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CenuméronepeutêtrevenduN°10Janvier-Mars2014
mIKAEL NACIRI, DG du CMI
Android
est-il si sûr ?
p: 20
Distribution
quel est le rôle du distribu-
teur IT dans le développe-
ment du business des inté-
grateurs systèmes ?
p: 14
Kaspersky Lab
lancement des KAV & KIS
2014
p: 12
L e m a g a z i n e m a r o c a i n d e s Te c h n o l o g i e s d e l ’ I n fo r m a t i o n e t d e l a C o m m u n i c a t i o n
TIC MAGAZINE
« la croissance sera portée par
les sites de grands facturiers,
mais surtout par le B2B »
Marché des télécoms africain
p: 16
p: 24
Quelles opportunités
d’expansion pour nos opérateurs ?
EDITO
K. Lahkim
Directrice de la Publication
Si l‘échec est au bout de l’une de vos ambitions, demandez-vous tout de
suite si vous vous en êtes donné les moyens qu’il faut. Parce que souvent,
l’échec survient quand les ambitions sont plus grandes que les moyens mises
à dispositions
Or, les moyens ayant le plus de valeur ce sont les compétences humaines qui
porteront sur leurs épaules vos ambitions. Cette évidence colle parfaitement
au fameux projet, ô combien ambitieux que c’est tracé notre pays. Je sous
entends Maroc Numéric. Une réelle opportunité, pour ne pas dire historique,
si le Maroc veut accéder au leadershiping dans le secteur IT. Discutant de
ce sujet avec un haut cadre managérial d’une multinationale opérant au
Maroc, nous avons été ravis de savoir ce qu’il en pensait. Cette discussion
avec F. Benjoudar, directeur du pôle Cloud chez Bull. Nous vous rapportons
texto ses propos sur un sujet des plus importants pour notre pays : « le Maroc
dispose aujourd’hui d’une belle opportunité de marquer de son empreinte,
originalité et compétitivité un marché local, régional et aussi international
en s’engageant dans une réelle transformation des métiers IT vers une
industrie forte autour de l’outsourcing, du Cloud Computing souverain et
déclinaison auprès de nos partenaires régionaux ainsi qu’autour du logiciel
en mode SaaS notamment. Il me parait opportun de soulever ici le point
sur la nécessité d’accompagner et de mettre en place un programme
dédié au monde de la recherche et développement (fondamentale et
appliquée) dans le domaine afin de soutenir les démarches de publications
internationales, d’innovations et brevets. L’une des clés et condition de succès
(il y en a d’autres bien évidemment) réside en particulier dans le domaine
de la formation et enseignement supérieur. En particulier pour répondre à la
question suivante : comment mettre au diapason et orchestrer de la bonne
manière sur le marché local ou international les profils techniques et les profils
commerciaux ? Il subsiste encore trop souvent un écart voire opposition entre
ces profils. Nous avons parfois sur notre marché des profils issus de formations
techniques qui évoluent trop rapidement, peut-être, vers des fonctions
commerciales, marketing et communication. A l’opposé il arrive également
de constater que sur des fonctions en middle management l’on retrouve
des profils plutôt généralistes issus de formations commerciales, marketing,
communication encadrant des profils techniques. Non pas qu’il faille être
expert technique pour manager des profils techniques mais un minimum de
connaissances s’imposent quand même pour être à même d’amener les équipes
techniques vers une performance optimale. Nous sommes ainsi parfois face
à un paradoxe avec des entreprises qui peuvent être orientées business
et clients mais avec une compréhension technique limitée et à contrario
des entreprises trop souvent orientées technologies mais pas assez vers les
contextes d’usage des clients, les marchés, les marchés à grande volumétrie
où il y a nécessité de comprendre et industrialiser efficacement l’offre pour la
mettre en adéquation avec la demande».
Des propos que nous avons rapportés presque en toute intégralité dans
l’édito de ce numéro espérant que cela poussera à une réflexion profonde
à ce qui y a été abordé.
Maroc Numeric 20XX
Quand il s’agit d’ambition, il faut
s’en donner les moyens
comment mettre
au diapason
et orchestrer
de la bonne
manière sur le
marché local
ou international
les profils
techniques
et les profils
commerciaux ?
SOMMAIRE
0404
05 SCHNEIDER ELECTRIC MAROC
Franck Petitjean, nouveau Directeur Général
06 EPSON
Denouvellessolutionsdʼimpressionlaserpourlespros
07 YOOZ
Ses tablettes sʼinvitent chez Disway
08 RMA WATANYA
sortuneapplicationmobile100%assurance
10 Nexans
dunouveaudanslagammeSlimflex
11 DISTRIBUTION
SDGMarocdevientSCDMena
Impression numérique: la couleur au bout du clic
Avoir l’information imprimée sur papier, ou sur tout autre support, est une
histoire qui est millénaire. Les procédés et les moyens d’impression sont
passés de révolution en révolution pour aboutir, grâce à l’informatique,
à imprimer en un seul clic le document que l’on veut, au format que l’on
veut… De fait, l’impression numérique connait aujourd’hui un essor des plus
remarquables ouvrant même les portes d’une autre dimension.
26 DOSSIER
Edité par IT COMMUNITY 7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4, Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca. • Tél.: +212
(0) 526 080 000 / 090 000 Fax.: 05 22 27 48 81 • Mail: contact@ticmagazine.net • Web: www.ticmagazine.net
• Maquette, Conception & Conseil Editorial: Com’Pacte • Directrice de la Publication: Kaoutar Lahkim •
Rédacteur en chef: Said Zinnid • Journalistes: N. Mounouar, O. Lahlim , S. Aït Brahim • Experts IT: A Kharbach,
H. El Alloussi • Dossier de Presse: 2010 c11 • Dépôt légal: 2011PE0101 • ISSN: 2028 - 6449
Edité par IT COMMUNITY
(0) 526 080 000 / 090 000
•
ACTUALITES
Anaylse Sectorielle
12 Kaspersky Lab : lancement des suites KAV 2014 & KIS 2014
14 Distribution : quel est le rôle du distributeur IT dans le déve-
loppement du business des intégrateurs systèmes ?
Profil Pro
16 Avec Mikael Naciri DG du CMI
Technos
20 Sécurité: Android vulnérable ?
24 Analyse: Marché des télécoms africain: Quelles opportunité ?
Networking
30 Facebook: Inwi vous l’offre sans Internet
30 Gmail: Plusbesoindeconnaitrelesadressese-maildevosdestinataires
Fait Marquant
32 Cloud gouvernemental: Microsoft Maroc lance la 1ère édi-
tion du National Cloud Summit
34 Med-IT: la 5e édition perpétue la tradition
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
F
ranck Petitjean est le nouveau DG de
Schneider Electric Maroc ; il remplace
ainsi Jean Charles Vanier. Âgé de 48
ans, Franck Petitjean compte à son actif près
de 25 ans d’expérience à l’international. Il a
pris la tête de la filiale marocaine du groupe
dans une perspective de soutenir la volonté
du groupe Schneider Electric de capitaliser
sur son assise historique au Maroc (+60 ans
d’existence) et de pérenniser son image en
tant que spécialiste mondial de la gestion
de l’énergie veillant à l’amélioration de
l’efficacité énergétique, le déploiement
d’un réseau électrique plus intelligent et le
développement urbain plus durable. À ce
propos, Franck Petitjean explique : «le Maroc
est un pays clé pour Schneider Electric. Nous
tenons cette année à consolider notre position
sur le marché marocain, tout en étant un
acteur clé apportant son support à la stratégie
énergétique nationale».
A
l’occasion de la remise des trophées
du Palmarès 2013 des Meilleurs
Employeurs au Maroc, Microsoft a
étéélu«MeilleurEmployeur»auMarocdans
la catégorie Petite et Moyenne Entreprise.
Cette consécration vient donc récompenser
le degré d’importance que Microsoft
Maroc consacre au développement
professionnel et à l’épanouissement de
ses collaborateurs. Tous ces efforts ayant
considérablement amélioré la capacité
de l’entreprise à répondre aux besoins de
ses collaborateurs, partenaires externes
et clients. Et à propos de cette distinction,
Samir Benmakhlouf, DG de Microsoft
Maroc, a déclaré: «Remporter ce titre est
une grande joie pour nous. Microsoft Maroc
accorde une importance considérable au
développement personnel et professionnel
de l’ensemble de ses collaborateurs et
cette distinction prouve à quel point cela
est important. Par ailleurs, l’ensemble des
investissements réalisés par Microsoft,
que ce soit en matière de développement
des compétences ou encore en activités
citoyennes, procurent un sentiment de fierté
et une source de motivation pour tous les
Microsoftee au Maroc». 
Alors que la rumeur circulait il y a bien longtemps, l’information s’est confirmée en début d’année.
En effet, Hassan Bahej a pris la tête d’IBM Maroc, succédant ainsi à Abdallah Rachidi Alaoui qui
prendra en charge le business development d’IBM en Afrique et Moyen-Orient.
Riche de plus de 20 an d’expérience, tant au Maroc, en Afrique qu’à l’international, Hassan
Bahej occupait jusque-là le poste de DG de Cisco pour le Maroc, l’Afrique centrale et de l’Ouest.
Souhaitons-lui bon courage.
A l’occasion de son Assemblée
Générale Ordinaire Élective, la
Fédération des Technologies
de l’Information, des
Télécommunications et de
l’Offshorin, (APEBI), a élu son
nouveau Bureau exécutif pour
le mandat 2014-2015.
Ainsi, le nouveau président
n’est autre qu’Amine Mounir
Alaoui, DG de CBI et membre du
Conseil Économique et Social
au titre d’Expert. Son Vice-
Président Général est Mohamed
Chakib Rifi, DG et Fondateur de
Dataplus Group. Par ailleurs, le
nouveau Bureau est constitué
de Samira Gourroum (Maroc
Télécommerce), Ali El Azzouzi
(Dataprotect), Lotfi Riffi
(Omnidata), Gregory Desmot
(Sage Maghreb), Mohcine
Benachir (PrestigeInformatique),
Mehdi Alaoui (Media Mobility),
Mehdi Kettani (Inwi) et Touhami
Rabii (Gemadec). 
Franck Petitjean, nouveau Directeur Général
Meilleur Employeur dans la catégorie PME
Un nouvel exécutif élu
Schneider Electric Maroc
Microsoft Maroc
APEBI
IBM Maroc a un nouveau DG
ACTUALITES
44
060606ACTUALITES
E
pson vient de lancer deux imprimantes
monochromes professionnelles à
prix abordables pour des impressions
fiables, une productivité sûre et des
performances élevées : WorkForce AL-M200
et WorkForce AL-M300D. Le premier modèle
offre un rapport qualité/prix supérieur grâce
aux impressions Recto/Verso, une vitesse
d’impression de 30 ppm, un port réseau ainsi
qu’un grand cycle d’utilisation de 30 000
pages. Par ailleurs, la WorkForce AL-M300D
est conçue pour les professionnels en quête
de productivité élevée puisqu’elle offre une
impression rapide de 35 ppm, une qualité
d’impression supérieure avec une résolution
atteignant 1200 dpi ainsi qu’une mémoire
internepouvantêtreétendueà1152Mopour
letraitementdetouteslestâchesd’impression
de l’entreprise. En prime, les deux nouvelles
imprimantes sont compatibles Epson iPrint
pour imprimer, numériser et partager sans fil
depuis n’importe quel Device ou endroit de
l’entreprise.
F
iliale de Westcon Group, Comstor,
distributeuràvaleurajoutéeetspécialiste
des solutions Cisco en infrastructure
réseaux, de collaboration et de Datacenter,
vient de lancer ses activités au Maghreb, à
partir du Maroc. Ainsi, et grâce à sa profonde
connaissance technique de l’offre Cisco,
Comstor fera profiter ses clients et partenaires
de la région de l’expertise et de l’expérience de
ses équipes ainsi que de ses relations solides
avec Cisco et ce, à chaque étape du processus
de vente. Les clients bénéficieront ainsi de
conseils, de la validation des configurations
système, d’aide aux déploiements des
solutions, du support des équipes avant-
vente, etc. À ce titre, Vincent Entonu, DG
de Comstor Afrique explique : «La région
du Maghreb recèle un potentiel de croissance
accrue en matière d’équipement des entreprises
en solutions réseaux, télécommunication et
Datacenter. De ce fait, notre positionnement sur
le marché fait de Comstor l’unique distributeur
reconnu pour son expertise et son aptitude à
distribuer l’éventail complet des solutions Cisco
: Infrastructure, Sécurité, Mobilité, TéléPrésence,
Data Center…». 
Après le succès de sa gamme UHD au Maroc, LG vient de lancer au Maroc, le OLED TV incurvé. A cette
occasion, Yunsoo Park, président de LG Electronics Maroc a déclaré «… nous sommes fiers d’être les
premiers à commercialiser le premier téléviseur OLED TV incurvé au Monde et à l’introduire sur le marché
marocain». Avec une épaisseur de 4,3 mm et un poids de 17 kg, le OLED TV incurvé offre une qualité
d’image exceptionnelle grâce à sa courbure qui permet une vue immersive et confortable, une précision
incroyable de couleurs ainsi qu’un un contraste infini au moyen de la technologie WRGB OLED de LG.
Dans une perspective d’étoffer
le marché du e-commerce
et de favoriser la poussée de
nouveaux opérateurs d’e-
paiement au Maroc, le Centre
Monétique Interbancaire (CMI)
a officiellement homologué la
plateforme de paiement en ligne
de Vantage Payment Systems
(VPS). La nouvelle plateforme,
«Payzone»,vientdoncenréponse
aux exigences du marché en
matière de solutions de paiement
en ligne innovantes, fiables,
performantes et hautement
sécurisées. En effet, Payzone
permet aux e-marchands
d’accepter plusieurs modes
de paiement en ligne : cartes
bancaires nationales et
internationale, cartes prépayées
et espèces. Plus encore, Payzone
est conforme à la norme PCI-
DSS (Payment Card Industry
Data Security Standard) et
assure une sécurité avancée avec
des modules de lutte contre la
fraude.
De nouvelles solutions dʼimpression laser pour les pros
lance ses activités au Maghreb
Une nouvelle
plateforme dʼe-
paiement homologuée
par le CMI
Epson
COMSTOR
Payzone de VPS
LG lance au Maroc le premier téléviseur OLED incurvé au monde
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
666
C
onsciente des opportunités que
présente le marché des tablettes à
l’échelle mondiale et dans un souci
permanent de proposer des produits
innovants, de qualité, à prix compétitifs et
valables pour tout usage, Disway vient de
mettre sur le marché marocain et tunisien, une
nouvelle marque IT dénommée YOOZ.
Au départ, ce sont donc 3 tablettes YOOZ
MyPad qui sont commercialisées Par Disway à
travers son réseau de plus de 2500 revendeurs.
Ils’agiteneffetdeMyPad700,entréedegamme
de 7 pouces ; MyPad 750 HD, gamme premium
7 pouces et MyPad 1000 HD, gamme premium
10 pouces. À propos de ce lancement, Karim
Radi Benjelloun, DG de Disway explique : «avec
près de 80 000 unités vendues par an au Maroc,
le marché des tablettes connait une croissance
indiscutable. Notre marque se positionne
comme une marque proposant des produits de
qualité, fiables et à des prix raisonnables pour le
consommateur marocain».
A
vec une optique Carl ZEISS et un
capteur de 2e génération de 41MP,
le Nokia Lumia 1020 est l’un des
meilleurs smartphones-appareils photo. En
effet, grâce à l’association d’une technologie
de pointe dans l’élaboration de la mécanique
des optiques et de la nouvelle application
«Nokia Pro Camera», le Nokia Lumia 1020
permet de capturer, d’éditer et de partager
aisément des photos et des vidéos avec tous
leurs fins détails. Équipé de la technologie
Nokia PureView, notamment la fonction de
stabilisation d’image optique, le Nokia Lumia
1020 permet de produire des images nettes
et précises. Et Pour améliorer la qualité des
images, le Nokia Lumia 1020 dispose du
«CameraGripNokia»,unaccessoirequipermet
de fixer l’appareil à un trépied tout en offrant
un flash au xénon, un obturateur mécanique
incorporé du Nokia Lumia 1020 ainsi qu’une
batterie rechargeable intégrée offrant, ainsi,
50% d’autonomie supplémentaire. Et Grâce
à l’option «Nokia Rich Recording», le Nokia
Lumia 1020 permet de capturer des vidéos
sans flou et en son stéréo, même lorsque le
volume est très fort. 
A l’occasion du CES 2014, Samsung a dévoilé son nouveau standard «Pro» pour tablettes. Ainsi, Samsung
propose désormais une nouvelle gamme de tablettes, Galaxy TabPRO et NotePro, offrant différentes
tailles d’écran allant de 8,4’’ à 12,2’’. Avec un grand écran WQXGA cristallin de 4 mégapixels et d’une
résolutionde2560x1600pixels,combinésaumodePartaged’écranquipermetàl’utilisateurdevisualiser
jusqu’à 4 fenêtres en même temps sur son écran ainsi qu’un clavier virtuel innovant, les Galaxy NotePRO
et TabPRO disposent de nombreuses fonctionnalités avancées pour une utilisation multitâche.
Pour répondre aux besoins des
auto-entrepreneurs, artisans,
commerçants et petites
entreprisesenmatièredegestion
de facturation, Sahih Business,
startup marocaine, vient de
sortirsasolutionSaaS,«Aliphia»,
qui assure tout le processus de
facturation.
Accessible à tous, «Aliphia»
permet donc de rendre la saisie
des devis, des paiements et
des factures plus rapide et plus
simple. Plus encore, il s’agit d’une
solutionfournieenlangueArabe,
avec option plurilingue (Français
et Anglais). Les données,
sécurisées et cryptées, sont
accessibles rapidement et en
permanenceàtraversunesimple
connexion internet. En prime,
aucun besoin d’installation, ni
de maintenance technique ni
d’achat de licence ; le paiement
étant fait à la consommation. 
Ses tablettes sʼinvitent chez Disway
Le nouveauNokia Lumia1020 sur le marché
Une offre SaaS de
Facturation pour Auto-
Entrepreneurs&Petites
Entreprises
Yooz
Smartphones
Aliphia,
By Sahih Business
Samsung Galaxy PRO
Un nouveau Standard Pro pour Tablettes voit le jour
080808ACTUALITES
I
ntelvientdeprésenterplusieursconcepts
à destination des produits wearable (à
porter sur soi). Parmi ces nouveautés,
des écouteurs intelligents équipés de
capacités biométriques, un kit mains-libres
à fonctionnement permanent qui s’intègre
aux assistants personnels existants et bien
d’autresnouveautés.IntelaaussilancéIntel
Edison, un nouvel ordinateur au format
d’une carte SD prêt à être utilisé dans le
développement de produits wearable.
Par ailleurs, Intel intégrera aux tablettes,
Ultrabooks, Notebooks, terminaux 2-en-1,
tout-en-un et autres devices mobiles basés
sur sa technologie, un certain nombre
de fonctionnalités proches des «sens»
humains et ce, à travers une nouvelle
catégorie de produits logiciels et matériels
intitulée «Intel RealSense». Et pour assurer
la protection des équipements mobiles,
Intel fournira gratuitement la suite de
sécurité mobile McAfee. Intel compte aussi
présenter cette année sa technologie «Intel
Device Protection» qui renforce la sécurité
des équipements Android basés sur sa
technologie..
Après sa première
application sortie en 2012,
RMA Watanya innove encore
et sort son application
mobile 100% assurance
qui permet aux assurés
d’accéder aux services de
la compagnie depuis leur
smartphone ou tablette. À
propos de cette innovation,
Yassine Lahlou, DGA en
charge des Risques Part/
Pro & du Développement
Commercial chez RMA
Watanyaexplique:«notrevocationpremièreest
de permettre à nos concitoyens d’anticiper et de
se prémunir contre les risques de façon efficace.
Pour cela, nous offrons à nos assurés et au
grand public une application
pratique qu’ils peuvent utiliser
à tout moment». Ainsi, pour
un premier lot de services,
l’application permet
d’accéder aux contrats santé,
auto et épargne pour suivre
ses remboursements de
frais médicaux, consulter
ses plans d’épargne, vérifier
ses garanties auto, etc. Et
outre la prise en charge
géo-localisée permettant
de partager sa position avec
les équipes RMA Watanya pour bénéficier
de leur assistance, l’application offre la
pré-déclaration instantanée de sinistre qui
déclenche le prétraitement du dossier. 
Dotés d’un design élégant et d’une couche protectrice Corning Gorilla Glass 3, les Zenbooks
UX301 et UX302 offrent un écran tactile de 13,3 pouces ainsi qu’une résolution de 2560 x 1440
offrant des images nettes et des textes à la définition précise. Compatibles avec Windows 8, les
deux nouveaux Ultrabooks d’Asus sont équipés d’un processeur Intel Core de 4ème génération
qui garantit une grande fluidité d’utilisation. Toutes ces caractéristiques classent les Zenbooks
UX301 et UX302 parmi les Ultrabooks les plus performants, avec une mobilité et une autonomie
sans précédent.
Méditel a lanceéen exclusivité le
dernier né de la gamme Apple:
l’iPhone 5s. Ce modèle vient
enrichirlagammedesmartphones
disponible, consolidant sa position
d’opérateur internet 3G innovant
au Maroc.
L’iPhone 5s se caractérise par
des fonctionnalités hautement
interactives et se dote notamment
de la puce A7 64 bits signée Apple,
le nouvel appareil photo iSight
8MP avec flash True Tone et Touch
ID qui permet de façon novatrice
de déverrouiller le téléphone en
toute sécurité, d’un simple toucher
du doigt.
C’est donc une nouvelle occasion
pour Meditel de réaffirmer son
engagement à offrir la meilleure
qualité de service à ses clients
et se positionner ainsi comme
un opérateur de référence pour
les internautes qui aiment la
mobilité.
Tout pour un futur intelligent, connecté et portableEn exclusivité
chez Meditel
IntelIPhone 5s
ASUS Zenbooks UX301 et UX302, une révolution
RMA Watanya sort une application mobile 100% assurance
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
888
E
n réponse à la montée en puissance
des produits Yoga de Lenovo, Dell
a sorti deux nouveaux produits de
la gamme XPS offrant un design raffiné
et intégrant les meilleures technologies
pour de hautes performances.
Doté d’un processeur Intel Core i5
de 4ème génération, d’une carte
graphique Intel HD 4200 et d’un
disque dur SSD minimum de 128 Go, le
nouvel Ultrabook XPS 11 est le premier
ordinateur 2-en-1 à embarquer un écran
11,6 pouces Quad HD (2560 x 1440). Et
grâce à son écran pivotant à 360°, le XPS
11 est convertible et peut être utilisé
en plusieurs positions, notamment, en
mode PC ou tablette. En prime, une
épaisseur de moins de 15 mm et un poids
n’excédant pas 1,25 kg. Par ailleurs, le
nouveau XPS 13 intègre un processeur
Intel Core i7 de 4ème génération, une
carte graphique Intel HD 4400, un écran
de 13,3 pouces et possède une plus
grande autonomie pouvant atteindre
plus de 10 heures. Il est aussi fin que
léger puisque son poids n’excède pas
1,495 kg. Ces nouveau XPS conviennent
idéalement aux professionnels nomades
qui recherchent la performance et la
mobilité sans sacrifier la finesse du
design.
DBM Maroc consolide son positionnement d’intégrateur marocain leader dans les TI au Maroc et sort
deux nouvelles gammes de tablettes haut de gamme «Made in Morocco», développées en partenariat
avec Microsoft et Intel. Ces nouvelles tablettes seront commercialisées à travers le réseau de plus de
900 points de ventes agréés DBM et couteraient 1.790 MAD pour celle fonctionnant sous Android et
3.999 MAD pour celle compatible avec Windows 8. Karim Mazouzi, président de DBM Maroc, justifie le
positionnement dans le haut de gamme par le potentiel prometteur du marché national des tablettes.
Selon lui, le positionnement tarifaire est jugé «agressif» puisque DBM vise à démocratiser l’accès, des
particuliers et des professionnels à ces technologies devenus incontournables. 
Devant la prolifération des
TI «as a Service» ainsi que la
complexité croissante des
environnements,lesentreprises
ont plus de difficultés à gérer
leurs nouveaux services IT.
Pour y remédier, HP a sorti
sa plateforme de gestion
d’Infrastructure, HP OneView,
qui simplifie les processus
courants du datacenter
(déploiements, migrations,
maintenance, …) et qui permet
d’accélérer les opérations tout
en réduisant les coûts et les
erreurs humaines. Conçu pour
les systèmes BladeSystem et
ProLiant Generation 7 et 8
de HP, OneView se base sur
la pointe des technos soft
et hard pour proposer une
plateforme d’administration
unique et convergente
favorisant la collaboration
des équipes au sein des
datacenters. La transition vers
HP OneView, à partir des outils
actuels de gestion d’infra HP,
tels que Insight Control ou
Virtual Connect Enterprise
Manager étant assurée par HP
Technology Service.. 
enrichit sagamme dʼordinateurs portables 2-en-1
Des tablettes et des «Transformer» estampillés ACCENT
Dell
DBM Maroc
N
exans vient d’étendre sa gamme
Slimflex de cordons de brassage
insensibles à la courbure, avec deux
changements majeurs. Il s’agit d’abord de
la sortie du nouveau modèle destiné aux
plus fortes densités «Slimflex Haute Densité
(HD)», muni d’une nouvelle languette à tirer
qui facilite le retrait du cordon de brassage,
même sur les panneaux de brassage les plus
densément chargés, sans nécessiter d’outil
spécifique. Par ailleurs, la gamme existante
a été dotée d’un nouveau connecteur muni
d’une polarité réversible ainsi qu’un verrou
de plus grande taille pour faciliter l’accès au
cordon de brassage.
du nouveau dans la gamme Slimflex
Nexans
HP
sort sa plateforme
HP OneView
ACTUALITES
101010
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
000
P
our rappel, SDG Maroc faisait partie de
SDG Europe, la branche grossiste de
SCH (Specialist Computer Holding). En
novembre 2012, SDG Europe fut acquise par
le grossiste américain Tech Data. SDG Maroc
et SDG UAE ne faisant pas partie du deal,
devaient changer de dénomination. Chose
faite en octobre 2013, date à laquelle SDG
Maroc devient officiellement SCD Maroc,
faisant partie de SCD MENA qui devient
ainsi la division de distribution IT du groupe
Rigby Group Plc dans la région MENA
avec l’ambition de devenir le leader en
distribution à valeur ajoutée dans la région
Afrique et Moyen Orient. Cette nouvelle
situation la poussera à étayer ses parts de
marché dans une zone où les opportunités
de croissance sont des plus élevées au
monde. SCD Maroc de son côté aura pour
ambition de devenir leader de son activité
non seulement au Maroc, mais en Afrique du
Nord et dans le continent africain. 
L
’imprimante couleur multifonction
(3 en 1), L210 d’Epson, fait
partie de sa dernière génération
d’imprimantes «Ink Tank System, ITS».
Testée par notre équipe, la L210 s’avère
pratique et économique pour une
importante volumétrie d’impression,
de numérisation et de copies rapides.
Basée sur des réservoirs d’encre intégrés
et facilement rechargeables, la L210
permet d’éviter toutes les contraintes dues
aux recharges habituelles (coût élevé,
originalité, compatibilité, etc.). Par ailleurs,
l’imprimante est facilement maniable ; la
qualité d’impression est parfaite et le rendu
est économique. Cependant, l’initialisation
de l’imprimante, à sa première recharge,
n’est pas évidente puisque l’imprimante
indique pendant longtemps que le
processus de recharge n’est pas terminé et
qu’il est nécessaire de consulter le manuel
utilisateur ou le support technique pour
trouver une solution. 
Avec ses 3 millions de membres
en Afrique dont 1 million au
Maroc, et après l’accessibilité
de sa plateforme en arabe, le
réseau social francophone,
Viadeo,poursuitsesinnovations
et propose désormais à ses
membres d’accéder aux offres
d’emploi de sa plateforme à
partir de leurs smartphones
(iPhone et Android).
Aussi, Viadeo a repensé son
espace « Jobs & Formations»
afin d’offrir une interface
à la pointe pour booster
la recherche d’emploi et le
recrutement. Objectifs ? Rendre
la recherche d’emploi plus
qualitative et concevoir une
expérience utilisateur aussi
efficace sur PC que sur mobile.
De ce fait, Viadeo redouble
d’efficacité dans son
accompagnement utilisateur
en permettant d’effectuer
des recherches avancées
multicritères et plus ciblées. 
SDG Maroc devient SCD Maroc
Epson L210 pratique et économique
De nouveaux outils au
service de lʼemploi
Distribution
Banc de test
Viadeo
e-commerce
Société Générale Maroc authentifie ses cartes
Pour permettre à ses clients d’effectuer leurs achats en ligne, l’esprit tranquille, la Société Générale
Maroc renforce la sécurité des transactions e-commerce et lance son service d’authentification des
porteurs de cartes monétiques. Ainsi, pour tous les achats sur les sites marchands au Maroc affiliés à
Maroc Telecommerce, avec une carte Société Générale, les clients doivent renseigner un nouveau code
confidentiel dénommé «Code e-commerce» permettant désormais de valider leurs transactions. Ce code
étant communiqué au client par la Banque via SMS ou via le réseau de Guichets Automatiques SGMA.
Lancement des suites KAV 2014 & KIS 2014
Kaspersky Lab
Kaspersky vient de lancer au Maroc les dernières versions de ses suites phares de sécurité, Kaspersky
Anti-Virus 2014 et Kaspersky Internet Security 2014. Ces nouvelles versions intègrent dorénavant des
technologies innovantes permettant de protéger les PC ainsi que les données des usagers, contre
les risques émanant des programmes malveillants et des cyber-menaces.
1212ANALYSE SECTORIELLE
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
L
es suites KAV 2014 et KIS 2014  sont dotées d’une
interface utilisateur intuitive et simplifiée permet-
tant de répondre parfaitement à l’usage croissant
d’Internet au quotidien, grâce notamment à l’inté-
gration de la technologie antivirus propriétaire «ZETA
Shield» issue de Kaspersky Lab. Cette technologie pro-
cède à une analyse approfondie des fichiers et appli-
cations se trouvant sur l’ordinateur afin d’identifier les
malwares susceptibles d’être dissimulés au cœur des
différents composants de  chaque programme. Par
ailleurs, le perfectionnement de la technologie «Auto-
matic Exploit Prevention» permet de surveiller étroite-
ment les programmes les plus fréquemment ciblés par
les cybercriminels comme Java et Adobe Reader et ce,
afin d’empêcher ces derniers de se servir de failles non
répertoriées pour franchir les défenses de l’ordinateur.
Ainsi, et en recherchant les comportements suspects,
Automatic Exploit Prevention détecte les menaces
les plus récentes et les plus dangereuses, y compris
celles qui n’ont pas encore été identifiées. D’autre
p a r t , les suites KAV 2014 et KIS 2014  intègrent la
nouvelle technologie «Anti-Blocker», proté-
geant les utilisateurs contre les attaques de
type « ransomware » qui bloquent l’accès
à l’ordinateur et exigent un paiement en
échange du déblocage de la machine.
Désormais, si un utilisateur est confron-
té à ce type de menace, il lui suffit de
taper une simple combinaison de
touches pour que l’Anti-Blocker
trouve et supprime totalement le
malware responsable. Julien Pul-
virenti, Directeur des ventes de
Kaspersky Lab pour l’Afrique du
Nord explique: « S’appuyant sur
de nouvelles technologies, nos
solutions Kaspersky Anti-Virus
2014 et Kaspersky Internet
Security 2014 constituent des
outils de protection avan-
cés. Elles incluent des techno-
logies proactives telles que ZETA Shield et Automatic Ex-
ploitPrevention,développéesparlesexpertsdeKaspersky
Lab et destinées à protéger les utilisateurs des malwares
et cybermenaces élaborées. Notre objectif : protéger les
données financières et informations personnelles de nos
clients ». Plus encore, les solutions Kaspersky Anti-Virus
2014 et Kaspersky Internet Security 2014 ont été opti-
misées de façon à réduire au minimum leur consom-
mation des ressources du PC.
Focus sur KIS 2014 : une Protection étendue
Afin d’offrir la protection la plus complète aux utilisa-
teurs, Kaspersky Internet Security 2014 a été enrichi
pour mieux répondre à l’évolution des usages sur le
web. En effet, la technologie Safe Money de Kaspersky
Lab, introduite depuis la version précédente de KIS, a
étéperfectionnéeafindeprendreen chargeunnombre
accru de navigateurs web. Elle s’accompagne d’une
liste considérablement étendue de sites de  banque
en ligne, de services de paiement et de boutiques d’e-
commerce dignes de confiance. À ce propos, Julien
Pulvirenti précise que «sur la partie safe money , il faut
comprendre que lorsque votre argent et vos informations
personnelles sont menacés, les opérations bancaires et
les achats en ligne requièrent un niveau supplémentaire
de protection; chaque fois que vous consultez un site
Web de vente, de services bancaires ou de paiement en
ligne, la technologie exclusive de protection bancaire de
Kaspersky». Par ailleurs, la suite KIS 2014 s’est enrichi
d’un  mode exclusif  «Applications de confiance» qui
protège l’ordinateur en autorisant seulement le lance-
ment des applications dont l’utilisation est jugée sans
danger.Ainsi,etgrâceàundispositifintelligentcapable
de vérifier l’authenticité des logiciels et de s’adapter à
chaque utilisateur, ce mode permet d’assurer un degré
poussé de sécurité. La fonctionnalité Applications de
confiance s’appuie sur la liste blanche Kaspersky Lab
qui rassemble plus de 700 millions d’entrées distinctes
décrivant de manière approfondie l’ensemble des logi-
ciels courants (OS, navigateurs, visualiseurs lecteurs
vidéo, jeux, etc.).
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
JulienPulvirenti,directeurdesventesAfriqueduNordchezKaspersky
3 Questions à
Le lancement au Maroc des suites KAV 2014 & KIS 2014 a été célébré par une invitation du grand
public à «se mettre dans la peau d’un pilote de F1» et à mesurer ses aptitudes au pilotage F1 sur un
réel simulateur Ferrari. À cette occasion, nous avons profité de la visite de Julien Pulvirenti, directeur
des ventes de l’éditeur pour l’Afrique du Nord pour lui poser quelques questions.
22 Cet article vous est offert par Kaspersky Lab
Une problématique qui préoccupe de plus en plus les
pères de famille concerne le contrôle parental qui est
souvent délaissé pour des soucis de complexité d’uti-
lisation. Qu’apportent KAV2014 & KIS 2014 dans ce
cadre ?
Face aux multiples dangers qui guettent les enfants sur
Internet, il est impératif de les protéger contre les diffé-
rentes cybermenaces. Kaspersky Internet Security 2014
propose une technologie primée de contrôle parental ca-
pable, d’une part de protéger les enfants sur Internet (e-
mails, téléchargement de fichiers, utilisation des réseaux
sociaux, etc.) et d’autre part permettre de facilement gé-
rer et contrôler la manière dont les enfants utilisent Inter-
net ; quand ils l’utilisent et avec qui ils communiquent.
Le lancement au Maroc des suites KAV 2014 & KIS
2014 a été célébré par une invitation du grand public
à «se mettre dans la peau d’un pilote de F1» et à me-
surer ses aptitudes au pilotage F1 sur un réel simula-
teur Ferrari. Quel message vous voulez transmettre ?
En effet, entre le 04 et le 08 Décembre, nous avons pu
permettre aux gens de venir vivre une expérience excep-
tionnelle ; à savoir être dans un simulateur de Formule 1
et ressentir ce que les pilotes vivent dans leur quotidien. 
L’objectif est double  : pouvoir réunir un maximum de
nos partenaires qui sont nos ambassadeurs tout au long
de l’année et les associer à ce lancement de KIS et KAV
2014.  De plus, cela permet au grand public de rencontrer
l’équipe et d’avoir toutes les informations nécessaires au
sujet de nos solutions. Nous avons d’ailleurs répondu à
beaucoup de questions, fait de la sensibilisation que ce
soit auprès des professionnels mais aussi des particuliers
qui ont vraiment adhéré à cette démarche. D’ailleurs, du-
rant cinq jours nous avons pu rencontrer énormément de
monde , peut-être est-ce dû au fait que nous sommes le
premier éditeur de solution de sécurité à avoir fait un tel
événementdurantcinqjoursauMoroccomalletvenirren-
contrer le grand public. Pour Rappel Kaspersky bénéficie
d’un partenariat unique avec Ferrari autour de la formule
1. En plus d’être notre client , c’est l’association de deux
experts technologiques dans leurs domaines respectifs.
Globalement, pouvez-vous nous donner votre bilan
sur l’année 2013 dont la place de Kaspersky au
Maroc  , et ses tendances stratégiques pour 2014 . 
Franchement, l’année 2013 a été intense à différents
niveaux. Tout d’abord, nous avions commencé l’année
par un Roadshow avec un excellent taux de partici-
pation afin de promouvoir notre dernière solution
entreprise Endpoint 10 à notre réseau de  partenaires
et  aux clients finaux, et aussi la mise en place de notre
nouveau programme de partenariat. Ensuite , on sent
que le marché évolue et la situation économique
du pays s’est répercutée dans la façon de gé-
rer les projets avec des délais de réflexion
et décision plus longs, des choix dans
les budgets plus complexes qu’à
l’habitude, et des risques finan-
ciers beaucoup plus réfléchis.
Dans ce contexte, et en ajoutant
la concurrence technologique,
la position de Kaspersky sur le
marché reste bonne et résolu-
ment dans une dynamique de
leader sur ce marché avec des
tendances de consolidation avec
nos partenaires phares.  Notre
stratégie repose toujours sur
des fondamentaux que sont  :
l’appui sur notre réseau de distri-
bution : distributeurs et revendeurs ;
la consolidation et le développement
de nouveaux partenariats  ; l’échange et
la sensibilisation autour des besoins en sécu-
rité (la proximité terrain est primordiale) et enfin
l’apport de nouvelles fonctionnalités pour tous les
acteurs du marchés, que ce soit le particulier, la PME,
la Moyenne et Très grande entreprise. 
Sur ce dernier point, vous pourrez constater que
Kaspersky Lab sera là aussi comme un des acteurs
majeurs sur de nouvelles solutions et fonctionnalités
pour l’année 2014.
P
lusieurs constructeurs et éditeurs des solutions
de IT se reposent en général sur un réseau
de distribution des produits et solutions.
Impliquant distributeurs, revendeurs et intégrateurs
systèmes,lesmodesdecommandesdiffèrentselonles
programmes de partenariat des éditeurs. Si certains
détiennent le droit de commander directement de
l’éditeur, beaucoup d’autres sont tenus de passer leurs
commandes auprès de leur distributeur. Cependant,
les moyens dont disposent les partenaires de 1er
et 2ème niveau diffèrent. Cela impacte l’égalité des
chances pour accéder aux grands projets et générer
plus de revenus.
La valeur ajoutée du distributeur pour la compétitivité
de ses partenaires
C’est dans cette situation qu’intervient le distributeur,
seul représentant du constructeur et/ou de l’éditeur
pour répondre aux demandes des partenaires de 2ème
niveau.Ilfournitàsespartenairesunaccompagnement
complétant leur offre et leurs ressources, leur
permettant ainsi d’accéder aux mêmes avantages et
ressources que les partenaires de 1er niveau. En effet,
les intégrateurs systèmes et fournisseurs de services
souhaitant profiter de l’essor des constructeurs et
éditeurs mondiaux, devront investir en matière de
ressources techniques et humaines certifiées. Or, ils ne
détiennent pas tous les budgets ou le temps pour s’y
préparer,etl’intérêtpourlesprojetsàgrandeenvergure
ne manque pas. C’est à ce moment qu’intervient le
distributeur à valeur ajoutée. En desservant une région
géographique précise, les valeurs ajoutées couvrent
un support complet de l’activité de l’intégrateur
système selon la marque qu’il développe. Ce qui
implique un accompagnement  à plusieurs niveaux.
D’abord, en avant-vente  des projets, et ce en aidant
à l’élaboration des architectures et des réponses
techniques adaptées aux attentes et objectifs du client
final. Ensuite, au niveau marketing pour la génération
des leads et l’animation du business grâce à des
programmes promotionnels, incentives et la mise à
la disposition des partenaires de la documentation
et des outils aidant à la vente du constructeur et/ou
Quel est le rôle du distributeur IT dans le
développement du business des intégrateurs systèmes ?
Distribution
Les entreprises marocaines sont de plus en plus courtisées par des éditeurs et constructeurs de
solutions venus des quatre coins du monde. Productivité, réduction des coûts, croissance des
performances, etc., les promesses affluent. Mais, toutes les demandes ne peuvent être satisfaites
en temps et en heure. Les raisons peuvent être légion : faute de disponibilité des ressources sur
place, le décalage horaire avec l’Europe ou le Moyen Orient, la diversité des besoins selon
les secteurs d’activités et les tailles des entreprises.... En somme, l’éditeur ne peut satisfaire seul
toutes les demandes. C’est à ce moment qu’intervient le distributeur. Chargé d’une région et
disposant d’un portefeuille de marques et de solutions, le distributeur IT veille au grain pour
satisfaire les besoins des intégrateurs systèmes et ceux de leurs clients, les accompagnant ainsi
dans le développement de leur business au même niveau que l’éditeur ou le constructeur.
14ANALYSE SECTORIELLE
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
l’éditeur. Le troisième niveau d’accompagnement
touche la logistique avec la mise à sa disposition d’un
stock d’équipements disponibles leur permettant de
livrer dans des délais compétitifs et rapides. Pour ce
qui est de l’après-vente, l’accompagnement se fait
grâce à l’accès aux services supports des éditeurs et
constructeurs pour la résolution des incidents, des
pannes et le remplacement des équipements, assurant
ainsi une continuité de service chez le client final, mais
aussi pour l’aide à l’installation et la configuration
des solutions les plus avancées. Au niveau financier,
l’accompagnementsefaitenaccordantauxpartenaires
des solutions de financement souples et flexibles en
s’adaptant à leur situation financière et aux différentes
conditions du marché.
Intégrées à l’offre de l’intégrateur système, ces valeurs
ajoutées renforcent la compétitivité de ses prestations
de services et de leur qualité, solutions et marques
confondues. C’est cette qualité de service, attestée par
plusieurs références et clients, qui accroît les chances
des partenaires de second niveau d’accéder aux
marchés publics et privés de grande d’envergure.
La relation avec l’éditeur et/ou constructeur
La force du distributeur réside également dans la qualité
de sa relation avec l’éditeur et/ou le constructeur.
C’est ce qui lui permet de fournir à ses partenaires un
accompagnement et un support de haut niveau. En
étant engagé dans les différents programmes dédiés aux
partenaires et distributeurs, en fournissant des services
complémentaires, le distributeur montre sa capacité
à dynamiser le business des partenaires et les aider à
générer plus de profits, sans que l’éditeur ne soit obligé
d’avoir une présence physique et permanente sur le
territoire concerné. C’est sur cette base que les éditeurs
récompensent leurs distributeurs partenaires à l’échelle
locale ou régionale. Ils révèlent aux intégrateurs systèmes
et revendeurs, le distributeur partenaire adéquat qui les
accompagnera correctement dans la réalisation de leurs
projets et participer à la satisfaction de leurs clients finaux.
Qu’en pensent les partenaires ?
Selonledirecteurcommerciald’unintégrateursystème
actif à Casablanca, « Le distributeur doit accompagner
l’intégrateur système dans tout le processus de vente et
après-vente. Plus encore, il doit lui permettre de bénéficier
des avantages du constructeur auxquels les partenaires
de 2ème niveau n’ont pas accès, et surtout se positionner
sur les projets de solutions avancées dont les ressources et
les moyens ne sont pas à la portée du partenaire ».
De l’autre côté la distribution IT au Maroc commence
à développer l’approche «  support  » et la mise en
avant des services à valeurs ajoutées. Enfin, et afin
que tout partenaire puisse satisfaire et fidéliser ses
clients finaux, il doit pouvoir lui fournir une expertise
technique de haut niveau et respecter les délais de
livraisonconvenus.Cependant,malgrétouslesservices
support et accompagnement mis à la disposition des
entreprises, le prix reste le facteur déterminant de
l’adjudication des marchés (publics ou privés).g
Cet article vous est offert par Westcon Group
Westcon Group
WestconGroup,Inc. estundistributeuràvaleurajoutéedesolutions
de référence dans le domaine des communications unifiées,
du datacenter et de la sécurité disposant d’un réseau mondial
de revendeurs spécialisés. Les équipes de Westcon proposent
des modalités uniques pour supporter la croissance de leurs
partenaires. Les partenaires bénéficient d’un accompagnement
sur mesure afin de répondre à leurs besoins grâce aux relations
privilégiées établies avec les équipes de Westcon Group. Avec
une infrastructure logistique globale, des services financiers
flexibles, un support avant-vente, une assistance technique et
l’aide à l’intégration des solutions, Westcon est aux côtés de ses
partenaires pour répondre de façon réactive aux évolutions du
marché et leur permettre d’atteindre leurs objectifs de revenu.
Westcon représente en Afrique du Nord plusieurs marques
leaders notamment NetApp, F5, VMware, Kaspersky, Stonesoft et
Extreme Networks. g
PROFIL PRO - Portrait
Mikael Naciri
Directeur Général du
Centre Monétique Interbancaire
à la tête du CMI, je
me suis découvert
une passion pour le
commercial et le service
client
16
Je prends beaucoup de plaisir à apporter d
commerçants pour optimiser leurs proce
A
ujourd’hui à la tête du Centre Monétique
Interbancaire, Mikael Naciri n’avait pas durant
sa jeunesse l’ambition de devenir Manager. Son
rêve était plutôt dans les airs : « Très jeune, je voulais être
pilote de ligne  », nous confie-t-il. Son cursus scolaire
non plus, ne le désignait pas aux postes qu’il a occupés.
Ce n’est que plus tard, avec le diplôme d’ingénieur en
poche qu’il s’est rendu compte de l’importance d’une
formation en management. « Ce n’est qu’à l’obtention de
mondiplômed’ingénieurenmicroélectroniquequej’aipris
conscience de l’importance d’avoir aussi un background
en gestion . J’ai donc intégré l’IAE de Montpellier pour
l’obtention d’un DESS en management », nous déclare-
t-il. Cette formation sera consolidée quelques années
plus tard par un passage à Harvard Business School.
Une expérience qui semble l’avoir marqué et lui a
beaucoup apporté : « j’ai eu aussi le privilège de suivre
un cursus de General Management à Harvard Business
School à Boston en 2004 après une dizaine d’années
d’expérience professionnelle. Je crois que c’était là ma
meilleure expérience académique ; celle qui m’a apporté
le plus sur le plan humain et managérial ».
Mikael Naciri, qui a grandi à Rabat, était un élève
studieux, passionné de physique et de sciences
naturelles. Une passion qu’il a aussi entretenue à travers
des activités parascolaires telles que l’équitation, la
pêche, la chasse, etc. Cet amour pour la nature ne l’a
pas empêché d’être un touche à tout : «  je passais aussi
beaucoup de temps à bricoler. La mécanique des motos
et des voitures n’a pas de secret pour moi  ». C’est peut
être cet esprit curieux et cette ouverture à d’autres
expériences qui lui permettront plus tard d’aiguiser
ses compétences dans des domaines auxquels son
cursus académique ne le préparait pas du tout ; ce qui
ne l’a pas empêché d’y réaliser des exploits.
En effet, son parcours de formation caractérisé par
une double compétence (technique et de gestion) lui
a été «  un atout pour intégrer le monde de la finance,
pour gérer des projets dans toutes leurs dimensions  :
économique, technique, financière etc », avoue-t-il.
Mais, sur le tas, Mikael Naciri s’est découvert d’autres
compétences qu’il ne soupçonnait même pas. «  Je
n’avais jamais pensé être un jour DRH. Aujourd’hui à
la tête du CMI je me suis découvert une passion pour le
commercial et le service client et je prends beaucoup
de plaisir à apporter des solutions concrètes à nos
clients commerçants pour optimiser leurs processus
d’encaissement et de paiement  » nous confie-t-il avec
fierté. De fait, son parcours professionnel n’est pas vide
de reconnaissance. Son travail a été consacré à deux
reprises : « parmi les distinctions qui ont comptées pour
moi, le 1er Prix des RH obtenu en 2008 pour les pratiques
RH innovantes que j’avais déployées au sein de BMCE
Bank alors que j’en étais le DRH. Une autre distinction
obtenue à Paris, à l’Institut du Monde Arabe concernait
BMCE Academy, l’université d’entreprise du Groupe ».
Mikael Naciri ne semble pas adepte de la compétition,
pour autant, et il en a ses raisons. Écoutons-le : « plus
jeune, alors que je pratiquais le saut d’obstacle à cheval,
j’ai eu beaucoup de plaisir à remporter des prix et des
médailles mais je ne suis pas un adepte de la compétition
en général. Je trouve que la compétition engendre des
comportements négatifs . Je préfère plutôt le partage
d’expériences, la saine concurrence ». A la tête du Centre
Monétique Interbancaire, il travaille d’arrache-pied
pour que le TPE soit partout. Son mot d’ordre pour
réussir un tel challenge ? Disons qu’il en a trois, plutôt
qu’un  : Innovation, Proximité, Fiabilité. «  Le CMI est
un formidable outil technique avec des compétences
humaines indéniables. Nous travaillons pour proposer
de nouvelles solutions à valeur ajoutée à nos clients
commerçants, nous renforçons notre proximité avec eux
et la qualité de nos prestations et nous oeuvrons pour
garantir une fiabilité et une sécurité des nos traitements »,
nous explique-t-il. Promouvoir le paiement par carte
bancaire n’est pas chose facile dans un pays où les
transactions chez les commerçants obéissent encore à
la loi du cash. Un cash qui a quand même secouru le
patron du CMI, une semaine après sa nomination à la
tête de celui-ci. En effet, Mikael Naciri n’oubliera jamais
cette anecdote dont il nous raconte lui-même les
détails : « avant d’intégrer le CMI, je n’avais jamais eu de
problème d’acceptation de ma carte bancaire au niveau
d’un TPE. Une semaine après ma nomination, j’ai invité
mes amis et proches pour dîner. A ma grande surprise et
avec beaucoup d’humilité et de gêne, j’ai réglé le repas
en cash car le TPE ne marchait pas. Vérification faites le
commerçant s’est rendu compte qu’il n’avait pas payé sa
facture téléphonique et la ligne avait été coupée » .
En dehors de sa vie professionnelle, Mikael Naciri
essaye tant bien que mal de marier les contraintes
professionnelles, familiales et personnelles et être à la
hauteur de ses devoirs de père de famille. Y arrive-t-il ?
«  Si vous posez cette question à mon épouse ou à mes
enfants, ils vous diront que je ne réussis pas à marier ces
contraintes. Pour autant, j’essaye d’accorder tout mon
temps libre à ma famille, de partager avec mes enfants
ma passion pour la nature. Ils sont un formidable soutien
pour moi et je puise mon énergie dans leurs joies, leurs
rires. J’accorde une importance particulière aux voyages
en famille et je me réserve chaque année au moins deux
semaines de vacances avec eux, souvent pour partir à la
découverte des merveilleux paysages du Maroc », nous
rétorque-t-il. 
6
r des solutions concrètes à nos clients
cessus d’encaissement et de paiement
Par S. Zinnid
PROFIL PRO - Interview
Le paiement en ligne via cartes bancaires auprès
des sites marchands affiliés au Centre Monétique
Interbancaire (CMI) a connu une progression de
82% à fin décembre 2013, avec près de 1,4 MMDH
contre près de 752 millions de DH une année
auparavant. À quoi cela revient-il, selon vous ?
L’année 2013 a été un très bon cru en termes de
paiements en ligne. Ces progressions sont d’abord dues
à l’augmentation du nombre de porteurs de cartes
monétiques actifs sur les sites e-marchands affiliés au
CMI.
Ainsi, de 55 000 clients en Janvier 2013, nous sommes
passés à 75 000 en Décembre 2013. Les secteurs qui
ont le plus progressé sont indéniablement les sites des
grands facturiers (Paiement de factures et recharges
téléphoniques, d’eau, d’électricité), mais aussi les sites
des compagnies aériennes qui continuent d’enregistrer
de fortes progressions de leurs ventes en ligne. Le
dernier secteur qui a animé cette année en terme de
vente en ligne, ce sont les sites des deals et les grands
portails tels Groupon, Jumia, etc.…
Les sites de voyage sont également en forte croissance
et bon nombre de touristes nationaux et étrangers
achètent directement leurs séjours en ligne. Des
événements culturels et sportifs qui ont été organisés
au Maroc en 2013 (FIFM, Coupe du Monde des clubs,
….) ont également favorisé le paiement en ligne par
carte bancaire.
Quelles sont vos prédictions pour l’année prochaine ?
Nous escomptons une poursuite de la croissance des
paiements en ligne selon le même trend haussier
(+50% en volume en 2014, +30% en 2015), avant de
nous inscrire dans un rythme moins soutenu à partir de
2016 (+25%). Pour les prochaines années, la croissance
sera portée principalement par les sites de grands
facturiers, mais surtout par le B2B (corporate e-billing)
et le e-Gov ; domaines qui ne sont pas, à mon sens,
suffisamment développés sur la toile. Nous attendons
beaucoup également des nouveaux «  drives  » qui
seront lancés en 2014. Ceux-ci permettront aux clients
de commander et de régler leurs courses en ligne,
avant de passer les récupérer auprès des enseignes de
la grande distribution. Dans ce cas, il s’agirait plutôt
d’une transformation de paiements par carte en face à
face (TPE) en paiements en ligne.
Durant cette même période, le nombre de
transactions e-commerce est passée à 1,2 millions
d’opérations (en progression de +61%). Cela
signifie –t- il que le e-commerce se porte bien au
Maroc ?
Le paiement en ligne se porte bien, nous gagnons des
parts de marchés par rapport au paiement à la livraison
ouencash,maisbeaucoupresteàfairepourtransformer
ces paiements en cash en paiement en ligne ou sur TPE
mobiles. Notre vœux c’est de voir le nombre de cartes
actives en paiement en ligne progresser et atteindre les
200 000 cartes /mois. Pour cela, il y a un grand effort de
communication à faire de la part des sites e-marchands,
des banques et du CMI, afin de rassurer les acheteurs et
les convaincre notamment de la sécurité des paiements
en ligne, tout en leur garantissant des conditions de
remboursements ou d’annulation transparentes, en cas
de contestation.
Maroc Traitement Transactions (M2T) et Vantage
Payment Systems (VPS) ont signé dernièrement
une convention de partenariat avec le Centre
Monétique Interbancaire (CMI) pour le démarrage
de leurs plates-formes e-commerce au plus tard
au premier trimestre 2014. Pourquoi une telle
décision ?
Le CMI en tant qu’acquéreur ne peut que se réjouir
de voir de nouvelles PSP arriver sur le marché. Cela
permettra certainement d’animer le e-commerce en
généraletlepaiementparcartesenparticulier.Lesdeux
acteurs que vous avez cités (il y en a d’autres en cours
d’homologation) n’auront certainement pas la même
stratégie, et n’opéreront pas dans les mêmes secteurs
d’activité. L’objectif pour le CMI c’est de permettre à nos
Mikael Naciri
DG du CMI
« la croissance sera portée par les sites de gran
1818
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
e-marchands d’avoir le choix entre plusieurs plates-
formes de paiement en ligne, de pouvoir comparer les
services qui leurs sont offerts, mais aussi de profiter
d’offres innovantes et à valeur ajoutée. Je pense que
la concurrence entre toutes ces plates-formes (MTC,
VPS ainsi que M2T, qui est en cours d’homologation)
permettra aussi à l’acteur historique (MTC) de dévoiler
et de promouvoir la large panoplie de ses services, qui
n’est pas suffisamment visible.
Risques de fraudes, risques de compromission des
données de paiement, comme celles personnelles,
etc. Ce sont là autant de risques qui freinent
l’émergence du commerce en ligne. En tant que
maillon consistant dans la chaîne du paiement
en ligne, que faites-vous pour protéger les
consommateurs finaux contre tous ces risques ?
Il faut préciser que les clients du CMI sont les
e-marchands et non les utilisateurs finaux (porteurs
de cartes). Le rôle du CMI est de protéger d’abord les
e-marchands contre les risques de fraudes, en leur
apportant un service de monitoring des transactions
au quotidien. Ainsi, arrivons-nous à détecter les
utilisations frauduleuses de cartes, ou du moins celles
ayant un caractère douteux, que nous soumettons aux
banques des clients finaux pour vérification auprès
des concernés. Cette anticipation permet de protéger
les e-marchands qui ont toute la latitude de ne pas
honorer les commandes effectuées frauduleusement.
Indirectement, nous protégeons donc les porteurs de
cartes contre toute utilisation abusive de leurs données
bancaires. Concernant la protection des données
bancaires, il faut rappeler que le CMI est certifié PCI
–DSS. Cette certification garantit que le CMI prend
toutes les dispositions (techniques, procédurales et
de sécurité) pour protéger les données traitées sur ses
plates-formes.
De nombreux commerçants, toutes activités
confondues, ne disposent toujours pas de TPE.
Quels sont les efforts déployés tant par les
banques que par le CMI pour démystifier les
idées reçues et adopter les TPE pour faciliter les
transactions commerciales ?
A ce jour nous comptons près de 32 000 commerçants
équipés de TPE. C’est peu devant une cible que nous
évaluons à 150  000 commerçants potentiels. Les
banques fournissent beaucoup d’effort pour aider à
l’affiliationdeleurscommerçantsaupaiementparcarte.
Ce sont ainsi près de 4 000 nouveaux clients par an qui
nous sont proposés par les banques pour les équiper
et domicilier leurs flux de paiement par cartes auprès
de leurs guichets bancaires. Pour sa part le CMI, via
ses équipes commerciales, prospecte en permanence
pour proposer ses services à tous les commerçants, et
ce quelque soit leur secteur d’activité. Nous appuyons
nos actions commerciales par des opérations de
communication à travers les radios nationales, les
supports de presse, une newsletter …. En 2014, nous
déployons de nouveaux dispositifs de communication,
permettant de toucher et de sensibiliser les commerces
de proximité et s’appuyant sur des supports ludiques
(BD) en darija qui vantent les bienfaits de l’acceptation
du paiement par cartes bancaires. Je crois qu’il faut être
honnête avec nous-mêmes et dire haut et fort que le
premier frein à l’usage du TPE est l’informel ; c’est-à-
dire la volonté manifeste de certains commerçants de
dissimuler leurs revenus au fisc.
C’est pourquoi le CMI souhaiterait voir les pouvoirs
publics proposer des incitations fiscales (exonération
partielle de TVA ou abattements fiscaux sur les
transactions électroniques) permettant de favoriser
le paiement par cartes. Le second axe qui pousserait
à l’équipement des commerçants est la pression des
consommateurs finaux (près de 9 millions de cartes
de paiement en circulation) qui demandent de plus en
plusàréglerparcarte.Uncommerçantnonéquipéperd
des ventes alors qu’un commerçant équipé de TPE voit
automatiquement son chiffre d’affaire progresser dès
le premier mois. L’autre concurrent du paiement par
carte, reste le nombre important de GAB disponibles
dans les zones de forte consommation (marchés, Malls,
centres urbains, …), qui permettent aux porteurs de
cartes de payer leurs achats en cash et ne facilite pas
l’équipement des commerçants.
ands facturiers, mais surtout par le B2B »
Propos recueillis par S. Zinnid
88
TECHNOS
L
es menaces sur mobiles sont en augmentation
exponentielle. Plus encore, elles ressemblent
davantage à celles bien connues dans le monde
des PC. C’est du moins ce qui ressort du rapport de
Bitdefender au sujet de l’évolution des malwares
Android paru au terme du premier semestre 2013
et qui affirmait que de nouvelles menaces ont vu le
jour pendant ce semestre. Des menaces qui s’avèrent
bien plus sophistiquées. Et si les précédents rapports
faisaient état d’une augmentation des Trojans qui
envoyaient des SMS surtaxés à l’insu des utilisateurs
de Smartphones, le nombre de ransomwares pour
Android aurait considérablement augmenté pendant
2013.
PanoramadesmenacesquipèsentsurAndroid
Malgré sa large communauté de près de 1 milliard
d’adeptes, Android constitue une cible privilégiée des
cybercriminels. Cette donne se voit amplifiée par le
phénomène de reproduction des comportements de
malwares PC et qui sont développés pour les OS mo-
biles. Ainsi, parmi les menaces phares qui touchent
Android, «ZitMo», connu aussi sous le label «Malware
bancaire», qui ressemble au fameux malware ban-
caire connu dans le monde PC sous le nom «Zeus»
et qui vise à détourner les transactions réalisées en
ligne par les utilisateurs Android. ZitMo, qui s’installe
sur l’appareil Android par l’utilisateur en se faisant
passer soit pour une application sécurisée ou pour
une mise à jour du certificat de sécurité à télécharger
à la suite d’un achat en ligne, reçoit des instructions
d’un serveur de commande et de contrôle (C&C) et
peut transmettre tous les messages SMS reçus. Ceci
s’avère opportun aux hackers qui peuvent, outre le
fait de subtiliser les données personnelles de l’utilisa-
teur, mettre la main sur le numéro d’authentification
bancaire mTAN (mobile Transaction Authentification
Number) aussitôt que l’utilisateur initie une transac-
tion et donc, prendre le contrôle total sur la transac-
tion bancaire.
Par ailleurs, la famille de ransomwares pour Android
se développe à grande vitesse. Parmi celles-ci, la fa-
mille FakeAV qui comprend entre autres le ransom-
ware «Android.FakeAV.C» ainsi que leTrojan «Android.
FakeAV.B». La variante «Android. FakeAV.C» particuliè-
rement, a été découverte en Asie et se comporte de
manière quasi-similaire qu’un ransomware sur PC. En
effet, déguisé en solution antimalware incitant l’utili-
sateur à le télécharger de son plein gré, ce malware
bloque le terminal sur lequel il s’installe et force l’uti-
lisateur piégé de payer une somme d’argent pour
reprendre le contrôle de son device.
D’autres attaques émergent d’autres parts, notam-
ment la famille d’adwares sur Android, Plankton
(Android.Adware.Plankton) qui, de manière similaire
au monde des PC, permet de mettre la main sur les
données personnelles de l’utilisateur ou de s’infiltrer
et prendre le contrôle de façon ciblée sur de nom-
breuses ressources sensibles de l’entreprise lorsque
le Device est utilisé à des fins professionnels (BYOD).
Quid de sécurité de la version 4.4 d’Android
La version 4.3 (Jelly Bean) d’Android a connu d’impor-
tantes corrections, notamment, l’adoption de la pla-
teforme logicielle SE Linux (Secured-Enhanced Linux)
développée par la NSA et qui a mené à la création
d’un SE Android.
Androidvulnérable ?
Sécurité
Android, 1er OS mobile avec près de 1 milliard de devices dans le monde, est
aujourd’hui une cible privilégiée des cybercriminels. Et malgré les importantes
corrections apportées déjà à sa version 4.3 (Jelly Bean), sa prochaine version,
«KitKat», serait-elle à la hauteur des attentes des experts en la matière ?
2020
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
Par N. Mounouar
Par N. Mounouar
00
TECHNOS
Ceci laisserait présager que
les versions futures d’An-
droid seraient plus sûres.
Cependant, et face au
nombre croissant de
menaces spécifi-
quement conçues
pour appareils
mobiles, une
étude issue des
l a b o r a t o i r e s
Bitdefender a
permis d’identifier
les manquements en
matière de sécurité et de
protection des utilisateurs
de la dernière version d’Android V
4.4 (Kitkat) et a listé les cinq spé-
cifications majeures dont devrait
disposer cette version pour
garantir une meilleure protec-
tion des utilisateurs contre les
malwares.
Ainsi, une première pro-
blématique concerne
l’interaction entre appli-
cations. En effet, Android
n’autorise pas les applica-
tions à interagir entre elles, sauf si elles partagent un
identifiant utilisateur et sont signées numériquement
par le même développeur. En termes de sécurité, ceci
pose un problème aux solutions antivirus mobiles qui
ne peuvent donc analyser correctement les applica-
tions installées, à moins que le smartphone ne soit
«rooté». Et pour y remédier, une API d’analyse anti-
virus est nécessaire pour garantir à l’utilisateur que
toutes ses applications soient analysées convenable-
ment.
Une deuxième problématique concerne les autorisa-
tions octroyées par défaut aux applications, une fois
installée sur le terminal. Sensible à cela, Google aurait
déjà mis en place un menu caché au niveau de la ver-
sion 4.3 d’Android qui permet de gérer de façon pré-
cise certaines autorisations spécifiques avant d’instal-
ler un APK donné. Ceci-étant, pour répondre à cette
problématique d’autorisations par défaut, de façon
générale, un contrôle individuel des permissions des
applications est nécessaire pour que les utilisateurs
puissent accepter ou refuser toute autorisation spéci-
fique d’une application qu’ils souhaitent installer.
La suppression des données et la restauration des
paramètres par défaut du téléphone par le biais du
mode de restauration intégré constituent égale-
ment une grande problématique. En effet, de telles
opérations suppriment surtout les outils de sécurité
et d’antivol installés et ne permettent donc plus au
propriétaire du téléphone de contrôler son appareil à
distance ou d’activer sa géolocalisation. Ceci impose
donc l’existence d’applications clés de sécurité et de
protection des données directement intégrées dans
l’appareil et qui ne peuvent être impactées à travers
une restauration quelconque des paramètres d’usine.
Il existe aussi une autre problématique liée aux ins-
tallations d’applications issues de sources non fiables,
notamment des plateformes alternatives non offi-
cielles autres que Google Play, et qui pourraient s’avé-
rer dangereuses. Pour minimiser l’impact de telles
installations, l’utilisateur devrait disposer de la pos-
sibilité d’exécuter au préalable ses applications dans
une Sandbox (bac-à-sable) et ainsi surveiller les éven-
tuels comportements indésirables de son Device, par-
ticulièrement les fuites d’informations ou les activités
coûteuses comme l’envoi ou la réception de SMS sur-
taxés. Une autre problématique à prendre au sérieux
concerne spécifiquement la protection des données
sensibles de l’entreprise lorsque les employés y accè-
dent à travers leurs propres appareils personnels.
Dans ce cadre, la configuration de plusieurs profils uti-
lisateurs étanches (Professionnel/Loisirs/enfants, …),
sur le même appareil, peut effectivement répondre à
cette problématique et combler le manque de poli-
tique de sécurité encadrant le BYOD ainsi que les
risques pris par des utilisateurs peu vigilants et sous-
sensibilisés aux risques de sécurité qu’ils encourent.
S’il est certain que de nombreuses initiatives, plus ou
moins intéressantes, visent à apporter plus de sécuri-
té aux utilisateurs d’appareils mobiles comme Firefox
OS de Mozilla, Knox de Samsung, Ubuntu for Touch
de Canonical, ... la bataille est loin d’être gagnée pour
ne pas dire que le combat s’annonce dorés et déjà de
longue haleine.
2222
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
Ceci laisserait présager que
les versions futures d’An-
droid seraient plus sûres.
Cependant, et face au
nombre croissant de
menaces spécifi-
quement conçues
Bitdefender a
permis d’identifier
les manquements en
matière de sécurité et de
protection des utilisateurs
de la dernière version d’Android V
4.4 (Kitkat) et a listé les cinq spé-
cifications majeures dont devrait
disposer cette version pour
garantir une meilleure protec-
tion des utilisateurs contre les
malwares.
Ainsi, une première pro-
blématique concerne
l’interaction entre appli-
cations. En effet, Android
TECHNOS
cations. En effet, Android
n’autorise pas les applica-
cations. En effet, Android
Ceci laisserait présager que
les versions futures d’An-
droid seraient plus sûres.
Cependant, et face au
nombre croissant de
menaces spécifi-
permis d’identifier
les manquements en
matière de sécurité et de
protection des utilisateurs
de la dernière version d’Android V
4.4 (Kitkat) et a listé les cinq spé-
cifications majeures dont devrait
disposer cette version pour
garantir une meilleure protec-
tion des utilisateurs contre les
malwares.
Ainsi, une première pro-
blématique concerne
l’interaction entre appli-
cations. En effet, Android
22 Par N. Mounouar
TECHNOS
D
’après le rapport de l’ANRT, publié au titre du
4e trimestre 2013, le marché marocain des télé-
coms se porte bien. Ceci laisserait présager que
les opérateurs nationaux sont en forme. Et pourtant,
la réalité est toute autre. En effet, et si l’on se réfère
au rapport de résultats consolidés des neuf premiers
mois 2013 de Maroc Telecom, les indicateurs reflètent
bien la situation conjoncturelle que connait le marché.
Dans une telle situation, les opérateurs sont obligés
d’innover et de créer de la valeur en multipliant les ser-
vices à valeur ajoutée et ce, en attendant le lancement
officiel de la 4G. Plus encore, certains d’entre eux ont
osé l’aventure africaine, à la recherche d’opportunités
de développement et ce, à travers des opérateurs de
grande envergure ayant pris des participations dans
leur capital.
Quid du marché marocain ?
Selon les tableaux de bord du marché des télécoms
pour le T4 2013, publiés par l’ANRT, les indices du mar-
ché des télécoms au Maroc sont au vert, surtout ceux
afférents au prix, à l’usage et à l’accès. D’après ce rap-
port, le parc mobile, tous abonnés confondus (post-
payé et prépayé), aurait crû de 8,7 % en 1 an et compte
près de 42,5 millions d’abonnés à fin 2013 avec un taux
de pénétration de près de 130%. Sur ce segment, Maroc
Télécom compte plus de 18 millions d’abonnés ; ce qui
équivaut à 43% de parts de marché. Cette dominance
concerne tant le parc d’abonnés prépayés (42%) que le
parc d’abonnés postpayés (60%). Ceci étant, d’après le
rapport de résultats consolidés des neuf premiers mois
2013 du Groupe Maroc Telecom, le chiffre d’affaires
(CA) relatif à ses activités dans le mobile au Maroc
aurait baissé de 10% sur un an et de 12% sur les neuf
premiers mois de 2013. Pire encore, ses revenus des
services mobiles auraient également régressés de 9%
par rapport à 2012. C’est pour dire que la situation de
l’opérateur historique est sérieusement préoccupante
sur le segment mobile. Par ailleurs, le segment fixe n’est
pas en meilleure posture. En effet, selon l’ANRT, le parc
d’abonnés fixe, qui compte quelques 2,9 millions dont
1,35 millions en mobilité restreinte, affiche une régres-
sion annuelle de 10,8 % avec un taux de pénétration
de 8,9% à fin 2013. Sur ce segment où Meditel peine à
se démarquer puisqu’elle ne dispose pas d’une sérieuse
offre de service fixe, Wana (Inwi) détient 51,6% de parts
de marché dont 2 tiers relevant du résidentiel, devan-
çant ainsi IAM qui détient quelques 47,3% de parts de
marché du fixe dont 90% des professionnels.
Sur le segment d’Internet, le parc d’abonnés affiche
une croissance annuelle de 46%. Selon l’ANRT, ce parc
serait à 5,7 millions d’abonnés à fin 2013 avec un taux
de pénétration de près de 18 % et reste dominé par les
abonnés 3G qui représentent 85% du parc global.
Concernant les segments Fixe et Internet, et si l’on se
réfère à ses résultats des neuf premiers mois 2013, Ma-
rocTelecom aurait réalisé au Maroc, un CA en net retrait
de 2,8%. Cette situation contrastée du marché des télé-
coms au Maroc, traduite par des indices indiquant la
Marché des télécoms africain:
Quelles opportunités dʼexpansion pour nos opérateurs ?
Analyse
La conjoncture mondiale du secteur des télécoms se fait sentir de plus en
plus, notamment au Maroc. Les opérateurs cherchent de ce fait des marchés
plus porteurs, visant plus de profit. Le marché africain des télécoms semble
répondre à cette quête grâce à son potentiel et sa croissance soutenue.
2424
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
Bilan des activités du Groupe Maroc Telecom au Maroc au cours
des neuf premiers mois de 2013
bonne forme du secteur et des revenus qui ne suivent
pas, s’explique principalement par la forte conjoncture
ainsi que l’environnement concurrentiel défavorable
qui pèse amplement sur les prix et donc tout le secteur.
Limites et perspectives du marché local
Depuis l’an 2000, la libéralisation a permis de booster le
secteur des télécoms au Maroc et de faire évoluer son
taux de pénétration du mobile à près de 130 %. L’intro-
duction de la 2ème licence puis de la 3ème licence
mobile en 2010 ont fortement dynamisé le marché. Ce
qui s’est reflété sur la consommation des Marocains par
un accès facile aux terminaux de dernière technologie,
une multitude d’offres et de programmes de fidélisa-
tion et surtout, de fortes baisses des coûts des commu-
nications (ARPM). À propos de ce dernier, selon l’ANRT,
le revenu moyen par minute (ARPM) mobile aurait
baissé de 23% en un an pour s’établir à 0,41 DHHT/min
à fin 2013. L’ARPM fixe a reculé de 13% en un an pour
s’établir à 0,69 DH HT/min à fin 2013 alors que la facture
moyenne mensuelle par client Internet (3G et ADSL) a
baissé de 14% en un an pour s’établir à 36DH HT/mois/
client.
Et pour faire face à cette baisse conséquente de leurs
revenus, les opérateurs comptent sur le développe-
ment de leurs services à valeur ajoutée et ce, en atten-
dant le lancement de la 4G qui devrait permettre aux
trois opérateurs d’engranger plus de bénéfices.
Expansion régionale : une alternative
profitable
Les opérateurs télécoms marocains ont tous vu des
prises de participation importantes dans leur capital
par des géants mondiaux des télécoms. L’objectif étant
de se positionner d’abord au Maroc où le secteur est
porteur, puis de conquérir d’autres marchés, essentiel-
lement africains.
Pourquoi L’Afrique ? Le taux de pénétration des mobiles
y affiche une croissance annuelle à 2 chiffres courant
les cinq dernières années. Un tel dévouement au mar-
ché africain est aussi dû au manque d’infrastructures
télécoms ainsi que le besoin croissant en matière de
moyens de communications tant chez les profession-
nels que chez les particuliers.
Ainsi donc, des géants des télécoms ont déjà manifes-
té leur intérêt au marché marocain, et ipso facto celui
africain. C’est le cas notamment du groupe tricolore,
Orange, qui a racheté 40 % du capital de Meditelecom
en 2011. De ce fait, Orange compterait une vingtaine
d’implantation en Afrique, dont le Maroc, et fait du
continent l’un de ses principaux relais de croissance.
En 2009, ce fut le cas du géant koweïtien, Zain, qui
s’était intéressé à Wana (devenu Inwi). Zain, qui déte-
nait jusqu’en 2010 plus d’une quinzaine de participa-
tions dans plusieurs pays africains, s’était appuyé sur le
fonds d’investissement «Al Ajial Holding» pour acquérir
31 % du capital de Wana. Dernière en date, Etisalat, l’un
des puissants opérateurs télécoms au Golf qui a récu-
péréw la participation majoritaire au capital de Maroc
Télécom (53%), détenue jusque-là par Vivendi. La pré-
sence de Maroc Telecom sur quatre autres marchés
africains s’avère en harmonie avec la stratégie de déve-
loppement d’Etisalat, déjà implanté dans quatre mar-
chés africains et qui compte six autres implantations
africaines gérées au travers sa filiale AtlantiqueTélécom
représentant la marque mobile Moov. Il faut dire que
la croissance à 2 chiffres réalisée par Maroc Telecom à
travers ses filiales africaines avait aussi motivé le choix
d’Etisalat. Tout cela illustre bien l’intérêt des opérateurs
télécoms majeurs à conquérir le marché Africain et ce,
à partir du Maroc.
Les télécoms connaissent une réelle conjoncture mon-
diale, notamment au Maroc. Au-delà du développe-
ment de nouveaux services et en attendant la 4G, les
opérateurs marocains ont bien l’intention de s’ouvrir sur
l’Afrique et ce, en s’adossant à des géants mondiaux des
télécoms.
La non-saturation du marché ainsi que l’absence d’in-
frastructures justifient bien le potentiel de croissance
du secteur des télécoms en Afrique.
Valoriser de nouveaux services, déployer des réseaux de
nouvelles générations capables de supporter divers flux
de communication et mettre en place un cadre régle-
mentaire qui garantirait la rentabilité des investisse-
ments et la qualité des services aux consommateurs fi-
naux, telles sont les enjeux de la conquête des marchés
africains des télécoms. Ceci étant, les opérateurs maro-
cains devraient se méfier de toute mésaventure qui
pourrait impacter non seulement leurs investissements
futurs en Afrique, mais aussi leurs acquis au Maroc.
44 Par S. Aït Brahim
Évolution du marché des Télécoms en Afrique - Source: GSMA
DOSSIERDOSSIER-- ERPERP
I
l faut être une personne de la génération des impri-
mantesmatricielles,outoutaumieuxcellesdeslaser
noir et blanc, pour nettement estimer le fait d’avoir
des imprimés en couleur de qualité professionnelle,
juste au bout du clic, grâce à la révolution du numé-
rique et en quelques secondes; et ce sans devoir passer
par un prestataire professionnel tant que le volume de
tirage n’est pas grand.
Mieux encore, dans certains cas, il suffit que l’entre-
prise dispose d’un photocopieur couleur d’une cer-
taine qualité, pour pouvoir se passer carrément de
bien des commandes que jadis, seul un imprimeur
professionnel pouvait réaliser. Ceci sans parler ni du
temps ni du coût que l’on gagne grâce à l’impression
numérique. L’impression numérique dont il est ques-
tion dans ce dossier, n’est pas celle que l’on comprend
par confusion, à savoir l’impression grand-format. Non,
on entend par impression numérique « le procédé de
reproduction qui a remplacé celui analogique et dont
l’invention revient à Xerox dès 1906, avec comme prin-
Avoir l’information imprimée sur papier, ou sur tout autre support, est une histoire qui est
millénaire. Les procédés et les moyens d’impression sont passés de révolution en révolution
pour aboutir, grâce à l’informatique, à imprimer en un seul clic le document que l’on veut, au
format que l’on veut… De fait, l’impression numérique connait aujourd’hui un essor des plus
remarquables ouvrant même les portes d’une autre dimension.
2626
Des imprimés pros au b
Impression numérique
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
cipe de reproduire une donnée statique (image) ».
Avec l’apparition de la technologie laser, l’impression à
partir d’un ordinateur est devenue encore plus facile et
plus réaliste bien qu’elle n’était qu’en noir et blanc à ses
débuts. Les exploits technologiques ne tardèrent pas
à exploser dans ce domaine. Mais, bien que l’impres-
sion couleur fût démocratisée au sein de l’entreprise,
certaines prestations restent encore de l’apanage des
professionnels ou relèvent d’un secteur bien précis.
Au Maroc, et malgré les statistiques et les études qui
manquent à l’appel, on peut affirmer que l’impression
numérique se démocratise de plus en plus, au sein
des PME PMI comme chez les particuliers. Certes, dans
certaines niches, surtout celles supposant un tirage de
grand volume, les méthodes classiques font toujours
la loi, à la fois pour la qualité et le prix. Tel est le cas
pour l’impression des magazines, des journaux, des
catalogues de produits, et tout autre document dont
le tirage se compte en milliers d’exemplaires.
Tout n’est pas en couleur
Comme nous le signale Mr Rachid KHSSASSI, Directeur
Commercial & Marketing chez X Office Systems, Distri-
buteur Exclusif XEROX au Maroc : « l’impression numé-
rique au Maroc se démocratise de plus en plus chez l’utili-
sateur personnel, professionnel (Entreprise) et prestataire
de service (Imprimeur, centre de reprographie,…. A noter
tout de même que beaucoup d’imprimeurs traditionnels
continuent à résister à ce changement ».
Résistance. Le mot est lâché. Pourtant ce ne sont pas
les occasions qui manquent pour que les profession-
nels des arts graphiques ainsi que les entreprises de
tous secteurs confondus prennent connaissance des
avancées technologiques et des nouveautés dans le
domaine. Le Siagra (salon international du numérique,
des arts graphiques et de l’emballage) dont la 9ième
édition a eu lieu du 14 au 18 mai 2013, est une réelle
opportunité pour tout connaitre sur l’impression nu-
mérique. Cependant, si certains professionnels, sur-
tout imprimeurs, résistent au changement, ce n’est pas
par manque d’envie de suivre la tendance. « C’est plutôt
un problème complexe où les facteurs financiers, les res-
sources humaines qualifiées, les demandes du marché,
le coût de production, etc. ; peuvent être décisifs dans le
choix d’opter pour une solution numérique ou rester sur
les procédés classiques », nous confie un imprimeur de
la place.
Normal, dans un marché aussi restreint que le nôtre.
Mais cela n’empêche; on a voulu savoir les parts de
marchéetletauxdepénétrationdel’impressionnumé-
rique et en dehors de chiffres, on s’est tourné vers un
professionnel de la place vendant des solutions pour
impression numérique. Voici ses propos : « Il est diffi-
cile de quantifier le taux de pénétration de l’impression
numérique dans le monde de l’impression. Cependant,
au vu de la finalité de cette dernière, à savoir l’impression
à la demande, le just in time, les séries limitées…, cette
dernière peut revendiquer un cinquième des impressions
réalisées sur le marché».
S’il est vrai qu’il y a juste quelques années, les pro-
fessionnels de l’impression (imprimeurs, studios
graphiques, agences de communication, etc.) repro-
chaient à l’impression numérique le cout de la page, sa
qualité et son éclat qui ne pouvaient égaler l’impres-
sion classique, telle que l’offset, de nos jours de tels
arguments tiennent difficilement la route.
La technologie de l’impression numérique ne cessant
d’évoluer, sa qualité a atteint quasiment celle des pro-
cédés classiques. Pour exemple, aucun professionnel
digne du nom ne peut nier la qualité que peut offrir
une HP Indigo dite « Digital Offset ». Les constructeurs
classiques d’offset tels que Heidelberg ou Roland n’ont
pas fait la sourde oreille ni fermé les yeux sur la techno-
logie numérique. Au contraire, elles s’y sont intéressées
il y a fort longtemps et sortent actuellement des ma-
chines numériques pour le grand tirage. Pour exemple,
Heidelberg avec sa Linoprint D ; une offset numérique
pour les applications dédiées aux industries pharma-
ceutique, médicale et chimiques.
Avantages aux petites entreprises
Sachant que le tissu économique national est majo-
ritairement composé de TPE-TPI, nous nous sommes
interrogés sur les avantages qu’apporte l’impression
numérique à l’entreprise. Cette question fut adressée
à un professionnel de la place dont la société, bien
Par S. Zinnid
66
bout du clic
2828
connue est spécialisée dans la vente des périphériques
d’impression numérique (imprimantes, photocopieurs,
traceurs,…). Voilà ce qu’il nous a affirmé : « l’impression
numérique a pour rôle central de répondre à des besoins
de données variables (facturations, relevés, courrier per-
sonnalisé…), elle s’avère également très efficace lorsque
les délais sont restreints puisque celle-ci ne nécessite au-
cun travail de préparation (prépresse) avant l’impression.
Le coût lié à l’impression numérique est fixe de la première
à la énième impression ce qui se traduit par une souplesse
en terme de volume minimum à imprimer. Ainsi, l’impres-
sion numérique devient la solution idéale pour les petites
séries». Pourquoi ? Selon lui, « l’investissement dans le
numérique étant beaucoup plus faible que l’offset, le
rend beaucoup plus accessible sachant que l’offre sur ce
dernier est très large et répond aux différents impératifs
d’investissement et de volumétrie ».
Guerre des marques: «qui impres-
sionne» mieux?
Dans le monde de l’impression numérique la guerre
fait rage. Gare à la marque qui reste à la traîne ; elle
perd, ipso facto, des parts de marché importantes,
quand elle ne suit pas la cadence des nouveautés tech-
nologiques, ou celle des prix ou tout autre facteur déci-
sif dans l’acte d’achat d’une solution d’impression nu-
mérique. La guerre fait vraiment rage dans une niche
encore porteuse d’opportunités énormes. Aucun seg-
ment n’est délaissé ou non pris en compte, quelle que
soit sa spécificité et même si son marché est restreint.
Tel est le cas des traceurs, qui selon Rachid KHSSASSI,
DOSSIER- ERP
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
Non, ce que vous voyez n’est pas un ballon de basketball. Ce que vous voyez n’est
qu’un prototype imprimé comme n’importe quel document CAO. L’impression 3D a
mis du temps pour s’ouvrir au grand public. Mais, désormais, elle ouvre de multiples
horizons pour les TPE TPI. Dans le segment des imprimantes 3D, ni le prix ni la qualité
ne sont plus un obstacle. En dehors de son usage dans des secteurs de pointe, tels que
la médecine, l’aéronautique, etc. chez les particuliers, comme pour les entreprises tous
secteurs confondus, l’impression 3D peut servir dans plusieurs niches.
Selon certains spécialistes, « la nouvelle révolution annoncée est celle de l’impression 3D
en général et des imprimantes 3D en particulier. Elle sera très probablement d’une ampleur
similaire à celle de la révolution industrielle, l’imprimerie de Gutenberg, l’informatique et la
téléphonie mobile réunies ».
Peut-être qu’on y reviendra plus en détails dans l’un de nos prochaines numéros. 
Impression 3D
Quand le numérique s’ouvre sur une autre dimension
88
citéplushaut,sont«spécifiquesàcertainsmétiers(archi-
tecture, topographie, construction…), ils ne constituent
pas le fer de lance des investissements dans le monde des
équipements d’impression. D’ailleurs, le nombre de fabri-
cants de ce type de produits ne cesse de décroitre. Ceci-
dit, il représente une solution utile pour ses utilisateurs».
Peut-être, mais cela n’a pas empêché Epson de mettre
le 17 novembre dernier sur le marché marocain trois
modèles de traceurs ; dits imprimantes grand-format:
les SC-T7000, SC-T5000 et SC-T3000. Des modèles à la
pointe de la technologie destinés, selon le construc-
teur « pour les applications requérant des vitesses élevées
et des coûts réduits, par exemple, pour l’impression de
plans et projets architecturaux, de cartes, de présenta-
tions, d’affiches, et de panneaux d’intérieur. Seules 28 se-
condes sont nécessaires pour produire une impression A1
en mode brouillon sur papier ordinaire. Elles permettent
également d’optimiser les coûts d’exploitation grâce à un
vaste choix de cartouches, disponibles en format 700 ml,
350 ml et 110 ml ».
En tout cas, le marché de l'impression numérique a
encore de beaux jours devant lui, pour peu que les prix
suivent et que l’accès aux périphériques d’impression
numérique soient plus davantage vulgarisé. 
Rachid KHSSASSI
Directeur Commercial & Marketing à X Office Systems
Distributeur Exclusif XEROX au Maroc
Quelles sont les limites de l’impression numérique par rapport à celle conventionnelle
(offset) ?
La principale limite de l’impression numérique est liée au coût de l’impression, celle-ci
s’avère très économique lorsque le nombre de tirage est faible mais dés qu’il s’agit d’infor-
mation statique en nombre important (on retient souvent 1000 exemplaires comme limite
de l’impression numérique) l’offset devient la solution incontournable pour la réalisation
d’un travail.
Quellestratégiesadoptez-vouspourvulgariserdavantagel’équipementdesimprimeurs
comme des entreprises en machines numériques ou imprimantes à tirage de moyen et
grand volume ?
Les solutions logicielles deviennent de plus en plus proposées (par les fournisseurs) et
demandées par les utilisateurs pour faciliter l’exploitation des équipements et en tirer le
meilleur profit. L’intelligence des équipements et l’interactivité que l’on peut obtenir grâce
ces softwares en font un vecteur important à leur démocratisation.
La simplicité et la fiabilité qu’acquièrent de plus en plus les équipements numériques
constituent une colonne centrale dans la stratégie de promotion de ces équipements
Quels avantages présentent vos solutions par rapport à vos concurrents ?
La notoriété de la marque XEROX constitue aujourd’hui pour les imprimeurs la référence
en la matière. La représentation au Maroc du produit par son distributeur exclusif X Office
Systems et dont l’expérience des ressources techniques et largement réputée sur le marché
constitue le fond de commerce de l’entreprise. 
A
vec plus de 167 millions d’inter-
nautes(
*)
, l’Afrique représente une
opportunité unique de dévelop-
pement et c’est pourquoi Viadeo a décidé
d’y renforcer durablement sa présence en
déployant son hub africain à Casablanca.
Le Groupe adopte ainsi une approche ré-
gionale en donnant la priorité aux marchés
francophones : le Maghreb, l’Afrique de
l’Ouest et l’Afrique Centrale. Ainsi, Viadeo
répond aux attentes spécifiques du mar-
ché et élargit sa présence en misant, en
particulier, sur le Maroc, pays moteur de
la région. Le développement de Viadeo,
qui compte plus de 3 millions de membres
en Afrique, connaît une croissance excep-
tionnelle puisqu’en en moins d’un an, le
nombre des membres Viadeo Maroc a été
multiplié par deux, passant de 500 000 à un
million. Une croissance prometteuse per-
mettant de consolider le positionnement
de Viadeo sur le continent africain et de
renforcer ses effectifs centralisés désormais
à Casablanca.
(*) Source : Internet World Stas, 2013
Viadeo, en s’implantant en
Afrique et plus particulière-
ment au Maroc, a souhaité
répondre aux demandes et
exigences du marché et ce,
en proposant l’accessibilité
de sa plateforme en langue
arabe. Avec un positionne-
ment de précurseur dans les
pays émergents.
Viadeo renforce ainsi sa stra-
tégie multi-locale visant à
répondre et à s’adapter aux
spécificités culturelles des
marchés.
Une stratégie également
mise en vigueur lors de la
signature de partenariats
avec des entreprises, associa-
tions et organisations locales,
telles que l’ANAPEC, s’inscri-
vant dans la volonté com-
mune de renforcer l’employa-
bilité des jeunes en Afrique
francophone.
Qui n’a jamais rêvé d’envoyer un e-mail sans connaître l’adresse email du destinataire ?
C’est finalement possible grâce à Gmail qui propose désormais, lors de la rédaction d’un email, une liste de potentiels
destinataires issus de la liste des personnes qui vous suivent dans Google+, mais dont vous ne connaissez pas forcément
l’adresse e-mail. Ainsi, votre adresse e-mail ne sera visible par ceux qui vous suivent que lorsque vous leur enverrez un
e mail et, de même, vous ne pourrez visualiser leur adresse e mail tant qu’ils ne vous ont pas encore répondu. Et si une
personne extérieure à vos cercles vous envoie un e-mail, celui-ci sera placé dans l’onglet «Réseaux sociaux» de la boîte de
réception et ce correspondant ne pourra entamer une conversation avec vous que si vous répondez à son premier mes-
sage ou si vous l’ajoutez à vos cercles.
Inwi innove une nouvelle fois et offre à
ses abonnées l’accès à Facebook sans
connexion internet. Cette solution logicielle,
basée sur la technologie SMS et développée
par Gemalto, offre aux détenteurs d’une
nouvelle carte SIM Inwi la possibilité de
bénéficier des services Facebook depuis
n’importe quel GSM et ce, grâce à un service
pré-embarqué sur la carte SIM. À propos de
cetteinnovation, Frédéric Debord,DG d’Inwi
a déclaré «… La philosophie commerciale
d’Inwi consiste à offrir à ses clients des services
véritablement innovants et faciles d’accès,
qui améliorent leur quotidien». Ainsi, les
services essentiels de Facebook comme les
demandes d’amis, la mise à jour des statuts,
les notifications, les fils d’actualité, etc.
seront accessibles à travers une interface
mobile adaptée sans avoir besoin de
connexion internet ni même de téléphone
compatible avec internet. Toutefois, un Pass
Inwi, valable tant pour les abonnés prépayés
que post-payés, est nécessaire.
mise sur lʼAfrique...
inwi vous lʼoffre sans abonnement
Parle 3arabi
Plusbesoindeconnaitrelesadressese-maildevosdestinataires
ViadeoViadeo
Facebook
demandes d’amis, la mise à jour des statuts,
Gmail
NETWORKING
303030
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
000
FAIT MARQUANT
32
M
icrosoft Maroc a organisé le 12
décembre 2013 la première édition
du National Cloud Summit à Rabat.
L’événement a réuni des décideurs des milieux
économiques et politiques autour d’une série
de conférences sur les bénéfices du Cloud
national dans les services gouvernementaux
et les administrations publiques au Maroc.
La raison de ce Summit en est que ces
dernières années, l’adoption du Cloud dans
les gouvernements connaît une croissance
fulgurante. Ainsi, les dépenses en services
de Cloud au niveau mondial vont passer de
22 milliards de dollars en 2010 à près de 73
milliards de dollars en 2015, soit un taux
de croissance annuel composé de 27,6 %.
Ces investissements importants sont des
réponses directes aux conséquences de la
crise financière. Parce qu’il permet de réduire
les coûts, de créer de nouvelles innovations
et d’augmenter la flexibilite et l’agilité, le
Cloud soutient les efforts des gouvernements
et des administrations qui souhaitent mettre
en commun leurs actifs informatiques,
économiser de l’argent et être plus attentifs
aux besoins et aux attentes des citoyens.
Selon, Samir Benmakhlouf, Directeur Général
de Microsoft Maroc « les collectivités locales
et les administrations publiques marocaines
vivent aujourd’hui dans un contexte de forte
pression budgétaire et doivent en même temps
offrir davantage de services et d’interactivité
aux usagers. Mais comment faire plus avec
moins ? En nous appuyant sur notre expérience
à l’étranger, nous sommes convaincus que
la réponse à cette question passe par la mise
en place d’une stratégie moderne de Cloud
National. Celle-ci doit combiner de manière
intégrée un Cloud gouvernemental marocain
pour héberger certaines données et applications
directement sur le territoire, via la mise en place
de datacenters aux normes internationales, et
des Cloud publics internationaux qui offrent
de tès grandes capacité à des coûts très faibles,
ce qui permet de répondre à des besoins précis
qui ne sont pas sensibles du point de vue de la
sécurité nationale».
Bien sûr, puisque l’initiateur de ce sommet sur
le Cloud n’est autre que Microsoft Maroc, il
était tout à fait normal que son management
focalise ses interventions sur l’expertise,
le savoir-faire et les solutions estampillées
Microsoft que cet opérateur mondial peut
apporter au Cloud gouvernemental au Maroc.
Ainsi, Ruediger Dorn, directeur du Cloud
Computing de Microsoft pour la région
Europe Middle East and Africa, n’a pas
manqué l’occasion pour montrer l’importance
qu’accordeMicrosoftauCloudgouvernemental
à travers les investissements faits : « En Europe,
Microsoft étend chaque année ses capacités
d’hébergement informatique sur le continent.
Rien qu’en Irlande, nous venons d’investir 170
millions d’euros dans une extension de notre
datacenter.
C’est plus de 15 700 m2 de surface d’hébergement
supplémentaires qui seront ouverts au printemps
2014, soit une capacité d’hébergement totale de
54 255 m2. Ces investissements s’expliquent par
l’accroissement de la demande en Europe, au
Moyen-Orient et en Afrique pour nos services
Cloud public comme Office 365 ou Windows
Azure.
De plus, nous accompagnons plusieurs
gouvernements et partenaires privés dans la mise
en place de Clouds nationaux en apportant notre
expérience et les solutions que nous utilisons
pour construire et gérer nos propres Clouds ».
La demande publique au Maroc suivra-t-elle?
Le gouvernement marocain entamera-t-il une
stratégie efficiente dans ce sens pour tirer profit
des avantages du Cloud gouvernemental?
L’avenir nous le dira.
FAIT MARQUANT
MicrosoftMaroclancela1èreéditionduNationalCloudSummit
Cloud gouvernemental
Dans un rapport
récent, datant du
15 novembre 2013,
l’Agence européenne
de cyber-sécurité
(ENISA) a établi
un nouveau
rapport sur le
phénomène du Cloud
gouvernemental. Ce
rapport a fait un état
des lieux dans 23
pays européens, afin
de jeter la lumière
sur ce sujet. Le
rapport en question
a donné lieu à
quatre catégories
de pays : «Réceptifs
précoces», «Avisés»,
«Innovateurs» ou
«Hésitants». Le même
rapport est sorti
avec une dizaine
de recommandations
majeures assurer des
services de Cloud
gouvernemental
sûrs. En attendant
que de telles
études aient lieux
dans notre pays,
Microsoft Maroc
initié le processus
en organisant la
première édition
sur le Cloud
gouvernemental :
le National Cloud
Summit. Détour
sur un sujet d’une
importance crucial
pour le Maroc.
TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
Latifa Chihabi Secrétaire Général du ministère de l’Industrie,
du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique
2
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  • 1. CenuméronepeutêtrevenduN°10Janvier-Mars2014 mIKAEL NACIRI, DG du CMI Android est-il si sûr ? p: 20 Distribution quel est le rôle du distribu- teur IT dans le développe- ment du business des inté- grateurs systèmes ? p: 14 Kaspersky Lab lancement des KAV & KIS 2014 p: 12 L e m a g a z i n e m a r o c a i n d e s Te c h n o l o g i e s d e l ’ I n fo r m a t i o n e t d e l a C o m m u n i c a t i o n TIC MAGAZINE « la croissance sera portée par les sites de grands facturiers, mais surtout par le B2B » Marché des télécoms africain p: 16 p: 24 Quelles opportunités d’expansion pour nos opérateurs ?
  • 2.
  • 3. EDITO K. Lahkim Directrice de la Publication Si l‘échec est au bout de l’une de vos ambitions, demandez-vous tout de suite si vous vous en êtes donné les moyens qu’il faut. Parce que souvent, l’échec survient quand les ambitions sont plus grandes que les moyens mises à dispositions Or, les moyens ayant le plus de valeur ce sont les compétences humaines qui porteront sur leurs épaules vos ambitions. Cette évidence colle parfaitement au fameux projet, ô combien ambitieux que c’est tracé notre pays. Je sous entends Maroc Numéric. Une réelle opportunité, pour ne pas dire historique, si le Maroc veut accéder au leadershiping dans le secteur IT. Discutant de ce sujet avec un haut cadre managérial d’une multinationale opérant au Maroc, nous avons été ravis de savoir ce qu’il en pensait. Cette discussion avec F. Benjoudar, directeur du pôle Cloud chez Bull. Nous vous rapportons texto ses propos sur un sujet des plus importants pour notre pays : « le Maroc dispose aujourd’hui d’une belle opportunité de marquer de son empreinte, originalité et compétitivité un marché local, régional et aussi international en s’engageant dans une réelle transformation des métiers IT vers une industrie forte autour de l’outsourcing, du Cloud Computing souverain et déclinaison auprès de nos partenaires régionaux ainsi qu’autour du logiciel en mode SaaS notamment. Il me parait opportun de soulever ici le point sur la nécessité d’accompagner et de mettre en place un programme dédié au monde de la recherche et développement (fondamentale et appliquée) dans le domaine afin de soutenir les démarches de publications internationales, d’innovations et brevets. L’une des clés et condition de succès (il y en a d’autres bien évidemment) réside en particulier dans le domaine de la formation et enseignement supérieur. En particulier pour répondre à la question suivante : comment mettre au diapason et orchestrer de la bonne manière sur le marché local ou international les profils techniques et les profils commerciaux ? Il subsiste encore trop souvent un écart voire opposition entre ces profils. Nous avons parfois sur notre marché des profils issus de formations techniques qui évoluent trop rapidement, peut-être, vers des fonctions commerciales, marketing et communication. A l’opposé il arrive également de constater que sur des fonctions en middle management l’on retrouve des profils plutôt généralistes issus de formations commerciales, marketing, communication encadrant des profils techniques. Non pas qu’il faille être expert technique pour manager des profils techniques mais un minimum de connaissances s’imposent quand même pour être à même d’amener les équipes techniques vers une performance optimale. Nous sommes ainsi parfois face à un paradoxe avec des entreprises qui peuvent être orientées business et clients mais avec une compréhension technique limitée et à contrario des entreprises trop souvent orientées technologies mais pas assez vers les contextes d’usage des clients, les marchés, les marchés à grande volumétrie où il y a nécessité de comprendre et industrialiser efficacement l’offre pour la mettre en adéquation avec la demande». Des propos que nous avons rapportés presque en toute intégralité dans l’édito de ce numéro espérant que cela poussera à une réflexion profonde à ce qui y a été abordé. Maroc Numeric 20XX Quand il s’agit d’ambition, il faut s’en donner les moyens comment mettre au diapason et orchestrer de la bonne manière sur le marché local ou international les profils techniques et les profils commerciaux ?
  • 4. SOMMAIRE 0404 05 SCHNEIDER ELECTRIC MAROC Franck Petitjean, nouveau Directeur Général 06 EPSON Denouvellessolutionsdʼimpressionlaserpourlespros 07 YOOZ Ses tablettes sʼinvitent chez Disway 08 RMA WATANYA sortuneapplicationmobile100%assurance 10 Nexans dunouveaudanslagammeSlimflex 11 DISTRIBUTION SDGMarocdevientSCDMena Impression numérique: la couleur au bout du clic Avoir l’information imprimée sur papier, ou sur tout autre support, est une histoire qui est millénaire. Les procédés et les moyens d’impression sont passés de révolution en révolution pour aboutir, grâce à l’informatique, à imprimer en un seul clic le document que l’on veut, au format que l’on veut… De fait, l’impression numérique connait aujourd’hui un essor des plus remarquables ouvrant même les portes d’une autre dimension. 26 DOSSIER Edité par IT COMMUNITY 7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4, Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca. • Tél.: +212 (0) 526 080 000 / 090 000 Fax.: 05 22 27 48 81 • Mail: contact@ticmagazine.net • Web: www.ticmagazine.net • Maquette, Conception & Conseil Editorial: Com’Pacte • Directrice de la Publication: Kaoutar Lahkim • Rédacteur en chef: Said Zinnid • Journalistes: N. Mounouar, O. Lahlim , S. Aït Brahim • Experts IT: A Kharbach, H. El Alloussi • Dossier de Presse: 2010 c11 • Dépôt légal: 2011PE0101 • ISSN: 2028 - 6449 Edité par IT COMMUNITY (0) 526 080 000 / 090 000 • ACTUALITES Anaylse Sectorielle 12 Kaspersky Lab : lancement des suites KAV 2014 & KIS 2014 14 Distribution : quel est le rôle du distributeur IT dans le déve- loppement du business des intégrateurs systèmes ? Profil Pro 16 Avec Mikael Naciri DG du CMI Technos 20 Sécurité: Android vulnérable ? 24 Analyse: Marché des télécoms africain: Quelles opportunité ? Networking 30 Facebook: Inwi vous l’offre sans Internet 30 Gmail: Plusbesoindeconnaitrelesadressese-maildevosdestinataires Fait Marquant 32 Cloud gouvernemental: Microsoft Maroc lance la 1ère édi- tion du National Cloud Summit 34 Med-IT: la 5e édition perpétue la tradition TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
  • 5. F ranck Petitjean est le nouveau DG de Schneider Electric Maroc ; il remplace ainsi Jean Charles Vanier. Âgé de 48 ans, Franck Petitjean compte à son actif près de 25 ans d’expérience à l’international. Il a pris la tête de la filiale marocaine du groupe dans une perspective de soutenir la volonté du groupe Schneider Electric de capitaliser sur son assise historique au Maroc (+60 ans d’existence) et de pérenniser son image en tant que spécialiste mondial de la gestion de l’énergie veillant à l’amélioration de l’efficacité énergétique, le déploiement d’un réseau électrique plus intelligent et le développement urbain plus durable. À ce propos, Franck Petitjean explique : «le Maroc est un pays clé pour Schneider Electric. Nous tenons cette année à consolider notre position sur le marché marocain, tout en étant un acteur clé apportant son support à la stratégie énergétique nationale». A l’occasion de la remise des trophées du Palmarès 2013 des Meilleurs Employeurs au Maroc, Microsoft a étéélu«MeilleurEmployeur»auMarocdans la catégorie Petite et Moyenne Entreprise. Cette consécration vient donc récompenser le degré d’importance que Microsoft Maroc consacre au développement professionnel et à l’épanouissement de ses collaborateurs. Tous ces efforts ayant considérablement amélioré la capacité de l’entreprise à répondre aux besoins de ses collaborateurs, partenaires externes et clients. Et à propos de cette distinction, Samir Benmakhlouf, DG de Microsoft Maroc, a déclaré: «Remporter ce titre est une grande joie pour nous. Microsoft Maroc accorde une importance considérable au développement personnel et professionnel de l’ensemble de ses collaborateurs et cette distinction prouve à quel point cela est important. Par ailleurs, l’ensemble des investissements réalisés par Microsoft, que ce soit en matière de développement des compétences ou encore en activités citoyennes, procurent un sentiment de fierté et une source de motivation pour tous les Microsoftee au Maroc».  Alors que la rumeur circulait il y a bien longtemps, l’information s’est confirmée en début d’année. En effet, Hassan Bahej a pris la tête d’IBM Maroc, succédant ainsi à Abdallah Rachidi Alaoui qui prendra en charge le business development d’IBM en Afrique et Moyen-Orient. Riche de plus de 20 an d’expérience, tant au Maroc, en Afrique qu’à l’international, Hassan Bahej occupait jusque-là le poste de DG de Cisco pour le Maroc, l’Afrique centrale et de l’Ouest. Souhaitons-lui bon courage. A l’occasion de son Assemblée Générale Ordinaire Élective, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshorin, (APEBI), a élu son nouveau Bureau exécutif pour le mandat 2014-2015. Ainsi, le nouveau président n’est autre qu’Amine Mounir Alaoui, DG de CBI et membre du Conseil Économique et Social au titre d’Expert. Son Vice- Président Général est Mohamed Chakib Rifi, DG et Fondateur de Dataplus Group. Par ailleurs, le nouveau Bureau est constitué de Samira Gourroum (Maroc Télécommerce), Ali El Azzouzi (Dataprotect), Lotfi Riffi (Omnidata), Gregory Desmot (Sage Maghreb), Mohcine Benachir (PrestigeInformatique), Mehdi Alaoui (Media Mobility), Mehdi Kettani (Inwi) et Touhami Rabii (Gemadec).  Franck Petitjean, nouveau Directeur Général Meilleur Employeur dans la catégorie PME Un nouvel exécutif élu Schneider Electric Maroc Microsoft Maroc APEBI IBM Maroc a un nouveau DG ACTUALITES 44
  • 6. 060606ACTUALITES E pson vient de lancer deux imprimantes monochromes professionnelles à prix abordables pour des impressions fiables, une productivité sûre et des performances élevées : WorkForce AL-M200 et WorkForce AL-M300D. Le premier modèle offre un rapport qualité/prix supérieur grâce aux impressions Recto/Verso, une vitesse d’impression de 30 ppm, un port réseau ainsi qu’un grand cycle d’utilisation de 30 000 pages. Par ailleurs, la WorkForce AL-M300D est conçue pour les professionnels en quête de productivité élevée puisqu’elle offre une impression rapide de 35 ppm, une qualité d’impression supérieure avec une résolution atteignant 1200 dpi ainsi qu’une mémoire internepouvantêtreétendueà1152Mopour letraitementdetouteslestâchesd’impression de l’entreprise. En prime, les deux nouvelles imprimantes sont compatibles Epson iPrint pour imprimer, numériser et partager sans fil depuis n’importe quel Device ou endroit de l’entreprise. F iliale de Westcon Group, Comstor, distributeuràvaleurajoutéeetspécialiste des solutions Cisco en infrastructure réseaux, de collaboration et de Datacenter, vient de lancer ses activités au Maghreb, à partir du Maroc. Ainsi, et grâce à sa profonde connaissance technique de l’offre Cisco, Comstor fera profiter ses clients et partenaires de la région de l’expertise et de l’expérience de ses équipes ainsi que de ses relations solides avec Cisco et ce, à chaque étape du processus de vente. Les clients bénéficieront ainsi de conseils, de la validation des configurations système, d’aide aux déploiements des solutions, du support des équipes avant- vente, etc. À ce titre, Vincent Entonu, DG de Comstor Afrique explique : «La région du Maghreb recèle un potentiel de croissance accrue en matière d’équipement des entreprises en solutions réseaux, télécommunication et Datacenter. De ce fait, notre positionnement sur le marché fait de Comstor l’unique distributeur reconnu pour son expertise et son aptitude à distribuer l’éventail complet des solutions Cisco : Infrastructure, Sécurité, Mobilité, TéléPrésence, Data Center…».  Après le succès de sa gamme UHD au Maroc, LG vient de lancer au Maroc, le OLED TV incurvé. A cette occasion, Yunsoo Park, président de LG Electronics Maroc a déclaré «… nous sommes fiers d’être les premiers à commercialiser le premier téléviseur OLED TV incurvé au Monde et à l’introduire sur le marché marocain». Avec une épaisseur de 4,3 mm et un poids de 17 kg, le OLED TV incurvé offre une qualité d’image exceptionnelle grâce à sa courbure qui permet une vue immersive et confortable, une précision incroyable de couleurs ainsi qu’un un contraste infini au moyen de la technologie WRGB OLED de LG. Dans une perspective d’étoffer le marché du e-commerce et de favoriser la poussée de nouveaux opérateurs d’e- paiement au Maroc, le Centre Monétique Interbancaire (CMI) a officiellement homologué la plateforme de paiement en ligne de Vantage Payment Systems (VPS). La nouvelle plateforme, «Payzone»,vientdoncenréponse aux exigences du marché en matière de solutions de paiement en ligne innovantes, fiables, performantes et hautement sécurisées. En effet, Payzone permet aux e-marchands d’accepter plusieurs modes de paiement en ligne : cartes bancaires nationales et internationale, cartes prépayées et espèces. Plus encore, Payzone est conforme à la norme PCI- DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) et assure une sécurité avancée avec des modules de lutte contre la fraude. De nouvelles solutions dʼimpression laser pour les pros lance ses activités au Maghreb Une nouvelle plateforme dʼe- paiement homologuée par le CMI Epson COMSTOR Payzone de VPS LG lance au Maroc le premier téléviseur OLED incurvé au monde TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
  • 7. 666 C onsciente des opportunités que présente le marché des tablettes à l’échelle mondiale et dans un souci permanent de proposer des produits innovants, de qualité, à prix compétitifs et valables pour tout usage, Disway vient de mettre sur le marché marocain et tunisien, une nouvelle marque IT dénommée YOOZ. Au départ, ce sont donc 3 tablettes YOOZ MyPad qui sont commercialisées Par Disway à travers son réseau de plus de 2500 revendeurs. Ils’agiteneffetdeMyPad700,entréedegamme de 7 pouces ; MyPad 750 HD, gamme premium 7 pouces et MyPad 1000 HD, gamme premium 10 pouces. À propos de ce lancement, Karim Radi Benjelloun, DG de Disway explique : «avec près de 80 000 unités vendues par an au Maroc, le marché des tablettes connait une croissance indiscutable. Notre marque se positionne comme une marque proposant des produits de qualité, fiables et à des prix raisonnables pour le consommateur marocain». A vec une optique Carl ZEISS et un capteur de 2e génération de 41MP, le Nokia Lumia 1020 est l’un des meilleurs smartphones-appareils photo. En effet, grâce à l’association d’une technologie de pointe dans l’élaboration de la mécanique des optiques et de la nouvelle application «Nokia Pro Camera», le Nokia Lumia 1020 permet de capturer, d’éditer et de partager aisément des photos et des vidéos avec tous leurs fins détails. Équipé de la technologie Nokia PureView, notamment la fonction de stabilisation d’image optique, le Nokia Lumia 1020 permet de produire des images nettes et précises. Et Pour améliorer la qualité des images, le Nokia Lumia 1020 dispose du «CameraGripNokia»,unaccessoirequipermet de fixer l’appareil à un trépied tout en offrant un flash au xénon, un obturateur mécanique incorporé du Nokia Lumia 1020 ainsi qu’une batterie rechargeable intégrée offrant, ainsi, 50% d’autonomie supplémentaire. Et Grâce à l’option «Nokia Rich Recording», le Nokia Lumia 1020 permet de capturer des vidéos sans flou et en son stéréo, même lorsque le volume est très fort.  A l’occasion du CES 2014, Samsung a dévoilé son nouveau standard «Pro» pour tablettes. Ainsi, Samsung propose désormais une nouvelle gamme de tablettes, Galaxy TabPRO et NotePro, offrant différentes tailles d’écran allant de 8,4’’ à 12,2’’. Avec un grand écran WQXGA cristallin de 4 mégapixels et d’une résolutionde2560x1600pixels,combinésaumodePartaged’écranquipermetàl’utilisateurdevisualiser jusqu’à 4 fenêtres en même temps sur son écran ainsi qu’un clavier virtuel innovant, les Galaxy NotePRO et TabPRO disposent de nombreuses fonctionnalités avancées pour une utilisation multitâche. Pour répondre aux besoins des auto-entrepreneurs, artisans, commerçants et petites entreprisesenmatièredegestion de facturation, Sahih Business, startup marocaine, vient de sortirsasolutionSaaS,«Aliphia», qui assure tout le processus de facturation. Accessible à tous, «Aliphia» permet donc de rendre la saisie des devis, des paiements et des factures plus rapide et plus simple. Plus encore, il s’agit d’une solutionfournieenlangueArabe, avec option plurilingue (Français et Anglais). Les données, sécurisées et cryptées, sont accessibles rapidement et en permanenceàtraversunesimple connexion internet. En prime, aucun besoin d’installation, ni de maintenance technique ni d’achat de licence ; le paiement étant fait à la consommation.  Ses tablettes sʼinvitent chez Disway Le nouveauNokia Lumia1020 sur le marché Une offre SaaS de Facturation pour Auto- Entrepreneurs&Petites Entreprises Yooz Smartphones Aliphia, By Sahih Business Samsung Galaxy PRO Un nouveau Standard Pro pour Tablettes voit le jour
  • 8. 080808ACTUALITES I ntelvientdeprésenterplusieursconcepts à destination des produits wearable (à porter sur soi). Parmi ces nouveautés, des écouteurs intelligents équipés de capacités biométriques, un kit mains-libres à fonctionnement permanent qui s’intègre aux assistants personnels existants et bien d’autresnouveautés.IntelaaussilancéIntel Edison, un nouvel ordinateur au format d’une carte SD prêt à être utilisé dans le développement de produits wearable. Par ailleurs, Intel intégrera aux tablettes, Ultrabooks, Notebooks, terminaux 2-en-1, tout-en-un et autres devices mobiles basés sur sa technologie, un certain nombre de fonctionnalités proches des «sens» humains et ce, à travers une nouvelle catégorie de produits logiciels et matériels intitulée «Intel RealSense». Et pour assurer la protection des équipements mobiles, Intel fournira gratuitement la suite de sécurité mobile McAfee. Intel compte aussi présenter cette année sa technologie «Intel Device Protection» qui renforce la sécurité des équipements Android basés sur sa technologie.. Après sa première application sortie en 2012, RMA Watanya innove encore et sort son application mobile 100% assurance qui permet aux assurés d’accéder aux services de la compagnie depuis leur smartphone ou tablette. À propos de cette innovation, Yassine Lahlou, DGA en charge des Risques Part/ Pro & du Développement Commercial chez RMA Watanyaexplique:«notrevocationpremièreest de permettre à nos concitoyens d’anticiper et de se prémunir contre les risques de façon efficace. Pour cela, nous offrons à nos assurés et au grand public une application pratique qu’ils peuvent utiliser à tout moment». Ainsi, pour un premier lot de services, l’application permet d’accéder aux contrats santé, auto et épargne pour suivre ses remboursements de frais médicaux, consulter ses plans d’épargne, vérifier ses garanties auto, etc. Et outre la prise en charge géo-localisée permettant de partager sa position avec les équipes RMA Watanya pour bénéficier de leur assistance, l’application offre la pré-déclaration instantanée de sinistre qui déclenche le prétraitement du dossier.  Dotés d’un design élégant et d’une couche protectrice Corning Gorilla Glass 3, les Zenbooks UX301 et UX302 offrent un écran tactile de 13,3 pouces ainsi qu’une résolution de 2560 x 1440 offrant des images nettes et des textes à la définition précise. Compatibles avec Windows 8, les deux nouveaux Ultrabooks d’Asus sont équipés d’un processeur Intel Core de 4ème génération qui garantit une grande fluidité d’utilisation. Toutes ces caractéristiques classent les Zenbooks UX301 et UX302 parmi les Ultrabooks les plus performants, avec une mobilité et une autonomie sans précédent. Méditel a lanceéen exclusivité le dernier né de la gamme Apple: l’iPhone 5s. Ce modèle vient enrichirlagammedesmartphones disponible, consolidant sa position d’opérateur internet 3G innovant au Maroc. L’iPhone 5s se caractérise par des fonctionnalités hautement interactives et se dote notamment de la puce A7 64 bits signée Apple, le nouvel appareil photo iSight 8MP avec flash True Tone et Touch ID qui permet de façon novatrice de déverrouiller le téléphone en toute sécurité, d’un simple toucher du doigt. C’est donc une nouvelle occasion pour Meditel de réaffirmer son engagement à offrir la meilleure qualité de service à ses clients et se positionner ainsi comme un opérateur de référence pour les internautes qui aiment la mobilité. Tout pour un futur intelligent, connecté et portableEn exclusivité chez Meditel IntelIPhone 5s ASUS Zenbooks UX301 et UX302, une révolution RMA Watanya sort une application mobile 100% assurance TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
  • 9. 888
  • 10. E n réponse à la montée en puissance des produits Yoga de Lenovo, Dell a sorti deux nouveaux produits de la gamme XPS offrant un design raffiné et intégrant les meilleures technologies pour de hautes performances. Doté d’un processeur Intel Core i5 de 4ème génération, d’une carte graphique Intel HD 4200 et d’un disque dur SSD minimum de 128 Go, le nouvel Ultrabook XPS 11 est le premier ordinateur 2-en-1 à embarquer un écran 11,6 pouces Quad HD (2560 x 1440). Et grâce à son écran pivotant à 360°, le XPS 11 est convertible et peut être utilisé en plusieurs positions, notamment, en mode PC ou tablette. En prime, une épaisseur de moins de 15 mm et un poids n’excédant pas 1,25 kg. Par ailleurs, le nouveau XPS 13 intègre un processeur Intel Core i7 de 4ème génération, une carte graphique Intel HD 4400, un écran de 13,3 pouces et possède une plus grande autonomie pouvant atteindre plus de 10 heures. Il est aussi fin que léger puisque son poids n’excède pas 1,495 kg. Ces nouveau XPS conviennent idéalement aux professionnels nomades qui recherchent la performance et la mobilité sans sacrifier la finesse du design. DBM Maroc consolide son positionnement d’intégrateur marocain leader dans les TI au Maroc et sort deux nouvelles gammes de tablettes haut de gamme «Made in Morocco», développées en partenariat avec Microsoft et Intel. Ces nouvelles tablettes seront commercialisées à travers le réseau de plus de 900 points de ventes agréés DBM et couteraient 1.790 MAD pour celle fonctionnant sous Android et 3.999 MAD pour celle compatible avec Windows 8. Karim Mazouzi, président de DBM Maroc, justifie le positionnement dans le haut de gamme par le potentiel prometteur du marché national des tablettes. Selon lui, le positionnement tarifaire est jugé «agressif» puisque DBM vise à démocratiser l’accès, des particuliers et des professionnels à ces technologies devenus incontournables.  Devant la prolifération des TI «as a Service» ainsi que la complexité croissante des environnements,lesentreprises ont plus de difficultés à gérer leurs nouveaux services IT. Pour y remédier, HP a sorti sa plateforme de gestion d’Infrastructure, HP OneView, qui simplifie les processus courants du datacenter (déploiements, migrations, maintenance, …) et qui permet d’accélérer les opérations tout en réduisant les coûts et les erreurs humaines. Conçu pour les systèmes BladeSystem et ProLiant Generation 7 et 8 de HP, OneView se base sur la pointe des technos soft et hard pour proposer une plateforme d’administration unique et convergente favorisant la collaboration des équipes au sein des datacenters. La transition vers HP OneView, à partir des outils actuels de gestion d’infra HP, tels que Insight Control ou Virtual Connect Enterprise Manager étant assurée par HP Technology Service..  enrichit sagamme dʼordinateurs portables 2-en-1 Des tablettes et des «Transformer» estampillés ACCENT Dell DBM Maroc N exans vient d’étendre sa gamme Slimflex de cordons de brassage insensibles à la courbure, avec deux changements majeurs. Il s’agit d’abord de la sortie du nouveau modèle destiné aux plus fortes densités «Slimflex Haute Densité (HD)», muni d’une nouvelle languette à tirer qui facilite le retrait du cordon de brassage, même sur les panneaux de brassage les plus densément chargés, sans nécessiter d’outil spécifique. Par ailleurs, la gamme existante a été dotée d’un nouveau connecteur muni d’une polarité réversible ainsi qu’un verrou de plus grande taille pour faciliter l’accès au cordon de brassage. du nouveau dans la gamme Slimflex Nexans HP sort sa plateforme HP OneView ACTUALITES 101010 TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
  • 11. 000 P our rappel, SDG Maroc faisait partie de SDG Europe, la branche grossiste de SCH (Specialist Computer Holding). En novembre 2012, SDG Europe fut acquise par le grossiste américain Tech Data. SDG Maroc et SDG UAE ne faisant pas partie du deal, devaient changer de dénomination. Chose faite en octobre 2013, date à laquelle SDG Maroc devient officiellement SCD Maroc, faisant partie de SCD MENA qui devient ainsi la division de distribution IT du groupe Rigby Group Plc dans la région MENA avec l’ambition de devenir le leader en distribution à valeur ajoutée dans la région Afrique et Moyen Orient. Cette nouvelle situation la poussera à étayer ses parts de marché dans une zone où les opportunités de croissance sont des plus élevées au monde. SCD Maroc de son côté aura pour ambition de devenir leader de son activité non seulement au Maroc, mais en Afrique du Nord et dans le continent africain.  L ’imprimante couleur multifonction (3 en 1), L210 d’Epson, fait partie de sa dernière génération d’imprimantes «Ink Tank System, ITS». Testée par notre équipe, la L210 s’avère pratique et économique pour une importante volumétrie d’impression, de numérisation et de copies rapides. Basée sur des réservoirs d’encre intégrés et facilement rechargeables, la L210 permet d’éviter toutes les contraintes dues aux recharges habituelles (coût élevé, originalité, compatibilité, etc.). Par ailleurs, l’imprimante est facilement maniable ; la qualité d’impression est parfaite et le rendu est économique. Cependant, l’initialisation de l’imprimante, à sa première recharge, n’est pas évidente puisque l’imprimante indique pendant longtemps que le processus de recharge n’est pas terminé et qu’il est nécessaire de consulter le manuel utilisateur ou le support technique pour trouver une solution.  Avec ses 3 millions de membres en Afrique dont 1 million au Maroc, et après l’accessibilité de sa plateforme en arabe, le réseau social francophone, Viadeo,poursuitsesinnovations et propose désormais à ses membres d’accéder aux offres d’emploi de sa plateforme à partir de leurs smartphones (iPhone et Android). Aussi, Viadeo a repensé son espace « Jobs & Formations» afin d’offrir une interface à la pointe pour booster la recherche d’emploi et le recrutement. Objectifs ? Rendre la recherche d’emploi plus qualitative et concevoir une expérience utilisateur aussi efficace sur PC que sur mobile. De ce fait, Viadeo redouble d’efficacité dans son accompagnement utilisateur en permettant d’effectuer des recherches avancées multicritères et plus ciblées.  SDG Maroc devient SCD Maroc Epson L210 pratique et économique De nouveaux outils au service de lʼemploi Distribution Banc de test Viadeo e-commerce Société Générale Maroc authentifie ses cartes Pour permettre à ses clients d’effectuer leurs achats en ligne, l’esprit tranquille, la Société Générale Maroc renforce la sécurité des transactions e-commerce et lance son service d’authentification des porteurs de cartes monétiques. Ainsi, pour tous les achats sur les sites marchands au Maroc affiliés à Maroc Telecommerce, avec une carte Société Générale, les clients doivent renseigner un nouveau code confidentiel dénommé «Code e-commerce» permettant désormais de valider leurs transactions. Ce code étant communiqué au client par la Banque via SMS ou via le réseau de Guichets Automatiques SGMA.
  • 12. Lancement des suites KAV 2014 & KIS 2014 Kaspersky Lab Kaspersky vient de lancer au Maroc les dernières versions de ses suites phares de sécurité, Kaspersky Anti-Virus 2014 et Kaspersky Internet Security 2014. Ces nouvelles versions intègrent dorénavant des technologies innovantes permettant de protéger les PC ainsi que les données des usagers, contre les risques émanant des programmes malveillants et des cyber-menaces. 1212ANALYSE SECTORIELLE TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013 L es suites KAV 2014 et KIS 2014  sont dotées d’une interface utilisateur intuitive et simplifiée permet- tant de répondre parfaitement à l’usage croissant d’Internet au quotidien, grâce notamment à l’inté- gration de la technologie antivirus propriétaire «ZETA Shield» issue de Kaspersky Lab. Cette technologie pro- cède à une analyse approfondie des fichiers et appli- cations se trouvant sur l’ordinateur afin d’identifier les malwares susceptibles d’être dissimulés au cœur des différents composants de  chaque programme. Par ailleurs, le perfectionnement de la technologie «Auto- matic Exploit Prevention» permet de surveiller étroite- ment les programmes les plus fréquemment ciblés par les cybercriminels comme Java et Adobe Reader et ce, afin d’empêcher ces derniers de se servir de failles non répertoriées pour franchir les défenses de l’ordinateur. Ainsi, et en recherchant les comportements suspects, Automatic Exploit Prevention détecte les menaces les plus récentes et les plus dangereuses, y compris celles qui n’ont pas encore été identifiées. D’autre p a r t , les suites KAV 2014 et KIS 2014  intègrent la nouvelle technologie «Anti-Blocker», proté- geant les utilisateurs contre les attaques de type « ransomware » qui bloquent l’accès à l’ordinateur et exigent un paiement en échange du déblocage de la machine. Désormais, si un utilisateur est confron- té à ce type de menace, il lui suffit de taper une simple combinaison de touches pour que l’Anti-Blocker trouve et supprime totalement le malware responsable. Julien Pul- virenti, Directeur des ventes de Kaspersky Lab pour l’Afrique du Nord explique: « S’appuyant sur de nouvelles technologies, nos solutions Kaspersky Anti-Virus 2014 et Kaspersky Internet Security 2014 constituent des outils de protection avan- cés. Elles incluent des techno- logies proactives telles que ZETA Shield et Automatic Ex- ploitPrevention,développéesparlesexpertsdeKaspersky Lab et destinées à protéger les utilisateurs des malwares et cybermenaces élaborées. Notre objectif : protéger les données financières et informations personnelles de nos clients ». Plus encore, les solutions Kaspersky Anti-Virus 2014 et Kaspersky Internet Security 2014 ont été opti- misées de façon à réduire au minimum leur consom- mation des ressources du PC. Focus sur KIS 2014 : une Protection étendue Afin d’offrir la protection la plus complète aux utilisa- teurs, Kaspersky Internet Security 2014 a été enrichi pour mieux répondre à l’évolution des usages sur le web. En effet, la technologie Safe Money de Kaspersky Lab, introduite depuis la version précédente de KIS, a étéperfectionnéeafindeprendreen chargeunnombre accru de navigateurs web. Elle s’accompagne d’une liste considérablement étendue de sites de  banque en ligne, de services de paiement et de boutiques d’e- commerce dignes de confiance. À ce propos, Julien Pulvirenti précise que «sur la partie safe money , il faut comprendre que lorsque votre argent et vos informations personnelles sont menacés, les opérations bancaires et les achats en ligne requièrent un niveau supplémentaire de protection; chaque fois que vous consultez un site Web de vente, de services bancaires ou de paiement en ligne, la technologie exclusive de protection bancaire de Kaspersky». Par ailleurs, la suite KIS 2014 s’est enrichi d’un  mode exclusif  «Applications de confiance» qui protège l’ordinateur en autorisant seulement le lance- ment des applications dont l’utilisation est jugée sans danger.Ainsi,etgrâceàundispositifintelligentcapable de vérifier l’authenticité des logiciels et de s’adapter à chaque utilisateur, ce mode permet d’assurer un degré poussé de sécurité. La fonctionnalité Applications de confiance s’appuie sur la liste blanche Kaspersky Lab qui rassemble plus de 700 millions d’entrées distinctes décrivant de manière approfondie l’ensemble des logi- ciels courants (OS, navigateurs, visualiseurs lecteurs vidéo, jeux, etc.). TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
  • 13. JulienPulvirenti,directeurdesventesAfriqueduNordchezKaspersky 3 Questions à Le lancement au Maroc des suites KAV 2014 & KIS 2014 a été célébré par une invitation du grand public à «se mettre dans la peau d’un pilote de F1» et à mesurer ses aptitudes au pilotage F1 sur un réel simulateur Ferrari. À cette occasion, nous avons profité de la visite de Julien Pulvirenti, directeur des ventes de l’éditeur pour l’Afrique du Nord pour lui poser quelques questions. 22 Cet article vous est offert par Kaspersky Lab Une problématique qui préoccupe de plus en plus les pères de famille concerne le contrôle parental qui est souvent délaissé pour des soucis de complexité d’uti- lisation. Qu’apportent KAV2014 & KIS 2014 dans ce cadre ? Face aux multiples dangers qui guettent les enfants sur Internet, il est impératif de les protéger contre les diffé- rentes cybermenaces. Kaspersky Internet Security 2014 propose une technologie primée de contrôle parental ca- pable, d’une part de protéger les enfants sur Internet (e- mails, téléchargement de fichiers, utilisation des réseaux sociaux, etc.) et d’autre part permettre de facilement gé- rer et contrôler la manière dont les enfants utilisent Inter- net ; quand ils l’utilisent et avec qui ils communiquent. Le lancement au Maroc des suites KAV 2014 & KIS 2014 a été célébré par une invitation du grand public à «se mettre dans la peau d’un pilote de F1» et à me- surer ses aptitudes au pilotage F1 sur un réel simula- teur Ferrari. Quel message vous voulez transmettre ? En effet, entre le 04 et le 08 Décembre, nous avons pu permettre aux gens de venir vivre une expérience excep- tionnelle ; à savoir être dans un simulateur de Formule 1 et ressentir ce que les pilotes vivent dans leur quotidien.  L’objectif est double  : pouvoir réunir un maximum de nos partenaires qui sont nos ambassadeurs tout au long de l’année et les associer à ce lancement de KIS et KAV 2014.  De plus, cela permet au grand public de rencontrer l’équipe et d’avoir toutes les informations nécessaires au sujet de nos solutions. Nous avons d’ailleurs répondu à beaucoup de questions, fait de la sensibilisation que ce soit auprès des professionnels mais aussi des particuliers qui ont vraiment adhéré à cette démarche. D’ailleurs, du- rant cinq jours nous avons pu rencontrer énormément de monde , peut-être est-ce dû au fait que nous sommes le premier éditeur de solution de sécurité à avoir fait un tel événementdurantcinqjoursauMoroccomalletvenirren- contrer le grand public. Pour Rappel Kaspersky bénéficie d’un partenariat unique avec Ferrari autour de la formule 1. En plus d’être notre client , c’est l’association de deux experts technologiques dans leurs domaines respectifs. Globalement, pouvez-vous nous donner votre bilan sur l’année 2013 dont la place de Kaspersky au Maroc  , et ses tendances stratégiques pour 2014 .  Franchement, l’année 2013 a été intense à différents niveaux. Tout d’abord, nous avions commencé l’année par un Roadshow avec un excellent taux de partici- pation afin de promouvoir notre dernière solution entreprise Endpoint 10 à notre réseau de  partenaires et  aux clients finaux, et aussi la mise en place de notre nouveau programme de partenariat. Ensuite , on sent que le marché évolue et la situation économique du pays s’est répercutée dans la façon de gé- rer les projets avec des délais de réflexion et décision plus longs, des choix dans les budgets plus complexes qu’à l’habitude, et des risques finan- ciers beaucoup plus réfléchis. Dans ce contexte, et en ajoutant la concurrence technologique, la position de Kaspersky sur le marché reste bonne et résolu- ment dans une dynamique de leader sur ce marché avec des tendances de consolidation avec nos partenaires phares.  Notre stratégie repose toujours sur des fondamentaux que sont  : l’appui sur notre réseau de distri- bution : distributeurs et revendeurs ; la consolidation et le développement de nouveaux partenariats  ; l’échange et la sensibilisation autour des besoins en sécu- rité (la proximité terrain est primordiale) et enfin l’apport de nouvelles fonctionnalités pour tous les acteurs du marchés, que ce soit le particulier, la PME, la Moyenne et Très grande entreprise.  Sur ce dernier point, vous pourrez constater que Kaspersky Lab sera là aussi comme un des acteurs majeurs sur de nouvelles solutions et fonctionnalités pour l’année 2014.
  • 14. P lusieurs constructeurs et éditeurs des solutions de IT se reposent en général sur un réseau de distribution des produits et solutions. Impliquant distributeurs, revendeurs et intégrateurs systèmes,lesmodesdecommandesdiffèrentselonles programmes de partenariat des éditeurs. Si certains détiennent le droit de commander directement de l’éditeur, beaucoup d’autres sont tenus de passer leurs commandes auprès de leur distributeur. Cependant, les moyens dont disposent les partenaires de 1er et 2ème niveau diffèrent. Cela impacte l’égalité des chances pour accéder aux grands projets et générer plus de revenus. La valeur ajoutée du distributeur pour la compétitivité de ses partenaires C’est dans cette situation qu’intervient le distributeur, seul représentant du constructeur et/ou de l’éditeur pour répondre aux demandes des partenaires de 2ème niveau.Ilfournitàsespartenairesunaccompagnement complétant leur offre et leurs ressources, leur permettant ainsi d’accéder aux mêmes avantages et ressources que les partenaires de 1er niveau. En effet, les intégrateurs systèmes et fournisseurs de services souhaitant profiter de l’essor des constructeurs et éditeurs mondiaux, devront investir en matière de ressources techniques et humaines certifiées. Or, ils ne détiennent pas tous les budgets ou le temps pour s’y préparer,etl’intérêtpourlesprojetsàgrandeenvergure ne manque pas. C’est à ce moment qu’intervient le distributeur à valeur ajoutée. En desservant une région géographique précise, les valeurs ajoutées couvrent un support complet de l’activité de l’intégrateur système selon la marque qu’il développe. Ce qui implique un accompagnement  à plusieurs niveaux. D’abord, en avant-vente  des projets, et ce en aidant à l’élaboration des architectures et des réponses techniques adaptées aux attentes et objectifs du client final. Ensuite, au niveau marketing pour la génération des leads et l’animation du business grâce à des programmes promotionnels, incentives et la mise à la disposition des partenaires de la documentation et des outils aidant à la vente du constructeur et/ou Quel est le rôle du distributeur IT dans le développement du business des intégrateurs systèmes ? Distribution Les entreprises marocaines sont de plus en plus courtisées par des éditeurs et constructeurs de solutions venus des quatre coins du monde. Productivité, réduction des coûts, croissance des performances, etc., les promesses affluent. Mais, toutes les demandes ne peuvent être satisfaites en temps et en heure. Les raisons peuvent être légion : faute de disponibilité des ressources sur place, le décalage horaire avec l’Europe ou le Moyen Orient, la diversité des besoins selon les secteurs d’activités et les tailles des entreprises.... En somme, l’éditeur ne peut satisfaire seul toutes les demandes. C’est à ce moment qu’intervient le distributeur. Chargé d’une région et disposant d’un portefeuille de marques et de solutions, le distributeur IT veille au grain pour satisfaire les besoins des intégrateurs systèmes et ceux de leurs clients, les accompagnant ainsi dans le développement de leur business au même niveau que l’éditeur ou le constructeur. 14ANALYSE SECTORIELLE TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
  • 15. l’éditeur. Le troisième niveau d’accompagnement touche la logistique avec la mise à sa disposition d’un stock d’équipements disponibles leur permettant de livrer dans des délais compétitifs et rapides. Pour ce qui est de l’après-vente, l’accompagnement se fait grâce à l’accès aux services supports des éditeurs et constructeurs pour la résolution des incidents, des pannes et le remplacement des équipements, assurant ainsi une continuité de service chez le client final, mais aussi pour l’aide à l’installation et la configuration des solutions les plus avancées. Au niveau financier, l’accompagnementsefaitenaccordantauxpartenaires des solutions de financement souples et flexibles en s’adaptant à leur situation financière et aux différentes conditions du marché. Intégrées à l’offre de l’intégrateur système, ces valeurs ajoutées renforcent la compétitivité de ses prestations de services et de leur qualité, solutions et marques confondues. C’est cette qualité de service, attestée par plusieurs références et clients, qui accroît les chances des partenaires de second niveau d’accéder aux marchés publics et privés de grande d’envergure. La relation avec l’éditeur et/ou constructeur La force du distributeur réside également dans la qualité de sa relation avec l’éditeur et/ou le constructeur. C’est ce qui lui permet de fournir à ses partenaires un accompagnement et un support de haut niveau. En étant engagé dans les différents programmes dédiés aux partenaires et distributeurs, en fournissant des services complémentaires, le distributeur montre sa capacité à dynamiser le business des partenaires et les aider à générer plus de profits, sans que l’éditeur ne soit obligé d’avoir une présence physique et permanente sur le territoire concerné. C’est sur cette base que les éditeurs récompensent leurs distributeurs partenaires à l’échelle locale ou régionale. Ils révèlent aux intégrateurs systèmes et revendeurs, le distributeur partenaire adéquat qui les accompagnera correctement dans la réalisation de leurs projets et participer à la satisfaction de leurs clients finaux. Qu’en pensent les partenaires ? Selonledirecteurcommerciald’unintégrateursystème actif à Casablanca, « Le distributeur doit accompagner l’intégrateur système dans tout le processus de vente et après-vente. Plus encore, il doit lui permettre de bénéficier des avantages du constructeur auxquels les partenaires de 2ème niveau n’ont pas accès, et surtout se positionner sur les projets de solutions avancées dont les ressources et les moyens ne sont pas à la portée du partenaire ». De l’autre côté la distribution IT au Maroc commence à développer l’approche «  support  » et la mise en avant des services à valeurs ajoutées. Enfin, et afin que tout partenaire puisse satisfaire et fidéliser ses clients finaux, il doit pouvoir lui fournir une expertise technique de haut niveau et respecter les délais de livraisonconvenus.Cependant,malgrétouslesservices support et accompagnement mis à la disposition des entreprises, le prix reste le facteur déterminant de l’adjudication des marchés (publics ou privés).g Cet article vous est offert par Westcon Group Westcon Group WestconGroup,Inc. estundistributeuràvaleurajoutéedesolutions de référence dans le domaine des communications unifiées, du datacenter et de la sécurité disposant d’un réseau mondial de revendeurs spécialisés. Les équipes de Westcon proposent des modalités uniques pour supporter la croissance de leurs partenaires. Les partenaires bénéficient d’un accompagnement sur mesure afin de répondre à leurs besoins grâce aux relations privilégiées établies avec les équipes de Westcon Group. Avec une infrastructure logistique globale, des services financiers flexibles, un support avant-vente, une assistance technique et l’aide à l’intégration des solutions, Westcon est aux côtés de ses partenaires pour répondre de façon réactive aux évolutions du marché et leur permettre d’atteindre leurs objectifs de revenu. Westcon représente en Afrique du Nord plusieurs marques leaders notamment NetApp, F5, VMware, Kaspersky, Stonesoft et Extreme Networks. g
  • 16. PROFIL PRO - Portrait Mikael Naciri Directeur Général du Centre Monétique Interbancaire à la tête du CMI, je me suis découvert une passion pour le commercial et le service client 16 Je prends beaucoup de plaisir à apporter d commerçants pour optimiser leurs proce
  • 17. A ujourd’hui à la tête du Centre Monétique Interbancaire, Mikael Naciri n’avait pas durant sa jeunesse l’ambition de devenir Manager. Son rêve était plutôt dans les airs : « Très jeune, je voulais être pilote de ligne  », nous confie-t-il. Son cursus scolaire non plus, ne le désignait pas aux postes qu’il a occupés. Ce n’est que plus tard, avec le diplôme d’ingénieur en poche qu’il s’est rendu compte de l’importance d’une formation en management. « Ce n’est qu’à l’obtention de mondiplômed’ingénieurenmicroélectroniquequej’aipris conscience de l’importance d’avoir aussi un background en gestion . J’ai donc intégré l’IAE de Montpellier pour l’obtention d’un DESS en management », nous déclare- t-il. Cette formation sera consolidée quelques années plus tard par un passage à Harvard Business School. Une expérience qui semble l’avoir marqué et lui a beaucoup apporté : « j’ai eu aussi le privilège de suivre un cursus de General Management à Harvard Business School à Boston en 2004 après une dizaine d’années d’expérience professionnelle. Je crois que c’était là ma meilleure expérience académique ; celle qui m’a apporté le plus sur le plan humain et managérial ». Mikael Naciri, qui a grandi à Rabat, était un élève studieux, passionné de physique et de sciences naturelles. Une passion qu’il a aussi entretenue à travers des activités parascolaires telles que l’équitation, la pêche, la chasse, etc. Cet amour pour la nature ne l’a pas empêché d’être un touche à tout : «  je passais aussi beaucoup de temps à bricoler. La mécanique des motos et des voitures n’a pas de secret pour moi  ». C’est peut être cet esprit curieux et cette ouverture à d’autres expériences qui lui permettront plus tard d’aiguiser ses compétences dans des domaines auxquels son cursus académique ne le préparait pas du tout ; ce qui ne l’a pas empêché d’y réaliser des exploits. En effet, son parcours de formation caractérisé par une double compétence (technique et de gestion) lui a été «  un atout pour intégrer le monde de la finance, pour gérer des projets dans toutes leurs dimensions  : économique, technique, financière etc », avoue-t-il. Mais, sur le tas, Mikael Naciri s’est découvert d’autres compétences qu’il ne soupçonnait même pas. «  Je n’avais jamais pensé être un jour DRH. Aujourd’hui à la tête du CMI je me suis découvert une passion pour le commercial et le service client et je prends beaucoup de plaisir à apporter des solutions concrètes à nos clients commerçants pour optimiser leurs processus d’encaissement et de paiement  » nous confie-t-il avec fierté. De fait, son parcours professionnel n’est pas vide de reconnaissance. Son travail a été consacré à deux reprises : « parmi les distinctions qui ont comptées pour moi, le 1er Prix des RH obtenu en 2008 pour les pratiques RH innovantes que j’avais déployées au sein de BMCE Bank alors que j’en étais le DRH. Une autre distinction obtenue à Paris, à l’Institut du Monde Arabe concernait BMCE Academy, l’université d’entreprise du Groupe ». Mikael Naciri ne semble pas adepte de la compétition, pour autant, et il en a ses raisons. Écoutons-le : « plus jeune, alors que je pratiquais le saut d’obstacle à cheval, j’ai eu beaucoup de plaisir à remporter des prix et des médailles mais je ne suis pas un adepte de la compétition en général. Je trouve que la compétition engendre des comportements négatifs . Je préfère plutôt le partage d’expériences, la saine concurrence ». A la tête du Centre Monétique Interbancaire, il travaille d’arrache-pied pour que le TPE soit partout. Son mot d’ordre pour réussir un tel challenge ? Disons qu’il en a trois, plutôt qu’un  : Innovation, Proximité, Fiabilité. «  Le CMI est un formidable outil technique avec des compétences humaines indéniables. Nous travaillons pour proposer de nouvelles solutions à valeur ajoutée à nos clients commerçants, nous renforçons notre proximité avec eux et la qualité de nos prestations et nous oeuvrons pour garantir une fiabilité et une sécurité des nos traitements », nous explique-t-il. Promouvoir le paiement par carte bancaire n’est pas chose facile dans un pays où les transactions chez les commerçants obéissent encore à la loi du cash. Un cash qui a quand même secouru le patron du CMI, une semaine après sa nomination à la tête de celui-ci. En effet, Mikael Naciri n’oubliera jamais cette anecdote dont il nous raconte lui-même les détails : « avant d’intégrer le CMI, je n’avais jamais eu de problème d’acceptation de ma carte bancaire au niveau d’un TPE. Une semaine après ma nomination, j’ai invité mes amis et proches pour dîner. A ma grande surprise et avec beaucoup d’humilité et de gêne, j’ai réglé le repas en cash car le TPE ne marchait pas. Vérification faites le commerçant s’est rendu compte qu’il n’avait pas payé sa facture téléphonique et la ligne avait été coupée » . En dehors de sa vie professionnelle, Mikael Naciri essaye tant bien que mal de marier les contraintes professionnelles, familiales et personnelles et être à la hauteur de ses devoirs de père de famille. Y arrive-t-il ? «  Si vous posez cette question à mon épouse ou à mes enfants, ils vous diront que je ne réussis pas à marier ces contraintes. Pour autant, j’essaye d’accorder tout mon temps libre à ma famille, de partager avec mes enfants ma passion pour la nature. Ils sont un formidable soutien pour moi et je puise mon énergie dans leurs joies, leurs rires. J’accorde une importance particulière aux voyages en famille et je me réserve chaque année au moins deux semaines de vacances avec eux, souvent pour partir à la découverte des merveilleux paysages du Maroc », nous rétorque-t-il.  6 r des solutions concrètes à nos clients cessus d’encaissement et de paiement Par S. Zinnid
  • 18. PROFIL PRO - Interview Le paiement en ligne via cartes bancaires auprès des sites marchands affiliés au Centre Monétique Interbancaire (CMI) a connu une progression de 82% à fin décembre 2013, avec près de 1,4 MMDH contre près de 752 millions de DH une année auparavant. À quoi cela revient-il, selon vous ? L’année 2013 a été un très bon cru en termes de paiements en ligne. Ces progressions sont d’abord dues à l’augmentation du nombre de porteurs de cartes monétiques actifs sur les sites e-marchands affiliés au CMI. Ainsi, de 55 000 clients en Janvier 2013, nous sommes passés à 75 000 en Décembre 2013. Les secteurs qui ont le plus progressé sont indéniablement les sites des grands facturiers (Paiement de factures et recharges téléphoniques, d’eau, d’électricité), mais aussi les sites des compagnies aériennes qui continuent d’enregistrer de fortes progressions de leurs ventes en ligne. Le dernier secteur qui a animé cette année en terme de vente en ligne, ce sont les sites des deals et les grands portails tels Groupon, Jumia, etc.… Les sites de voyage sont également en forte croissance et bon nombre de touristes nationaux et étrangers achètent directement leurs séjours en ligne. Des événements culturels et sportifs qui ont été organisés au Maroc en 2013 (FIFM, Coupe du Monde des clubs, ….) ont également favorisé le paiement en ligne par carte bancaire. Quelles sont vos prédictions pour l’année prochaine ? Nous escomptons une poursuite de la croissance des paiements en ligne selon le même trend haussier (+50% en volume en 2014, +30% en 2015), avant de nous inscrire dans un rythme moins soutenu à partir de 2016 (+25%). Pour les prochaines années, la croissance sera portée principalement par les sites de grands facturiers, mais surtout par le B2B (corporate e-billing) et le e-Gov ; domaines qui ne sont pas, à mon sens, suffisamment développés sur la toile. Nous attendons beaucoup également des nouveaux «  drives  » qui seront lancés en 2014. Ceux-ci permettront aux clients de commander et de régler leurs courses en ligne, avant de passer les récupérer auprès des enseignes de la grande distribution. Dans ce cas, il s’agirait plutôt d’une transformation de paiements par carte en face à face (TPE) en paiements en ligne. Durant cette même période, le nombre de transactions e-commerce est passée à 1,2 millions d’opérations (en progression de +61%). Cela signifie –t- il que le e-commerce se porte bien au Maroc ? Le paiement en ligne se porte bien, nous gagnons des parts de marchés par rapport au paiement à la livraison ouencash,maisbeaucoupresteàfairepourtransformer ces paiements en cash en paiement en ligne ou sur TPE mobiles. Notre vœux c’est de voir le nombre de cartes actives en paiement en ligne progresser et atteindre les 200 000 cartes /mois. Pour cela, il y a un grand effort de communication à faire de la part des sites e-marchands, des banques et du CMI, afin de rassurer les acheteurs et les convaincre notamment de la sécurité des paiements en ligne, tout en leur garantissant des conditions de remboursements ou d’annulation transparentes, en cas de contestation. Maroc Traitement Transactions (M2T) et Vantage Payment Systems (VPS) ont signé dernièrement une convention de partenariat avec le Centre Monétique Interbancaire (CMI) pour le démarrage de leurs plates-formes e-commerce au plus tard au premier trimestre 2014. Pourquoi une telle décision ? Le CMI en tant qu’acquéreur ne peut que se réjouir de voir de nouvelles PSP arriver sur le marché. Cela permettra certainement d’animer le e-commerce en généraletlepaiementparcartesenparticulier.Lesdeux acteurs que vous avez cités (il y en a d’autres en cours d’homologation) n’auront certainement pas la même stratégie, et n’opéreront pas dans les mêmes secteurs d’activité. L’objectif pour le CMI c’est de permettre à nos Mikael Naciri DG du CMI « la croissance sera portée par les sites de gran 1818 TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
  • 19. e-marchands d’avoir le choix entre plusieurs plates- formes de paiement en ligne, de pouvoir comparer les services qui leurs sont offerts, mais aussi de profiter d’offres innovantes et à valeur ajoutée. Je pense que la concurrence entre toutes ces plates-formes (MTC, VPS ainsi que M2T, qui est en cours d’homologation) permettra aussi à l’acteur historique (MTC) de dévoiler et de promouvoir la large panoplie de ses services, qui n’est pas suffisamment visible. Risques de fraudes, risques de compromission des données de paiement, comme celles personnelles, etc. Ce sont là autant de risques qui freinent l’émergence du commerce en ligne. En tant que maillon consistant dans la chaîne du paiement en ligne, que faites-vous pour protéger les consommateurs finaux contre tous ces risques ? Il faut préciser que les clients du CMI sont les e-marchands et non les utilisateurs finaux (porteurs de cartes). Le rôle du CMI est de protéger d’abord les e-marchands contre les risques de fraudes, en leur apportant un service de monitoring des transactions au quotidien. Ainsi, arrivons-nous à détecter les utilisations frauduleuses de cartes, ou du moins celles ayant un caractère douteux, que nous soumettons aux banques des clients finaux pour vérification auprès des concernés. Cette anticipation permet de protéger les e-marchands qui ont toute la latitude de ne pas honorer les commandes effectuées frauduleusement. Indirectement, nous protégeons donc les porteurs de cartes contre toute utilisation abusive de leurs données bancaires. Concernant la protection des données bancaires, il faut rappeler que le CMI est certifié PCI –DSS. Cette certification garantit que le CMI prend toutes les dispositions (techniques, procédurales et de sécurité) pour protéger les données traitées sur ses plates-formes. De nombreux commerçants, toutes activités confondues, ne disposent toujours pas de TPE. Quels sont les efforts déployés tant par les banques que par le CMI pour démystifier les idées reçues et adopter les TPE pour faciliter les transactions commerciales ? A ce jour nous comptons près de 32 000 commerçants équipés de TPE. C’est peu devant une cible que nous évaluons à 150  000 commerçants potentiels. Les banques fournissent beaucoup d’effort pour aider à l’affiliationdeleurscommerçantsaupaiementparcarte. Ce sont ainsi près de 4 000 nouveaux clients par an qui nous sont proposés par les banques pour les équiper et domicilier leurs flux de paiement par cartes auprès de leurs guichets bancaires. Pour sa part le CMI, via ses équipes commerciales, prospecte en permanence pour proposer ses services à tous les commerçants, et ce quelque soit leur secteur d’activité. Nous appuyons nos actions commerciales par des opérations de communication à travers les radios nationales, les supports de presse, une newsletter …. En 2014, nous déployons de nouveaux dispositifs de communication, permettant de toucher et de sensibiliser les commerces de proximité et s’appuyant sur des supports ludiques (BD) en darija qui vantent les bienfaits de l’acceptation du paiement par cartes bancaires. Je crois qu’il faut être honnête avec nous-mêmes et dire haut et fort que le premier frein à l’usage du TPE est l’informel ; c’est-à- dire la volonté manifeste de certains commerçants de dissimuler leurs revenus au fisc. C’est pourquoi le CMI souhaiterait voir les pouvoirs publics proposer des incitations fiscales (exonération partielle de TVA ou abattements fiscaux sur les transactions électroniques) permettant de favoriser le paiement par cartes. Le second axe qui pousserait à l’équipement des commerçants est la pression des consommateurs finaux (près de 9 millions de cartes de paiement en circulation) qui demandent de plus en plusàréglerparcarte.Uncommerçantnonéquipéperd des ventes alors qu’un commerçant équipé de TPE voit automatiquement son chiffre d’affaire progresser dès le premier mois. L’autre concurrent du paiement par carte, reste le nombre important de GAB disponibles dans les zones de forte consommation (marchés, Malls, centres urbains, …), qui permettent aux porteurs de cartes de payer leurs achats en cash et ne facilite pas l’équipement des commerçants. ands facturiers, mais surtout par le B2B » Propos recueillis par S. Zinnid 88
  • 20. TECHNOS L es menaces sur mobiles sont en augmentation exponentielle. Plus encore, elles ressemblent davantage à celles bien connues dans le monde des PC. C’est du moins ce qui ressort du rapport de Bitdefender au sujet de l’évolution des malwares Android paru au terme du premier semestre 2013 et qui affirmait que de nouvelles menaces ont vu le jour pendant ce semestre. Des menaces qui s’avèrent bien plus sophistiquées. Et si les précédents rapports faisaient état d’une augmentation des Trojans qui envoyaient des SMS surtaxés à l’insu des utilisateurs de Smartphones, le nombre de ransomwares pour Android aurait considérablement augmenté pendant 2013. PanoramadesmenacesquipèsentsurAndroid Malgré sa large communauté de près de 1 milliard d’adeptes, Android constitue une cible privilégiée des cybercriminels. Cette donne se voit amplifiée par le phénomène de reproduction des comportements de malwares PC et qui sont développés pour les OS mo- biles. Ainsi, parmi les menaces phares qui touchent Android, «ZitMo», connu aussi sous le label «Malware bancaire», qui ressemble au fameux malware ban- caire connu dans le monde PC sous le nom «Zeus» et qui vise à détourner les transactions réalisées en ligne par les utilisateurs Android. ZitMo, qui s’installe sur l’appareil Android par l’utilisateur en se faisant passer soit pour une application sécurisée ou pour une mise à jour du certificat de sécurité à télécharger à la suite d’un achat en ligne, reçoit des instructions d’un serveur de commande et de contrôle (C&C) et peut transmettre tous les messages SMS reçus. Ceci s’avère opportun aux hackers qui peuvent, outre le fait de subtiliser les données personnelles de l’utilisa- teur, mettre la main sur le numéro d’authentification bancaire mTAN (mobile Transaction Authentification Number) aussitôt que l’utilisateur initie une transac- tion et donc, prendre le contrôle total sur la transac- tion bancaire. Par ailleurs, la famille de ransomwares pour Android se développe à grande vitesse. Parmi celles-ci, la fa- mille FakeAV qui comprend entre autres le ransom- ware «Android.FakeAV.C» ainsi que leTrojan «Android. FakeAV.B». La variante «Android. FakeAV.C» particuliè- rement, a été découverte en Asie et se comporte de manière quasi-similaire qu’un ransomware sur PC. En effet, déguisé en solution antimalware incitant l’utili- sateur à le télécharger de son plein gré, ce malware bloque le terminal sur lequel il s’installe et force l’uti- lisateur piégé de payer une somme d’argent pour reprendre le contrôle de son device. D’autres attaques émergent d’autres parts, notam- ment la famille d’adwares sur Android, Plankton (Android.Adware.Plankton) qui, de manière similaire au monde des PC, permet de mettre la main sur les données personnelles de l’utilisateur ou de s’infiltrer et prendre le contrôle de façon ciblée sur de nom- breuses ressources sensibles de l’entreprise lorsque le Device est utilisé à des fins professionnels (BYOD). Quid de sécurité de la version 4.4 d’Android La version 4.3 (Jelly Bean) d’Android a connu d’impor- tantes corrections, notamment, l’adoption de la pla- teforme logicielle SE Linux (Secured-Enhanced Linux) développée par la NSA et qui a mené à la création d’un SE Android. Androidvulnérable ? Sécurité Android, 1er OS mobile avec près de 1 milliard de devices dans le monde, est aujourd’hui une cible privilégiée des cybercriminels. Et malgré les importantes corrections apportées déjà à sa version 4.3 (Jelly Bean), sa prochaine version, «KitKat», serait-elle à la hauteur des attentes des experts en la matière ? 2020 TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014 Par N. Mounouar
  • 22. TECHNOS Ceci laisserait présager que les versions futures d’An- droid seraient plus sûres. Cependant, et face au nombre croissant de menaces spécifi- quement conçues pour appareils mobiles, une étude issue des l a b o r a t o i r e s Bitdefender a permis d’identifier les manquements en matière de sécurité et de protection des utilisateurs de la dernière version d’Android V 4.4 (Kitkat) et a listé les cinq spé- cifications majeures dont devrait disposer cette version pour garantir une meilleure protec- tion des utilisateurs contre les malwares. Ainsi, une première pro- blématique concerne l’interaction entre appli- cations. En effet, Android n’autorise pas les applica- tions à interagir entre elles, sauf si elles partagent un identifiant utilisateur et sont signées numériquement par le même développeur. En termes de sécurité, ceci pose un problème aux solutions antivirus mobiles qui ne peuvent donc analyser correctement les applica- tions installées, à moins que le smartphone ne soit «rooté». Et pour y remédier, une API d’analyse anti- virus est nécessaire pour garantir à l’utilisateur que toutes ses applications soient analysées convenable- ment. Une deuxième problématique concerne les autorisa- tions octroyées par défaut aux applications, une fois installée sur le terminal. Sensible à cela, Google aurait déjà mis en place un menu caché au niveau de la ver- sion 4.3 d’Android qui permet de gérer de façon pré- cise certaines autorisations spécifiques avant d’instal- ler un APK donné. Ceci-étant, pour répondre à cette problématique d’autorisations par défaut, de façon générale, un contrôle individuel des permissions des applications est nécessaire pour que les utilisateurs puissent accepter ou refuser toute autorisation spéci- fique d’une application qu’ils souhaitent installer. La suppression des données et la restauration des paramètres par défaut du téléphone par le biais du mode de restauration intégré constituent égale- ment une grande problématique. En effet, de telles opérations suppriment surtout les outils de sécurité et d’antivol installés et ne permettent donc plus au propriétaire du téléphone de contrôler son appareil à distance ou d’activer sa géolocalisation. Ceci impose donc l’existence d’applications clés de sécurité et de protection des données directement intégrées dans l’appareil et qui ne peuvent être impactées à travers une restauration quelconque des paramètres d’usine. Il existe aussi une autre problématique liée aux ins- tallations d’applications issues de sources non fiables, notamment des plateformes alternatives non offi- cielles autres que Google Play, et qui pourraient s’avé- rer dangereuses. Pour minimiser l’impact de telles installations, l’utilisateur devrait disposer de la pos- sibilité d’exécuter au préalable ses applications dans une Sandbox (bac-à-sable) et ainsi surveiller les éven- tuels comportements indésirables de son Device, par- ticulièrement les fuites d’informations ou les activités coûteuses comme l’envoi ou la réception de SMS sur- taxés. Une autre problématique à prendre au sérieux concerne spécifiquement la protection des données sensibles de l’entreprise lorsque les employés y accè- dent à travers leurs propres appareils personnels. Dans ce cadre, la configuration de plusieurs profils uti- lisateurs étanches (Professionnel/Loisirs/enfants, …), sur le même appareil, peut effectivement répondre à cette problématique et combler le manque de poli- tique de sécurité encadrant le BYOD ainsi que les risques pris par des utilisateurs peu vigilants et sous- sensibilisés aux risques de sécurité qu’ils encourent. S’il est certain que de nombreuses initiatives, plus ou moins intéressantes, visent à apporter plus de sécuri- té aux utilisateurs d’appareils mobiles comme Firefox OS de Mozilla, Knox de Samsung, Ubuntu for Touch de Canonical, ... la bataille est loin d’être gagnée pour ne pas dire que le combat s’annonce dorés et déjà de longue haleine. 2222 TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014 Ceci laisserait présager que les versions futures d’An- droid seraient plus sûres. Cependant, et face au nombre croissant de menaces spécifi- quement conçues Bitdefender a permis d’identifier les manquements en matière de sécurité et de protection des utilisateurs de la dernière version d’Android V 4.4 (Kitkat) et a listé les cinq spé- cifications majeures dont devrait disposer cette version pour garantir une meilleure protec- tion des utilisateurs contre les malwares. Ainsi, une première pro- blématique concerne l’interaction entre appli- cations. En effet, Android TECHNOS cations. En effet, Android n’autorise pas les applica- cations. En effet, Android Ceci laisserait présager que les versions futures d’An- droid seraient plus sûres. Cependant, et face au nombre croissant de menaces spécifi- permis d’identifier les manquements en matière de sécurité et de protection des utilisateurs de la dernière version d’Android V 4.4 (Kitkat) et a listé les cinq spé- cifications majeures dont devrait disposer cette version pour garantir une meilleure protec- tion des utilisateurs contre les malwares. Ainsi, une première pro- blématique concerne l’interaction entre appli- cations. En effet, Android
  • 23. 22 Par N. Mounouar
  • 24. TECHNOS D ’après le rapport de l’ANRT, publié au titre du 4e trimestre 2013, le marché marocain des télé- coms se porte bien. Ceci laisserait présager que les opérateurs nationaux sont en forme. Et pourtant, la réalité est toute autre. En effet, et si l’on se réfère au rapport de résultats consolidés des neuf premiers mois 2013 de Maroc Telecom, les indicateurs reflètent bien la situation conjoncturelle que connait le marché. Dans une telle situation, les opérateurs sont obligés d’innover et de créer de la valeur en multipliant les ser- vices à valeur ajoutée et ce, en attendant le lancement officiel de la 4G. Plus encore, certains d’entre eux ont osé l’aventure africaine, à la recherche d’opportunités de développement et ce, à travers des opérateurs de grande envergure ayant pris des participations dans leur capital. Quid du marché marocain ? Selon les tableaux de bord du marché des télécoms pour le T4 2013, publiés par l’ANRT, les indices du mar- ché des télécoms au Maroc sont au vert, surtout ceux afférents au prix, à l’usage et à l’accès. D’après ce rap- port, le parc mobile, tous abonnés confondus (post- payé et prépayé), aurait crû de 8,7 % en 1 an et compte près de 42,5 millions d’abonnés à fin 2013 avec un taux de pénétration de près de 130%. Sur ce segment, Maroc Télécom compte plus de 18 millions d’abonnés ; ce qui équivaut à 43% de parts de marché. Cette dominance concerne tant le parc d’abonnés prépayés (42%) que le parc d’abonnés postpayés (60%). Ceci étant, d’après le rapport de résultats consolidés des neuf premiers mois 2013 du Groupe Maroc Telecom, le chiffre d’affaires (CA) relatif à ses activités dans le mobile au Maroc aurait baissé de 10% sur un an et de 12% sur les neuf premiers mois de 2013. Pire encore, ses revenus des services mobiles auraient également régressés de 9% par rapport à 2012. C’est pour dire que la situation de l’opérateur historique est sérieusement préoccupante sur le segment mobile. Par ailleurs, le segment fixe n’est pas en meilleure posture. En effet, selon l’ANRT, le parc d’abonnés fixe, qui compte quelques 2,9 millions dont 1,35 millions en mobilité restreinte, affiche une régres- sion annuelle de 10,8 % avec un taux de pénétration de 8,9% à fin 2013. Sur ce segment où Meditel peine à se démarquer puisqu’elle ne dispose pas d’une sérieuse offre de service fixe, Wana (Inwi) détient 51,6% de parts de marché dont 2 tiers relevant du résidentiel, devan- çant ainsi IAM qui détient quelques 47,3% de parts de marché du fixe dont 90% des professionnels. Sur le segment d’Internet, le parc d’abonnés affiche une croissance annuelle de 46%. Selon l’ANRT, ce parc serait à 5,7 millions d’abonnés à fin 2013 avec un taux de pénétration de près de 18 % et reste dominé par les abonnés 3G qui représentent 85% du parc global. Concernant les segments Fixe et Internet, et si l’on se réfère à ses résultats des neuf premiers mois 2013, Ma- rocTelecom aurait réalisé au Maroc, un CA en net retrait de 2,8%. Cette situation contrastée du marché des télé- coms au Maroc, traduite par des indices indiquant la Marché des télécoms africain: Quelles opportunités dʼexpansion pour nos opérateurs ? Analyse La conjoncture mondiale du secteur des télécoms se fait sentir de plus en plus, notamment au Maroc. Les opérateurs cherchent de ce fait des marchés plus porteurs, visant plus de profit. Le marché africain des télécoms semble répondre à cette quête grâce à son potentiel et sa croissance soutenue. 2424 TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014 Bilan des activités du Groupe Maroc Telecom au Maroc au cours des neuf premiers mois de 2013
  • 25. bonne forme du secteur et des revenus qui ne suivent pas, s’explique principalement par la forte conjoncture ainsi que l’environnement concurrentiel défavorable qui pèse amplement sur les prix et donc tout le secteur. Limites et perspectives du marché local Depuis l’an 2000, la libéralisation a permis de booster le secteur des télécoms au Maroc et de faire évoluer son taux de pénétration du mobile à près de 130 %. L’intro- duction de la 2ème licence puis de la 3ème licence mobile en 2010 ont fortement dynamisé le marché. Ce qui s’est reflété sur la consommation des Marocains par un accès facile aux terminaux de dernière technologie, une multitude d’offres et de programmes de fidélisa- tion et surtout, de fortes baisses des coûts des commu- nications (ARPM). À propos de ce dernier, selon l’ANRT, le revenu moyen par minute (ARPM) mobile aurait baissé de 23% en un an pour s’établir à 0,41 DHHT/min à fin 2013. L’ARPM fixe a reculé de 13% en un an pour s’établir à 0,69 DH HT/min à fin 2013 alors que la facture moyenne mensuelle par client Internet (3G et ADSL) a baissé de 14% en un an pour s’établir à 36DH HT/mois/ client. Et pour faire face à cette baisse conséquente de leurs revenus, les opérateurs comptent sur le développe- ment de leurs services à valeur ajoutée et ce, en atten- dant le lancement de la 4G qui devrait permettre aux trois opérateurs d’engranger plus de bénéfices. Expansion régionale : une alternative profitable Les opérateurs télécoms marocains ont tous vu des prises de participation importantes dans leur capital par des géants mondiaux des télécoms. L’objectif étant de se positionner d’abord au Maroc où le secteur est porteur, puis de conquérir d’autres marchés, essentiel- lement africains. Pourquoi L’Afrique ? Le taux de pénétration des mobiles y affiche une croissance annuelle à 2 chiffres courant les cinq dernières années. Un tel dévouement au mar- ché africain est aussi dû au manque d’infrastructures télécoms ainsi que le besoin croissant en matière de moyens de communications tant chez les profession- nels que chez les particuliers. Ainsi donc, des géants des télécoms ont déjà manifes- té leur intérêt au marché marocain, et ipso facto celui africain. C’est le cas notamment du groupe tricolore, Orange, qui a racheté 40 % du capital de Meditelecom en 2011. De ce fait, Orange compterait une vingtaine d’implantation en Afrique, dont le Maroc, et fait du continent l’un de ses principaux relais de croissance. En 2009, ce fut le cas du géant koweïtien, Zain, qui s’était intéressé à Wana (devenu Inwi). Zain, qui déte- nait jusqu’en 2010 plus d’une quinzaine de participa- tions dans plusieurs pays africains, s’était appuyé sur le fonds d’investissement «Al Ajial Holding» pour acquérir 31 % du capital de Wana. Dernière en date, Etisalat, l’un des puissants opérateurs télécoms au Golf qui a récu- péréw la participation majoritaire au capital de Maroc Télécom (53%), détenue jusque-là par Vivendi. La pré- sence de Maroc Telecom sur quatre autres marchés africains s’avère en harmonie avec la stratégie de déve- loppement d’Etisalat, déjà implanté dans quatre mar- chés africains et qui compte six autres implantations africaines gérées au travers sa filiale AtlantiqueTélécom représentant la marque mobile Moov. Il faut dire que la croissance à 2 chiffres réalisée par Maroc Telecom à travers ses filiales africaines avait aussi motivé le choix d’Etisalat. Tout cela illustre bien l’intérêt des opérateurs télécoms majeurs à conquérir le marché Africain et ce, à partir du Maroc. Les télécoms connaissent une réelle conjoncture mon- diale, notamment au Maroc. Au-delà du développe- ment de nouveaux services et en attendant la 4G, les opérateurs marocains ont bien l’intention de s’ouvrir sur l’Afrique et ce, en s’adossant à des géants mondiaux des télécoms. La non-saturation du marché ainsi que l’absence d’in- frastructures justifient bien le potentiel de croissance du secteur des télécoms en Afrique. Valoriser de nouveaux services, déployer des réseaux de nouvelles générations capables de supporter divers flux de communication et mettre en place un cadre régle- mentaire qui garantirait la rentabilité des investisse- ments et la qualité des services aux consommateurs fi- naux, telles sont les enjeux de la conquête des marchés africains des télécoms. Ceci étant, les opérateurs maro- cains devraient se méfier de toute mésaventure qui pourrait impacter non seulement leurs investissements futurs en Afrique, mais aussi leurs acquis au Maroc. 44 Par S. Aït Brahim Évolution du marché des Télécoms en Afrique - Source: GSMA
  • 26. DOSSIERDOSSIER-- ERPERP I l faut être une personne de la génération des impri- mantesmatricielles,outoutaumieuxcellesdeslaser noir et blanc, pour nettement estimer le fait d’avoir des imprimés en couleur de qualité professionnelle, juste au bout du clic, grâce à la révolution du numé- rique et en quelques secondes; et ce sans devoir passer par un prestataire professionnel tant que le volume de tirage n’est pas grand. Mieux encore, dans certains cas, il suffit que l’entre- prise dispose d’un photocopieur couleur d’une cer- taine qualité, pour pouvoir se passer carrément de bien des commandes que jadis, seul un imprimeur professionnel pouvait réaliser. Ceci sans parler ni du temps ni du coût que l’on gagne grâce à l’impression numérique. L’impression numérique dont il est ques- tion dans ce dossier, n’est pas celle que l’on comprend par confusion, à savoir l’impression grand-format. Non, on entend par impression numérique « le procédé de reproduction qui a remplacé celui analogique et dont l’invention revient à Xerox dès 1906, avec comme prin- Avoir l’information imprimée sur papier, ou sur tout autre support, est une histoire qui est millénaire. Les procédés et les moyens d’impression sont passés de révolution en révolution pour aboutir, grâce à l’informatique, à imprimer en un seul clic le document que l’on veut, au format que l’on veut… De fait, l’impression numérique connait aujourd’hui un essor des plus remarquables ouvrant même les portes d’une autre dimension. 2626 Des imprimés pros au b Impression numérique TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
  • 27. cipe de reproduire une donnée statique (image) ». Avec l’apparition de la technologie laser, l’impression à partir d’un ordinateur est devenue encore plus facile et plus réaliste bien qu’elle n’était qu’en noir et blanc à ses débuts. Les exploits technologiques ne tardèrent pas à exploser dans ce domaine. Mais, bien que l’impres- sion couleur fût démocratisée au sein de l’entreprise, certaines prestations restent encore de l’apanage des professionnels ou relèvent d’un secteur bien précis. Au Maroc, et malgré les statistiques et les études qui manquent à l’appel, on peut affirmer que l’impression numérique se démocratise de plus en plus, au sein des PME PMI comme chez les particuliers. Certes, dans certaines niches, surtout celles supposant un tirage de grand volume, les méthodes classiques font toujours la loi, à la fois pour la qualité et le prix. Tel est le cas pour l’impression des magazines, des journaux, des catalogues de produits, et tout autre document dont le tirage se compte en milliers d’exemplaires. Tout n’est pas en couleur Comme nous le signale Mr Rachid KHSSASSI, Directeur Commercial & Marketing chez X Office Systems, Distri- buteur Exclusif XEROX au Maroc : « l’impression numé- rique au Maroc se démocratise de plus en plus chez l’utili- sateur personnel, professionnel (Entreprise) et prestataire de service (Imprimeur, centre de reprographie,…. A noter tout de même que beaucoup d’imprimeurs traditionnels continuent à résister à ce changement ». Résistance. Le mot est lâché. Pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent pour que les profession- nels des arts graphiques ainsi que les entreprises de tous secteurs confondus prennent connaissance des avancées technologiques et des nouveautés dans le domaine. Le Siagra (salon international du numérique, des arts graphiques et de l’emballage) dont la 9ième édition a eu lieu du 14 au 18 mai 2013, est une réelle opportunité pour tout connaitre sur l’impression nu- mérique. Cependant, si certains professionnels, sur- tout imprimeurs, résistent au changement, ce n’est pas par manque d’envie de suivre la tendance. « C’est plutôt un problème complexe où les facteurs financiers, les res- sources humaines qualifiées, les demandes du marché, le coût de production, etc. ; peuvent être décisifs dans le choix d’opter pour une solution numérique ou rester sur les procédés classiques », nous confie un imprimeur de la place. Normal, dans un marché aussi restreint que le nôtre. Mais cela n’empêche; on a voulu savoir les parts de marchéetletauxdepénétrationdel’impressionnumé- rique et en dehors de chiffres, on s’est tourné vers un professionnel de la place vendant des solutions pour impression numérique. Voici ses propos : « Il est diffi- cile de quantifier le taux de pénétration de l’impression numérique dans le monde de l’impression. Cependant, au vu de la finalité de cette dernière, à savoir l’impression à la demande, le just in time, les séries limitées…, cette dernière peut revendiquer un cinquième des impressions réalisées sur le marché». S’il est vrai qu’il y a juste quelques années, les pro- fessionnels de l’impression (imprimeurs, studios graphiques, agences de communication, etc.) repro- chaient à l’impression numérique le cout de la page, sa qualité et son éclat qui ne pouvaient égaler l’impres- sion classique, telle que l’offset, de nos jours de tels arguments tiennent difficilement la route. La technologie de l’impression numérique ne cessant d’évoluer, sa qualité a atteint quasiment celle des pro- cédés classiques. Pour exemple, aucun professionnel digne du nom ne peut nier la qualité que peut offrir une HP Indigo dite « Digital Offset ». Les constructeurs classiques d’offset tels que Heidelberg ou Roland n’ont pas fait la sourde oreille ni fermé les yeux sur la techno- logie numérique. Au contraire, elles s’y sont intéressées il y a fort longtemps et sortent actuellement des ma- chines numériques pour le grand tirage. Pour exemple, Heidelberg avec sa Linoprint D ; une offset numérique pour les applications dédiées aux industries pharma- ceutique, médicale et chimiques. Avantages aux petites entreprises Sachant que le tissu économique national est majo- ritairement composé de TPE-TPI, nous nous sommes interrogés sur les avantages qu’apporte l’impression numérique à l’entreprise. Cette question fut adressée à un professionnel de la place dont la société, bien Par S. Zinnid 66 bout du clic
  • 28. 2828 connue est spécialisée dans la vente des périphériques d’impression numérique (imprimantes, photocopieurs, traceurs,…). Voilà ce qu’il nous a affirmé : « l’impression numérique a pour rôle central de répondre à des besoins de données variables (facturations, relevés, courrier per- sonnalisé…), elle s’avère également très efficace lorsque les délais sont restreints puisque celle-ci ne nécessite au- cun travail de préparation (prépresse) avant l’impression. Le coût lié à l’impression numérique est fixe de la première à la énième impression ce qui se traduit par une souplesse en terme de volume minimum à imprimer. Ainsi, l’impres- sion numérique devient la solution idéale pour les petites séries». Pourquoi ? Selon lui, « l’investissement dans le numérique étant beaucoup plus faible que l’offset, le rend beaucoup plus accessible sachant que l’offre sur ce dernier est très large et répond aux différents impératifs d’investissement et de volumétrie ». Guerre des marques: «qui impres- sionne» mieux? Dans le monde de l’impression numérique la guerre fait rage. Gare à la marque qui reste à la traîne ; elle perd, ipso facto, des parts de marché importantes, quand elle ne suit pas la cadence des nouveautés tech- nologiques, ou celle des prix ou tout autre facteur déci- sif dans l’acte d’achat d’une solution d’impression nu- mérique. La guerre fait vraiment rage dans une niche encore porteuse d’opportunités énormes. Aucun seg- ment n’est délaissé ou non pris en compte, quelle que soit sa spécificité et même si son marché est restreint. Tel est le cas des traceurs, qui selon Rachid KHSSASSI, DOSSIER- ERP TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014 Non, ce que vous voyez n’est pas un ballon de basketball. Ce que vous voyez n’est qu’un prototype imprimé comme n’importe quel document CAO. L’impression 3D a mis du temps pour s’ouvrir au grand public. Mais, désormais, elle ouvre de multiples horizons pour les TPE TPI. Dans le segment des imprimantes 3D, ni le prix ni la qualité ne sont plus un obstacle. En dehors de son usage dans des secteurs de pointe, tels que la médecine, l’aéronautique, etc. chez les particuliers, comme pour les entreprises tous secteurs confondus, l’impression 3D peut servir dans plusieurs niches. Selon certains spécialistes, « la nouvelle révolution annoncée est celle de l’impression 3D en général et des imprimantes 3D en particulier. Elle sera très probablement d’une ampleur similaire à celle de la révolution industrielle, l’imprimerie de Gutenberg, l’informatique et la téléphonie mobile réunies ». Peut-être qu’on y reviendra plus en détails dans l’un de nos prochaines numéros.  Impression 3D Quand le numérique s’ouvre sur une autre dimension
  • 29. 88 citéplushaut,sont«spécifiquesàcertainsmétiers(archi- tecture, topographie, construction…), ils ne constituent pas le fer de lance des investissements dans le monde des équipements d’impression. D’ailleurs, le nombre de fabri- cants de ce type de produits ne cesse de décroitre. Ceci- dit, il représente une solution utile pour ses utilisateurs». Peut-être, mais cela n’a pas empêché Epson de mettre le 17 novembre dernier sur le marché marocain trois modèles de traceurs ; dits imprimantes grand-format: les SC-T7000, SC-T5000 et SC-T3000. Des modèles à la pointe de la technologie destinés, selon le construc- teur « pour les applications requérant des vitesses élevées et des coûts réduits, par exemple, pour l’impression de plans et projets architecturaux, de cartes, de présenta- tions, d’affiches, et de panneaux d’intérieur. Seules 28 se- condes sont nécessaires pour produire une impression A1 en mode brouillon sur papier ordinaire. Elles permettent également d’optimiser les coûts d’exploitation grâce à un vaste choix de cartouches, disponibles en format 700 ml, 350 ml et 110 ml ». En tout cas, le marché de l'impression numérique a encore de beaux jours devant lui, pour peu que les prix suivent et que l’accès aux périphériques d’impression numérique soient plus davantage vulgarisé.  Rachid KHSSASSI Directeur Commercial & Marketing à X Office Systems Distributeur Exclusif XEROX au Maroc Quelles sont les limites de l’impression numérique par rapport à celle conventionnelle (offset) ? La principale limite de l’impression numérique est liée au coût de l’impression, celle-ci s’avère très économique lorsque le nombre de tirage est faible mais dés qu’il s’agit d’infor- mation statique en nombre important (on retient souvent 1000 exemplaires comme limite de l’impression numérique) l’offset devient la solution incontournable pour la réalisation d’un travail. Quellestratégiesadoptez-vouspourvulgariserdavantagel’équipementdesimprimeurs comme des entreprises en machines numériques ou imprimantes à tirage de moyen et grand volume ? Les solutions logicielles deviennent de plus en plus proposées (par les fournisseurs) et demandées par les utilisateurs pour faciliter l’exploitation des équipements et en tirer le meilleur profit. L’intelligence des équipements et l’interactivité que l’on peut obtenir grâce ces softwares en font un vecteur important à leur démocratisation. La simplicité et la fiabilité qu’acquièrent de plus en plus les équipements numériques constituent une colonne centrale dans la stratégie de promotion de ces équipements Quels avantages présentent vos solutions par rapport à vos concurrents ? La notoriété de la marque XEROX constitue aujourd’hui pour les imprimeurs la référence en la matière. La représentation au Maroc du produit par son distributeur exclusif X Office Systems et dont l’expérience des ressources techniques et largement réputée sur le marché constitue le fond de commerce de l’entreprise. 
  • 30. A vec plus de 167 millions d’inter- nautes( *) , l’Afrique représente une opportunité unique de dévelop- pement et c’est pourquoi Viadeo a décidé d’y renforcer durablement sa présence en déployant son hub africain à Casablanca. Le Groupe adopte ainsi une approche ré- gionale en donnant la priorité aux marchés francophones : le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale. Ainsi, Viadeo répond aux attentes spécifiques du mar- ché et élargit sa présence en misant, en particulier, sur le Maroc, pays moteur de la région. Le développement de Viadeo, qui compte plus de 3 millions de membres en Afrique, connaît une croissance excep- tionnelle puisqu’en en moins d’un an, le nombre des membres Viadeo Maroc a été multiplié par deux, passant de 500 000 à un million. Une croissance prometteuse per- mettant de consolider le positionnement de Viadeo sur le continent africain et de renforcer ses effectifs centralisés désormais à Casablanca. (*) Source : Internet World Stas, 2013 Viadeo, en s’implantant en Afrique et plus particulière- ment au Maroc, a souhaité répondre aux demandes et exigences du marché et ce, en proposant l’accessibilité de sa plateforme en langue arabe. Avec un positionne- ment de précurseur dans les pays émergents. Viadeo renforce ainsi sa stra- tégie multi-locale visant à répondre et à s’adapter aux spécificités culturelles des marchés. Une stratégie également mise en vigueur lors de la signature de partenariats avec des entreprises, associa- tions et organisations locales, telles que l’ANAPEC, s’inscri- vant dans la volonté com- mune de renforcer l’employa- bilité des jeunes en Afrique francophone. Qui n’a jamais rêvé d’envoyer un e-mail sans connaître l’adresse email du destinataire ? C’est finalement possible grâce à Gmail qui propose désormais, lors de la rédaction d’un email, une liste de potentiels destinataires issus de la liste des personnes qui vous suivent dans Google+, mais dont vous ne connaissez pas forcément l’adresse e-mail. Ainsi, votre adresse e-mail ne sera visible par ceux qui vous suivent que lorsque vous leur enverrez un e mail et, de même, vous ne pourrez visualiser leur adresse e mail tant qu’ils ne vous ont pas encore répondu. Et si une personne extérieure à vos cercles vous envoie un e-mail, celui-ci sera placé dans l’onglet «Réseaux sociaux» de la boîte de réception et ce correspondant ne pourra entamer une conversation avec vous que si vous répondez à son premier mes- sage ou si vous l’ajoutez à vos cercles. Inwi innove une nouvelle fois et offre à ses abonnées l’accès à Facebook sans connexion internet. Cette solution logicielle, basée sur la technologie SMS et développée par Gemalto, offre aux détenteurs d’une nouvelle carte SIM Inwi la possibilité de bénéficier des services Facebook depuis n’importe quel GSM et ce, grâce à un service pré-embarqué sur la carte SIM. À propos de cetteinnovation, Frédéric Debord,DG d’Inwi a déclaré «… La philosophie commerciale d’Inwi consiste à offrir à ses clients des services véritablement innovants et faciles d’accès, qui améliorent leur quotidien». Ainsi, les services essentiels de Facebook comme les demandes d’amis, la mise à jour des statuts, les notifications, les fils d’actualité, etc. seront accessibles à travers une interface mobile adaptée sans avoir besoin de connexion internet ni même de téléphone compatible avec internet. Toutefois, un Pass Inwi, valable tant pour les abonnés prépayés que post-payés, est nécessaire. mise sur lʼAfrique... inwi vous lʼoffre sans abonnement Parle 3arabi Plusbesoindeconnaitrelesadressese-maildevosdestinataires ViadeoViadeo Facebook demandes d’amis, la mise à jour des statuts, Gmail NETWORKING 303030 TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014
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  • 32. FAIT MARQUANT 32 M icrosoft Maroc a organisé le 12 décembre 2013 la première édition du National Cloud Summit à Rabat. L’événement a réuni des décideurs des milieux économiques et politiques autour d’une série de conférences sur les bénéfices du Cloud national dans les services gouvernementaux et les administrations publiques au Maroc. La raison de ce Summit en est que ces dernières années, l’adoption du Cloud dans les gouvernements connaît une croissance fulgurante. Ainsi, les dépenses en services de Cloud au niveau mondial vont passer de 22 milliards de dollars en 2010 à près de 73 milliards de dollars en 2015, soit un taux de croissance annuel composé de 27,6 %. Ces investissements importants sont des réponses directes aux conséquences de la crise financière. Parce qu’il permet de réduire les coûts, de créer de nouvelles innovations et d’augmenter la flexibilite et l’agilité, le Cloud soutient les efforts des gouvernements et des administrations qui souhaitent mettre en commun leurs actifs informatiques, économiser de l’argent et être plus attentifs aux besoins et aux attentes des citoyens. Selon, Samir Benmakhlouf, Directeur Général de Microsoft Maroc « les collectivités locales et les administrations publiques marocaines vivent aujourd’hui dans un contexte de forte pression budgétaire et doivent en même temps offrir davantage de services et d’interactivité aux usagers. Mais comment faire plus avec moins ? En nous appuyant sur notre expérience à l’étranger, nous sommes convaincus que la réponse à cette question passe par la mise en place d’une stratégie moderne de Cloud National. Celle-ci doit combiner de manière intégrée un Cloud gouvernemental marocain pour héberger certaines données et applications directement sur le territoire, via la mise en place de datacenters aux normes internationales, et des Cloud publics internationaux qui offrent de tès grandes capacité à des coûts très faibles, ce qui permet de répondre à des besoins précis qui ne sont pas sensibles du point de vue de la sécurité nationale». Bien sûr, puisque l’initiateur de ce sommet sur le Cloud n’est autre que Microsoft Maroc, il était tout à fait normal que son management focalise ses interventions sur l’expertise, le savoir-faire et les solutions estampillées Microsoft que cet opérateur mondial peut apporter au Cloud gouvernemental au Maroc. Ainsi, Ruediger Dorn, directeur du Cloud Computing de Microsoft pour la région Europe Middle East and Africa, n’a pas manqué l’occasion pour montrer l’importance qu’accordeMicrosoftauCloudgouvernemental à travers les investissements faits : « En Europe, Microsoft étend chaque année ses capacités d’hébergement informatique sur le continent. Rien qu’en Irlande, nous venons d’investir 170 millions d’euros dans une extension de notre datacenter. C’est plus de 15 700 m2 de surface d’hébergement supplémentaires qui seront ouverts au printemps 2014, soit une capacité d’hébergement totale de 54 255 m2. Ces investissements s’expliquent par l’accroissement de la demande en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique pour nos services Cloud public comme Office 365 ou Windows Azure. De plus, nous accompagnons plusieurs gouvernements et partenaires privés dans la mise en place de Clouds nationaux en apportant notre expérience et les solutions que nous utilisons pour construire et gérer nos propres Clouds ». La demande publique au Maroc suivra-t-elle? Le gouvernement marocain entamera-t-il une stratégie efficiente dans ce sens pour tirer profit des avantages du Cloud gouvernemental? L’avenir nous le dira. FAIT MARQUANT MicrosoftMaroclancela1èreéditionduNationalCloudSummit Cloud gouvernemental Dans un rapport récent, datant du 15 novembre 2013, l’Agence européenne de cyber-sécurité (ENISA) a établi un nouveau rapport sur le phénomène du Cloud gouvernemental. Ce rapport a fait un état des lieux dans 23 pays européens, afin de jeter la lumière sur ce sujet. Le rapport en question a donné lieu à quatre catégories de pays : «Réceptifs précoces», «Avisés», «Innovateurs» ou «Hésitants». Le même rapport est sorti avec une dizaine de recommandations majeures assurer des services de Cloud gouvernemental sûrs. En attendant que de telles études aient lieux dans notre pays, Microsoft Maroc initié le processus en organisant la première édition sur le Cloud gouvernemental : le National Cloud Summit. Détour sur un sujet d’une importance crucial pour le Maroc. TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014 Latifa Chihabi Secrétaire Général du ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique
  • 33. 2