1. bismilah:
première partie: le risque de crédit
chapitre 1: les credits bancaires
1) définition du crédit bancaire:
le crédit c’est le prêt d’une somme d’argent, accordé par un organisme financier (société financière
ou banque) à un client moyennant une rémunération exprimée sous la forme d'un taux. Le montant est
déterminé par avance, et la somme prêtée est remboursée avec les intérêts en plusieurs échéances, sur
une durée définie dès la souscription.
PRUCHAUD J. dit que « le crédit bancaire est en général l'opération par laquelle la banque met une
somme déterminée à la disposition d'un tiers appelé emprunteur moyennant l'engagement pris par ce
dernier de payer au banquier les intérêts convenus et de lui restituer à l'époque fixée pour le
remboursement, une somme équivalente à celle qui lui a été fournie»
Pour Bernard V. et colli J.C, « le crédit est un acte de confiance comportant l'échange de deux
prestations dissociées dans le temps, biens ou moyens de paiement contre promesse ou perspective de
paiement ou de remboursement »
Des trois définitions ci-haut reprises, nous déduisons principalement trois notions inséparables dans
l'octroi des crédits.
A partir de ces trois définitions, on conclut que le crédit bancaire s'agit de la confiance qui doit exister
entre les parties contractantes, et il s'accompagne : de frais, d'intérêts, et éventuellement d'une durée.
Le crédit peut prendre la forme de :
prêt d'argent,
délai de paiement,
garantie bancaire,
crédit de caisse (ouverture de crédit, crédit revolving ou autorisation de découvert).
2) les types de crédits bancaires:
L’activité bancaire est un secteur stratégique dans toute économie. Elle constitue un pôle de
financement primordial pour les agents économiques. Les entreprises s’endettent auprès des
banques pour financer leurs investissements. Les ménages eux aussi demandent des crédits pour
acheter une maison, des biens d’équipement... Certes le marché financier, et en particulier le
marché boursier, commence á concurrencer le marché bancaire puisque il constitue une autre
2. alternative pour les entreprises pour lever des fonds et un placement rentable pour l’épargnant
dans certains cas. Mais vu le nombre réduit des sociétés qui ont accès à la place boursière de
Casablanca, les banques restent dominantes en matière de financement de l’économie
Marocaine, en dépit d’un taux de bancarisation peu élevé. L’économie Marocaine nécessite un
secteur bancaire efficient qui puisse jouer un véritable moteur de financement pour les
entreprises et accompagner leur processus de restructuration et d’amélioration de leur
compétitivité surtout dans cette ère de globalisation et d’ouverture des marchés, ou les
entreprises Marocaines seront soumises á une concurrence féroce et seules celles bien structurés
vont survivre. Ainsi avec le segment du leasing, les entreprises ont la possibilité d’acquérir de
nouveaux équipements pour mettre á niveau ces installations techniques. Le développement des
crédits de consommations encourage la consommation et donc favorise la croissance
économique. Il n'y a pas si longtemps, l'activité bancaire s'exerçait dans un environnement stable,
particulièrement protégé, et ce dans le cadre d'un environnement réglementaire hétéroclite,
incomplet, voire dépassé. Cependant, ces dernières années, en raison de la mondialisation, de la
révolution technologique et de la déréglementation, le monde de la banque a connu de profondes
mutations et risque encore d'en connaître d'autres dans les années à venir. Le système bancaire
présente dans tous les pays des caractéristiques spécifiques d’environnement qui influent
directement sur son activité. Suivant le degré d’ouverture de chaque pays, on se situe à des stades
divers d’évolution d’une profession qui, dans l’ensemble a connu de profondes mutations ces
dernières années. Pour les mêmes raisons et pour d’autres considérations internes liées
essentiellement à la mise en œuvre de programme d’ajustement structurel, le Maroc a entamé dès
le milieu des années 80 une importance réforme de son système bancaire qui a abouti à la quasi-
libération des conditions d’interventions des banques, à la levée de l’encadrement de crédit, au
décloisonnement des structures et à la promulgation en juillet 1993, d’une nouvelle loi bancaire
destinée à promouvoir une concurrence saine et loyale entre les établissements des crédit. Ainsi
qu’à la nouvelle loi bancaire n°34/03 en 2006 qui a renforcé le statut de BAM et a instauré de
nouvelles règles prudentielles. Des profonds changements se sont accompagnés d’une admirable
intégration technologique qui a complètement modifiée la structure du système bancaire dans son
ensemble et le métier de banquier, dans sa gestion, son organisation, son fonctionnement mais
aussi dans ses opérations et ses relations avec la clientèle. Dans ce cadre, on va présenter le
système le système bancaire marocain, ses acteurs, ses