3. Caumont Centre d’Art
Naissance d’une nouvelle institution culturelle à Aix-en-Provence
- Journée Portes Ouvertes le 6 mai 2015 -
Le 6 mai 2015, Culturespaces lance Caumont Centre d’Art avec une grande journée Portes Ouvertes, de
10h à minuit. Cette nouvelle institution culturelle, établie dans l’ancien Hôtel de Caumont, s’apprête à
faire battre le cœur d’Aix-en-Provence à deux pas du cours Mirabeau.
Sa programmation culturelle met les Beaux-Arts à l’honneur avec, chaque année, deux importantes
expositions temporaires dédiées aux grands noms de l’art – de l’art ancien jusqu’à nos jours. Du 6 mai au
13 septembre 2015, l’exposition inaugurale s’intitule Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe
de la lumière.
Outre la peinture, d’autres formes d’art trouveront également à Caumont Centre d'Art un terrain
d’expression privilégié. Un film inédit, « Cezanne au pays d’Aix », sera diffusé en continu dès l’ouverture
dans l’auditorium du Centre d'Art, et des concerts, performances artistiques et forums seront programmés
régulièrement. Avec une terrasse donnant sur des jardins ombragés, le Café Caumont offre par ailleurs
une halte de choix au cœur du quartier Mazarin.
Un nouveau Centre d’Art dans un joyau du XVIIIe siècle, entièrement restauré
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COMMUNIQUÉDEPRESSE
Pour accueillir ce nouveau Centre d’Art, un vaste programme de travaux et d’aménagements a été
conduit en 18 mois sur la totalité de la surface de l’Hôtel de Caumont, soit 2 500 m2. La façade, les décors
intérieurs et les jardins ont fait l’objet d’une restauration exemplaire, soutenue par l’Etat et la Ville d’Aix-
en-Provence. 300 ans après la pose de sa première pierre, ce remarquable édifice classé Monument
Historique, s’apprête ainsi à écrire une nouvelle page de son histoire culturelle.
C’est la première fois que Culturespaces acquiert un lieu pour y créer un centre d’art.
« Nous souhaitons que Caumont Centre d’Art s’affirme grâce à sa programmation artistique comme un lieu
majeur de la vie culturelle pour Aix-en-Provence et le sud de la France : un lieu où l’on découvre et partage
l’art, la musique, la danse, avec passion », déclare
Bruno Monnier, Président fondateur de Culturespaces
et Président de Caumont Centre d’Art.
« Grâce à l’ambitieux programme de restauration que
nous avons réalisé à l’Hôtel de Caumont, nous avons
créé dans ce Centre d'Art des conditions de visite
exceptionnelles. À cette occasion, nous nous
réjouissons de redonner à ce joyau du patrimoine aixois
toute sa splendeur héritée du XVIIIe siècle pour le
transformer en une institution dédiée aux arts, vivante
et ouverte ».
6. 6
Un hôtel particulier « entre cour et jardin »
À la différence de beaucoup d’hôtels particuliers aixois donnant directement sur la rue, l’Hôtel de Caumont
est un hôtel « entre cour et jardin » : il est organisé selon un type de plan apparu à Paris au XVIe siècle
correspondant, à l’échelle urbaine, au château et son parc. Il est caractérisé par quatre éléments allant
hiérarchiquement de l’espace public à l’espace privé : le portail, la cour d’honneur (ou cour des
carrosses), le corps de logis et le jardin. Par l’ampleur de sa conception, sans équivalent à Aix-en-
Provence, par ses proportions harmonieuses et le classicisme de sa façade, il représente une magnifique
illustration de l’architecture française du XVIIIe siècle. Éléments remarquables, le portail à carrosses, la
façade et l’escalier à rampe en fer forgé ont été inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques en
1925, et la totalité de l’hôtel, classée en 1987.
PRÉSENTATIONDULIEU
12. 12
Les mécènes
En cette année 2015, la Société Marseillaise de Crédit qui célèbre son 150ème anniversaire, est heureuse de
s’engager aux côtés du Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont en tant que mécène fondateur.
Cette année importante dans l’histoire de la banque, qui symbolise sa pérennité, lui offre ainsi l’opportunité
d’un partenariat autour d’un lieu exceptionnel, l’Hôtel de Caumont, dont l’origine n’est pas sans rappeler le
monde de la finance du XVIIIe siècle puisqu’il a été construit pour être la résidence du Second président à la
Cour des Comptes.
Elle est également très honorée d’apporter son soutien à l’exposition inaugurale consacrée à Canaletto.
La Société Marseillaise de Crédit, fidèle à sa tradition de mécène (elle a notamment été partenaire officiel
de Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture), confirme avec ce nouvel engagement
auprès du Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont sa volonté d’accompagner la région dans son rayonnement
culturel en favorisant aussi l’accès à la culture de publics très variés.
À propos de la Société Marseillaise de Crédit
Fondée en 1865 à Marseille, la Société Marseillaise de Crédit offre à plus de 352 000 clients la proximité
d’une grande banque régionale grâce à ses 1 500 collaborateurs et à son réseau de 170 agences regroupées
en 16 Directions Régionales réparties sur tout le pourtour méditerranéen.
Dans le cadre d’une relation fortement personnalisée et par des conseils de qualité, elle propose aux
particuliers, professionnels et aux PME régionales une gamme complète de produits et services en matière de
placements, crédits et gestion de flux.
Si par son activité, la Société Marseillaise de Crédit accompagne naturellement l’économie locale, elle
s’engage également aux côtés de toutes les initiatives prises dans des domaines complémentaires et
porteuses d’efficacité économique pour son territoire.
La Société Marseillaise de Crédit est filiale à 100% du groupe Crédit du Nord.
Caumont Centre d’Art remercie chaleureusement les mécènes qui lui font confiance dès son ouverture et
dont les généreux soutiens ont permis de réunir un montant total de 316 000 € :
− les mécènes fondateurs : la Société Marseillaise de Crédit et la Fondation GDF Suez,
− Cofely Axima, Cofely Inéo, Cofely Services,
− les membres du Cercle Caumont.
LESMÉCÈNES
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La Fondation d’entreprise GDF SUEZ est fière d’être mécène de la restauration des jardins de l’Hôtel de
Caumont, et d’être mécène fondateur de la nouvelle institution culturelle majeure à Aix-en-Provence.
Restauration du patrimoine, biodiversité, accès de tous à la culture sont au cœur de l’engagement de la
Fondation GDF SUEZ.
Grâce à cette restauration selon les plans retrouvés de l’époque de la construction, les jardins retrouveront
les éléments typiques des jardins à la française du XVIIIe siècle (broderies, topiaires, bassins, etc…) afin de
restituer et transmettre la beauté, l’atmosphère et l’histoire des lieux.
Plus grand jardin ouvert au public du quartier Mazarin d’Aix-en-Provence, l’Hôtel de Caumont accueillera
des ateliers pédagogiques (découverte des merveilles de l’art du jardin à la française et des essences
végétales locales, sensibilisation aux questions environnementales) permettant ainsi de contribuer à la
transmission et la valorisation auprès du public de ce patrimoine préservé.
La Fondation a cette année permis par son mécénat la création du jardin des Migrations au MuCEM, qui a
accueilli 2.6 millions de visiteurs en un an. La Fondation a également soutenu l’aménagement du parcours
pour les personnes à mobilité réduite des jardins du Château de Versailles, mais aussi la création du Jardin
du Musée du Quai Branly par Gilles Clément.
« Le jardin, c’est de la philosophie rendue visible », souligne Erik Orsenna, Ecrivain, Académicien et
Administrateur de la Fondation d’entreprise GDF SUEZ
La Fondation d’Entreprise GDF SUEZ aide les enfants, les femmes et les hommes à mieux construire leur
futur dans le monde entier. En 22 ans, elle a soutenu près de 1400 projets pour des dizaines de millions de
bénéficiaires, dont plus de 60 projets en faveur de la sauvegarde de l’environnement et de la biodiversité.
www.fondation-gdfsuez.com
LESMÉCÈNES
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Leader français dans les métiers du génie climatique, de la réfrigération et de la protection incendie, Cofely
Axima conçoit des solutions globales et performantes au service de l’optimisation des bâtiments, des
environnements et des process. Ces activités fonctionnent en parfaite synergie pour assurer la maîtrise des
projets et des installations. Cofely Axima intervient dans l’ensemble du processus Conception-Réalisation-
Maintenance. Ses équipes conçoivent des solutions globales et performantes pour renforcer l’efficacité
énergétique des bâtiments et des process, en France comme à l’international.
Société de services en efficacité énergétique et environnementale, Cofely Services propose aux entreprises
et aux collectivités des solutions pour mieux utiliser les énergies et réduire leur impact environnemental.
Son expertise repose sur des savoir-faire inscrits dans la durée : l'amélioration de la performance
énergétique et environnementale des bâtiments, le développement des énergies locales et renouvelables et
l'intégration de services (facilities management). En France, Cofely Services emploie 12 000 collaborateurs
et a réalisé un chiffre d'affaires de 2,6 milliards d'euros en 2013. Cofely Services fait partie de GDF SUEZ
Energie Services, leader européen des services multi-techniques, avec un chiffre d’affaires de 14,7 milliards
d’euros en 2013 et 90 000 collaborateurs. GDF SUEZ Energie Services est une des cinq branches d’activité de
GDF SUEZ, l’un des premiers énergéticiens au niveau mondial.
Acteur majeur du génie électrique, des systèmes d’information et de communication et des services
associés, Cofely Ineo propose à ses clients publics et privés des solutions globales depuis la conception
jusqu’à la maintenance. Avec 15 800 collaborateurs et 300 implantations en France, Cofely Ineo intervient
sur des projets d'installations électriques industrielles et tertiaires, de réseaux d’énergie, d’éclairage public,
d’infrastructures de transport et de télécommunications, de sécurité globale, de production d’énergie, de
systèmes d’information et d'externalisation. Cofely Ineo fait partie de GDF SUEZ Energie Services, qui
emploie 90 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros. Leader européen des
services multitechniques, GDF SUEZ Energie Services est une des cinq branches d’activités de GDF SUEZ, l’un
des premiers énergéticiens au niveau mondial.
LESMÉCÈNES
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Le Cercle Caumont
Le Cercle Caumont a pour vocation de rassembler des entreprises de toute taille et des amateurs d’art
privés, souhaitant s’engager pour le rayonnement de Caumont Centre d’Art et témoigner de leur
attachement à la vie culturelle aixoise.
Au moment de l’ouverture du Centre d’Art de l’Hôtel de Caumont mais également pour les années à venir,
les membres du Cercle Caumont jouent un rôle clé et apportent un soutien essentiel à l’existence de
certains projets. Chaque année, leurs dons contribuent à la réalisation d’un nouveau projet.
Pour la première année, c’est au film Cezanne au pays d’Aix, que le Cercle Caumont apporte son soutien.
Les membres du Cercle Caumont sont placés au cœur de la vie du Centre d’Art et bénéficient de privilèges
exclusifs : accès libre et illimité à l’ensemble de la programmation, invitation à des événements et visites
guidées, accès prioritaire aux espaces de réception et au restaurant, catalogues et hors-séries d’expositions
offerts, et de nombreux autres avantages.
Le Cercle Caumont réunit aujourd’hui 3 entreprises (SEMEPA, Polyclinique du Parc Rambot, Confiserie du
Roy René) et plus d’une cinquantaine de particuliers.
Toutes les informations du Cercle Caumont sont sur www.caumont-centredart.com
LESMÉCÈNES
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Le projet culturel de Caumont Centre d'Art
Exigence et ouverture sont les maîtres-mots de la programmation culturelle de Caumont Centre d'Art.
Deux expositions temporaires majeures par an
Caumont Centre d'Art est le théâtre d’un projet artistique, scientifique et pédagogique mettant les
Beaux-Arts à l’honneur. Au cœur de sa programmation, chaque année : deux expositions temporaires
consacrées aux plus grands artistes, de l’art ancien jusqu’à aujourd’hui, investiront les nouvelles salles
d’expositions temporaires (8 salles, d’une superficie totale de 400 m2) situées aux deux étages supérieurs.
Cette programmation est développée avec le concours de spécialistes, conservateurs et historiens de l’art
reconnus, sous la direction de Sophie Aurand-Hovanessian, directrice de la programmation culturelle et des
expositions de Culturespaces. Pour chaque exposition sera mise en œuvre une scénographie originale
respectant les normes internationales de muséographie.
Le film Cezanne au pays d’Aix, diffusé tous les jours
Dans un auditorium – salle de projection pouvant accueillir une centaine de personnes sera projeté tous les
jours Cezanne au pays d’Aix, un film d’une vingtaine de minutes dédié à Paul Cezanne (1839- 1906).
Réalisé par Ligne de Front, ce film présentera le parcours de ce grand peintre impressionniste et
précurseur du cubisme, sa passion pour Aix-en-Provence et sa région, à travers les grands événements qui
ont marqué sa vie et sa création artistique. D’importants spécialistes de Paul Cezanne ont apporté leur
concours à ce projet : Denis Coutagne, historien de l’art et conservateur honoraire des musées de France,
et Philippe Cezanne, arrière-petit-fils du maître.
Conférences, concerts et performances, ponctuellement
Caumont Centre d'Art se veut un lieu d’échange et de partage entre différents types d’expression
artistique. À ce titre, il accueillera des performances d’artistes, des spectacles de danse, des concerts, mais
aussi des lectures et des conférences pour élargir les horizons artistiques.
Deux premières cartes blanches animées par Monique Younès, journaliste à RTL, pour approfondir des
thématiques autour de Canaletto et Venise, sont à noter :
- le 19 mai avec Bernard Foccroulle, directeur du Festival d’Aix-en-Provence
- le 16 juin avec Rudy Ricciotti, architecte lauréat du grand prix national de l’architecture.
Un lieu vivant : un café, des jardins, une librairie…
Au rez-de-chaussée, les salons historiques donnent l’occasion d’une véritable immersion dans le XVIIIe
siècle. Pour un déjeuner au calme, une pâtisserie à l’heure du thé ou un verre le soir, le Café Caumont et
sa terrasse ouverte sur les jardins à la française participent également à la renaissance du lieu en offrant
une délicieuse parenthèse, au cœur du quartier Mazarin.
Dans le décor de l’ancienne bibliothèque et d’un cabinet de curiosités, la librairie-boutique culturelle
propose par ailleurs des ouvrages portant sur les expositions temporaires du Centre d'Art, sur les hôtels
particuliers et l’art du XVIIIe siècle, ainsi qu’un large choix d’objets pour prolonger le plaisir de la visite.
LEPROJETCULTUREL
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Le parcours de l’exposition
Salle 1 – Rome, 1720-1721, Canaletto, peintre d’opéra
Fils du décorateur de théâtre Bernardo Canal, Canaletto débute vers 1716 en collaborant avec son père
sur le décor de « drames musicaux » tels que La Chaste Pénélope de Fortunato Chelleri, Le Couronnement
de Darius d’Antonio Vivaldi ou Turno Aricino d’Alessandro Scarlatti. Si rien n’est conservé de ces décors de
spectacles, le nom d’Antonio Canal est mentionné sur les programmes de ces opéras, dont plusieurs
exemplaires seront présentés dans l’exposition.
Un dispositif sonore subtil, à la pointe de la technologie, donne à entendre des extraits sonores de cette
époque musicale, celle du baroque vénitien.
Ses premières œuvres connues sont réalisées à Rome où il suit son père Bernardo Canal, présent dans
l’exposition par une ample vue romaine du Capitole, bordée d’une colonnade en ruine de fantaisie : Rome,
Santa Maria d’Aracoeli et le Capitole (Szépművészeti Múzeum, Budapest).
Rome inspire au jeune peintre des Caprices dans lesquels des paysages réels sont revisités et nantis de
motifs architecturaux issus de l’Antiquité, une Antiquité partout visible dans la capitale romaine. La tonalité
est sombre, faite de bruns et de rouges. Les architectures dominent les compositions, peuplées de
personnages affairés : trois exemples de grands formats dans cette veine sont présentés dans l’exposition,
dont une attribution nouvelle. Même L’Arc de Septime Sévère (collection particulière), apparemment fidèle
à son modèle, est en fait une interprétation archéologique dans un contexte imaginaire.
Salle 2 – Venise, 1721-1738, Canaletto, l’explorateur de Venise
De retour à Venise, Canaletto propose des vues plus proches de la réalité. Peintre de Caprices, il est aussi
vedutiste – les vedute sont ces « vues » basées sur la représentation perspective de paysages urbains,
particulièrement prisées à Venise au XVIIIe siècle.
Canaletto commence à peindre Venise à partir de la place Saint-Marc, représentée dans ses premières
œuvres depuis des points de vue divers, par exemple en plongée depuis la loge du Palais des Doges dans
Venise, la Place Saint-Marc (Collections du prince de Liechtenstein). Le Grand Canal devient aussi
rapidement l’un de ses sujets de prédilection : Venise, le Grand Canal vers le nord-est, du palais Balbi au
pont du Rialto (Ca’Rezzonico, Venise) et Venise, le Grand Canal vers l’est, vu du Campo San Vio (National
Gallery of Scotland, Edimbourg). Les vues de la lagune constituent un troisième thème récurrent (Venise,
les Îles de la lagune, vues du Campo San Pietro di Castello, avec l’Arsenal et Venise, les Îles de la lagune,
vues du Campo San Pietro di Castello, avec Santa Maria delle Vergini, Musée Pouchkine, Moscou).
Canaletto travaille ainsi l’image d’une ville sur l’eau, modelée par la lumière et l’atmosphère. Ces vues
rencontrent dans les années 1720 un tel succès que Canaletto multiplie les esquisses in situ sous différents
angles : aucune de ses compositions n’est semblable à l’autre. La peinture est lumineuse, les couches de
couleurs
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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couleurs finement étendues, les glacis successifs créent des effets de transparence dans le ciel et dans
l’eau : la technique de Canaletto est parfaitement maîtrisée. C’est aussi l’époque où Joseph Smith,
banquier, collectionneur et futur consul anglais à Venise, lui passe de nombreuses commandes et présente
ses œuvres à ses visiteurs. Par son intermédiaire, Canaletto peint pour de nombreux collectionneurs
britanniques, parfois des tableaux exécutés en série.
On voit souvent en Canaletto un peintre de la réalité exacte ; ses œuvres prouvent qu’à son souci de
véracité se mêle naturellement une grande liberté d’imagination et d’interprétation. Le fameux
Fonteghetto della farina en mains privées est insolite à la fois par son sujet, un petit entrepôt situé à
l’extrémité du Môle, et par sa composition, avec un large espace ouvert au premier plan. Il l’est aussi par le
degré de liberté que s’est octroyé l’artiste, décidant de donner de l’importance au petit édifice en
éliminant de la vue le Môle de la Salute et l’église de San Gregorio, qui devraient sous l’angle choisi
dominer la composition. Façon subtile d’honorer un commanditaire ?
Salle 3 – 1744-1746, Villes rêvées, les Caprices
Une source d’inspiration particulièrement importante pour Canaletto au milieu des années 1740 est
l’architecture palladienne.
Andrea Palladio (Padoue 1508 – 1580 Vicence) est un architecte et théoricien de la Renaissance italienne,
auteur d’un traité intitulé Les Quatre Livres de l’architecture. Ses édifices (dont la basilique San Giorgio
Maggiore à Venise) et sa pensée ont au XVIIIe siècle un écho considérable en Angleterre, où un fort courant
néo-palladien s’inspire à la fois de l’antique, proche de la nature, et de Palladio.
Les commanditaires de Canaletto sont eux aussi des admirateurs de Palladio, ce qui influence le travail du
peintre. Joseph Smith lui commande treize dessus-de-porte sur le thème des bâtiments vénitiens de
Palladio, et des édifices antérieurs. L’un est présenté ici : Caprice, le Pont du Rialto selon le projet de
Palladio (1744, prêt de Sa Majesté la Reine Élisabeth II, Londres).
Au même moment, son neveu Bernardo Bellotto reprend une composition similaire à celles où Canaletto
représente la cour du palais des Doges pour un caprice d’inspiration romaine : Caprice avec le Capitole
(Galleria Nazionale, Parme).
Salle 4 – Venise, 1729-1740, la splendeur de Venise, la Sérénissime
À la fin des années 1720, Canaletto se fait connaître comme peintre de scènes historiques, avec une
peinture très construite, lumineuse et colorée. Un de ses sujets de prédilection est le Bucentaure, ce
bâtiment d’apparat sur lequel le doge embarque le jour de l’Ascension pour célébrer les noces symboliques
de Venise et de la mer. Un anneau d’or est alors jeté à l’eau en signe de soumission de la ville à la mer.
Canaletto est un chroniqueur exceptionnel des apparitions du Bucentaure, de ses somptueuses dorures et
de sa riche collection de sculptures propices à des moments de maestria picturale, comme le montre
Venise, le Bucentaure de retour au Môle, le jour de l’Ascension (vers 1731-1732, The Bowes Museum,
Durham).
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Canaletto peint plusieurs fois ce thème, dont une toile pour le Consul Smith. Celui-ci fait graver le motif par
Antonio Visentini afin qu’il constitue une planche du Prospectus Magni Canalis Venetiarum (Description du
Grand Canal de Venise) en 1735. Ouvrage de collection, le Prospectus est aussi un catalogue qui invite les
personnes intéressées par le travail de Canaletto à aller voir les originaux « dans la demeure de l'Anglais
Joseph Smith », et à en commander éventuellement de semblables.
Les années 1736-1740 constituent la période la plus intense de la production de Canaletto. La demande
pour ses tableaux est à son apogée et l’emploi d’assistants indispensable. L’inépuisable inventivité de
Canaletto, sa recherche de nouvelles perspectives sont encore stimulées par le succès international
(Venise, la Piazzetta avec l’angle sud-ouest du palais des Doges et Venise, la Punta della dogana, collection
particulière).
Salle 5 – 1746-1755, Canaletto en Angleterre
Au début des années 1740, les débouchés commerciaux de Canaletto se réduisent considérablement à
cause de la guerre de Succession d'Autriche (1740 -1748). Venise et l'Angleterre sont dans des camps
opposés, et la guerre entraîne une forte diminution des visiteurs britanniques à Venise. Canaletto part pour
Londres en 1746, âgé de 49 ans. Il reviendra définitivement à Venise en 1755.
Le peintre s’installe à Londres, dans Silver Street (aujourd’hui Beak Street, Soho). Dans ses tableaux
anglais, Canaletto réussit une remarquable synthèse entre le goût anglais pour les relevés topographiques
et sa manière propre de manipuler la réalité. Il alterne caprices et reportages dans lesquels il décrit
précisément les bords de la Tamise ou les châteaux de l’aristocratie. Grâce à un prêt exceptionnel sont
ainsi rassemblés pour la première fois dans l’exposition deux magnifiques dessins à l’aquarelle des vues
de la Tamise, probablement des pendants : Londres, la City vue de la terrasse de Somerset House (The
Courtauld Gallery, Londres) et Londres, la Cité de Westminster vue de la proximité du York Watergate (Yale
Center for British Art).
Les représentations de châteaux sont des commandes de leurs propriétaires, qui souhaitent ainsi
documenter l’aspect de leur bien (Alnwick Castle, collection du Duc de Northumberland, château médiéval
au cœur de la nature) ou sa modernisation (Warwick Castle, Birmingham Museums).
Dans les dernières années de son séjour anglais, Canaletto multiplie les caprices juxtaposant des motifs de
la Rome antique, de la Renaissance vénitienne, ou des édifices palladiens, et déjouant toute tentative
d'identification précise, à l’image de Caprice avec des ruines classiques et des bâtiments de la Renaissance
(collection BNL, Rome).
Salle 6 – Fêtes et libertinage
Un interlude évoque la magnificence et les fastes de Venise à l'époque de Canaletto : l'importance du
carnaval, qui dure six mois dans l'année, la splendeur des costumes et des masques, les lois somptuaires
édictées pour pour modérer l'affichage des signes extérieurs de richesse, et, bien évidemment, la
personnalité de Casanova, séducteur et galant escroc, ayant réussi une évasion spectaculaire d'une geôle
vénitienne réputée particulièrement sûre.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Salle 7 – Du dessin à la peinture
L’exposition se penche particulièrement sur dix dessins, majoritairement des années anglaises ou du retour
de Canaletto à Venise. Un premier ensemble présente des dessins élaborés grâce à la technique de la
camera obscura (ou « chambre noire »). Aux côtés de deux dessins exécutés selon cette technique (Venise,
le Grand Canal vers le nord-ouest, depuis le palais Corner, prêt de Sa Majesté la Reine Élisabeth II, et Le
Palais Foscari (Galleria Nazionale d’Arte Antica, Trieste)) sera présenté un exemple de camera oscura, sur
laquelle l’inscription « A. Canal » suggère une possible appartenance à Canaletto (Museo Correr, Venise).
Le visiteur fera lui-même l’expérience de ce dispositif grâce à un fac-similé mis à sa disposition.
D’autres dessins sont, en soi, des œuvres abouties. Ainsi en est-il du Campo San Giacomo di Rialto
(collection particulière) : sur ce feuillet, le tracé à la plume se déploie à main libre par-dessus les lignes de
force principales tracées au crayon et à la règle, dessinant une intense zone d’ombre contrastée par
rapport aux zones laissées en blanc, et créant ainsi une vibration stylistique particulière. On peut analyser
de façon similaire Terre ferme, Caprice avec des maisons près d’un perron (Kupferstichkabinett, Berlin) : la
fluidité du trait, souvent vantée chez Canaletto, tient de l’enchantement et la lumière semble scintiller
dans l’air limpide.
La plupart des dessins et autres œuvres sur papier jouent un rôle plus complexe dans la recherche de
Canaletto, à la fois prise de notes sur le motif, enregistrement d’éléments de composition, source
d’inspiration réactivée à plusieurs années, voire plusieurs décennies de distance, modèles proposés à
l’atelier, compositions précédant ou suivant un tableau. C’est par exemple le cas de nombreuses vues
tardives de Rome : Canaletto n’y est jamais retourné après 1720, mais il réinterprète tout au long de sa vie
ses dessins de jeunesse, par exemple avec Rome, le Colisée (Galleria Borghese, Rome).
Le recours à ses propres estampes gravées au début des années 1740 est une constante de l’activité
picturale tardive de Canaletto, qu’il reproduise ses eaux-fortes à la lettre ou qu’il s’en inspire. On peut ainsi
dérouler le fil créatif qui va de l’estampe originale de 1744 où il fixe les motifs, à sa reprise dessinée de
1760-65 où il arrête la composition (Caprice avec une église sur une colline, Victoria & Albert Museum,
Londres). Sur le tableau, enfin, sont précisés les détails (collection particulière). Une gravure de Fabio
Berardi (dans la série Vedute sei di Avanzi rovinosi di fabbriche antiche, éditée à Venise par Giuseppe
Wagner) reproduit dans tous ses détails le tableau. Du papier à la toile, de la toile au papier, les aller-
retours sont constants.
Un autre feuillet montre que Canaletto s’inspire aussi d’autres artistes. Caprice, l’Arc des Sergius à Pula, en
Istrie (Metropolitan Museum, New York) illustre l’intérêt de Canaletto pour les antiquités romaines en
Dalmatie, alors sous domination vénitienne. Il est certainement exécuté selon une gravure ou un dessin
d’un autre auteur, non identifié aujourd’hui.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Salle 8 – Les secrets de la camera obscura
Ici est présentée la chambre noire ou camera obscura, un instrument qui se présente sous la forme d’une
structure parfaitement fermée, percée d’un unique trou qui permet de capter les rayons lumineux émis
par les objets et de les projeter sur la paroi opposée. On obtient ainsi une image réduite et inversée du
paysage environnant.
Le principe, identique à celui de la vision de l’œil humain, est connu depuis Aristote. Il a été repris au
Xe siècle par le mathématicien et physicien arabe Alhazen (965-1039), qui aurait construit la première
chambre noire. À partir du XVIe siècle, en Occident, peintres, architectes et physiciens redécouvrent cet
appareil, que les progrès de la perspective et de l’optique permettent de perfectionner peu à peu. Au
XVIIIe siècle, la chambre noire peut ainsi prendre plusieurs aspects : il peut s’agir aussi bien d’une sorte de
tente noire dans laquelle l’artiste pénètre pour tracer les contours de l’image projetée sur une paroi – un
miroir placé à l’extérieur permettant de redresser l’image –, que d’un petit appareil portatif comme celui
conservé au musée Correr de Venise, exposé dans cette salle.
La chambre noire est considérée comme l’ancêtre de l’appareil photographique.
Salle 9 – Venise, 1756 – 1768, Canaletto et ses rivaux : Francesco Guardi, Bernardo Bellotto
C'est grâce à Canaletto d'abord, puis à Bellotto et enfin à Guardi que la peinture vénitienne du XVIIIe siècle
s'est à nouveau élevée au niveau du grand art européen. Les dernières années de Canaletto, de son retour
d’Angleterre jusqu’à sa mort en 1768, sont aussi celles qui voient le succès à Venise de son suiveur et
concurrent : le vedutiste Francesco Guardi. Au même moment, Bellotto rend fameuse en Europe centrale
la peinture vénitienne de veduta, inspirée par Canaletto.
Bernardo Bellotto (Venise 1722-Varsovie 1780) est ici évoqué par un Caprice avec une maison sur la lagune
(Galleria Nazionale d’Arte Antica, Parme), sa dernière image de Venise avant son départ définitif en 1747.
La composition est inspirée de la plus célèbre eau-forte de Canaletto : La Torre di Malghera. Bellotto
abaisse l’horizon et agrandit le ciel, ambitionnant de capter dans son image l’essence de la lagune et de son
atmosphère. Ce tableau exprime toute la personnalité de Bellotto et sa manière mélancolique de rendre
compte de la réalité.
Francesco Guardi (1712-1793) développe une sensibilité atmosphérique qui lui est propre. Cependant, le
caractère élégiaque de ses premières vues lagunaires amplifie les traits les plus sophistiqués de la peinture
la plus aboutie de Canaletto, dans la seconde moitié des années 1730 ; c’est en particulier le cas avec
Venise, les Fondamenta Nuove avec la lagune et l’île de San Michele (Ashmolean Museum, Oxford), prêt
exceptionnel d’un tableau redécouvert récemment et présenté pour la première fois au public.
C’est dans ce contexte concurrentiel que Canaletto termine sa carrière, offrant encore de spectaculaires
morceaux de bravoure, comme Le Bucentaure de retour au Môle le jour de l’Ascension, 1760 (Dulwich
Picture Gallery, Londres) qui reprend la composition de 1729 exposée en salle 4. Il est élu à l’Académie de
Peinture et de Sculpture de Venise en 1763 en tant que professeur de perspective et d’architecture.
C’est pourtant plutôt pauvre que Canaletto termine sa vie, le 19 avril 1768. L’inventaire après décès ne
recense qu’une somme de 4350 ducats et quelques biens sans valeur.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Le commissariat de l’exposition
Dottoressa Bożena Anna Kowalczyk, commissaire générale de l’exposition, est une spécialiste reconnue
de la veduta du XVIIIe siècle.
Elle se consacre à Canaletto et Bellotto au cours de ses études à l’Université Ca’ Foscari de Venise où elle
réalise un doctorat ayant pour sujet de recherche : « Il Bellotto italiano » (1993-1996).
Autorité reconnue dans le domaine de la veduta, Bożena Anna Kowalczyk est l’auteur d’importantes études
sur Canaletto et Bellotto. Par son travail, elle a profondément modifié l’approche critique des deux artistes,
grâce à l’enrichissement du catalogue de leurs œuvres. Ses études, fondées sur des recherches d’archives,
se portent également sur les œuvres de Michele Marieschi et Francesco Guardi.
Elle prépare par ailleurs la publication du catalogue général de Bernardo Bellotto.
Bożena Anna Kowalczyk a été commissaire ou co-commissaire des expositions suivantes :
Bernardo Bellotto 1722-1780, Venise, Museo Correr, 2001;
Canaletto prima maniera, Venise, Fondazione Giorgio Cini, 2001;
Canaletto: il trionfo della veduta, Rome, Palazzo Giustiniani, 2005;
Canaletto e Bellotto: l’arte della veduta, Turin, Palazzo Bricherasio, 2008.
***
Nous tenons ici à remercier les plus grandes institutions internationales, qui par leur soutien et leurs prêts
nous ont permis de mettre en place cet ambitieux projet :
Aux Etats-Unis : le Yale Center for British Art de New Haven, le Metropolitan Museum de New York.
En Grande-Bretagne : le Royal Collection Trust, la National Gallery de Londres, la Courtauld Gallery, le
Victoria & Albert Museum, la Dulwich Picture Gallery de Londres, l’Ashmolean Museum d’Oxford, le Bowes
Museum, la National Gallery of Scotland d’Édimbourg, les Musées de la ville de Birmingham, la collection
du Duc de Northumberland.
En Italie : le Museo del Settecento Veneziano Ca’Rezzonico, le Musée Correr, la Galleria dell’Accademia à
Venise, la Fondation Cini, la Casa Goldoni et la bibliothèque Marcienne à Venise, la Galleria Nazionale
d’Arte Antica de Trieste, la Banca Nazionale di Lavoro, le Palazzo Barberini et la Galleria Borghese à Rome,
la Galleria degli Uffizi à Florence.
En Russie : le Musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou.
En Allemagne : l’Alte Pinakothek de Munich, le Kupferstichkabinett de Berlin.
En Hongrie : le musée des Beaux-Arts de Budapest.
En Autriche : les Collections du Prince de Liechtenstein.
En France : le Petit Palais à Paris.
Ainsi que les collectionneurs particuliers qui ont souhaité garder l’anonymat.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Biographie de Canaletto (1697 – 1768)
17 octobre 1697 : naissance de Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, à Venise, dans la paroisse de San Lio,
située dans le quartier de Castello. Il est le fils de Bernardo Canal (1674-1744), peintre de décors de
théâtre, et d’Artemisia Barbieri.
1716-1718 : Canaletto collabore, aux côtés de son père Bernardo Canal et de son frère Cristoforo (avant
1697-après 1723), aux décors scéniques des théâtres San Angelo et San Cassiano, à Venise.
1719-1720 : séjour de Canaletto à Rome. Il y prépare avec son père, pour le carnaval de 1720, les décors
scéniques de deux opéras d’Alessandro Scarlatti, Tito Sempronio Gracco et Turno Aricino, présentés au
théâtre Capranica.
20 mai 1722 : naissance de Bernardo Bellotto à Venise, dans la paroisse de Santa Margherita. Il est le fils de
Lorenzo Bellotto et de Fiorenza Domenica Canal, sœur de Canaletto.
1722-1723 : Canaletto commence à travailler pour Joseph Smith, qui deviendra consul de Grande-Bretagne
à Venise en 1744.
1723 : Canaletto achève deux grands caprices commandés par les frères Giovanetti pour leur villa de
Noventa Padovana, ainsi que la série de quatre vues de Venise, de la collection Liechtenstein, comprenant
La Place Saint-Marc, vers l’est, aujourd’hui conservée au Museo Thyssen-Bornemisza.
1725-1726 : Canaletto réalise une série de quatre vues de Venise commandée par Stefano Conti de Lucca.
1732-1736 : Canaletto réalise pour John Russel, deuxième Duc de Bedford, une série de vingt-quatre vues
de Venise, conservée jusqu’à aujourd’hui dans la demeure de Woburn Abbey, en Grande-Bretagne.
1735 : l’éditeur Giambattista Pasquali publie à Venise, aux frais de Joseph Smith, le Prospectus Magni
Canalis Venetiarum (Description du Grand Canal de Venise), recueil de gravures d’Antonio Visentini d’après
quatorze tableaux de Canaletto appartenant à la collection Smith.
Vers 1735 : le jeune Bellotto entre dans l’atelier de Canaletto.
1742 : seconde édition du Prospectus enrichie de vingt-quatre planches.
1743-1744 : Canaletto réalise pour Smith cinq vues de Saint-Marc et une série de treize dessus-de-porte.
1744 : mort de Bernardo Canal, père de Canaletto, à Venise.
Mai 1746 - décembre 1755 : séjour en Angleterre
1762 : Joseph Smith vend sa collection, incluant de nombreux Canaletto au roi d’Angleterre George III.
18 avril 1768 : mort de Canaletto à Venise, dans la maison de famille à Corte Perina.
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Un dispositif scénographique multimédia original
À Caumont Centre d’Art, Culturespaces expérimente un nouveau type d’exposition multimédia. En
complément des chefs-d’œuvre prêtés par les plus grandes institutions muséales, il introduit de
nouveaux supports numériques et multimédia pour enrichir l’expérience du visiteur.
Dès l’entrée de l’exposition, un dispositif sonore directionnel, à la pointe de la technologie, oriente le
visiteur vers une approche musicale des premiers Caprices de Canaletto. Le visiteur se trouve en effet
plongé aux premières sources d’inspiration du maître vénitien, baigné dans l’opéra (à travers des airs de
Vivaldi et de Scarlatti) et le travail de décorateur de théâtre de son père Bernardo Canal.
Une installation numérique au cœur de l’exposition
À mi-parcours, l’installation multimédia Capriccio Veneziano, réalisée par l’artiste vénitien Gianfranco
Iannuzzi, place le visiteur au centre des vedute de Canaletto. Cette immersion visuelle et sonore offre une
façon novatrice de découvrir l’univers pictural du maître, grâce au concept AMIEX® développé par
Culturespaces. Projetées à grande échelle, les images des tableaux numérisés s’animent et se reflètent
dans l’eau du Grand Canal. La cité des Doges prend vie sous les yeux du spectateur. Le clapotis de l’eau et
le son des cloches de Santa Maria della Salute le transportent dans une Venise à la beauté baroque et
romantique.
L’installation numérique de Gianfranco Iannuzzi porte un regard contemporain sur les vedute de Canaletto
et rend ainsi un bel hommage à ce grand maître vénitien. Il explique : « Le mot italien capriccio signifie
caprice ou fantaisie, il est utilisé dans le domaine de la peinture pour qualifier une représentation
imaginaire d’un paysage. Dans cet esprit de fantaisie, j’ai joué avec les œuvres de Canaletto pour créer un
tableau animé mettant en scène une Venise entre rêve et réalité. Le visiteur regarde le tableau que l’artiste
est en train de peindre. Il épouse son regard, entend les voix et les bruits de la vie vénitienne.
Les paroles sont celles du dialecte vénitien du XVIIIe siècle. L’eau offre un jeu de reflets caractéristique des
canaux et de l’atmosphère de la lagune dans laquelle j’ai grandi et où je vis. C’est un hommage à ma ville. »
Conception et direction artistique: Gianfranco Iannuzzi
Animation vidéo : Ginevra Napoleoni
Bande son : Renato Gatto
Mixage et spatialisation son : Gérard Thouret
Production : Culturespaces
Caumont Centre d’Art
Aix-en-Provence 2015
L’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Les partenaires de l’exposition
Né en 1978, le Figaro Magazine est installé au carrefour de l’information et du plaisir. Magazine à forte
personnalité, il allie qualité de l’écriture et beauté de la photographie. Dirigée par Guillaume Roquette, la
rédaction du Figaro Magazine propose dès le vendredi une lecture différente de l’actualité, à travers les
opinions de ses chroniqueurs de renom (Eric Zemmour, Frédéric Beigbeder, Philippe Tesson, Jean Sévillia…),
ses reportages grand format et sa sélection exceptionnelle de photographies.
Le Figaro Magazine, c’est aussi le guide « Quartiers libres », exclusivement consacré à la Culture et l’Art de
Vivre, et ses pages art, cinéma, littérature, théâtre et musique qui assoient sa légitimité à se positionner
comme une véritable référence dans le domaine culturel.
En s’associant à l’ouverture du centre d’art de l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence et à son exposition
inaugurale Canaletto, Rome – Londres –Venise. Le triomphe de la lumière, qui se tiendra du 6 mai au 13
septembre 2015, Le Figaro Magazine se réjouit de pouvoir saluer une initiative culturelle régionale de
première importance. Admirablement restauré 300 ans après sa construction, cet hôtel particulier du XVIIIe
classé Monument historique est en lui-même, par son architecture aux proportions harmonieuses, un lieu
de visite qu’apprécieront tous les amoureux du classicisme. L’exposition consacrée au maître vénitien, elle,
révèlera, grâce à une cinquantaine de tableaux et de dessins en provenance du monde entier, la richesse et
la diversité d’une œuvre habitée par une inventivité, un soin pour le détail et un travail sur les lumières et
les atmosphères tout à fait extraordinaires.
Dans le cadre de ce partenariat, le Figaro Magazine consacrera un sujet de plusieurs pages sur l’exposition,
dans son numéro daté du 30 avril 2015.
Assurer la promotion de la région, c'est avant tout se mettre à l'écoute de ses habitants et rendre
compte des événements qui marquent leur vie quotidienne. C'est partager avec eux des valeurs et une
culture commune. Tel est le rôle de La Provence dans les Bouches du Rhône, le Vaucluse et les Alpes de
Hautes Provence.
C'est aussi apporter notre soutien aux manifestations qui enrichissent et valorisent notre région et, à ce
titre, La Provence est fière de s'associer à cette belle initiative qu’est Caumont Centre d’Art.
LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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France Bleu Provence est partenaire officiel de Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe de la
lumière ) Caumont Centre d’Art.
Chaque jour, plus de 230 000* Provençaux écoutent France Bleu Provence, 230 000 fidèles qui grâce au
travail d’une équipe de quarante personnes ne manquent rien de l’information à Marseille et en Provence.
Actualité politique, sportive, culturelle ou plus simplement liée au quotidien comme la circulation et la
météo. France Bleu Provence, la radio des Provençaux, propose chaque jour des reportages sur la région,
les traditions, le patrimoine et fait le lien entre la Provence d’hier et celle d’aujourd’hui.
Il était tout naturel que France Bleu Provence s’associe à cette très belle exposition dans un tout nouveau
centre d’art à Aix-en-Provence.
Rendez-vous sur le 103.6 MHz à Marseille et dans les Bouches du Rhône. Et sur internet :
www.francebleu.fr
*Dans les Bouches du Rhône et le Var, France Bleu est écoutée chaque jour par 230 000 personnes (source
Médiamétrie Médialocales sept 13-juin 14/Ensemble 13 ans et + Bouches du Rhône et Var/L à V 5h00-
24h00/Part d’audience)
Informer, cultiver, divertir... France 3, partenaire de toutes les cultures.
Parce que notre vocation est d’informer tous les publics ; parce que nous avons à cœur d’offrir une
couverture de l’actualité et des grands événements de la région aussi complète que diversifiée ; parce que
notre mission de service public est d’accompagner les initiatives dans les domaines majeurs tels que la
culture, France 3 Provence-Alpes soutient Canaletto, Rome – Londres – Venise. Le triomphe de la lumière à
Caumont Centre d’art.
France 3 Provence-Alpes
"vous êtes au bon endroit"
Retrouvez-nous sur tous les écranss
provence-alpes.france3.fr
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LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
28. 28
L‘Oeil, c'est LE magazine de référence depuis 1955 de l'actualité des arts à Paris, en régions et dans le
monde. Chaque mois, avec passion, L‘Oeil analyse et critique pour ses 100 000 lecteurs plus d'une
centaine d'expositions, de l'Antiquité à la création la plus contemporaine, en gardant son ouverture sur
tous les arts : la peinture, le dessin, les installations, la photographie, l'architecture, le design… L’Oeil,
c’est un traitement dynamique et approfondi de l’actualité de l’art par une équipe de journalistes et de
critiques d’art passionnés, sous la direction de Fabien Simode.
Créé en 1990, Maisons Côté Sud puise ses inspirations dans les racines, la culture et les ambiances de la
Méditerranée. Véritable immersion dans les images d’une « real life » sublimée qui valorise le design, la
décoration, dans un esprit résolument contemporain, Maisons Côté Sud invite aux rêves, à l’émotion,
aux voyages tout en gardant un côté accessible, et rend les plus beaux projets possibles à vivre.
Véritable dénicheur de talents, et très attaché aux valeurs du Sud et à toutes les initiatives qui le font
rayonner, Maisons Côté Sud est très heureux de soutenir cette année l’exposition Canaletto, Rome -
Londres - Venise. Le triomphe de la lumière, qui inaugure Caumont Centre d’Art.
Première marque dans l'univers presse Décoration, les Côtés (Paris, Est, Ouest, et Sud) offrent une vision
inédite et experte de la décoration contemporaine, des saveurs, du voyage et de la culture.
Les 4 Côtés partagent le même ADN, tout en gardant leur propre territoire d’expression.
De façon régionale ou nationale, ils mettent en scène les nouvelles aspirations, les nouveaux styles de
vie adoptés par les urban trendsetters.
864 000 lecteurs Premium « Trendsetters » et connectés (71% de femmes, 52% CSP+, 64% actifs, 40%
possèdent un smartphone et 15% une tablette)
1.3 million de visiteurs uniques par mois sur le site internet cotemaison.fr
132 000 visiteurs uniques par mois sur l’application smartphone cotemaison.fr
Diffusion totale : 107 000 exemplaires pour Côté Sud (dont 18% à l'étranger).
LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
29. 29
Leader français de la distribution de billetterie de spectacles et loisirs, la Fnac propose chaque année plus
de 60 000 événements en France, Belgique et Suisse : musées, expositions, monuments, concerts,
festivals, grands spectacles, théâtre, humour, danse, musique classique, opéras, cinéma, sports,
salons/foires, parcs de loisirs, restaurations, activités de loisirs… Avec 113 magasins en France, son site
internet, sa plateforme téléphonique, son site mobile et son application Tick&live pour iPhone, Samsung
Bada et Androïd, la Fnac permet de réserver et d’obtenir ses billets de façon immédiate. La Fnac est aussi
un lieu de rendez-vous entre le public et les artistes : elle organise toute l’année près de 1000 rencontres
culturelles, débat et mini-concerts dans ses Forums et hors de ses murs.
Elle s’associe à de nombreuses manifestations, jouant ainsi pleinement son rôle d’acteur culturel.
En étant partenaire de Caumont Centre d’Art, elle réaffirme son attachement à la créativité artistique et
sa volonté de défendre l’accès de tous à toutes les cultures. www.fnac.com
LESPARTENAIRESDEL’EXPOSITIONTEMPORAIRE
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Cezanne au pays d’Aix, en projection permanente dans l’auditorium
Film inédit en projection permanente dans l’auditorium.
Durée : 28 minutes
Réalisation : Antoine Lassaigne / Ligne de Front
Production : Culturespaces
Paul Cezanne (1839-1906), contemporain des impressionnistes et
précurseur du cubisme, éprouvait un véritable attachement à la Provence.
Il explore la région et y peint les paysages et demeures qui vont marquer
sa vie.
Le film Cezanne au pays d’Aix se veut un hommage à l’amour de l’artiste
pour sa région natale. Il dévoile la vie intime de Cezanne, sa relation avec
son père, sa vie cachée à l’Estaque avec sa femme Hortense Fiquet dont il
aura un fils. L’histoire est racontée avec rythme et émotion, reprenant les
citations du peintre lui-même en voix-off ou en dialogues. Il donne
également à voir les tableaux les plus marquants (la Sainte-Victoire, le Jas
de Bouffan, des autoportraits d’Hortense, des natures mortes, etc.), ainsi
que des plans extérieurs des lieux de vie, de création ou d’expression
artistique du peintre.
Le film s’attache à mettre en valeur la recherche picturale de Cezanne en Provence et sa vision de la peinture,
tout en évoquant certains moments forts de sa vie, notamment son amitié de jeunesse avec Zola et Renoir.
D’importants spécialistes de Paul Cezanne ont apporté leur concours à ce projet : Denis Coutagne, historien de
l’art et conservateur honoraire des musées de France, et Philippe Cezanne, arrière-petit-fils du maître.
LEFILM«CEZANNEAUPAYSD’AIX»
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Culturespaces, propriétaire de l’Hôtel de Caumont
Avec plus de 20 ans d’expérience et plus de 2,3 millions de visiteurs accueillis chaque année, Culturespaces
est le premier organisme privé dans la gestion des monuments et musées français, et l’un des premiers
acteurs européens culturels.
Programmer, organiser et produire des expositions et des événements culturels, mais aussi administrer
complètement et assurer la gestion quotidienne de musées et Monuments Historiques, sont les métiers
que Culturespaces a développés grâce à la confiance des propriétaires publics qui lui ont délégué leur
patrimoine.
Pour la première fois, Culturespaces est propriétaire d’un lieu, l’Hôtel de Caumont. Il s’ajoute à une liste
de lieux prestigieux confiés en gestion à Culturespaces :
- la Villa Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (depuis 1992)
- la Villa Grecque Kérylos, Beaulieu-sur-Mer (depuis 2001)
- les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence (depuis 2012)
- le Château des Baux-de-Provence (depuis 1993)
- le Théâtre Antique et le Musée d’Art et d’Histoire d’Orange (depuis 2002)
- les Arènes de Nîmes, la Maison Carrée, la Tour Magne (depuis 2006)
- la Cité de l’Automobile, Mulhouse (depuis 1999)
- la Cité du Train, Mulhouse (depuis 2005)
- le Musée Jacquemart-André, Paris (depuis 1996)
Pour ces 13 institutions, Culturespaces prend en charge la gestion du personnel et de l'ensemble des
services, l'animation culturelle, l'accueil des publics ainsi que la communication nationale et internationale
des sites, avec des méthodes de management responsables, certifiées ISO 9001.
Culturespaces, 1er opérateur culturel dans le sud de la France
Depuis plus de 20 ans, Culturespaces tisse des liens étroits avec les acteurs institutionnels et touristiques
dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon. S’appuyant sur sa connaissance des
problématiques locales, Culturespaces monte de grands projets culturels qui créent une vraie dynamique
au niveau des emplois et de la fréquentation des sites en développant leur notoriété.
En 2014, plus d’1,7 million de visiteurs ont été accueillis dans les 9 sites que Culturespaces gère dans le sud
(régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon). Avec l’acquisition de l’Hôtel de Caumont,
dixième lieu dans le sud, Culturespaces renforce son implantation dans cette partie de la France.
Transmission du patrimoine
Conscient que le patrimoine doit être préservé pour les générations futures, Culturespaces participe
chaque année au financement de programmes de restauration des monuments et des collections dont elle
a la charge. « Notre vocation est de mettre en valeur le patrimoine, de le rendre vivant pour mieux le
transmettre. Notre mission est aussi de démocratiser l’accès à la culture et de faire découvrir à nos enfants
notre histoire et notre civilisation, à travers des sites culturels remarquables », explique Bruno Monnier,
Président et fondateur de Culturespaces.
Plus d’informations sur www.culturespaces.com
CULTURESPACES
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> Les acteurs du projet
Caroline Rosnet, conception du projet
Diplômée en histoire de l’art, passionnée par la conception de projets culturels en direction du jeune public
et des familles, Caroline Rosnet a fondé en 2006 le Môm’Art, musée interactif pour enfants à Troyes.
Depuis 2009, elle crée le réseau Archimuse qui conçoit et diffuse des cours d’éveil à l’Art dans les écoles,
en partenariat avec les éditions Palette. Experte en stratégie culturelle, elle développe les pratiques
culturelles innovantes à destination des enfants, notamment en explorant le champ des nouvelles
technologies avec MUSEOMIX. Caroline Rosnet dirige l’agence Up Culture.
Up Culture
Up Culture est une agence culturelle spécialisée jeune public qui conçoit sur mesure des expositions ou
animations de qualité en utilisant une pédagogie ludique et active. La mission d’Up Culture consiste à la
fois à accompagner les lieux culturels pour faire grandir leurs projets de médiation en direction du jeune
public et à rendre accessible la culture à tous dès le plus jeune âge en concevant des outils pédagogiques
adaptés et innovants.
Dominique Le Bagousse, illustration des supports pédagogiques
Illustrateur, graphiste et designer, Dominique Le Bagousse a participé à de nombreux projets Up culture,
notamment pour les projets « Mon portrait au Petit Palais » à Paris ou « A la découverte de
Chateaubriand ». Il a également illustré les livrets-jeux et les sacs d’activités pour le Musée de Sainte-
Ménéhould. Son univers graphique et coloré est peuplé de personnages et d’objets croqués avec humour.
Marie de Saint Rapt, médiatrice culturelle
Diplômée en histoire de l’art et management des entreprises culturelles, Marie de Saint Rapt enseigne
depuis 2005 en formation continue à l’université. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont ses siècles de prédilection.
Elle s’intéresse particulièrement à l’architecture et aux objets d’art qui permettent d’évoquer de manière
concrète la vie quotidienne sous l’Ancien Régime. Elle a travaillé comme guide-conférencière pendant 8
ans. C’est ainsi qu’elle a appris à connaître les différents publics et découvert le plaisir de transmettre sa
passion pour l’histoire. Marie de Saint Rapt est chargée d’animer les interventions et les visites à Caumont.
Fondation Culturespaces
Gersende de Pontbriand, Déléguée générale / Julie Bourdel, communication et mécénat
Tel : +33 (0)1 56 59 01 78 / Port : +33 (0)6 31 86 41 38 / Email : fondation@culturespaces.com
www.fondation-culturespaces.com
> Etape 2 : Visite guidée de l’Hôtel de Caumont
Durée de la visite : 1h30
Munis de leur invitation, les enfants sont conviés à l’Hôtel de Caumont. Chaque enfant reçoit un plan de
l’hôtel particulier. Les enfants sont invités à résoudre les énigmes et percer les secrets de l’Hôtel de
Caumont. Une véritable chasse au trésor, en 10 étapes, les conduit depuis la cour d’honneur en passant
par le salon de musique, la chambre de Pauline de Caumont, au jardin où est caché l’objet mystère. Ce
parcours leur permettra de réinvestir les connaissances acquises sur ce bâtiment et son époque lors de la
séance précédente.
Pour mener à bien ce projet, la Fondation Culturespaces établira des partenariats avec des structures
sociales situées à Aix-en-Provence et dans le Pays d’Aix, Marseille, Gardanne, Vitrolles, Salon-de-Provence,
Aubagne : centres sociaux, centres de loisirs ; associations de quartiers ; écoles situées en zones
d’éducation prioritaire ; hôpitaux pédiatriques ; instituts spécialisés ; fondations (Apprentis d’Auteuil…).
LAFONDATIONCULTURESPACES
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Informations pratiques
ACCÈS
HORAIRES
Caumont Centre d'Art est ouvert tous les jours y compris les jours fériés.
De mai à septembre : 10h-19h
D'octobre à avril : 10h-18h
Nocturnes les mardis jusqu’à 21h30 en période d’exposition.
La librairie-boutique culturelle est ouverte aux horaires de Caumont Centre d’Art, y compris le dimanche.
Le Café Caumont est ouvert aux horaires du Centre d'Art.
Dernier accès 30 minutes avant la fermeture.
Le Café Caumont est réservé en priorité aux visiteurs du Centre d’Art.
Pour y revenir librement, après une première visite, demandez votre Pass gratuit.
TARIFS INDIVIDUELS 2015
Visite de Caumont Centre d’Art + exposition temporaire : 11 € en plein tarif / 8,5 € en tarif réduit.
Audioguide exposition temporaire : 3 €
Livret de visite exposition temporaire bilingue français / anglais : 2 €
Application smartphones et tablettes exposition temporaire : 1,79 € et 3,59 € (HD)
Visite de Caumont Centre d’Art hors exposition temporaire : 6 € en plein tarif, 4,5 € en tarif réduit.
Livret de visite et application smartphones et tablettes : gratuit
Les enfants de 7 à 17 ans, les porteurs du Pass Education, les étudiants et les demandeurs d’emploi
bénéficient du tarif réduit (sur présentation d’un justificatif). Les enfants de moins de 7 ans et les
journalistes entrent gratuitement (sur présentation d’un justificatif).
Offre famille
Entrée gratuite pour le 2e enfant âgé de 7 à 17 ans (avec 2 adultes et 1 enfant payant).
Caumont Centre d'Art
3, rue Joseph Cabassol
13100 Aix-en-Provence
Tél. : 04.42.20.70.01
www.caumont-centredart.com
Caumont Centre d'Art se situe à 1 min à pied du cours
Mirabeau.
En voiture : autoroute A7, A46 et A8 (Paris, Lyon, Nice) A54 et
A9 (Montpellier, Nîmes, Arles).
En train : gare TGV d’Aix-en-Provence et Marseille.
En avion : aéroport international de Marseille-Provence
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TARIFS DE GROUPE
Visite de Caumont Centre d’Art + exposition temporaire : à partir de 8,5 €
Visite de Caumont Centre d’Art : à partir de 4,5 €
Visite de Caumont Centre d’Art + déjeuner : sur demande.
Contact : Claire Villette
Tél. : +33 (0)4 42 51 54 50
E-mail : groupes@caumont-centredart.com
RÉCEPTIONS
Visite privilège quand le Centre d’Art est fermé au public, cocktails, dîners… Le cadre exceptionnel de
l’Hôtel de Caumont, ses salons et jardins, en font un lieu privilégié pour vos réceptions.
Contact : Catherine Courteau
Tél.: + 33(0)6 89 82 83 89
E-mail : receptions@caumont-centredart.com
CONTACTS
Contact presse : Agence Claudine Colin Communication
Tél.: +33 (0)1 42 72 60 01
E-mail : Christelle Maureau / christelle@claudinecolin.com
E-mail : Dereen O’Sullivan / dereen@claudinecolin.com
Contact partenariats :
Romane Dargent
Tél. : +33 (0)1 56 59 01 72
E-mail : dargent@culturespaces.com
Contact mécénat :
Judith Moreau
Tél. : +33 (0)1 56 59 01 79
E-mail : judith.moreau@culturespaces.com
Plus d’informations sur www.caumont-centredart.com
RD,22/04/2015