angela CHRISTLIEB
Never Die Young, Pol CRUCHTEN
2010 Empire me, Der Staat bin ich, Paul POET
2009 Pianaomnia, Lilian FRANCK/ Robert CIBIS
2007 Midsummer Madness, Alexander HAHN
2006 Perl oder Pica – Kleine Geheimnisse. Pol CRUCHTEN
2005 Rule of Law, Susanne BRANDSTÄTTER
2003 Donau, Dunaj, Duna, Dunav, Dunarea, Goran REBIC
Jesus, du weißt, Ulrich SEIDL
Africa Representa, Harald FRIEDL
2002 Im Anfang war der Blick, Bady MINCK
2001 Freaky, Gabriele NEUDECKER
Kronen Zeitung, Nathalie BORGERS
2000 Punishment, Goran REBIC
1999 Models, Ulrich SEIDL
Ceija Stojka, Karin BERGER
1997 Busenfreund, Ulrich SEIDL
1996 Jugofilm, Goran REBIC
Hausbesorger, Stephan WAGNER
1995 Vorwärts, Susanne FREUND
Mécanomagie, Bady MINCK
1994 Halbe Welt, Florian FLICKER
1992 Am Rande der Welt, Goran REBIC
13. 13
Christina
Schaffer
Chef-
décoratrice
2012 Post Partum
Schatzritter
Belle du Seigneur
La vie d‘une autre
2011 Hot Hot Hot
Anduni - Fremde Heimat
Der Solist (short)
Ibijazi (short)
Imparfait du subjectif (short)
I Zero (short)
2010 Schockela Knätschgummi a brong Puppelcher (documentary)
Dernier étage gauche gauche
Nous trois
2009 House of Boys
II Dust
X on a Map (short)
Réfractaire
La différence, c‘est que c‘est pas pareil
Humains
2008 Les dents de la nuit
2007 Josh (short)
2006 IvoEva (short)
2005 Masz na imie Justine
I Butterflies (short)
Starfly (short)
2004 Europäische Visionen (segment „The Language School“)
Autobahnraser
2002 Your Chicken Died of Hunger
Art Director
2010 Schockela Knätschgummi a brong Puppelcher (documentary)
2008 Luftbusiness
2004 Tempesta
2003 Das Mädchen mit dem Perlenohrring
2002 Dog Soldiers
14. 14
Brigitta
Fink
Chef-costumière costumes
2013 Fieber - E. Mikesch
2012 Der stille Berg - E. Gossner
2010 Der Atem des Himmels - R. Bilgeri
2007 Polly Adler - Eine Frau sieht rosa - P. Huemer
2005 Das Weihnachts-Ekel - J. Vilsmaier
2002 August der Glückliche - J. Vilsmaier
assistance costumes
2013 The Missionary - B. Komákur
2012 George - J. Lang
2011 Das andere Kind - U. Egger
2011 Tatort - Kein Entkommen - F. Eder
2010 Anonymous - R. Emmerich
2009 Die Hebamme - Bergwehen -D. Hirtz
2008 Das weiße Band - M. Haneke
2007 John Rabe- F. Gallenberger
2007 Nordwand - P. Stölzl
2006 Afrika, mon amour - C. Rola
2006 Klimt - R. Ruiz
2005 Agathe kann‘s nicht lassen - Staffel 1 - H. Metzger
2005 Kabale und Liebe - L. Haußmann
2005 Mozart - Ich hätte München Ehre gemacht - B. Fischerauer
2004 Apollonia - B. Fischerauer
2003 Tatort - Tod unter der Orgel - W. Bannert
2003 Familie auf Bestellung - U. Egger
2003 Die Rückkehr des Tanzlehrers - U. Egger
2002 Le Temps du loup - Wolfszeit - M. Haneke
2001 Andreas Hofer 1809 - Die Freiheit des Adlers - X. Schwarzenberger
2001 Spiel im Morgengrauen - G. Spielmann
2001 Die Wasserfälle von Slunj - P. Patzak
2001 Epsteins Nacht - U. Egger
2000 Trautmann - Teil 1 - Wer heikel ist, bleibt übrig - H. Sicheritz
2000 Probieren Sie‘s mit einem Jüngeren - M. Kreihsl
2000 Die Klavierspielerin - M. Haneke
1999 Die Verhaftung des Johann Nepomuk Nestroy - D. Berner
1999 Gripsholm - X. Koller
1998 Klinik unter Palmen - Staffel 3 - O. Retzer
15. 15
Eva
Mattes
Franziska Depuis l’âge de douze ans, l’actrice autrichienne, Eva Mattes (*1954), fait du
théâtre. Elle est connu comme une des actrices les plus importantes du nou-
veau cinéma allemand et dans les grands théâtres germanophones. Depuis
1966, elle a joué dans plus de 200 films de cinéma et de télévision et des mi-
ses en scènes de théâtre.
En 1970, Mattes a joué dans le film ‚o.k.’ de Michael Verhoeven, qui raconte
une histoire vraie de la guerre au Vietnam et qui a suscité beaucoup d’agitation
et d’émotion. En 1972, elle a été engagée au ‚Deutsches Schauspielhaus’.
Mattes travaille, entre autre, avec les réalisateurs Peter Zadek, Rainer Wer-
ner Fassbinder, et Werner Herzog. À Hambourg, elle à joué Shakespeare et
Ibsen, tout en jouant dans des films comme ‚Stroszek’, ‚Les Larmes amères
de Petra von Kant’ et ‚Woyzeck’. A la télévision, elle incarne depuis 2002 la
commissaire Klara Blum dans ‚Tatort’, une série policière très populaire en
Allemagne. Eva Mattes enregistre aussi des livres audios, fait des doublages
et, depuis 2006, donne des concerts en tant que chanteuse.
16. 16
Carolina
Luzia
Cardoso
Franzi Carolina Cardoso (*2002) habite à Vienne avec sa famille et va à l’école au
Renngasse, un lycée avec une filière musicale et créative. Après quelques
spectacles de danse et quelques séances photos pour des publicités,
„FIÈVRE“ est sa première expérience professionelle au film.
17. 17
Martin
Wuttke
père Martin Wuttke (*1962), acteur et réalisateur allemand, fait sa formation de
comédien au Figurenkolleg et au conservatoire d’art dramatique Westphalien
à Bochum. Il joue dans de nombreux théâtres germanophones, tels que le
‚Voksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz’, le ‚Berliner Ensemble’, le ‚Schau-
bühne am Lehniner Platz, le théâtre Allemand et le théâtre de l’Ouest à Berlin,
le théâtre Allemand et le ‚Thalia-Theater’ à Hambourg, le théâtre publique à
Stuttgart, le ‚Freie Volksbühne’ à Berlin et le ‚Schauspiel’ à Francfort.
De 1995 à 1996, il a brièvement dirigé le ‚Berliner Ensemble’. D’ici parvient
également une de ses œuvres les plus célèbres: De 1995 à aujourd‘hui, il a
joué le rôle-titre dans plus de 300 représentations de la pièce de Heiner Mül-
ler ‚La Résistible Ascension d’Arturo Ui’ de Bertolt Brecht.
Wuttke travaille avec des réalisateurs reconnus, comme Frank Castorf, Chris-
toph Schlingensief, Christoph Marthaler et Rene Pollesch. Depuis 2008, avec
Simone Thomalla, il fait partie de l’équipe des enquêteurs dans ‚Tatort Leip-
zig’, une série policière allemande très populaire. Depuis 2009, il est membre
du collectif du Burgtheater à Vienne. Son plus grand succès international à ce
jour a été la rôle d’Adolf Hitler dans ‚Inglorious Basterds’ de Quentin Taran-
tino.
18. 18
Nicole
Max
mère Nicole Max (*1961), actrice luxembourgeoise, fait ses études tout d’abord en
lettres modernes et des études de théâtre à la Sorbonne à Paris. De 1983 à
1986, elle fait sa formation de comédienne à l’École Acteur-Createur, aux Ate-
liers du Théâtre du Quartier d’Ivry et au Grenier.
Max parle couramment français, allemand et luxembourgeois et travaille dans
chacune de ces langues. Elle joue dans les théâtres importants en France, en
Allemagne et au Luxembourg, et elle participe souvent à des productions des
films internationaux.
19. 19
Sascha
Ley
Madame
Marguérite
Depuis que l’actrice, chanteuse et compositrice allemande-luxembourgeoise
a terminé sa formation à Saarbrücken et à Amsterdam, elle a joué dans plus
que 50 œuvres dramatiques, entre autres ‚West Side Story’, ‚La Ménagerie
de Verre’ et, à guichets fermés en Autriche, en Allemagne et en Luxembourg
dans le one-man-show ‚Ce Soir: Lola Bleu’. Le répertoire de Ley comprend le
classique, le moderne, le drame et la comédie, avec une préférence particu-
lièrement pour les rôles ambivalents. Ley joue dans plus de 20 films interna-
tionaux, entre autre dans la rôle de Lore Jonas dans le film ‚Hannah Arendt’,
qui a reçu de nombreux prix.
20. 20
Luc
Feit
Monsieur
Charbon
Après sa formation de comédien à Stuttgart, Luc Feit (*1962), l’acteur luxem-
bourgeois, a fait ses débuts au théâtre ‚Berliner Volksbühne’ à Berlin. Par la
suite, il a joué au Théâtre de la Colline à Paris ainsi que le Kapuzinertheater
à Luxembourg.
Feit a travaillé avec les réalisateurs Niklaus Schilling, Pol Cruchten et Andy
Bausch dans leurs films de cinéma et a également joué dans plusieurs films
et séries de télévision.
21. 21
André
Jung
Monsieur
Briquet
André Jung (*1953), un acteur luxembourgeois, fait partie de l’ensemble du
‚Münchner Kammerspiele’ depuis 2004. En 1981 et en 2002, le magazine du
théâtre ‚Theater Heute’ l’a nommé ‚acteur de l’année’. En 2000, il a reçu le prix
dramatique de Hambourg et en 2009 le prix de Nestroy à Vienne.
De 1973 à 1976, Jung a fait sa formation de comédien à l’école publique de la
musique et des arts vivants à Stuttgart. Ensuite il a travaillé dans plusieurs
théâtres, surtout à Hambourg et à Zurich. En plus du théâtre, il travaille aussi
au cinéma, à la télévision et il enregistre des livres audios.
22. 22
AMOUR FOU Luxembourg
49-51, rue de Warken
9088 Ettelbrück
Luxembourg
Tel.: (+352) 81 16 81 / Fax: - 82
luxembourg@amourfoufilm.com
www.amourfoufilm.com
AMOUR FOU Vienna
Lindengasse, 32
1070 Wien
Österreich
Tel.: (+43) 199 499 11 - 0 / Fax: - 20
vienna@amourfoufilm.com
www.amourfoufilm.com
producteurs:
Bady Minck &
Alexander Dumreicher-Ivanceanu
Contact Production:
Christian Müller
christian.mueller@amourfoufilm.com
Tel.: (+43) 199 499 11 - 24
GSM: (+43) 699 190 001 93 (AT)
(+352) 661 997 321 (LU)
Production:
23. 23
Fondé en 1995 à Luxembourg et en 2001 à Vienne, AMOUR FOU Luxembourg et AMOUR FOU Vienna, réalisent des
long-métrages, documentaires et court-métrages avec des partenaires internationals, sourtout européens, pour un
marché international.
AMOUR FOU aspire à dépasser les limites, d‘être pionnier dans son esthétique, dans sa production et dans sa stra-
tégie de distribution. La société met son accent sur le cinéma d´auteur et sur l´écriture de chaque réalisateur avec
lequel elle collabore. Les sociétaires d‘AMOUR FOU sont Bady Minck et Alexander Dumreicher-Ivanceanu.
en production:
FIEBER / FIÈVRE
Un long-métrage de Elfi Mikesch
Sortie prévue pour 2014
THE GIACOMO VARIATIONS
Un long-métrage de Michael Sturminger
Production: AMOUR FOU Vienna (AT), ALFAMA FILMS (FR),
X Filme Creative Pool (DE)
Sortie prévue pour 2014
AMOUR FOU
Un long-métrage de Jessica Hausner
Production: Coop99 (AT), AMOUR FOU Luxembourg (LU),
Essential Films (DE)
Sortie prévue pour 2014
MAPPAMUNDI
Un film science-docu-fiction de Bady Minck
Production: AMOUR FOU Vienna (AT), AMOUR FOU Luxembourg
(LU), Oikodrom (AT)
Sortie prévue pour 2014
filmographie: (sélection)
LE GRAND CAHIER / DAS GROSSE HEFT
Un long-métrage de János Szász
(basierend auf dem Roman von Agota Kristof)
Production: Hunnia Film (HU), Intuit Pictures (DE), AMOUR FOU Vienna
(AT), Dolce Vita (FR)
première mondiale: Karlovy Vary IFF 2013
Prix: Großer Preis / Grand Prix Crystal Globe & Europa Cinema Labels
Award - Karlovy Vary IFF 2013
HANNAH ARENDT
Un long-métrage de Margarethe von Trotta
Script: Pamela Katz & Margarethe von Trotta
Production: Heimatfilm (DE), AMOUR FOU Luxembourg (LU),
Mact Film (FR), Metro Communications Ltd. (IL)
première mondiale: Toronto International Film Festival 2013
Prix: Silberne Lola (Bester Film), Beste Hauptdarstellerin (Barbara
Sukowa) - deutscher Filmpreis 2013
Preis der Jury & Publikumspreis - Festival international du Film
d‘histoire Pessac 2013
Silver Spike Award - Festival von Valladolid 2013 u.v.a.
DIE 727 TAGE OHNE KARAMO
Ein Dokumentarfilm von Anja Salomonowitz
Production: AMOUR FOU Vienna (AT)
première mondiale: Forum Berlinale 2013
NAKED OPERA
Une documentation
Régie: Angela Christlieb / Script: Patricia Fürst, Philipp Reimer
Production: AMOUR FOU Luxembourg (LU), Heimatfilm (DE)
première mondiale: Berlinale Panorama 2013
Prix: Heiner-Carow Preis - Berlinale Panorama 2013
AMOUR FOU
Vienna / Luxembourg