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CONTRAT N°10/SNV-B’DA/RE-Biogaz/2011
RAPPORT D’EVALUATION DES PARCELLES DE
DEMONTRATION
Yaoundé, le 23/01/2012
Par
Bertin TEUPA LACHIO
Ingénieur Agronome/DEA-DESS Gestion de l’Environnement
teupalb@yahoo.fr
Expert TERRE ET DEVELOPPEMENT
2
SOMMAIRE
I-INTRODUCTION.............................................................................................................................. 3
II-MATERIEL ET METHODE........................................................................................................... 4
2-1. Entretien des cultures................................................................................................................... 6
2-1-1.Suivi phytosanitaire ............................................................................................................... 6
2-1-2. Arrosage................................................................................................................................ 6
2-2. Suivi des parcelles de démonstration........................................................................................... 6
2-3. Comparaison des traitements ....................................................................................................... 7
III-RESULTATS ................................................................................................................................... 8
3-1. Suivi-évaluation ........................................................................................................................... 8
3-1-1. Dispositifs expérimentaux à base de pomme de terre........................................................... 8
3-1-2. Dispositifs expérimentaux à base de choux.......................................................................... 8
3-2. Comparaison des traitements ...................................................................................................... 9
3-2-1 Analyse de variance............................................................................................................... 9
3-2-2 Interprétation des résultats de l’analyse de variance et du test de student.......................... 12
IV-CONCLUSION-RECOMMANDATION.................................................................................... 14
ANNEXES............................................................................................................................................ 16
3
I-INTRODUCTION
Le 22 octobre 2011, Terre et Développement a mis en place dans les localités AKUM et
MENTEH, Département de la Mezam, Région du Nord-Ouest, un certain nombre de
parcelles de démonstration. Les objectifs recherchés par cette phase pratique étaient les
suivants :
 Mettre en relief les effets des différentes formes d’utilisation du digestat en agriculture
 Rechercher la dose et les modes d’apport optimum pour les cultures témoins
 Formuler sur la base des résultats de l’expérimentation des recommandations fortes en
rapport permettant d’améliorer l’utilisation du digestat dans la zone.
 Renforcer la capacité des participants sur l’utilisation pratique du digestat
4
II-MATERIEL ET METHODE
Six dispositifs expérimentaux ont été implanté dans la localité Menteh, et précisément à
Nazareth center, avec comme plante test le chou, variété Glomaster, de cycle 90 jours. Les
dispositifs expérimentaux 5,6,7, et 8 ont été mis en place le 20/10/2011.
Dans la localité Akum par contre, quatre dispositifs expérimentaux ont été implanté avec
comme plante test la pomme de terre, variété locale « Mafenebom », de cycle 90 jours. Ces
dispositifs expérimentaux ont été mis en place le 22/10/2011
Les tableaux ci-dessous donnent une description des dispositifs expérimentaux implantés
Tableau 1 : Dispositifs expérimentaux implantés à Nazareth Center (Menteh)
Dispositif
expérimental
Localisation
Sur terrain
Culture test : Caractéristiques
5 Parcelle 1 Chou : variété Globe
master
Semis de choux à plat sur une
parcelle de 12 m2, labouré à plat,
enrichi de digestat frais à la dose de
4kg/m2, soit environ 48 kg digestat
frais pour la parcelle.
Densité : 75 cm d’écart entre lignes,
40 cm d’écart sur ligne
6 Parcelle 2 Chou : variété Globe
master
Semis de choux à plat sur une
parcelle de 12 m2, labouré à plat,
enrichi de digestat sec à la dose de
4kg/m2, soit environ 48 kg digestat
frais pour la parcelle.
Densité : 75 cm d’écart entre lignes,
40 cm d’écart sur ligne
7 Parcelle 3 Chou : variété Globe
master
Semis de choux sur une parcelle de
12 m2, labouré à plat. Après semis à
plat, on procède 10 jours après à
l’apport d’urée à la dose de
07g/plant.
Densité : 75 cm d’écart entre lignes,
40 cm d’écart sur ligne
8 Parcelle 4 Chou : variété Globe
master
Semis de choux sur une parcelle de
12 m2, labouré à plat. Après semis à
plat, on procède 10 jours après à
l’apport du 20-10-10 à la dose de
07g/plant.
Densité : 75 cm d’écart entre lignes,
40 cm d’écart sur ligne
9 Parcelle 5 Chou : variété Globe
master
Semis de choux sur une parcelle de
12 m2, sur poquet Chaque poquet
reçoit au moment du semis 1,4 kg
5
de digestat frais (rapport entre la
quantité de digestat apporté sur une
parcelle de 12m2 sur le nombre de
plants pour 12 m2 48kg/36)
Densité : 75 cm d’écart entre lignes,
40 cm d’écart sur ligne
10 Parcelle 6 Chou : variété Globe
master
Semis de choux sur une parcelle de
12 m2, sur poquet Chaque poquet
reçoit au moment du semis 1,4 kg
de digestat sec (rapport entre la
quantité de digestat apporté sur une
parcelle de 12m2 sur le nombre de
plants pour 12 m2 48kg/36)
Densité : 75 cm d’écart entre lignes,
40 cm d’écart sur ligne
Tableau 2 : Dispositifs expérimentaux implantés à Akum
Dispositif
expérimental
Localisation
sur le
terrain
Culture test Caractéristiques
1 Billons 1 et
2 de la
parcelle 1
Pomme de terre :
variété locale
« Mafenebom »
-Semis de pomme de terre sans
apport de digestat
-Dimension des lignes ou billons : 4
m de long, 50 cm de large, 20-25 cm
de hauteur
Distance entre deux billons : 50 cm
Taille de la parcelle : 6 m2
2 Billons 3 et
4 de la
parcelle 1
Pomme de terre :
variété locale
« Mafenebom
-Semis de pomme de terre sur
billons enrichi de digestat frais à la
dose traditionnellement utilisée par
l’exploitant, estimé à environ 18 kg
de digestat frais pour un billon de 4
m de long
-Dimension des lignes ou billons : 4
m de long, 50 cm de large, 20-25 cm
de hauteur
Distance entre deux billons : 50 cm
Taille de la parcelle : 6 m2
3 Billons 1 et
2 de la
parcelle 2
Pomme de terre :
variété locale
« Mafenebom
-Semis de pomme de terre sur
billons enrichis de digestat sec, à la
dose de 8kg pour un billon de 4m
- Dimension des lignes ou billons : 4
m de long, 50 cm de large, 20-25 cm
de hauteur
6
Distance entre deux billons : 50 cm
Taille de la parcelle : 6 m2
4 Billons 3 et
4 de la
parcelle 2
Pomme de terre :
variété locale
« Mafenebom
-Semis de pomme de terre sur
billons enrichis de digestat frais, à la
dose de 8kg pour un billon de 4m
- Dimension des lignes ou billons : 4
m de long, 50 cm de large, 20-25 cm
de hauteur
Distance entre deux billons : 50 cm
Taille de la parcelle : 6 m2
2-1. Entretien des cultures
2-1-1.Suivi phytosanitaire
Les dispositifs expérimentaux ayant comme plante test la pomme de terre ont été
régulièrement traités aux fongicides. Ainsi les produits suivant ont été utilisés de façon
alternative pour le contrôle des maladies cryptogamiques de la pomme de terre : Plantineb
(fongicide de contact), et callomil Plus 72 WP. La fréquence de traitement préconisé a été
arrêtée à une semaine.
Aucun traitement de pesticide n’a été effectué sur les dispositifs expérimentaux à base de
chou.
2-1-2. Arrosage
Les dispositifs expérimentaux ont été arrosés régulièrement dès l’arrêt des pluies. Les plants
de choux ont en outre bénéficiés du paillage.
2-2. Suivi des parcelles de démonstration
Deux visites de suivi-évaluation ont été effectuées dans les différents sites expérimentaux : la
première le 14/11/ 2011, et la seconde le 28/11/2011. A cet effet, les dispositifs ont été
évalués sur la base des paramètres suivants :
 Nombre de plants ayant levés 03-05 semaines après semis
 Couleur des feuilles
 Nombre de plants attaqués par le mildiou
 Nombre de plant brûlés
 Signes de carence en éléments nutritif
 Autres observation
7
2-3. Comparaison des traitements
La récolte dans les différents dispositifs expérimentaux a eu lieu le 21/01/2012.
Pour ce qui est de chaque dispositifs expérimental à base de pomme de terre comme plante
test, la production de chaque ligne ou billon a été pesée, et a constitué un e donnée. Par
ailleurs, nous avons enregistré le nombre de plants récoltés sur chaque ligne ou billon.
Pour ce qui est des dispositifs expérimentaux à base de choux comme plante test, nous avons
de façon aléatoire, considéré la production des deux dernières lignes (Ligne 3 et 4) de chaque
dispositif ; également nous avons enregistré le nombre de plants récolté sur chacune de ces
lignes.
L’analyse de variance a été utilisée pour rechercher l’éventualité d’une différence
significative entre les traitements.
Le test de Student a été utilisé pour comparer les traitements entre eux
8
III-RESULTATS
3-1. Suivi-évaluation
3-1-1. Dispositifs expérimentaux à base de pomme de terre
-Tous les plants ont levés dans tous les dispositifs, excepté 03 tubercules qui n’ont pas levé 05
semaines après semis sur le billon 2 du dispositif expérimental 3
-Le feuillage des plants dans l’ensemble des dispositifs est de couleur verte, aucun signe de
carence n’est signalé. Toutefois, il nous a été donné de constater une nette différence sur
l’importance du feuillage entre les dispositifs expérimentaux, 05 semaines après semis.
-Les plants du dispositif 2 sont à vue d’œil plus hautes et portes plus de feuilles que les
plantes des autres dispositifs. Les plantes du dispositif 4, sur la base des caractéristiques
décris précédemment semblent venir en seconde position, bien qu’il soit difficile de cerner
une nette différence avec les plants du dispositif 1 qui n’ont reçu aucun digestat.
-L’allure des plants des dispositifs 1, mais surtout des dispositifs 2 et 4 tranche nettement
avec celle des plants du dispositif 3, qui ont reçu du digestat séché au soleil. La croissance qui
est relativement homogène des plants sur chaque billon des dispositifs 1, 2, et 4 est plutôt
relativement hétérogène dans le dispositif 3.
-Aucune attaque du mildiou n’a été observée
3-1-2. Dispositifs expérimentaux à base de choux
-100% des plants ont levé dans tous les dispositifs ;
-l’allure des plants est bonne dans tous les dispositifs, les feuilles sont de couleur vertes, et ne
présentent aucun signe de carence, ni de signes d’attaque de maladies ; Toutefois, il nous a été
donné de constater une nette différence sur l’importance du feuillage entre les plants des
dispositifs expérimentaux 5, 7, et 8, d’une part et ceux des dispositifs 9 et 10 d’autre part, 05
semaines après semis. En procédant à un classement des dispositifs expérimentaux sur la base
du port des plants (hauteur et développement des feuilles), on pourrait à ce stade considérer
l’ordre suivant : en premier, les dispositifs 7 et 8 ; en second, le dispositif 5 ; en troisième, le
dispositif 6 ; et en quatrième les dispositifs 9 et 10. La différence entre les plants des
dispositifs 5 et ceux des dispositifs 7 et 8 est moins nette.
-Aucun cas de brûlure n’a été identifié.
9
-06 cas de plants desséchés et mortes ont été relevés à ce jour dans le dispositif expérimental 6
3-2. Comparaison des traitements
3-2-1 Analyse de variance
3-2-1-1 Analyse de variance pour les dispositifs expérimentaux à base de pomme de terre
 Hypothèse nulle : Ho : Il n’ya pas de différence entre les traitements, représentés ici
par les dispositifs expérimentaux
 Hypothèse alternative : Ha : Il y’a une différence significative entre les traitements
représentés ici par les dispositifs expérimentaux
Ligne
ou
billon
Dispositif
1
Dispositif 2 Dispositif
3
Dispositif
4
1 2,2 kg 4,3 kg 2 kg 2,8 kg
2 2,7 kg 4 kg 2,7 kg 2,6 kg
T1 T2 T 3 T4 Total G
Somme(Ti) 4,9 kg 8,3 kg 4,7 kg 5,4 kg 23,3
moyenne 2,45 kg 4,15 kg 2,35 kg 2,7 kg 2,91
S(X2) 12,13 34,49 11,29 14,6 72,51
-Somme des carrés des écarts (SCE) entre traitement (inter-groupe)
= ∑Ti2
/n – G2
/kn
n= nombre de billon par traitement=2
K = nombre de traitement= 4
On obtient SCE = 72,05 – 67,86 = 4, 19
-Somme des carrés des écarts expérimental (erreur expérimental) ou residu (intra-
groupe)
= ∑ (∑Xi2
) - ∑ Ti2
/n
= 72,51 – 72,05 = 0,46
-SCE Total = SCE inter groupe + SCE intra-groupe = 4,19 + 0,46 = 4,65
10
Calcul des variances
 Variance inter-groupe ou inter traitement = SCE inter groupe/ k-1 = 4,19/3 = 1,396
 Variance intra-groupe ou variation résiduelle = SCE residu/ kn-k = 0,46/4 = 0,115
F calculé = variance intergroupe/variance intragroupe = 1,396/0,115 = 12,13
F lu sur la table à 0,05. Il s’agit de la valeur de F (ddl numérateur : 3, et ddl
dénominateur : 4) = 6, 59
Si F cal < ou égal à F lu sur table, alors on accepte Ho
Conclusion : Ho est rejeté, donc il existe des différences significatives entre les
traitements
3-2-1-2-Comparaison des moyennes des traitements, par le test de student
a) Comparaison T1 et T4
Ho : pas de différence entre T4 et T1
SCE 1 = (12,13) - (4,9)2
/2 = 12,13 – 12 = 0,13
SCE 4 = (14,6) – (5,4)2
/2 = 14,6 – 14,58 = 0,2
Tcalcuté = avec Sp² = Sp² = =
On obtient Tcalculé = 0,62
La valeur de t calculée est comparée à la valeur critique appropriée de t lue sur la table de
student avec (n1 + n2 - 2) degrés de liberté, ce qui correspond à valeur tn1+n2-2,1- /2 (ou t
(1),  ). On rejette H0 si la valeur absolue de t calculé est supérieure à cette valeur (t lu sur
table).
T lu à 0,05, ddl : 2 = 0,81
Conclusion : Ho est accepté
b) Comparaison T4 et T3
Ho : Pas de différence entre T4 et T3
11
SCE 3 = (11,29) - (4,7)2
/2 = 0,25
SCE 4 = (14,6) – (5,4)2
/2 = 14,6 – 14,58 = 0,2
On obtient T calculé : 0,53
T lu à 0,05, ddl : 2 = 0,81
Conclusion : Ho est accepté
c) Comparaison T2 et T4
Ho : Pas de différence entre T2 et T4
SCE 2 = (34,49) - (8,3)2
/2 = 0,05
SCE 4 = (14,6) – (5,4)2
/2 = 14,6 – 14,58 = 0,2
T calculé = 1,13
T lu à 0,05, ddl : 2 = 0,81
Conclusion : Ho est rejeté
3-2-1-2 Analyse de variance pour les dispositifs expérimentaux à base de choux
 Hypothèse nulle : Ho : Il n’ya pas de différence entre les traitements, représentés ici
par les dispositifs expérimentaux
 Hypothèse alternative : Ha : Il y’a une différence significative entre les traitements
représentés ici par les dispositifs expérimentaux
Ligne
ou
billon
D 5 D 6 D7 D8 D 9 D 10
3 20 kg 17,5kg 22,5kg 13kg 13kg 10,5kg
4 24kg 19kg 29kg 34kg 16 kg 08,5kg
T5 T6 T7 T8 T9 T10 Total G
Somme(Ti) 44kg 36,5kg 51,5kg 47kg 29kg 19kg 227
moyenne 22kg 18,25kg 25,75kg 23,5kg 14,5kg 9,5kg 18,91
S(X2) 976 667,25 1347,25 1325 425 182,5 4923
D : dispositif expérimental
12
-Somme des carrés des écarts (SCE) entre traitement (inter-groupe)
= ∑Ti2
/n – G2
/kn
n= nombre de billons ou lignes par traitement=2
K = nombre de traitements= 6
On obtient SCE = 4665,87 – 4294,08 = 371,79
-Somme des carrés des écarts expérimental (erreur expérimental) ou residu (intra-
groupe)
= ∑ (∑Xi2
) - ∑ Ti2
/n
= 4923 – 4665,87 = 257,13
-SCE Total = SCE inter groupe + SCE intra-groupe = 371,79 + 257,13 = 628,92
Calcul des variances
 Variance inter-groupe ou inter traitement = SCE inter groupe/ k-1 = 371,79/5 = 74,35
 Variance intra-groupe ou variation résiduelle = SCE résidu/ kn-k = 257,13/6 = 42,85
F calculé = variance intergroupe/variance intragroupe = 74,35/42,85 = 1,73
F lu sur la table à 0,05. Il s’agit de la valeur de F (ddl numérateur : 5, et ddl
dénominateur : 6) = 4,39
Si F cal < ou égal à F lu sur table, alors on accepte Ho
Conclusion : Ho est accepté
3-2-2 Interprétation des résultats de l’analyse de variance et du test de student
3-2-2-1 Dispositifs expérimentaux avec la pomme de terre
L’analyse de variance a révélé qu’il existe une différence significative entre les différents
traitements dans les dispositifs expérimentaux ayant comme plante test la pomme de terre.
Le test de Student à 0,05 a révélé que le traitement T2 (Dispositif expérimental 2). diffère
significativement des autres traitements à savoir T1, T3, T4. Par ailleurs, il n’ya pas de
différence significative entre les traitements T1, T3, et T4.
13
Cette différence est dû au fait que Les plants du dispositif 2 ont reçu du digestat frais à une
dose plus élevée que les plants des autres dispositifs. Il y’ à une différence de presque 10 kg
de digestat frais supplémentaire entre les dispositifs 2 et 4 qui ont reçu tous du digestat frais.
La quantité supplémentaire de digestat frais qu’ont reçu les plants du dispositif 2, a permis à
ces plants de bénéficier d’un apport supplémentaire en macronutriments (NPK) et nutriments
secondaire contenus dans le digestat. De plus l’apport supplémentaire de matière organique a
permis à ce dispositif expérimental de pouvoir retenir plus d’eau pendant l’arrosage, et de les
mettre à la disposition des plants. Ainsi les plants de ce dispositif ont moins été influencés par
la saison sèche qui a démarré depuis début novembre 2011.
La différence bien que non significative entre les rendements obtenu sur le dispositif 3 (apport
de digestat sec) et le dispositif 4 (apport de digestat frais), montre bien que le digestat utilisé
à l’état frais a un pouvoir fertilisant supérieur à celui utilisé à l’état sec
3-2-2-2 Dispositifs expérimentaux avec le chou
L’analyse de variance a révélé qu’il existe n’existe pas de différence significative entre les
différents traitements dans les dispositifs expérimentaux ayant comme plante test le chou.
Toutefois, la différence entre le rendement obtenu au dispositif 5 (apport du digestat frais) et
le dispositif 6 (apport du digestat sec) d’une part et d’autre part entre le dispositif 9 et le
dispositif 10, permet de confirmer que le digestat utilisé à l’état frais est plus avantageux que
lorsqu’on l’utilise à l’état sec, quelque soit le mode d’apport.
Il ressort toutefois des résultats obtenus qu’il est plus avantageux dans le cadre de la culture
du chou d’enfouir le digestat sur toute la surface de la parcelle à cultiver. Ce mode d’apport
permet d’obtenir un rendement meilleur par rapport à l’apport limité sur les poquets.
Les rendements élevés ont été obtenus dans les dispositifs 5, 7 et 8. Toutefois, Il ny’aurait pas
sur la base de l’analyse de variance, de différence significative entre d’une part le traitement
dans le dispositif 5 (apport de digestat frais) et celui représenté par les dispositifs 7 et 8
(apport respectivement d’urée et de l’engrais 20-10-10). Dans ce cas, et pour des raisons de
coût, de conservation des sols et de protection de l’environnement, il reviendrait plus
avantageux notamment dans le cadre de la production de choux, de conseiller aux agriculteurs
de la zone du projet de préférer, l’utilisation du digestat frais, tel que utilisé dans le dispositif
14
5, aux engrais chimiques en occurrence l’urée et le NPK tels que utilisés respectivement dans
les dispositifs 7 et 8.
IV-CONCLUSION-RECOMMANDATION
Les résultats obtenus des dispositifs expérimentaux montrent bien qu’utilisés à dose égale, la
productivité des sols est plus élevée lorsqu’ils sont enrichis avec le digestat frais qu’avec le
digestat sec.
Concernant la culture de la pomme de terre dans la zone du projet, les résultats de
l’expérimentation montrent que le rendement de la culture augmente de façon significative
Lorsque l’apport du digestat frais passe de 26 tonnes à l’hectare (soit 8 kg de digestat frais
pour 4 m linéaire) à 60 tonnes à l’hectare (soit 18 kg de digestat frais pour 4 m linéaire).
Ainsi, nous recommandons aux producteurs de pomme de terre de la zone du projet, d’utiliser
le digestat frais à la dose de 60 tonnes /hectare. Ce substrat doit être enfoui dans le billon et
comme ceci :
 Bien labourer le sol et confectionner des billons de 50-60 cm de largeur, 20-25 cm de
hauteur. Les billons sont séparés de 60-80 cm
 Ouvrir le milieu de chaque billon sur une profondeur de 15 cm
 Apporter le digestat frais (soit 18 kg de digestat frais pour 4 m linéaire) dans la ligne
ouverte au milieu de chaque billon, et recouvrir légèrement de terre.
 Disposer ensuite les tubercules de pomme de terre tous les 25-40 cm dans la ligne
ouverte de chaque billon, et recouvrir le tout.
Concernant la culture de choux dans la zone du projet, le digestat frais doit être enfouis sur
toute la surface de la parcelle à cultiver. Ce mode d’apport doit être privilégié par rapport à
l’apport sur poquet.
Les rendements les plus élevés de l’expérimentation que nous avons menée ont été plus élevé
avec les traitements suivants :
 Apport du digestat frais à la dose de 4 kg/m2
 Apport d’urée à la dose de 0,7 g / plant
 Apport de 20-10-10 à la dose de 0,7 g/plant
15
Toutefois, étant donné que l’analyse de variance n’a pas identifié de différences significatives
entre ces traitement, nous recommandons aux producteurs de choux dans la zone du projet, et
pour des raisons de coût, de conservation des sols et de protection de l’environnement, de
préférer l’utilisation du digestat frais à la dose de minimale de 4 kg/m2 aux engrais chimiques
en occurrence l’urée et le NPK utilisés aux doses ci-dessus présentées.
16
ANNEXES
Photo 1 : Dispositif expérimental 5, 90
jours après repiquage
Photo 2 : Dispositif expérimental 6, 90 j après
repiquage
Photo 3 : Dispositif expérimental 7, 90 j
après repiquage
Photo 4 : Dispositif expérimental 8, 90 j après
repiquage
Photo 5 : Dispositif expérimental 9, 90 j
après repiquage
Photo 6 : Dispositif expérimental 10, 90 j après
repiquage
17
Photo 7 : une vue d’ensemble de
dispositifs expérimentaux 5, 6, 7, 8, 9 et
10 à Nazareth Center
Photo 8 : Pesée des choux récoltés des
différents dispositifs expérimentaux
Photo 9 : Récolte des pommes de terre
dans les parcelles expérimentales à
Akum, en présence de l’Expert
Agronome de Terre et Développement,
Mr TEUPA Bertin
Photo 10 : Récolte des pommes de terre dans le
dispositif expérimental 2 à Akum

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Rapport final d'évaluation parcelles démonstration pdf

  • 1. 1 CONTRAT N°10/SNV-B’DA/RE-Biogaz/2011 RAPPORT D’EVALUATION DES PARCELLES DE DEMONTRATION Yaoundé, le 23/01/2012 Par Bertin TEUPA LACHIO Ingénieur Agronome/DEA-DESS Gestion de l’Environnement teupalb@yahoo.fr Expert TERRE ET DEVELOPPEMENT
  • 2. 2 SOMMAIRE I-INTRODUCTION.............................................................................................................................. 3 II-MATERIEL ET METHODE........................................................................................................... 4 2-1. Entretien des cultures................................................................................................................... 6 2-1-1.Suivi phytosanitaire ............................................................................................................... 6 2-1-2. Arrosage................................................................................................................................ 6 2-2. Suivi des parcelles de démonstration........................................................................................... 6 2-3. Comparaison des traitements ....................................................................................................... 7 III-RESULTATS ................................................................................................................................... 8 3-1. Suivi-évaluation ........................................................................................................................... 8 3-1-1. Dispositifs expérimentaux à base de pomme de terre........................................................... 8 3-1-2. Dispositifs expérimentaux à base de choux.......................................................................... 8 3-2. Comparaison des traitements ...................................................................................................... 9 3-2-1 Analyse de variance............................................................................................................... 9 3-2-2 Interprétation des résultats de l’analyse de variance et du test de student.......................... 12 IV-CONCLUSION-RECOMMANDATION.................................................................................... 14 ANNEXES............................................................................................................................................ 16
  • 3. 3 I-INTRODUCTION Le 22 octobre 2011, Terre et Développement a mis en place dans les localités AKUM et MENTEH, Département de la Mezam, Région du Nord-Ouest, un certain nombre de parcelles de démonstration. Les objectifs recherchés par cette phase pratique étaient les suivants :  Mettre en relief les effets des différentes formes d’utilisation du digestat en agriculture  Rechercher la dose et les modes d’apport optimum pour les cultures témoins  Formuler sur la base des résultats de l’expérimentation des recommandations fortes en rapport permettant d’améliorer l’utilisation du digestat dans la zone.  Renforcer la capacité des participants sur l’utilisation pratique du digestat
  • 4. 4 II-MATERIEL ET METHODE Six dispositifs expérimentaux ont été implanté dans la localité Menteh, et précisément à Nazareth center, avec comme plante test le chou, variété Glomaster, de cycle 90 jours. Les dispositifs expérimentaux 5,6,7, et 8 ont été mis en place le 20/10/2011. Dans la localité Akum par contre, quatre dispositifs expérimentaux ont été implanté avec comme plante test la pomme de terre, variété locale « Mafenebom », de cycle 90 jours. Ces dispositifs expérimentaux ont été mis en place le 22/10/2011 Les tableaux ci-dessous donnent une description des dispositifs expérimentaux implantés Tableau 1 : Dispositifs expérimentaux implantés à Nazareth Center (Menteh) Dispositif expérimental Localisation Sur terrain Culture test : Caractéristiques 5 Parcelle 1 Chou : variété Globe master Semis de choux à plat sur une parcelle de 12 m2, labouré à plat, enrichi de digestat frais à la dose de 4kg/m2, soit environ 48 kg digestat frais pour la parcelle. Densité : 75 cm d’écart entre lignes, 40 cm d’écart sur ligne 6 Parcelle 2 Chou : variété Globe master Semis de choux à plat sur une parcelle de 12 m2, labouré à plat, enrichi de digestat sec à la dose de 4kg/m2, soit environ 48 kg digestat frais pour la parcelle. Densité : 75 cm d’écart entre lignes, 40 cm d’écart sur ligne 7 Parcelle 3 Chou : variété Globe master Semis de choux sur une parcelle de 12 m2, labouré à plat. Après semis à plat, on procède 10 jours après à l’apport d’urée à la dose de 07g/plant. Densité : 75 cm d’écart entre lignes, 40 cm d’écart sur ligne 8 Parcelle 4 Chou : variété Globe master Semis de choux sur une parcelle de 12 m2, labouré à plat. Après semis à plat, on procède 10 jours après à l’apport du 20-10-10 à la dose de 07g/plant. Densité : 75 cm d’écart entre lignes, 40 cm d’écart sur ligne 9 Parcelle 5 Chou : variété Globe master Semis de choux sur une parcelle de 12 m2, sur poquet Chaque poquet reçoit au moment du semis 1,4 kg
  • 5. 5 de digestat frais (rapport entre la quantité de digestat apporté sur une parcelle de 12m2 sur le nombre de plants pour 12 m2 48kg/36) Densité : 75 cm d’écart entre lignes, 40 cm d’écart sur ligne 10 Parcelle 6 Chou : variété Globe master Semis de choux sur une parcelle de 12 m2, sur poquet Chaque poquet reçoit au moment du semis 1,4 kg de digestat sec (rapport entre la quantité de digestat apporté sur une parcelle de 12m2 sur le nombre de plants pour 12 m2 48kg/36) Densité : 75 cm d’écart entre lignes, 40 cm d’écart sur ligne Tableau 2 : Dispositifs expérimentaux implantés à Akum Dispositif expérimental Localisation sur le terrain Culture test Caractéristiques 1 Billons 1 et 2 de la parcelle 1 Pomme de terre : variété locale « Mafenebom » -Semis de pomme de terre sans apport de digestat -Dimension des lignes ou billons : 4 m de long, 50 cm de large, 20-25 cm de hauteur Distance entre deux billons : 50 cm Taille de la parcelle : 6 m2 2 Billons 3 et 4 de la parcelle 1 Pomme de terre : variété locale « Mafenebom -Semis de pomme de terre sur billons enrichi de digestat frais à la dose traditionnellement utilisée par l’exploitant, estimé à environ 18 kg de digestat frais pour un billon de 4 m de long -Dimension des lignes ou billons : 4 m de long, 50 cm de large, 20-25 cm de hauteur Distance entre deux billons : 50 cm Taille de la parcelle : 6 m2 3 Billons 1 et 2 de la parcelle 2 Pomme de terre : variété locale « Mafenebom -Semis de pomme de terre sur billons enrichis de digestat sec, à la dose de 8kg pour un billon de 4m - Dimension des lignes ou billons : 4 m de long, 50 cm de large, 20-25 cm de hauteur
  • 6. 6 Distance entre deux billons : 50 cm Taille de la parcelle : 6 m2 4 Billons 3 et 4 de la parcelle 2 Pomme de terre : variété locale « Mafenebom -Semis de pomme de terre sur billons enrichis de digestat frais, à la dose de 8kg pour un billon de 4m - Dimension des lignes ou billons : 4 m de long, 50 cm de large, 20-25 cm de hauteur Distance entre deux billons : 50 cm Taille de la parcelle : 6 m2 2-1. Entretien des cultures 2-1-1.Suivi phytosanitaire Les dispositifs expérimentaux ayant comme plante test la pomme de terre ont été régulièrement traités aux fongicides. Ainsi les produits suivant ont été utilisés de façon alternative pour le contrôle des maladies cryptogamiques de la pomme de terre : Plantineb (fongicide de contact), et callomil Plus 72 WP. La fréquence de traitement préconisé a été arrêtée à une semaine. Aucun traitement de pesticide n’a été effectué sur les dispositifs expérimentaux à base de chou. 2-1-2. Arrosage Les dispositifs expérimentaux ont été arrosés régulièrement dès l’arrêt des pluies. Les plants de choux ont en outre bénéficiés du paillage. 2-2. Suivi des parcelles de démonstration Deux visites de suivi-évaluation ont été effectuées dans les différents sites expérimentaux : la première le 14/11/ 2011, et la seconde le 28/11/2011. A cet effet, les dispositifs ont été évalués sur la base des paramètres suivants :  Nombre de plants ayant levés 03-05 semaines après semis  Couleur des feuilles  Nombre de plants attaqués par le mildiou  Nombre de plant brûlés  Signes de carence en éléments nutritif  Autres observation
  • 7. 7 2-3. Comparaison des traitements La récolte dans les différents dispositifs expérimentaux a eu lieu le 21/01/2012. Pour ce qui est de chaque dispositifs expérimental à base de pomme de terre comme plante test, la production de chaque ligne ou billon a été pesée, et a constitué un e donnée. Par ailleurs, nous avons enregistré le nombre de plants récoltés sur chaque ligne ou billon. Pour ce qui est des dispositifs expérimentaux à base de choux comme plante test, nous avons de façon aléatoire, considéré la production des deux dernières lignes (Ligne 3 et 4) de chaque dispositif ; également nous avons enregistré le nombre de plants récolté sur chacune de ces lignes. L’analyse de variance a été utilisée pour rechercher l’éventualité d’une différence significative entre les traitements. Le test de Student a été utilisé pour comparer les traitements entre eux
  • 8. 8 III-RESULTATS 3-1. Suivi-évaluation 3-1-1. Dispositifs expérimentaux à base de pomme de terre -Tous les plants ont levés dans tous les dispositifs, excepté 03 tubercules qui n’ont pas levé 05 semaines après semis sur le billon 2 du dispositif expérimental 3 -Le feuillage des plants dans l’ensemble des dispositifs est de couleur verte, aucun signe de carence n’est signalé. Toutefois, il nous a été donné de constater une nette différence sur l’importance du feuillage entre les dispositifs expérimentaux, 05 semaines après semis. -Les plants du dispositif 2 sont à vue d’œil plus hautes et portes plus de feuilles que les plantes des autres dispositifs. Les plantes du dispositif 4, sur la base des caractéristiques décris précédemment semblent venir en seconde position, bien qu’il soit difficile de cerner une nette différence avec les plants du dispositif 1 qui n’ont reçu aucun digestat. -L’allure des plants des dispositifs 1, mais surtout des dispositifs 2 et 4 tranche nettement avec celle des plants du dispositif 3, qui ont reçu du digestat séché au soleil. La croissance qui est relativement homogène des plants sur chaque billon des dispositifs 1, 2, et 4 est plutôt relativement hétérogène dans le dispositif 3. -Aucune attaque du mildiou n’a été observée 3-1-2. Dispositifs expérimentaux à base de choux -100% des plants ont levé dans tous les dispositifs ; -l’allure des plants est bonne dans tous les dispositifs, les feuilles sont de couleur vertes, et ne présentent aucun signe de carence, ni de signes d’attaque de maladies ; Toutefois, il nous a été donné de constater une nette différence sur l’importance du feuillage entre les plants des dispositifs expérimentaux 5, 7, et 8, d’une part et ceux des dispositifs 9 et 10 d’autre part, 05 semaines après semis. En procédant à un classement des dispositifs expérimentaux sur la base du port des plants (hauteur et développement des feuilles), on pourrait à ce stade considérer l’ordre suivant : en premier, les dispositifs 7 et 8 ; en second, le dispositif 5 ; en troisième, le dispositif 6 ; et en quatrième les dispositifs 9 et 10. La différence entre les plants des dispositifs 5 et ceux des dispositifs 7 et 8 est moins nette. -Aucun cas de brûlure n’a été identifié.
  • 9. 9 -06 cas de plants desséchés et mortes ont été relevés à ce jour dans le dispositif expérimental 6 3-2. Comparaison des traitements 3-2-1 Analyse de variance 3-2-1-1 Analyse de variance pour les dispositifs expérimentaux à base de pomme de terre  Hypothèse nulle : Ho : Il n’ya pas de différence entre les traitements, représentés ici par les dispositifs expérimentaux  Hypothèse alternative : Ha : Il y’a une différence significative entre les traitements représentés ici par les dispositifs expérimentaux Ligne ou billon Dispositif 1 Dispositif 2 Dispositif 3 Dispositif 4 1 2,2 kg 4,3 kg 2 kg 2,8 kg 2 2,7 kg 4 kg 2,7 kg 2,6 kg T1 T2 T 3 T4 Total G Somme(Ti) 4,9 kg 8,3 kg 4,7 kg 5,4 kg 23,3 moyenne 2,45 kg 4,15 kg 2,35 kg 2,7 kg 2,91 S(X2) 12,13 34,49 11,29 14,6 72,51 -Somme des carrés des écarts (SCE) entre traitement (inter-groupe) = ∑Ti2 /n – G2 /kn n= nombre de billon par traitement=2 K = nombre de traitement= 4 On obtient SCE = 72,05 – 67,86 = 4, 19 -Somme des carrés des écarts expérimental (erreur expérimental) ou residu (intra- groupe) = ∑ (∑Xi2 ) - ∑ Ti2 /n = 72,51 – 72,05 = 0,46 -SCE Total = SCE inter groupe + SCE intra-groupe = 4,19 + 0,46 = 4,65
  • 10. 10 Calcul des variances  Variance inter-groupe ou inter traitement = SCE inter groupe/ k-1 = 4,19/3 = 1,396  Variance intra-groupe ou variation résiduelle = SCE residu/ kn-k = 0,46/4 = 0,115 F calculé = variance intergroupe/variance intragroupe = 1,396/0,115 = 12,13 F lu sur la table à 0,05. Il s’agit de la valeur de F (ddl numérateur : 3, et ddl dénominateur : 4) = 6, 59 Si F cal < ou égal à F lu sur table, alors on accepte Ho Conclusion : Ho est rejeté, donc il existe des différences significatives entre les traitements 3-2-1-2-Comparaison des moyennes des traitements, par le test de student a) Comparaison T1 et T4 Ho : pas de différence entre T4 et T1 SCE 1 = (12,13) - (4,9)2 /2 = 12,13 – 12 = 0,13 SCE 4 = (14,6) – (5,4)2 /2 = 14,6 – 14,58 = 0,2 Tcalcuté = avec Sp² = Sp² = = On obtient Tcalculé = 0,62 La valeur de t calculée est comparée à la valeur critique appropriée de t lue sur la table de student avec (n1 + n2 - 2) degrés de liberté, ce qui correspond à valeur tn1+n2-2,1- /2 (ou t (1),  ). On rejette H0 si la valeur absolue de t calculé est supérieure à cette valeur (t lu sur table). T lu à 0,05, ddl : 2 = 0,81 Conclusion : Ho est accepté b) Comparaison T4 et T3 Ho : Pas de différence entre T4 et T3
  • 11. 11 SCE 3 = (11,29) - (4,7)2 /2 = 0,25 SCE 4 = (14,6) – (5,4)2 /2 = 14,6 – 14,58 = 0,2 On obtient T calculé : 0,53 T lu à 0,05, ddl : 2 = 0,81 Conclusion : Ho est accepté c) Comparaison T2 et T4 Ho : Pas de différence entre T2 et T4 SCE 2 = (34,49) - (8,3)2 /2 = 0,05 SCE 4 = (14,6) – (5,4)2 /2 = 14,6 – 14,58 = 0,2 T calculé = 1,13 T lu à 0,05, ddl : 2 = 0,81 Conclusion : Ho est rejeté 3-2-1-2 Analyse de variance pour les dispositifs expérimentaux à base de choux  Hypothèse nulle : Ho : Il n’ya pas de différence entre les traitements, représentés ici par les dispositifs expérimentaux  Hypothèse alternative : Ha : Il y’a une différence significative entre les traitements représentés ici par les dispositifs expérimentaux Ligne ou billon D 5 D 6 D7 D8 D 9 D 10 3 20 kg 17,5kg 22,5kg 13kg 13kg 10,5kg 4 24kg 19kg 29kg 34kg 16 kg 08,5kg T5 T6 T7 T8 T9 T10 Total G Somme(Ti) 44kg 36,5kg 51,5kg 47kg 29kg 19kg 227 moyenne 22kg 18,25kg 25,75kg 23,5kg 14,5kg 9,5kg 18,91 S(X2) 976 667,25 1347,25 1325 425 182,5 4923 D : dispositif expérimental
  • 12. 12 -Somme des carrés des écarts (SCE) entre traitement (inter-groupe) = ∑Ti2 /n – G2 /kn n= nombre de billons ou lignes par traitement=2 K = nombre de traitements= 6 On obtient SCE = 4665,87 – 4294,08 = 371,79 -Somme des carrés des écarts expérimental (erreur expérimental) ou residu (intra- groupe) = ∑ (∑Xi2 ) - ∑ Ti2 /n = 4923 – 4665,87 = 257,13 -SCE Total = SCE inter groupe + SCE intra-groupe = 371,79 + 257,13 = 628,92 Calcul des variances  Variance inter-groupe ou inter traitement = SCE inter groupe/ k-1 = 371,79/5 = 74,35  Variance intra-groupe ou variation résiduelle = SCE résidu/ kn-k = 257,13/6 = 42,85 F calculé = variance intergroupe/variance intragroupe = 74,35/42,85 = 1,73 F lu sur la table à 0,05. Il s’agit de la valeur de F (ddl numérateur : 5, et ddl dénominateur : 6) = 4,39 Si F cal < ou égal à F lu sur table, alors on accepte Ho Conclusion : Ho est accepté 3-2-2 Interprétation des résultats de l’analyse de variance et du test de student 3-2-2-1 Dispositifs expérimentaux avec la pomme de terre L’analyse de variance a révélé qu’il existe une différence significative entre les différents traitements dans les dispositifs expérimentaux ayant comme plante test la pomme de terre. Le test de Student à 0,05 a révélé que le traitement T2 (Dispositif expérimental 2). diffère significativement des autres traitements à savoir T1, T3, T4. Par ailleurs, il n’ya pas de différence significative entre les traitements T1, T3, et T4.
  • 13. 13 Cette différence est dû au fait que Les plants du dispositif 2 ont reçu du digestat frais à une dose plus élevée que les plants des autres dispositifs. Il y’ à une différence de presque 10 kg de digestat frais supplémentaire entre les dispositifs 2 et 4 qui ont reçu tous du digestat frais. La quantité supplémentaire de digestat frais qu’ont reçu les plants du dispositif 2, a permis à ces plants de bénéficier d’un apport supplémentaire en macronutriments (NPK) et nutriments secondaire contenus dans le digestat. De plus l’apport supplémentaire de matière organique a permis à ce dispositif expérimental de pouvoir retenir plus d’eau pendant l’arrosage, et de les mettre à la disposition des plants. Ainsi les plants de ce dispositif ont moins été influencés par la saison sèche qui a démarré depuis début novembre 2011. La différence bien que non significative entre les rendements obtenu sur le dispositif 3 (apport de digestat sec) et le dispositif 4 (apport de digestat frais), montre bien que le digestat utilisé à l’état frais a un pouvoir fertilisant supérieur à celui utilisé à l’état sec 3-2-2-2 Dispositifs expérimentaux avec le chou L’analyse de variance a révélé qu’il existe n’existe pas de différence significative entre les différents traitements dans les dispositifs expérimentaux ayant comme plante test le chou. Toutefois, la différence entre le rendement obtenu au dispositif 5 (apport du digestat frais) et le dispositif 6 (apport du digestat sec) d’une part et d’autre part entre le dispositif 9 et le dispositif 10, permet de confirmer que le digestat utilisé à l’état frais est plus avantageux que lorsqu’on l’utilise à l’état sec, quelque soit le mode d’apport. Il ressort toutefois des résultats obtenus qu’il est plus avantageux dans le cadre de la culture du chou d’enfouir le digestat sur toute la surface de la parcelle à cultiver. Ce mode d’apport permet d’obtenir un rendement meilleur par rapport à l’apport limité sur les poquets. Les rendements élevés ont été obtenus dans les dispositifs 5, 7 et 8. Toutefois, Il ny’aurait pas sur la base de l’analyse de variance, de différence significative entre d’une part le traitement dans le dispositif 5 (apport de digestat frais) et celui représenté par les dispositifs 7 et 8 (apport respectivement d’urée et de l’engrais 20-10-10). Dans ce cas, et pour des raisons de coût, de conservation des sols et de protection de l’environnement, il reviendrait plus avantageux notamment dans le cadre de la production de choux, de conseiller aux agriculteurs de la zone du projet de préférer, l’utilisation du digestat frais, tel que utilisé dans le dispositif
  • 14. 14 5, aux engrais chimiques en occurrence l’urée et le NPK tels que utilisés respectivement dans les dispositifs 7 et 8. IV-CONCLUSION-RECOMMANDATION Les résultats obtenus des dispositifs expérimentaux montrent bien qu’utilisés à dose égale, la productivité des sols est plus élevée lorsqu’ils sont enrichis avec le digestat frais qu’avec le digestat sec. Concernant la culture de la pomme de terre dans la zone du projet, les résultats de l’expérimentation montrent que le rendement de la culture augmente de façon significative Lorsque l’apport du digestat frais passe de 26 tonnes à l’hectare (soit 8 kg de digestat frais pour 4 m linéaire) à 60 tonnes à l’hectare (soit 18 kg de digestat frais pour 4 m linéaire). Ainsi, nous recommandons aux producteurs de pomme de terre de la zone du projet, d’utiliser le digestat frais à la dose de 60 tonnes /hectare. Ce substrat doit être enfoui dans le billon et comme ceci :  Bien labourer le sol et confectionner des billons de 50-60 cm de largeur, 20-25 cm de hauteur. Les billons sont séparés de 60-80 cm  Ouvrir le milieu de chaque billon sur une profondeur de 15 cm  Apporter le digestat frais (soit 18 kg de digestat frais pour 4 m linéaire) dans la ligne ouverte au milieu de chaque billon, et recouvrir légèrement de terre.  Disposer ensuite les tubercules de pomme de terre tous les 25-40 cm dans la ligne ouverte de chaque billon, et recouvrir le tout. Concernant la culture de choux dans la zone du projet, le digestat frais doit être enfouis sur toute la surface de la parcelle à cultiver. Ce mode d’apport doit être privilégié par rapport à l’apport sur poquet. Les rendements les plus élevés de l’expérimentation que nous avons menée ont été plus élevé avec les traitements suivants :  Apport du digestat frais à la dose de 4 kg/m2  Apport d’urée à la dose de 0,7 g / plant  Apport de 20-10-10 à la dose de 0,7 g/plant
  • 15. 15 Toutefois, étant donné que l’analyse de variance n’a pas identifié de différences significatives entre ces traitement, nous recommandons aux producteurs de choux dans la zone du projet, et pour des raisons de coût, de conservation des sols et de protection de l’environnement, de préférer l’utilisation du digestat frais à la dose de minimale de 4 kg/m2 aux engrais chimiques en occurrence l’urée et le NPK utilisés aux doses ci-dessus présentées.
  • 16. 16 ANNEXES Photo 1 : Dispositif expérimental 5, 90 jours après repiquage Photo 2 : Dispositif expérimental 6, 90 j après repiquage Photo 3 : Dispositif expérimental 7, 90 j après repiquage Photo 4 : Dispositif expérimental 8, 90 j après repiquage Photo 5 : Dispositif expérimental 9, 90 j après repiquage Photo 6 : Dispositif expérimental 10, 90 j après repiquage
  • 17. 17 Photo 7 : une vue d’ensemble de dispositifs expérimentaux 5, 6, 7, 8, 9 et 10 à Nazareth Center Photo 8 : Pesée des choux récoltés des différents dispositifs expérimentaux Photo 9 : Récolte des pommes de terre dans les parcelles expérimentales à Akum, en présence de l’Expert Agronome de Terre et Développement, Mr TEUPA Bertin Photo 10 : Récolte des pommes de terre dans le dispositif expérimental 2 à Akum