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marché

rse

« Health by CFAO  »
s’ouvre au diabète
CFAO élargit le champ d’action
de son programme de santé.

CFAO Automotive
met le cap sur les
moteurs marins
Le Groupe affiche de nouvelles ambitions
sur le créneau des moteurs hors-bords.

Contact
des activités et des hommes N°72 - décembre 2013

les villes,

centres de croissance
Sommaire
N°72

PRÉSIDENT DU directoire

Monde
05	

Grand angle


Les villes, centres
de croissance

08 	Territoire
Le « chemin d’avenir »
du Congo
10	 L'invité
	Béatrice Mariotti,
Vice-présidente et directrice
de la création de l’agence
Carré Noir

13

Business
13	
Réussite
Géolocalisation : tous les
chemins mènent à LOXEA
14 	Regards croisés
Secrétariat général :
un pilotage à 360°
16 	Marché
CFAO Automotive met le cap
sur les moteurs marins

16

18	
Boîte à outils
Propharmal, une santé de fer

Hommes
20	RH  vous
Formation :
CFAO Automotive roule
pour l’efficacité
22	  SE
R
« Health by CFAO » s’ouvre
au diabète

20

richard bielle,

23	 êtes-vous ?
Qui
Henry de Fleurelle

Contact DES ACTIVITÉS ET DES HOMMES

© isabelle NERY

08

éditorial

CONSTRUIRE
UN PROJET AMBITIEUX
POUR CFAO
En cette fin d’année, je retrouve avec grand plaisir les équipes CFAO
et reprends mes fonctions de Président du Directoire.
La période de transition, ces derniers mois, a été assurée par
Alain Viry et je l’en remercie vivement. Il a su organiser et bâtir
entre les équipes dirigeantes de TTC et celles de CFAO des relations
de confiance mutuelle. Elles nous permettront de construire un
nouveau projet stratégique pour le Groupe et d’appréhender avec
lucidité un contexte moins favorable à nos ambitions.
En effet, hormis l’année 2009 au cours de laquelle le Groupe
avait été très impacté par la crise économique mondiale, CFAO
a, depuis 20 ans, délivré une croissance annuelle de l’ordre de
10 % en moyenne avec une rentabilité opérationnelle toujours
supérieure à 8 % du chiffre d’affaires. L’année 2013 marquera un
repli de ces performances, certaines de nos divisions ayant observé
un ralentissement de leur croissance. Le Groupe a par ailleurs
réalisé des investissements, notamment pour le développement
de nouvelles activités en matière de biens de consommation
courante et de grande distribution, qui offriront à long terme
des perspectives attractives pour le Groupe. Ces investissements
pèseront sur les résultats de CFAO.
Nous avons cette ambition de proposer à nos clients, sur le
continent africain, dans les CTOM et en Asie, des produits et
services toujours plus adaptés à leurs envies et besoins. Il est
également primordial que le Groupe retrouve le chemin d’une
croissance rentable. Aussi, les équipes et moi-même seront
mobilisés, ces prochaines semaines et au cours des mois à
venir, autour de nouveaux développements stratégiques et de
l’optimisation de notre organisation.
J’ai pleinement confiance dans notre capacité collective à construire
ce projet ambitieux pour CFAO et je sais pouvoir pleinement
compter sur le support de notre nouvel actionnaire. C’est donc tous
ensemble que nous écrirons une nouvelle page de l’histoire du
groupe CFAO.
Pour conclure, je vous adresse à toutes et à tous, ainsi qu’à vos
familles et proches, une très belle année 2014.

directrice de la publication : Laurence Tovi rédactrice en chef : Bénédicte Guillien crédits photos : Joan Bardeletti (couverture), Alexandre Bougès, CGLU Afrique, Film Noir Studio, groupe
CFAO tous droits réservés, Isabelle Néry, Thomas Renaut, Patrick Sagnes, Santé Diabète, Sandra Saragoussi conception et réalisation : analogue ont contribué à ce numéro : Stéphanie
Livingstone‑Wallace imprimé sur du papier écologique Condat Silk avec des encres végétales www.cfaogroup.com

2

Contact - Décembre 2013
Monde
CFAO rend hommage à

Nelson Mandela

qui s’est éteint le 5 décembre
dernier à Johannesburg.

L’équipe Communication de
CFAO et la rédaction de Contact
vous souhaitent une très belle
année 2014 !

monde

Sommet
Afrique France :
CFAO  y était
CFAO était partenaire de la
conférence « Pour un nouveau
modèle de partenariat économique
entre l’Afrique et la France ». Elle
s’est tenue le 4 décembre dernier
au ministère de l’Économie et
des Finances, dans le cadre des
manifestations du Sommet de
l’Élysée pour la Paix et la Sécurité
en Afrique.
nigeria

élu meilleur stylo
à bille de l’année
NIPEN, fabricant et distributeur
exclusif de la marque BIC® au Nigeria,
a reçu l’award du « Meilleur stylo
à bille » de
l’année 2013.
La cérémonie
de remise des
prix s’est tenue
en décembre
et cette belle
récompense
a fait l’objet
d’une annonce
à la télévision.

Monde

Coup double !

Cela s’est passé le 3 décembre dernier : à l’occasion de la 3e édition des Trophées de la maîtrise
des risques, la direction de l’audit interne de CFAO s’est vu récompenser de deux trophées pour
son dispositif de maîtrise des risques. Le Groupe a ainsi reçu le second prix dans les catégories
« Meilleure contribution de l’Audit Interne » et « Meilleure contribution du Contrôle Interne ».
Sylvie Rucar, membre du conseil de surveillance du groupe CFAO et présidente du comité d’audit,
était aux côtés de l’équipe pour recevoir ces récompenses qui saluent l’engagement de CFAO dans
l’amélioration de sa maîtrise des risques et dans le renforcement des contrôles internes.

L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com

Contact - Décembre 2013

3
monde

Le bon réflexe
Conscient que l’optimisation de la gestion de
l’environnement informatique est un enjeu crucial pour
les organisations, CFAO Technologies a été l’un des tout
premiers acteurs à introduire sur le marché africain la
solution « IBM PureFlex System et IBM Flex System ».
Cette infrastructure évolutive regroupe à la fois les notions
de calculs et traitement, de stockage et de communication
réseau. CFAO Technologies a déjà mis en place cette
solution chez plusieurs clients en Afrique de l’Ouest et
Centrale.
maroc

Un projet qui a de l’écho !
Le 20 novembre dernier, CFAO
Maroc a officialisé la signature de
son partenariat avec Ecoval, société
de traitement des déchets certifiée.
A cette occasion, les membres du
comité de direction ainsi que les
responsables de succursale ont été
conviés chez Ecoval pour découvrir
leurs solutions de traitement.

cameroun

Désormais, les déchets générés par
les 8 sites de CFAO de Casablanca et
Rabat seront collectés et traités par
Ecoval dans le respect des normes
environnementales. Un responsable
du déploiement a été nommé sur
chaque site pour assurer la mise
en place du projet et lui donner du
retentissement en interne.

Allo, c’est pour une Peugeot !
Du 19 novembre 2013 au 23 février 2014, ce sont
les « 14 semaines de folie » chez Orange. Pour cette
animation, l’opérateur met en jeu 14 lots, dont 13 berlines
citadines. L’offre de SOCADA avec Peugeot a été retenue :
ce sont donc 12 Peugeot 301 et une 3008 qui seront
offertes aux heureux gagnants du concours. Une belle
opération de notoriété qui profite à tous !
sénégal

Un défilé très VIP
Le 31 octobre, CFAO Motors Sénégal
a accueilli dans son showroom Toyota
le défilé de la styliste sénégalaise
Dasha Nicoué, après 6 ans d’absence.
Total, Ecobank, TV5 et Wari étaient
aux côtés de la filiale pour parrainer
ce « come back » très attendu.
200 invités et la presse locale se sont
pressés dans le showroom aménagé
pour l’occasion. Cet événement
a donné lieu à de nombreuses
retombées dans la presse et sur
Internet et a aussi permis à l’équipe
de CFAO Motors Sénégal de mesurer
le potentiel événementiel de son
showroom pour ses actions futures.

cambodge

Le nouveau royaume d’Audi
Après 5 ans de succès au Vietnam, Audi confie à Automotive Asia Ltd, filiale de CFAO, la distribution
de ses véhicules au Cambodge, un pays à forte croissance. Le contrat liant les deux parties a été
signé le 5 novembre dernier à Phnom Penh, en présence de nombreux représentants d’Audi et de
CFAO. Démonstration de la collaboration fructueuse entre les deux partenaires : un terminal Audi,
avec showroom et atelier sur 2 200 m2, va bientôt ouvrir ses portes dans la capitale du Cambodge.
L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com

4

Contact - Décembre 2013
© Thomas renaut - casablanca, maroc

Monde Grand angle

En 2050, trois africains sur cinq vivront en ville.

Les Villes,
centres de croissance
Lieux de vie privilégiés de la classe
moyenne, les villes sont les nouveaux
poumons de la croissance africaine. Mais
pour s’engager dans une urbanisation
durable, les gouvernements doivent
d’abord investir… et construire.

2

050, Lagos. Chaque jour, des
millions de travailleurs empruntent le tramway aérien
pour rallier les quartiers de
la mégapole nigériane. Dans
les rames, cols blancs et employés se côtoient. Les interminables embouteillages
qui bloquaient les rues au début du 21e
siècle ne sont qu’un lointain souvenir.
La vision paraît trop futuriste ? Et pourtant. Partout en Afrique, les villes vivent
des mutations phénoménales. Les mégapoles essaiment. On compte déjà plus
de cinquante villes de plus d’un million

d’habitants, et 415 millions de citadins.
En 2050, ils seront 1,2 milliard. Trois africains sur cinq vivront alors en ville.
Un avenir très urbain
Plusieurs études récentes confirment
l’analyse : l’avenir de l’Afrique s’écrira en
grande partie dans les villes. Sur les vingt
villes au monde qui affichent les taux de
croissance les plus élevés, quatorze sont
africaines. Luanda, l’Angolaise, compte
déjà parmi les villes les plus chères du
monde. Lagos, la Nigériane, est l’une
des plus attractives : avec 6 000 nou- 

Contact - Décembre 2013

5
Monde Grand angle

 veaux arrivants chaque jour, elle deviendra même la plus peuplée du continent
dès 2015. Dar-es-Salaam, la Tanzanienne,
s’annonce comme la prochaine capitale
de la classe moyenne africaine, alors que
la capitale économique sud-africaine
Johannesburg accueillera, selon les projections, les plus privilégiés. Mais cette
urbanisation qui s’est véritablement accélérée au tournant des années 2000 reste
un défi. Car, comme le rappelle l’ONUHabitat, il ne peut y avoir de développement durable sans urbanisation durable.
Pour que la ville devienne un atout, il reste
fort à faire. L’Afrique doit tout simplement
réinventer sa conception de la ville.
Vers une politique de la ville
repensée
La ville africaine a longtemps grandi de
façon anarchique. Absorbant tant bien que
mal les flux de migrants en provenance
des campagnes, souvent dans des conditions très précaires. Au fur et à mesure, les
villes se sont étalées. Mais les indispensables infrastructures d’assainissement,
d’accès à l’eau potable ou à l’électricité
n’ont pas suivi. À Lagos, certains quartiers n’ont accès à l’électricité que trois
heures par jour. Au Soudan, en République
Centrafricaine ou au Tchad, une très
grande majorité des citadins continue de

© joan bardeletti

Centre-ville de Nairobi (Kenya).

vivre dans des conditions précaires. Faute
de moyens, les villes sont longtemps restées cantonnées à une gestion « pompier »,
résolvant les crises au cas par cas, avec
les moyens à disposition. Mais de plus
en plus souvent, les autorités locales
changent d’approche et échafaudent de
vastes projets. Le programme Alger 2029
ambitionne de doter la capitale algérienne
de nouveaux équipements culturels, d’un
littoral rénové tout en prévoyant la dépollution du cours d’eau local… Pour décon-

gestionner ses transports et repenser son
modèle, Dakar s’appuie sur son plan de
développement urbain 2025. Lagos, elle,
multiplie les projets de transport (bus,
train express). Au Cameroun enfin, la
C
­ amerounaise Des Eaux s’est fixée pour
objectif de garantir l’accès à l’eau potable à
70 % de la population d’ici 2015.
Logement : il faut construire
C’est en matière de logements qu’il y a le
plus à faire. Selon la Banque Mondiale,

Dix des villes qui grandiront le plus d’ici 2025
		Ville	Population (en millions d’habitants)
			
en 2010	
en 2025

	1	Ouagadougou 	
	2	Dar es Salaam 	

3,42	7,28

	3	 Antananarivo 	

1,9	3,9

Taux de croissance 2010-2025

1,91	4,8

		 (Burkina Faso)
		(Tanzanie)

		(Madagascar)

	4	 Lusaka 	

1,72	3,5

	 5	 Abuja 	
		(Nigeria)

1,93	3,63

	8	 Luanda 	

4,79	8,92

	9	 Port Harcourt 	

1,81	3,37

	10	 Lagos 	
		(Nigeria)

10,79	18,86

		(Zambie)

		(Kenya)
		(Mali)

		(Angola)
		(Nigeria)

6

1

Ouagadougou 251 %

5 Abuja
10

199 %

3,24	6,14

	7	 Bamako 	

7

2,01	4

	6	 Nairobi 	

Bamako 188 %

Contact - Décembre 2013

Lagos 174 %

9 Port Harcourt 186 %
6 Nairobi 189 %

2

Luanda 186 % 8

4

Dar es Salaam 212 %

Lusaka 203 %

3
Antananarivo 205 %
Nouveaux modes de vie
Mais le meilleur levier de l’urbanisation
reste la croissance économique. Représentant entre 60 et 80 % du PNB selon les
pays, les villes africaines attirent une population plus aisée, plus consommatrice mais
aussi plus exigeante quant à son cadre
de vie. Pour répondre à ces attentes, progressivement, les villes se transforment.
Les constructions en hauteur gagnent du

terrain. D’ici 2050, ils seront quelque 300
millions de citadins à appartenir à la classe
moyenne et à dicter de nouveaux modes
de consommation. Véritables accélérateurs de croissance, ces nouveaux citadins
achètent les dernières technologies dans
des « malls ». Encore peu nombreux à
l’échelle du continent, ces centres commerciaux géants sont déjà sortis de terre à
Rabat ou au Cap en passant par Kinshasa.
Parallèlement, de nouvelles activités se
développent. Selon le cabinet McKinsey,
au niveau du continent, le chiffre d’affaires des secteurs liés aux services et à
la consommation devrait croître de 410
milliards de dollars d’ici 2020. Principales
activités bénéficiaires : le commerce de détail, les télécommunications et les services
bancaires. En 2030 à Luanda, par exemple,
les dépenses alimentaires représenteront
moins de la moitié des dépenses des ménages, qui privilégieront de plus en plus
les loisirs, les voyages, l’équipement…
Les économistes le disent : l’évolution des
modes de vie accompagne celle des modes
de consommation. Un cercle vertueux doit
s’engager : si elle est maîtrisée, l’urbanisation alimentera la croissance, et réciproquement. Et les gratte-ciels pousseront
toujours plus haut dans le ciel africain. ■
© joan bardeletti

les besoins sont tels qu’il faudrait actuellement construire un million d’appartements et de maisons par an. Conséquence logique de ce déséquilibre entre la
demande et l’offre, les prix s’envolent. Le
cabinet Oxford Economics, dans une étude
récente « Bright Continent », rappelle que
depuis la reprise de l’exploitation pétrolière au début des années 2000, Luanda
est devenue une des villes les plus chères
du monde pour les expatriés. Le loyer
mensuel d’un appartement de standing
y atteint 6 500 $, contre 4 500 à Tokyo ou
Moscou et 3 800 à Singapour. N’Djamena
la suit de près ! Faute d’une offre suffisante, le marché se divise entre logements
chers et… précaires. Pour endiguer le phénomène, les gouvernements ont lancé
d’ambitieux plans de construction : deux
millions de logements en Algérie, 50 000
au Cameroun, 10 000 au Burkina Faso… Et
depuis 2004, l’initiative des Nations-Unies
« villes sans bidonvilles » soutient la production de logements accessibles.

Sources : Jeune Afrique spécial n°4 - 2013 Quand les villes font leur révolution
Bright Continent – Oxford Economics, 2013
Les villes africaines attirent une population plus consommatrice
mais aussi plus exigeante quant à son cadre de vie.

Trois questions à

Jean-Pierre Elong Mbassi
Secrétaire Général de l’Organisation panafricaine
Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique)

© CGLU Afrique

Comment envisagez-vous le
développement des villes africaines ?
À l’heure actuelle, l’urbanisation se traduit surtout
par une augmentation de l’habitat précaire. Celui-ci
touche 62 % des citadins africains, soit 250 millions de
personnes. Mais cette étape est un passage obligé :
« on n’a que la ville que l’on peut se payer ». L’amélioration
du parc de logements ne viendra pas seulement de
lourds programmes d’investissements, mais aussi
de l’enrichissement de la population. Les gens
améliorent eux-mêmes leur logement au fur et à mesure
qu’augmente leur niveau de vie.
La ville peut donc être une source de
richesse ?
Bien sûr. La moitié des citadins en Afrique a moins de
17 ans. En quittant la campagne pour aller en ville,
ces jeunes s’offrent un meilleur accès à l’éducation.
Dans une ville de 100 000 habitants, la productivité

par habitant est quatre fois supérieure à celle des
zones rurales. Les villes sont donc en train de devenir
d’immenses réservoirs d’initiatives et de force de travail.
Il faut laisser le temps à la ville de construire sa propre
valeur.
Comment les gouvernements
peuvent-ils accompagner ou favoriser
cette évolution ?
Pour la première fois, les présidents du Nigeria et du
Ghana ont récemment appelé les pays africains à définir
puis à adopter une vision commune de la ville et un
nouvel agenda urbain pour l’Afrique. Ces deux leaders
proposent de cesser de considérer la ville Africaine
comme un handicap ou une source de problèmes, mais
bien davantage comme un moteur du développement.
Les villes doivent donc faire du développement
économique local leur priorité. Sans oublier de mettre
en place les infrastructures indispensables (réseaux
d’eaux, électricité, télécommunications, assainissement)
qui permettent de valoriser le foncier et d’orienter le
développement urbain… sans le brider.

Contact - Décembre 2013

7
Face à l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché,
BRASCO mise sur l’un de ses principaux atouts : sa réactivité.

© thomas renaut

© thomas renaut

Nouveaux projets en vue pour Laborex Congo, avec le réaménagement de
l’agence de Brazzaville et le redéploiement des bureaux à Pointe-Noire.

l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. à consommer avec modération.

Monde Territoire

Le « chemin d’avenir »
Acteur économique majeur
en République du Congo, à
travers les Brasseries du Congo
(BRASCO), CFAO y déploie
aussi ses activités de distribution
automobile, d’équipement et de
produits pharmaceutiques. Le
pays est doté d’atouts naturels
considérables. L’amélioration
progressive des infrastructures du
pays devrait favoriser le dynamisme
de l’économie, ouvrant de belles
perspectives pour le Groupe.

fiche d'identité

république du congo
Capitale : Brazzaville
Population : 4,337 millions d’habitants
Superficie : 342 000 km2
PiB : 13,68 mds $
Source : Banque Mondiale, INED

8

Contact - Décembre 2013

«L

e port en eaux profondes de
Pointe-Noire peut accueillir
de grands navires avec des
capacités atteignant 7 000
conteneurs EVP. Cette façade
maritime, avec la possibilité de réceptionner des marchandises et de les transporter jusqu’aux zones mal desservies, est un atout
considérable », résume Claude Sartini, directeur
général de CFAO Motors Congo. Et de ponctuer :
« Le Congo a vocation à devenir le corridor naturel des
pays voisins ». Bordée par l’Océan Atlantique, la
République du Congo dispose en effet d’une
situation géographique enviable. Elle s’étend
jusqu’à l’intérieur du bassin congolais, délimitée par le Gabon, le Cameroun, la République
C
­ entrafricaine et la République Démocratique du
Congo. Le pays peut donc prétendre jouer un rôle
stratégique en Afrique centrale. D’autant qu’il est
aussi gâté par la nature, doté de très abondantes
ressources. Le 4e pays producteur de pétrole de la
région recèle dans son sous-sol des minerais de
fer et de cuivre qui, à terme, devraient prendre le
relais de l’or noir. Le Congo compte également
des terres arables et fertiles, encore peu exploitées,
des forêts et surtout le fleuve Congo, le deuxième
fleuve le plus important au monde, qui joue un
rôle clé pour le transport, l’irrigation des terres et
la production hydroélectrique.
Un potentiel à exploiter
Transformer ces richesses en croissance économique reste le défi majeur du pays s’il veut assurer son développement. Le territoire souffre par
exemple encore de son retard en matière d’infrastructures, de système éducatif ou de santé. Le
gouvernement semble toutefois déterminé à faire
avancer le pays, si l’on en croit le programme du
Président Denis Sassou N’Guesso. Sous le nom
de « Chemin d’avenir », ce plan ambitionne de

réduire la forte dépendance du pays à ses revenus
pétroliers, en dotant l’économie d’autres relais
de croissance, comme l’activité minière et la production agricole. Cette diversification nécessite le
développement d’infrastructures de base conséquentes.
Des projets se sont déjà concrétisés, par exemple
l’expansion du port et la construction d’un aéroport international. « L’un des projets les plus structurants concerne la construction de la route nationale
reliant Pointe-Noire, poumon économique du pays, à
Brazzaville, la capitale administrative et politique, explique Nicolas Richard, directeur général de CFAO
Équipement. Le tronçon entre Pointe-Noire et Dolisie
est déjà opérationnel et le reste devrait être achevé d’ici
2015. Cela va ouvrir de belles perspectives pour le pays,
l’activité économique et les deux tiers de la population
étant concentrés autour de ces deux villes. »
Accompagner
le développement du pays
Solidement ancré au Congo, le Groupe profite
de ses développements. Les ventes de camions
par CFAO Motors ont ainsi largement bénéficié
des chantiers en cours. En 2012, elles ont bondi
de 59 % ! « Nous proposons des marques répondant
aux attentes des clients, précise Claude Sartini, avec
une marque premium Renault Trucks, et des camions
Dongfeng fabriqués en Chine. Sur le segment automobile, nos produits sont adaptés au contexte local, conditions de roulage sévères, avec une saison des pluies très
marquée et des routes en construction. » De son
côté, CFAO Équipement affiche un bilan positif
après deux premières années d’activité au Congo.
« L’activité pétrolière rayonne sur de nombreux
secteurs, analyse Nicolas Richard. Le secteur du
bâtiment explose, avec la construction de nombreux logements à Pointe-Noire. La demande
est forte également pour la location de véhicules longue durée, pour les matériaux destinés
© thomas renaut

CFAO Équipement affiche un bilan positif après deux premières années
d’activité au Congo.

© thomas renaut

Les véhicules proposés par CFAO Motors répondent aux
conditions de roulage difficiles dans le pays.

du Congo
S’adapter à une concurrence
plus intense
Le développement en cours du Congo en fait un
pays de plus en plus convoité. Les Brasseries du
Congo (BRASCO), qui exploitent deux brasseries
en partenariat avec le groupe Heineken, vont faire
face à une concurrence accrue avec le démarrage
d’un brasseur local à Pointe-Noire. « Le marché de
la boisson est en croissance régulière et les attraits grandissants du pays attirent naturellement de nouveaux
acteurs. Nous nous y préparons depuis longtemps et les
équipes sont mobilisées. Notre réactivité, notre portefeuille de marques, notre outil industriel performant, le
renforcement des équipes et nos actions de fidélisation
des points de vente nous permettent d’aborder l’avenir avec optimisme », avance Christian Villa, directeur général de BRASCO. La filiale compte aussi
sur l’innovation. L’entreprise a lancé de nouvelles
marques de bières, dont une bière citronnée et
à faible teneur en alcool, très rafraichissante et
particulièrement prisée des femmes. Elle a également mis en place des lignes d’embouteillage en
PET afin de cibler une nouvelle clientèle avec un
pouvoir d’achat plus élevé, mais aussi les clients
plus éloignés des grandes agglomérations. Et
pour faire face à la concurrence et répondre aux
envies des consommateurs, BRASCO ne lésine
pas sur les moyens et multiplie les actions marketing. Le « pour vivre heureux, vivons cachés »
n’a pas sa place dans l’entreprise. Ainsi, au mois
de novembre, BRASCO a organisé deux journées
portes ouvertes sur le thème de « L’innovation au

service de la qualité ». Les consommateurs ont pu
découvrir l’ensemble des savoir-faire de BRASCO
et tout apprendre, ou presque, sur les nouveautés
développées dans le portefeuille de marques. S’y
ajoutent les sponsorings, notamment de la Copa
Coca-Cola, les campagnes en points de vente et
les actions événementielles, telles que celles qui
ont célébré les 60 ans de la Primus, les 25 ans de
la bière Ngok, le lancement de la Primus Radler...
BRASO affiche bien ses marques !
L’incroyable destin de
Laborex Congo
Au Congo, Laborex a fait preuve d’une capacité de résilience exceptionnelle. Détruite à deux
reprises – en 1997 pendant la guerre civile et en

2012 lors de l’explosion d’un dépôt de munitions
– l’agence de Brazzaville a dû tout reconstruire.
Aujourd’hui, elle semble sur la bonne voie pour
retrouver sa place de leader. « En dépit des événements, nous avons réussi à reconquérir 43 % de parts
de marché, témoigne Christian Combelas, directeur général de Laborex Congo. Cette reconquête
repose sur un savoir-faire reconnu, des approvisionnements sécurisés et un modèle adapté aux spécificités du
pays, avec de forts volumes à Brazzaville et des clients
à revenus plus élevés à Pointe-Noire. » De nouveaux
projets sont au rendez-vous, avec notamment le
réaménagement de l’agence de Brazzaville au sein
de locaux neufs et le redéploiement des bureaux à
Pointe-Noire. ■

© thomas renaut

aux parapétroliers, les ascenseurs mais aussi
pour les groupes électrogènes nécessaires compte
tenu de la fréquence des coupures d’électricité. »
CFAO Équipement entend également partir à
l’assaut de nouveaux secteurs : le bois, l’agriculture et le traitement de l’eau, en partenariat avec
Culligan.

Contact - Décembre 2013

9
Monde L'invité

« Le centre commercial d’aujourd’hui,

c’est un peu la nouvelle
place de village»
Après l’annonce de CFAO de
se développer dans la grande
distribution avec l’ouverture
de centres commerciaux en
Afrique, Contact a demandé à
Béatrice Mariotti, de l’agence de
design stratégique Carré Noir,
d’analyser les évolutions du
secteur et les attentes des
consommateurs en matière
d’expérience d’achat.

Qu’attendent les consommateurs
d’aujourd’hui d’un centre commercial ?

Les attentes ont beaucoup évolué au cours
des dernières années. Le temps du centre
commercial, conçu comme un lieu clos voué
à la seule satisfaction de l’achat, est révolu.
Le consommateur aspire, avant tout, à vivre
une expérience agréable dans un espace où il
pourra se promener librement, parfois seul,
parfois en famille, et où la consommation n’est
qu’une activité parmi d’autres. Désormais, il ne
vient plus seulement acheter. Il vient cultiver
un style de vie. Pour les consommateurs, le
centre commercial d’aujourd’hui, c’est un peu la
nouvelle place de village ! L’essor du shopping
en ligne, qui bouleverse les habitudes d’achats,
oblige les commerçants, comme les promoteurs,
à repenser les espaces de vente pour s’adapter à
ces nouvelles aspirations.
L’ e-commerce ne signe donc pas la fin
des commerces physiques ?

Ce serait une erreur de le penser ! L’e-commerce
permet d’effectuer ses achats de façon simple
et rapide, avec une grande liberté d’action
puisqu’on peut y accéder 24h/24 et 7 jours sur 7.
Ce confort indéniable explique pour partie le
succès de ce canal. Les consommateurs restent
néanmoins attachés aux commerces physiques.
Pour maintenir le lien, les marques et les
concepteurs de centres commerciaux doivent
proposer une expérience sensorielle plus riche. Le
client attend un nouvel équilibre entre fonction
et émotion. C’est pourquoi, au-delà du modèle
digital, les centres commerciaux se réinventent en
affirmant une position de « cœur social ».

10

Contact - Décembre 2013

Béatrice Mariotti

Vice-présidente et directrice de
la création de l’agence Carré Noir
bio express
Diplômée de l’École Nationale
Supérieure des Arts Décoratifs,
Béatrice Mariotti rejoint Carré Noir
en 1983 en tant que directrice de
création. De 1998 à 2004, elle
occupe les fonctions de directrice
générale et directrice de la
création de l’agence. En 2005,
elle est nommée vice-présidente
de Carré Noir. Elle est membre du
Luxe Pack Trends Observer :
un groupe d’experts qui délivre
chaque année une analyse des
tendances émergentes du luxe au
salon de Monaco.

Quelles tendances observez-vous
dans la conception des centres
commerciaux ?

La première est clairement la transformation
des centres commerciaux en lieux de vie, à
travers la création d’espaces multifonctions.
Les commerces côtoient des espaces culturels
(théâtres, cinémas, musées…), des centres
sportifs ou des lieux de divertissement comme
des parcs d’attractions. Quelques exemples : le
Mall of the Emirates (Dubaï) et sa gigantesque
piste de ski, le Coex Mall avec ses 260 boutiques,
64 restaurants, un cinéma IMAX, un aquarium
géant, des night-clubs et un musée (Corée du
Sud) ou encore le South China Mall (Chine) qui
compte 1 500 boutiques, des hôtels de luxe et
trois parcs d’attractions à thème. La montée en
gamme est l’autre lame de fond. À l’instar de
ce qui se pratique déjà dans d’autres secteurs,
les centres commerciaux font de plus en plus
appel aux codes du luxe dans leur conception
architecturale.
Et du point de vue du design ?

Aujourd’hui, la lumière naturelle pénètre
l’espace grâce à la création de grandes verrières,

des murs végétaux ou animés font leur
apparition et les couleurs se font plus douces.
La nature réinvestit l’espace intérieur pour créer
une sorte de bulle d’oxygène. Bref, ça respire !
Cette atmosphère, que l’on retrouve dans la
plupart des centres commerciaux actuels, est
propice au bien-être et donne envie au client de
s’attarder plus longuement dans les allées.
Selon vous, quelles sont les
conditions de succès des centres
commerciaux dans les pays émergents ?

Les pays émergents connaissent un essor de
leur classe moyenne qui aspire à un mode de
vie occidentalisé. Les centres commerciaux
répondent à cette attente. Les standards de
qualité sont aujourd’hui quasiment les mêmes
partout dans le monde. Je trouve en revanche
intéressantes les approches qui consistent à
intégrer la culture locale dans la conception
même du centre. Une partie du parcours
shopping du Morocco Mall ouvert à Casablanca
fin 2011, a été conçu à la façon d’un souk ultra
moderne. C’est une manière intelligente de
croiser consommation, haut de gamme et
culture locale. ■
Business
120 pharmaciens

clients de Laborex Mali
ont désormais accès
au nouvel extranet
Eurapharma.

CFAO Motors Guinée équatoriale a
livré son 7e camion Dongfeng
à Soeguibe (groupe Castel).
En prime, l’équipe a été conviée
à une visite de la brasserie !

INDUSTRIES

Une soirée « so hype » !
CFAO fait le plein d’énergie au Ghana :
le 9 novembre, le pôle Industries a
lancé la boisson énergisante Hype
Energy. Clients, prospects et médias
ghanéens ont été conviés à une soirée
vitaminée pour ce lancement. Près
de 750 personnes ont testé la saveur
fruitée et rafraîchissante de Hype
Energy. L’objectif de CFAO : distribuer
la boisson dans un maximum de points
de vente au Ghana.

Automotive

industries

Des casiers par
milliers pour PPGL

C’est parti ! PPGL a démarré la
production de casiers à bouteilles au
Ghana. Le carnet de commandes pour
2014 affiche déjà 250 000 casiers
(100 000 pour Guinness et 150 000
pour SABMiller) et il est estimé à bien
plus encore. Affaire à suivre !

Bientôt un nouvel écrin
pour Toyota à Abidjan
Événement à Abidjan : le 12 novembre, Fabrice Desgardin, Président-directeur général de
CFAO Côte d’Ivoire, et Junzo Shimizu, Président du Conseil d’Administration de Toyota Tsusho
Corporation, ont posé ensemble la première pierre de la nouvelle concession Toyota, à Treichville.
Inoue Susumu, ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, était également présent pour assister
à l’événement. Le nouveau showroom, dont la fin des travaux est prévue en 2015, répond à une
volonté de modernisation des sites « vitrines » de la marque partout où elle est implantée sur
le continent. Une nouvelle concession Toyota Suzuki a également ouvert ses portes en Guinée
équatoriale. L’inauguration a réuni des invités prestigieux, parmi lesquels le Premier Vice-Président
de la République de Guinée équatoriale, les plus hautes autorités du pays et Hiroshi Hisatome de
Toyota Motor Corporation.

L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com

Contact - Décembre 2013

11
équipement

Culligan : une formation
multi-pays
CFAO Équipement Cameroun a organisé, au mois
d’octobre, une première formation aux produits Culligan,
marque partenaire de CFAO. Les 14 participants
francophones ont fait la découverte de la gamme du
leader mondial des solutions de traitement de l’eau
(potabilisation, dessalement, traitement industriel,
purification...) et ont participé à une journée « portes
ouvertes » dédiée aux opérateurs privés et publics
concernés.

automotive

Les clients Audi en pôle position
Audi Vietnam soigne ses clients d’Hanoï et Ho Chi Minh City : le 9 décembre,
les 36 premiers clients d’Automotive Asia à avoir fait l’acquisition d’un
modèle Audi ont été invités à prendre la route… sur circuit F1 ! L’occasion de
tester la vitesse de modèles sport de prestige tels que le R8 V10 coupé et le
R8 Spyder V10. Parmi les instructeurs présents à leurs côtés, Aditya Patel,
vainqueur 2012 des 24 heures du Nürburgring. Une expérience inoubliable !
Industries

Il l’a fait !
Retournement de situation : le magasin CHIC Shop– qui a
pignon sur rue à Abidjan – a retiré tous les faux stylos Cristal
BIC® de ses rayons et accepté de dédier un rayon entier à
la marque BIC®. Les équipes commerciales de MIPA l’ont
aidé dans la sélection des produits à mettre en avant pour
la rentrée des classes. L’opération a été une telle réussite
que ce distributeur a demandé à disposer d’un rayon BIC®
permanent avec la totalité de la gamme distribuée par la
filiale de CFAO !
automotive

Un centre SAV
high tech pour Diamal
Matériels de dernière génération,
techniciens experts, 14 postes de
travail dédiés et vaste magasin de
pièces de rechange : c’est l’équation
réussie du nouvel atelier de service
après-vente ouvert par Diamal à
Blida, près d’Alger. D’une superficie
de 1 600 m2, il est consacré aux
véhicules légers Chevrolet et
aux utilitaires et poids lourds des
marques DAF et Isuzu. De quoi
permettre à la filiale de renforcer son
maillage territorial en Algérie.

équipement

Partenariat
d’exception
Le partenariat entre CFAO
Équipement RDC et JCB n’en finit pas
de produire de belles histoires. Après
avoir livré leur cinquantième machine
à Mining Contracting Services
Congo, c’est ensemble qu’ils ont
participé au Jumping International de
Kinshasa, du 22 au 24 novembre, en
mettant à disposition deux groupes
électrogènes JCB.
L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com

12

Contact - Décembre 2013
Business Réussite
Géolocalisation :

Tous les chemins

mènent à LOXEA
À peine un an après avoir lancé son offre de géolocalisation,
LOXEA Gabon en fait un véritable levier de stratégie pour
son activité de location. Des groupes internationaux présents
localement se sont laissés séduire.

F

in 2011, CFAO Équipement désigne le Gabon
comme l’un des deux pays pilotes pour le développement de son activité de géolocalisation
des flottes de ses clients. LOXEA, l’enseigne
dédiée à la location courte et longue durée, se
rapproche alors de son partenaire Orange,
l’opérateur de télécommunications, pour commencer à
équiper des petites sociétés. Tout juste un an plus tard,
la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), gérée par
Veolia, publie un appel d’offres portant sur 600 véhicules.
« Jusqu’alors, nous n’avions équipé qu’une cinquantaine de
véhicules », explique Richard Thouvenin, directeur général
­
de LOXEA Gabon. « Cet appel d’offres constituait un vrai challenge. Nous l’avons vu comme le coup d’accélérateur dont nous
avions besoin pour véritablement lancer l’activité de géolocalisation ». Cela fait partie d’une stratégie ambitieuse : « Le
métier de LOXEA ne consiste pas seulement à louer des véhicules,
mais bien à proposer une prestation intégrée de gestion de parc ».
Une offre à la carte
Opérateur des réseaux d’eau et d’électricité, présent sur
tout le territoire gabonais, la SEEG emploie une équipe
de techniciens capables d’intervenir aux quatre coins
du pays. « Pour ce client, la géolocalisation offre d’énormes
avantages, notamment en termes de gestion des déplacements.
Grâce à ce système, la SEEG peut en effet identifier le véhicule
le plus proche du client pour optimiser l’opération de maintenance et rentabiliser au mieux le véhicule », détaille Richard
Thouvenin. Forte de ses premières expériences, LOXEA
propose à l’occasion de l’appel d’offres des options complémentaires : enregistrement du comportement du
conducteur, badge de démarrage, bouton d’alarme, arrêt
d’urgence... « En mesurant la consommation de carburant,
en encourageant les bonnes attitudes au volant et en anticipant les opérations de maintenance, la géolocalisation contribue à améliorer l’entretien et la durée de vie des véhicules »,
poursuit Richard Thouvenin. Séduite par l’expertise et les
recommandations de la filiale de CFAO Équipement, la
SEEG apprécie aussi le prix compétitif proposé par LOXEA.
Itinéraire vers la croissance
Depuis le 14 octobre, LOXEA déploie les dispositifs sur la
flotte de la SEEG à travers tout le Gabon. « Nous avons commencé par Libreville où l’installation est réalisée dans leurs locaux.
Pour les véhicules en région, une équipe mobile de deux techniciens
partira bientôt sillonner le pays et les sites de la SEEG ». L’objectif
est de finaliser le déploiement d’ici fin janvier, soit en trois
mois et demi. L’appel d’offres de la SEEG a, depuis, inspiré
d’autres sociétés : deux grands groupes français ont déjà
prévu d’équiper leur propre flotte de systèmes de géolocalisation avec LOXEA. « En 2013, nous aurons installé ces dispositifs de géolocalisation sur environ 800 véhicules », évalue
Richard Thouvenin qui songe déjà à l’étape suivante. Pour
développer encore davantage cette offre, LOXEA mise sur
des synergies à travers une offre couplée de géolocalisation
et d’assurance tous risques. Avec la géolocalisation, LOXEA
sait où elle va. ■

Contact - Décembre 2013

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Business Regards croisés

Secrétariat général

un pilotage

© i-stock

à 360°

Olivier Marzloff
Secrétaire général

« Centraliser le pilotage de certaines
fonctions régaliennes »

S

ouvent présent au sein des instances gouvernantes de grands
groupes, le Secrétariat général a des missions à géométrie
variable selon les entreprises. Chez CFAO, cette entité, que j’incarne, vise à centraliser la supervision, le pilotage et le contrôle
d’une partie des fonctions régaliennes afin d’assurer, en coordination avec les autres fonctions corporate, le bon fonctionnement du Groupe. Mon périmètre couvre, en interne, les équipes
systèmes d’information, juridique et fiscalité, assurances et
audit interne. Pour l’externe, il englobe également les relations
investisseurs et la communication financière et, depuis peu, le
développement et les acquisitions. Depuis le début de l’année
2013, j’ai, par ailleurs, également un rôle dans la coordination
avec l’équipe de l’Alliance, une mission qui consiste notamment
à faciliter les échanges entre CFAO et TTC. Membre du Directoire
et du Comité Exécutif, j’interagis au quotidien avec les membres
du comité de direction générale : le président et le vice-président du Directoire, le directeur financier, le directeur des ressources humaines et les patrons des divisions qui représentent
nos « clients internes ». Coordonner les expertises, entretenir
les compétences dans les domaines clés, s’assurer de la maîtrise des risques, contribuer à la conduite de la transformation
sont autant de missions qu’il faut animer au quotidien. À ces
fonctions, j’ai la grande chance de bénéficier d’une vision à 360°
de l’entreprise et de pouvoir mettre à profit l’ensemble de mes
expériences antérieures, que ce soit dans la conduite des affaires
au quotidien ou dans la gestion de projets stratégiques comme
ceux de l’introduction en bourse ou de l’entrée de TTC dans le
capital de CFAO. Compte tenu de la culture et de l’ADN de CFAO,
c’est une position qui, outre une vision multidisciplinaire, requiert a minima un bon sens de l’écoute et du dialogue ! ■

Le Secrétariat général qui compte
60 personnes reste une entité aux contours
souvent méconnus. Il associe des missions
d’expertise et de contrôle et contribue à la
conduite de la transformation du Groupe.

n  984/1994 : auditeur externe, PriceWaterhouseCoopers
1
n  994 : directeur de l’audit interne, groupe PPR
1
n  995 : directeur financier, puis secrétaire général,
1
Pinault Bois et Matériaux
n  004 : executive vice president  chief financial officer,
2
Redcats USA
n  008 : secrétaire général, CFAO
2
n  009 : membre du Directoire, CFAO
2

14

Contact - Décembre 2013

© isabelle nery

bio express
Olivier Nguyen-Khac

Directeur des systèmes d’information

« Jouer le rôle d’une SSII* interne »

L

e rôle numéro 1 de la DSI, supervisé par le
Secrétariat général, consiste à aligner le système d’information sur la stratégie business du
Groupe, au siège et en filiale. Pour ce faire, nous
établissons un schéma directeur à trois ans mis
à jour chaque année avec les responsables de
pôles. L’objectif est d’anticiper les besoins à
venir, en termes de ressources humaines et matérielles, afin d’adapter l’infrastructure informatique à l’accroissement des activités. Garante
de la politique de sécurité informatique et de
son application, la DSI est également en charge
de la mise en œuvre et du déploiement des
projets informatiques corporate. Nous avons
ainsi développé plusieurs applicatifs dédiés
aux besoins des métiers, autant de systèmes
permettant de gérer achats, stocks, facturation,
comptabilité… mais aussi à ceux de la holding
(outils de paie, RH, trésorerie, etc.). Nous intervenons également en support pour accompagner les équipes informatiques en filiale.

Au final, nous jouons le rôle d’une SSII interne.
Pour être au plus près des enjeux opérationnels,
la DSI, composée de 35 personnes, est structurée en miroir des métiers. Aux pôles Automotive,
­
I
­ ndustries, Equipement… s’ajoutent deux
équipes transverses pour la technique (infrastructure réseau, téléphonie, fire wall…) et l’assistance maîtrise d’ouvrage, afin d’aider les pôles
au moment d’un lancement d’applicatif par
exemple. Par ailleurs, un responsable informatique local, présent dans chaque filiale, est l’interface privilégiée entre le siège et la filiale.
Parmi les grands projets de 2014, la création
des SI de la nouvelle activité CFAO Retail va
beaucoup nous mobiliser. Avec une équipe
dédiée, nous piloterons le choix de la solution
la plus adaptée (offre et référencement des produits, back office magasin, caisse…) ainsi que
l’intégration de ces nouveaux systèmes. Un
beau challenge en perspective ! ■
* Société de Services en Ingénierie Informatique

bio express
n  995/2001 : chef de projet en SSII
1
n  001/2007 : responsable des domaines applicatifs, Renault Retail groupe
2
n  007 : chef de projet SI, CFAO Automotive
2
n  010 : directeur des systèmes d’information, CFAO
2

Pierre-Henri Legrand
Directeur juridique et fiscal

« Assister et contrôler pour maîtriser les risques »

N

ous exerçons différentes missions
d’assistance et de contrôle, aussi bien
pour le compte de la holding que celui des
filiales. Au niveau holding, notre assistance
porte sur les opérations d’acquisition et de
cession dans les différentes divisions. Cela
va de la négociation, à l’examen des différentes options d’acquisition, en passant
par la rédaction des documents associés,
la réalisation de l’opération et le suivi par
exemple des garanties de passif. En matière
de contrôle, nous proposons et mettons en
œuvre les procédures qui permettent de
sécuriser les principaux actifs du Groupe
(titres de sociétés, contrats ou baux et titres
fonciers) ou de limiter les risques par le
suivi des contentieux. Enfin, nous assurons
pour le Groupe les principaux risques liés
à son activité (responsabilité civile, transport...).
Au niveau des filiales, nous assurons les
mêmes fonctions que pour la holding.
Mais nous avons en plus une mission d’assistance sur la conception et la réalisation
des opérations complexes de la vie juridique des sociétés (fusion, scission, apport
partiel d’actifs) et une mission de formation, tant en matière juridique que fiscale.
Enf i n, depuis 2013, en qualité de

compliance officer du Groupe, je propose
et mets en œuvre la politique de conformité définie par le Directoire, avec l’assistance de la direction de la communication
et celui des correspondants désignés dans
les différentes filiales qui en sont le relais
indispensable.
Pour exercer ses missions, la Direction
j
­uridique, fiscale et des assurances (DJFA)
compte une équipe de neuf personnes, dotées d’une forte expertise sur ces segments
pointus, tels que l’assurance, le droit boursier pour CFAO, le droit des contrats, le droit
fiscal et le droit des sociétés. Cette équipe
s’appuie sur un réseau de professionnels
implantés dans chacun des pays pour être à
même d’apporter la réponse la plus adaptée
aux réglementations locales.
À l’instar de la DSI, le lancement du pôle
CFAO Retail est un projet phare pour la
DJFA. Optimisation des structures juridiques, fiscalité, vérification de la pertinence des contrats d’assurance : l’objectif
est d’adapter notre dispositif au démarrage
de cette branche et l’accompagner dans
son essor. Nous travaillons aussi avec
Olivier Marzloff sur un autre chantier important : les délégations de pouvoir au sein
du Groupe. ■

bio express
n  981/1987 : responsable service juridique,
1
Feronia International Shipping
n  987/1993 : avocat, Ernst  Young, division droit des
1
affaires et fiscalité des pays en voie de développement
n  993 : fiscaliste, CFAO
1
n  001 : directeur juridique et fiscal, CFAO
2
n  008 : membre du Comité Exécutif, CFAO
2

Contact - Décembre 2013

15
Business Marché

CFAO Automotive met le cap

sur les moteurs marins
CFAO est présent depuis des années sur le marché des moteurs
marins destinés à la pêche artisanale. Le Groupe affiche désormais
ses ambitions sur le créneau des moteurs hors-bords de forte
puissance. Il mise sur son savoir-faire technique pour s’imposer
comme un acteur incontournable sur ce marché de niche.

P

artenaire des marques Yamaha
et Suzuki dans 20 pays d’Afrique,
CFAO Automotive y distribue des
deux roues mais également, et ceci
est moins connu, des moteurs horsbords. L’activité se porte pourtant
très bien, puisqu’elle a connu une progression de
40 % en 2012 avec plus de 2 500 unités vendues.
Le Ghana, qui s’est récemment lancé sur la vente
des moteurs marins Suzuki, en commercialise
par exemple déjà plus de 50 par mois.
Le Groupe couvre deux segments complémentaires : les moteurs de faible puissance (8 à
60 chevaux) principalement utilisés dans la
pêche artisanale et les moteurs quatre-temps
(60 à 300 chevaux) que l’on retrouve chez les
plaisanciers, les industriels, les professionnels du transport de passagers et les services
de sécurité des administrations. « Le marché

16

Contact - Décembre 2013

des moteurs marins est plus étroit que celui des
deux-roues. Mais il présente des avantages compétitifs forts. C’est un marché exigeant car il nécessite, sur certains segments, d’avoir des équipes très
spécialisées, ce que nous mettons en place depuis
plusieurs années à travers des équipes dédiées »,
explique Thomas Gajan, directeur du département deux-roues et moteurs marins de CFAO
Automotive.
au plus près du terrain
Le Groupe s’efforce d’être très présent sur le
terrain. Proximité est le mot d’ordre donné
aux filiales, particulièrement pour le segment
de la pêche artisanale, les clients (une myriade
de pêcheurs) étant répartis le long des côtes et
des îles environnantes du Sénégal jusqu’au
C
­ ameroun. Pour promouvoir leurs produits et
services, les filiales multiplient les actions de

proximité. « Nous avons créé un réseau de revendeurs et de mécaniciens agréés à proximité des campements ou des zones de pêche pour les réparations
et la vente de pièces détachées d’origine. Nous en profitons pour sensibiliser les pêcheurs aux problèmes
de la contrefaçon », illustre Lionel Ranc, Directeur
Yamaha CFAO au Sénégal. CFAO organise également des tournées de mécanique préventive. Le
principe est le suivant : une équipe de mécaniciens et de commerciaux sillonne les zones afin
d’établir des diagnostics gratuits sur le matériel
Yamaha et de le réparer si nécessaire. L’occasion
de vendre des pièces détachées d’origine ou des
produits neufs. « Au Cameroun, nous organisons
tous les ans une “Grande campagne de pêche” visant
à promouvoir nos produits, complète Joël Eyidi,
responsable du département Yamaha de CFAO
au Cameroun. Nous travaillons également en partenariat avec le ministère de la Pêche à l’origine d’un
Trois questions à

étienne Audeoud
Responsable Yamaha,
CFAO Motors Côte d’Ivoire

pourquoi avoir ouvert un centre de
formation régional Yamaha ?
Les moteurs marins hors-bords quatre-temps sont
des produits sophistiqués. Les clients ont besoin
d’être rassurés et accompagnés lors de l’achat d’un tel
moteur. Pour leur offrir un service irréprochable, il était
indispensable de former nos équipes de façon optimale
pour asseoir leur expertise technique. C’est pourquoi nous
avons décidé de mettre en place un centre de formation.
Quelles sont ses missions ?
Notre centre a vocation à proposer un programme de
formation globale sur les aspects de vente et d’après-

vente des moteurs marins. L’objectif est d’améliorer
les compétences techniques des techniciens et des
technico-commerciaux sur nos produits. C’est cette
crédibilité technique qui permettra de convaincre nos
clients de ne plus importer de moteurs hors-bords
mais de s’approvisionner chez nous. Ce centre sera
opérationnel courant 2014.
Quelles sont vos relations avec Yamaha?
Yamaha soutient notre vision stratégique du marché des
moteurs marins hors-bords. En contrepartie de
nos investissements, Yamaha nous accorde des prix
d’achat attractifs et un support technique précieux.

programme destiné à transformer la pêche artisanale
en pêche semi-industrielle. Ce plan a pour objectif de
soutenir les pêcheurs locaux, qui ne représentent que
15 % du marché. »
devenir une référence
sur les moteurs puissants
« Les moteurs marins de forte puissance représentent
une niche premium sur laquelle nous avons l’ambition
de nous positionner comme un acteur de référence,
commente Thomas Gajan. Certains pays affichent
un vrai potentiel sur ce type de segment. C’est le cas de
la Côte d’Ivoire, dont nous avons fait un pays pilote
pour initier notre stratégie.» Ce marché comporte
trois types de clients. On y trouve les plaisanciers,
avec des attentes fortes en matière de services. Les
sociétés privées de transport lagunaire constituent, elles, un segment en forte croissance dans
plusieurs grandes capitales africaines. Enfin, les
administrations, pour qui ces moteurs servent à
équiper les bateaux pour les opérations de surveillance des côtes, un enjeu majeur dans certains
pays affectés par la piraterie.
Pour ces clients, le Groupe cherche à associer
la vente de moteurs à des ventes de bateaux.
« Entretenir de bonnes relations avec les fabricants de
bateaux est un axe stratégique sur le segment des mo-

Être au plus près des clients : une stratégie payante.

teurs puissants, précise Thomas Gajan. Nous avons
d’ailleurs formalisé un accord de distribution avec le
constructeur Sillinger, avec qui nous entretenons des
relations depuis des années.»

Proximité
est le mot
d’ordre pour
le segment
de la pêche
artisanale, les
clients étant
répartis le long
des côtes.

l’expertise technique en plus
Afficher une totale légitimité technique est indispensable pour que CFAO renforce ses positions
sur ce marché des moteurs puissants. « Ce type de
moteurs requiert une expertise technique pour la vente,
l’entretien, la pose des accessoires ou l’accastillage,
analyse Étienne Audeoud, responsable Yamaha,
CFAO Motors Côte d’Ivoire. Nous misons donc sur
cette expertise, sur un terrain où le niveau technique
reste limité ». Le Groupe a ainsi ouvert un centre
de formation en Côte d’Ivoire. Il a aussi musclé ses équipes locales, en puisant directement
dans les compétences de Yamaha. L’arrivée d’un
ancien responsable technique du constructeur
va permettre de consolider l’offre technique et
commerciale, former de façon très spécifique les
équipes et développer les ventes et l’après-vente
de moteurs puissants. « Après des premiers résultats
probants en Côte d’Ivoire, nous souhaitons dupliquer
notre stratégie dans les pays identifiés comme offrant
un fort potentiel : le Sénégal, le Cameroun, le Gabon et
Madagascar », détaille Thomas Gajan. ■

Contact - Décembre 2013

17
Business Boîte à outils
300 GR

Pesée des
composants
Mélange
Tube

Blister / Pilulier

Compression
Pelliculage
(dans certains cas,
afin d'enrober
le produit)

1

2

3

RÉCEPTION DES MATIÈRES
ET ARTICLES DE
CONDITIONNEMENT /
STOCKAGE  

PROCESSUS
DE FABRICATION

CONDITIONNEMENT
PRIMAIRE
Contrôle par le
laboratoire interne
de qualité

Contrôle, analyse
et libération par le
laboratoire interne
de contrôle qualité

4
CONDITIONNEMENT
SECONDAIRE
(mise sous étui)

6
LIBÉRATION FINALE
DES PRODUITS

Les clients grossistesrépartiteurs viennent
chercher les produits

par le laboratoire
interne de qualité, le
responsable assurance
qualité et le pharmacien
responsable. Les produits sont
ensuite libérés par le Laboratoire
National de Contrôle des Produits
Pharmaceutiques (LNCPP).

5
STOCKAGE

© Antoine Dagan

7
EXPÉDITION

Propharmal, une santé de fer
En septembre 2011, Eurapharma a élargi ses savoir-faire à travers l’acquisition
de Propharmal. Cette société algérienne est spécialisée dans la production,
l’importation et le façonnage des médicaments.

D

estination Chéraga, à 15 km
d’Alger, pour découvrir
l’activité de Propharmal.
Près de 180 personnes
travaillent en 3x8 sur
ce site de fabrication de
médicaments, afin d’assurer une production continue. Un rythme soutenu,
qui témoigne de l’effervescence du marché algérien, deuxième marché africain
en valeur derrière l’Afrique du Sud. Avec
4 % de part de marché local*, ­ ropharmal
P
ambitionne de doubler son chiffre d’affaires d’ici 2018 pour faire passer sa production actuellement de 16,5 millions
d’unités à 40 millions d’ici 5 ans. « Notre
activité est tournée vers le marché algérien.
Elle repose essentiellement sur la production et la fabrication de produits sous licence
pour le compte des laboratoires », explique
Sylvain Noël, directeur du site. « Nous importons également des produits finis pour les
revendre aux grossistes locaux. Propharmal
­

18

Contact - Décembre 2013

façonne également pour les génériqueurs algériens (cela représente 10 % de son activité),
mais à terme le site se destine à ne travailler que sous licence ». Sirops pour la toux,
cachets anti-fièvre, aspirine, vitamine C…
L’usine produit des médicaments de
toute nature, sous des formes liquides,
effervescentes et sèches. Parmi ses clients,
elle compte Bristol Myers Squibb (Fervex
500, Dafalgan, Abilify…) ou des laboratoires algériens comme Unilab, Generic
Lab et AGD Pharm.
Une précision
pharmaceutique
L’activité de façonnage des médicaments
est très réglementée. « Nous devons être
capables d’assurer la traçabilité des produits
et de répondre à des normes de qualité de
fabrication, définies dans le cadre des Bonnes
Pratiques de Fabrication (BPF) ». Référents
dans le secteur, ces textes européens encadrent le processus de production pour

assurer la qualité des produits finis. De
fait, « des audits réguliers sont organisés par
des organismes indépendants et nos clients.
Les contrôles qualité démarrent dès la réception des articles de conditionnement et des
matières premières envoyées par les clients. Et
ils ne s’achèvent qu’une fois le produit expédié en dehors de l’usine ! », détaille Sylvain
Noël. Analyse des matières premières,
tests sur les produits finis, nettoyage des
lignes… au total, sur les trois semaines
nécessaires pour produire un lot de
13 000 à 27 000 médicaments, celui-ci
passera près de deux semaines et demi au
laboratoire.
Des projets d’optimisation
Un investissement de 7,5 millions d’euros permet à Propharmal d’entamer la rénovation de ses installations. Elle prendra
fin d’ici 2015 et sera l’occasion de réduire
les délais des opérations de contrôle qualité, d’augmenter la cadence de production et d’étoffer les équipes. De 180 collaborateurs aujourd’hui, il est prévu qu’ils
soient 260 d’ici 2018. « C’est une période de
transformation passionnante et prometteuse
pour l’avenir », conclut Sylvain Noël. ■
* en volume des producteurs locaux
Hommes
632 élèves du secondaire
et 151 étudiants en cycle

supérieur bénéficient de
bourses d’études CFAO
pour l’année 2013-2014.

La Fondation BRASCO a financé la
construction d’une fontaine à eau
publique à Tié-Tié (Pointe-Noire)
d’une capacité de 6 m3 destinée
à la population de Mpaka.

rh

Une journée à Alger
Le 7 novembre, toutes les équipes des filiales CFAO
Automotive en Algérie (soit 584 collaborateurs) étaient
réunies pour une journée d’information à l’espace Stand All,
au cœur de la baie d’Alger. La journée a été complétée par
un déjeuner convivial en présence d’un humoriste et d’une
remise de cadeaux. Rendez-vous est déjà pris pour 2014 !
rse

Plus sûre sera la route
CFAO Motors Togo
met l’accent sur la
sécurité routière. Avec
le soutien de CFAO
Solidarité, la filiale
devient partenaire de
l’opération nationale
« La traversée de la
chaussée » organisée
par La Prévention Routière togolaise. Grâce à ce
partenariat, l’association peut intensifier sa lutte contre les
accidents de la circulation dont sont victimes les enfants.
43 écoles vont être protégées par des passages piétons
et des panneaux de signalisation. Les élèves en charge de
réguler la circulation à la sortie des classes disposeront de
gilets, de sifflets et de panonceaux.
rse

L’importance du don de sang
Les filiales CFAO Motors,
CFAO Technologies et
Laborex au Mali ont mobilisé
leurs équipes, mi-décembre,
autour d’une journée
« don du sang et dépistage
volontaire du VIH »,
organisée dans les locaux de
CFAO Motors avec l’appui de
la Coalition du Secteur Privé.
Plus de 160 donneurs ont
répondu présents.

rh

La politique sociale
de CFAO distinguée
À l’occasion de la 6e édition des Trophées CB qui s’est déroulée le 3 décembre
2013, CFAO s’est vu décerner le Trophée CB « de la Responsabilité Sociale »
en reconnaissance de son dispositif de protection sociale en Afrique. Ces
Trophées ont pour vocation de récompenser une entreprise, au travers d’un
projet réussi en matière de rémunération ou d’avantages sociaux, caractérisé
par la pertinence, l’exemplarité et l’innovation. Alain Luchez, directeur des
Ressources Humaines, Yves Rault, directeur Rémunérations et Avantages
Sociaux et Emmanuelle Damin, CB Manager de CFAO, étaient présents à la
cérémonie et ont déclaré : « Ce trophée est une belle marque de reconnaissance
de notre ambition d’être un employeur de référence, en accompagnant le
développement de nos collaborateurs sur le continent africain. » Après la mise
en place des couvertures santé et prévoyance en 2012 et 2013, un troisième
dispositif visant à améliorer les revenus des retraités est à l’étude.

L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com

Contact - Décembre 2013

19
Hommes RH et vous

Formation :

CFAO Automotive roule po

L

e développement de la vente
et de l’après-vente est un
axe clé de la stratégie de
CFAO Automotive. À travers
des services à valeur ajoutée à ses clients, la division
pourra augmenter ses parts de marché.
Mais délivrer un service de qualité ne
s’improvise pas. Un magasin de pièces
de rechange nécessite, par exemple, une
bonne gestion des approvisionnements.
­
Indispensables également, la maîtrise
des ­ echniques de réception des clients
t
et des véhicules en atelier. Pour optimiser ses performances dans ces domaines,
CFAO Automotive a voulu homogénéiser
le niveau de compétences de l’ensemble
de ses collaborateurs sur le terrain. Sous
le label « CFAO Automotive Academy », le
Groupe a créé un plan de formation made
in CFAO.
Jean-Christophe Mercier, directeur
Pièces, Services  Plan Qualité résume
les enjeux : « Le vieillissement des stocks
de pièces de rechange oblige à passer des
provisions. On parle donc d’un enjeu de service au client mais aussi de saine gestion de
l’entreprise. D’où l’importance de trouver
les bonnes solutions : animation, nouveaux
outils de réapprovisionnement, et bien sûr
formation à distance et présentielle ». Éric
Pichon, responsable Marketing, Qualité
et Formation CFAO Automotive, à l’origine du plan, ajoute : « En apportant à tous
le même niveau d’expertise tous territoires
confondus (Afrique francophone, anglophone, CTOM…), ce programme de formation structurant a pour but d’aider à gagner
en efficacité, se distinguer de la concurrence
et donc d’accroître notre business. Il contribue
également à faire de CFAO un employeur de

20

Contact - Décembre 2013

© joan bardeletti

Pour accompagner son ambition
d’accroître la qualité du service à la
clientèle, CFAO Automotive a déployé
un vaste plan de formation. Il vise à
renforcer les expertises des équipes
dans les domaines de la vente et de
l’après-vente, un des moteurs de
croissance de la division.

Pour optimiser ses performances dans la vente
et l’après-vente, CFAO Automotive a voulu
homogénéiser le niveau de compétences de
l’ensemble de ses collaborateurs sur le terrain.
référence, soucieux de l’évolution professionnelle de ses équipes ».
Une formation
personnalisée
Ce programme sur mesure initié en 2011,
est à destination des fonctions opérationnelles de la division : chefs d’atelier, réceptionnaires, techniciens, responsables
pièces et services pour le service aprèsvente, vendeurs et chefs de ventes…
pour la partie commerciale. En amont de
la formation, un nouvel outil web est à
l’étude pour évaluer au préalable le profil des candidats. « Via un questionnaire
en ligne, nous mesurons et validons l’adéquation des compétences du collaborateur
avec la fonction exercée et proposons ainsi

un plan de formation personnalisé sur le
long terme », précise Éric Pichon. Le plan
de formation se compose tout d’abord
de sessions organisées en e-learning.
L’e-learning permet de former rapidement une large population répartie sur
divers territoires. Le catalogue de formations comprend une quinzaine de modules pour répondre à tous les besoins :
ventes BtoB et BtoC, marques… À ce
jour, 25 % des collaborateurs de CFAO
A
­ utomotive, soit 1 500 personnes, se sont
inscrits et 56 % ont déjà démarré cette
formation en ligne dont l’état d’avancement et le score peuvent être suivis par
les managers. « Chez CFAO Motors Bénin,
toutes les personnes ciblées, c’est-à-dire 30 salariés, ont suivi au moins un des 15 modules
our l’efficacité
M
­ otors au Bénin. « L’e-learning permet
d’aller plus loin que les formations délivrées
par les constructeurs et de tirer vers le haut
les compétences des équipes. C’est pourquoi
j’ai aussi souhaité étendre son accès au
plus grand nombre dans ma filiale afin de
d
­ évelopper la culture d’entreprise sur des
t
­ hématiques clés pour CFAO comme la satisfaction client, et pourquoi pas susciter des
vocations », poursuit-il.

LE PLAN DE FORMATION
EN CHIFFRES
n

1 500 collaborateurs de CFAO

Automotive inscrits à l’e-learning

n

20 sessions de formation

présentielles organisées chaque
semestre

n

200 salariés et 19 filiales formés

entre septembre et décembre 2013

n

1 200 engagements pris par les


salariés CFAO Automotive à l’issue
des formations du 2e trimestre

8 formateurs agréés CFAO Academy

n  00 jours de formation présentielle
1
n

par an

proposés. Grâce à cette première étape, nous
avons pu homogénéiser les compétences des
équipes après avoir décelé des niveaux de
connaissances disparates, notamment sur
l’accueil en magasin ou les connaissances
techniques (fonctionnement des châssis, de
la transmission…) », explique François
B
­ ompart, directeur général de CFAO

Un suivi des progrès
dans le temps
Une fois cette première brique d’e-learning validée, elle peut être complétée,
selon les besoins de chacun, par des formations présentielles. D’une durée de
deux à trois jours, elles se déroulent en
petits groupes de dix personnes maximum et privilégient les exercices de mise
en situation. Animées par un professeur
homologué par CFAO Automotive, qui
utilise les outils du Groupe (informatiques notamment), elles sont dispensées,
en français ou en anglais, au siège ou localement, dans les centres de formation
de CFAO (Kenya, Cameroun…). Fin 2013,
20 nouvelles sessions ont été organisées
à l’Île Maurice, Madagascar, La Réunion,
au Kenya, au Cameroun ou encore en
Algérie. « CFAO a donc opté pour ce qui est
aujourd’hui appelé le “Blended Learning”*.
Le Groupe se place comme un précurseur en
Afrique sur ce type de programmes de formation, développé en Europe depuis ces cinq
dernières années », précise Éric Pichon. Et
le programme ne s’arrête pas là ! « Trop
souvent, les acquis ont tendance à se perdre
au sortir d’une formation car ils ne sont pas
suffisamment réactivés au quotidien », analyse Éric Pichon. C’est pourquoi, désormais, à l’occasion de la formation présentielle, le stagiaire s’engage à mener
à bien un plan d’actions sur mesure en
six étapes, défini en concertation avec
son manager et le formateur. « Cette
nouvelle démarche fait durer dans le temps
les bénéfices des sessions », conclut Éric
Pichon. En complément, une action de
suivi, réalisée un mois après la formation
présentielle, va permettre de mesurer le
retour sur investissement du programme
pour chaque stagiaire. Les progrès réalisés sont observés et une évaluation

LE CATALOGUE DES FORMATIONS
18 formations e-learning :
n  echniques de vente automobile en B to B
T
n  echniques de vente automobile en B to C
T
n  spects techniques automobile : les bases
A
n  spects techniques automobile : niveau expert
A
n Argumentaire commercial
n Ventes automobile financées + 9 modules dédiés à chaque
marque et aux modèles vendus par CFAO
Pour l’activité après-vente :
n  estion d’un magasin pièces de rechange
G
n  éception des clients à l’atelier
R
n  estion de la production atelier
G

6 formations présentielles pour l’après-vente :
n  estion d’un magasin pièces de rechange (PR) avec INCADEA
G
n  estion d’un magasin pièces de rechange (PR)
G

avec AUTOLINE

n  ondamentaux de la vente itinérante pièces de rechange
F
n  éception active des clients à l’atelier
R
n  estion de la production atelier
G
n  ondamentaux du magasinier en réception, stockage et
F

expéditions PR

de l’impact sur les résultats et le business est faite. Le résultat est probant !
À titre d’exemple, après la formation des
équipes au Mali dispensée au printemps
2013, la filiale a augmenté ses ventes additionnelles de 51 % depuis juillet 2013
et a réduit de 10 % sa provision en pièces
de rechange budgétée. Les stagiaires
apprécient ces formations, à l’instar de
Navalona Rakotoarivony, réceptionnaire
chez Sicam Madagascar. « Avec l’e-learning
et la formation présentielle que j’ai suivis en
novembre, j’ai pu approfondir les techniques
de réception active avec des exercices de simulation qui m’ont appris à bien réagir en toute
circonstance, face à un client mécontent par
exemple, et à développer mes connaissances
en ventes additionnelles. Depuis, je mets en
pratique au quotidien mon plan d’action
personnel : toujours établir un contact visuel
avec un client même si je suis occupée ailleurs,
appliquer systématiquement les différentes
étapes de la procédure de réception active…
Cette formation, très professionnelle et enrichissante, m’a permis de me perfectionner
et d’optimiser le travail pour une meilleure
satisfaction client, c’est un vrai plus ! » ■
* Le « Blended Learning » s’entend par une
alternance régulière entre cours en présentiel et
e-learning tutoré ou individuel.

Contact - Décembre 2013

21
Hommes RSE

s’ouvre au diabète
Pour faire face à la progression
du diabète en Afrique, CFAO
intègre cette pathologie dans
son programme de santé
« Health by CFAO ». Désormais
ouvert à plusieurs maladies
chroniques, ce programme
permet aux collaborateurs de
devenir de véritables acteurs
de leur prévention.

L

e diabète touche aujourd’hui plus de
366 millions de personnes, soit 8 %
de la population mondiale. Selon la
Fédération Internationale du Diabète,
le nombre de personnes affectées
devrait dépasser 550 millions d’ici à
2030. Les trois quarts habiteront dans les pays
en développement et la pathologie sera l’une des
principales causes d’invalidité et de décès dans le
monde. Le continent africain n’est pas en reste.
On estime qu’au cours des 20 prochaines années
il connaîtra un doublement de la prévalence du
diabète, de 3,5 % à 7 %, la progression la plus
importante observée. En cause : les modifications des modes de vie, avec notamment une urbanisation croissante entraînant une transition
nutritionnelle, une baisse de l’activité physique
et une forte augmentation du surpoids.
Améliorer la prévention
Le diabète est une maladie chronique non transmissible. Non traitée, ses conséquences peuvent
être très graves, allant de complications invalidantes jusqu’à la perte de la vue, des amputations ou le décès... « Ce problème concerne d’autant
plus les entreprises qu’il touche directement la population active âgée entre 30 et 50 ans et peut impacter leur productivité : arrêts de travail, limitation de
l’activité et de la durée de la vie active » commente
Johanne Payen, responsable des programmes
RSE.
CFAO a donc décidé d’élargir son périmètre
d’actions, en intégrant le diabète dans son programme « Health by CFAO » jusqu’à maintenant surtout dédié à la prévention du VIH/sida.
Laurence Tovi, directrice de la communication et
de la RSE de CFAO précise : « L’intégration du diabète dans Health by CFAO marque une étape importante. C’est un premier pas vers un programme de santé
transversal et multi-pathologies. Cette démarche glo-

22

Contact - Décembre 2013

bale de sensibilisation et de prévention s’inscrit dans
le cadre de la couverture maladie pour tous et dans
la volonté du groupe CFAO de se positionner en tant
qu’employeur de référence en Afrique ».
Pour atteindre son objectif, CFAO s’est rapproché d’un partenaire expert : Santé Diabète, la
première ONG internationale travaillant sur cette
pathologie en Afrique. Ensemble, ils définissent
actuellement les contours d’un programme
global avec une phase pilote dans trois pays
d’Afrique de l’Ouest.
Priorité à la pédagogie
Fort de l’expérience acquise avec le programme
VIH avec l’appui d’Entreprises  Santé, anciennement Sida-Entreprises, la méthodologie
mise en œuvre sera dupliquée pour le diabète.
La première étape consistera, début 2014, en la

réalisation d’un diagnostic des risques au sein
de plusieurs filiales. À partir de cet état des lieux,
Santé Diabète et CFAO travailleront sur un kit
d’outils pédagogiques à destination des salariés
et des directions générales : plaquettes de sensibilisation, posters, brochures. Parallèlement,
Santé Diabète identifiera les acteurs clés dans
chaque pays : médecins référents, associations
spécialisées, centres de dépistage et de prise
en charge du diabète, avec à la clé un annuaire
mis à la disposition des filiales. Le but est de
les  ­ ccompagner au mieux dans la mise en
a
œuvre de ce programme de santé qui couvrira les
différents volets : éducation, prévention, dépistage, et accès au traitement. « Notre ambition est
de répondre de manière spécifique aux besoins, avec
une méthodologie simple et des outils adaptés, dès lors
que la prise en charge est disponible dans le pays »,
p
­ récise Johanne Payen. ■
Hommes Qui êtes-vous ?
© alexandre bougès

Henry
de Fleurelle

Business controller, CFAO Automotive à Sèvres

V.I.E. :
un accélérateur
de carrière
Henry de Fleurelle a eu l’opportunité de réaliser un
Volontariat International en Entreprise (V.I.E.), durant
deux ans, au sein de la filiale marocaine de CFAO,
Asian Hall, située à Casablanca. Une mission formatrice
qui s’est soldée par une embauche dans le Groupe.

A

lors qu’il prépare une maîtrise de finance à l’Institut
de Gestion de Rennes en
2008, Henry découvre CFAO
à l’occasion d’un stage de
trois mois à la direction des
financements et de la trésorerie du Groupe,
à Sèvres. « J’y ai fait des rencontres professionnelles marquantes. J’ai notamment beaucoup
appris de mon tuteur, Benoît Kerloc’h, alors
directeur des financements et de la trésorerie ».
Cette première expérience lui aura permis
d’apprendre le métier et de tisser des relations solides avec ses contacts.
Une envie d’international
Une fois son stage achevé et son diplôme
en poche, Henry décide d’effectuer une
année de césure. Destination l’Écosse,
afin d’étudier la finance à l’Université de
Glasgow pendant six mois, puis le Népal
pour découvrir la région durant trois mois.
« Je partais pour la première fois en voyage à
l’étranger et j’y ai vite pris goût ! Cela m’a ouvert
à de nouveaux horizons et à d’autres cultures ».
Pendant cette période, il continue à échanger avec ses contacts chez CFAO et à suivre
l’actualité du Groupe, marquée notamment
par son introduction en Bourse en 2009.
L’opportunité du V.I.E.
De retour en France, Henry décide de
suivre un Master à l’Université Paris X de

Nanterre. À l’issue de son stage de fin d’année, il est contacté par Daniel Fromentin,
alors directeur adjoint pour la zone
Maghreb/CTOM de CFAO Automotive.
« Il m’a proposé de partir en V.I.E pour le
Groupe, à Casablanca. J’ai immédiatement
accepté cette opportunité ».Voilà une belle
occasion en effet de découvrir CFAO
par ses filiales situées de l’autre côté de
la Méditerranée. « Quelle autre mission
m’aurait permis de comprendre comment
fonctionne CFAO de l’intérieur, comment
se fait le business et quels liens unissent une
filiale à un groupe, notamment en finance ? ».
Sitôt dit, sitôt fait : Henry part travailler
comme responsable administratif et financier en septembre 2010 chez Asian Hall,
une filiale de CFAO spécialisée dans la commercialisation de véhicules chinois. « J’avais
pour mission d’encadrer une équipe de deux
comptables et une caissière alors que je n’avais
que 23 ans ! Ce V.I.E. m’a permis d’accéder à des
responsabilités et à une autonomie que je n’aurais pas pu obtenir en France à cet âge. Il a eu
l’effet d’un véritable accélérateur de carrière ».
Henry était ainsi le référent du reporting de
la filiale vis-à-vis du Siège. Il devait veiller à
la bonne gestion des encaissements et de
la trésorerie ou encore s’assurer du respect
des contrôles internes. « J’étais au cœur de
l’action, ce qui a rendu cette mission particulièrement intéressante. Mon contrat ayant été
reconduit, je suis finalement resté deux ans au

Qu’est-ce qu’un V.I.E. ?
VIE et VIA, pour Volontariat International en Entreprise ou en Administration. Ce statut permet à des jeunes de 18
à 28 ans d'effectuer une mission de 6 à 24 mois quelque part dans le monde, en échange d'une rémunération.
Pour beaucoup, c'est un bon moyen de découvrir le monde de l'entreprise tout en étant immergé dans une autre
culture. À ce jour, six jeunes effectuent des missions au sein des filiales du Groupe, principalement en Afrique.
CFAO a pour la 3e année consécutive sponsorisé le Grand Prix VIE VIA Afrique, un concours qui récompense les
trois meilleures initiatives de VIE ou VIA de l'année sur le Continent.

bio express
n  008 : diplômé d’une maîtrise IAE-IGR
2
en finance (Institut d’Administration des
Entreprises / Institut de Gestion de Rennes)
n  008-2009 : année de césure
2
n  010 : analyste financier pour des fonds de
2
capital investissement, BPCE (stage de 8 mois)
n  010 : départ en V.I.E. à Casablanca,
2
responsable administratif et financier
n  epuis 2012 : Business Controller,
D
CFAO Automotive, Sèvres

Maroc. J’ai beaucoup appris de cette expérience
et j’ai eu la chance de pouvoir découvrir un pays
que je ne connaissais pas », s’enthousiasme-til. Bien intégré dans la communauté française locale, Henry a tissé des liens durables
à Casablanca, où il a notamment rencontré sa future femme, elle aussi en V.I.E. Il a
également créé un club dédié aux expatriés
travaillant en V.I.E. « Ce projet, initié avec un
groupe d’amis, a été lancé en février 2012. Notre
but est d’organiser des rencontres mensuelles
entre professionnels français venus s’installer
dans la région ».
Une voie bien tracée
Dès le mois de juin 2012, Henry prépare
son « après V.I.E. » et postule aux offres de
mobilité du Groupe. Il rencontre de nouveau Daniel Fromentin, qui lui propose
de rejoindre son équipe en tant que Business Controller pour CFAO Automotive, à
Sèvres. « Mon expatriation a été une grande
richesse : elle m’a permis de connaître le Groupe,
de maîtriser les rouages de mon métier, et de me
construire un réseau qui facilite mon activité au
quotidien ». ■

Contact - Décembre 2013

23
« Lundi 19 heures, carrefour Tech, Kumasi, Ghana. Particulièrement encombré, ce point de jonction dans la ville mêle de nombreux
piétons aux véhicules de transport appelés familièrement les « trotros » ainsi qu’aux taxis et autres véhicules privés. Les passants
attendent que les feux tricolores passent au rouge pour traverser, tandis que d’autres transgressent les règles du code de la route. »
Né à Douala (Cameroun), Jean-Rivel Fondjo vit au Ghana où il allie photographie d’art et photographie commerciale. Dès son plus jeune âge, son père lui apprend la photographie, formation qu’il poursuit ensuite au College of

Jean-Rivel Fondjo

Pour en savoir plus : www.afriphoto.com

Art à l’université Kwame Nkrumah de Kumasi (Ghana) et au Photography Institute de Londres (Angleterre). Rigoureux dans la composition de ses images, il aime particulièrement travailler la couleur, les contrastes et les effets
graphiques. Actuellement, Fondjo dirige un studio de photographie installé à l’université Kwame Nkrumah de
Kumasi où il forme des étudiants venant pour la plupart d’écoles et d’universités d’Afrique de l’Ouest et intéressés
par l’apprentissage du travail artisanal de la photographie.

© Jean-Rivel Fondjo / Afriphoto

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Décembre 2013 cfao les villes centre de croissance

  • 1. marché rse « Health by CFAO  » s’ouvre au diabète CFAO élargit le champ d’action de son programme de santé. CFAO Automotive met le cap sur les moteurs marins Le Groupe affiche de nouvelles ambitions sur le créneau des moteurs hors-bords. Contact des activités et des hommes N°72 - décembre 2013 les villes, centres de croissance
  • 2. Sommaire N°72 PRÉSIDENT DU directoire Monde 05 Grand angle Les villes, centres de croissance 08 Territoire Le « chemin d’avenir » du Congo 10 L'invité Béatrice Mariotti, Vice-présidente et directrice de la création de l’agence Carré Noir 13 Business 13 Réussite Géolocalisation : tous les chemins mènent à LOXEA 14 Regards croisés Secrétariat général : un pilotage à 360° 16 Marché CFAO Automotive met le cap sur les moteurs marins 16 18 Boîte à outils Propharmal, une santé de fer Hommes 20 RH vous Formation : CFAO Automotive roule pour l’efficacité 22 SE R « Health by CFAO » s’ouvre au diabète 20 richard bielle, 23 êtes-vous ? Qui Henry de Fleurelle Contact DES ACTIVITÉS ET DES HOMMES © isabelle NERY 08 éditorial CONSTRUIRE UN PROJET AMBITIEUX POUR CFAO En cette fin d’année, je retrouve avec grand plaisir les équipes CFAO et reprends mes fonctions de Président du Directoire. La période de transition, ces derniers mois, a été assurée par Alain Viry et je l’en remercie vivement. Il a su organiser et bâtir entre les équipes dirigeantes de TTC et celles de CFAO des relations de confiance mutuelle. Elles nous permettront de construire un nouveau projet stratégique pour le Groupe et d’appréhender avec lucidité un contexte moins favorable à nos ambitions. En effet, hormis l’année 2009 au cours de laquelle le Groupe avait été très impacté par la crise économique mondiale, CFAO a, depuis 20 ans, délivré une croissance annuelle de l’ordre de 10 % en moyenne avec une rentabilité opérationnelle toujours supérieure à 8 % du chiffre d’affaires. L’année 2013 marquera un repli de ces performances, certaines de nos divisions ayant observé un ralentissement de leur croissance. Le Groupe a par ailleurs réalisé des investissements, notamment pour le développement de nouvelles activités en matière de biens de consommation courante et de grande distribution, qui offriront à long terme des perspectives attractives pour le Groupe. Ces investissements pèseront sur les résultats de CFAO. Nous avons cette ambition de proposer à nos clients, sur le continent africain, dans les CTOM et en Asie, des produits et services toujours plus adaptés à leurs envies et besoins. Il est également primordial que le Groupe retrouve le chemin d’une croissance rentable. Aussi, les équipes et moi-même seront mobilisés, ces prochaines semaines et au cours des mois à venir, autour de nouveaux développements stratégiques et de l’optimisation de notre organisation. J’ai pleinement confiance dans notre capacité collective à construire ce projet ambitieux pour CFAO et je sais pouvoir pleinement compter sur le support de notre nouvel actionnaire. C’est donc tous ensemble que nous écrirons une nouvelle page de l’histoire du groupe CFAO. Pour conclure, je vous adresse à toutes et à tous, ainsi qu’à vos familles et proches, une très belle année 2014. directrice de la publication : Laurence Tovi rédactrice en chef : Bénédicte Guillien crédits photos : Joan Bardeletti (couverture), Alexandre Bougès, CGLU Afrique, Film Noir Studio, groupe CFAO tous droits réservés, Isabelle Néry, Thomas Renaut, Patrick Sagnes, Santé Diabète, Sandra Saragoussi conception et réalisation : analogue ont contribué à ce numéro : Stéphanie Livingstone‑Wallace imprimé sur du papier écologique Condat Silk avec des encres végétales www.cfaogroup.com 2 Contact - Décembre 2013
  • 3. Monde CFAO rend hommage à Nelson Mandela qui s’est éteint le 5 décembre dernier à Johannesburg. L’équipe Communication de CFAO et la rédaction de Contact vous souhaitent une très belle année 2014 ! monde Sommet Afrique France : CFAO  y était CFAO était partenaire de la conférence « Pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l’Afrique et la France ». Elle s’est tenue le 4 décembre dernier au ministère de l’Économie et des Finances, dans le cadre des manifestations du Sommet de l’Élysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique. nigeria élu meilleur stylo à bille de l’année NIPEN, fabricant et distributeur exclusif de la marque BIC® au Nigeria, a reçu l’award du « Meilleur stylo à bille » de l’année 2013. La cérémonie de remise des prix s’est tenue en décembre et cette belle récompense a fait l’objet d’une annonce à la télévision. Monde Coup double ! Cela s’est passé le 3 décembre dernier : à l’occasion de la 3e édition des Trophées de la maîtrise des risques, la direction de l’audit interne de CFAO s’est vu récompenser de deux trophées pour son dispositif de maîtrise des risques. Le Groupe a ainsi reçu le second prix dans les catégories « Meilleure contribution de l’Audit Interne » et « Meilleure contribution du Contrôle Interne ». Sylvie Rucar, membre du conseil de surveillance du groupe CFAO et présidente du comité d’audit, était aux côtés de l’équipe pour recevoir ces récompenses qui saluent l’engagement de CFAO dans l’amélioration de sa maîtrise des risques et dans le renforcement des contrôles internes. L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com Contact - Décembre 2013 3
  • 4. monde Le bon réflexe Conscient que l’optimisation de la gestion de l’environnement informatique est un enjeu crucial pour les organisations, CFAO Technologies a été l’un des tout premiers acteurs à introduire sur le marché africain la solution « IBM PureFlex System et IBM Flex System ». Cette infrastructure évolutive regroupe à la fois les notions de calculs et traitement, de stockage et de communication réseau. CFAO Technologies a déjà mis en place cette solution chez plusieurs clients en Afrique de l’Ouest et Centrale. maroc Un projet qui a de l’écho ! Le 20 novembre dernier, CFAO Maroc a officialisé la signature de son partenariat avec Ecoval, société de traitement des déchets certifiée. A cette occasion, les membres du comité de direction ainsi que les responsables de succursale ont été conviés chez Ecoval pour découvrir leurs solutions de traitement. cameroun Désormais, les déchets générés par les 8 sites de CFAO de Casablanca et Rabat seront collectés et traités par Ecoval dans le respect des normes environnementales. Un responsable du déploiement a été nommé sur chaque site pour assurer la mise en place du projet et lui donner du retentissement en interne. Allo, c’est pour une Peugeot ! Du 19 novembre 2013 au 23 février 2014, ce sont les « 14 semaines de folie » chez Orange. Pour cette animation, l’opérateur met en jeu 14 lots, dont 13 berlines citadines. L’offre de SOCADA avec Peugeot a été retenue : ce sont donc 12 Peugeot 301 et une 3008 qui seront offertes aux heureux gagnants du concours. Une belle opération de notoriété qui profite à tous ! sénégal Un défilé très VIP Le 31 octobre, CFAO Motors Sénégal a accueilli dans son showroom Toyota le défilé de la styliste sénégalaise Dasha Nicoué, après 6 ans d’absence. Total, Ecobank, TV5 et Wari étaient aux côtés de la filiale pour parrainer ce « come back » très attendu. 200 invités et la presse locale se sont pressés dans le showroom aménagé pour l’occasion. Cet événement a donné lieu à de nombreuses retombées dans la presse et sur Internet et a aussi permis à l’équipe de CFAO Motors Sénégal de mesurer le potentiel événementiel de son showroom pour ses actions futures. cambodge Le nouveau royaume d’Audi Après 5 ans de succès au Vietnam, Audi confie à Automotive Asia Ltd, filiale de CFAO, la distribution de ses véhicules au Cambodge, un pays à forte croissance. Le contrat liant les deux parties a été signé le 5 novembre dernier à Phnom Penh, en présence de nombreux représentants d’Audi et de CFAO. Démonstration de la collaboration fructueuse entre les deux partenaires : un terminal Audi, avec showroom et atelier sur 2 200 m2, va bientôt ouvrir ses portes dans la capitale du Cambodge. L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com 4 Contact - Décembre 2013
  • 5. © Thomas renaut - casablanca, maroc Monde Grand angle En 2050, trois africains sur cinq vivront en ville. Les Villes, centres de croissance Lieux de vie privilégiés de la classe moyenne, les villes sont les nouveaux poumons de la croissance africaine. Mais pour s’engager dans une urbanisation durable, les gouvernements doivent d’abord investir… et construire. 2 050, Lagos. Chaque jour, des millions de travailleurs empruntent le tramway aérien pour rallier les quartiers de la mégapole nigériane. Dans les rames, cols blancs et employés se côtoient. Les interminables embouteillages qui bloquaient les rues au début du 21e siècle ne sont qu’un lointain souvenir. La vision paraît trop futuriste ? Et pourtant. Partout en Afrique, les villes vivent des mutations phénoménales. Les mégapoles essaiment. On compte déjà plus de cinquante villes de plus d’un million d’habitants, et 415 millions de citadins. En 2050, ils seront 1,2 milliard. Trois africains sur cinq vivront alors en ville. Un avenir très urbain Plusieurs études récentes confirment l’analyse : l’avenir de l’Afrique s’écrira en grande partie dans les villes. Sur les vingt villes au monde qui affichent les taux de croissance les plus élevés, quatorze sont africaines. Luanda, l’Angolaise, compte déjà parmi les villes les plus chères du monde. Lagos, la Nigériane, est l’une des plus attractives : avec 6 000 nou-  Contact - Décembre 2013 5
  • 6. Monde Grand angle  veaux arrivants chaque jour, elle deviendra même la plus peuplée du continent dès 2015. Dar-es-Salaam, la Tanzanienne, s’annonce comme la prochaine capitale de la classe moyenne africaine, alors que la capitale économique sud-africaine Johannesburg accueillera, selon les projections, les plus privilégiés. Mais cette urbanisation qui s’est véritablement accélérée au tournant des années 2000 reste un défi. Car, comme le rappelle l’ONUHabitat, il ne peut y avoir de développement durable sans urbanisation durable. Pour que la ville devienne un atout, il reste fort à faire. L’Afrique doit tout simplement réinventer sa conception de la ville. Vers une politique de la ville repensée La ville africaine a longtemps grandi de façon anarchique. Absorbant tant bien que mal les flux de migrants en provenance des campagnes, souvent dans des conditions très précaires. Au fur et à mesure, les villes se sont étalées. Mais les indispensables infrastructures d’assainissement, d’accès à l’eau potable ou à l’électricité n’ont pas suivi. À Lagos, certains quartiers n’ont accès à l’électricité que trois heures par jour. Au Soudan, en République Centrafricaine ou au Tchad, une très grande majorité des citadins continue de © joan bardeletti Centre-ville de Nairobi (Kenya). vivre dans des conditions précaires. Faute de moyens, les villes sont longtemps restées cantonnées à une gestion « pompier », résolvant les crises au cas par cas, avec les moyens à disposition. Mais de plus en plus souvent, les autorités locales changent d’approche et échafaudent de vastes projets. Le programme Alger 2029 ambitionne de doter la capitale algérienne de nouveaux équipements culturels, d’un littoral rénové tout en prévoyant la dépollution du cours d’eau local… Pour décon- gestionner ses transports et repenser son modèle, Dakar s’appuie sur son plan de développement urbain 2025. Lagos, elle, multiplie les projets de transport (bus, train express). Au Cameroun enfin, la C ­ amerounaise Des Eaux s’est fixée pour objectif de garantir l’accès à l’eau potable à 70 % de la population d’ici 2015. Logement : il faut construire C’est en matière de logements qu’il y a le plus à faire. Selon la Banque Mondiale, Dix des villes qui grandiront le plus d’ici 2025 Ville Population (en millions d’habitants) en 2010 en 2025 1 Ouagadougou 2 Dar es Salaam 3,42 7,28 3 Antananarivo 1,9 3,9 Taux de croissance 2010-2025 1,91 4,8 (Burkina Faso) (Tanzanie) (Madagascar) 4 Lusaka 1,72 3,5 5 Abuja (Nigeria) 1,93 3,63 8 Luanda 4,79 8,92 9 Port Harcourt 1,81 3,37 10 Lagos (Nigeria) 10,79 18,86 (Zambie) (Kenya) (Mali) (Angola) (Nigeria) 6 1 Ouagadougou 251 % 5 Abuja 10 199 % 3,24 6,14 7 Bamako 7 2,01 4 6 Nairobi Bamako 188 % Contact - Décembre 2013 Lagos 174 % 9 Port Harcourt 186 % 6 Nairobi 189 % 2 Luanda 186 % 8 4 Dar es Salaam 212 % Lusaka 203 % 3 Antananarivo 205 %
  • 7. Nouveaux modes de vie Mais le meilleur levier de l’urbanisation reste la croissance économique. Représentant entre 60 et 80 % du PNB selon les pays, les villes africaines attirent une population plus aisée, plus consommatrice mais aussi plus exigeante quant à son cadre de vie. Pour répondre à ces attentes, progressivement, les villes se transforment. Les constructions en hauteur gagnent du terrain. D’ici 2050, ils seront quelque 300 millions de citadins à appartenir à la classe moyenne et à dicter de nouveaux modes de consommation. Véritables accélérateurs de croissance, ces nouveaux citadins achètent les dernières technologies dans des « malls ». Encore peu nombreux à l’échelle du continent, ces centres commerciaux géants sont déjà sortis de terre à Rabat ou au Cap en passant par Kinshasa. Parallèlement, de nouvelles activités se développent. Selon le cabinet McKinsey, au niveau du continent, le chiffre d’affaires des secteurs liés aux services et à la consommation devrait croître de 410 milliards de dollars d’ici 2020. Principales activités bénéficiaires : le commerce de détail, les télécommunications et les services bancaires. En 2030 à Luanda, par exemple, les dépenses alimentaires représenteront moins de la moitié des dépenses des ménages, qui privilégieront de plus en plus les loisirs, les voyages, l’équipement… Les économistes le disent : l’évolution des modes de vie accompagne celle des modes de consommation. Un cercle vertueux doit s’engager : si elle est maîtrisée, l’urbanisation alimentera la croissance, et réciproquement. Et les gratte-ciels pousseront toujours plus haut dans le ciel africain. ■ © joan bardeletti les besoins sont tels qu’il faudrait actuellement construire un million d’appartements et de maisons par an. Conséquence logique de ce déséquilibre entre la demande et l’offre, les prix s’envolent. Le cabinet Oxford Economics, dans une étude récente « Bright Continent », rappelle que depuis la reprise de l’exploitation pétrolière au début des années 2000, Luanda est devenue une des villes les plus chères du monde pour les expatriés. Le loyer mensuel d’un appartement de standing y atteint 6 500 $, contre 4 500 à Tokyo ou Moscou et 3 800 à Singapour. N’Djamena la suit de près ! Faute d’une offre suffisante, le marché se divise entre logements chers et… précaires. Pour endiguer le phénomène, les gouvernements ont lancé d’ambitieux plans de construction : deux millions de logements en Algérie, 50 000 au Cameroun, 10 000 au Burkina Faso… Et depuis 2004, l’initiative des Nations-Unies « villes sans bidonvilles » soutient la production de logements accessibles. Sources : Jeune Afrique spécial n°4 - 2013 Quand les villes font leur révolution Bright Continent – Oxford Economics, 2013 Les villes africaines attirent une population plus consommatrice mais aussi plus exigeante quant à son cadre de vie. Trois questions à Jean-Pierre Elong Mbassi Secrétaire Général de l’Organisation panafricaine Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) © CGLU Afrique Comment envisagez-vous le développement des villes africaines ? À l’heure actuelle, l’urbanisation se traduit surtout par une augmentation de l’habitat précaire. Celui-ci touche 62 % des citadins africains, soit 250 millions de personnes. Mais cette étape est un passage obligé : « on n’a que la ville que l’on peut se payer ». L’amélioration du parc de logements ne viendra pas seulement de lourds programmes d’investissements, mais aussi de l’enrichissement de la population. Les gens améliorent eux-mêmes leur logement au fur et à mesure qu’augmente leur niveau de vie. La ville peut donc être une source de richesse ? Bien sûr. La moitié des citadins en Afrique a moins de 17 ans. En quittant la campagne pour aller en ville, ces jeunes s’offrent un meilleur accès à l’éducation. Dans une ville de 100 000 habitants, la productivité par habitant est quatre fois supérieure à celle des zones rurales. Les villes sont donc en train de devenir d’immenses réservoirs d’initiatives et de force de travail. Il faut laisser le temps à la ville de construire sa propre valeur. Comment les gouvernements peuvent-ils accompagner ou favoriser cette évolution ? Pour la première fois, les présidents du Nigeria et du Ghana ont récemment appelé les pays africains à définir puis à adopter une vision commune de la ville et un nouvel agenda urbain pour l’Afrique. Ces deux leaders proposent de cesser de considérer la ville Africaine comme un handicap ou une source de problèmes, mais bien davantage comme un moteur du développement. Les villes doivent donc faire du développement économique local leur priorité. Sans oublier de mettre en place les infrastructures indispensables (réseaux d’eaux, électricité, télécommunications, assainissement) qui permettent de valoriser le foncier et d’orienter le développement urbain… sans le brider. Contact - Décembre 2013 7
  • 8. Face à l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché, BRASCO mise sur l’un de ses principaux atouts : sa réactivité. © thomas renaut © thomas renaut Nouveaux projets en vue pour Laborex Congo, avec le réaménagement de l’agence de Brazzaville et le redéploiement des bureaux à Pointe-Noire. l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. à consommer avec modération. Monde Territoire Le « chemin d’avenir » Acteur économique majeur en République du Congo, à travers les Brasseries du Congo (BRASCO), CFAO y déploie aussi ses activités de distribution automobile, d’équipement et de produits pharmaceutiques. Le pays est doté d’atouts naturels considérables. L’amélioration progressive des infrastructures du pays devrait favoriser le dynamisme de l’économie, ouvrant de belles perspectives pour le Groupe. fiche d'identité république du congo Capitale : Brazzaville Population : 4,337 millions d’habitants Superficie : 342 000 km2 PiB : 13,68 mds $ Source : Banque Mondiale, INED 8 Contact - Décembre 2013 «L e port en eaux profondes de Pointe-Noire peut accueillir de grands navires avec des capacités atteignant 7 000 conteneurs EVP. Cette façade maritime, avec la possibilité de réceptionner des marchandises et de les transporter jusqu’aux zones mal desservies, est un atout considérable », résume Claude Sartini, directeur général de CFAO Motors Congo. Et de ponctuer : « Le Congo a vocation à devenir le corridor naturel des pays voisins ». Bordée par l’Océan Atlantique, la République du Congo dispose en effet d’une situation géographique enviable. Elle s’étend jusqu’à l’intérieur du bassin congolais, délimitée par le Gabon, le Cameroun, la République C ­ entrafricaine et la République Démocratique du Congo. Le pays peut donc prétendre jouer un rôle stratégique en Afrique centrale. D’autant qu’il est aussi gâté par la nature, doté de très abondantes ressources. Le 4e pays producteur de pétrole de la région recèle dans son sous-sol des minerais de fer et de cuivre qui, à terme, devraient prendre le relais de l’or noir. Le Congo compte également des terres arables et fertiles, encore peu exploitées, des forêts et surtout le fleuve Congo, le deuxième fleuve le plus important au monde, qui joue un rôle clé pour le transport, l’irrigation des terres et la production hydroélectrique. Un potentiel à exploiter Transformer ces richesses en croissance économique reste le défi majeur du pays s’il veut assurer son développement. Le territoire souffre par exemple encore de son retard en matière d’infrastructures, de système éducatif ou de santé. Le gouvernement semble toutefois déterminé à faire avancer le pays, si l’on en croit le programme du Président Denis Sassou N’Guesso. Sous le nom de « Chemin d’avenir », ce plan ambitionne de réduire la forte dépendance du pays à ses revenus pétroliers, en dotant l’économie d’autres relais de croissance, comme l’activité minière et la production agricole. Cette diversification nécessite le développement d’infrastructures de base conséquentes. Des projets se sont déjà concrétisés, par exemple l’expansion du port et la construction d’un aéroport international. « L’un des projets les plus structurants concerne la construction de la route nationale reliant Pointe-Noire, poumon économique du pays, à Brazzaville, la capitale administrative et politique, explique Nicolas Richard, directeur général de CFAO Équipement. Le tronçon entre Pointe-Noire et Dolisie est déjà opérationnel et le reste devrait être achevé d’ici 2015. Cela va ouvrir de belles perspectives pour le pays, l’activité économique et les deux tiers de la population étant concentrés autour de ces deux villes. » Accompagner le développement du pays Solidement ancré au Congo, le Groupe profite de ses développements. Les ventes de camions par CFAO Motors ont ainsi largement bénéficié des chantiers en cours. En 2012, elles ont bondi de 59 % ! « Nous proposons des marques répondant aux attentes des clients, précise Claude Sartini, avec une marque premium Renault Trucks, et des camions Dongfeng fabriqués en Chine. Sur le segment automobile, nos produits sont adaptés au contexte local, conditions de roulage sévères, avec une saison des pluies très marquée et des routes en construction. » De son côté, CFAO Équipement affiche un bilan positif après deux premières années d’activité au Congo. « L’activité pétrolière rayonne sur de nombreux secteurs, analyse Nicolas Richard. Le secteur du bâtiment explose, avec la construction de nombreux logements à Pointe-Noire. La demande est forte également pour la location de véhicules longue durée, pour les matériaux destinés
  • 9. © thomas renaut CFAO Équipement affiche un bilan positif après deux premières années d’activité au Congo. © thomas renaut Les véhicules proposés par CFAO Motors répondent aux conditions de roulage difficiles dans le pays. du Congo S’adapter à une concurrence plus intense Le développement en cours du Congo en fait un pays de plus en plus convoité. Les Brasseries du Congo (BRASCO), qui exploitent deux brasseries en partenariat avec le groupe Heineken, vont faire face à une concurrence accrue avec le démarrage d’un brasseur local à Pointe-Noire. « Le marché de la boisson est en croissance régulière et les attraits grandissants du pays attirent naturellement de nouveaux acteurs. Nous nous y préparons depuis longtemps et les équipes sont mobilisées. Notre réactivité, notre portefeuille de marques, notre outil industriel performant, le renforcement des équipes et nos actions de fidélisation des points de vente nous permettent d’aborder l’avenir avec optimisme », avance Christian Villa, directeur général de BRASCO. La filiale compte aussi sur l’innovation. L’entreprise a lancé de nouvelles marques de bières, dont une bière citronnée et à faible teneur en alcool, très rafraichissante et particulièrement prisée des femmes. Elle a également mis en place des lignes d’embouteillage en PET afin de cibler une nouvelle clientèle avec un pouvoir d’achat plus élevé, mais aussi les clients plus éloignés des grandes agglomérations. Et pour faire face à la concurrence et répondre aux envies des consommateurs, BRASCO ne lésine pas sur les moyens et multiplie les actions marketing. Le « pour vivre heureux, vivons cachés » n’a pas sa place dans l’entreprise. Ainsi, au mois de novembre, BRASCO a organisé deux journées portes ouvertes sur le thème de « L’innovation au service de la qualité ». Les consommateurs ont pu découvrir l’ensemble des savoir-faire de BRASCO et tout apprendre, ou presque, sur les nouveautés développées dans le portefeuille de marques. S’y ajoutent les sponsorings, notamment de la Copa Coca-Cola, les campagnes en points de vente et les actions événementielles, telles que celles qui ont célébré les 60 ans de la Primus, les 25 ans de la bière Ngok, le lancement de la Primus Radler... BRASO affiche bien ses marques ! L’incroyable destin de Laborex Congo Au Congo, Laborex a fait preuve d’une capacité de résilience exceptionnelle. Détruite à deux reprises – en 1997 pendant la guerre civile et en 2012 lors de l’explosion d’un dépôt de munitions – l’agence de Brazzaville a dû tout reconstruire. Aujourd’hui, elle semble sur la bonne voie pour retrouver sa place de leader. « En dépit des événements, nous avons réussi à reconquérir 43 % de parts de marché, témoigne Christian Combelas, directeur général de Laborex Congo. Cette reconquête repose sur un savoir-faire reconnu, des approvisionnements sécurisés et un modèle adapté aux spécificités du pays, avec de forts volumes à Brazzaville et des clients à revenus plus élevés à Pointe-Noire. » De nouveaux projets sont au rendez-vous, avec notamment le réaménagement de l’agence de Brazzaville au sein de locaux neufs et le redéploiement des bureaux à Pointe-Noire. ■ © thomas renaut aux parapétroliers, les ascenseurs mais aussi pour les groupes électrogènes nécessaires compte tenu de la fréquence des coupures d’électricité. » CFAO Équipement entend également partir à l’assaut de nouveaux secteurs : le bois, l’agriculture et le traitement de l’eau, en partenariat avec Culligan. Contact - Décembre 2013 9
  • 10. Monde L'invité « Le centre commercial d’aujourd’hui, c’est un peu la nouvelle place de village» Après l’annonce de CFAO de se développer dans la grande distribution avec l’ouverture de centres commerciaux en Afrique, Contact a demandé à Béatrice Mariotti, de l’agence de design stratégique Carré Noir, d’analyser les évolutions du secteur et les attentes des consommateurs en matière d’expérience d’achat. Qu’attendent les consommateurs d’aujourd’hui d’un centre commercial ? Les attentes ont beaucoup évolué au cours des dernières années. Le temps du centre commercial, conçu comme un lieu clos voué à la seule satisfaction de l’achat, est révolu. Le consommateur aspire, avant tout, à vivre une expérience agréable dans un espace où il pourra se promener librement, parfois seul, parfois en famille, et où la consommation n’est qu’une activité parmi d’autres. Désormais, il ne vient plus seulement acheter. Il vient cultiver un style de vie. Pour les consommateurs, le centre commercial d’aujourd’hui, c’est un peu la nouvelle place de village ! L’essor du shopping en ligne, qui bouleverse les habitudes d’achats, oblige les commerçants, comme les promoteurs, à repenser les espaces de vente pour s’adapter à ces nouvelles aspirations. L’ e-commerce ne signe donc pas la fin des commerces physiques ? Ce serait une erreur de le penser ! L’e-commerce permet d’effectuer ses achats de façon simple et rapide, avec une grande liberté d’action puisqu’on peut y accéder 24h/24 et 7 jours sur 7. Ce confort indéniable explique pour partie le succès de ce canal. Les consommateurs restent néanmoins attachés aux commerces physiques. Pour maintenir le lien, les marques et les concepteurs de centres commerciaux doivent proposer une expérience sensorielle plus riche. Le client attend un nouvel équilibre entre fonction et émotion. C’est pourquoi, au-delà du modèle digital, les centres commerciaux se réinventent en affirmant une position de « cœur social ». 10 Contact - Décembre 2013 Béatrice Mariotti Vice-présidente et directrice de la création de l’agence Carré Noir bio express Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Béatrice Mariotti rejoint Carré Noir en 1983 en tant que directrice de création. De 1998 à 2004, elle occupe les fonctions de directrice générale et directrice de la création de l’agence. En 2005, elle est nommée vice-présidente de Carré Noir. Elle est membre du Luxe Pack Trends Observer : un groupe d’experts qui délivre chaque année une analyse des tendances émergentes du luxe au salon de Monaco. Quelles tendances observez-vous dans la conception des centres commerciaux ? La première est clairement la transformation des centres commerciaux en lieux de vie, à travers la création d’espaces multifonctions. Les commerces côtoient des espaces culturels (théâtres, cinémas, musées…), des centres sportifs ou des lieux de divertissement comme des parcs d’attractions. Quelques exemples : le Mall of the Emirates (Dubaï) et sa gigantesque piste de ski, le Coex Mall avec ses 260 boutiques, 64 restaurants, un cinéma IMAX, un aquarium géant, des night-clubs et un musée (Corée du Sud) ou encore le South China Mall (Chine) qui compte 1 500 boutiques, des hôtels de luxe et trois parcs d’attractions à thème. La montée en gamme est l’autre lame de fond. À l’instar de ce qui se pratique déjà dans d’autres secteurs, les centres commerciaux font de plus en plus appel aux codes du luxe dans leur conception architecturale. Et du point de vue du design ? Aujourd’hui, la lumière naturelle pénètre l’espace grâce à la création de grandes verrières, des murs végétaux ou animés font leur apparition et les couleurs se font plus douces. La nature réinvestit l’espace intérieur pour créer une sorte de bulle d’oxygène. Bref, ça respire ! Cette atmosphère, que l’on retrouve dans la plupart des centres commerciaux actuels, est propice au bien-être et donne envie au client de s’attarder plus longuement dans les allées. Selon vous, quelles sont les conditions de succès des centres commerciaux dans les pays émergents ? Les pays émergents connaissent un essor de leur classe moyenne qui aspire à un mode de vie occidentalisé. Les centres commerciaux répondent à cette attente. Les standards de qualité sont aujourd’hui quasiment les mêmes partout dans le monde. Je trouve en revanche intéressantes les approches qui consistent à intégrer la culture locale dans la conception même du centre. Une partie du parcours shopping du Morocco Mall ouvert à Casablanca fin 2011, a été conçu à la façon d’un souk ultra moderne. C’est une manière intelligente de croiser consommation, haut de gamme et culture locale. ■
  • 11. Business 120 pharmaciens clients de Laborex Mali ont désormais accès au nouvel extranet Eurapharma. CFAO Motors Guinée équatoriale a livré son 7e camion Dongfeng à Soeguibe (groupe Castel). En prime, l’équipe a été conviée à une visite de la brasserie ! INDUSTRIES Une soirée « so hype » ! CFAO fait le plein d’énergie au Ghana : le 9 novembre, le pôle Industries a lancé la boisson énergisante Hype Energy. Clients, prospects et médias ghanéens ont été conviés à une soirée vitaminée pour ce lancement. Près de 750 personnes ont testé la saveur fruitée et rafraîchissante de Hype Energy. L’objectif de CFAO : distribuer la boisson dans un maximum de points de vente au Ghana. Automotive industries Des casiers par milliers pour PPGL C’est parti ! PPGL a démarré la production de casiers à bouteilles au Ghana. Le carnet de commandes pour 2014 affiche déjà 250 000 casiers (100 000 pour Guinness et 150 000 pour SABMiller) et il est estimé à bien plus encore. Affaire à suivre ! Bientôt un nouvel écrin pour Toyota à Abidjan Événement à Abidjan : le 12 novembre, Fabrice Desgardin, Président-directeur général de CFAO Côte d’Ivoire, et Junzo Shimizu, Président du Conseil d’Administration de Toyota Tsusho Corporation, ont posé ensemble la première pierre de la nouvelle concession Toyota, à Treichville. Inoue Susumu, ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, était également présent pour assister à l’événement. Le nouveau showroom, dont la fin des travaux est prévue en 2015, répond à une volonté de modernisation des sites « vitrines » de la marque partout où elle est implantée sur le continent. Une nouvelle concession Toyota Suzuki a également ouvert ses portes en Guinée équatoriale. L’inauguration a réuni des invités prestigieux, parmi lesquels le Premier Vice-Président de la République de Guinée équatoriale, les plus hautes autorités du pays et Hiroshi Hisatome de Toyota Motor Corporation. L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com Contact - Décembre 2013 11
  • 12. équipement Culligan : une formation multi-pays CFAO Équipement Cameroun a organisé, au mois d’octobre, une première formation aux produits Culligan, marque partenaire de CFAO. Les 14 participants francophones ont fait la découverte de la gamme du leader mondial des solutions de traitement de l’eau (potabilisation, dessalement, traitement industriel, purification...) et ont participé à une journée « portes ouvertes » dédiée aux opérateurs privés et publics concernés. automotive Les clients Audi en pôle position Audi Vietnam soigne ses clients d’Hanoï et Ho Chi Minh City : le 9 décembre, les 36 premiers clients d’Automotive Asia à avoir fait l’acquisition d’un modèle Audi ont été invités à prendre la route… sur circuit F1 ! L’occasion de tester la vitesse de modèles sport de prestige tels que le R8 V10 coupé et le R8 Spyder V10. Parmi les instructeurs présents à leurs côtés, Aditya Patel, vainqueur 2012 des 24 heures du Nürburgring. Une expérience inoubliable ! Industries Il l’a fait ! Retournement de situation : le magasin CHIC Shop– qui a pignon sur rue à Abidjan – a retiré tous les faux stylos Cristal BIC® de ses rayons et accepté de dédier un rayon entier à la marque BIC®. Les équipes commerciales de MIPA l’ont aidé dans la sélection des produits à mettre en avant pour la rentrée des classes. L’opération a été une telle réussite que ce distributeur a demandé à disposer d’un rayon BIC® permanent avec la totalité de la gamme distribuée par la filiale de CFAO ! automotive Un centre SAV high tech pour Diamal Matériels de dernière génération, techniciens experts, 14 postes de travail dédiés et vaste magasin de pièces de rechange : c’est l’équation réussie du nouvel atelier de service après-vente ouvert par Diamal à Blida, près d’Alger. D’une superficie de 1 600 m2, il est consacré aux véhicules légers Chevrolet et aux utilitaires et poids lourds des marques DAF et Isuzu. De quoi permettre à la filiale de renforcer son maillage territorial en Algérie. équipement Partenariat d’exception Le partenariat entre CFAO Équipement RDC et JCB n’en finit pas de produire de belles histoires. Après avoir livré leur cinquantième machine à Mining Contracting Services Congo, c’est ensemble qu’ils ont participé au Jumping International de Kinshasa, du 22 au 24 novembre, en mettant à disposition deux groupes électrogènes JCB. L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com 12 Contact - Décembre 2013
  • 13. Business Réussite Géolocalisation : Tous les chemins mènent à LOXEA À peine un an après avoir lancé son offre de géolocalisation, LOXEA Gabon en fait un véritable levier de stratégie pour son activité de location. Des groupes internationaux présents localement se sont laissés séduire. F in 2011, CFAO Équipement désigne le Gabon comme l’un des deux pays pilotes pour le développement de son activité de géolocalisation des flottes de ses clients. LOXEA, l’enseigne dédiée à la location courte et longue durée, se rapproche alors de son partenaire Orange, l’opérateur de télécommunications, pour commencer à équiper des petites sociétés. Tout juste un an plus tard, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), gérée par Veolia, publie un appel d’offres portant sur 600 véhicules. « Jusqu’alors, nous n’avions équipé qu’une cinquantaine de véhicules », explique Richard Thouvenin, directeur général ­ de LOXEA Gabon. « Cet appel d’offres constituait un vrai challenge. Nous l’avons vu comme le coup d’accélérateur dont nous avions besoin pour véritablement lancer l’activité de géolocalisation ». Cela fait partie d’une stratégie ambitieuse : « Le métier de LOXEA ne consiste pas seulement à louer des véhicules, mais bien à proposer une prestation intégrée de gestion de parc ». Une offre à la carte Opérateur des réseaux d’eau et d’électricité, présent sur tout le territoire gabonais, la SEEG emploie une équipe de techniciens capables d’intervenir aux quatre coins du pays. « Pour ce client, la géolocalisation offre d’énormes avantages, notamment en termes de gestion des déplacements. Grâce à ce système, la SEEG peut en effet identifier le véhicule le plus proche du client pour optimiser l’opération de maintenance et rentabiliser au mieux le véhicule », détaille Richard Thouvenin. Forte de ses premières expériences, LOXEA propose à l’occasion de l’appel d’offres des options complémentaires : enregistrement du comportement du conducteur, badge de démarrage, bouton d’alarme, arrêt d’urgence... « En mesurant la consommation de carburant, en encourageant les bonnes attitudes au volant et en anticipant les opérations de maintenance, la géolocalisation contribue à améliorer l’entretien et la durée de vie des véhicules », poursuit Richard Thouvenin. Séduite par l’expertise et les recommandations de la filiale de CFAO Équipement, la SEEG apprécie aussi le prix compétitif proposé par LOXEA. Itinéraire vers la croissance Depuis le 14 octobre, LOXEA déploie les dispositifs sur la flotte de la SEEG à travers tout le Gabon. « Nous avons commencé par Libreville où l’installation est réalisée dans leurs locaux. Pour les véhicules en région, une équipe mobile de deux techniciens partira bientôt sillonner le pays et les sites de la SEEG ». L’objectif est de finaliser le déploiement d’ici fin janvier, soit en trois mois et demi. L’appel d’offres de la SEEG a, depuis, inspiré d’autres sociétés : deux grands groupes français ont déjà prévu d’équiper leur propre flotte de systèmes de géolocalisation avec LOXEA. « En 2013, nous aurons installé ces dispositifs de géolocalisation sur environ 800 véhicules », évalue Richard Thouvenin qui songe déjà à l’étape suivante. Pour développer encore davantage cette offre, LOXEA mise sur des synergies à travers une offre couplée de géolocalisation et d’assurance tous risques. Avec la géolocalisation, LOXEA sait où elle va. ■ Contact - Décembre 2013 13
  • 14. Business Regards croisés Secrétariat général un pilotage © i-stock à 360° Olivier Marzloff Secrétaire général « Centraliser le pilotage de certaines fonctions régaliennes » S ouvent présent au sein des instances gouvernantes de grands groupes, le Secrétariat général a des missions à géométrie variable selon les entreprises. Chez CFAO, cette entité, que j’incarne, vise à centraliser la supervision, le pilotage et le contrôle d’une partie des fonctions régaliennes afin d’assurer, en coordination avec les autres fonctions corporate, le bon fonctionnement du Groupe. Mon périmètre couvre, en interne, les équipes systèmes d’information, juridique et fiscalité, assurances et audit interne. Pour l’externe, il englobe également les relations investisseurs et la communication financière et, depuis peu, le développement et les acquisitions. Depuis le début de l’année 2013, j’ai, par ailleurs, également un rôle dans la coordination avec l’équipe de l’Alliance, une mission qui consiste notamment à faciliter les échanges entre CFAO et TTC. Membre du Directoire et du Comité Exécutif, j’interagis au quotidien avec les membres du comité de direction générale : le président et le vice-président du Directoire, le directeur financier, le directeur des ressources humaines et les patrons des divisions qui représentent nos « clients internes ». Coordonner les expertises, entretenir les compétences dans les domaines clés, s’assurer de la maîtrise des risques, contribuer à la conduite de la transformation sont autant de missions qu’il faut animer au quotidien. À ces fonctions, j’ai la grande chance de bénéficier d’une vision à 360° de l’entreprise et de pouvoir mettre à profit l’ensemble de mes expériences antérieures, que ce soit dans la conduite des affaires au quotidien ou dans la gestion de projets stratégiques comme ceux de l’introduction en bourse ou de l’entrée de TTC dans le capital de CFAO. Compte tenu de la culture et de l’ADN de CFAO, c’est une position qui, outre une vision multidisciplinaire, requiert a minima un bon sens de l’écoute et du dialogue ! ■ Le Secrétariat général qui compte 60 personnes reste une entité aux contours souvent méconnus. Il associe des missions d’expertise et de contrôle et contribue à la conduite de la transformation du Groupe. n 984/1994 : auditeur externe, PriceWaterhouseCoopers 1 n 994 : directeur de l’audit interne, groupe PPR 1 n 995 : directeur financier, puis secrétaire général, 1 Pinault Bois et Matériaux n 004 : executive vice president chief financial officer, 2 Redcats USA n 008 : secrétaire général, CFAO 2 n 009 : membre du Directoire, CFAO 2 14 Contact - Décembre 2013 © isabelle nery bio express
  • 15. Olivier Nguyen-Khac Directeur des systèmes d’information « Jouer le rôle d’une SSII* interne » L e rôle numéro 1 de la DSI, supervisé par le Secrétariat général, consiste à aligner le système d’information sur la stratégie business du Groupe, au siège et en filiale. Pour ce faire, nous établissons un schéma directeur à trois ans mis à jour chaque année avec les responsables de pôles. L’objectif est d’anticiper les besoins à venir, en termes de ressources humaines et matérielles, afin d’adapter l’infrastructure informatique à l’accroissement des activités. Garante de la politique de sécurité informatique et de son application, la DSI est également en charge de la mise en œuvre et du déploiement des projets informatiques corporate. Nous avons ainsi développé plusieurs applicatifs dédiés aux besoins des métiers, autant de systèmes permettant de gérer achats, stocks, facturation, comptabilité… mais aussi à ceux de la holding (outils de paie, RH, trésorerie, etc.). Nous intervenons également en support pour accompagner les équipes informatiques en filiale. Au final, nous jouons le rôle d’une SSII interne. Pour être au plus près des enjeux opérationnels, la DSI, composée de 35 personnes, est structurée en miroir des métiers. Aux pôles Automotive, ­ I ­ ndustries, Equipement… s’ajoutent deux équipes transverses pour la technique (infrastructure réseau, téléphonie, fire wall…) et l’assistance maîtrise d’ouvrage, afin d’aider les pôles au moment d’un lancement d’applicatif par exemple. Par ailleurs, un responsable informatique local, présent dans chaque filiale, est l’interface privilégiée entre le siège et la filiale. Parmi les grands projets de 2014, la création des SI de la nouvelle activité CFAO Retail va beaucoup nous mobiliser. Avec une équipe dédiée, nous piloterons le choix de la solution la plus adaptée (offre et référencement des produits, back office magasin, caisse…) ainsi que l’intégration de ces nouveaux systèmes. Un beau challenge en perspective ! ■ * Société de Services en Ingénierie Informatique bio express n 995/2001 : chef de projet en SSII 1 n 001/2007 : responsable des domaines applicatifs, Renault Retail groupe 2 n 007 : chef de projet SI, CFAO Automotive 2 n 010 : directeur des systèmes d’information, CFAO 2 Pierre-Henri Legrand Directeur juridique et fiscal « Assister et contrôler pour maîtriser les risques » N ous exerçons différentes missions d’assistance et de contrôle, aussi bien pour le compte de la holding que celui des filiales. Au niveau holding, notre assistance porte sur les opérations d’acquisition et de cession dans les différentes divisions. Cela va de la négociation, à l’examen des différentes options d’acquisition, en passant par la rédaction des documents associés, la réalisation de l’opération et le suivi par exemple des garanties de passif. En matière de contrôle, nous proposons et mettons en œuvre les procédures qui permettent de sécuriser les principaux actifs du Groupe (titres de sociétés, contrats ou baux et titres fonciers) ou de limiter les risques par le suivi des contentieux. Enfin, nous assurons pour le Groupe les principaux risques liés à son activité (responsabilité civile, transport...). Au niveau des filiales, nous assurons les mêmes fonctions que pour la holding. Mais nous avons en plus une mission d’assistance sur la conception et la réalisation des opérations complexes de la vie juridique des sociétés (fusion, scission, apport partiel d’actifs) et une mission de formation, tant en matière juridique que fiscale. Enf i n, depuis 2013, en qualité de compliance officer du Groupe, je propose et mets en œuvre la politique de conformité définie par le Directoire, avec l’assistance de la direction de la communication et celui des correspondants désignés dans les différentes filiales qui en sont le relais indispensable. Pour exercer ses missions, la Direction j ­uridique, fiscale et des assurances (DJFA) compte une équipe de neuf personnes, dotées d’une forte expertise sur ces segments pointus, tels que l’assurance, le droit boursier pour CFAO, le droit des contrats, le droit fiscal et le droit des sociétés. Cette équipe s’appuie sur un réseau de professionnels implantés dans chacun des pays pour être à même d’apporter la réponse la plus adaptée aux réglementations locales. À l’instar de la DSI, le lancement du pôle CFAO Retail est un projet phare pour la DJFA. Optimisation des structures juridiques, fiscalité, vérification de la pertinence des contrats d’assurance : l’objectif est d’adapter notre dispositif au démarrage de cette branche et l’accompagner dans son essor. Nous travaillons aussi avec Olivier Marzloff sur un autre chantier important : les délégations de pouvoir au sein du Groupe. ■ bio express n 981/1987 : responsable service juridique, 1 Feronia International Shipping n 987/1993 : avocat, Ernst Young, division droit des 1 affaires et fiscalité des pays en voie de développement n 993 : fiscaliste, CFAO 1 n 001 : directeur juridique et fiscal, CFAO 2 n 008 : membre du Comité Exécutif, CFAO 2 Contact - Décembre 2013 15
  • 16. Business Marché CFAO Automotive met le cap sur les moteurs marins CFAO est présent depuis des années sur le marché des moteurs marins destinés à la pêche artisanale. Le Groupe affiche désormais ses ambitions sur le créneau des moteurs hors-bords de forte puissance. Il mise sur son savoir-faire technique pour s’imposer comme un acteur incontournable sur ce marché de niche. P artenaire des marques Yamaha et Suzuki dans 20 pays d’Afrique, CFAO Automotive y distribue des deux roues mais également, et ceci est moins connu, des moteurs horsbords. L’activité se porte pourtant très bien, puisqu’elle a connu une progression de 40 % en 2012 avec plus de 2 500 unités vendues. Le Ghana, qui s’est récemment lancé sur la vente des moteurs marins Suzuki, en commercialise par exemple déjà plus de 50 par mois. Le Groupe couvre deux segments complémentaires : les moteurs de faible puissance (8 à 60 chevaux) principalement utilisés dans la pêche artisanale et les moteurs quatre-temps (60 à 300 chevaux) que l’on retrouve chez les plaisanciers, les industriels, les professionnels du transport de passagers et les services de sécurité des administrations. « Le marché 16 Contact - Décembre 2013 des moteurs marins est plus étroit que celui des deux-roues. Mais il présente des avantages compétitifs forts. C’est un marché exigeant car il nécessite, sur certains segments, d’avoir des équipes très spécialisées, ce que nous mettons en place depuis plusieurs années à travers des équipes dédiées », explique Thomas Gajan, directeur du département deux-roues et moteurs marins de CFAO Automotive. au plus près du terrain Le Groupe s’efforce d’être très présent sur le terrain. Proximité est le mot d’ordre donné aux filiales, particulièrement pour le segment de la pêche artisanale, les clients (une myriade de pêcheurs) étant répartis le long des côtes et des îles environnantes du Sénégal jusqu’au C ­ ameroun. Pour promouvoir leurs produits et services, les filiales multiplient les actions de proximité. « Nous avons créé un réseau de revendeurs et de mécaniciens agréés à proximité des campements ou des zones de pêche pour les réparations et la vente de pièces détachées d’origine. Nous en profitons pour sensibiliser les pêcheurs aux problèmes de la contrefaçon », illustre Lionel Ranc, Directeur Yamaha CFAO au Sénégal. CFAO organise également des tournées de mécanique préventive. Le principe est le suivant : une équipe de mécaniciens et de commerciaux sillonne les zones afin d’établir des diagnostics gratuits sur le matériel Yamaha et de le réparer si nécessaire. L’occasion de vendre des pièces détachées d’origine ou des produits neufs. « Au Cameroun, nous organisons tous les ans une “Grande campagne de pêche” visant à promouvoir nos produits, complète Joël Eyidi, responsable du département Yamaha de CFAO au Cameroun. Nous travaillons également en partenariat avec le ministère de la Pêche à l’origine d’un
  • 17. Trois questions à étienne Audeoud Responsable Yamaha, CFAO Motors Côte d’Ivoire pourquoi avoir ouvert un centre de formation régional Yamaha ? Les moteurs marins hors-bords quatre-temps sont des produits sophistiqués. Les clients ont besoin d’être rassurés et accompagnés lors de l’achat d’un tel moteur. Pour leur offrir un service irréprochable, il était indispensable de former nos équipes de façon optimale pour asseoir leur expertise technique. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place un centre de formation. Quelles sont ses missions ? Notre centre a vocation à proposer un programme de formation globale sur les aspects de vente et d’après- vente des moteurs marins. L’objectif est d’améliorer les compétences techniques des techniciens et des technico-commerciaux sur nos produits. C’est cette crédibilité technique qui permettra de convaincre nos clients de ne plus importer de moteurs hors-bords mais de s’approvisionner chez nous. Ce centre sera opérationnel courant 2014. Quelles sont vos relations avec Yamaha? Yamaha soutient notre vision stratégique du marché des moteurs marins hors-bords. En contrepartie de nos investissements, Yamaha nous accorde des prix d’achat attractifs et un support technique précieux. programme destiné à transformer la pêche artisanale en pêche semi-industrielle. Ce plan a pour objectif de soutenir les pêcheurs locaux, qui ne représentent que 15 % du marché. » devenir une référence sur les moteurs puissants « Les moteurs marins de forte puissance représentent une niche premium sur laquelle nous avons l’ambition de nous positionner comme un acteur de référence, commente Thomas Gajan. Certains pays affichent un vrai potentiel sur ce type de segment. C’est le cas de la Côte d’Ivoire, dont nous avons fait un pays pilote pour initier notre stratégie.» Ce marché comporte trois types de clients. On y trouve les plaisanciers, avec des attentes fortes en matière de services. Les sociétés privées de transport lagunaire constituent, elles, un segment en forte croissance dans plusieurs grandes capitales africaines. Enfin, les administrations, pour qui ces moteurs servent à équiper les bateaux pour les opérations de surveillance des côtes, un enjeu majeur dans certains pays affectés par la piraterie. Pour ces clients, le Groupe cherche à associer la vente de moteurs à des ventes de bateaux. « Entretenir de bonnes relations avec les fabricants de bateaux est un axe stratégique sur le segment des mo- Être au plus près des clients : une stratégie payante. teurs puissants, précise Thomas Gajan. Nous avons d’ailleurs formalisé un accord de distribution avec le constructeur Sillinger, avec qui nous entretenons des relations depuis des années.» Proximité est le mot d’ordre pour le segment de la pêche artisanale, les clients étant répartis le long des côtes. l’expertise technique en plus Afficher une totale légitimité technique est indispensable pour que CFAO renforce ses positions sur ce marché des moteurs puissants. « Ce type de moteurs requiert une expertise technique pour la vente, l’entretien, la pose des accessoires ou l’accastillage, analyse Étienne Audeoud, responsable Yamaha, CFAO Motors Côte d’Ivoire. Nous misons donc sur cette expertise, sur un terrain où le niveau technique reste limité ». Le Groupe a ainsi ouvert un centre de formation en Côte d’Ivoire. Il a aussi musclé ses équipes locales, en puisant directement dans les compétences de Yamaha. L’arrivée d’un ancien responsable technique du constructeur va permettre de consolider l’offre technique et commerciale, former de façon très spécifique les équipes et développer les ventes et l’après-vente de moteurs puissants. « Après des premiers résultats probants en Côte d’Ivoire, nous souhaitons dupliquer notre stratégie dans les pays identifiés comme offrant un fort potentiel : le Sénégal, le Cameroun, le Gabon et Madagascar », détaille Thomas Gajan. ■ Contact - Décembre 2013 17
  • 18. Business Boîte à outils 300 GR Pesée des composants Mélange Tube Blister / Pilulier Compression Pelliculage (dans certains cas, afin d'enrober le produit) 1 2 3 RÉCEPTION DES MATIÈRES ET ARTICLES DE CONDITIONNEMENT / STOCKAGE   PROCESSUS DE FABRICATION CONDITIONNEMENT PRIMAIRE Contrôle par le laboratoire interne de qualité Contrôle, analyse et libération par le laboratoire interne de contrôle qualité 4 CONDITIONNEMENT SECONDAIRE (mise sous étui) 6 LIBÉRATION FINALE DES PRODUITS Les clients grossistesrépartiteurs viennent chercher les produits par le laboratoire interne de qualité, le responsable assurance qualité et le pharmacien responsable. Les produits sont ensuite libérés par le Laboratoire National de Contrôle des Produits Pharmaceutiques (LNCPP). 5 STOCKAGE © Antoine Dagan 7 EXPÉDITION Propharmal, une santé de fer En septembre 2011, Eurapharma a élargi ses savoir-faire à travers l’acquisition de Propharmal. Cette société algérienne est spécialisée dans la production, l’importation et le façonnage des médicaments. D estination Chéraga, à 15 km d’Alger, pour découvrir l’activité de Propharmal. Près de 180 personnes travaillent en 3x8 sur ce site de fabrication de médicaments, afin d’assurer une production continue. Un rythme soutenu, qui témoigne de l’effervescence du marché algérien, deuxième marché africain en valeur derrière l’Afrique du Sud. Avec 4 % de part de marché local*, ­ ropharmal P ambitionne de doubler son chiffre d’affaires d’ici 2018 pour faire passer sa production actuellement de 16,5 millions d’unités à 40 millions d’ici 5 ans. « Notre activité est tournée vers le marché algérien. Elle repose essentiellement sur la production et la fabrication de produits sous licence pour le compte des laboratoires », explique Sylvain Noël, directeur du site. « Nous importons également des produits finis pour les revendre aux grossistes locaux. Propharmal ­ 18 Contact - Décembre 2013 façonne également pour les génériqueurs algériens (cela représente 10 % de son activité), mais à terme le site se destine à ne travailler que sous licence ». Sirops pour la toux, cachets anti-fièvre, aspirine, vitamine C… L’usine produit des médicaments de toute nature, sous des formes liquides, effervescentes et sèches. Parmi ses clients, elle compte Bristol Myers Squibb (Fervex 500, Dafalgan, Abilify…) ou des laboratoires algériens comme Unilab, Generic Lab et AGD Pharm. Une précision pharmaceutique L’activité de façonnage des médicaments est très réglementée. « Nous devons être capables d’assurer la traçabilité des produits et de répondre à des normes de qualité de fabrication, définies dans le cadre des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) ». Référents dans le secteur, ces textes européens encadrent le processus de production pour assurer la qualité des produits finis. De fait, « des audits réguliers sont organisés par des organismes indépendants et nos clients. Les contrôles qualité démarrent dès la réception des articles de conditionnement et des matières premières envoyées par les clients. Et ils ne s’achèvent qu’une fois le produit expédié en dehors de l’usine ! », détaille Sylvain Noël. Analyse des matières premières, tests sur les produits finis, nettoyage des lignes… au total, sur les trois semaines nécessaires pour produire un lot de 13 000 à 27 000 médicaments, celui-ci passera près de deux semaines et demi au laboratoire. Des projets d’optimisation Un investissement de 7,5 millions d’euros permet à Propharmal d’entamer la rénovation de ses installations. Elle prendra fin d’ici 2015 et sera l’occasion de réduire les délais des opérations de contrôle qualité, d’augmenter la cadence de production et d’étoffer les équipes. De 180 collaborateurs aujourd’hui, il est prévu qu’ils soient 260 d’ici 2018. « C’est une période de transformation passionnante et prometteuse pour l’avenir », conclut Sylvain Noël. ■ * en volume des producteurs locaux
  • 19. Hommes 632 élèves du secondaire et 151 étudiants en cycle supérieur bénéficient de bourses d’études CFAO pour l’année 2013-2014. La Fondation BRASCO a financé la construction d’une fontaine à eau publique à Tié-Tié (Pointe-Noire) d’une capacité de 6 m3 destinée à la population de Mpaka. rh Une journée à Alger Le 7 novembre, toutes les équipes des filiales CFAO Automotive en Algérie (soit 584 collaborateurs) étaient réunies pour une journée d’information à l’espace Stand All, au cœur de la baie d’Alger. La journée a été complétée par un déjeuner convivial en présence d’un humoriste et d’une remise de cadeaux. Rendez-vous est déjà pris pour 2014 ! rse Plus sûre sera la route CFAO Motors Togo met l’accent sur la sécurité routière. Avec le soutien de CFAO Solidarité, la filiale devient partenaire de l’opération nationale « La traversée de la chaussée » organisée par La Prévention Routière togolaise. Grâce à ce partenariat, l’association peut intensifier sa lutte contre les accidents de la circulation dont sont victimes les enfants. 43 écoles vont être protégées par des passages piétons et des panneaux de signalisation. Les élèves en charge de réguler la circulation à la sortie des classes disposeront de gilets, de sifflets et de panonceaux. rse L’importance du don de sang Les filiales CFAO Motors, CFAO Technologies et Laborex au Mali ont mobilisé leurs équipes, mi-décembre, autour d’une journée « don du sang et dépistage volontaire du VIH », organisée dans les locaux de CFAO Motors avec l’appui de la Coalition du Secteur Privé. Plus de 160 donneurs ont répondu présents. rh La politique sociale de CFAO distinguée À l’occasion de la 6e édition des Trophées CB qui s’est déroulée le 3 décembre 2013, CFAO s’est vu décerner le Trophée CB « de la Responsabilité Sociale » en reconnaissance de son dispositif de protection sociale en Afrique. Ces Trophées ont pour vocation de récompenser une entreprise, au travers d’un projet réussi en matière de rémunération ou d’avantages sociaux, caractérisé par la pertinence, l’exemplarité et l’innovation. Alain Luchez, directeur des Ressources Humaines, Yves Rault, directeur Rémunérations et Avantages Sociaux et Emmanuelle Damin, CB Manager de CFAO, étaient présents à la cérémonie et ont déclaré : « Ce trophée est une belle marque de reconnaissance de notre ambition d’être un employeur de référence, en accompagnant le développement de nos collaborateurs sur le continent africain. » Après la mise en place des couvertures santé et prévoyance en 2012 et 2013, un troisième dispositif visant à améliorer les revenus des retraités est à l’étude. L’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet myCfao.com Contact - Décembre 2013 19
  • 20. Hommes RH et vous Formation : CFAO Automotive roule po L e développement de la vente et de l’après-vente est un axe clé de la stratégie de CFAO Automotive. À travers des services à valeur ajoutée à ses clients, la division pourra augmenter ses parts de marché. Mais délivrer un service de qualité ne s’improvise pas. Un magasin de pièces de rechange nécessite, par exemple, une bonne gestion des approvisionnements. ­ Indispensables également, la maîtrise des ­ echniques de réception des clients t et des véhicules en atelier. Pour optimiser ses performances dans ces domaines, CFAO Automotive a voulu homogénéiser le niveau de compétences de l’ensemble de ses collaborateurs sur le terrain. Sous le label « CFAO Automotive Academy », le Groupe a créé un plan de formation made in CFAO. Jean-Christophe Mercier, directeur Pièces, Services Plan Qualité résume les enjeux : « Le vieillissement des stocks de pièces de rechange oblige à passer des provisions. On parle donc d’un enjeu de service au client mais aussi de saine gestion de l’entreprise. D’où l’importance de trouver les bonnes solutions : animation, nouveaux outils de réapprovisionnement, et bien sûr formation à distance et présentielle ». Éric Pichon, responsable Marketing, Qualité et Formation CFAO Automotive, à l’origine du plan, ajoute : « En apportant à tous le même niveau d’expertise tous territoires confondus (Afrique francophone, anglophone, CTOM…), ce programme de formation structurant a pour but d’aider à gagner en efficacité, se distinguer de la concurrence et donc d’accroître notre business. Il contribue également à faire de CFAO un employeur de 20 Contact - Décembre 2013 © joan bardeletti Pour accompagner son ambition d’accroître la qualité du service à la clientèle, CFAO Automotive a déployé un vaste plan de formation. Il vise à renforcer les expertises des équipes dans les domaines de la vente et de l’après-vente, un des moteurs de croissance de la division. Pour optimiser ses performances dans la vente et l’après-vente, CFAO Automotive a voulu homogénéiser le niveau de compétences de l’ensemble de ses collaborateurs sur le terrain. référence, soucieux de l’évolution professionnelle de ses équipes ». Une formation personnalisée Ce programme sur mesure initié en 2011, est à destination des fonctions opérationnelles de la division : chefs d’atelier, réceptionnaires, techniciens, responsables pièces et services pour le service aprèsvente, vendeurs et chefs de ventes… pour la partie commerciale. En amont de la formation, un nouvel outil web est à l’étude pour évaluer au préalable le profil des candidats. « Via un questionnaire en ligne, nous mesurons et validons l’adéquation des compétences du collaborateur avec la fonction exercée et proposons ainsi un plan de formation personnalisé sur le long terme », précise Éric Pichon. Le plan de formation se compose tout d’abord de sessions organisées en e-learning. L’e-learning permet de former rapidement une large population répartie sur divers territoires. Le catalogue de formations comprend une quinzaine de modules pour répondre à tous les besoins : ventes BtoB et BtoC, marques… À ce jour, 25 % des collaborateurs de CFAO A ­ utomotive, soit 1 500 personnes, se sont inscrits et 56 % ont déjà démarré cette formation en ligne dont l’état d’avancement et le score peuvent être suivis par les managers. « Chez CFAO Motors Bénin, toutes les personnes ciblées, c’est-à-dire 30 salariés, ont suivi au moins un des 15 modules
  • 21. our l’efficacité M ­ otors au Bénin. « L’e-learning permet d’aller plus loin que les formations délivrées par les constructeurs et de tirer vers le haut les compétences des équipes. C’est pourquoi j’ai aussi souhaité étendre son accès au plus grand nombre dans ma filiale afin de d ­ évelopper la culture d’entreprise sur des t ­ hématiques clés pour CFAO comme la satisfaction client, et pourquoi pas susciter des vocations », poursuit-il. LE PLAN DE FORMATION EN CHIFFRES n 1 500 collaborateurs de CFAO Automotive inscrits à l’e-learning n 20 sessions de formation présentielles organisées chaque semestre n 200 salariés et 19 filiales formés entre septembre et décembre 2013 n 1 200 engagements pris par les salariés CFAO Automotive à l’issue des formations du 2e trimestre 8 formateurs agréés CFAO Academy n 00 jours de formation présentielle 1 n par an proposés. Grâce à cette première étape, nous avons pu homogénéiser les compétences des équipes après avoir décelé des niveaux de connaissances disparates, notamment sur l’accueil en magasin ou les connaissances techniques (fonctionnement des châssis, de la transmission…) », explique François B ­ ompart, directeur général de CFAO Un suivi des progrès dans le temps Une fois cette première brique d’e-learning validée, elle peut être complétée, selon les besoins de chacun, par des formations présentielles. D’une durée de deux à trois jours, elles se déroulent en petits groupes de dix personnes maximum et privilégient les exercices de mise en situation. Animées par un professeur homologué par CFAO Automotive, qui utilise les outils du Groupe (informatiques notamment), elles sont dispensées, en français ou en anglais, au siège ou localement, dans les centres de formation de CFAO (Kenya, Cameroun…). Fin 2013, 20 nouvelles sessions ont été organisées à l’Île Maurice, Madagascar, La Réunion, au Kenya, au Cameroun ou encore en Algérie. « CFAO a donc opté pour ce qui est aujourd’hui appelé le “Blended Learning”*. Le Groupe se place comme un précurseur en Afrique sur ce type de programmes de formation, développé en Europe depuis ces cinq dernières années », précise Éric Pichon. Et le programme ne s’arrête pas là ! « Trop souvent, les acquis ont tendance à se perdre au sortir d’une formation car ils ne sont pas suffisamment réactivés au quotidien », analyse Éric Pichon. C’est pourquoi, désormais, à l’occasion de la formation présentielle, le stagiaire s’engage à mener à bien un plan d’actions sur mesure en six étapes, défini en concertation avec son manager et le formateur. « Cette nouvelle démarche fait durer dans le temps les bénéfices des sessions », conclut Éric Pichon. En complément, une action de suivi, réalisée un mois après la formation présentielle, va permettre de mesurer le retour sur investissement du programme pour chaque stagiaire. Les progrès réalisés sont observés et une évaluation LE CATALOGUE DES FORMATIONS 18 formations e-learning : n echniques de vente automobile en B to B T n echniques de vente automobile en B to C T n spects techniques automobile : les bases A n spects techniques automobile : niveau expert A n Argumentaire commercial n Ventes automobile financées + 9 modules dédiés à chaque marque et aux modèles vendus par CFAO Pour l’activité après-vente : n estion d’un magasin pièces de rechange G n éception des clients à l’atelier R n estion de la production atelier G 6 formations présentielles pour l’après-vente : n estion d’un magasin pièces de rechange (PR) avec INCADEA G n estion d’un magasin pièces de rechange (PR) G avec AUTOLINE n ondamentaux de la vente itinérante pièces de rechange F n éception active des clients à l’atelier R n estion de la production atelier G n ondamentaux du magasinier en réception, stockage et F expéditions PR de l’impact sur les résultats et le business est faite. Le résultat est probant ! À titre d’exemple, après la formation des équipes au Mali dispensée au printemps 2013, la filiale a augmenté ses ventes additionnelles de 51 % depuis juillet 2013 et a réduit de 10 % sa provision en pièces de rechange budgétée. Les stagiaires apprécient ces formations, à l’instar de Navalona Rakotoarivony, réceptionnaire chez Sicam Madagascar. « Avec l’e-learning et la formation présentielle que j’ai suivis en novembre, j’ai pu approfondir les techniques de réception active avec des exercices de simulation qui m’ont appris à bien réagir en toute circonstance, face à un client mécontent par exemple, et à développer mes connaissances en ventes additionnelles. Depuis, je mets en pratique au quotidien mon plan d’action personnel : toujours établir un contact visuel avec un client même si je suis occupée ailleurs, appliquer systématiquement les différentes étapes de la procédure de réception active… Cette formation, très professionnelle et enrichissante, m’a permis de me perfectionner et d’optimiser le travail pour une meilleure satisfaction client, c’est un vrai plus ! » ■ * Le « Blended Learning » s’entend par une alternance régulière entre cours en présentiel et e-learning tutoré ou individuel. Contact - Décembre 2013 21
  • 22. Hommes RSE s’ouvre au diabète Pour faire face à la progression du diabète en Afrique, CFAO intègre cette pathologie dans son programme de santé « Health by CFAO ». Désormais ouvert à plusieurs maladies chroniques, ce programme permet aux collaborateurs de devenir de véritables acteurs de leur prévention. L e diabète touche aujourd’hui plus de 366 millions de personnes, soit 8 % de la population mondiale. Selon la Fédération Internationale du Diabète, le nombre de personnes affectées devrait dépasser 550 millions d’ici à 2030. Les trois quarts habiteront dans les pays en développement et la pathologie sera l’une des principales causes d’invalidité et de décès dans le monde. Le continent africain n’est pas en reste. On estime qu’au cours des 20 prochaines années il connaîtra un doublement de la prévalence du diabète, de 3,5 % à 7 %, la progression la plus importante observée. En cause : les modifications des modes de vie, avec notamment une urbanisation croissante entraînant une transition nutritionnelle, une baisse de l’activité physique et une forte augmentation du surpoids. Améliorer la prévention Le diabète est une maladie chronique non transmissible. Non traitée, ses conséquences peuvent être très graves, allant de complications invalidantes jusqu’à la perte de la vue, des amputations ou le décès... « Ce problème concerne d’autant plus les entreprises qu’il touche directement la population active âgée entre 30 et 50 ans et peut impacter leur productivité : arrêts de travail, limitation de l’activité et de la durée de la vie active » commente Johanne Payen, responsable des programmes RSE. CFAO a donc décidé d’élargir son périmètre d’actions, en intégrant le diabète dans son programme « Health by CFAO » jusqu’à maintenant surtout dédié à la prévention du VIH/sida. Laurence Tovi, directrice de la communication et de la RSE de CFAO précise : « L’intégration du diabète dans Health by CFAO marque une étape importante. C’est un premier pas vers un programme de santé transversal et multi-pathologies. Cette démarche glo- 22 Contact - Décembre 2013 bale de sensibilisation et de prévention s’inscrit dans le cadre de la couverture maladie pour tous et dans la volonté du groupe CFAO de se positionner en tant qu’employeur de référence en Afrique ». Pour atteindre son objectif, CFAO s’est rapproché d’un partenaire expert : Santé Diabète, la première ONG internationale travaillant sur cette pathologie en Afrique. Ensemble, ils définissent actuellement les contours d’un programme global avec une phase pilote dans trois pays d’Afrique de l’Ouest. Priorité à la pédagogie Fort de l’expérience acquise avec le programme VIH avec l’appui d’Entreprises Santé, anciennement Sida-Entreprises, la méthodologie mise en œuvre sera dupliquée pour le diabète. La première étape consistera, début 2014, en la réalisation d’un diagnostic des risques au sein de plusieurs filiales. À partir de cet état des lieux, Santé Diabète et CFAO travailleront sur un kit d’outils pédagogiques à destination des salariés et des directions générales : plaquettes de sensibilisation, posters, brochures. Parallèlement, Santé Diabète identifiera les acteurs clés dans chaque pays : médecins référents, associations spécialisées, centres de dépistage et de prise en charge du diabète, avec à la clé un annuaire mis à la disposition des filiales. Le but est de les  ­ ccompagner au mieux dans la mise en a œuvre de ce programme de santé qui couvrira les différents volets : éducation, prévention, dépistage, et accès au traitement. « Notre ambition est de répondre de manière spécifique aux besoins, avec une méthodologie simple et des outils adaptés, dès lors que la prise en charge est disponible dans le pays », p ­ récise Johanne Payen. ■
  • 23. Hommes Qui êtes-vous ? © alexandre bougès Henry de Fleurelle Business controller, CFAO Automotive à Sèvres V.I.E. : un accélérateur de carrière Henry de Fleurelle a eu l’opportunité de réaliser un Volontariat International en Entreprise (V.I.E.), durant deux ans, au sein de la filiale marocaine de CFAO, Asian Hall, située à Casablanca. Une mission formatrice qui s’est soldée par une embauche dans le Groupe. A lors qu’il prépare une maîtrise de finance à l’Institut de Gestion de Rennes en 2008, Henry découvre CFAO à l’occasion d’un stage de trois mois à la direction des financements et de la trésorerie du Groupe, à Sèvres. « J’y ai fait des rencontres professionnelles marquantes. J’ai notamment beaucoup appris de mon tuteur, Benoît Kerloc’h, alors directeur des financements et de la trésorerie ». Cette première expérience lui aura permis d’apprendre le métier et de tisser des relations solides avec ses contacts. Une envie d’international Une fois son stage achevé et son diplôme en poche, Henry décide d’effectuer une année de césure. Destination l’Écosse, afin d’étudier la finance à l’Université de Glasgow pendant six mois, puis le Népal pour découvrir la région durant trois mois. « Je partais pour la première fois en voyage à l’étranger et j’y ai vite pris goût ! Cela m’a ouvert à de nouveaux horizons et à d’autres cultures ». Pendant cette période, il continue à échanger avec ses contacts chez CFAO et à suivre l’actualité du Groupe, marquée notamment par son introduction en Bourse en 2009. L’opportunité du V.I.E. De retour en France, Henry décide de suivre un Master à l’Université Paris X de Nanterre. À l’issue de son stage de fin d’année, il est contacté par Daniel Fromentin, alors directeur adjoint pour la zone Maghreb/CTOM de CFAO Automotive. « Il m’a proposé de partir en V.I.E pour le Groupe, à Casablanca. J’ai immédiatement accepté cette opportunité ».Voilà une belle occasion en effet de découvrir CFAO par ses filiales situées de l’autre côté de la Méditerranée. « Quelle autre mission m’aurait permis de comprendre comment fonctionne CFAO de l’intérieur, comment se fait le business et quels liens unissent une filiale à un groupe, notamment en finance ? ». Sitôt dit, sitôt fait : Henry part travailler comme responsable administratif et financier en septembre 2010 chez Asian Hall, une filiale de CFAO spécialisée dans la commercialisation de véhicules chinois. « J’avais pour mission d’encadrer une équipe de deux comptables et une caissière alors que je n’avais que 23 ans ! Ce V.I.E. m’a permis d’accéder à des responsabilités et à une autonomie que je n’aurais pas pu obtenir en France à cet âge. Il a eu l’effet d’un véritable accélérateur de carrière ». Henry était ainsi le référent du reporting de la filiale vis-à-vis du Siège. Il devait veiller à la bonne gestion des encaissements et de la trésorerie ou encore s’assurer du respect des contrôles internes. « J’étais au cœur de l’action, ce qui a rendu cette mission particulièrement intéressante. Mon contrat ayant été reconduit, je suis finalement resté deux ans au Qu’est-ce qu’un V.I.E. ? VIE et VIA, pour Volontariat International en Entreprise ou en Administration. Ce statut permet à des jeunes de 18 à 28 ans d'effectuer une mission de 6 à 24 mois quelque part dans le monde, en échange d'une rémunération. Pour beaucoup, c'est un bon moyen de découvrir le monde de l'entreprise tout en étant immergé dans une autre culture. À ce jour, six jeunes effectuent des missions au sein des filiales du Groupe, principalement en Afrique. CFAO a pour la 3e année consécutive sponsorisé le Grand Prix VIE VIA Afrique, un concours qui récompense les trois meilleures initiatives de VIE ou VIA de l'année sur le Continent. bio express n 008 : diplômé d’une maîtrise IAE-IGR 2 en finance (Institut d’Administration des Entreprises / Institut de Gestion de Rennes) n 008-2009 : année de césure 2 n 010 : analyste financier pour des fonds de 2 capital investissement, BPCE (stage de 8 mois) n 010 : départ en V.I.E. à Casablanca, 2 responsable administratif et financier n epuis 2012 : Business Controller, D CFAO Automotive, Sèvres Maroc. J’ai beaucoup appris de cette expérience et j’ai eu la chance de pouvoir découvrir un pays que je ne connaissais pas », s’enthousiasme-til. Bien intégré dans la communauté française locale, Henry a tissé des liens durables à Casablanca, où il a notamment rencontré sa future femme, elle aussi en V.I.E. Il a également créé un club dédié aux expatriés travaillant en V.I.E. « Ce projet, initié avec un groupe d’amis, a été lancé en février 2012. Notre but est d’organiser des rencontres mensuelles entre professionnels français venus s’installer dans la région ». Une voie bien tracée Dès le mois de juin 2012, Henry prépare son « après V.I.E. » et postule aux offres de mobilité du Groupe. Il rencontre de nouveau Daniel Fromentin, qui lui propose de rejoindre son équipe en tant que Business Controller pour CFAO Automotive, à Sèvres. « Mon expatriation a été une grande richesse : elle m’a permis de connaître le Groupe, de maîtriser les rouages de mon métier, et de me construire un réseau qui facilite mon activité au quotidien ». ■ Contact - Décembre 2013 23
  • 24. « Lundi 19 heures, carrefour Tech, Kumasi, Ghana. Particulièrement encombré, ce point de jonction dans la ville mêle de nombreux piétons aux véhicules de transport appelés familièrement les « trotros » ainsi qu’aux taxis et autres véhicules privés. Les passants attendent que les feux tricolores passent au rouge pour traverser, tandis que d’autres transgressent les règles du code de la route. » Né à Douala (Cameroun), Jean-Rivel Fondjo vit au Ghana où il allie photographie d’art et photographie commerciale. Dès son plus jeune âge, son père lui apprend la photographie, formation qu’il poursuit ensuite au College of Jean-Rivel Fondjo Pour en savoir plus : www.afriphoto.com Art à l’université Kwame Nkrumah de Kumasi (Ghana) et au Photography Institute de Londres (Angleterre). Rigoureux dans la composition de ses images, il aime particulièrement travailler la couleur, les contrastes et les effets graphiques. Actuellement, Fondjo dirige un studio de photographie installé à l’université Kwame Nkrumah de Kumasi où il forme des étudiants venant pour la plupart d’écoles et d’universités d’Afrique de l’Ouest et intéressés par l’apprentissage du travail artisanal de la photographie. © Jean-Rivel Fondjo / Afriphoto