1. Infos du Pays 3Tél. 02 96 40 62 40
l’écho du Mercredi 8 mai 2013
«C
’est incroyable
qu’en 2013, il y ait
encore un créneau
de libre. » Lunettes de soleil,
petite barbe de trois jours et
manteau vert. Sébastien Peillet
affiche un large sourire. Il sa-
voure. A quelques mètres du
ponton n°2, dans le port de Lé-
zardrieux, l’homme regarde
son bateau. Depuis un mois, il
s’est lancé dans une nouvelle
aventure. Avec sa compagne,
Véronique, il a créé Le Passeur
du Trieux, destiné à réaliser
quotidiennement des croisières
fluvio-maritimes entre Lézar-
drieux et Pontrieux. Sur le
Trieux, il n’y en avait
jusqu’alors aucune… Port d’at-
tache du bateau : Pontrieux.
« Notre volonté est de faire par-
tager des balades sur les eaux
calmes et abritées de la ri-
vière », expliquent les deux in-
téressés.
Pour le capitaine et sa
conjointe, c’est le résultat de
plusieurs mois d’investisse-
ment. Car le projet, lui, mûrit
depuis novembre de l’année
dernière. « Ce qui a été le plus
long, c’est bien la recherche du
bateau », se souvient Sébastien
Peillet. Pas question d’agir sur
un coup de tête, sans la moin-
dre réflexion.
❚ Trouver le
bateau idéal
« Il nous fallait trouver ce-
lui qui était idéal dans la taille
et le tirant d’eau… Nous avons
vraiment eu de la chance
d’avoir trouvé celui-là. » Celui-
là, justement, mesure
11,20 mètres de long et 3,90
mètres de large. Il a fallu aller
jusqu’à l’île de Ré pour le récu-
pérer. « Nous l’avons ramené
par camion, raconte Sébastien
Peillet. Il pèse deux tonnes ! »
Datant de 1980, il a servi deux
années pour la pêche avant de
devenir le bus du port de La
Rochelle, durant vingt-cinq
ans.
Mais avant d’accueillir les
curieux, Le Passeur du Trieux
a dû subir un léger lifting.
« Des experts ont notamment
découpé les côtés du bateau
pour que nous puissions em-
barquer les fauteuils roulants
des personnes à mobilité ré-
duite. » Le samedi 30 mars, le
voilà fin prêt.
Depuis, Sébastien et Véroni-
que Peillet ne masquent pas
leur enthousiasme. Le couple
fait tout son possible pour dé-
velopper son entreprise. « Sans
cette combinaison, cela ne se-
rait pas viable, reconnaît Sé-
bastien. Nous travaillons en-
semble sans être vraiment en-
semble. » Comprenez : à lui le
bateau et à elle le volet admi-
nistratif. Un peu plus d’un mois
après un lancement plutôt pro-
metteur, il semblerait bien que
le Passeur du Trieux com-
mence à trouver son allure de
croisière.
Gaël ARCUSET
◗ Un nouveau bateau dans le port de Pontrieux
Bienvenue au Passeur du Trieux
Son port d’attache est à Pontrieux. Depuis quelques semaines, le bateau de Sébastien et Véronique Peillet
vogue sur le Trieux et propose des croisières fluvio-maritimes.
Pratique
Le Passeur du Trieux propose cinq types de balade avec
des tarifs allant de 18 à 32 euros pour une personne adulte.
Des prestations variées, donc, qui permettent de découvrir
autrement le secteur. « Nous ne nous adressons pas seu-
lement aux touristes de passage, mais aussi aux gens du
territoire », insistent Sébastien et Véronique Peillet.
Douze places sont disponibles. Il est préférable de réser-
ver en amont. A Pontrieux, port d’attache du bateau, l’em-
barquement a lieu près du club nautique de kayak.
Contact : 06.21.07.30.72 ou http://www.lepasseurdu-
trieux.com
■ « On s’est donné les moyens », soulignent Sébastien et Véronique Peillet
◗ Biskoaz !
Le chiffre
9445
C’est le nombre de
suffrages que comptait
le chêne du colombier
de Bégard, hier matin,
mardi, dans le
concours du plus bel
arbre de France. Il est
largement premier à
près d’un mois de la fin
du vote. Pour le plus
grand plaisir du maire
Gérard Le Caër, qui
confie : « Je regarde le
site tous les matins
pour voir où ça en
est ! »
A lire en page 21.
La phrase
« Je conserve tous mes
dessins. Quand je
regarde certains que
j’ai fait il y a 30 ans, je
constate qu’il y a des
textes entiers que je
pourrais réutiliser
aujourd’hui. La
moralité en politique
n’a pas bougé d’un
pouce », assure Alain
Goutal, le dessinateur
de Saint-Servais qui
vient de sortir un
nouvel album.
A lire en page 52.
L’histoire
Deux supporters du
Kop Rouge ont pris la
direction d’Avignon…
en stop ! Damien et
Benoît sont partis le
mercredi en début
d’après-midi pour
assister au match
opposant Arles à
Guingamp. Comme si
cela n’avait pas suffi,
ils ont remis ça au
retour arborant
fièrement le maillot
offert par François
Bellugou en fin du
match sur les bords
d’autoroute.
Flashez sur L'écho
Cette semaine, dans L'écho de l'Armor
et l'Argoat, vous apercevrez des rectan-
gles blancs remplis de carrés noirs. Leur
nom : des flash codes. Grâce à eux, vous
pourrez accéder à l'univers multimédia
de votre hebdomadaire et découvrir des
photos et des vidéos.
Comment ça marche ? Pour lire un
flashcode, il faut d'abord être muni d'un
smartphone ou d'une tablette numérique,
disposer d'une connexion Internet ainsi
que d'une application spéciale (ex. : Bar-
code Scanner, Flashcode…) disponible
sur Appstore ou Google Play.
Ensuite, il suffit de démarrer cette ap-
plication et de scanner le code. Rien de
plus simple ! Vous atterrirez directement
sur notre site Internet et sur la page de-
mandée.
Excellente lecture !
La rédaction
◗ La question de la semaine
Vos réactions sur le site www.lechodelargoat.fr
Quelles sont les chances
d’En Avant de Guingamp
de monter en Ligue 1 ?
2. En Avant 50Tél. 02 96 40 62 40
l’écho du 8 mai 2013
C
ramponné à la troi-
sième place du classe-
ment, En Avant de
Guingamp est maître de son
destin. A trois journées du
terme du championnat, le
faux pas est interdit. D’autant
que derrière, ça pousse. Ma-
thématiquement, plusieurs
équipes sont encore en
course. Mais les plus dange-
reuses restent Caen, qua-
trième avec 59 unités, et An-
gers, cinquième avec le même
nombre de points.
Il est un rendez-vous, dans
le calendrier de fin de saison,
que les amateurs n’ont pas
oublié de noter : lundi 13 mai,
en cloture de la 36e
journée,
Caen accueille Nantes, so-
lide deuxième. Un match im-
portantissime pour les deux
équipes. Les Canaris ne fe-
ront pas le déplacement en
Normandie pour du beurre.
Lors de cette même journée,
Angers sera à l’Abbé-Des-
champs pour y affronter
l’AJA.
La semaine suivante, le
Stade Malherbe est hors de
ses bases, à Châteauroux
tandis que le SCO accueille
son voisin, Tours.
Enfin, pour la dernière
journée du championnat de
Ligue 2, Caen reçoit le GFC
Ajaccio. De son côté, Angers
va à Sedan.
Six matches, donc, qui se-
ront très suivis en Argoat.
Mais qu’on se le dise : le des-
tin d’En Avant se trouve en-
tre les mains de ses joueurs.
Et pas ailleurs…
G.A.
Derrière, ça pousse
Plusieurs équipes sont encore en lice pour le terminer sur le podium. Parmi elles, Caen et Angers, qui auront
quelques matches délicats à négocier.
■ Christophe Mandanne, face à Angers, en février dernier. Les deux clubs
sont encore à la lutte pour la montée en Ligue 1.
T
rois matches. Neuf
points en jeu. Rarement
une fin de saison de Li-
gue 2 n’aura été aussi palpi-
tante. Du côté de Roudourou,
on imagine facilement cer-
tains cœurs battre fort à l’ap-
proche du dénouement de la
saison. Ce qui est bien hu-
main, après tout. Aujourd’hui,
beaucoup s’interrogent,
créant de leur esprit des sce-
narios improbables. Le pire
serait-il à venir ? Impossible
de répondre. En fouillant
dans les locaux de L’écho de
l’Armor et l’Argoat, nous
n’avons pas déniché de boule
de cristal. Mais nous avons
trouvé autre chose : dix rai-
sons de croire qu’En Avant de
Guingamp peut monter en
Ligue 1.
n°1 : Le jeu des Rouge et
Noir impressionne. Souvent,
lors des conférences de
presse, les entraîneurs adver-
ses le reconnaissent : En
Avant joue au ballon. Et
d’une belle manière. « A
l’aile, la vie est belle », dit-on
traditionnellement au rugby.
Le proverbe se prête plutôt
bien aux P’tits gars de l’Ar-
goat. Il suffit de voir les mon-
tées de Jonathan Martins-Pe-
reira, dans le couloir droit, et
son association avec Fatih
Atik, ou bien encore les drib-
bles de Thibault Giresse, à
gauche. L’une des plus belles
démonstrations de ce jeu ra-
pide, sur les côtés et dans le
dos des défenseurs, est peut-
être la deuxième mi-temps
contre Nantes, le samedi
16 février, lors de laquelle les
latéraux des Canaris avaient
été mis au supplice.
n°2 : Guingamp joue deux
fois à domicile (Lens et Di-
jon) et une sur terrain neutre
(Ajaccio, à Gueugnon). Et
dans leur antre de Roudou-
rou, les Rouge et Noir laissent
rarement passer leur chance.
Si bien qu’ils occupent le
deuxième rang du classement
général des équipes à domi-
cile, avec 36 points pris en
17 rencontres (10 victoires,
6 nuls et 1 défaite). Autre
chose : à la maison, Guin-
gamp fait parler la poudre.
Les protégés de Jocelyn
Gourvennec inscrivent 1,88
but par match en moyenne, et
n’en encaisse qu’un toutes les
180 minutes.
n°3 : Mustapha Yatabaré
est meilleur buteur de Ligue
2. Avec 19 réalisations au
compteur, le Franco-Malien
trône sur le siège du roi des
buteurs. Lors des deux der-
nières saisons, les meilleurs
buteurs faisaient partie d’une
des équipes du trio de tête
(Cédric Fauré, en 2012, avec
le Stade de Reims et Sébas-
tien Ribas, en 2011, avec Di-
jon). Ne pas briser la chaîne,
ne pas briser la chaîne… En-
fin, rappelez-vous de la saison
en National, le meilleur bu-
teur du championnat se nom-
mait alors Thibault Giresse.
Et En Avant avait pris l’as-
censeur pour en-haut.
n°4 : L’anniversaire de
« Kirikou ». Vendredi 24 mai,
pour la réception de Dijon à
l’occasion de l’ultime journée
de Ligue 2, Ladislas Dou-
niama aura 27 ans. Et un an-
niversaire, ça ne se rate pas !
Et si ce soir-là, c’était lui qui
offrait le cadeau ?
n°5 : En Avant est plein de
sagesse. Tandis qu’une fin de
saison est toujours tumul-
tueuse, apportant son lot de
tensions, les dirigeants guin-
gampais ont su prendre les
devants afin d’éviter les re-
mous. Ainsi, au retour du
match victorieux à Sedan (1-
2), le vendredi 29 mars, Ber-
trand Desplat, le président,
annonce le prolongement du
contrat de Jocelyn Gourven-
nec, qu’il sait « courtisé ». « Il
n’était pas question de le lais-
ser filer avant que nous ayons
terminé notre collaboration »,
explique alors B. Desplat.
n°6 : Se frotter au voisin.
Il se murmure qu’à 1h30 de
Guingamp, plus à l’Est quand
on emprunte la RN 12 (suivez
mon regard…), une équipe at-
tend avec impatience de pou-
voir se frotter à En Avant
après la désillusion survenue
aux alentours du 9 mai 2009.
Et un nouveau choc, cette
fois-ci à Roudourou et en Li-
gue 1, aurait fière allure.
n°7 : Un groupe arrivé à
maturité. « Cela fonctionne
bien, avouait Lionel Mathis,
en mars dernier, à L’écho
lorsqu’il évoquait l’effectif
guingampais. Les jeunes com-
prennent l’état d’esprit et se
placent rapidement dans un
niveau d’exigence. Ils savent
les choses qu’ils ont à faire.
Les anciens, comme moi,
n’ont pas besoin d’être der-
rière eux. » Cette année, le
groupe guingampais est ho-
mogène, fait de jeunes pous-
ses prometteurs, de joueurs
confirmés. Un mélange qui
« fonctionne », donc. Parole
de capitaine.
n°8 : Jamais deux sans
trois. En Avant de Guingamp
a connu à deux reprises les
joies de la montée en Li-
gue 1 ; d’abord lors de la sai-
son 1994-1995, puis lors de la
saison 1999-2000.
n°9 : Pour ponctuer une
saison de rêve marquée par
des grands moments d’émo-
tion, à domicile comme à l’ex-
térieur. D’autant que croiser
les Brestois, qui s’apprêtent à
faire le chemin inverse, ne dé-
plairait pas aux supporters
d’En Avant…
n°10 : Un peu de chance.
C’est le moins que l’on puisse
écrire. Après une très belle sé-
rie jusqu’au mois de février,
En Avant a connu quelques
difficultés à l’extérieur (défai-
tes à Châteauroux, Auxerre,
Laval, Tours et Istres). Des
échecs quasi-sans frais, pour
l’instant. Les hommes du pré-
sident Desplat sont toujours
dans la course. Mais à domi-
cile, aussi, la chance s’en mêle.
Souvenez-vous du but de
Christophe Kerbrat à 17 se-
condes de la fin du match
contre Caen ou bien encore de
ces autres succès arrachés
dans les dernières secondes.
C’est clair : cette saison, la
chance de Guingamp est
d’avoir su la provoquer.
Gaël ARCUSET
Montée en Ligue 1 : 10 raisons d’y croire
Nous aurions pu en trouver 100 000, et peut-être même 100 001… Comme voir Christophe Kerbrat mettre un petit pont à Zlatan.
Pourtant, nous n’avons sélectionné que dix raisons qui laissent penser qu’En Avant peut accéder à la Ligue 1. Dix bonnes raisons.
■ Le Roudourou qui s’enflamme. C’était contre Caen, à la mi-mars. Christophe Kerbrat et les Guingampais pourraient bien provoquer une nouvelle
explosion de joie d’ici la fin de la saison.
Vendredi 9 mai, à 20h, il
devrait y avoir du monde,
beaucoup de monde, au stade
de Roudourou pour assister
au match En Avant de Guin-
gamp - RC Lens, comptant
pour la 36e
journée de Ligue
2. Pour ceux qui n’auront pas
la chance d’être sur place, pas
de panique puisqu’il sera pos-
sible de suivre l’opposition
entre les Rouge et Noir et les
Sang et Or directement de-
puis le web, grâce à www.le-
chodelargoat.fr. Le live débu-
tera à 19h30. Pour le suivre,
il suffit de flasher le presse
code ci-joint, à partir de ven-
dredi 19h30, ou de se
connecter directement à no-
tre site Internet.
Retrouvez l’ambiance du
stade sur votre smartphone,
sur votre tablette ou sur votre
ordinateur grâce à L’écho de
l’Armor et l’Argoat. Et bon
match !
EAG - RCL :
le live de L’écho
3. Gens d’ici l’écho du 8 mai 2013
Tél. 02 96 40 62 40
52
O
n revient un an et
demi en arrière. On
craque devant le
coup de crayon de l’artiste et
on savoure ses textes pimen-
tés. « Ça commence juste
après le burnes-out de DSK.
On est aux préliminaires des
présidentielles. Les primaires
du PS n’ont pas encore eu lieu
et un primate s’est fait prendre
dans un hôtel à New York »,
résume Alain Goutal. Le des-
sinateur de Saint-Servais s’est
encore fait plaisir dans ce
nouvel album Là où ça fait
mal, qui vient tout juste de
sortir, tiré à 700 exemplaires.
A gauche comme à droite, tout
le monde en prend pour son
grade. « Ça tire dans tous les
sens », reconnaît Goutal.
« C’est mon regard critique sur
la politique. En tant que ci-
toyen, je considère que ce ne
sont plus les politiques qui
gouvernent, mais qu’ils sont
pieds et poings liés aux lob-
bies qui nous gouvernent. Au
final, on crève de tout ça… »
❚ Un regard
sans concession
Alain Goutal est un dessina-
teur engagé, et pas seulement
quand il dessine. Pour lui,
« l’insoumission devrait faire
partie intégrante de notre cur-
sus vital. On devrait chacun
avoir ce regard critique sur des
choses qu’on nous présente
comme inéluctables. Il serait
temps qu’on s’émancipe de ce
qu’on présente parfois comme
parole d’évangile. »
Cet album est en fait une
compilation des nombreux
dessins publiés par Alain Gou-
tal sur son blog depuis plu-
sieurs mois. Un blog qui comp-
tabilise 5 000 visiteurs par mois
et pour cause : « J’y mets un
dessin tous les deux jours en
moyenne. C’est mon regard sur
l’actualité nationale, régionale
et internationale aussi, sur le
monde dans lequel je vis et
sans concession. »
Celui qui milite aussi pour la
préservation de l’environne-
ment s’est fait plaisir en dessi-
nant sur Notre Dame des Lan-
des : le monde un peu à l’en-
vers où un CRS poursuit une
Prim’holstein, matraque à la
main, en pestant « mort aux
vaches ! » On retrouve bien là
l’Alain Goutal qui militait déjà
contre le remembrement, le
nucléaire, l’agrandissement des
camps militaires, et plus récem-
ment contre le projet de centre
d’enfouissement des déchets
nucléaires en Centre-Bretagne.
« Ils se sont rendu compte que
le désert était habité et réac-
tif ! », savoure le pamphlétaire
du Kreiz Breizh. C’est cet Ar-
goat authentique qui a plu au
dessinateur quand il est venu
s’installer à Saint-Servais au
début des années 70. « C’est un
pays qui est vrai, un pays de ré-
sistants aussi », sourit celui qui
travaille actuellement sur l’an-
née 1944.
Laurent LE FUR
Pratique. L’album (12 euros)
est en vente dans une trentaine
de points en Bretagne (maisons
de la presse et librairies), ainsi
que sur commande à : Alain
Goutal, Hirguer 22160 Saint-
Servais. Contact :
02.96.45.90.28 ou alaingou-
tal@wanadoo.fr
◗ Rencontre avec le dessinateur de Saint-Servais
Goutal l’insoumis croque l’actu
Le nouvel album d’Alain Goutal vient de sortir. Il a compilé plusieurs de ses dessins de presse où les hommes politiques en prennent
pour leur grade, Sarkozy et Hollande en tête. Mais pas qu’eux… C’est du Goutal, donc forcément c’est croustillant !
Un projet avec Katell
Alain Goutal travaille actuellement sur un projet qui
prendra corps à l’automne prochain : « ce sera un comte
pour enfants avec Katell », confie-t-il. Et il prépare aussi
un autre projet qui devrait voir le jour en juin 2014 : « ce
sera un album BD sur une période de l’histoire contem-
poraine récente », annonce-t-il sans, en dire plus.
■ « Là où ça fait mal » accompagne, sur 68 pages, « la fin de de règne
del’hyperprésidentNicolasSarkozyetlespremiersmoisdel’avènement
d’un François moyen, Hollande… »