2. Le plan :
•
•
•
•
•
•
Introduction
L’histoire de la musique arabo andalouse à Tlemcen
Les genres de la musique arabo andalouse
les principaux instruments utilisé
Les grands maitres de la musique andalouse
Conclusion
4. Lorsqu'on prononce le terme ''Musique andalouse'', notre premier reflexe nous dirige vers
une image décrivant des bonhommes en chéchias rouges, en djellabas et en sandales
blanches, jouant du violon en le pivotant sur la cuisse et entonnant des mélodies avec des
voix magnifiques Cette phrase prononcée par un français qui, tout en reconnaissant
n'avoir aucune notion sur la musique andalouse, assistait a une représentation musicale
effectuée par un orchestre de Tlemcen. Toute innocente, elle symbolise la conception
occidentale, a l'exception évidemment de certains spécialistes en la matière, par rapport a
la musique andalouse.
5. La musique arabo andalouse à Tlemcen
II.
L’histoire dela musique arabo
andalouse à Tlemcen
6. par l'émergence, le développement puis l'apogée de la musique Arabo-Orientale, ainsi
donc, Tlemcen a pour sa part, également contribué à l'acheminement de cette musique,
qui n'avait pas pris, au départ, les formes qu'elle acquit en Andalousie par le biais de
ziriab, vers l'Occident.
au courant des sept siècles d'occupation Arabe en Andalousie, Tlemcen constituait une
ville stratégique pour les savants, les commerçants , en ce qui nous concerne, les
artistes qui se déplaçaient de Cordoue, de Grenade, de Séville ou d'autres villes
Andalouses vers le Maghreb car c'était une terre très accueillante pour les Arabes
Andalous qui y faisaient une halte. La musique qui venait de l'Andalousie n'était en fin
de compte pas tellement ignorée par les Tlemceniens de l'époque car, les relations
entre notre ville et celles d'Andalousie étaient concrètes et effectives.
7. En second lieu, nous devons noter que la période qui à suivie l'installation à Tlemcen des
émigrés Arabes d'Aandalousie, fuyant la répression Ibère a été marquée par la création, ou
plutôt la "Maghrébisation", de la musique amenée par ces derniers à Tlemcen. En effet, par son
contact avec une nouvelle communauté, avec de nouvelles mœurs, de nouvelles habitudes, un
nouvel état d'esprit, mais tout en gardant ses mêmes principes techniques, la musique
Andalouse s'est très bien adapté à son nouvel environnement. Cela rendue encore plus
appréciable et plus riche. En parallèle à la musique Andalouse à Tlemcen et avec le temps, de
nouveaux styles musicaux sont nés en conséquence de la " cohabitation" de cette merveilleuse
musique avec les traditions, les pensées, et forcément les genres Uriques des tribus indigènes.
Cependant, il serait très important de préciser que ces nouvelles musiques ont d'abord puisé
leurs sources musicales et poétiques, en d'autres termes leur origine artistique, de la musique
"mère" déjà existante, à savoir la musique Andalouse. Mais cela bien sur n’a changer ni déranger
aucunement cette dernière. Pour citer ces nouveaux styles considérés comme modernes à
l'époque de leur création, nous nommerons le Haouzi, le Haoufi, le Medih, le Chaabi...Chacun
de ces styles ayant sa propre histoire et ses propres caractéristiques.
8. La musique arabo andalouse à Tlemcen
III. Les genres de la musique
arabo andalouse
9.
L'âge d’or de la poésie classique a Tlemcen est situer a l’époque Zianide les historiens
évoquent souvent l’éclat des fêtes organisées a l’intèrieur du Machouar a l’occasion de la
fête de la naissance du prophète mouloud et de joutes poétiques qui s’y déroulaient
pendant les sept jours de célébration
Les poète de Tlemcen on contribué a la réputation de la culture arabe comme Abou
Abdallah Ibn Khamis Mohamed Benyoussef Ath Thaghri Ibn Hdiya El Koreich
10. El Haouzi
El Haouzi est un nom qu’on attribue a la poésie populaire quand celle-ci est chantée
selon des canons le plus souvent empruntés à la musique andalouse , avec son
langage expressif communicatif pour employer un terme moderne il constitue même
une source documentaire à la fois historique et littéraire d’une valeur exceptionnelle .
le Haouzi est surtout un genre littéraire et poétique privilegie qui pour cadre un
univers de référence et comme support, la langue parlée avec ses règles
morphologiques et syntaxiques.
11. Le Samaà
Le Samaà fait partie de l’ Enseignement spirituel des soufis, avec sa prose rimée
constituée de métaphores et de paraboles, il a pour vocation de compléter les
capacités contemplatives des mourides. En tant que poésie spiritualisé à caractère
initiatique ,elle est chantée dans les majlis ou réunions des imposée par son caractère
austère et réservé. Elle repose sur une certaine transcendance ,une élévation de de
l’ame est nécessaire pour atteindre la purification intérieur et par voie de
conséquence, la réceptivité du cœur . Les poèmes sont généralement l’œuvre du
Chikh ou empruntés par lui à d’autres parmi les grands savants mystiques .
A Tlemcen le Samàa se dit et se chante de manier immuable a travers les ages
comme du temps des grands apologétiques dont la Bordah
12.
Le Haoufi
Le Haoufi se définit comme un genre de poésie d’inspiration purement
féminine, il a occupé pendant des siècles une place réelle dans la littérature
populaire à Tlemcen .
Le Haoufi c’est l’expression du génie poétique des femmes, un moyen
d’expression oral se révèle important dans l’étude de la société, de sa
psychologie et de ses sentiments collectifs et individuels les plus profonds. Ses
thèmes de prédilection sont instinctivement l’amour, le rêve, le désespoir, le
destin, la nostalgie, de lieux dits les souvenirs … il est évocateur d’images et
de lieux symboliques quand il chante Sakiet bab el Djiad la fontaine du
quartier des coursiers, lala seti, la saint gardienne des femmes.
13. La musique arabo andalouse à Tlemcen
IV. les principaux
instruments utilisé
14. L’ensemble est constitué de musiciens à la fois instrumentistes et chanteurs et la direction
de l'orchestre est traditionnellement assurée par un des instrumentistes. Le rôle du chef
est de donner le départ du chant, alors aussitôt enchaîné par les autres musiciens. Du fait
de la grande souplesse laissée aux orchestres quant au choix des instruments et au
nombre d'instrumentistes. certains orchestres de musique arabo-andalouse ont introduit
dans leurs ensembles des instruments « modernes ». Ainsi on a vu apparaître, aux côtés
des instruments traditionnels, des instruments tels que la clarinette, l'accordéon, la flûte
traversière, le saxophone, la batterie, la guitare ou encore le clavier électronique. A titre de
comparaison, on peut remarquer que la musique andalouse-algérienne (représentée au
Maroc, principalement à Oujda et Rabat, par le « tarab al-gharnâti ») a, quant à elle,
assimilé depuis longtemps des instruments tels que le banjo, la mandoline, la guitare ou
encore le piano.
21. né vers 1870 a Ouled Sid Ali Belhadj dans la banlieue de Tlemcen.
son père hadj Mohammed Boumediene , modeste meunier, avait travaille rudement pour
subvenir aux besoins de ses huit enfants . Dès son enfance , le jeune Larbi s'est intéressé
à la mélodie et au verbe poétique; particulièrement andalou et hawzi local . comme les
enfants à son Age. il suivit in enseignement traditionnel à l‘école coranique et; là , il a
montre de qualité exceptionnelles de sérieux et d'intelligence. il consigne dans sa
mémoire le livre sacré alors qu'il n‘était âgé que 12 ans. le hasad faisait bien les choses; il
débutera en qualité d'apprenti coiffeur chez Maalem Boumidiene Brixi; un notable des
ville ; chez qui défilait toutes les personnalités musicales. le répertoire de Larbi Ben Sari
était extrêmement varie .parmi les chanson ; on peut cité:
Tahouif Tlemcéni/Hnina ya hnina/Zenouba.....
la vielle de sa mort , le 24/12/1964 à Tlemcen.
23. son vrai nom Ahmed Larbi Ben Sari est né le 08 avril 1914 à tlemcen.il reçoit un
formation à l ’école coranique , puisque très jeune, il s'adonne à la musique; à la faveur de
la notoriété de son père CHIKH LARBI BEN SARI ; grand maitre de la musique
Gharnati à tlemcen. devenu célebre , sera sollicité , en duo avec son père pour
l'enregistrement d'édition " la voix de son maitre" dont les titres suivants: SELLI
hommoumek, Tlemcen el aliya .
les choix des chansons a été fait compte tenu de la richesse du registre musicale du genre
tlemcenien: hawzi, hawfi, madih, et gharnati. il s'éteint le jeudi 25/07/2002 à Casablanca
Maroc.
25. Né le 5 mars 1930 à Nedroma (Tlemcen),Mohammed Ghaffour rejoint, après un bref
passage à l'école, l'atelier artisanal de son père el hadj Mekki, tisserand.
El Hadj Mohammed Ghaffour appartient à une famille de vieille souche nédromie,
d'origine andalouse. Il fréquente le djama' ou mcid de Sidi Mhammed Zrihni Lakhdari à l'état civil, situé au quartier Derb El Kherba, non loin de chez lui. La
zaouia (confrérie) Azziania, fondée par Sidi M'Hammed Ben Abderrahmane Ben Abi
Ziane de Kenadsa près de Béchar a fortement marqué son éducation spirituelle et
sociale.
27. Tlemcen hérite une prestigieuse musique qui, quoique n'ayant jamais été
transcrite a été conservée dans toute sa pureté et sa rigueur et transmise par une
langue lignée de musiciens (Cheikh Menouar BENATTOU, les frères Mohamed
et Ghouti DIB, Cheikh Mohamed BENCHAABANE, Cheikh Larbi BENSARI,
Abdelkrim DALi, BENZERGA, Nouri KOUFI,…). Ensuite cette musique
trouva refuge dans d'autres villes comme Alger, Constantine, Blida, Bejaïa,
Annaba et Nedroma.