2. I- Le cycle de vie des produits
A Le concept de cycle de vie.
B L ’adaptation du marketing au cycle de vie
C La portée et les limites du concept de cycle de vie
II- Le portefeuille de produits
A L ’analyse stratégique
B Les orientations stratégiques et commerciales
3. III- Les produits nouveaux et la stratégie
marketing
A L ’innovation
B Les méthodes de créativité et de sélection du produit
nouveau
IV. Les produits mûrs et la stratégie marketing
A Les produits mûrs
B Les stratégies possibles
C Les décisions d ’abandon de produit
5. I- Le cycle de vie des produits
A- Le concept de cycle de vie
Souvent, 4 étapes sont 1. Les différentes
retenues
étapes :
Phase I : Le lancement
1ère étape : de la vie du produit
•lancé sur le marché même si quelque chose
imperfection
•période de recherche non complètement terminée
(industrialisation entre prototype et la séne)
•crucial : mortalité nèo ou péri-natale
•coût unitaire élevé
•frais de distribution lourds à supporter
•concurrence réduite (inexistante)
6. I- Le cycle de vie des produits
1. Les différentes étapes :
Phase II : la croissance
• succès ou échec du produit
• succès élargissement du marché,
développement de capacité de production
• prix unitaire baisse
• apparition des concurrents
7. I- Le cycle de vie des produits
1. Les différentes étapes:
Phase III : La maturité :
• saturation de l ’écoulement de produit
• marché potentiel satisfait demande de
remplacement offre quelques choses possibilités
• amélioration ou modifications mineures
• pression concurrence plus forte (pas subi les coûts
de démarrage, prix inférieurs)
8. I- Le cycle de vie des produits
1. Les différentes étapes:
Phase IV : le déclin
•produits vieux COMMEen Algérie.
•ventes baissent
•capacités de production sous-utilisées
•désinvestissement et reconversion
9. I- Le cycle de vie des produits
2- Les types de cycle de vie
• pas de cycle de vie uniforme
• circonstancesétapes allongées/raccourcies /
supprimées
• aujourd’hui, cycles de vie des produits
s’accélèrent
supportent davantage de risques
10. I- Le cycle de vie des produits
B. L’adaptation du
Marketing au
cycle de
viePhase de lancement
1-
• ventes lentement
• campagnes publicitaires
• promotions sélectives (clientèle réceptive aux
innovations)
11. I- Le cycle de vie des produits
2- Phase de croissance
• prix élevé
• prix de revient (production en grande série)
• coûts de promotion
12. I- Le cycle de vie des produits
3- Phase de maturité
• prix pour résister aux nouveaux concurrents
• part de marché maintenue amélioration du produit
• gamme resserrée
• arme principale : qualité :
• amélioration apparence
• améliorations, possibilités d ’utilisation
• nouveaux conditionnements
13. I- Le cycle de vie des produits
4- Phase de déclin :
• chiffre d ’affaire
• dégager du marché au bon moment
• ou relance du produit coûts commerciaux élevés
audit marketing
strict diagnostic
14. II- Le portefeuille de
produits
A- L’analyse stratégique
1- la construction du portefeuille :
généralement, 2 critères :
a- l’attractivité du marché :
variable indépendante par la firme
• représente un état du marché sur lequel l’entreprise
n’a pas d’influence
• mesurée par le taux de croissance du marché
• ou par la phase du cycle de vie dans laquelle
le produit se trouve
15. II- Le portefeuille de
produits
1- la construction du portefeuille :
b- les atouts de l ’entreprise
•apprécier la position de l ’entreprise par rapport à
celle de part de marché relative de l’entreprise
= a1=
part de marché de l ’entreprise
part de marché du concurrent le plus proche
16. II- Le portefeuille de
produits
1- la construction du portefeuille :
• si a1 >1 situation bonne
• si a1 <1 position médiocre
tracer 1 schéma où figurent
l’avantage relatif en abscisse
l’attractivité du marché en ordonnée
17. II- Le portefeuille de
produits
1- la construction du portefeuille :
Portefeuille des produits de l ’entreprise
A tout de l’entreprise
Attractivité
du marché Fort Faible
Forte A B
faible D C
18. II- Le portefeuille de
produits
1- la construction du portefeuille :
A : Excellent croissance rapide
part de marché élevé
bénéfices importantes
B : Produit dans un marché à forte croissance
mais part de marché faible
produit encore déficitaires
(investissement exigés lourds)
C : mauvaise position faible promesse de croissance
étroite part de marché
bénéfice nul ou perte
D : marché où la croissance est maintenant lente
bénéfice très fort
19. II- Le portefeuille de
produits
2- L ’utilisation du portefeuille
a- Phase de lancement : 2 choix par les gestionnaires
• Stratégie offensive :
produit passe de B à A opération coûteuse :
la capacité de production, étoffer l ’équipe de vente
Stratégie défensive :
abandonner le marché
cesser la production du produit
20. II- Le portefeuille de
produits
2- L ’utilisation du portefeuille
b- Phase de croissance :
• Rester en A : investir beaucoup pour conserver
position acquis
Elargir le marché (en exportant, …)
c- Phase de maturité :
• Investissement minime
• Rationaliser la production
• Empêcher concurrents de développer leurs propres
parts de marché
21. II- Le portefeuille de
produits
2- L ’utilisation du portefeuille
d- Phase de déclin :
• désinvestissement :
A partir de la situation actuelle établir un véritable
portefeuille d ’objectifs diagnostic des activités
de l ’entreprise collecte et traite systématique de
toutes les informations provenant de leur
environnement commercial établir des tableaux de
bord concurrentiels
22. II- Le portefeuille de
produits
1. La spécialisation : B- Les orientations stratégiques
La plus simple et plus courante
• Facile, rapide, peu risquée et
• trois solutions
commerciales
a- la domination globale au niveau des coûts
produire à un coût inférieur disposer d ’un part de
marché non négligeable posséder une organisation
sans
• coût inutiles supprimés
• meilleures sources d ’approvisionnement recherchées
• investissements des matériel moderne
23. II- Le portefeuille de
produits
B- Les orientations stratégiques
1. La spécialisation :
b- la différenciation et
• distinguercommerciales
le produit / service offert par la firme
(unique au niveau de l ’ensemble du secteur)
• monopole à l ’abri des attaques des concurrents
• clients fidèles
• pas de marché pas toujours très élevé mais tenue
fermement
• risques : changement de goût du consommateur
24. II- Le portefeuille de
produits
B- Les orientations stratégiques
et
1. La spécialisation :
commerciales
c- la concentration de l’activité
• l’entreprise s ’attaque à un segment précis
• bénéficier des avantages :
domination des coût
différenciation
des deux
25. II- Le portefeuille de
produits
B- Les orientations stratégiques
1. La spécialisation :
et
d- bilan decommerciales
la spécialisation
Avantages :
• marché connu et maîtrisé par elle
•spécialisation pour entreprise à moyens réduits
•sur son marché la firme peut atteindre un seuil de
domination qui lui assure les très grands bénéfices
26. II- Le portefeuille de
produits
B- Les orientations stratégiques
et
commerciales
1. La spécialisation :
Inconvénients
•marché à saturation : modification chronologique /
mode entrave son développement
27. II- Le portefeuille de
produits
B- Les orientations stratégiques
2. L’intégration : et
commerciales
•prendre place verticalement soit vers l’amont du
domaine d’activité stratégique actuel, soit vers l’aval
•risques : poser des problèmes techniques ou humains
insurmontables
28. AVANTAGES
Découverte de marchés nouveaux plus rentables
Diversification des activités
Evaluation de barrières anti-concurrentielles
Différenciation plus large des activités, de la qualité,
des styles
Diminution des risques
Réalisation d ’économies (essentiellement des
coûts de transaction)
Elargissement de l information
Accroissement du pouvoir sur le marché
Approvisionnement et débouchés captifs
29. INCONVENIENTS
Besoins d’investissements très lourds
assèchement des ressources
frein au développement du métier de base
de l’entreprise
dispersion
réduction de la flexibilité
multiplication d’obstacles à la sortie
difficulté de coordination
perte du sentiment d’identité
destruction de la culture d’entreprise
30. II- Le portefeuille de
produits
B- Les orientations stratégiques
2- l ’intégration et
L’intégration ne s’opère pas nécessairement par le
commerciales
recours à des investissement directs ou achats d’autres
entreprises partenariat prendre pied en dehors de
son métier traditionnel avant d ’y investir massivement
31. II- Le portefeuille de
produits
B- Les orientations stratégiques
3. La diversification :
investir dans des activités / marchés hétérogènes
et
quitter le couple produit / marché actuel
commerciales
baisse des risques
Produit Ancien nouveau
Marché
Ancien Spécialisation Diversification
du produit
Nouveau Diversification Diversification
du marché totale
32. 3. La diversification :
a- stratégie de diversification du produit
entreprise
croît grâce à la vente de nouveaux produits sur le
même marché.
deux tactiques :
lancer un nouveau produit
changer les caractéristiques, attributs superficiels du
produit (ex : augmentation taille article ...)
33. 3. La diversification :
a- stratégie de diversification du produit
Avantages
la gamme des produits offerts s ’élargit
du côté de la production , économies réalisées en
utilisant des installations ou des services communs, en
standardisant des pièces, en produisant des pièces, en
produisant des éléments s ’adaptant à l ’un ou à l ’autre
produit.
Du côté commercial, si le réseau de distribution
unique,
la réalisation de gains de synergie certaine
34. 3. La diversification :
b- stratégie de diversification du produit
Inconvénients :
financer des stocks plus importants
difficultés de coordination
certains produits risquent de concurrencer d ’autres
biens de la gamme
35. c- la diversification totale :
développement de produits
Avantages :
si l ’entreprise dispose d ’un portefeuille d ’activités
bien équilibré, les secteurs risqués voisinent avec des
branches plus sûres
Inconvénients :
la gestion devient très complexe
Rares sont les opérations communes à plusieurs
activités qui peuvent être menées de font nécessaire
à chaque occasion, d ’investir des sommes très
importantes
36. c- la diversification totale :(suite)
lorsque les inconvénients l ’emportent nettement sur
les avantages recentrage vers le métier de base
entre ces diverses orientations stratégiques, l’entre-
prise se détermine en fonction de toute une série
d ‘éléments :
la mission ou la finalité qu’elle s ’est donnée
les aspirations des dirigeants
les stratégies propres des concurrents
tout dépend de la proportion de la concurrence et de
la position de chacun sur le marché
37. c- la diversification totale :(suite)
les stratégies de leader :
l’entreprise dominante peut :
accroître la demande globale plus de bénéfices en
raison de sa forte part de marché
protéger sa part de marché en innovant, en lançant
de nouvelles variétés
étendre sa part de marché
38. c- la diversification totale(suite) :
les stratégies du challenger
le second du marché choisit :
son terrain : attaque sur les prix, sur la service, sur la
communication
sa méthode : attaque frontale ; attaque latérale (sur
une région, un produit de la gamme)
son adversaire : le leader ou, au contraire, d ’autres
entreprises plus petites
39. c- la diversification totale :(suite)
les stratégies du suiveur
satisfait d’une position mineure, le suiveur se contente
d’une part de marché réduite mais solide, assise sur
une clientèle dont la fidélité est due à l’emplacement,
à des exigences particulières
40. c- la diversification totale :(suite)
les stratégies du spécialiste
celui-ci préfère dominer un petit créneau plutôt que
de se disperser danger :
si le créneau se développe trop peu, le marché dis-
paraît
s’il s ’accroît dans de bonnes proportions, les
concurrents plus puissants sont susceptibles de
s’y intéresser
41. III- Les produits nouveaux et
la stratégie marketing
A - L ’innovation
1- Nécessité :
innover : découvrir
et mettre sur le marché le produit
conditionner un produit
proposer un nouveau concept
agir pour défricher de nouveaux
segments ou accroître la fidélité des anciens
42. III- Les produits nouveaux et
la stratégie marketing
A - L ’innovation
2- difficultés rencontrées:
Lancement de produits nouveaux
la 1ère étape (évaluation préliminaire)
développement et test
très peu de produits parcourent l ’intégralité du
processus
raison d ’insuccès dues à :
des causes internes
des phénomènes généraux
43. III- Les produits nouveaux et
la stratégie marketing
A - L ’innovation
2- difficultés rencontrées :
raison d ’échecs des nouveaux produits :
segment de marché trop petit
faible adéquation avec les capacités de la firme
produit pas unique sur le marché
produit manquant d’avantages par rapport à la
concurrence
positionnement pauvre
support inadéquat du canal
erreur de prévision des ventes
changements dans les goûts des consommateurs ou
dans l’environnement
problèmes d’organisation du lancement
profits insuffisants
44. III- Les produits nouveaux et
la stratégie marketing
A - L ’innovation
3- La mise en place de structures favorables :
En général, 4 solutions à appliquer suivant le type de
produit
a- comité de développement des produits
comprend les personnes de : production, finances
marketing, recherche et un directeur général
décisions
confrontation d ’idées, circulation d ’information
45. III- Les produits nouveaux et
la stratégie marketing
A - L ’innovation
3- La mise en place de structures favorables :
b- département des produits nouveaux
quelques personnes
fonction s ’arrête quand la production en série est
prête
département opérationnel
46. III- Les produits nouveaux et
la stratégie marketing
A - L ’innovation
3- La mise en place de structures favorables :
c- chef de produit :
chargé de gérer le produit pendant toute sa vie
d- les groupes spécialisés :
task forces ou équipes projets
durée limitée
promouvoir le produit jusqu’au lancement en série
47. B- Les méthodes de créativité et
de sélection du produit nouveau
a. Sources internes : 1. Les sources d’idées de
•Service de recherche
produits nouveaux :
•Service de production
•Personnel de vente (désirs exprimés par la clientèle…)
•Dirigeants ouverts sur l’environnement (foires,
expositions, contacts personnels)
b. Sources externes :
•Clients
•Concurrents
•Documentation spécialisée
48. 2. Les méthodes de créativité :
Pour être un bon créatif, il faut posséder des traits de
personnalité qui se situent à l’opposé des principes :
• rechercher la complexité au détriment de la simplicité
•Refuser l’autorité, l’emprise des groupes
•Aller le moins vite possible à l’essentiel
•Conserver une grande indépendance de pensée.
Stimuler la créativité recruter ceux qui ont de
bonnes chances de réussir un cadre plus technique
propices à l’amélioration de leur réflexion.
Créativité en groupe :
•brainstorming
49. 3. Les méthodes d’évaluation :
a. Faisabilité technique
• Confronter chaque idée à une liste de questions/
thèmes importants sur le plan technique
b. Faisabilité marketing :
• Perspectives de développement?
• Fidélité des clients ?…
c. Faisabilité financière :
• Évaluer les recettes + coûts probables
• Analyse de la capacité bénéficiaire du projet
50. 3. Les méthodes d’évaluation :
méthodes :
Point mort
Déterminer le C.A ou les quantités vendues
squelles le produit commence à dégager une bénéfice
Distinguer les coûts fixes et variables
rentabilité
Calculer sur une ou plusieurs années
51. Tableau à établir
An1 An2 An3
-Prix de vente unitaire
-Quantités vendues
-C.A
-Marge brute
-Charges
d’administration et
marketing
-Bénéfice net
- Bénéfice net cumulé
52. C- Le lancement et la
pénétration du produit
nouveau
1. Le lancement du produit
nouveau :
53. L’existence d’un marché potentiel
Idée de concept
Test de concept
Hypothèses de segmentation et de
positionnement
Test de produit
Analyse économique
Choix de segmentation et positionnement
Hypothèse et marketing mix
Marché test
Choix du marketing mix
Plan d’action commercial
lancement
54. C- Le lancement et la
pénétration du produit nouveau
2. Les modèles de
pénétration
a. Le modèle de Fourt et Wood lock
55. 2. Les modèles de pénétration
pénétration
40
30
20
10
période
1 2 3 4 5
modèle critique :
Les efforts marketing n’apparaissent pas
Tout dépend du taux de pénétration défini ou
départ
56. C- Le lancement et la
pénétration du produit nouveau
2. Les modèles de
pénétration
b. Modèle de Rogers :
5 groupes de consommateurs
- innovateurs : 1ers à essayer le produit nouveau
(2,5%) du marché
- Précurseurs (13,5%)
- Majorité devancière attend avant de s’intéresser
au produit (34%)
- Majorité conservatrice ne se décide que lorsque le
produit à pénétrer (34%)
- Retardataires : innovations à maturité (16%)
57. C- Le lancement et la
pénétration du produit nouveau
2. Les modèles de
pénétration
pénétration
d e
b c
a temps
59. A . Les produits mûrs :
1. Caractéristiques :
Termine leur phase de croissance : phase maturité
/ déclin
Décision à apprendre
•Marché saturé
•Développement concurrence
•Distribution difficile
60. A . Les produits mûrs :
2. Rôle des produits mûrs :
•Permet de supporter le démarrage des
produits nouveaux
•Surs prévisions réalisées
•Souplesse, marge de manœuvre
•C.A large imputation des frais fixes
61. B. Les stratégies possibles :
1. Ouverture d’un nouveau marché :
•Innover avec l’ancien
•Découvrir une nouvelle utilisation du produit pour le
relancer sur un autre marché
2. Adaptations du produit à partir du :
-Noyau dur formé par ses caractéristiques
-Traits péréfiriques (conditionnement, esthétique,
présentation)
62. C. Les décisions d’abandon de
produits :
1. Produits à abandonner :
Reconnaître les mauvais produits à :
•La marge bénéficiaire : négative
•Les lignes de produits trop longues
•Le produit consomme beaucoup de temps, de
direction et de gestion
63. C. Les décisions d’abandon de
produits :
2. Crainte des abandons de produits :
Dangereux de retirer raisons pour les garder
•Mévente passagère du produit dû à un
marketing-mix inadapté
•Effort particulier d’un concurrent
•Effets positifs indirects sur d’autres gammes.
64. C. Les décisions d’abandon de
produits :
3. Procédure d’abandon de produits :
Prévoir une procédure d’abandon
Évaluer régulièrement l’ensemble du
portefeuille (comité)
•Tableau de bord, grandeurs significatives
•Clignotants allumés procédure engagée
Ou :
Laisser le produit mourir à petit feu
Concentrer les dernières forces : livrer que grands
distributeurs
Tout abandonner
67. I- Les marchés de l ’entreprise :
marché : ensemble des acheteurs (individus,
entreprises, organisations,…) d’un produit service
marché principal : ensemble des produits
semblables et directement concurrents
marché environnant: ensemble des produits de
nature différante du produit principal satisfaisant les
même besoins et motivations dans les même
circonstances
marché génétique : tous les produits liés au genre
du besoin satisfait par le produit principal
marché support : ensemble des produits dont la
présence est nécessaire à la consommation du
produit étudié.
68. I- Les marchés de
l ’entreprise :
Analyseles gestionnaires ne doivent pas se limiter
à la vision de leur marché.
Etude de population: distinguer au sien du marché
principal plusieurs strates de populations: usagers
réels plus consommateur seulement potentiels
69. Marché Non- Non-
Marché
actuel consom- consom-
actuel
de mateurs mateurs
des concurrents
l ’entreprise relatifs absolus
Marché potentiel
de l ’entreprise
Marché potentiel de l ’entreprise
Marché théorique de la profession
70. I- Les marchés de l ’entreprise :
les consommateurs absolus
les consommateurs relatifs
le marché potentiel de l ’entreprise :
- des consommateurs relatifs
- des consommateurs actuels à retirer aux
concurrents
Le marché potentiel est difficile à saisir concrètement
On ne connaît pas les raisons d ’abstention des
non-consommateurs relatifs
71. I- Les marchés de l ’entreprise :
La pratique : Fixer objectifs de marchés
intermédiaires (les étapes avant d ’atteindre le but idéal
mais peu précis
moins coûteuse
72. Marché Marché Marché support Marché
principal environnant générique
Voyages Voyages libres à Transports aériens, Tourisme
organisés à l’étranger maritimes et
l’étranger routiers
Peinture Papier peint Revêtements Décoration
muraux
Confiserie de Confiserie de sucre Chocolat Sucrerie
chocolat
Abrasifs pour Limes, ponceuses Bois Bricolage
bricoleurs
Collant Chaussette Jupe, robe, Habillement
pantalon féminin
Rasoir électrique Rasoir à lames, Mode de la barbe Beauté
pour homme rasoirs jetables,
coup-chou
74. A- Objet et définition :
1. Hétérogénéité des marchés
• L ’entreprise peut offrir un seul produit pour
l ’ensemble du marché
Des consommateurs qui désiraient la variété proposée
Autres : s ’estiment lésées bien offert éloigné
de leurs aspirations
Si préférences réparties pas nécessitent avantageux
d ’offrir un produit moyen/standard nombre participants
principe de la fausse majorité
75. 1. Hétérogénéité des marchés
Nombre de consommateurs
potentiels
Valeur
d ’un attribut
V1 V0 V2
76. 1. Hétérogénéité des
marchés
segmenter consiste à :
- Découper le marché en segments à caractéristiques
différentes entre elles
- Appliquer à chaque segment des marketings opérationnels
totalement/partiellement spécifiques
Tous les marchés ne se prêtent pas de façon identique
à la segmentation car :préférences non homogènes
préférences groupées
orsque les préférences également réparties segmentation
plus difficile à mettre en œuvre procure
grands avantages (auto-vêtement-parfum)
77. 2. Avantages de la
segmentation
- Consiste à élargir le propre marché de l ’entreprise.
- Segmenter un marché c ’est appliquer à chaque segment
une politique marketing spécifique (produit particulier, mix
marketing particulier)
a- La marketing-mix est plus efficace
- le marketing-mix s ’adresse à un catégorie d ’acheteurs
efficacité renforcée plus nombreux, plus fidèles
b- Le marketing-mix est plus rentable
- pour les investissements commercial moins disposés
focalise dans la clientèle utile
78. B- Les critères de
segmentation :
1. Les critères possibles : Produits
de grande consommation
ne pas confondre un critère de délimitation du marché
avec un critère de segmentation
critères de segmentation nombreux
critères varient d ’un produit à l ’autre, d ’un pays à l ’autre
critères peuvent être combinés
79. 1. Les critères possibles :
a. Les critères Produits de grande
socio-démographique consommation
critère géographique
•découpage par pays, région ou par villes
•peu applicable
Sexe
•Comportement d ’achat différent (vêtement, cosmétique,…)
Age :
•Lieu de distribution
•attitude vis à vis de la publicité
Situation de famille
•segmentation efficace du packaging
Divers
•niveaux d ’instruction
•religion
•ethnie
•taille/poids du consommateur,...
80. 1. Les critères possibles :
Produits de grande
consommation
b. le revenu et la profession (PCS)
•fortement corrélés
c. Les critères de personnalité et psychographiques
•style de vie : manière de vivre,d ’être, dutiliser son temps
et de consommer son argent
•6 mentalités :
81. LES NOUVELLES MENTALITES 2008
MATÉRIALISME
LES SURVOIRS
23,4%
A la recherche d ’identité
dans une société Jungle
P
LES SURFERS LES ENRACINES R
E
X 20% 23,2% E
LES OPTIMISEURS S
P
A la recherche 9,7% E
L
A la recherche de Plaisir A la recherche
R
O d ’Alternative dans une société d ’Ordre
R V
Caverne d ’Ali Baba A
A dans
T une société dans une société T
I Village Fortifié I
Nouveaux LES ORGANIZERS O
O 6,6%
N Territoires A la recherche d ’Harmonie N
dans une société Mutuelle
LES PRESCRIPTEURS
17,1%
A la recherche d ’Ethique
dans une société Académie
ETHIQUE
82. 1. Les critères possibles :
Produits de grande
consommation
d. Les critères de comportement d ’achat
•rassemble tout ce qui est liait au produit lui même.
utilisateur _ non utilisateur
quantité achetée
fidélité à la marque
fonction des circonstances d ’usage
segmentation par bénéfice
83. 2. Les critères possibles :
Produits industriels
Macro-segmentation :
secteur d ’activité (ex : logiciel vendu à une entreprise de textile
ou chaudronnerie)
taille de l ’entreprise
zone géographique (service proximité,…)
Micro-segmentation :
volume d ’affaires traité (ex : 1 producteur de logiciels)
Grands comptes : visite mensuelle, invitation à des événements
spécifiques, parrainage par un des hauts cadres de l ’entreprise
Moyens comptes : visite semestrielle, invitation à des expositions.
Petits comptes : contacts téléphoniques et envoi de catalogues
très petits comptes : aucune action et attente des visites dans
une agence.
type d ’achat : nouveau, renouvellement,…
avantages recherchés
les caractéristiques du client
84. 3. La démarche
Définition du marché
Analyse du marché
Choix des unités d ’analyse
Choix des critères de segmentation
Analyse quantitative et qualitative des segments
Choix des segments retenus
Adaptation du marketing opérationnel
85. C-La validité des critères
de segmentation
1- Mesurabilité et accessibilité
But : Favoriser la mise en place d ’une stratégie
de marketing efficace
un bon critère permet de mesurer facilement le
segment retenu
Un segment choisi doit être accessible responsable
marketing doit l ’atteindre pour lui proposer un
marketing-mix qui lui soit approprié.
86. C-La validité des critères
de segmentation
2- Volume :
un ensemble de consommateurs défini par un critère
de segmentation doit être d ’une certaine ampleur pour être
rentable.
3- Les conséquences opérationnelles :
la définition des segments ne doit pas s ’arrêter au stade
intellectuel de la reconnaissance d ’ensembles hétérogènes
parmi les clients
87. D- Le ciblage :
1- La stratégie indifférenciée :
•l’entreprise refuse de distinguer les différents segments
•l’entreprise préfère mener une politique d ’agrégation/de
combinaison propose un seul produit qui satisfait les
désirs
de l ’ensemble des consommateurs.
les différents segments ne s ’opposent pas vraiment
les points communs sont plus nombreux que les
Différences (le choix repose sur la puissance de l’économie)
Avantages Inconvénients
•Economie de coûts • Absence de segmentation
•Séries plus longues •Produit combattu sur chaque
•études
segment par l’autre produit
marketing moins
concurrent mieux adapté à ce
nombreuses
groupe précis
•frais de pub mieux répartis
88. D- Le ciblage :
2- la stratégie différenciée :
• intervention de l’économie sur tous les secteurs
Intéressants
• Politique de gamme étendue
• Ventes totales augmentées
.
• Coûts élevés : lois d’apprentissage ne jouent plus
• Séries plus courtes
• Plusieurs études de marketing
• Plusieurs réseaux de direction entretenus
(coûte plus cher mais permet de mieux couvrir le marché)
89. D- Le ciblage :
3- la stratégie concentrée
•l’entreprise admet la segmentation ne
s’attaque qu’à un seul segment
•Choix et adaptation du marketing - mix ou groupe
.
retenu par l’entreprise
•Avantage connaître le segment sur lequel la
firme intervient
crée un monopole de fait
•Inconvénient : deux risques :
disparition du segment choisis
intervention d’un puissant
concurrent sur ce segment
90. D- Le ciblage :
4- le choix des clients :
• les clients ne se ressemblent pas, bons payeurs
• Frais d’approche commercial,…
• Clients fidèles, volages .
le ciblage consiste à viser les meilleurs
91. D- Le ciblage :
5- la contre segmentation :
L’attirance par les 1er prix :
• Clients choisissent de plus en plus les produits les
moins chers même si ces derniers ne correspondent
.
pas exactement à leurs attentes
contre segmentation : réduction du nombre de
Segments visés
92. D- Le ciblage :
Deux manières : 5- la contre segmentation :
•Eliminer des segments supprimer des variétés de
produits
•Regrouper des segments inciter les acheteurs de
Biens différenciés à accepter des produits de base
.
Dont le marketing–mix est simplifié
client renonçant aux artifices de la différenciation peut
gagner 30 à 40 % du prix d ’un produit de grande marque
le responsable de marketing est confronté à un
problème que l ’on peut résumer ainsi
93. D- Le ciblage :
5- la contre segmentation :
le responsable de marketing est confronté à un
problème que l ’on peut résumer ainsi
.
attirance vers les premiers prix Attirance pour un produit personnalisé
Produit standardisé Produit sur mesure
Contre segmentation segmentation hyper-segmentation
94. D- Le ciblage :
5- la contre segmentation :
Deux manières :
•Eliminer des segments supprimer des variétés de
produits
.
•Regrouper des segments inciter les acheteurs de
Biens différenciés à accepter des produits de base
Dont le marketing–mix est simplifié
95. D- Le ciblage :
5- la contre segmentation :
dans cette perspective, les choix en matière de
Segmentation :
.
Attirance vers Économie réalisée par une diminution du nombre de
les 1er prix segments de marché
forts faibles
Contre-segmentation (une Innovation technologique
dose plus ou moins grande pour fabriquer des
forte de stratégie indifférenciée) « premiers prix)
Segmentation (stratégie Hyper-segmentation
faible différenciée) (stratégie concentrée)
97. A- les raisons et la nature
du positionnement
Positionnement :
un instrument de différenciation
attribuer une place dans l’esprit du
consommateur
correspond à un créneau vacant qui
.
répond aux attents du consommateur
et non occupé par les rivaux
Se positionner : c’est défini, face aux concurrent
La manière dont l’offre sera façonnée et donnée
Au produit une image dans l’esprit des
consommateurs
98. A- les raisons et la nature du positionnement
Positionnement
clients
.
concurrents Caractéristiques du produit
99. A- les raisons et la nature
du positionnement
Positionnement lutter contre le sur-encombrement
des marchés stratégie
Cela suppose un diagnostic à double objet
repérer les produits en concurrence
.
Observer la position de ces derniers par rapport aux
croyances déterminantes des consommateurs
100. A- les raisons et la nature
du positionnement
trois décisions :
•Concernant le choix du concept de produit
.
•Relatives à la concurrence :
- stratégie d’évitement
- stratégie d’affrontement
•Concernant le marketing-mix (marque, conditionnement)
et la communication (message adapté)
101. B- La pratique du positionnement
1- Axes du positionnement
Malgré la variation des positionnements, il faut
Déterminer des axes majeurs .
Quatre orientations :
•La valeur des produits
•Les bas de prix
•Le gains de temps (efficacité)
•Le contact (climat)
102. B- La pratique du positionnement
2- Exigences en matière de choix de
positionnement
Les responsables marketing prennent leurs décisions
après s’être :
assuré que le débouché reste assez vaste pour qu’il
vaille la peine :
.
de le conquérir
de mettre au point une positionnement qui
lui soit bien adapté.
Positionner un produit destiné à un segment par
rapport à des concurrents déjà présents
un sur-segmentation à l ’intérieur de cette
partition déjà effectuée du marché.
103. B- La pratique du positionnement
2- Exigences en matière de choix de
positionnement
recherché la simplicité concernant la perception du
positionnement par les clients
s ’être limité à 2 ou 3 attributs distinctifs pertinents
.
qui pèsent lourd dans la décision d ’achat du client
réalisé ce qu’on promet
fait preuve d ’imagination pour que le positionnement
soit original : inédit et personnel
tout en répondant aux attentes des consommateurs
104. C- les méthodes et outils
du positionnement
emploi des méthodes quantitatives et qualitatives
d ’enquête et de traitement des données par les
méthodes d ’analyse multidimensionnelle
outils statistiques et informatiques utilisables :
3 types d ’information nécessaire :
.
Etat des perceptions effectuées par les
consommateurs des différents produits/services
dans un domaine de concurrence donné
critères de choix retenus par les prospects
préférences des choix des consommateurs
105. C- les méthodes et outils du positionnement
Segment : demande/offre
Caractéristiques du produit attentes de la demande Positions évolution
de la marque de la concurrence
Positionnements éventuels
formulation en termes de
Valeur Valeur d ’usage valeur Valeur sociale
économique technique psychologique symboles
prix
imaginaire
Formulation synthétique et
.
évaluation des positionnements
attentes/cible-objectifs-concurrence-marque
Choix du positionnement
produit ou marque
- maintien du positionnement
- repositionnement
- positionnement nouveau
Expression du positionnement
dans les variables marketing et le mix
Plan de marketing
Actions/résultats