2. Plan:
Introduction Attitude thérapeutiques:
Intérêt Lésions œsophagiennes
Définition Lésions gastriques
Epidémiologie Lésions bronchiques
Anatomopathologie Techniques opératoires
Produits caustique et Place de la chirurgie préventive
Physiopathologie Les traitements associés
Gestes à ne pas faire Évolution initiale
Facteurs de gravité Évaluation des séquelles:
Clinique Sténose œsophagienne
PEC à la phase aigue: Que Néoplasie œsophagienne
faire? Conclusion
Une fois le patient est admis Prévention
Bilan de gravite: Cas clinique
Évaluation digestive Références
Évaluation bronchique
Évaluation ORL
3. Introduction :
-Dénutrition
Phase
-défaillance
Phase
intermédiare psychologique
initiale
-Médiastinite
(perforation
de l’œsophage)
-Péritonite Phase
séquellaire -sténose séquellaire
(perforation de
l’estomac) œsophagienne et/ou
gastrique
-risque de
dégénérescence
Urgence Médico-chirurgicale
4. Intérêt :
Le rôle de l’équipe médico-chirurgicale
Le bilan lésionnel initial endoscopique
Conditionne le pronostic et
la stratégie thérapeutique
Court terme Long terme
Pronostic vital Pronostic fonctionnel
+++
5. Définition :
Un produit est caustique,
quand
il détruit par son action
chimique ou physico-chimique
la structure des tissus
organiques, avec lesquels,
il entre en contact
6. Épidémiologie :
Urgence médicochirurgicale potentiellement
grave, mortalité 10%
Volontaire 90% : l’adulte jeune, alcoolisme aigue, état
psychotique
Accidentelle : enfants, âgés
Criminelle (par projection): plus rare
Adulte jeune<30 ans
2 femmes/ 1 homme
Plus grave chez l’homme : quantité importante
Les brûlures caustiques du TDS
Pr RBH Octobre 2009
10. Produits caustiques et Physiopathologie :
• Formol concentré
• Phénol, époxyde,
Oxydants 38%
• Paraquat
Eau de javel [], qté 30%
Eau oxygénée
KMnO4 Cps
Sels de sodium (lave vaisselle: ac. faible)
Brulure thermique
Lésion retardée
Estomac +++
11. Gestes à ne pas faire :
Faire boire
Faire vomir
SNG
Lavage gastrique
Antidote per os
Intubation O.T. sauf détresse vitale
Position ½ assise; Transférer vers un centre
hospitalier avec une équipe multidisciplinaire
(Réanimateur, Chirurgien, Endoscopiste)
12. Facteurs de gravité :
La sévérité des lésions dépend de deux facteurs :
Produit :
Nature du produit
Forme: liquide, solide, visqueuse, volatile.
Quantité (150ml) et concentration
Durée de contact entre le caustique et la
muqueuse digestive (motilité)
15. Pas de parallélisme entre l’intensité
des signes et la gravité des lésions
Des études ont montré que les signes
mineurs s’ils sont associés sont
corrélés statistiquement à la gravité
endoscopique
Ingestion de produits caustiques chez l’adulte
F. Fieuxa,∗, M. Chiricab, A. Villa c, M.-R. Lossera, P. Cattanb,
16. PEC à la phase aigue: Que faire ?
Biologie:
Interrogatoire: 4.DVR
il précise 5. VVC.
Examen clinique: il précise: Apport HE
GS
antalgiques O2
Signes de gravité
NFS
Conscience
Urée/créat
Glycémie
Pouls
3.Bilan bio + PEC 7.Bilan
Caractéristiques du produit : nature, concentration,
endoscopique
quantité
TA
GDSA
radio
réserve alcaline
initiale 6. IPP,
CTC, ATB?
Circonstances d'ingestion : accidentelle, volontaire
Bilan de coagulation (TP,TCK,taux de plaquettes)
Température
Recherche recherche de toxines dans le sang et dans les
Alcoolémie/ de stigmates de poly intoxication
2.Examen
1.Interrogatoire
urines clinique
Examen clinique complet (abdominal, buccopharyngé,ORL…)
RxHoraire de l’ingestion etsur les coupoles) et ASP:
duComplications :centrée état de réplétion gastrique
thorax ( • Signes de gravité
FaceRespiratoires
• à un tel patient, • PDT : heure, nature,
il faut l’admettre, le perfuser, le
Pneumo médiastin
• Hémodynamique antalgiques,quantité(150ml),réanimation
calmer, lui donnerdu patient : terrain psychoaffectif
des démarrer la
[ ]
Antécédents
Epanchement pleural
• Neurologique
• Facteurs aggravants
hémodynamique et respiratoire et (volontaire, alcool,
particulier. instaurer les éléments de
• CHIR
Pneumopéritoine médicament, ATCD psy)
• ORL surveillance
17. Une fois le patient est admis:
2 Situations
En dehors d’une Détresse vitale :signes de
détresse vitale gravité
Triple évaluation : Signes de péritonite
Digestive Signes de médiastinite
ORL État de choc
Broncho-pulmonaire
Hypoxie acidose
Troubles neurologiques
Ingestion massive >150ml
Hémorragie massive
Chirurgie en urgence
SI :
- DR Bronchoscopie
- OE laryngé CTC IV
20. Clinique:
SF: Douleur thoracique, oropharyngée,hypersalivation
hémorragie,vomissements
SP: lésion buccale, emphysème, contracture
Biologie, RP, ASP
Endoscopie digestive haute : urgence
Diagnostique, thérapeutique, évolutive
Respect des conditions de sa réalisation Prudence
Brûlures caustiques du tractus digestif supérieur
Prise en charge et traitement
Mamou Keltoum
Cours de DES
21. ENDOSCOPIE PRUDENTE
Conditions :
• Etat hémodynamique et respiratoire stables
• Chirurgien, réanimateur avertis
• 3-24h (CI>48h)
•Aspiration max, sans insufflation, ni rétro-vision
• Pas d’AG ni AL
•Sous analgésie et NLP
•Prise de photos et enregistrement vidéo
22. Stade 0: Pas de lésions visibles Pc excellent
Stade I: Érythème œdème Pc bon.
Stade IIa: Ulcération localisées et superficielle. Pc bon.
Muqueuse friable.
Phlyctène.
Hémorragie.
Membrane blanchâtre.
Stade IIb: Idem mais ulcération circonférentielles. Pc réservé.
Risque de
sténose;
perforation
Stade III: Ulcérations multiples et profondes, sur Pc mauvais.
a) Localisée zones de nécrose, très hémorragique
b) étendue
Stade IV: Perforation Pc très mauvais
Di Constanzo and al., Gut 1980.
Zargar and al., GastroInt Endos, 1991
26. Rechercher une détresse respiratoire
Clinique ,Biologique ,Gaz du sang et RP
Fibroscopie bronchique: si lésions digestives stade 2
Mécanisme: diffusion –inhalation- acidose
Lésions trachéales contre indique la chirurgie
d’exérèse par stripping
La diffusion transmurale vers Arbre trachéo-
Bronchique
Principale cause de mortalité
Brûlures caustiques de l'œsophage Sfar 96
F Mourey, L Martin, L Jacob
Service d'anesthésie-réanimation chirurgicale,
hôpital Saint-Louis, 75175 Paris cedex 10
27. L'examen clinique recherche une détresse respiratoire :
-par obstruction de la filière respiratoire :
• un œdème glottique
• sus-glottique par brûlure
régresse souvent sous traitement symptomatique
-par atteinte parenchymateuse: secondaire à
•une pneumopathie d'inhalation
•l'ingestion de caustiques volatils
-par acidose métabolique franche: apparaissant au décours d'une
intoxication massive par un acide fort concentré responsable
d'une polypnée compensatrice
Brûlures caustiques de l'œsophage Sfar 96
F Mourey, L Martin, L Jacob
Service d'anesthésie-réanimation chirurgicale,
hôpital Saint-Louis, 75175 Paris cedex 10
28. Systématique si Stade I : destruction
atteinte IIb (Do Dang, SRLF 87) superficielle de la
Atteinte diffuse par Muqueuse
inhalation (prédomine
à Dte) . Stade II : destruction
Atteinte localisée par profonde de la muqueuse
diffusion (paroi
postérieure trachée et Stades III et IV :
BSG).
destruction des couches
Modifie la PEC Xie et
sous muqueuses +/-
le pronostic.
étendues.
INGESTION DE CAUSTIQUES
Brûlures caustiques de l'œsophage Sfar 96
Yohann DUBOIS F Mourey, L Martin, L Jacob
DESC de Réanimation Médicale Service d'anesthésie-réanimation chirurgicale,
hôpital Saint-Louis, 75175 Paris cedex 10
Décembre 2006
29. Cette évaluation des lésions respiratoires est
également indispensable au choix d'une stratégie
chirurgicale puisque l'existence des lésions trachéales
contre-indique la chirurgie d'exérèse oesophagienne
par stripping qui exposerait aux risques de
perforation trachéobronchique.
Brûlures caustiques de l'œsophage Sfar 96
F Mourey, L Martin, L Jacob
Service d'anesthésie-réanimation chirurgicale,
hôpital Saint-Louis, 75175 Paris cedex 10
31. -Lésions chez 40% des patients
-Clinique : trouble de la déglutition,
dysphonie et dyspnée laryngée
-Fibroscopie ORL lors de l’intubation
ou en post opératoire si malade déjà
intubé
-Trachéotomie si brûlures importantes
Brûlures caustiques de l'œsophage Sfar 96
F Mourey, L Martin, L Jacob
Service d'anesthésie-réanimation chirurgicale,
hôpital Saint-Louis, 75175 Paris cedex 10
32. Bilan de gravité (Final)
Les brûlures caustiques du TDS
Pr RBH Octobre 2009
34. Attitude thérapeutique – Lésions œsophagiennes
Stade 1 Stade 2a Stade 2b – 3a Stade 3b - 4
Jeune 8 j Jeune 21j
NPT
Alimentation FOGD FOGD
autorisée
Fibroscopie
Guérison Guérison trachéo-
bronchique
Hospitalisation 24HGuérison = 0 Lésion ulcéreuse évolutive
Séquelle digestive (–)
Contrôle endoscopique (–)
Prise en charge psychologique
Jéjunostomie d’alimentation
Oesophagectomie
en urgence
Brûlures caustique du tractus digestif supérieur, Rambaud 2005
Jean-Marc GORNET, Hôpital Saint-Louis
Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
35. Attitude thérapeutique – Lésions œsophagiennes
Stade 1 Stade 2a Stade 2b Ŕ 3a Stade 3b - 4
Jeune 8 j Jeune 21j
NPT
Alimentation autorisée FOGD FOGD Jéjunostomie d’alimentation
à j10 dans les stades III
Guérison Lésion ulcéreuse Fibroscopie
évolutive trachéo-
Lésion évolutive Guérison bronchique
Contrôle à 1mois
FOGD/TOGD Jéjunostomie d’alimentation à j21
EX ORL
Contrôle 6-8 semaines
(sténose 70%) Oesophagectomie
en urgence
Brûlures caustique du tractus digestif supérieur, Rambaud 2005
Jean-Marc GORNET, Hôpital Saint-Louis,
Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
36. Attitude thérapeutique – Lésions œsophagiennes
Stade 3 : Chirurgie d’urgence recommandée :
3a :
1/3 moyen et distal
1/3 sup.
réévaluer après 24h : Si
pas de progression NPT 21j
progression exérèse préventive
3b: Oesophagectomie par stripping + jéjunostomie
+ oesophagostomie cervicale
Fibroscopie bronchique avant
Brûlures caustique du tractus digestif supérieur, Rambaud 2005
Jean-Marc GORNET, Hôpital Saint-Louis, Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
37. Attitude thérapeutique – Lésions oesophagiennes
Stade 1 Stade 2a Stade 2b – 3a Stade 3b - 4
Jeune 8 j Jeune 21j
NPT
3a 1/3 sup.
Alimentation immédiate FOGD FOGD ou
évolutive
après 24h
Guérison Guérison
Fibroscopie
trachéo-
Guérison = 0 Lésion ulcéreuse bronchique
évolutive
Control à 1mois
Jéjunostomie d’alimentation
Oesophagectomie
en urgence
Brûlures caustique du tractus digestif supérieur, Rambaud 2005
Jean-Marc GORNET, Hôpital Saint-Louis, Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
38. Attitude thérapeutique - Lésions gastriques
Stade 1-2a Stade 2b - Stade 3a Stade 3b
Jeun 8 j
NPT Laparotomie
Alimentation immédiate exploratrice
FOGD en urgence
Ulcérations
Nécrose
Jéjunostomie
Jeun 15 j
FOGD
Sténose antrale Gastrectomie totale
TOGD +
Anastomose oeso-jéjunale
ou oesophagectomie
Gastrectomie
partielle BRULURES CAUSTIQUES
DU TRACTUS DIGESTIF SUPERIEUR
3ème mois Dr A. DECLERCK
Hôpital Saint-Louis
39. Attitude thérapeutique - Lésions bronchiques
Systématique risque de médiastinite : principale cause de mortalité.
Stade
II b-III
Présence Absence de
de lésions lésions
sévères sévères
Thoracotomie Thorax
droite fermé
Patch stripping
pulmonaire œsophage
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
Dr A. DECLERCK, Hôpital Saint-Louis, 2005
40. Techniques chirurgicales
Oeso-gastrectomie par
stripping (Sarfati, Br J Surg 87) :
Incision bi-sous costale et
cervicale G.
Drain sous phrénique Dt
Jéjunostomie
Atteinte trachéo-bronchique
Oeso-gastrectomie et
plastie trachéo-bronchique
(Sarfati, J Thorac Cardiovasc Surg 92 ) :
Thoracotomie Dte
Plastie pulmonaire par patch
du LSD
Cervico laparotomie
41.
42.
43.
44. Place de la chirurgie préventive :
Ingestion massive>150ml
DR, hématémèse
avec Choc même
après réa, CIVD
Stade 3 diffus acidose, IRA
Agitation
Stade 2-3 en mosaïque + signe de gravité
EMC 2001 M.célérier. Service de chirurgie digestive. Hôpital saint louis
Anesthésie–Réanimation G; Décembre 2005 grenoble
45. Les traitements associés
-Nutrition (NE>NPT)
-IPP (RGO, 6 sem, IV 40 mg/j puis relais PO)
-La corticothérapie
-Antibiothérapie systématique prophylactique
(céphalosporine et Genta,IV puis PO en F de l’évolution clinique+ Pv bactério,diminue
l’incidence des sténoses en cas de lésions sévères >= IIb, empêche la formation de tissu de granulation)
-Antalgiques
-Psychotropes
Recommandations de la SFEED
Nutrition therapy for adult patients with caustic injuries Consensus en endoscopie digestive:
to gastrointestinal tract PEC des oesophagites caustiques
N. A. Muñoz Botero, A. M.ª Pérez Cano, R. Rodríguez Chargé de Projet: Alain Lachaux
Herrera, M. P. Rojas Gómez y F. A. Soler Páez Springer Verlag France 2011
46. -L’utilisation des corticoïdes dans la prévention des sténoses est
controversée
-Dans un essai randomisé contrôlé, une corticothérapie à 2
mg/kg/j par voie IV puis PO pendant 3 sem ne permet pas de
réduire l’incidence de sténose œsophagienne.
-une corticothérapie à forte dose 1g/sc par voie IV pendant 3
sem permet de prévenir les sténoses pour les œsophagites
stade IIb mais pas le stade III
-une fréquence plus +++ de perforation digestive en cours des
dilatations précoces dans le groupe traité par les corticoïdes
-En pratique, pas de bénéfice à utiliser des corticoïdes dans la
prévention des sténoses
Pas de place des corticoïdes dans la PEC des brûlures
caustiques
48. Évaluation des séquelles 3- 4 mois :
(Bilan des séquelles)
Stade II 1-2 mois, III a 2-4 mois
Clinique : nutritionnel, régurgitation, dysphagie
TOGD +++ (longueur et importance)
FOGD
Examen ORL : recherche les sténoses du pharynx si
oesophagoplastie indiquée
49. 70% lésions stade II et III mosaïque Sténose étendue de l’œsophage
Base > acide
Sténose courte de l’œsophage
Sténose ulcérée de l’œsophage
Acta Endoscopica.Surveillance endoscopique des lésions muqueuses
digestives,après ingestion de caustiques,S. CLAUDEL, B. MOULINIER,
A. MARTIN, R. LAMBERT et R. DUCLUZEAU, Hôpital E.-Herriot,
51. Toujours, essayer une dilatation, avant
d'envisager toute intervention chirurgicale
et même si, la radiologie montre une
impossibilité théorique, c.à.d une sténose
longue et serrée : dilatation prudente.
La seule limite à la tentative de dilatation
sera l'impossibilité de passage du fil-guide.
BRULURES CAUSTIQUES
DU TRACTUS DIGESTIF SUPERIEUR
Dr A. DECLERCK
Hôpital Saint-Louis
52. S/AG
S/contrôle scopique Évaluation après 1 an :
Rythme : 2-3/semaine /2-3 clinique + calibre de
semaines l’œsophage (> 9 mm);
2 à 20 séances, pendant
en fonction :
6-12 mois
- De l'état initial de la
IPP après dilatation : prévention RGO
sténose
Date de réalisation? différée
tardive( >6eme sem) cicatrisations - Du nombre de séances
des lésions - Du résultat nutritionnel
précoce (4-5eme sem) fraîche +++
Récidive 20% : Complications 3%:
• fibrose définitive, ▫ Perforation (0,25-0,9%)
• sténose trop étendue ▫ Hémorragie
• œsophagite peptique ▫ Bactériémie
Échec après un nombre +++ de ▫ Cancérisation
séances.
53. • Bougie de Savary +++
La tunisie Medicale - 2010 ; Vol 88 ( n 012 ) : 920 – 923
• Pneumatique
• Prothèse endoscopique en
cours d’évaluation (solution
d’attente avant la chirurgie
sténose réfractaire)
• self dilatation
•
Bougie de Savary sténoses semi-rigides
Dilatation pneumatique sténoses
récentes
54.
55. Echec des dilatations endoscopiques
Sténose caustique de l’œsophage non accessible
aux dilatations endoscopiques
Perforation instrumentale de l’eosophage
Les oesophagocoloplasties chez l’enfant:
Indications, techniques et résultats à propos de 36 cas
Thèse de Mariem khalfallah 2008
56. Coloplastie transverse iso péristaltique Gauche:
Adulte+++, configuration vasculaire
colique,pédiculisé sur les Vx coliques sup G
Iléocoloplastie droite rétro sternale:
Enfant+++,pédiculisé sur les Vx coliques sup Droit
Les oesophagocoloplasties chez l’enfant:
Indications, techniques et résultats à propos de 36 cas
Les brûlures caustiques du TDS
Thèse de Mariem khalfallah 2008
Pr RBH Octobre 2009
57. -Délai post-ingestion : 3 à 6 mois
-Bilan psychiatrique
-Examen ORL
-Coloscopie totale si âge > 65 ans
-Particularités de la préparation colique
58. Iléo-colopastie droite rétrosternale
Interposition rétrosternale d’estomac ou d’un
greffon le plus souvent iléocolique droit (transplant
isopéristaltique)
La valvule de Bauhin limite le reflux
Tunnellisation rétrosternale à la main
Anastomose colojéjunale ou cologastrique,
anastomose iléotransverse, jéjunostomie.
60. Pédicule
Pédicule iléo- colique
caeco-colique Dt sup Dt
Colon Dt
Iléon terminal
Artère+ veine
mésentériques
Mesure de la longueur du transplant
BRULURES CAUSTIQUES
DU TRACTUS DIGESTIF SUPERIEUR
Dr A. DECLERCK
Hôpital Saint-Louis
61. Clampage du pédicule iléo-caeco-colique Dt
BRULURES CAUSTIQUES
DU TRACTUS DIGESTIF SUPERIEUR
Dr A. DECLERCK
Hôpital Saint-Louis
62. Forage du tunnel rétro-sternal
BRULURES CAUSTIQUES
DU TRACTUS DIGESTIF SUPERIEUR
Dr A. DECLERCK
Hôpital Saint-Louis
63. Le transplant iléo-colique placé Le transplant est placé
face au sternum du patient (de dans un sac pour éviter la
longueur compatible) contamination du champ
BRULURES CAUSTIQUES
DU TRACTUS DIGESTIF SUPERIEUR
Dr A. DECLERCK
Hôpital Saint-Louis
64. Veine jugulaire
œsophage Iléon terminal
Anastomose entre l’œsophage et l’iléon terminale
BRULURES CAUSTIQUES
DU TRACTUS DIGESTIF SUPERIEUR
Dr A. DECLERCK
Hôpital Saint-Louis
65. Rétablissement iléo-
colique transverse
latéro-latéral
BRULURES CAUSTIQUES
DU TRACTUS DIGESTIF SUPERIEUR
Dr A. DECLERCK
Hôpital Saint-Louis
66. oesophagocoloplastie transverse iso
péristaltique Gauche
1-Dissection des Vx coliques
supérieurs droits
1
2-Mesure de la longueur du
transplant 2
Les oesophagocoloplasties chez l’enfant:
Indications, techniques et résultats à propos de 36 cas
Thèse de Mariem khalfallah 2008
67. oesophagocoloplastie transverse iso
péristaltique Gauche
3-Levée du transplant colique
3
4-Anastomose colo-gastrique à la
face postérieure de l’antre
4
Les oesophagocoloplasties chez l’enfant:
Indications, techniques et résultats à propos de 36 cas
Thèse de Mariem khalfallah 2008
68. oesophagocoloplastie transverse iso
péristaltique Gauche
5
6
5-Tunnellisation rétro sternale au
doigt
6-Aspect en fin d’intervention
Les oesophagocoloplasties chez l’enfant:
Indications, techniques et résultats à propos de 36 cas
Thèse de Mariem khalfallah 2008
69. Fistule anastomotique Fibrose sus-anastomotique
Ischémie du transplant
Sténoses annulaires Sténoses longues
Résection anastomose
Dilatation
Transplant libre ou pédiculé
70. Sinus
piriforme
Anastomose
oeso-iléale
Face Profil
73. The efficacy of single-dose 5-
fluorouracil therapy in experimental
caustic esophageal burn
Une dose unique intra péritonéale de 5-FU a un effet
préventif sur la formation de sténoses œsophagiennes après
la brûlure caustique. Cette observation suggère que le 5-FU
peut prévenir cette complication indésirable dans le cadre
clinique. Des études cliniques sont maintenant nécessaires
pour vérifier cette forme de traitement.
L’application locale intra œsophagienne du 5-FU
immédiatement après la brûlure n'a pas été
efficace. D'autres investigations sont nécessaires pour
déterminer le moment approprié de l'application de 5-FU sur
le site local de blessure.
The efficacy of single-dose 5-fluorouracil therapy
in experimental caustic esophageal burn
Journal of Pediatric Surgery
Volume 46, Issue 10 , Pages 1893-1897, October 2011
74. Néoplasie œsophagienne
Rare <5-7% Risque 1000x > pop gle
après 20-40ans (Ann. Surg - August 1981)
FOGD régulière/an après 20ans
Facteur favorisant:
Dilatations +++ des sténoses.
Meilleur pronostic :
Se développe souvent sur une sténose rapidement
symptomatique Diagnostic + précoce.
Extension locorégionale limitée par la fibrose péri
œsophagienne.
75. Conclusion
chirurgiens
Endoscopistes Paramédical
Radiologues
PEC ORL
multidisciplinaire
Réanimateurs Pneumologues
Psychiatriques
Psychologues
Aspects actuels des oesophagites caustiques
en milieu hospitalier tropical
B.M. CAMARA, S. YASSIBANDA, R.F. CAMARA,
D. MIGNONSIN, Y.R. ATTIA
CHU de Cocody, Abidjan (Côte-d'Ivoire)
76. Prévention la tête de mort peut
« tenter » un adolescent
suicidaire, ou le bouchon
récalcitrant invite à laisser
Respecter l’étiquetage le flacon ouvert ou, à
transvaser
Ne pas transvaser les produits
Utilisation des bouchons spéciaux
Éducation de la population
Campagnes de prévention (TV, médias)
Produits ménagers hors de la portée des enfants
77. Cas clinique
Une jeune fille âgée de 25 ans est amenée par
son fiancé après qu’elle ait ingéré, dans un but
suicidaire, un produit caustique utilisé pour
déboucher les éviers.
Elle est agitée, dyspnéique et légèrement
cyanosée.
Elle a une sialorrhée et des douleurs
thoraciques. Son pouls est à 120/mn, sa TA à
10/7 cm d’Hg, sa température normale.
78. 1) L’ingestion d’une base forte:
A- a un risque important de diffusion extra digestive
B- Entraîne une nécrose de coagulation
C- Entraîne d’importantes lésions œsophagiennes
D- Est responsable de lésions gastriques minimes
E- Est plus grave que l’ingestion d’un acide fort
79. 1) L’ingestion d’une base forte:
A- a un risque important de diffusion extra digestive
B- Entraîne une nécrose de coagulation
C- Entraîne d’importantes lésions œsophagiennes
D- Est responsable de lésions gastriques minimes
E- Est plus grave que l’ingestion d’un acide fort
80. 2) Le(s) geste(s) qui doit (doivent) être évité(s) est
(sont) :
A-Faire vomir
B- Lavage gastrique
C- Mise en place d’une sonde gastrique
D- Limiter l’effet pathogène du produit par l’ingestion
du lait
E- Faire en urgence une fibroscopie digestive haute
81. 2) Le(s) geste(s) qui doit (doivent) être évité(s) est
(sont) :
A-Faire vomir
B- Lavage gastrique
C- Mise en place d’une sonde gastrique
D- Limiter l’effet pathogène du produit par l’ingestion
du lait
E- Faire en urgence une fibroscopie digestive haute
82. 3) En faveur d’une ingestion grave vous retenez le
(les) signe(s) suivant(s):
A-Etat de choc résistant à la réanimation médicale
B- contracture abdominale diffuse
C-Absence de manifestations respiratoires
D- troubles de la crase sanguine
E- hyperleucocytose à 250000 éléments/mm³
83. 3) En faveur d’une ingestion grave vous retenez le
(les) signe(s) suivant(s):
A-Etat de choc résistant à la réanimation médicale
B- contracture abdominale diffuse
C-Absence de manifestations respiratoires
D- troubles de la crase sanguine
E- hyperleucocytose à 250000 éléments/mm³
84. 4) Quelle est votre CAT initiale à la phase aigue? :
A-Une trachéotomie
B-Une transfusion sanguine
C-Des antalgiques
D-Une aspiration gastrique
E-Une oxygénothérapie
85. 4) Quelle est votre CAT initiale à la phase aigue? :
A-Une trachéotomie
B-Une transfusion sanguine
C-Des antalgiques
D-Une aspiration gastrique
E-Une oxygénothérapie
86. 5) L’endoscopie digestive haute en Urgence:
A-Est utile aux décisions thérapeutiques
B-Ne doit pas dépasser l’œsophage
C-a pour but de rechercher une perforation
D-Permet de dilater l’œsophage
E-Aide à évacuer le caustique
87. 5) L’endoscopie digestive haute en Urgence:
A-Est utile aux décisions thérapeutiques
B-Ne doit pas dépasser l’œsophage
C-a pour but de rechercher une perforation
D-Permet de dilater l’œsophage
E-Aide à évacuer le caustique
88. 6) L’endoscopie a montré une nécrose étendue de
l’œsophage. Il s’agit alors selon la classification de
Di Costanzo:
A-D’une œsophagite caustique Stade IIa
B-D’une œsophagite caustique Stade IIb
C-D’une œsophagite caustique Stade IIIa
D-D’une œsophagite caustique Stade IIIb
E-D’une œsophagite caustique Stade IV
89. 6) L’endoscopie a montré une nécrose étendue de
l’œsophage. Il s’agit alors selon la classification de
Di Costanzo:
A-D’une œsophagite caustique Stade IIa
B-D’une œsophagite caustique Stade IIb
C-D’une œsophagite caustique Stade IIIa
D-D’une œsophagite caustique Stade IIIb
E-D’une œsophagite caustique Stade IV
90. 7) Le traitement d’une œsophagite caustique stade
IIIb consistera en:
A-Oesophagectomie
B-Exclusion bipolaire de l’oesophage
C-oesophagostomie
D-Gastrostomie d’alimentation
E-Remplacement oesophagien en Urgence
91. 7) Le traitement d’une œsophagite caustique stade
IIIb consistera en:
A-Oesophagectomie
B-Exclusion bipolaire de l’oesophage
C-oesophagostomie
D-Gastrostomie d’alimentation
E-Remplacement oesophagien en Urgence
92. 8) Parmi les complications d’une Œsophagite
caustique est la sténose œsophagienne, ce risque
est d’autant plus grand que:
A-Les lésions œsophagiennes sont plus étendues
B-Les lésions œsophagiennes sont plus profondes
C-Les lésions œsophagiennes sont circonférentielles
D-Les lésions buccales initiales sont plus importantes
E-La tentative de suicide a eu lieu à jeun
93. 8) Parmi les complications d’une Œsophagite
caustique est la sténose œsophagienne, ce risque
est d’autant plus grand que:
A-Les lésions œsophagiennes sont plus étendues
B-Les lésions œsophagiennes sont plus profondes
C-Les lésions œsophagiennes sont circonférentielles
D-Les lésions buccales initiales sont plus importantes
E-La tentative de suicide a eu lieu à jeun
94. 9) La sténose œsophagienne s’est installée après 4
mois (étendue au TOGD) avec dysphagie complète
et dénutrition , on devra décider:
A-Une oesophagocoloplastie
B-Une corticothérapie
C-Un régime mixé
D-Un traitement par dilatation endoscopique
E-Une résection anastomose par un transplant libre
95. 9) La sténose œsophagienne s’est installée après 4
mois (étendue au TOGD) avec dysphagie complète
et dénutrition , on devra décider:
A-Une oesophagocoloplastie
B-Une corticothérapie
C-Un régime mixé
D-Un traitement par dilatation endoscopique
E-Une résection anastomose par un transplant libre
96.
97. Références
BRULURES CAUSTIQUES DU TRACTUS DIGESTIF SUPERIEUR
Dr A. DECLERCK -Hôpital Saint-Louis 2005
Les brûlures caustiques du TDS
Pr RBH Octobre 2009
Brûlures caustiques de l'œsophage Sfar 96
F Mourey, L Martin, L Jacob
Service d'anesthésie-réanimation chirurgicale
hôpital Saint-Louis, 75175 Paris cedex 10
EMC 2001 M.célérier. Service de chirurgie digestive. Hôpital saint louis
AnesthésieŔRéanimation G; Décembre 2005 grenoble
Brûlures caustique du tractus digestif supérieur Rambaud 2005
Jean-Marc GORNET, Hôpital Saint-Louis
Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
Acta Endoscopica.Surveillance endoscopique des lésions muqueuses
digestives,après ingestion de caustiques
S. CLAUDEL, B. MOULINIER, A. MARTIN, R. LAMBERT et R. DUCLUZEAU, Hôpital E.-Herriot,
Recommandations de la SFEED ,Consensus en endoscopie digestive:PEC des oesophagites caustiques
Chargé de Projet: Alain Lachaux
Springer Verlag France 2011
Brûlures caustiques du tractus digestif supérieur: Prise en charge et traitement
Mamou Keltoum
Cours de DES
98. Références
Activité endoscopique digestive interventionnelle chez l’enfant
Samir Boukthir, Sonia Mazigh Mrad, S. Ben Nasr, I. Brini, A. Bahri, Mourad Hamzaoui, Sonia Ben Khelifa, Beji
Chaouachi, Azza Samoud Gharbi
La tunisie Medicale - 2010 ; Vol 88 ( n 012 ) : 920 – 923
Nutrition therapy for adult patients with caustic injuries to gastrointestinal tract
N. A. Muñoz Botero, A. M.ª Pérez Cano, R. Rodríguez Herrera, M. P. Rojas Gómez y F. A. Soler Páez
Grupo de Terapia Nutricional. Hospital El Tunal. Bogotá. Colombia.
Les oesophagocoloplasties chez l’enfant: Indications, techniques et résultats à propos de 36 cas
Thèse de Mariem khalfallah 2008
The efficacy of single-dose 5-fluorouracil therapy in experimental caustic esophageal burn
Journal of Pediatric Surgery
Volume 46, Issue 10 , Pages 1893-1897, October 2011
Caustic Burns and Carcinoma of the Esophagus
RICHARD A. HOPKINS, M.D., R. W. POSTLETHWAIT, M.D.
Ann. Surg - August 1981
Aspects actuels des oesophagites caustiques en milieu hospitalier tropical
B.M. CAMARA, S. YASSIBANDA, R.F. CAMARA, D. MIGNONSIN, Y.R. ATTIA
CHU de Cocody, Abidjan (Côte-d'Ivoire)
Ingestion de produits caustiques chez l’adulte
F. Fieuxa,∗, M. Chiricab, A. Villa c, M.-R. Lossera, P. Cattanb
Service de réanimation chirurgicale, hôpital Saint-Louis
Les oesophagites caustiques
Dr Mohamed Ben Amar
Février 2010
Examens du concours de résidanat Tunisie