1. GEOLOGIE GENERALE
RAPPELS ET DONNEES
FONDAMENTALES
P.ANDRIEUX
Université de la Réunion – IUT de Saint Pierre Géotechnique et Contrôles
2. PLAN GENERAL
1ere Partie - Les minéraux -
Les associations atomiques
rappel de la constitution atomique
Les édifices cristallins
La géométrie cristalline
Les mailles et réseaux
Les sept systèmes cristallins
La forme géométrique des cristaux
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3. PLAN GENERAL
Les principaux minéraux de l’écorce terrestre
Les silicates
Nesosilicates
Sorosilicates
Cyclosilicates
Inosilicates
tectosilicates
Phyllosilicates
Minéraux non-silicates
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4. PLAN GENERAL
2eme Partie - La pétrologie
Définition
Les roches Éruptives et magmatiques
Généralités
Classification
Les roches sédimentaires
Généralités
Formation
Classification
Stratigraphie
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5. PLAN GENERAL
Le roches métamorphiques
Généralités
Classification
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6. PLAN GENERAL
3eme Partie Constitution du Globe
terrestre - Formation des reliefs
Généralités – L’échelle des temps géologiques
Tectogénèse – Formation des reliefs
Principes de géologie
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7. PLAN GENERAL
4eme Partie La géologie appliquée
Généralités
La géologie du génie-civil
Investigations - Objectifs - Objets et
méthodes
Moyens
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8. Définitions..
Définition de la géologie et du géologue
– La Géologie (de ge, terre et logos, discours) est la science qui traite
de la constitution physique du globe terrestre. Elle en étudie les
différentes couches, examine les changements qui s'y sont produits
et cherche les causes qui ont pu agir.
– Le Géologue est donc le petit bonhomme avec un petit
chapeau, des pataugas et un petit marteau à la recherche des traces
lui permettant de comprendre et d’analyser ces causes à toutes les
échelles….
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9. 1ere Partie - Les minéraux
Les associations atomiques
– rappel de la constitution atomique
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10. 1ere Partie - Les minéraux
Nous savons tous que les matériaux de notre
planète sont constitués d'éléments
chimiques, comme l'hydrogène, l'oxygène, le
fer, le nickel, etc.... Il y en a 106 dans le tableau
périodique des éléments de Mendeleev.
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12. 1ere Partie - Les minéraux
L'atome consiste en un noyau central composé de
protons (charges positives) et de neutrons (aucune
charge), entouré d'électrons (charge négative) qui
gravitent autour du noyau. Toute la masse est
concentrée dans le noyau, les électrons ayant une
masse négligeable. La masse atomique d'un
atome est donc donnée par la masse du noyau, soit
le nombre de protons + le nombre de neutrons.
Chaque atome possède un numéro atomique qui
est donné par le nombre de protons.
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13. 1ere Partie - Les minéraux
Les édifices cristallins
Si on monte d'un cran dans l'organisation de la matière, il y
a les molécules qui sont formées d'un assemblage d'atomes
qui sont liés entre eux par deux principaux types de liens:
les liaisons ioniques
les liaisons covalentes.
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14. 1ere Partie - Les minéraux
Le lien ionique est assuré par un transfert
d'électron(s) d'un atome à l'autre. Si l’on examine
l'exemple du sel (NaCl) : le transfert d'un électron
du sodium (Na) au chlore (Cl) produit une
molécule stable, le chlorure de sodium
(NaCl), dans lequel les atomes sont sous leur
forme ionique (les ions Na+ et Cl-).
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16. 1ere Partie - Les minéraux
Dans le lien covalent, les atomes s'unissent par
partage d'électrons.
C'est le cas, par exemple, des gaz hydrogène (H2),
Oxygène (O2) et chlore (Cl2).
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18. 1ere Partie - Les minéraux
Encore un cran au-dessus des molécules, on a les minéraux. Ceux-ci
sont constitués d'atomes et de molécules, et se définissent sur deux
critères indissociables:
– La composition chimique
– la structure atomique.
En simplifiant, on peut dire que le minéral, c'est la matière ordonnée.
Le minéral halite est un exemple simple qui illustre bien la dualité de
la définition de l'espèce minérale. Sa composition chimique est
NaCl, le chlorure de sodium (le sel de table!). Le minéral halite
possède une structure atomique déterminée qu'on dit cubique. On
l'appelle cubique parce que l'arrangement des atomes, en alternance
régulière entre les Cl et les Na, forme une trame cubique
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19. En réalité, les ions sont tassés les uns sur les
autres, mais conservent toujours la même structure
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20. 1ere Partie - Les minéraux
Même si chaque minéral possède une composition
chimique définie, on admet certaines variations. Ainsi, il
peut y avoir substitution de certains ions pour d'autres. Par
exemple, l’ olivine à la composition (Fe,Mg)2 SiO2, ce qui
signifie que la proportion entre le fer et le magnésium peut
varier. Les substitutions d'ions dans les minéraux sont en
grande partie contrôlées par la taille et la charge des ions
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21. Ainsi, il sera facile de faire
des substitutions d'ions de
taille et de charge
semblables, comme de
substituer le fer (Fe) au
magnésium (Mg), ou le
sodium (Na) au calcium
(Ca), mais on pourra
difficilement substituer du
potassium (K) ou de
l'oxygène (O) à
l'aluminium (Al).
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22. 1ere Partie - Les minéraux
La forme géometrique des cristaux
– Les mailles et les réseaux
La cristallographie est la science qui étudie les cristaux :
Les formes des cristaux ne sont pas quelconques. L'existence
de ces formes est liée au fait que dans certains cas, les
minéraux ont suffisamment d'espace autour d'eux pour croître
et prendre des formes qui leur sont propres. Ces formes
macroscopiques traduisent le fait que les atomes sont arrangés
à l'échelle microscopique.
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23. 1ere Partie - Les minéraux
Notion de maille Haüy, le grand cristallographe du
XIX° siècle a fait une constatation : un cristal
fragmenté génère des morceaux qui ont la même
forme que le cristal initial (c'est la loi de stratification
multiple). Du point de vue géométrique, il existe un
certain nombre de volumes de base qui permettent
de remplir un espace tri-dimensionnel sans laisser de
vides.
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24. 1ere Partie - Les minéraux
La maille est l'enveloppe du plus petit
parallélépipède de matière cristallisée conservant
toutes les propriétés géométriques, physiques et
chimiques du cristal et contenant suffisamment
d'atomes pour respecter sa composition chimique.
Pour construire un volume de cristal.
On va en fait empiler des volumes élémentaires;
cette répétition s'appelle le réseau cristallin
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25. 1ere Partie - Les minéraux
– Les sept systèmes cristallins
On distinguera 7 systèmes cristallins (Pas un de plus
pas un de moins…) conditionnés par les relations de
symétries de la maille cristalline et l’organisation des
réseaux cristallins :
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26. CUBIQUE
ORTHOROMBIQU QUADRATIQUE
HEXAGONAL E
MONOCLINIQUE TRICLINIQU
RHOMBOHEDRIQU
E
E
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27. 1ere Partie - Les minéraux
Tous les minéraux de la création auront des
formes rapportées à l’un de ces systèmes :
– Ex :
– Le Quartz est rhomboédrique
– Le diamant est cubique
– Le saphir est cubique
– L’émeraude est héxagonale
……
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28. 1ere Partie - Les minéraux
Les principaux minéraux de l’écorce terrestre
Toutes les roches présentes sur la planète sont constituées
d’assemblages minéraux dont les caractéristiques retracent
l’histoire de cristallisation. Les modes de cristallisation
dépendent en effet des conditions physico-chimiques qui
règnent au moment de la mise en place des roches.
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29. 1ere Partie - Les minéraux
Les minéraux possèdent des propriétés physiques qui permettent de les
distinguer entre eux.
– Couleur
– Éclat
– Densité
– Propriétés optiques
– Dureté
La dureté d'un minéral correspond à sa résistance à se laisser rayer.
Elle est variable d'un minéral à l'autre. Certains minéraux sont très
durs, comme le diamant, d'autre plutôt tendres, comme le talc. Les
minéralogistes ont une échelle relative de dureté qui utilise dix
minéraux communs, classés du plus tendre au plus dur, de 1 à 10.
Cette échelle a été construite par le minéralogiste autrichien Friedrich
Mohs et se nomme par conséquent l'échelle de Mohs
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31. 1ere Partie - Les minéraux
Les Minéraux silicatés
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32. 1ere Partie - Les minéraux
Le tableau ci-dessous présente la proportion des
éléments chimiques les plus abondants dans la
croûte terrestre.
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33. 1ere Partie - Les minéraux
On y voit que deux éléments seulement, Si et O, comptent
pour près des trois quarts (74,3%) de l'ensemble des
matériaux. Il n'est donc pas surprenant qu'un groupe de
minéraux composés fondamentalement de Si et O avec un
certain nombre d'autres ions et nommés silicates, compose
à lui seul 95% du volume de la croûte terrestre.
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34. 1ere Partie - Les minéraux
A noter que cette répartition n'est applicable qu'à la croûte
terrestre. On considère que le noyau est composé presque
uniquement de fer et de nickel, ce qui est bien différent de
ce qu'on présente ici. Lors de la formation de la terre, les
éléments légers, comme l'oxygène et le silicium ont migré
vers l'extérieur, alors que les éléments plus lourds, comme
le fer, se sont concentrés au centre.
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35. 1ere Partie - Les minéraux
Tous les silicates possèdent une structure de base
composée des ions Si4+ et O2-
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36. 1ere Partie - Les minéraux
Les silicates constituent l’essentiel des
roches magmatiques et métamorphiques.
La famille des silicates se décline en six
grandes familles :
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37. 1ere Partie - Les minéraux
Les Nésosilicates
– Tétraédres reliés entre eux par des cations :
Grenats – péridots – Disthène – Sillimanite –
Andalousite…
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38. 1ere Partie - Les minéraux
Les Sorosilicates
– Tétraédres unis par paires avec un atome d’oxygène en
commun ( Exemple Epidote)
Les cyclosilicates
– Tétraèdres en anneaux , ils cristallisent souvent
en prismes ( Tourmalines)
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39. 1ere Partie - Les minéraux
Les Inosilicates
– Tétraèdres allongés en chaînes simples , d’ou la
forme allongée des minéraux (Amphiboles
, pyroxènes..)
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41. 1ere Partie - Les minéraux
Les Phyllosilicates
– Tétraèdres en feuillets caractéristiques :
Micas, Argiles, ….qui leur confère des
propriétés absorbantes et plastiques
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43. 1ere Partie - Les minéraux
Les Tectosilicates
– Tétraèdres reliés par tous leurs sommets d’ou
une dureté supérieure et la difficile introduction
d’ions au cœur de la structure : Les quartz ou
les feldspaths
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45. 1ere Partie - Les minéraux
Les Minéraux Non-Silicatés
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46. 1ere Partie - Les minéraux
Il s’agit de mineraux accesoires,avec pour
l’essentiel des mineraux sédimentaires dont les
plus répandus :
– Les chlorures :
Formés par évaporation en milieu marin ou lacustre.
Le plus commun est le sel gemme
– Les Sulfures :
Minéraux de minerais… Ex Pyrite (FeS), Galène
(PbS).
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47. 1ere Partie - Les minéraux
– Les carbonates :
– Les plus répandus. Ex : la calcite qui compose
l’essentiel des roches sédimentaires
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50. 2eme Partie – La Pétrologie
Définition
– Les roches de l’écorce terrestre sont classées en
trois grandes familles distinctes :
Les roches Magmatiques
Les roches sédimentaires
Les roches métamorphiques.
La pétrologie est la science descriptive de ces
roches , de leurs origines et de leur
évolution.
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51. 2eme Partie – La Pétrologie
Les roches éruptives et Magmatiques
– Généralités
Elles présentent en commun la particularité d’être
issues de la consolidation d’un Magma, c’est à dire
d’un liquide renfermant des cristaux en proportions
variables
– Classification
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52. 2eme Partie – La Pétrologie
Ces magmas transitent depuis le manteau ou la
croûte terrestre pour se solidifier en surface soit
sous forme de roches volcaniques, soit en
cristallisant à l’intérieur de la lithosphère et
former des roches plutoniques.
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53. 2eme Partie – La Pétrologie
Il est d’usage de différencier les magmas
en trois séries principales :
Tholéitiques
Alcalines
Calco-alcalines
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54. 2eme Partie – La Pétrologie
Classification
La logique de classification se base sur un
regroupement génétique des roches au sein des
séries magmatiques
La systématique ( classement - nomenclature ) est
basée sur la minéralogie et la géochimie
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55. R oches R oches
plutoniques volcaniques
A cid e R oches Q uartzo- G ranite R hyolite
(+S iO 2) feldspathiques
R oches feldspathiques Syénite Trachyte
D iorite A ndésite
G abbro Basalte
R oches feldsapthiques et Syénite néphélinique Phonolite
feldspathoidiques
R oches - -
(- S iO 2) feldspathoidiques
B asiq u e R oches U ltrabasiques Péridotite -
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56. 2eme Partie – La Pétrologie
Structure des roches magmatiques
La dimension et l’arrangement des grains de
minéraux dépendent des conditions de
cristallisation : Plus le refroidissement est
lent, plus les cristaux peuvent se développer.
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57. 2eme Partie – La Pétrologie
On distinguera 3 grandes catégories :
La structure vitreuse : Dans le cas ou la roches est
effusive et brutalement refroidie.
La structure microristalline : La plus grande
partie des cristaux est visible à l’œil.Lorsque de gros
cristaux sont individualisés on parle de structure
« porphyrique »
La structure macrocristalline : Les cristaux
peuvent avoir de grande taille ( du mm au cm).
Lorsque des cristaux de très grande taille existent on
parle de structure « porphyroïde »
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58. 2eme Partie – La Pétrologie
Les roches sédimentaires
– Généralités
Par définition, les roches sédimentaires sont dites
« éxogène », c’est à dire formées à la surface de la
terre, par opposition aux roches magmatiques.
Elles sont déposés par couches
successives, parallèles entre elles : C’est la
stratification.
Première conséquence pour leur comportement :
Elles sont anisotropes au plan de la mécanique des
sols….
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59. 2eme Partie – La Pétrologie
Les roches sédimentaires
Quelle que soit sont origine, la formation des roches
sédimentaires repose sur 3 principes :
– Mobilisation
– Transport et dépôt
– Diagenèse
– Formation des roches sédimentaires
Pour que les sédiments puissent être transportés, il faut qu’il
aient été libérés. L’ensemble des phénomènes qui libèrent les
particules sera résumé sous le terme d’altération
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60. – On distinguera :
• L’altération physique :
Désagrégation sous l’effet des actions mécaniques : Eau
/ Vent / Gel / Dessiccation / Action des racines…
• L’altération chimique :
Souvent associée à l’altération physique. Elle constitue
le processus essentiel de la formation des sols. La plus
important est l’hydrolyse, c’est à dire l’attaque des
minéraux par des eaux pures ou chargées en CO2.
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61. Certaines conditions favorisent l’hydrolyse dont :
- La nature des minéraux : La quartz est quasiment
insoluble les ferromagnésiens sont plus sensibles..
- La taille des minéraux : Plus la taille est petite, plus la
surface spécifique est élevée,
- L’activité bactérienne
- La température (qui favorise les réactions chimiques)
- Le drainage des sols ….
Les particules issues de l’altération sont essentiellement des silicates :
(Minéraux argileux dégradés (Illite) / Transformés (Vermiculites) /
N2oformés (Kaolinite)
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62. Les roches sédimentaires
– Transport et dépôt
Ils sera fonction de l’état des particules :
– En solution
• La concentration des ions est variable selon la nature des
eaux. La précipitation et donc le dépôt de minéraux peut se
produire dès que le seuil de saturation est atteint. La
précipitation est courante dans la formation des roches
salines, par contre la fixation des carbonates par des
organismes est tout aussi fréquente.
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63. – Éléments solides
Le transport d’éléments solides dépend de 2 paramètres :
- Spécifiques aux éléments : Taille, forme, densité…
- Spécifiques aux agents de transport : Vent / Eau / Glace…
Le transport s’accompagne d’un tri et d’une mise en forme des
éléments dont les lois conditionnent la structure
sédimentaire finale : Dimensions, des particules, grano-
classement….
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64. Les roches sédimentaires
– Diagenèse
Il s’agit de la phase ultime du phénomène sédimentaire : La
compaction et la transformation d’un sédiment en roche. Elle
se fait par
– Transformation minérale : Destruction de la matière organique et
dissolution des squelettes remplacés par des minéraux
– Compaction : Sous l’action de la surcharge litho statique liée à
l’enfouissement des sédiments
– La Cimentation : Le vides seront remplis par des éléments en
solution ( Silice ou carbonates en général)
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65. Les roches sédimentaires
– Classification
On a vu que le monde des roches sédimentaires est
complexe. Leur classification aussi…
La distinction de ces roches reposera sur des
caractéristiques simples :
• Composition chimique
(Siliceuse, Calcaire, argileuse..)
• Origine (Chimique, Détritique, Biologique,..)
• Taille et nature des éléments.
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66. Pour la géotechnique, on conservera la
classification la plus courante qui distingue :
– Les roches terrigènes
Formées de matériaux issus de roches émergées. La
classification est liée à la granulométrie :
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67. Taille des éléments
Etat Rudites Arénites Pélites
2mm 40µm
Blocs ( D>20cm)
Roches Galets (2<D<20cm) Sables Boues
Meubles Graviers (0,2<D<2cm) Vases
Roches Poudingues Grès
Consolidées (Éléments roulés) Argilites
Brèches Arkoses (>30% de Feldspath)
(Éléments anguleux) Grauwakes (débris rocheux)
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68. Les roches carbonatées
La classification est basée sur la nature du ciment et
celle des éléments. Selon le pourcentage des
éléments, les appellation suivantes sont retenues :
– + de 90% de CaCO3 : Calcaire
– De 70 à 90 % : Calcaire marneux
– De 30 à 70% : Marne
– De 10 à 30 % : Marne argileuse
– - de 10 % : Argile
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69. Les évaporites
Elles résultent de l’évaporation de l’eau de mer dans des
conditions exceptionnelles. Elles ont pu être conservées par la
protection d’horizons imperméables. Les principales sont les
anhydrites ( Sulfate de calcium), les Gypses ( Forme hydratée
de l’anhydrite) et le sel gemme. Les circulations d’eau dans les
évaporites sont à l’origine de poches de dissolutions ou
« fontis » qui peuvent créer des effondrements dangereux pour
les constructions.
Les sulfates réagissent avec les aluminates en présence d’eau .
(Alcali-réaction). La formation d’ettringite, sel expansif est alors
à l’origine de désordres importants dans les ouvrages.
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70. Les Combustibles fossiles
On ne retiendra que la série des charbons. Vous
aurez peu de chances de trouver du pétrole….Les
roches carbonées proviennent de l’évolution de
débris végétaux sous l’effet de l’enfouissement. Les
différents, stades de cette évolution sont
– Les tourbes
– Les lignites
– Les houilles
– Les anthracites
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71. Les roches sédimentaires
– La Stratigraphie
Utilisée pour se repérer dans les systèmes sédimentaires et identifier
des ages et des étages les uns par rapport aux autres. Elle se base sur
trois principes fondamentaux de géologie :
Le principe de superposition : Un couche sédimentaire est plus récente que
celle qu ’elle recouvre
Le principe de continuité :Un couche délimitée à le même age sur toute son
étendue
Le principe d’identité : Deux couches renfermant les même fossiles
stratigraphique sont de même age.
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72. On distingue alors les notions de
Formation : Série de couches sédimentaires caractéristiques du
point de vue lithologique ou paléontologique
Étage : Regroupe une série de formations correspondant à une
division fondamentale du temps en géologie
Système : Regroupe un ensemble d’étages
Ère : Est le plus grand diviseur des temps géologiques
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74. Millons Sur 365
Ere
d'années Jours
Archéen 4500 1-janv
Proterozoique 2500 15-juin
Paléozoique 540 15-nov
Mézozoique 250 10-déc
Cénozoique 65 25-déc
Quaternaire 1.75 31-déc 19 heures
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75. 2eme Partie – La Pétrologie
Les roches Métamorphiques
– Généralités
Organisées dans le cadre des mouvements de l’écorce
terrestre, au hasard des phénomènes d’enfouissement, de
compression, les roches métamorphiques dérivent de la
transformation de roches existantes.
Au travers de variations de température et de pression, la
texture et la minéralogie des riches évolue, tandis que La
composition chimique est globalement conservée. L’ensemble
de ces changements est appelé « métamorphisme »
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76. Les roches Métamorphiques
– Classification
Une roche métamorphique dérive toujours d’une roche
antérieure, qu’elle soit sédimentaire, magmatique ou même
métamorphique.
La classification est en principe basée sur la texture des
roches,selon qu’elle est « foliée » ou non. Dans le
détail, on s’intéresse à la genèse, la minéralogie, les
critères hérités… mais il sera plus simple de ne retenir que
les formes les plus couramment rencontrées :
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77. Les Gneiss : Roches foliées très communes
dont les minéraux essentiels sont le
quartz, les feldspaths, les micas. Ils peuvent
provenir de roches sédimentaires (Para ) ou
granitiques (ortho)
Les granulites : proches des gneiss mais
soumis à des conditions dans lesquelles les
micas n’ont pas pu se développer.
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78. Les Micaschistes : Roches à foliation très
marquée, riches en micas. Dérivent de
roches riches sédimentaires argileuses
Les Quartzites : Quasiment que du quartz.
Proviennent de la recristallisation de gneiss.
Les schistes : Roches d’origine sédimentaire
peu métamorphisées. (ex Schistes
ardoisiers)
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79. Les Marbres : calcaires ou dolomies recristallisés.
Les Amphibolites : Roches plus ou moins foliées
ayant subi un fort métamorphisme. Elles sont
d’origine Para (Pélites/Marnes) ou Ortho
(Basaltes/ Diorites..)
Les Migmatites : à la limite entre les roches
métamorphique et magmatiques puisqu’elles ont
subi une fusion partielle. Comportent des parties
granitiques et gneissiques
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83. La Dérive des Continents
– La dérive des continents est une théorie
proposée au début du siècle par le physicien-
météorologue Alfred Wegener, pour tenter
d'expliquer, entre autres, la similitude dans le
tracé des côtes de part et d'autre de l'Atlantique,
une observation qui en avait intrigué d'autres
avant lui.
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84. 1. Le parallélisme des côtes.
Il y a par exemple, un net parallélisme des lignes côtières
entre l'Amérique du Sud et l'Afrique.
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86. La correspondance des structures géologiques.
Cela n'est pas tout que les pièces d'un puzzle s'emboîtent bien, encore
faut-il obtenir une image cohérente. Dans le cas du puzzle des
continents, non seulement y a-t-il une concordance entre les
côtes, mais il y a aussi une concordance entre les structures
géologiques à l'intérieur des continents, un argument lourd en faveur
de l'existence du mégacontinent Pangée.
La correspondance des structures géologiques entre l'Afrique et
l'Amérique du Sud appuie l'argument de Wegener. La situation
géographique actuelle des deux continents montrent la distribution des
anciens blocs continentaux (boucliers) ayant plus de 2 Ga (milliards
d'années).
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88. LA FORMATION DES
RELIEFS
S'il est une question qui a longtemps embarassé les géologues, c'est
bien la formation des grandes chaînes de montagnes, comme les
Rocheuses, les Alpes, les Himalayas ou les Appalaches. Tout modèle
explicatif de la formation d'une chaîne de montagnes se doit
d'expliquer, puis d'intégrer, chacun des principaux attributs qui
caractérisent toutes les grandes chaînes.
1) Les roches sédimentaires, c'est-à-dire ces roches qui proviennent de
la transformation de sédiments comme les sables et les boues, sont très
abondantes dans les chaînes de montagnes et contiennent des fossiles
d'organismes marins, ce qui implique que les sédiments dont elles sont
dérivées se sont déposés dans un milieu marin; de plus, leur
composition montre qu'une grande partie de ces sédiments se sont
déposés dans un bassin océanique. Première conclusion: avant de se
retrouver dans une chaîne de montagnes, tout le matériel sédimentaire
se trouvait dans un océan.
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89. 2) Il y a aussi des roches métamorphiques dans les chaînes de
montagnes, ces roches qui sont d'anciennes roches sédimentaires ou
ignées transformées sous l'effet de températures et de pressions très
élevées. Ces roches métamorphiques occupent une portion bien définie
de la chaîne de montagnes. Il faut savoir que le lieu dans la croûte
terrestre où il existe à la fois des températures et des pressions très
élevées, c'est en profondeur, à au moins quelques kilomètres sous la
surface. Seconde conclusion: les roches métamorphiques résultent de
la transformation des roches sédimentaires et ignées de la chaîne de
montagnes, en profondeur, dans la croûte terrestre.
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90. 3) Un autre attribut important des chaînes de montagnes, c'est qu'elles
contiennent souvent des lambeaux de croûte océanique (basaltes)
coincés dans des failles. Troisième conclusion: non seulement, les
sédiments qui forment la chaîne de montagnes se sont-ils déposés dans
un bassin marin, mais aussi, sur de la croûte océanique basaltique.
4) S'il est une caractéristique commune à toutes les grandes chaînes de
montagnes, c'est bien le fait que les roches y sont déformées à des
degrés divers. Depuis longtemps, les géologues qui étudiaient la
géométrie de la déformation dans les chaînes de montagnes savaient
bien qu'il fallait des forces de compression latérales pour produire une
telle géométrie. Il leur fallait donc trouver un mécanisme responsable
de ces compressions. Il leur fallait aussi trouver un mécanisme
responsable du soulèvement de tout ce matériel déposé dans un bassin
océanique qui compose la chaîne.
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91. Les schémas qui suivent illustrent les grandes étapes de la
formation d'une chaîne de montagnes. Partons de ce qu'on
appelle une marge continentale passive, comme par
exemple celle de l'Atlantique actuelle, où s'accumule sur le
plateau continental et à la marge du continent un prisme de
sédiments provenant de l'érosion du continent.
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103. 4eme Partie – La Géologie
Appliquée
Généralités
La Géologie du Génie-Civil
Les investigations – Objets – Méthodes
Moyens
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104. Reconnaissances
géotechniques
A - GENERALITES
– LA GEOTECHNIQUE INTERVIENT DANS
TOUS LES DOMAINES DE LA
CONSTRUCTION, DEPUIS LE BATIMENT
JUSQU'AU GENIE CIVIL EN PASSANT
PAR LES ROUTES, LES OUVRAGES
D'ART, LES EQUIPEMENTS
D’INFRASTRUCTURE QUELQU'ILS
SOIENT…..
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105. Reconnaissances
géotechniques
LES MAITRES D’OUVRAGES PUBLICS
SONT ASSUJETTIS A UNE
OBLIGATION LEGALE VIS A VIS DES
ETUDES GEOTECHNIQUES …..
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106. Reconnaissances
géotechniques
D’ OU LA NECESSITE DE PRENDRE EN
COMPTE LE « RISQUE SOL » .
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107. Reconnaissances
géotechniques
LA GEOTECHNIQUE COMPREND
– L'ETUDE DES SOLS D'UN POINT DE VUE DESCRIPTIF. IL S’AGIT DE
GEOLOGIE PURE IMPLIQUANT DES NOTIONS DE PETROGRAPHIE
(CONNAISSANCE DES ROCHES), PEDOLOGIE (CONNAISSANCE DES
SOLS), GEOMORPHOLOGIE (GENESE DES
RELIEFS), HYDROGEOLOGIE
– L'ETUDE DES CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES SOLS,
– L'ANALYSE DES INTERACTIONS SOL-STRUCTURES
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108. Reconnaissances
géotechniques
LES OBJECTIFS
L'OBJECTIF DE LA DEMARCHE D'ETUDE GEOTECHNIQUE EST DE FOURNIR
LA MEILLEURE REPONSE QUI SOIT A L'ADEQUATION DU PROJET A SON
ENVIRONNEMENT IMMEDIAT, SINON DE DRESSER LA LISTE AUSSI
EXHAUSTIVE QUI SOIT DES TECHNIQUES ET METHODES A METTRE EN
OEUVRE POUR GARANTIR
D'ABORD LA FAISABLITE D'UN PROJET
ENSUITE SA STABILITE ET SA PERENNITE DANS LE TEMPS.
IL EST INDISPENSABLE DE FOURNIR AU PROJETEUR OU AU MAITRE
D‘OEUVRE LES ELEMENTS DE CHOIX ET DIMENSIONNEMENT DES
STRUCTURES.
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109. Reconnaissances
géotechniques
CE POINT IMPLIQUE DE FAIT QUE LES ETUDES DE SOLS
DOIVENT ETRE ANTERIEURES AUX ETUDES DE STRUCTURES
ET NON PAS S'ADAPTER AUX CONTRAINTES DU BATI CAR
NOUS N'AVONS PAS LES MOYENS DE MODIFIER LA NATURE ET
L'ETAT DES SOLS ET DES SOUS-SOLS……
TROP SOUVENT, LA DEMARCHE D'INSERTION D'UNE ETUDE
GEOTECHNIQUE DANS UN DOSSIER EST GUIDEE PAR DES
IMPERATIFS TRES ELOIGNES DE L'INFORMATION
RECHERCHEE, (SOUVENT JUGEE SUPERFLUE) ET EN
PARTICULIERS PAR DES QUESTIONS D'ASSURANCES OU DE
RESPONSABILITES SOULEVEES PAR LE MAITRE D‘ OEUVRE
L’ARCHITECTE OU…. L’ASSUREUR….
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110. Reconnaissances
géotechniques
LES QUESTIONS …..
QUELS SONT LES MOYENS NECESSAIRES A
MOBILISER
A QUELS MOMENT IL FAUT LES METTRE EN OEUVRE
POUR OPTIMISER LA DEMARCHE GEOTECHNIQUE ET
L'INTEGRER AU MIEUX A L'ENSEMBLE DE LA
DEMARCHE PROJET ?
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111. Reconnaissances
géotechniques
L’ARCHITECTURE ET
L’ ORGANISATION DES ETUDES
LA DEMARCHE «IDEALE» D‘ETUDE PEUT ETRE
DECOMPOSEE EN PLUSIEURS PHASES, CORRESPONDANT
CHACUNE A UN ETAT D'AVANCEMENT DONNE DU PROJET
ET DONC A UN BESOIN D’INFORMATION ET DE PRECISION
DIFFERENT DES INFORMATIONS.
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112. Reconnaissances
géotechniques
DES ETAPES ESSENTIELLES POUR CHACUNE DES PHASES DE
PROJET
LE CONTENU DES INVESTIGATION,
LA DUREE ET LES MODALITES D'INTERVENTIONS NECESSAIRES,
LE COUT APPROXIMATIF.
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113. Reconnaissances
géotechniques
QUELLES SONT CES ETAPES :
F L’ETUDE OU EXAMEN DU SITE
F LES ETUDES DE FAISABILITE
F LES ETUDES DE DEFINITION
F LES SUIVIS DE TRAVAUX ET LES ETUDES ULTERIEURES EN
PHASE CHANTIER
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114. Reconnaissances
géotechniques
L'ETUDE OU EXAMEN DU SITE - ENQUETE PRELIMINAIRE
QUAND ?
– DES LES PHASES PRE-OPERATIONNELLES, VOIRE LES LEVEES D'OPTION OU
MEME D'ACQUISITION, UN SIMPLE EXAMEN DU SITEASSOCIE A UNE BONNE
CONNAISSANCE DE LA GEOLOGIE GENERALE DE LA REGION ET DES
PROBLEMES COURAMMENT RENCONTRES PEUT PERMETTRE D'EVI'IER BIEN DES
DESAGREMENTS :
-ZONES DE GLISSEMENTS DE TERRAINS ANCIENS OU ACTIFS,
-PRESENCE CONNUE DE CAVERNES OU DE POCHE KARSTIQUES,
-RISQUES D'INONDATION
-ANCIENNES DECHARGES
-SOLS COMPRESSIBLES OU GONFLANTS......
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115. Reconnaissances
géotechniques
OBJECTIFS
– LES OBJECTIFS RECHERCHES SONT D’APPREHENDER A PRIORI LES PROBLEMES
POSES PAR LE SITE; POUR SIMPLEMENT NE PAS SE TROMPER DE TERRAIN OU
AIDER A CHOISIR LA BONNE OPTION DE PROJET PAR RAPPORT AU SITE, VOIRE
MEME D'ORIENTER LA PROGRAMMATION OPERATIONNELLE.
COMMENT
– A CE STADE DES ETUDES, UN SIMPLE EXAMEN VISUEL DU SITE, ALLIE A UN
BONNE CONNAISSANCE GEOLOGIQUE D 'ENSEMBLE SONT SUFFISANTS POUR
DONNER UN AVIS CLAIR ET CIRCONSTANCIE. L'NVESTISSEMENT RESTE DONC
MINEUR VIS A VIS DE L’IMPACT POSSIBLE SUR LES PROJETS .
– LES DELAIS DE MISE EN OEUVRE SONT EXTREMEMENT COURTS -
NORMALEMENT INFERIEURS A UNE SEMAINE - SAUF NECESSITE DE
RECHERCHES SPECIFIQUES (-ANALYSE DES DOCUMENTS EXISTANTS (CARTES
GEOLOGIQUES - CARTES ZERMOS - STPC....)
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116. Reconnaissances
géotechniques
LES ETUDES DE FAISABILITE
QUAND ?
– ELLES DOIVENT INTERVENIR DES L'ETABLISSEMENT DU PROGRAMME D’AMENAGEMEN T.
IL S AGIT D'INTERVENTIONS DESTINEES A FIXER LE CADRE GENERAL DANS LEQUEL VA
S'INCRIRE UN PROJET ET DONC LES CONTRAINTES DE SITE A PRENDRE FN COMPTE.
– UNE ETUDE DE FAISABILITE DOIT DONC ETRE AU MOINS CONTEMPORAINE DE L'ESQUISSE
ARCHITECTURALE POUR UN BATIMENT, VOIRE AU MIEUX DE L'ELABORATION DE DOSSIER
DE NIVEAU AVANT PROJET (A P S.)
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117. Reconnaissances
géotechniques
LES OBJECTIFS
– UNE ETUDE DE FAISABILITE OU RAPPORT D'ETUDE GEOTECHNIQUE DANS LA
CLASSIFICATION DES ETUDES NORMALISEES (AFNOR/USG), DOIVENT
PERMETTRE DE CARACTERISER L'ENVIRONNEMENT GEOLOGIQUE DU PROJET
ET POSITIONNER LES DIFFICULTES D'ORDRE
MORPHOLOGIQUE (PENTES/BLOCS/CAVITES...)
LITHOLOGIQUES (NATURE DES
FORMATIONS, EPAISSEURS, GLISSEMENTS, TERRASSEMENTS, AMELIORATION DES
SOLS...)
HYDROGEOLOGIQUE (NAPPES, VENUES D'EAU, SOURCES, DRAINAGES...)
CONSTRUCTIVES (FONDATIONS, SOUTENEMENTS...)
– CES INFORMATIONS DOIVENT ETRE INTEGREES A L'ELABORATION DU PLAN DE
MASSE ET A LA DEFINITON DES CONTRAINTES D'AMENAGEMENT (NIVEAUX DE
PLATE-FORME / MODALITES DE 'TERRASSEMENTS / PRINCIPES GENERAUX
D'ADAPTATION AU SOL ET DE FAISABILITE OU NON FAISABILITE...)
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118. Reconnaissances
géotechniques
COMMENT
– LA CONDUITE DE CETTE PHASE D'ETUDE IMPLIQUE TOUT D'ABORD LA MISE AU POINT D'UN
PROGRAMME DE RECONNAISSANCE ADAPTE AU PROBLEME POSE. CETTE MISSION DEVRAIT
ETRE LA PREMIERE TACHE DU GEOTECHNICIEN, ETABLIE EN RAPPORT AVEC LA MAITRISE
D'OEUVRE OU LE MAITRE D'OUVRAGE.PAR LA SUITE, L'OBTENTION DES DONNEES NECESSITE
LA CONDUITE D'UNE CAMPAGNE DE RECONNAISSANCE COMPORTANT
DES ESSAIS EN PLACE (SONDAGES ET ESSAIS MECANIQUES)
DES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR ECHANTILLONS PRELEVES
DE L'INGENIERIE DE DEFINITION OU DE DIMENSIONNEMENT SELON LES CAS.
LE DELAI APPROXIMATIF DE CES ETUDES VARIE DE 2A 3 SEMAINES SELON LEUR CONTENU ET NECESSITE
DE L'INTERVENTION D'UN INGENIEUR SPECIALISE OU D'UN CHEF DE PROJET.
CES INTERVENTIONS QUI FONT AUSSI BEAUCOUP APPEL A L'EXPERIENCE SONT MENEES EN
COLLABORATION AVEC LES MAÎTRE D’OEUVRE OU LES CHARGES D’OPERATION.
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119. Reconnaissances
géotechniques
LES ETUDES DE DEFINITION OU DE DETAIL
QUAND ?
– A PARTIR DE L'APS ET JUSQU'AU PROJET DE DEFINITION ET AU D.C.E ( MAIS AVANT LE
D.C.E!!!!!), LES ETUDES DE PROJET GEOTECHNIQUE OU DE CONCEPTION GEOTECHNIQUE
CONSTITUENT EN PRINCIPE LE GROS MORCEAU D'UN ETUDE DE SOLS.
– CELLE-CI EST A REALISER DANS LE CADRE DES OPERATIONS DE MAITRISE D'OEUVRE ET
DOIVENT ETRE UN ELEMENT IMPORTANT DE LA DEFINITION DU PROJET.
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120. Reconnaissances
géotechniques
OBJECTIFS
– LES OBJECTIFS RECHERCHES SONT ALORS DE FOURNIR LES PROGRAMMES DE
RECONNAISSANCES DETAILLES, ADAPTES PRECISEMENT AU PROJET EN TERMES D'AMPLEUR
DE RECONNAISSANCE (NOMBRE, NATURE DES ESSAIS, PROFONDEURDES SONDAGES)
– AU TERME DE LA RECONNAISSANCE, LE GEOTECHNICIEN DOIT FOURNIR AU PROJETEUR
LES ELEMENTS PRECIS DE DIMENSIONNEMENT, AINSI QUE LES DISPOSITIONS TECHNIQUES
PARTICULIERS A RESPECThR VIS A VIS DES CONTRAINTES DE SOLS. DANS LE DETAIL, CETTE
PHASE D'ETUDE DOIT ETRE CELLE QUI FOURNI LES DISPOSITIONS FINALES EN MATIERE DE
FONDATION ET DE TERRASSEMENTS (NIVEAU D'ANCRAGE, CAPACITE PORTANTE AUX DIFFERENTS
ETATS LIMITES DIMENSIONNEMENT),
LES DISPOSITIONS SPECIFIQUES VIS A VIS DES NAPPES PAR EXEMPLE
LES VALEURS DES ESSAIS ET LES NOTES DE CALCULS NECESSAIRES AU BET
LES ESTIMATIONS DES QUANTITES, COUTS ET DELAIS D'EXECUTION SI NECESSAIRE
L'ASSISTANCE TECHNIQUE AU MAITRE D'OUVRAGE POUR L'ELABORATION DES PIECES DE MARCHES
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121. Reconnaissances
géotechniques
COMMENT
– CES ETUDES MOBILISENT GENERALEMENT DES ESSAIS EN PLACE ET DES CAMPAGNES DE
SONDAGES LOURDES (SONDAGES PROFONDS, ESSAIS IN-SITU OU DE LABORATOIRE
PLUS SOPHISTIQUES) INTERPRETATIONS MULTIPLES FAISANT RECCURENCE AVEC LE
PROJET
– LE DELAI D'ETUDE PEUT DEPASSER 1 MOIS SELON LES MODALITES ENVISAGEES, LES
DIFFICULTES RENCONTRES OU L'AMPLEUR DES PROBLEMES POSES.
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122. Reconnaissances
géotechniques
B - METHODES DE RECONNAISSANCE
UN PROGRAMME DE RECONNAISSANCES GEOTECHNIQUES POSE PLUSIEURS
QUESTIONS AU DEPART :
NATURE DES INVESTIGATIONS
LA QUESTION DE NATURE DES INVESTIGATIONS VA DEPENDRE DU CONTEXTE
GENERAL ET DU PROBLEME POSE
ON RETROUVERA TOUJOURS LES MÊME METHODES EN GENERAL. CERTAINS
DOSSIERS NECESSITERONT L’INTERVENTION DE MOYENS SPECIALISES
(GEOPHYSIQUES - DIAGRAPHIES ...)
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123. EXEMPLE DE CHOIX DU TYPE D'ESSAIS
PRESSIOMETRE
STABILITE D'ENSEMBLE PENETROMETRE
ESSAIS DE LABORATOIRE
FONDATIONS
TASSEMENTS PRESSIOMETRE
OEDOMETRE
SOUTENEMENTS ESSAIS DE LABORATOIRE
CALCULS GEOTECHNIQUES
ADAPTATION AU SITE STABILITE DES PENTES ESSAIS DE LABORATOIRE
SCISSOMETRE
STABILITE DES PAROIS ESSAIS DE LABORATOIRE
PRESSIOMETRE
STABILITE DES FONDS DE
CONDITIONS D'EXECUTION FOUILLES ESSAIS DE LABORATOIRE
PRESSIOMETRE
EPUISEMENT ESSAIS D'EAU
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124. Reconnaissances
géotechniques
DENSITE DES SONDAGES ET ESSAIS
ELLE DEPEND ESSENTIELLEMENT DU SITE ET DE LA QUALITE DU PHASAGE DE
L’ETUDE…….
M ATTENTION A LA REUNION LA GEOLOGIE EST TRES « PERTURBEE » ET LES
PRINCIPES DE GEOLOGIE NE S’APPLIQUENT PAS (CONTINUITE LATERALE ET
SUPERPOSITION). LA DENSITE DES SONDAGES EST UNE NOTION IMPORTANTE ET
TRES « SENSIBLE » A L’EXPERIENCE DU GEOTECHNICIEN.
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125. Reconnaissances
géotechniques
PROFONDEUR D’INVESTIGATION
TOUJOURS DIFFICILE A ESTIMER « A PRIORI ». LA ENCORE FONCTION DU SITE ET DES
CARACTERISTIQUES DU PROJET (CHARGES)
POUR MEMOIRE
– FONDATIONS SUPERFICIELLES : 5 FOIS LA LARGEUR PRESUMEE DES SEMELLES (SAUF CAS DE
COUCHES IMCOMPRESSIBLES ET SUFFISAMMENT EPAISSES : DALLES BASALTIQUES)
– FONDATIONS PROFONDES : 5 METRES SOUS LA BASE SUPPOSEE DES PIEUX OU 7 DIAMETRES
(DTU 13-2)
DANS TOUS LES CAS IL EST IMPORTANT DE DISPOSER DU NIVELLEMENT DES
POINTS DE SONDAGES…DONC DE LA TOPO……
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126. Reconnaissances
géotechniques
METHODES DE RECONNAISSANCE ET D’ETUDE
ENQUETE PREALABLE
LES SONDAGES
PUITS A LA PELLE MECANIQUE
DESTRUCTIFS
CAROTTAGES
LES ESSAIS MECANIQUES
ESSAIS PENETROMETRIQUES - Norme NF-P 94-115 A & B
ESSAIS PRESSIOMETRIQUES – Norme NF –P 94-110
ESSAIS AU SCISSOMETRE – Norme NF – P 94
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127. Reconnaissances
géotechniques
LES ESSAIS GEOPHYSIQUES
PROSPECTION ELECTRIQUE
PROSPECTION SISMIQUE
LES ESSAIS DE LABORATOIRE
IDENTIFICATION - CLASSIFICATION
TENEUR EN EAU
GRANULOMETRIE
PLASTICITE
DENSITE
OEDOMETRE
CISAILLEMENT
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128. Reconnaissances
géotechniques
C - DIVERS
ASPECTS REGLEMENTAIRES –
RESPONSABILITES
– Les études géotechniques relèvent des articles 1792 et
suivant du code civil…..(contrats de louage
d’ouvrage) – La responsabilité du MO est engagée
dans le choix de son prestataire……
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129. Reconnaissances
géotechniques
NORMALISATION DES MISSIONS DE
GEOTECHNIQUE
LA NORME NF-P 94-500 AFNOR / USG
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130. Reconnaissances
géotechniques
Phasage
LES PRINCIPES PREVUS PAR LA NORME
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131. UNION SYNDICALE GEOTECHNIQUE
SCHEMA D'ENCHAINEMENT DES MISSIONS GEOTECHNIQUES
Etapes de
réalisation de MISSIONS GEOTECHNIQUES
l’ouvrage
Etude ou suivi des Exécution de Diagnostic
ouvrages sondages, essais et géotechniqu
géotechniques mesures e
géotechniques
G 11 Etude
Etudes préliminaire de G 0 si nécessaire (à G 51
préliminaires faisabilité définir par le
géotechnique géotechnicien)
G1 G 12 Etude de
Avant projet faisabilité G 0 indispensable G 51
géotechnique
G 13 Etude de pré-
dimensionnement
géotechnique
Etude de projet G0 G5
Projet G2 géotechnique G 0 spécifique si G 51
Assistance Phase 1 nécessaire (à définir
Contrat par le
Travaux Phase 2 géotechnicien)
G3 Etude géotechnique
Exécution d'exécution G 51
G 0 complémentaire
G4 Suivi géotechnique Si nécessaire (à
d'exécution définir par le G 52
géotechnicien)
G 0 si nécessaire (à G 51 : sans
définir par le sinistre
géotechnicien)
OUVRAGE
EXISTANT G 0 spécifique G 52 : avec
indispensable sinistre
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132. Reconnaissances
géotechniques
LE TEXTE DE LA NORME
– Résume les phases identifiées
– Précise le contenu des mission
– Fixe les niveaux de responsabilité des
intervenants
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133. UNION SYNDICALE GEOTECHNIQUE
CLASSIFICATION DES MISSIONS GEOTECHNIQUES
TYPES
(norme NF P 94-500 – Juin 2000)
L'enchaînement des missions géotechniques suit les phases d'élaboration du projet. Les missions G 1, G 2, G 3,
G 4 doivent être réalisées successivement. Une mission géotechnique ne peut être partielle qu’après accord
explicite entre le client et le géotechnicien.
G 0 EXECUTION DE SONDAGES, ESSAIS ET MESURES GEOTECHNIQUES
- Exécuter les sondages, essais et mesures en place ou en laboratoire selon un programme défini dans les missions G 1 à G 5 ;
- Fournir un compte rendu factuel donnant la coupe des sondages, les procès verbaux d'essais et les résultats des mesures.
Cette mission d'exécution exclut toute activité d'étude ou conseil ainsi que touts forme d’interprétation.
G 1 ETUDE DE FAISABILITE GEOTECHNIQUE
Ces missions G 1 excluent toute approche des quantités, délais et coûts d’exécution des ouvrages qui entre dans le
cadre exclusif d’une mission d’étude de projet géotechnique G 2.
G 11 Etude préliminaire de faisabilité géotechnique
- Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et préciser l'existence d'avoisinants ;
- Définir si nécessaire une mission G 0 préliminaire, en assurer le suivi et l’exploitation des résultats ;
- Fournir un rapport d'étude préliminaire de faisabilité géotechnique avec certains principes généraux d'adaptation de l’ouvrage
au terrain, mais sans aucun élément de prédimensionnement.
Cette mission G 11 doit être suivie d'une mission G 12 pour définir les hypothèses géotechniques nécessaires à
l'établissement du projet.
G 12 Etude de faisabilité des ouvrages géotechniques (après une mission G 11)
Phase 1 - Définir une mission G 0 détaillée, en assurer le suivi et l’exploitation des résultats ;
- Fournir un rapport d'étude géotechnique donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte pour la justification du
projet, et les principes généraux de construction des ouvrages géotechniques (notamment terrassements, soutènements,
fondations, risques de déformation des terrains, dispositions générales vis-à-vis des nappes et avoisinants).
Phase 2 - Présenter des exemples de prédimensionnement de quelques ouvrages géotechniques types envisagés
(notamment :
soutènements, fondations, améliorations de sols).
Cette étude sera reprise et détaillée lors de l’étude de projet géotechnique (mission G2).
G 2 ETUDE DE PROJET GEOTECHNIQUE
Cette étude spécifique doit être prévue et intégrée dans le cadre de la mission de maîtrise d'oeuvre.
Phase 1 - Définir si nécessaire une mission G 0 spécifique, en assurer le suivi et l’exploitation des résultats ;
- Fournir les notes techniques donnant les méthodes d'exécution retenues pour les ouvrages géotechniques (terrassements,
soutènements, fondations, dispositions spécifiques vis-à-vis des nappes et avoisinants), avec certaines notes de calculs de
dimensionnement, une approche des quantités, délais et coûts d'exécution de ces ouvrages géotechniques.
Phase 2 - Etablir les documents nécessaires à la consultation des entreprises pour l’exécution des ouvrages géotechniques (plans,
notices techniques, cadre de bordereau des prix et estimatif, planning prévisionnel) ;
- Assister le client pour la sélection des entreprises et l’analyse technique des offres.
G 3 ETUDE GEOTECHNIQUE D'EXECUTION
- Définir si nécessaire une mission G 0 complémentaire, en assurer le suivi et l’exploitation des résultats ;
- Etudier plus précisément les ouvrages géotechniques : notamment validation des hypothèses géotechniques, définition et
dimensionnement (calculs justificatifs), méthodes et conditions d'exécution (phasage, suivi, contrôle).
Pour la maîtrise des incertitudes et aléas géotechniques en cours d'exécution, ces missi ons G 2 et G 3 doivent être
suivies d'une mission de suivi géotechnique d'exécution G 4.
G 4 SUIVI GEOTECHNIQUE D'EXECUTION
- Suivre et adapter si nécessaire l'exécution des ouvrages géotechniques, avec définition d'un programme d'auscultation et des
valeurs seuils correspondantes, analyse et synthèse périodique des résultats des mesures ;
- Définir si nécessaire une mission G 0 complémentaire, en assurer le suivi et l’exploitation des résultats ;
- Participer à l'établissement du dossier de fin de travaux et des recommandations de maintenance des ouvrages géotechniques.
G 5 DIAGNOSTIC GEOTECHNIQUE
L’objet d’une mission G 5 est strictement limitatif : il ne porte pas sur la totalité du projet ou de l’ouvrage.
G 51 Avant, pendant ou après construction d'un ouvrage sans sinistre
- Définir si nécessaire une mission G 0 spécifique, en assurer le suivi et l’exploitation des résultats ;
- Etudier de façon approfondie un élément géotechnique spécifique (par exemple soutènement, rabattement) sur la base des
données géotechniques fournies par une mission G 12, G 2 ou G 3 et validées dans le cadre de ce diagnostic, mais sans
aucune implication dans les autres domaines géotechniques de l'ouvrage ;
G 52 Sur un ouvrage avec sinistre
- Définir une mission G 0 spécifique, en assurer le suivi et l’exploitation des résultats ;
- Rechercher les causes géotechniques du sinistre constaté, donner une première approche des remèdes envisageables, une
étude de projet géotechnique G 2 devant être réalisée ultérieurement.
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134. Reconnaissances
géotechniques
LES RESERVES D’USAGE
– Limitent la responsabilité du géotechnicien vis
à vis des informations qu’il a eu a sa
disposition,
– Limitent les conditions d’utilisation des
rapports d’etudes.
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135. UNION SYNDICALE GEOTECHNIQUE
CONDITIONS GENERALES D'UTILISATION DES RAPPORTS GEOTECHNIQUES
(version du 01/01/01)
Un rapport géotechnique et toutes ses annexes identifiées constituent un ensemble
indissociable. Les deux exemplaires de référence en sont les deux originaux conservés : un
par le client et le second par notre société.
Le rapport géotechnique devient la propriété du client après paiement intégral du prix de la
prestation. Le client devient alors responsable de son usage et de sa diffusion. Dans ce cadre,
toute autre interprétation qui pourrait être faite d'une communication ou reproduction
partielles ne saurait engager la responsabilité de notre société. En particulier l'utilisation
même partielle de ces résultats et conclusions par un autre maître d'ouvrage ou par un autre
constructeur ou pour un autre ouvrage que celui objet de la mission confiée ne pourra en
aucun cas engager la responsabilité de notre société et pourra faire l'objet de poursuite
judiciaire à l'encontre du contrevenant.
Il est précisé que l'étude géotechnique repose sur une reconnaissance du sol dont la maille ne
permet pas de lever la totalité des aléas toujours possibles en milieu naturel. En effet, des
hétérogénéités, naturelles ou du fait de l'homme, des discontinuités et des aléas d'exécution
peuvent apparaître compte tenu du rapport entre le volume échantillonné ou testé et le volume
sollicité par l'ouvrage, et ce d'autant plus que ces singularités éventuelles peuvent être limitées
en extension. Les éléments géotechniques nouveaux mis en évidence lors de l'exécution,
pouvant avoir une influence sur les conclusions du rapport, doivent immédiatement être
signalés au géotechnicien chargé du suivi géotechnique d'exécution (mission G4) afin qu'il en
analyse les conséquences sur les conditions d'exécution voire la conception de l'ouvrage
géotechnique.
Si un caractère évolutif particulier a été mis en lumière (glissement, érosion, dissolution,
remblais évolutifs, tourbe, ...), l'application des recommandations du rapport nécessite une
validation à chaque étape suivante de la conception ou de l'exécution. En effet, un tel
caractère évolutif peut remettre en cause ces recommandations notamment s'il s'écoule un laps
de temps important avant leur mise en œuvre.
Le rapport géotechnique constitue le compte-rendu de la mission géotechnique définie par la
commande au titre de laquelle il a été établi et dont les références sont rappelées en tête.
Conformément à la classification des missions géotechniques types, chaque mission ne couvre
qu'un domaine spécifique de la conception ou de l'exécution du projet. En particulier :
une mission confiée à notre société peut ne contenir qu'une partie des prestations décrites
dans la mission type correspondante ;
une mission type G0 engage notre société sur la conformité des travaux aux documents
contractuels et l'exactitude des résultats qu'elle fournit ;
une mission type G1 à G5 n'engage notre société sur son devoir de conseil que dans le
cadre strict, d'une part des objectifs explicitement définis dans notre proposition technique
sur la base de laquelle la commande et ses avenants éventuels ont été établis, d'autre part
du projet décrit par les documents graphiques ou plans cités dans le rapport ;
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136. Reconnaissances
géotechniques
PARLONS D’ARGENT….
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137. Reconnaissances
géotechniques
Coût d’investissement d’un atelier de
sondage (digne de ce nom…)
Machine de sondage plus son equipement (tiges –
tubes – taillants…..: # 150 000 €
Atelier d’essai pressiometrique : # 22 000 €
– Donc pour un amortissement 5 Ans : €150 €/jours
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138. Reconnaissances
géotechniques
Coût de fonctionnement
– Personnel
– Maintenance…
– Gas-oil
550 /600€ /jour
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139. Reconnaissances
géotechniques
LES ASSURANCES…….
Bâ time nt
Mission TTC Taux Taxes TVA Coût assur.
1 000.00 G11 - G12 11.62%
Part obligatoire 3.95% 34.50% 8.50% 148.35
Part complementaire 7.67% 9% 8.50% 14.83%
Mission TTC Taux Taxes TVA
1 000.00 G21- G22 - G23 13.23%
Part obligatoire 9.53% 34.50% 8.50% 182.83
Part complementaire 3.70% 9% 8.50% 18.28%
Ge nie Civil
Mission TTC Taux Taxes TVA
1 000.00 G11 - G12 10.05%
Part complémentaire 10.05% 9.00% 8.50% 128.96
12.90%
1 000.00 G21- G22 - G23 9.30%
Part complémentaire 9.30% 9.00% 8.50% 119.34
11.93%
RC Exploitation 0.26
RC Expertise 0.76
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