2. Élaborer un curriculum
Il faut remarque ce qu’est un curriculum.
Elle constitue l’architecture pédagogique d’un
système éducatif, et conditionne à la fois la manière
dont sont rédigés les programmes d’études, les
pratiques de classe, l’évaluation des acquis des
élèves, la formation des enseignants et la conception
des manuels scolaires.
3. En fonction de quoi
choisir une approche
curriculaire ?
les curricula d’aujourd’hui ont besoin de travailler sur
des énoncés qui expriment l’activité de l’élève sur un
contenu.
On peut dégager 6 principes directeurs qui guident le
choix d’une approche curriculaire qui sont:
4. 1. Fonder un curriculum sur un
profil de sortie de l’élève
C’est necessaire de fonder un curriculum sur un profil
parce que il condicionne les differents choix de l’école
comme:
le choix de la (des) langue(s) d’enseignement et des
langues secondes ;
- l’équilibre entre les différentes disciplines ;
- le choix des champs disciplinaires ;
- le choix des modalités d’évaluation ;
- les choix en matière de remédiation et de soutien
5. 2. Répondre à des problèmes qui
se posent au système éducatif
Il repond:
Des problèmes d’efficacité interne du système
(redoublements, abandons)
Des problèmes d’efficacité externe du système
(analphabétisme fonctionnel, manque de qualification)
Des problèmes d’équité (disparités filles/garçons,
disparités entre régions, entre écoles, entre élèves d’une
même école, etc.)
Des problèmes d’efficience du système (coût du
système).
6. 3. S’appuyer sur
l’existant
Tout nouveau curriculum doit avant tout s’appuyer sur
l’existant. C’est-à-dire:
Tenter de valoriser les acquis existants
Renforcer les avancées du système
Prendre appui sur ses forces
Voire les développer pour les faire évoluer.
7. 4. S’inscrire dans un
projet à plusieurs
facettes
Pour avoir un curriculum qui a plusieurs facettes, a
maleabilité. Il faut lui:
ajouter au moins trois composantes :
la formation des enseignants ;
le matériel didactique (dont les manuels scolaires) ;
les modalités d’évaluation.
8. 5. Articuler le curriculum autour
d’énoncés qui font sens
Quand on parle d’articuler le curriculum autour
d’énoncés qui font sens. On parle de:
1. Énoncés ancrés dans les pratiques sociales de
référence
2. Traiter les grandes problématiques actuelles.
3. Traiter à un niveau de complexité selon une
approche thématique
4. Permettre à chaque élève de mobiliser ses acquis.
9. 6. Formuler des énoncés
évaluables
Qu’est ce qu’est un énoncé évaluable?
R/ On peut dire qu’un énoncé est d’autant plus
évaluable qu’une épreuve qui évalue l’énoncé est
paramétrable.
Un énonce ne doit être ni absolue ni relative. Par
contre, il doit être précise, fiable, cycle, donner de
bases solides.
10. Porquoi il faut combiner le complexe
et le concret dans le curriculum?
Parce qu’un curriculum se soutiens sur le complexe et
le concret car ils donnent:
Nouvelles chances de resoudre des problèmes.
Actualité et validité.
Combinaison d’une multitude de ressources et à une
multitude de savoirs et de savoir-faire.
Mesuralité.
11. La pédagogie de l’intégration
ouvre la voie du complexe
évaluable
Il faut prèmierement savoir ce qu’est la pédagogie de
l’intégration.
Selon Ketele, 1996 ; Roegiers, 2000, 2010 ; Miled,
2002: « Il s’agit de ce processus, propre à chaque
élève, à travers lequel il utilise des ressources acquises
(savoirs, savoir-faire) et les mobilise pour faire face à
des situations complexes. L’apprentissage de
l’intégration, c’est-à-dire l’apprentissage à faire face
individuellement à des situations complexes constitue
une partie importante des apprentissages. »
12.
A partir de ce définition, la pédagogie de l’intégration
propose de commencer par définir quelques
énoncés en termes complexes et concrets appelé
après compétences ou compétences terminales.
Ces compétences se présentent :
13.
la réalisation d’une tâche.
la résolution d’une situation-problème complexe.
La production d’une réflexion personnelle fondée et
contextualisée.
14. Conclusion
Pour conclure, on peut dire que dans le domaine de
l’apprentissage d’une langue étrangère, le défi
curriculaire est d’associer les productions
langagières complexes relevant d’une complexité
communicative, à des savoirs et savoir-faire
grammaticaux ou lexicaux considérés comme des
ressources concrètes mises au service de cette
communication.