Le travail en infogravure

Elaboré et proposé par M. KEUBEUN LELE Michel Alexis
Infographiste Designer Professionnel
Association des Infographistes
et Assimilés du Cameroun
LE TRAVAIL
D’INFOGRAVURE
EN QUESTIONS

QUE SIGNIFIE INFOGRAPHISTE
L’infographiste est une personne qui maitrise le travail de l'image (2D, 3D, logiciels
PAO, web, etc.). C'est un spécialiste de l'image et de l'informatique. Il utilise des
logiciels spécifiques dits de PAO (Publication Assistée par Ordinateur) pour la mise
en page, la retouche de photos et d’images, le dessin vectoriel, la création de site
Internet, etc. L’infographiste est amené à collaborer étroitement avec d’autres
professionnels : directeur artistique, graphiste, photographe, scénariste, animateur
3D, architecte, imprimeur, webmaster, programmeur, chargé de communication
FONCTION UNIVERSELLE
L’infographiste est une personne qui maitrise le travail de l'image (2D, 3D, logiciels
PAO, web, etc.). C'est un spécialiste de l'image et de l'informatique. Il utilise des
logiciels spécifiques dits de PAO (Publication Assistée par Ordinateur) pour la mise
en page, la retouche de photos et d’images, le dessin vectoriel, la création de site
Internet, etc. L’infographiste est amené à collaborer étroitement avec d’autres
professionnels : directeur artistique, graphiste, photographe, scénariste, animateur
3D, architecte, imprimeur, webmaster, programmeur, chargé de communication.

FONCTION INTERNE
AUX INDUSTRIES
POLYGRAPHIQUES

La gravure a tout d'abord la fonction première dans la production dans les industries
polygraphiques, de ce fait elle se positionne comme la pièce motrice qui apprécie la
qualité, la forme des éléments fournis par les clients. Par ailleurs, elle est à l’origine
des fichiers traités et transmis.
La gravure a pour principales fonctions :
LA CREA
Elle consiste à générer des propositions à des clients désireux de raccourcir le circuit
de production du support de communication ou de leur emballages. C’est dans ce
sens que dans notre service au quotidien nous proposons des maquettes, des designs
basiques de présentation dont le but est de séduire le client et lui faire savoir qu’il a
chaque fois le choix d’une approche artistique qui peut chaque fois être renouvelé
pour mieux porter à la cible (Magazines, Affiches publicitaires, Tracts, Branding de
véhicules, Rapports d’activités, Programmes et cartons d’invitations …) L’Exe; qui
consiste à préparer les propositions générées à l’impression. Il nécessite une
importante connaissance des applications logicielles. Il s’agit ici du montage, de
l’imposition, de la génération des filets de formes à découpes pour ce qui est des
travaux complexes tels les gabarits des étuis d’emballage, des gabarits des étiquettes,
des chemises à rabat, des décorations de chaises et matériels de PLV diverses.

LE DESSIN VECTORIEL
Le dessin assisté par ordinateur (DAO) est une discipline permettant de produire des
dessins techniques avec un logiciel informatique. On le distingue de la synthèse
d'image dans la mesure où il ne s'agit pas du calcul de rendu d'un modèle numérique
mais de l'exécution de commandes graphiques (traits, formes diverses…). De ce fait,
en DAO, la souris et le clavier remplacent le crayon et les autres instruments du
dessinateur. C’est l’illustration pure et simple généralement à la base de la plupart
des travaux d’info gravure. Il nécessite la connaissance des logiciels bien appropriés
de dessin, la maîtrise parfaite des outils et la manipulation des couleurs à références
diverses en offset et en sérigraphie. Il est à la base de la génération des logotypes
pour entreprises qui généralement ne sont traités que sur la base des chartes
graphiques.
LE TRAITEMENT DES IMAGES
Le traitement d'images désigne une discipline de l'informatique et des mathématiques
appliquées qui étudie les images numériques et leurs transformations, dans le but
d'améliorer leur qualité ou d'en extraire de l'information.
Il s'agit d'un sous-ensemble du traitement du signal dédié aux images et aux données
dérivées comme la vidéo (par opposition aux parties du traitement du signal
consacrées à d'autres types de données : son et autres signaux monodimensionnels
notamment), tout en opérant dans le domaine numérique (par opposition aux

techniques analogiques de traitement du signal, comme la photographie ou la
télévision traditionnelles). Dans le contexte de la vision artificielle, le traitement
d'images se place après les étapes d'acquisition et de numérisation, assurant les
transformations d'images et la partie de calcul permettant d'aller vers une
interprétation des images traitées. Cette phase d'interprétation est d'ailleurs de plus en
plus intégrée dans le traitement d'images, en faisant appel notamment à l'intelligence
artificielle pour manipuler des connaissances, principalement sur les informations
dont on dispose à propos de ce que représentent les images traitées (connaissance du
domaine).
La compréhension du traitement d'images commence par la compréhension de ce
qu'est une image. Le mode et les conditions d'acquisition et de numérisation des
images traitées conditionnent largement les opérations qu'il faudra réaliser pour
extraire de l'information. En effet, de nombreux paramètres entrent en compte, les
principaux étant : la résolution d'acquisition et le mode de codage utilisé lors de la
numérisation, qui déterminent le degré de précision des éventuelles mesures de
dimensions, les réglages optiques utilisés, (dont la mise au point) qui déterminent par
exemple la netteté de l'image, les conditions d'éclairage, qui déterminent une partie
de la variabilité des images traitées, le bruit de la chaîne de transmission d'image.

Quelques exemples types d'informations qu'il est possible d'obtenir d'une image
numérique : la luminance moyenne, le contraste moyen, la couleur prédominante, le
taux d'acuité moyen (précis ou flou), le taux d'uniformité des couleurs, la présence ou
l'absence de certains objets C’est dans un premier temps le scan des images, en plus
la préparation des images scannées soit par des tiers soit par nous mêmes dans le
dessein de l’amélioration de la qualité de nos documents imprimés. C’est ainsi que
nous disposons d’un scanner à très haute définition à cet effet. Il nécessite une
importante connaissance des logiciels de traitement d’images et de scan pour des
résultats efficients.
LA MISE EN PAGE
Elle décrit les techniques de composition graphique d'un contenu informationnel
dans un espace (feuilles de papier,…).
Elle succède au travail d'assemblage du contenu (texte au kilomètre, collection des
composants), et précède souvent le travail d'impression.
Elle vise à représenter le contenu (textes, images, animations…) de manière
hiérarchique et harmonieuse (équilibre des zones, des couleurs et des espaces,

contrastes), afin de faciliter un parcours de lecture à plusieurs niveaux, avec un souci
constant d'ergonomie.
Elle comprend les techniques : de fontes de caractères, de typographie, de mise en
forme et d'espacement, de titrage et de lettrines, d'illustration et de leur habillage elle
consiste ici en la réalisation et montage des brochures telles les magazines
d’entreprises, des rapports d’activités, des flyers.
Travail qui à la base nécessite beaucoup d’appréhension et d’efforts intrinsèques en
grammaire et un niveau assez élevé de vocabulaire, car les clients généralement ont
des idées mais souvent veulent qu’elles soient agencées ou au mieux combinées
d’une certaine façon.
Les graphistes se chargent de donner forme et vie au travail. Et c’est le résultat de
cette tribulation généralement longue qui est transmis à la production sous forme de
films ou de fichiers pdf.
LE FLASHAGE
C’est une étape extrêmement délicate qui nécessite grande concentration et beaucoup
de lucidité. En fait le flashage est la préparation en séparation de couleurs pour les
impressions en tons directs et quadrichromatique dont la résultante est représentée

par des films produits pour l’offset ou alors la sérigraphie traditionnelle. Il nécessite
une importante connaissance des applications logicielles.
LE CONTROLE DES FICHIERS FOURNIS
Il est toujours très important de jeter un regards sur les fichiers fournis parce que
généralement, ils sont réalisés avec beaucoup d’imprécision car ceux qui le font
n’ont aucune maîtrise des contraintes de production. Et pour cela, il faut toujours
s’assurer si tout a été fait de façon convenable à savoir : Rassembler les polices, les
images bien traitées et avec de bonnes valeurs de résolution, la mise en évidence des
fonds perdus pour éviter la mauvaise présentation du travail après le rognage à la
production, s’assurer que les textes combinés aux graphiques sont vectorisés pour
éviter la corruption des polices, si les fichiers ont été préparés en mode de séparation
imprimable. Appliquer les défonces sur les contours et les fonds des textes critiques
sujets parfois à de mauvais rendus après impression. En outre c’est un exercice à la
fois acrobatique et compliqué quand les applications logicielles sont différentes entre
le générateur et l’exploitant du fichier que nous sommes.
LE RECADRAGE DES FICHIERS
Comme signifié un peu plus haut entre les lignes, le générateur de fichiers ne sachant
pas les contrainte de production, généralement on est obligé de recadrer ou d’ajuster
au format des fichiers avant transmission, ou alors changer de version d’application

pour éviter une mauvaise qualité de la production. Ici explicitement passent la
majeure partie des travaux destinés à l’impression numérique.
GENERATION DES FICHIERS PDF POUR LE CTP
Aujourd’hui, étant passé à l’ère du numérique, nous avons acquis du matériel de
dernière génération qui, désormais nous fait fi de l’étape obligatoire avant la
réalisation des cromalins qui est le flashage des films. Les fichiers générés en PDF
qu’ils soient fournis par le client ou bien généré par nous, doit faire l’objet d’une
certification selon nos standards de production. Parce que c’est désormais l’ultime
étape avant la production. Alors la gravure valide ainsi les fichiers prêts à la
production.
LE CTP
Il est le dernier maillon de la préparation des fichiers prêts à l’emploi (impression. Il
est l’élément qui conclut de la qualité du travail et valide les impositions et fait
graver les plaques destinées à l’impression. Il est le dernier filtre avant le flux de la
production.

FORMATION
EN INTERNE

Les applications utilisées en gravure étant évolutives et innovantes, il serait
souhaitable qu’entre infographistes et gentes intervenantes dans la chaîne de
production graphique, il y ait une institutionnalisation de formations cycliques qui
permettront d’améliorer la qualité du travail et, de la production. Les modules de
formation seront choisis en fonction des différentes plates formes fonctionnelles.
L’élaboration d’un questionnaire commercial qui pourra faciliter aux
commerciaux la diligence avec la clientèle au sujet des fichiers, et de la façon par
rapport à laquelle elle devra apprêter les éléments prêts à consommer par l’industrie
que nous sommes. A cet effet la charte de préparation des fichiers devra être
apprêtée.
Les techniques de transformation, de retouche et de recadrages des fichiers
apportés par des clients d’ici ou d’ailleurs pour les adapter aux outils de production
Les techniques de préparation des fichiers prêts à l’emploi auprès du personnel de
la production au département numérique.
Les diverses techniques d’exploitations et de retouches des fichiers PDF, Tiff,
EPS et autres pour optimiser la qualité du produit fini.

CONCLUSION

Prenant acte d’un développement de la filière des agences de communication et des
studios de création comme conséquence des contraintes économiques et techniques
qui pèsent actuellement sur l’organisation de la production, en particulier dans le
secteur de l'imprimerie et du numérique. Prenant acte également du fait que celle-ci
se développe dans un contexte camerounais et international qui autorise, d’une part,
le libre recours à différentes méthodes de travail évolués, d’autre part, le recours aux
modes plus limités avec du matériel désuet et des anciens logiciels.
Constatant que certaines formes de travaux, notamment ceux des agences de conseil
et de création communication et, des studios de création a fortiori lorsqu’ils ont du
matériel de dernière technologie que ce soit logiciel ou progiciel, peuvent générer des
bons et des mauvais fichiers ou alors simplement quelques fois des fichiers à
problème. Conscients par ailleurs que ces formes de travaux ont des conséquences
gravement négatives sur la qualité des supports imprimés, les conditions de
réalisation des fichiers, les dispositifs internes, la qualité du travail dans les
imprimeries et, plus largement, sur le développement durable du secteur, doivent
donc être prévenues dans le dessein d'éviter des pertes de temps et d'argent
généralement énormes.

Considérant aussi que ces erreurs ou manquement ont souvent pour origine une
mauvaise information sur les attentes de l'imprimeur par les agences ou alors les
studios en cause ou de leurs représentants chargés de créer les fichiers, et que cette
défaillance compromet gravement leurs travaux et, ceux au bout de la chaîne de
l'imprimeur.

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