1.
1
ÉCOLES & RÉSEAUX D’ALUMNI
Existe-t-il une corrélation entre la performance d’une école et la qualité de son réseau d’anciens ?
Gestion des diplômés, échanges entre étudiants et diplômés, présence sur le web et les réseaux sociaux...
Quelle est la place d’un réseau de diplômés au sein d’une école ? Quelle importance faut-il lui donner ? Quelle implication l’école
doit-elle avoir ?
Voici les réponses auxquelles 23 grandes écoles de commerce et d’ingénieurs ont accepté de répondre.
3.
3
Comment les écoles
gèrent-elles leur réseau
d’anciens ?
Quels rapports
entre école, étudiants
et association de diplômés ?
La valeur ajoutée
d’un réseau de diplômés
GESTION
INTERACTION
CAPITALISATION
CONCLUSION
Méthodologie
Réalisation d’un questionnaire comprenant 18 questions.
Sélection des écoles : 23 écoles de l’enseignement supérieur sur 30 contactées : à la fois des
écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, des écoles de communication et de journalisme.
Entretien oral systématique avec un représentant de l’association des anciens ou un membre de la
direction de l’école.
Objectifs
Comprendre quelles sont les méthodes développées au sein des associations de diplômés pour
gérer et fédérer leur communauté.
Evaluer le niveau d’implication des écoles dans les échanges avec leur réseau de diplômés.
Montrer l’impact qu’un réseau de diplômés peut avoir dans une école.
Démontrer qu’il existe une corrélation entre la performance, l’image de marque d’une école et la
manière dont son réseau de diplômés est géré.
Limites
L’étude reste déclarative, nous n’avons pas réalisé de vérification auprès des populations cibles des
associations. Nous n’avons pas eu l’autorisation de citer certaines écoles en exemples positifs ou
négatifs. Nous avons donc décidé de ne pas fournir de classement nominatif.
4.
4
« Il n’y a pas de solution unique, universelle et immédiate aux
problématiques rencontrées par les associations et écoles.
Leurs problématiques varient selon la taille, l’ancienneté, la
structure et le nombre de membres au sein du réseau »
6.
6
Toutes les écoles n’ont pas la même vision
de la notion d’alumni et de la structure
d’un réseau d’anciens.
On observe une réelle prise de conscience
de l’importance des associations dans la
stratégie de l’école et de la nécessité de
sensibiliser au plus tôt les futurs diplômés
sur la notion de réseau.
Toutefois, les méthodes de gestion sont
très différentes selon les écoles, leur
structure, l’ancienneté de l’association ou
encore le nombre de membres.
Afin d’augmenter l’impact de l’association
de diplômés sur la vie de l’école, beaucoup
d’entre-elles ont décidé d’y intégrer leurs
étudiants.
Cette démarche leur permet d’augmenter
mécaniquement leur nombre d’adhérents
et donc leur poids, mais aussi de multiplier
les occasions d’échanges entre les
populations d’étudiants et de diplômés.
Dans les écoles les plus matures, les
problématiques de mise en réseau sont
abordées durant les cours tout au long du
cursus, ce parti pris facilite la prise de
conscience des étudiants et leur
implication future dans l’association.
Pour certaines écoles, de commerce
notamment, les étudiants et diplômés sont
regroupés au sein de l’association (un
phénomène qui a débuté autour des années
2008-2009).
Les écoles expliquent cette démarche par une
volonté d’impliquer les étudiants et les
sensibiliser au plus tôt sur les problématiques
de mise en réseau.
Cependant pour la majorité des cas, les
associations effectuent une distinction nette
entre ces deux populations.
« La distinction des populations
de diplômés et d’étudiants doit
être claire, car les attentes ne
sont pas les mêmes »
Cette distinction se fait tout d’abord dans les
plus grandes écoles qui ont su développer
depuis de nombreuses années des réseaux
puissants et fédérer un grand nombre de
diplômés.
La puissance de ces réseaux peut notamment
s’expliquer par le fort sentiment
d’appartenance développé par leurs étudiants,
mais aussi par des valeurs communes
inculquées dès les premières années d’étude.
Notion d’ALUMNI
et structure du RÉSEAU
26%
Des associations interrogées intègrent les
étudiants au sein de l’association
1999
Date de création de l’association interrogée
la plus jeune
7.
7
De plus, le réseau de diplômés est très présent
au sein de ces écoles, ce qui explique alors le
nombre important de membres au sein des
associations.
Toutefois, la valeur majeure de ces réseaux
réside dans le niveau de services apportés à
leurs adhérents.
Fonds d’entraide, parrainages, cooptation…
La liste des services apportés peut être longue
et c’est cette démarche d’offre de valeur qui
fait réellement la différence.
La distinction entre étudiants et diplômés se
retrouve chez de plus petites écoles. Mais,
contrairement aux grandes, elles rencontrent
ensuite des difficultés pour fédérer leur
communauté et assurer une activité constante
au sein du réseau.
1846
Date de création de l’association interrogée
la plus ancienne de France
1. Regrouper et impliquer les élèves et diplômés
2. Multiplier les échanges entre étudiants et diplômés
Créer des synergies entre ces deux populations permet de développer
l’effet de réseau et le sentiment d’appartenance.
3. Travailler sur la complémentarité entre association
et école
4. Proposer une offre de valeur claire et efficace
Les conseils Socialumni
8.
8
Un bon suivi est la base essentielle du bon
fonctionnement du réseau.
Les données des diplômés étant l’une des
principales valeurs du réseau, les
associations doivent impérativement
déployer les moyens nécessaires pour en
assurer un suivi adéquat.
Les méthodes de suivi diffèrent selon les
associations. Cependant, elles rencontrent
toutes de nombreuses difficultés et ce suivi
apparait également comme l’une des
principales problématiques mises en
avant.
Durant nos différents entretiens, lorsque
nous avons abordé le sujet, seulement 3
écoles ont fait référence aux enquêtes de
suivi.
Encore une fois, ceci nous montre le réel
décalage qui existe entre les objectifs
souhaités et les moyens déployés par les
associations de diplômés.
Beaucoup d’écoles se limitent à donner l’accès
à un site alumni aux étudiants fraichement
diplômés. Ce site leur permet d’accéder à des
offres d’emploi ainsi qu’à un annuaire
classique des diplômés.
Dans certains cas, le suivi se fait à deux
niveaux. D’une part, par l’école grâce aux
pôles carrières (bases de données, CRM…)
et, d’autre part, par à l’association via
l’annuaire et les adhésions.
La mise à jour des données, elle, est réalisée
grâce à des mailings ou opérations de phoning
pour certaines écoles, alors que d’autres
mettent en place des techniques de
datamining sur les réseaux tels que Viadeo ou
LinkedIn.
Pour les associations les plus développées, les
sites alumnis permettent aux diplômés de
disposer d’un profil sur lequel ils peuvent
mettre à jour leurs informations personnelles et
professionnelles et entrer en contact avec leurs
anciens camarades de promotion.
Beaucoup d’écoles rencontrent un grand
nombre de difficultés à retrouver la trace des
diplômés les plus anciens, le changement de
coordonnées (adresse, téléphone, e-mail)
apparait comme l’un des freins majeurs à cette
action.
Pour cette raison, il est courant de proposer
une « adresse à vie » aux étudiants. Cette
stratégie est perçue comme un atout pour
l’association qui a un moyen de garder un
contact avec les diplômés.
Suivi des ÉTUDIANTS
après leur sortie de
l’ÉCOLE
150
Nombre de membres chez la plus petite
association interrogée
50 000
Nombre de diplômés
au sein de la plus
grande association interrogée
9.
9
« Pour l’étudiant, l’adresse à vie
est supposée permettre de se
mettre en avant en arborant
fièrement le nom de l’école. »
Dans la réalité, cette adresse à vie est assez
peu utilisée par les diplômés car elle vient en
supplément d’un certain nombre d’adresses
personnelles ou professionnelles.
1. Introduire une véritable politique de suivi des
diplômés
2. Mettre en place un CRM
Une plateforme CRM (Customer Relationship Management) permet de bien
structurer la base de données ainsi que de rendre compte de la qualité et la
quantité des échanges avec les membres de l’association, le suivi en est
donc facilité.
3. Travailler sur la fraîcheur des données
4. Impliquer les membres de l’association
5. Offrir un service incitatif
Les conseils Socialumni
10.
10
Les écoles et leurs associations s’adaptent
plus ou moins vite à l’environnement actuel
dans un contexte de forte compétitivité.
Si la quasi-totalité des écoles possède un
site internet en propre, on observe tout de
même que les écoles n’assument pas
toujours bien leur rôle vis à vis de leur
communauté, ce qui engendre une
disparité d’outils, de moyens et
d’objectifs et, dans de nombreux cas, une
dispersion des communautés.
Dans beaucoup de cas, les associations
mettent à disposition des diplômés des
outils sans en expliquer l’utilité.
De plus, l’animation est assurée par du
personnel qui ne maîtrise pas toujours les
méthodes et outils, ce qui justifie en partie le
manque d’activité sur les sites.
Les principaux services proposés sont liés
au recrutement, ce qui ne semble pas
suffisant compte tenu de la concurrence
des job-boards spécialisés dans l’emploi
des cadres.
Aire 2.0 oblige, la gestion du réseau des
diplômés passe également par le web.
Sur les 23 associations interrogées, 21 ont
développés leur propre site accessible par
les diplômés, les étudiants ainsi que
l’administration.
Ces sites sont différents selon les associations.
Lorsque certaines se limitent à un simple site-
forum, d’autres ont su développer de
véritables réseaux sociaux internes.
« Les fréquences de visite sur le
site des diplômés sont en réalité
très faible »
Les sites des plus grandes associations sont
souvent ceux qui proposent le plus de
fonctionnalités, permettant notamment
d’accéder à un annuaire, des offres d’emploi
ou encore de consommer de l’information ou
d’autres services.
Au niveau de la gestion du réseau web,
seulement quelques écoles font appel à de
véritables community managers.
Pour les autres, c’est un membre de
l’association qui gère à la fois le réseau «
physique » et le réseau sur internet (site des
anciens et réseaux sociaux).
« Il ne faut pas oublier que ce
sont 2 métiers différents ! »
Durant nos entretiens, 3 chargés d’animation
de réseau interrogés nous ont fait part d’un
grand nombre de difficultés rencontrées,
notamment celles-ci :
• Problème de temps
• « Trop de travail ! »
• Rencontre de difficultés pour animer le
réseau web et les réseaux sociaux
Associations d’anciens
et INTERNET
91%
Des associations interrogées possèdent
leur propre site internet
11.
11
Community Manager
L’émergence du community management
La communication sur le web est un
élément primordial dans la stratégie de
communication des écoles aujourd’hui.
Elles doivent s’efforcer de créer une
relation de proximité avec leurs
communautés en essayant de les
comprendre pour répondre mieux et plus
rapidement aux différents besoins.
L’objectif du community management
Le community manager a pour objectif
d’intégrer les outils du web 2.0 au sein
des écoles et d’y faire vivre la marque en
tant qu’acteur.
Cet enjeu participe à la création d’un
référentiel de communication commun pour
tous les acteurs participant à la vie d’une
marque.
1. Faire correspondre les moyens aux objectifs
2. Bien définir l’offre de valeur
3. Travailler sur la numérisation de l’offre
4. Adapter la stratégie de communication et
d’animation aux supports
5. Soigner l’image de l’école et les outils de
communication
6. Eviter l’amateurisme
Le rendu (graphisme, ergonomie, design, fonctionnalités…) des solutions
internet proposées ainsi que la qualité du discours sont les garants du soin
accordé à l’image et au service apporté aux membres de l’association.
Les conseils Socialumni
12.
12
Face à la multiplication d’initiatives isolées
de création de groupes non officiels sur les
réseaux sociaux, les écoles ont été forcées
d’y assurer leur présence pour éviter de voir
leur communauté s’éparpiller davantage.
Ayant de plus en plus de difficultés à
fédérer leurs diplômés, les écoles utilisent
les réseaux sociaux comme outils
d’animation.
Ils permettent aux associations de
retrouver leurs diplômés mais aussi aux
diplômés de garder un lien entre eux et avec
l’association.
Une présence sur les réseaux sociaux
professionnels est privilégiée par les
associations car ils correspondent mieux
aux attentes des diplômés et à l’image
qu’elles veulent donner.
Néanmoins, ces réseaux cannibalisent les
sites développés par les écoles et ne leur
permettent pas de capitaliser sur leurs
données.
Toutes les associations interrogées sont
présentes sur les réseaux sociaux.
De manière étonnante, certaines écoles s’en
servent de base de données (Viadeo,
LinkedIn).
Les réseaux sociaux privilégiés
« Une présence sur les réseaux
sociaux sert à la fois de vitrine
mais également d’outil de
communication »
Les associations sont beaucoup plus
présentes sur les sites sociaux à usage
professionnel. Elles privilégient leur présence
sur des réseaux de type Viadeo ou LinkedIn,
où l’on retrouve de grandes communautés
d’anciens qui peuvent atteindre jusqu’à plus
de 3 000 membres. Cette ampleur s’explique
par l’utilité de ces réseaux, notamment dans la
recherche d’emploi, mais également les
efforts de ces derniers pour séduire les écoles.
Facebook est, quant à lui, utilisé pour son côté
convivial, sa capacité à regrouper les membres
et organiser des évènements.
Enfin, les plus grandes écoles sont, elles, très
présentes sur le réseau LinkedIn, d’autant plus
qu’elles sont tournées vers l’international.
Certaines associations ont même développé
leur propre site communautaire. Ce qui leur
permet ainsi de regrouper leurs communautés
au sein du même réseau et capitaliser sur les
données.
52%
36%
12%
Viadeo
Facebook
LinkedIn
Une HYPER-PRÉSENCE
sur les RÉSEAUX
SOCIAUX
13.
13
Les réseaux sociaux ne facilitent pas
toujours la gestion de communauté.
On observe que les associations
rencontrent de nombreuses difficultés à
gérer les membres qui se retrouvent
dispersés sur de multiples groupes
présents sur l’ensemble des réseaux.
Ces espaces ne permettent qu’une intimité
réduite et ne favorisent pas le sentiment
d’appartenance à une communauté
particulière.
De plus, tous les membres d’un réseau de
diplômés ne sont pas présents sur les
mêmes réseaux sociaux.
L’association doit consacrer d’autant plus
de temps à faire de la veille, retrouver les
communautés mais aussi animer le réseau.
Enfin, la capitalisation sur les données des
diplômés devient moins évidente puisque
l’association n’est pas propriétaire des
données.
D’après certaines personnes interrogées, l’une
des plus grosses limites que rencontrent les
écoles et associations est que ce sont elles
qui doivent s’adapter aux réseaux sociaux
et non l’inverse.
Ainsi, toutes les activités réalisées au sein de
l’association ne peuvent pas être retranscrites
sur les réseaux (mentorat, coaching…).
La présence de plusieurs pages ou groupes
dédiés à une seule et même école apparait
aussi comme une limite importante.
Effectivement, cette caractéristique freine
considérablement le regroupement des
communautés puisque les diplômés et
étudiants sont éparpillés et se dirigent donc
moins vers les pages officielles, d’autant plus
que certains membres ne sont pas adeptes
des réseaux sociaux, notamment Facebook.
« De par les attentes différentes
des diplômés et de leurs
habitudes de consommation, il
est bien difficile de regrouper
toute une communauté sur un
seul et même réseau »
Les associations mettent également le point
sur la difficulté et le manque de moyens pour
gérer les communautés sur le web.
Dans la majorité des cas, on observe soit :
• Un manque d’animation
• Un manque de personnel
• Une gestion du réseau par un
membre qui est certes compétent
mais pas spécialisé dans la gestion
de réseaux sur le web
Enfin, ces réseaux sociaux étant généralistes,
les sollicitations et leurs sources sont
nombreuses, les messages des écoles et
associations sont donc brouillés, perdus dans
la masse et ne sont pas mis en valeur.
Les réseaux sociaux externes ne peuvent pas
porter seuls la stratégie digitale des
associations, ce n’est pas leur vocation. Ils
peuvent néanmoins y contribuer un peu.
Ce sont des outils relationnels et informatifs
dont l’usage est important voire essentiel mais
uniquement dans la limite de leur valeur
stratégique.
Principales LIMITES des
RÉSEAUX SOCIAUX
existants
15.
15
Les différents témoignages et analyses
montrent que selon l’ancienneté et / ou la
maturité de l’association, le degré
d’intervention de l’école dans son réseau
doit varier.
Malgré cela, on constate que certaines
associations ne sont pas conscientes de
l’impact que l’école peut avoir dans le cadre
de l’essor du réseau de diplômés.
De fait, si la volonté est, en théorie, de
regrouper les deux populations, peu de
moyens sont mis en œuvre pour les inciter
à communiquer, peu de synergies sont
créées.
Malheureusement, le travail et le rôle de
l’association ne sont pas suffisamment mis
en avant par les écoles.
En conséquence, peu d’étudiants se sentent
concernés, de même qu’ils ne ressentent
pas la valeur ajoutée apportée par
l’association durant leurs études.
Nous avons demandé aux personnes
interrogées d’évaluer sur une échelle de 0 à 10
le degré d’implication qu’une école devait
avoir dans la gestion quotidienne de
l’association.
Nous avons pu constater deux points de vue
tout à fait défendables mais radicalement
opposés.
D’après certaines des personnes interrogées,
l’implication de l’école dépend de la
puissance du réseau d’anciens : plus un
réseau est autonome et puissant, moins
l’école doit s’impliquer dans sa gestion
quotidienne.
Le degré d’implication est évalué entre 0 et 3
par les personnes concernées, contre une
évaluation comprise entre 7 et 8 pour les
autres.
Le rôle de l’école est de fournir à l’association
les moyens humains, financiers et
intellectuels pour créer un cadre structurant
d’échanges entre les différentes parties
prenantes que sont les étudiants, les diplômés,
les enseignants, les garants des fonctions
support de l’école (carrières…) et les
entreprises partenaires.
Cependant, chez certaines petites associations,
l’école n’intervient que très peu ou pas du
tout dans la gestion du réseau.
Ces associations sont alors totalement
indépendantes et l’on observe qu’elles
rencontrent de grandes difficultés à se
développer.
Pour les écoles les plus avancées, les
programmes sont construits de manière
conjointes et l’école fait appel aux diplômés
dans le cadre des cours, de forums ou autres
évènements.
L’intérêt de rapprocher les étudiants du réseau
de diplômés réside également dans
l’opportunité d’impliquer l’école dans la
gestion de la communauté et de lui permettre
d’étoffer l’offre de valeur globale apportée.
Ainsi, d’une part la filiation est plus claire et les
étudiants plus impliqués, ce qui permet de
faciliter l’intégration des élèves à l’association
et, d’autre part, il est possible d’étayer l’offre
de service et donc de fidéliser les membres
de l’association.
« Aujourd’hui, certains présidents
d’associations siègent à
l’assemblée générale de l’école
et / ou sont représentants au
conseil académique »
INTERACTIONS
entre l’école
et l’ASSOCIATION
16.
16
Les diplômés sont souvent peu actifs dans
la vie de l’association. On observe qu’ils
sont en réalité plus actifs lorsqu’il s’agit
d’intervenir au sein de l’école.
Le sentiment d’appartenance se tourne
naturellement vers l’école et l’association
des diplômés est souvent perçue comme
une entité à part entière.
Le phénomène peut aussi s’expliquer par le
truchement de la pyramide de Maslow :
donner des cours ou faire des interventions
au sein de l’école sert le sentiment
d’accomplissement personnel, aider ses
pairs sert le besoin d’estime.
Bien entendu, il faut également prendre en
compte le fait que les diplômés ont une
activité professionnelle et donc peu de
disponibilités.
Mais, dans l’ensemble, les occasions de
rencontres sont multipliées par les écoles
sauf pour quelques exceptions.
Dans 98% des cas, le nombre d’actifs
diplômés au sein de l’association est
nettement inférieur au nombre d’actifs
diplômés total. On note tout de même une
exception rencontrée chez les plus grandes
où le ratio est inversé.
Les alumnis sont-ils actifs
dans la vie de l’école ?
Indépendamment du nombre de membres au
sein des associations, on s’aperçoit que les
diplômés sont généralement peu actifs dans
la vie de l’association.
« Ce sont souvent les jeunes
diplômés qui participent le plus »
Les rencontres entre étudiants et diplômés se
font très régulièrement dans la plupart des
écoles contactées.
Elles s’organisent autour de journées portes
ouvertes, de tables rondes avec la
participation de diplômés et d’étudiants, de
rencontres avec le président de l’association à
l’occasion de la rentrée, de forums
entreprises…
On observe également que la mise en place de
parrainages, séances de coaching et
mentoring se développent de plus en plus au
sein des écoles dans le cadre de
l’accompagnement des étudiants dans la
réalisation de leur projet professionnel (conseil,
montrer la réalité professionnelle…).
Ces pratiques plus développées au sein des
plus écoles de commerce et d’ingénieurs,
rencontrent un grand succès.
De nombreux évènements sont mis en place
pour que les étudiants et anciens se
rencontrent. Malgré cela seules les séances de
coaching / mentorat / parrainage et tables
rondes semblent avoir un réel succès et un
impact sur la vie de l’école et des étudiants.
Pour les écoles dont les associations sont très
actives l’impact des diplômés sur la vie de
l’école est évident.
26%
53%
17% Très actifs
Actifs
Peu actifs
Inexistants
L’IMPLICATION
des DIPLÔMÉS
au sein de l’école
17.
17
Faire intervenir
des anciens
Même s’ils restent peu nombreux dans
certains cas, on retrouve chez chaque
école interviewée des anciens parmi les
intervenants.
En observant de plus près, on réalise qu’il
y a une relation de directe entre la taille,
la performance de l’école et de son
association et le nombre d’intervenants
issus de l’école. Toute école souhaite avoir
parmi ses enseignants des intervenants
dotés des meilleures formations et
meilleurs diplômes.
Prenons l’exemple d’une très grande école,
on retrouvera chez elle, au sein de ses
intervenants, de nombreux anciens de
l’école puisque les diplômes délivrés sont
considérés comme les meilleurs.
Pour sa part, une petite ou moyenne école
veut délivrer les meilleurs enseignements.
Ainsi, elle souhaite se doter des meilleurs
intervenants pour valoriser ses formations
donc ses diplômes. Résultat, on retrouvera
peu d’intervenants diplômés de l’école, ce
seront, pour majorité des cas, des
professionnels diplômés de très grandes
écoles qui seront privilégiés.
La qualité du diplôme n’est visiblement pas
toujours assumée par l’école.
Le contact ne doit pas seulement être régulier, comme
souvent, il doit être permanent !
Le lien social n’est pas un objectif ni un service, pour
cela Facebook est suffisant, il s’agit ici d’offrir de
l’entraide, des opportunités et de vrais services sur un
plan socio-professionnel. C’est sur ce point que les
étudiants et diplômés attendent l’association, d’où le
succès du parrainage, coaching et mentorat.
Les conseils Socialumni
19.
19
De nombreux systèmes d’entraide ont été
cités par les associations. Mais la théorie
n’est pas toujours suivie par la pratique.
Il existe des cas où l’on communique sur
des systèmes qui sont inexistants ou
inefficaces.
Ceci peut alors expliquer le manque
d’investissement de certains diplômés qui
peuvent alors se sentir « floués ».
Des hésitations dans les réponses ont été
décelées dans certains cas : le bénéfice
n’est pas toujours bien appréhendé par
les responsables des associations.
Il existe également un décalage entre les
bénéfices potentiels perçus et les moyens
mis en œuvre.
Dans les associations les plus puissantes,
une offre de valeur riche et claire est
proposée.
Ce n’est la plupart du temps pas le cas
dans d’autres écoles ou cette offre est soit
mal positionnée soit pas suffisante, voire
inexistante.
Les attentes en termes d’entraide sont, dans la
plupart des cas, les mêmes. Néanmoins, on
réalise que les actions se distinguent. Selon
les associations, l’entraide se situe à plusieurs
niveaux.
Proposition d’offres d’emploi et stages (en
moyenne entre 20 et 40% des offres globales.
Le pourcentage augmente chez les plus petites
écoles, en revanche chez les grandes, il se
situe autour de 15%).
On observe de plus en plus d’écoles et
associations qui élaborent la mise en place de
systèmes d’aide au cheminement personnel
afin d’accompagner les étudiants dans la
définition de leur projet professionnel par le
biais de séance de coaching, mentorat ou
parrainages.
Chez les petites et moyennes structures ces
procédés n’ont pas encore adoptés. Cela
s’explique en partie par un manque de moyens
à la fois financier, humain et en temps.
Dans la majorité des cas, les aides financières
des anciens élèves sont elles, très élevées
chez les plus grandes écoles où les diplômés
occupent de très hautes fonctions et
bénéficient donc de hauts revenus.
A contrario, les petites et moyennes écoles
rencontrent de nombreuses difficultés dans le
cadre de la récolte de fonds auprès de leurs
diplômés.
Enfin, nous tenons à mettre en avant la
démarche de quatre associations qui ont mis
en place la même stratégie d’entraide.
Ces associations de diplômés ont un objectif
commun qui est l’attribution de bourses pour
les élèves en difficulté financière pour leur
permettre de financer leurs études, mais
également de venir en aide aux créateurs
d’entreprises ou aux diplômés en difficulté.
Fait le plus marquant, l’une d’entre elles ne fait
pas partie des écoles les plus en vues et
dispose d’un très faible effectif, contrairement
aux trois autres.
Il est donc possible de mettre en place des
offres de valeur performantes lorsqu’on veut
s’en donner les moyens.
Les systèmes
d’ENTRAIDE
20.
20
Développer le rayonnement de l’école,
mettre en avant le parcours des diplômés
auprès des futurs étudiants, rassurer,
conseiller, aider, placer les étudiants...
La liste est longue et, pour une école,
posséder un réseau d’ancien puissant se
révèle être un atout majeur.
La valeur ajoutée se situe à la fois pour
l’école, les diplômés et les étudiants.
Rares sont les écoles et associations qui ne
voient aucune valeur ajoutée apportée par
le réseau d’alumni.
Néanmoins, un certain nombre d’écoles
n’ont pas le réflexe de sonder les premiers
intéressés afin de connaître leur sentiment,
leurs attentes, leurs besoins.
Les associations essaient parfois de créer
des besoins qui ne sont pas forcément
pertinents sans répondre à ceux déjà
existants.
Il n’y a souvent pas réellement de notion
de service.
Le réseau participe fortement au rayonnement
de l’école. Les enjeux sont notamment en
termes de notoriété et d’image.
Avant tout grâce aux diplômés qui ont des
postes à responsabilité dans de grandes
entreprises.
Que ce soit pour une grande école ou une
moins grande, les personnalités sortant de
l’école participent à son rayonnement de par
leur notoriété. Ainsi, cela permet de donner
une crédibilité à l’école, renforcer son image
et améliorer son positionnement.
Les diplômés peuvent de leur côté disposer,
grâce à ces réseaux, d’un potentiel important
de relations. Bien utilisé, un tel carnet
d’adresse peut leur permettre de trouver des
opportunités d’affaires, bénéficier de conseils
avisés ou simplement garder le contact avec
leurs camarades de promotion.
Ils peuvent également exploiter le marché
caché de l’emploi sur la base de la cooptation.
Si tant est que les écoles aient su conserver
une bonne relation avec eux.
Une autre valeur ajoutée des réseaux d’alumnis
est leur capacité à fédérer, motiver, montrer
l’exemple aux étudiants de leurs ainés qui ont
réussi et ainsi développer les sentiments de
fierté et d’appartenance vis à vis de leur école.
Ceci renforce donc les liens entre l’école, les
étudiants et les anciens.
Ce que l’association
apporte aux étudiants
17%
30%
70%
70%
85%
100%
100%
Aides financières
Conseil
Motiver les étudiants
Rassurer les étudiants
Crédibilité de l'école
Contact emploi
Carnet d'adresses
La VALEUR AJOUTÉE
apportée par le réseau
21.
21
En raison de stratégies encore balbutiantes
ou d’offres peu complètes, certaines écoles
ont beaucoup de mal à attirer et fidéliser
leurs communautés d’anciens.
On s’aperçoit que cette problématique,
malgré un sentiment d’appartenance
souvent assez fort, conduit les diplômés à
avoir le sentiment d’être davantage
sollicités financièrement ou pour des
choses à peu de valeur ajoutée que pour
des offres de valeur intéressantes.
Il en résulte une perte d’intérêt pour
l’association et donc une grande difficulté à
conserver une relation stable dans le
temps.
De ce fait, il devient compliqué de tenir à
jour les informations de l’annuaire et donc
l’une des valeurs les plus importantes de
l’association.
Par ailleurs, le manque de moyens et
d’outils entraine souvent une dégradation
de cette situation.
Les difficultés pour mettre à jour l’annuaire et
retrouver la trace des anciens apparaissent
comme les principales problématiques
rencontrées.
On note également le fait que l’implication des
membres de l’association au sein du réseau
est souvent trop faible et pas assez spontanée.
Sur le web, les associations ont également de
plus en plus de difficultés à réellement
maîtriser leur réseau.
Comme nous l’avons vu précédemment dans
« les limites des réseaux sociaux », les
membres se retrouvent éparpillés sur les
réseaux sociaux (ce qui explique cette hyper-
présence).
Pour certaines associations, on assiste à
l’apparition d’un cercle vicieux.
En effet, peu d’effectif entraine alors peu
d’impact sur les étudiants, qui ne réalisent pas
l’importance du réseau et une fois diplômés,
ne voient pas l’intérêt de le rejoindre.
En revanche, lorsqu’il s’agit d’intervenir pour
l’école, on constate qu’ils sont alors plus
présents.
Une autre problématique rencontrée, cette fois
par les plus petites associations, concerne le
manque d’effectif et de bénévoles.
Enfin, l’une des plus grosses difficultés
rencontrées se trouve dans les attentes des
membres de l’association.
Ainsi, pour les associations qui regroupent
diplômés et étudiants, on s’aperçoit que les
attentes sont très différentes : les étudiants
recherchent plutôt des opportunités
professionnelles tandis que les anciens
demandent à échanger, se rencontrer, faire du
« business » ou se former.
Nous avons demandé à chacune des
personnes interrogées de définir son avantage
concurrentiel ou la valeur ajoutée que son
association apportait par rapport à toutes
les autres.
Les
PROBLÉMATIQUES
rencontrées
20-40%
Part des offres d’emploi proposées par les
diplômés selon les écoles
22.
22
Si les associations les plus puissantes ont
conscience des services apportés et
avantages que leurs réseaux représentent
pour leurs communautés, dans certains cas,
des hésitations dans les réponses ont été
décelées.
On observe donc qu’il est difficile de se
positionner par rapport aux autres
établissements et ce pour plusieurs raisons.
D’une part, on observe un lissage des
pratiques sur les offres de valeur les plus
classiques (annuaire, offres d’emploi, forums).
D’autre part, il n’est pas évident que toutes les
associations aient conscience de leur
implication dans le cadre de la mise en
concurrence des écoles les unes par rapport
aux autres.
Enfin, la notion de service n’est pas toujours
au cœur des préoccupations, l’objectif premier
de certaines écoles et associations se limitant
aux services à fournir aux entreprises
partenaires et à la bonne tenue de leur
annuaire.
Heureusement, on observe une prise de
conscience assez large chez les personnes
interrogées de l’importance d’une association
puissante et de sa valeur en tant qu’avantage
concurrentiel stratégique.
1. Se doter d’outils informatiques efficaces
La qualité des outils et leur adéquation aux caractéristiques si particulières
aux activités de gestion et d’animation de communautés sont essentielles.
Un simple produit n’est pas suffisant, il faut également bénéficier d’un bon
accompagnement.
2. Sonder les étudiants et diplômés pour comprendre
leurs attentes et répondre à leurs besoins
3. Fidéliser
4. Développer l’effet réseau
Les conseils Socialumni
24.
24
L’animation, qui est l’un des facteurs clés
de la bonne gestion d’un réseau n’a à
aucun moment été cité.
Si, pour les associations les plus actives,
cette notion est sous-jacente, certaines
écoles jugent cet aspect secondaire.
Une question essentielle doit se poser,
certaines écoles ne privilégient-elles pas les
les entreprises privées au détriment des
diplômés eux-mêmes ?
La vraie force des écoles les plus matures
est de réussir à concilier ces deux
objectifs par une démarche forte de
services : dans une société consumériste
telle que la nôtre, il est plus probable
d’obtenir l’adhésion forte d’une cible
donnée si on lui offre de la valeur.
Plus la valeur sera grande, plus le retour
sur investissement sera intéressant.
L’animation est bien sûr essentielle dans la
gestion de communautés sur le web. C’est
à la fois l’un des facteurs clés de réussite
les plus importants et l’une des plus
grandes problématiques décelées. C’est à
coup sûr l’un des maîtres-mots à retenir
dans le cadre d’une stratégie globale de
gestion d’une communauté d’élèves et de
diplômés.
Les maîtres-mots
de la GESTION DE
COMMUNAUTÉ cités
Et l’ANIMATION
dans tout ça ?
25.
25
Rassembler [ʁa.sɑ̃.ble] : Rallier des gens qui
ont des opinions identiques en vue d'une
action commune ; Faire appel à tous ses
moyens, physiques ou intellectuels, les
concentrer en vue d'une action difficile.
Rassembler les membres de la communauté
permet de créer des synergies importantes.
C’est en créant ces synergies qu’il est possible
de renforcer le sentiment d’appartenance,
developer l’intérêt des membres pour la
communauté et catalyser l’effet de réseau.
L’effet de réseau est une alchimie complexe,
basée sur la realisation d’objectifs personnels
et celle d’une vision commune. Il est donc
important de bien comprendre les attentes et
besoins de chacun afin de créer l’envie,
susciter l’intérêt, rassembler.
RASSEMBLER
1. Regrouper les communautés
• Pour sensibiliser les étudiants à l’importance de l’association et du
réseau
• Pour impliquer les diplômés
2. Créer des liens entre les différentes entités de la
communauté sur les réseaux sociaux
• En créant un point de rendez-vous central sur le web
• En multipliant les occasions de rencontres (parrainage, mentorat,
tables rondes…)
3. Renforcer les interactions entre l’association des
diplômés et l’école
Une forte implication de l’école permettra d’améliorer l’essor des jeunes
associations de diplômés :
• Sensibiliser les étudiants sur la notion de réseau
• Augmenter l’interactivité au sein de l’association
• Apporter des moyens humains, financiers et de la légitimité
Par la suite, lorsque l’association devient plus stable et mature, c’est elle qui
participe au rayonnement de l’école. C’est en quelque sorte un « retour sur
investissement ».
Les conseils Socialumni
26.
26
Valeur [valœʁ] : Ce qui est posé comme vrai,
beau, bien, d'un point de vue personnel ou
selon les critères d'une société et qui est
donné comme un idéal à atteindre, comme
quelque chose à défendre ; Caractère de ce qui
produit l'effet voulu ; Caractère de ce qui
remplit les conditions requises pour être
valable.
Pour être digne d’intérêt, l’association de
diplômés doit apporter de la valeur. Elle doit
produire un service qui permettra aux
membres et non membres d’identifier
immédiatement l’opportunité qu’elle pourra
représenter. C’est à cette seule condition qu’il
pourront être susceptibles d’aider l’association
et l’école à atteindre les objectifs qu’elle s’est
fixés (financiers, sociaux, marketing…).
CRÉER
DE LA VALEUR 1. Définir une offre de valeur claire
• Pour attirer les étudiants et diplômés :
C’est tout simplement le principe du donnant-donnant. Pour que
l’association puisse fédérer un nombre important de membres ou
bénévoles, elle doit avoir un impact sur la vie quotidienne des
étudiants, donc « donner » pour ensuite « recevoir » de la part des
étudiants une fois diplômés.
• Pour les fidéliser
2. Mettre en place une démarche de service
3. Proposer des outils efficaces
Les associations doivent proposer à leurs étudiants et diplômés des outils
simples, innovants, interactifs avec plus de fonctionnalités. Ce qui est selon
nous primordial.
4. Animer le réseau
Une politique claire et précise d’animation et de service doit impérativement
être définie, bien évidemment toute politique doit être servie par des
moyens humains et financiers adaptés à la taille de l’association.
Les conseils Socialumni
27.
27
Communiquer [ko.my.ni.ke] : Faire partager
sentiment, un état ; Faire passer quelque chose
pour qu'on en prenne connaissance.
Animer [a.ni.me] : Donner vie à quelque
chose ; Doter quelque chose de mouvement ;
Inspirer quelqu'un, le pousser à agir ; Donner
du mouvement, de l'activité à une entreprise.
L’association doit insuffler un dynamisme au
sein de la communauté. Pour cela, il ne suffit
pas de relancer les gens pour qu’ils
s’acquittent de leurs cotisations ou s’inscrivent,
de proposer des rendez-vous pour lesquels ils
n’ont souvent que peu d’intérêt.
Il s’agit ici de donner vie à un mouvement
vertueux dont chacun pourra tirer parti dans
l’intérêt de tous. Pour bien animer, il faut savoir
écouter, prendre connaissance des attentes de
chacun et tenter d’y répondre.
La communication est source de valeur, il est
donc nécessaire de travailler dans ce sens.
COMMUNIQUER
ANIMER 1. Communiquer sur la complémentarité entre
l’association et l’école
2. Communiquer sur l’offre de valeur
3. Etre transparent vis-à-vis de la communauté
4. Animer les communautés
• Former le personnel au community management
• Adapter le nombre d’animateurs au nombre de membres
5. Evangéliser
Il est essentiel pour une école d’être impliquée dans la transmission des
notions de réseau auprès des étudiants.
6. Ne pas surestimer ou sous-estimer les réseaux
sociaux grand public
• Les réseaux sociaux et internet participent fortement à la bonne
gestion du réseau
• Avec les réseaux sociaux publics, les associations et écoles ne sont
pas propriétaires des données. Il devient alors moins évident de
capitaliser sur son réseau
• Ils ne permettent pas de retranscrire l’offre de valeur, d’où la
nécessité d’exploiter un site communautaire spécifique
Les conseils Socialumni
28.
28
Les écoles l’ont bien compris, il y a un lien
évident entre la performance d’une école et la
manière dont son réseau est géré. Plus le
réseau est développé et puissant, plus l’image
et la notoriété de l’école augmentent.
Les diplômés sont le reflet de l’école, lors de la
réalisation des classements (Le Point, Figaro…)
une partie des points attribués est basée sur
des critères faisant référence aux diplômés.
Ainsi, au vu de la conjoncture actuelle de
compétitivité, le classement d’une école prend
une importance considérable.
Dans l’ensemble, nous observons la même
volonté au sein des associations interrogées
pour faire avancer et « booster » le réseau des
anciens. Les écoles sont également
conscientes des enjeux, elles s’investissent
alors de plus en plus pour sensibiliser les
étudiants dès les premières années, mais
l’investissement reste encore trop timide.
Du coté des associations, malgré leur volonté
de faire accélérer les choses, on observe qu’il y
a un grand écart entre les objectifs souhaités et
les moyens réellement mis en place.
L’idéal pour l’école étant de se diriger vers un
écosystème quasiment indépendant, un long
chemin reste encore à parcourir.
Nous tenons à remercier l’ensemble des
personnes qui ont répondu présent à notre
appel et nous ont donné de leur temps pour
répondre à nos questions. Nous tenons à les
remercier pour la qualité de leurs réponses et
des observations qu’elles nous ont faites.
Nous remercions par leurs biais les écoles et
associations dont les logos figurent en
deuxième page de ce document, leur contact a
été très enrichissant et nous sommes fiers de
pouvoir les y faire figurer.
POUR FINIR… REMERCIEMENTS
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