2. S/A
La mononucléose infectieuse, également
appelée, "maladie du baiser" est une
infection provoquée par le virus Epstein-
Barr (EBV). Ce virus appartient à la famille
des herpes virus.
Il se transmet essentiellement par la
salive, d'où les qualificatifs de " maladie du
baiser" ou "maladie des fiancés". Il peut
également mais exceptionnellement se
transmettre par transfusion sanguine.
3. S/A
Une fois entré dans l'organisme, le virus
se loge dans les ganglions où il demeure
toute la vie sous forme silencieuse, sans
donner de récidive. Les personnes
infectées par le virus peuvent néanmoins
contaminer car elles peuvent produire du
virus dans leur salive (excréteurs
asymptomatiques).
4. S/A
En général, la contamination se produit
dans l'enfance ou au moment de
l'adolescence. On estime que 80 % des
adultes sont porteurs du virus EBV et
20 à 30 % sont excréteurs
asymptomatiques du virus.
5. S/A
Principe
Mononucléose-kit permet de mettre en
évidence, au moyen d’une réaction
d’agglutination sur lame, les anticorps
présents dans le sérum des malades
atteints de mononucléose infectieuse.
Cette technique, mise au point par Hoff
et Bauer, est d’exécution rapide et
facile.
6. S/A
Par ailleurs, sa spécificité est très
grande et des résultats faussement
positifs ne sont que rarement observés.
Les hématies de cheval formolées ne
sont en effet agglutinées que par le
sérum des sujets atteints de
mononucléose infectieuse, alors que
l’emploi d’hématies de mouton entraine,
selon Davidsohn, 9% de réactions
faussement positives.
7. S/A
La sensibilité du test sur lame est très
satisfaisante et une faible positivité de
la réaction de Paul-Bunnell-Davidsohn
suffit pour provoquer une agglutination
nettement visible.
9. S/A
Mode opératoire
Placer sur la lame, dans des cases
différentes, une goutte de chacun des
sérums à examiner, une goutte de sérum
témoin positif et une goutte de sérum
témoin négatif.
Agiter soigneusement le flacon contenant
les hématies de cheval, de façon à obtenir
une suspension homogène. Déposer une
goutte de ce réactif à coté de chaque
goutte de sérum
10. S/A
Mélanger soigneusement avec un
agitateur en verre ou en plastique en
étalant sur toute la surface de la case.
Imprimer a la lame un léger mouvement
de rotation et surveiller, de préférence
au-dessus d’un fond blanc, l’apparition
d’une agglutination qui doit se produire
dans les deux minutes (ne pas dépasser
ce temps d’observation)
11. S/A
Lecture
Réaction négative : la suspension reste
homogène, pas d’hemagglutination visible
(on ne tiendra pas compte d’un fin trouble
granuleux pouvant apparaitre
tardivement). Comparer avec le témoin
négatif.
Réaction positive : apparition d’une
agglutination nette plus ou moins
importante. Comparer avec le témoin
positif.
12. S/A
Remarque : la réaction doit être
effectuée avec un sérum fraichement
prélevé ou conservé congelé. Son
inactivation n’est pas nécessaire.
13. S/A
Interprétation :
Un résultat négatif permet d’éliminer le
diagnostic de mononucléose infectieuse.
Un résultat positif entraine une très
forte présomption en faveur de cette
affection. Il est néanmoins conseillé de
contrôler par une réaction de Paul-
Bunnell-Davidsohn les tests positifs
obtenus par agglutination sur lame.