SlideShare uma empresa Scribd logo
1 de 14
Baixar para ler offline
Le travail collaboratif dans le cadre d’un projet
architectural
Marie-France ANGO -OBIANG
Doctorante
ango@loria.fr
Laboratoire Lorrain de Recherche en informatique et ses Applications
(LORIA)
Campus Scientifique BP 329, 54506 Vandoeuvre-lès-Nancy France. Tél : +33 3 83 59 20 87
Fax : +33383278319
Résumé :
L’analyse des pratiques et des tendances des utilisateurs lors de la recherche d’information sur
Internet permet de mettre en évidence plusieurs points. La recherche d’information devient
performante après connaissance de la typologie des différents systèmes de recherche. Cette
typologie favorise l’adoption d’une méthodologie de recherche que l’on peut caractériser par
les systèmes pull, agents intelligents, etc. Par ailleurs, l'importance de la structure du
document électronique, correctement élaborée en amont, favorisera un taux de pertinence
supérieur pour retrouver les informations.
Dans notre article, la problématique tourne autour de l’étude du comportement des utilisateurs
en situation de recherche d'information, ainsi que la constitution d’un pôle de ressources
documentaires dans un cadre d’un projet architectural. On constate que l'évolution des
ressources documentaires est liée aux technologies de l'information.
Mots-clés : Travail collaboratif, besoin informationnel, Images architecturales.
2
1. Introduction
L’élaboration d’un projet architectural commence à la naissance du projet à travers
l’expression d’un besoin et des intentions du maître d’ouvrage. Le maître d’ouvrage définit
dans le programme les objectifs de l’opération et les besoins qu’il doit satisfaire ainsi que les
contraintes et exigences de qualité sociale, urbanistique, architecturale, fonctionnelle,
technique et économique, d’insertion dans le paysage et de la protection de l'environnement,
relatives à la réalisation et à l’utilisation de l’ouvrage. Le Maître d’Ouvrage a besoin d’être
guidées par le Maître d’Oeuvre et l’entrepreneur pour se poser les questions les plus
pertinentes, pour formuler leurs besoins profonds et éviter de se limité à exprimer des besoins
de surfaces ou directement sur des solutions (Figure 1).
Figure 1: Rôle des acteurs entre eux et par rapport à l’ouvrage
Dès lors que le Maître d’Ouvrage a pu exprimer ces besoins réels, il a besoin d’être assistées
pour les formaliser dans des cahiers des charges concis et précis. Il s’agit d’un point essentiel,
car la réussite du projet et la coordination de tous les intervenants dépend beaucoup de la
qualité des documents formels que sont les cahiers des charges. L’hypothèse de notre étude
consiste à montrer que, si nous modélisons les besoins du Maître d’Ouvrage pour
l’élaboration d’un projet architectural, nous aboutissons à une amélioration de la satisfaction
des utilisateurs finals dans un système d’information qui s’applique dans le cadre du domaine
3
architectural. Notre problématique est formulée selon la remarque suivante : Dans un système
d’Information, dès lors que le Maître d’Ouvrage, le Maître d’Oeuvre et l’entrepreneur
travaillent en collaboration, il est un rôle qui est prépondérant : le chef de Projet est le Maître
d’Ouvrage. Nous pensons que aucun projet architectural ne peut être réalisé sans l’expression
du besoin du Maître d’Ouvrage. De ce fait nous nous posons la question de savoir : comment
représenter les besoins de nos utilisateurs dans un système d’information.
2. Les acteurs dans le domaine Architectural
La distinction entre Maître d'Ouvrage et Maître d'Oeuvre est essentielle dans le déroulement
du projet, car elle permet de distinguer les responsabilités des deux entités. Il convient ainsi de
s'assurer que l’expression des besoins reste sous l'entière responsabilité du Maître d'Ouvrage.
En effet, il arrive dans certains cas que le Maître d'Ouvrage délègue au Maître d'Oeuvre des
choix d'ordre fonctionnel sous prétexte d'une insuffisance de connaissances techniques, de
façon concrète le service informatique d'une organisation prend la main et pilote le projet dès
la phase d'expression des besoins.
Figure 2: Maître d’Oeuvre rôle d’intermédiaire et de coordinateur entre le Maître d’Ouvrage
et l’entrepreneur
4
Le Maître d’Oeuvre et l’entrepreneur sont les acteurs qui permettent de matérialiser le projet
émis par le Maître d’Ouvrage (Figure 2). Cela n’est possible que si le Maître d’Ouvrage en
fait la demande. Il est important de remarqué qu’aucun projet architectural ne peut-être
élaboré, sans au préalable la mise en évidence des besoins et attentes du Maître d’Ouvrage. Le
Maître d’Ouvrage est par conséquent l’acteur déclencheur d’action qui aboutit à l’élaboration
d’un projet architectural.
2.1. Les besoins des acteurs
Répondre aux besoins exprimés le Maître d’Ouvrage c’est tout simplement lui fournir ce qu’il
veut (la satisfaction du Maître d’Ouvrage) (Figure 3). En satisfaisant ses exigences
formalisées dans un contrat ou un cahier des charges, le Maître d’Oeuvre adopte une
démarche qualité. Les besoins implicites, (Bourdichon 1994) quant à eux sont tout
simplement l’application des règles de l’art et des normes caractérisées dans la qualité d’un
services rendus ; implicitement, lorsqu’un Maître d’Ouvrage veut l’acquisition d’une maison,
la sélection d’effectue parmi différents entrepreneurs de bâtiment, etc. En fonction de son
besoin, un usager se retourne naturellement vers celui qui est reconnu comme apte à la
réaliser. Pour répondre aux besoins et attentes des usagers, les entreprises doivent, plus qu’à
l’écoute, anticiper sur les évolutions du marché voire même les susciter par des opérations
management judicieusement ciblées (Bouattour 2005).
Figure 3: Organigramme des opérations d'un projet d'ouvrage architectural
5
Dans ce contexte, l’aspect communication prend toute sa mesure: l’information juste doit
circuler rapidement au bon moment, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise. Par
ailleurs, il faut être sûr que l’acteur possède l’information correcte et s’assurer qu’après une
transmission, l’information soit bien reçue et bien perçue. Cette importance accrue de
l’information comme de sa circulation se trouve être encore renforcée par les besoins plus
larges du marché. Les clients ne se suffisent plus de la seule possession du produit livré. Les
exigences contractuellement exprimées dans la spécification de besoins résultent d’une
consultation demandeur/concepteur, démarche consensuelle permettant d’obtenir le meilleur
compromis entre le besoin réel, le coût et le délai.
2.2. Interaction entre les acteurs du bâtiment
Dans un schéma habituel, le Maître d’Ouvrage vient soumettre au Maître d’Oeuvre par
exemple une intention d’habiter une maison. L’objet prend forme très progressivement et
graphiquement par le savoir et savoir-faire de l’architecte. Les discussions et négociations
avec le client (Maître d’Ouvrage) vont permettre à l’architecte ( Maître d’Oeuvre) d’affiner sa
proposition en fonction de ce qu’il perçoit de la demande de son interlocuteur (Figure 4).
Figure 4 : Interaction habituelle client/architecte/entrepreneur
6
Nous avons retenus trois acteurs (Maître d’Ouvrage, Maître d’œuvre, Entrepreneur) ([Ango-
obiang 2006a) collaborant et intervenant par dialogue et/ou graphisme sur une même
information visuelle qu’est l’image apporté par le client. Cette image du client est alors
l’image référant de la consultation, image technique ou opérative (Lebahar 1983), il est aussi
la trace visible et exploitable du passage de l’idée à la forme (dans la conception du client) ou
de la forme à l’idée (dans l’explication qu’en fait le client à l’architecte). Il est surtout le
support de la communication entre nos acteurs. Cette représentation sur laquelle les acteurs
discutent et agissent n’a en fait aucune existence réalisée. En ce sens c’est un objet virtuel
mais central, objet d’interaction où l’action est davantage orientée vers le partage, l’échange,
l’interaction, la compréhension. En début de consultation, l’architecte se renseigne sur
l’environnement du projet, le site, le terrain, l’orientation, le budget, etc.
Les réponses sont notées comme faisant parties des contraintes du projet. Très vite un
véritable dialogue s’instaure entre les acteurs pour comprendre les logiques de chacun :
l’architecte pour évaluer les «contraintes » de son client et le client pour saisir les
modifications, rectifications qu’il doit apporter à son projet. L’architecte doit créer et rendre
réalisable un édifice.
3. Le vecteur de la communication
L’acteur d’une activité constitue une image mentale de son environnement, des actions et des
opérations à mettre en œuvre afin de réaliser son activité. Au cours de l’action, un acteur ne
montre pas dans sa représentation mentale toute la complexité de l’objet ni toutes ses
propriétés. L’acteur sélectionne l’information pertinente pour les actions qu’il souhaite mener
sur l’objet. Au cours d’un travail collaboration, une orientation commune des sujets est
nécessaire. Cependant, pour que l’accomplissement des actions puisse être coordonné, les
orientations de tous les acteurs doivent être compatibles. Dans ce cas, le sujet doit former à la
fois ses propres images opératives et se représenter les opérations, l’état des objets qu’il
produit mais aussi les opérations et les objets produits par d’autres opérateurs. L’acteur doit
donc échanger, communiquer avec les autres acteurs de l’activité. Les acteurs ne focalisent
pas leur attention sur la communication, celle-ci demeure un outil au service de leurs actions.
Au cours d’une activité la communication passe par la transmission de signes, qui, dans le cas
d’une communication médiatisée par un langage sont porteurs de significations devant être
7
communes à l’émetteur et au récepteur. La communication sert à la coordination en
permettant l’échange d’idées ou de concepts à travers le dialogue et la transmission d’objets
intermédiaires. (Michinov 2001) Les objets intermédiaires servent les activités de co-
conception et de conception distribuée en assurant une synchronisation cognitive entre les
acteurs impliqués.
3.1. Le concept objet intermédiaires
La communication au cours de la réalisation d’une activité collective nécessite également la
transmission d’objets intermédiaires entre les acteurs. La conception d’un objet est «
ponctuée dans le temps » par la production d’une quantité d’objets intermédiaires comme des
idées, des textes, des dessins, des maquettes, etc. Ces objets intermédiaires sont « des vecteurs
de représentation, orientés par une intention ou un objectif issu d’un monde socio technico-
économique lié d’une façon ou d’une autre à celui de la réalisation de cet objectif» (Jeantet et
al. 1996). Ces objets constituent donc la matérialisation des interactions apparaissant entre les
acteurs au cours de la conception d’un objet. Les objets intermédiaires participent à
l’orientation de l’activité en introduisant des interprétations, des matérialisations d’un état de
l’activité en cours de réalisation.
3.2 Objets intermédiaires dans la communication
La conception est définie comme l'activité intellectuelle par laquelle sont imaginées quelques
dispositions visant à changer une situation existante en une situation préférée (Simon 1991).
En la contextualisant, elle peut être précisée de la façon suivante «La conception consiste à
donner un ensemble de propositions permettant de décrire le produit (forme, dimension,
moyen d'obtention) et répondant globalement à un cahier des charges» (Tichkiewitch al
1993). En effet, elle est située dans le monde des idées, de la connaissance, mais aussi elle
relève aussi de la sphère de l'action. Ainsi ne faut-il pas la limiter à une activité intellectuelle :
c'est en même temps une activité de création et de décision. En témoigne la production des
multiples objets intermédiaires qui la compose, que ceux-ci soient immatériels (règlements,
logiciels, modèles numériques,..) ou matériels (dessins techniques, textes, maquettes,..). Le
but de notre présentation est de montrer que ces objets intermédiaires constituent les vecteurs
8
les plus pertinents des activités de communication omniprésentes dans le processus de
conception (Ango-Obiang 2006b). Dans la mouvance actuelle qui tend à intégrer de plus en
plus ce processus, il devient urgent de prendre en compte la place qu'occupent les objets
intermédiaires dans une communication devenue vitale pour la mise en place de la conception
intégrée. Cet outil d'analyse doit nous permettre d'entrer au coeur de l'action de concevoir
avec une double vue: la première orientée vers le contenu de la conception dont l'objet est la
représentation, la seconde orientée vers les interactions entre les acteurs de la conception dont
ces objets sont le centre. Ces objets intermédiaires (Mer et Tichkiewitch al. 1995) sont les
«vecteurs les plus pertinents des activités de communication omniprésentes dans le processus
de conception », ils sont à la fois ce qui va définir le produit lui-même et être le support de
l’interaction entre les concepteurs ou partenaires.
4. Rôle de l’image
Dans le domaine du bâtiment, l’expression des contraintes et la recherche de solution passe
prioritairement par des modes d’expression graphique. Pour les architectes, par exemple, les
jeux permanents de références et d’analogies conduisent à penser que l’image est un objet
intermédiaire qui occupe une place centrale dans leur stratégie de conception (Conan 1990),
(Fernandez 2002). Ainsi, l’image permet de se confronter aux contraintes connues et de faire
germer de nouvelles directions pour le projet. L’image est un moyen de communication très
important dans le domaine architectural qui intervient dans les différentes phases de la
conception d’un projet. Elle est considérée comme un outil d’aide à la décision. Les images
sont des opérateurs puissants de conversion sensorielle. L’image est d’abord un objet auquel
on se colle mentalement. C’est seulement dans un second temps qu’on s’en décolle en y
appliquant des opérations de transformation. Et c’est alors qu’elle existe comme premier
écran pour la pensée. On peut formuler les choses autrement. Les images que nous regardons
n’ont pas seulement le pouvoir de donner du sens, mais ont aussi le pouvoir de nous contenir
et d’exister comme lieu de transformations multiples.
9
4.1 L’image : support communicationnel de l’interaction
L’image est un support pour la recherche d’information lors de la phase de conception en
architecture. Au cours d’une recherche d’informations techniques (idée, produit, exemple),
l’utilisateur peut acquérir plus rapidement des informations avec des images d’œuvres
d’architectures, qu’il ne le ferait à la lecture de textes (Nakapan et al 2002). De plus, l’image
représente des informations parfois subjectives à caractère esthétique, qui ne peuvent pas être
transcrites sous forme d’un texte. L’interprétation que l’on fait d’une image dépend de la
culture et de la langue de la personne qui la regard. Toutefois, nous pouvons affirmer que
« toute image est lisible quelque soit la langue ou la culture de la personne qui l’observe ».
Dans toute tâche de conception, la visualisation est une nécessité absolue et concomitante.
Nous baserons notre propos sur l’image en tant que support de cette interaction.
Principalement parce que l’image d’architecte est et reste la trace visible et exploitable du
passage de l’idée à la forme ou de la forme à l’idée. Il est étroitement lié à une culture et à une
technique de l’architecte. Présent à toutes les étapes de la conception, il est de fait le mode de
communication par excellence, même si des explications souvent orales, parfois écrites
peuvent l’accompagner.
4.2 L’usage de l’information véhiculée par les images
Nous assimilons une information à une collection de données organisées pour donner forme à
un message, le plus souvent sous une forme visible, images, écrite, ou orale. La façon
d’organiser les donnés résulte d’une intention de l’émetteur et est donc parfaitement
subjective.
Une connaissance vient s’intégrer dans son système personnel de représentation, pour
cela l’information reçue subit une série d’interprétation liées aux croyances générales,au
milieu socioprofessionnel,au point de vue à l’intention ,au projet de vue,a l’intention,au
projet de l’individu récepteur. Pour qu’une information devienne connaissance, il faut
également que le sujet puisse construite une représentation qui fasse sens
Contrairement à l’information la connaissance n’est pas seulement mémoire, item figé
dans un stock ; elle reste activable selon une finalité, une intention, un projet.
10
Traiter l’information; c’est rassembler l’ensemble des données recueillies par les différents
canaux pour en faire une synthèse, cohérente et surtout porteuse de sens pour l’utilisateur.
Certains modèles d’évaluation des sources et de la valeur de l’information, ainsi que des outils
d’aide à la sélection et à la lecture des systèmes d’informations, se sont développés au cours
des dernières années. Ils présentent malheureusement le plus souvent des limites, spécifique à
certains domaines d’activités.
5. Perspectives
Le besoin informationnel d’un utilisateur est un concept qui varie en définition, selon les
chercheurs et selon les différents utilisateurs. Il existe des recherches qui ont essayé de lui
donner une définition (Campbell et Rijsbergen 1996). Nous définissons un besoin
informationnel comme étant une représentation informationnelle d’un problème décisionnel.
Définir un problème décisionnel implique une connaissance sur l’utilisateur et son
environnement. Un problème décisionnel peut être considéré comme une fonction d’un
modèle de l’utilisateur, de son environnement et de son objectif. De ce fait nous proposons
une méthodologie qui prenne en compte l’aspect multi-acteurs à la conception d’un projet.
5.1 Modélisations des l’acteurs
Nous évoluons dans le domaine architectural où il s’agit de mettre en relation l’information et
les acteurs. Nous vous présentons comment la modélisation des besoins des acteurs (Maître
d’Ouvrage, Maître d’Oeuvre, entrepreneur) permet d’améliorer les réponses. Nous avons mis
en place le modèle SARBA (Système d’Aide de Représentation des Besoins informationnel
en Architecture) qui se traduit par le fonction ; RU = (T, B, F, A) dans lequel est dressé une
classification des acteurs où nous disons qu’un utilisateur (U) est représenté, par un type
d’acteurs (T) {Maître d’ouvrage, Maître d’œuvre, Entrepreneur}, des besoins (B) {Projet de
construction neuve, réhabilitation, extension, organisation, évaluation du budget}, la fonction
(F) {Décideur celui qui dirige, Concepteur celui qui conseille, Développeur celui qui
organise}, les activités des acteurs (A) {Annoter, intégrer, analyser, explorer, synthétiser}
concernent leurs activités lors de l’utilisation du système d’information. Ils peuvent être
11
amenés à rechercher, télécharger des dossiers, comprimer des fichiers, annoter des images ou
du texte, indexer des documents, consulter des notes. Ils doivent parfois disposer d’un certain
degré d’interactivité avec le système.
Les besoins des acteurs sont très variés allant, d’une simple découverte d'un sujet
complètement nouveau, confirmation d'un savoir élémentaire, approfondissement de ce savoir
à son niveau, exploration - découverte pour faire le point, étude de haut niveau. Les besoins
par exemple d'un étudiant en architecture ne sont pas les mêmes que ceux d'un professionnel
du bâtiment (Architecte, Entrepreneur). C'est dans ce sens que notre étude tant à comprendre
les besoins spécifiques de nos acteurs dans la recherche d’information pertinente pour leur
prise de décision. Cette dernière, ne peut être possible sans une analyse des différents besoins
en information.
5.2. Modélisation des documents
Les ressources documentaires mises dans notre système d’information proposent différents
types de documents à destination de types d’acteurs différents. On recense entre autres : des
documents administratifs (dossier d’appel d’offre, permis de construire, etc.), des images
(dessin technique, plan technique, esquisses, etc. .). Tous ces éléments sont au service de
l’élaboration d’un projet architectural, pour les acteurs en situation de recherche
d’information. L'objectif de la modélisation, puis de la description est de favoriser la visibilité
d'un document tout en préservant une expression simple des informations pouvant répondre
aux questions suivantes : quelles sont les caractéristiques de la ressource ? Comment classer
cette ressource ? Comment mettre en relation le profil de la ressource et le profil utilisateur ?
Les documents sont déposés sur le Système d’Information par classification, avec indexation
de documents, avec des information sur leur contenu, leur contenant, leur but (figure 5). Ces
documents sont un corpus de d’images d’œuvres architecturales que nous avions pris dans des
cabinet d’architectures, ministères de l’habitat et autres.
12
Figure 5 : Indexation d’une image de bâtiment dans notre système d’information
5.3. Mise en relation du modèle des acteurs et du modèle des ressources
documentaires
Notre domaine d’application (Ango-obiang 2004) met en situation un utilisateur, dont le profil
est décrit dans des métadonnées, obtient des informations personnalisées. Ces informations
peuvent concerner des ressources documentaires ou des informations techniques et
financières. En fonction de son rôle, l’utilisateur pourra visualiser des niveaux d’information.
Nous mettons en évidence que nos acteurs (maître d’ouvrage et maître d’œuvre) ont des
besoins, des fonctions et des activités spécifiques.
L’étude des normes en vigueur des ressources documentaires, permet d’élaborer des classes
d’objet. Nous répartissons ces classes d’objets autour de quatre pôles qui prennent en compte
le contexte de l’utilisateur :
− Propriétés de la ressource : format, forme, identifiant.
− Identification des besoins des utilisateurs auxquels répond un document : ressource,
objet à définir, public concerné.
− Données de description relatives au contexte : titre, mots-clés, thématique, légende,
annotation.
− Ressources documentaires autour d’un module : activités, experts, densité sémantique.
13
Actuellement notre modèle a été inséré dans un outil informatique afin d’être expérimenté,
par des utilisateurs qui sont des professionnelles du bâtiment.
6. Conclusion
Par ce papier, nous avons montré comment la modélisation des différents acteurs permettent
d'élaborer les méta-données des acteurs pour intégrer leur type, leurs besoins, leurs fonctions
et leurs activités. Nous avons montré comment il est possible de représenter les utilisateurs
pour la mise en place des bases données métiers qui aboutir à un modèle formel, nommé
SARBA. Nous mettons en évidence que ce modèle SARBA, permet de donner des vues
différentes du SIS aux différents acteurs. L'aspect dynamique du modèle est dû au fait que le
contenu de notre SI est guidé par les besoins des utilisateurs. Cette étape a favorisé la mise en
relation des acteurs et des ressources documentaires.
Bibliographie
Ango-Obiang M-F (2004). Comparaison des méthodes d’indexation d’images. Application à la
recherche d’images du domaine de l’architecture et de la construction bois. DEA (Modélisation et
Simulation des Espaces Bâtis), Nancy, France, 2004.
Ango-Obiang M.F (2006a). L’apport de L’IE dans la résolution d’un problème décisionnel dans la
domaine de l’Architecture. Colloque VSST, Lille, France, Janvier 2006.
Ango-Obiang, M.F (2006b). Système de représentation d’aide au besoin dans le domaine
architectural. In ACT CONFERE 2006 : Conception /Innovation, Marrakech, Maroc, Juillet 2006.
Bouattour, M (2005). Assistance à la conception coopérative fondée sur la sémantique des ouvrages :
Application au domaine du bois. Thèse en science de l’architecture, 2005.
Bourdichon, P (1994). L’ingénierie simultanée et la gestion d’information. Edition Hermes, Paris,
1994.
Campbell, I et Rijsbergen, K.V (1996). The Ostensive Model of developing information needs. In
Proceeding of the Second International Conference on Conceptions of Library and Information
Science,Copenhagen, October 1996.
Conan, M (Conan 1990). Concevoir un projet d'architecture. Editions Harmattan, 1990.
Fernandez, P (Fernandez 2002). Approches méthodologiques et modes opératoires dans le processus
de conception architecturale. in M. Borillo, J.P.Goulette (eds), Cognition et création. Explorations
cognitives des processus de conception. Mardaga, 2002.
14
Jeantet, A. , Tiger,h., Vinck,D., Tichkiewitch,S (1996). La coordination par les objets dans les
équipes de conception. in G. de Tressac, E. Friedberg (eds), Coopération et conception. pp. 87-100.
Toulouse. Editions Octares. (Cité par OM p. 43)
Kacher, S (2005). Proposition d’une méthode de référencement d’images pour assister la conception
Architecturale : Application à la recherche d’ouvrage. Thèse en science de l’architecture, 2005.
Lebarhar, J.C (1983). Le Dessin d'architecte, simulation graphique et réduction d'incertitude,
Roquevaire. Parenthèse,coll. architecture/outils, 1983.
Nakapan, Halin, G. Bignon, J.C (2002). Outil d’aide à la recherche d’informations techniques par
l’image. 2èmeconférence IBPSA, France’2002, Sophia Antipolis, octobre 2000.
Martre, H (1994). Intelligence Economique et stratégie des entreprises, Commissariat général du
plan. La documentation française, Paris, 1994.
Mer, S et Tichkiewitch (1995). Les objets intermédiaires de la conception: Modélisation et
communication. In J. Caelen & K. Zreik Eds. Le communicationnel pour concevoir. Paris,1995.
Europia Productions.
Michinov, N (2001) .Technologies distribuées et cognition socialement partagée : contribution
psychosociale pour le travail coopératif assisté par ordinateur. Actes de la conférence 10e Atelier du
Travail Humain modéliser les activités coopératives de conception. INRIA, Paris, 2001.
Simon, H (1945). Administrative behaviour. The Free Press, New York, 1945.Tichkiewitch,S., Tiger,
Jeantet, A (1993). Ingénierie Simultanée dans la conception de produits. Universités d'été du pôle
productique Rhône-Alpes. 1993

Mais conteúdo relacionado

Destaque (16)

Organización y comportamiento
Organización y comportamientoOrganización y comportamiento
Organización y comportamiento
 
Presentación tema 1
Presentación tema 1Presentación tema 1
Presentación tema 1
 
Presentacion Joselyn Guzman.
Presentacion  Joselyn Guzman.Presentacion  Joselyn Guzman.
Presentacion Joselyn Guzman.
 
NI SOMOS UN HOYO NEGRO NI UNA REPUBLICA INDEPENDIENTE
NI SOMOS UN HOYO NEGRO NI UNA REPUBLICA INDEPENDIENTENI SOMOS UN HOYO NEGRO NI UNA REPUBLICA INDEPENDIENTE
NI SOMOS UN HOYO NEGRO NI UNA REPUBLICA INDEPENDIENTE
 
Pv de pre livraison type (3)
Pv de pre livraison type (3)Pv de pre livraison type (3)
Pv de pre livraison type (3)
 
Mannequins paris
Mannequins parisMannequins paris
Mannequins paris
 
Tiendadecnyuges
TiendadecnyugesTiendadecnyuges
Tiendadecnyuges
 
Práctica4
Práctica4Práctica4
Práctica4
 
FolletoDossierMASS
FolletoDossierMASSFolletoDossierMASS
FolletoDossierMASS
 
Conferencia por Miriam Ruíz Mendoza
Conferencia por Miriam Ruíz Mendoza Conferencia por Miriam Ruíz Mendoza
Conferencia por Miriam Ruíz Mendoza
 
Taller 3 11 1
Taller 3 11 1Taller 3 11 1
Taller 3 11 1
 
La retraite1
La retraite1La retraite1
La retraite1
 
Asistencia compartida departamento orihuela
Asistencia compartida departamento orihuelaAsistencia compartida departamento orihuela
Asistencia compartida departamento orihuela
 
El color de madrid
El color de madridEl color de madrid
El color de madrid
 
Frama pad
Frama padFrama pad
Frama pad
 
Creación de juguetes con material reciclado
Creación de juguetes con material recicladoCreación de juguetes con material reciclado
Creación de juguetes con material reciclado
 

Semelhante a Le travail collaboratif dans le cadre d’un projet architectural

Réussir son analyse des besoins dans la conduite d'un projet informatique (2007)
Réussir son analyse des besoins dans la conduite d'un projet informatique (2007)Réussir son analyse des besoins dans la conduite d'un projet informatique (2007)
Réussir son analyse des besoins dans la conduite d'un projet informatique (2007)Ardesi Midi-Pyrénées
 
RÉUSSIR UN PROJET DE CONCEPTION ET D’AMÉNAGEMENT DE BÂTIMENTS EN PME
RÉUSSIR UN PROJET DE CONCEPTION ET D’AMÉNAGEMENT DE BÂTIMENTS EN PMERÉUSSIR UN PROJET DE CONCEPTION ET D’AMÉNAGEMENT DE BÂTIMENTS EN PME
RÉUSSIR UN PROJET DE CONCEPTION ET D’AMÉNAGEMENT DE BÂTIMENTS EN PMEFaical Dalia
 
c10-adopter-lapproche-agile-resume-theorique-6311e1a767ead.pptx
c10-adopter-lapproche-agile-resume-theorique-6311e1a767ead.pptxc10-adopter-lapproche-agile-resume-theorique-6311e1a767ead.pptx
c10-adopter-lapproche-agile-resume-theorique-6311e1a767ead.pptxSpartRaw
 
Tutoriel Jira et Gitalb Gggggggggggggggggg
Tutoriel Jira et Gitalb GgggggggggggggggggTutoriel Jira et Gitalb Gggggggggggggggggg
Tutoriel Jira et Gitalb GgggggggggggggggggDorraLamouchi1
 
Résumé Théorique - M110 - Adopter Approche Agile.pdf
Résumé Théorique - M110 - Adopter Approche Agile.pdfRésumé Théorique - M110 - Adopter Approche Agile.pdf
Résumé Théorique - M110 - Adopter Approche Agile.pdfJussefFF1
 
Prototype rapport
Prototype rapportPrototype rapport
Prototype rapportInes Ouaz
 
Gestion de projet #4 : spécification
Gestion de projet #4 : spécificationGestion de projet #4 : spécification
Gestion de projet #4 : spécificationJean Michel
 
Initiation à la gestion de projet
Initiation à la gestion de projetInitiation à la gestion de projet
Initiation à la gestion de projetmahassine_med_amine
 
Etes vous bim ready slide share
Etes vous bim ready   slide shareEtes vous bim ready   slide share
Etes vous bim ready slide shareJonathan RENOU
 
Conduite de projets Web, pilotage & Outils
Conduite de projets Web, pilotage & OutilsConduite de projets Web, pilotage & Outils
Conduite de projets Web, pilotage & Outilsstephanie vincent
 
Modèle de brief UX, par *designers interactifs*
Modèle de brief UX, par *designers interactifs*Modèle de brief UX, par *designers interactifs*
Modèle de brief UX, par *designers interactifs*designers interactifs
 
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...Benoit Drouillat
 
Mise en place et utilisation d'une plateforme de travail collaboratif par Int...
Mise en place et utilisation d'une plateforme de travail collaboratif par Int...Mise en place et utilisation d'une plateforme de travail collaboratif par Int...
Mise en place et utilisation d'une plateforme de travail collaboratif par Int...CYB@RDECHE
 
projet pdagogique
projet pdagogique projet pdagogique
projet pdagogique FabMob
 
Gestion_de_projet_manager_Le_leader.pptx
Gestion_de_projet_manager_Le_leader.pptxGestion_de_projet_manager_Le_leader.pptx
Gestion_de_projet_manager_Le_leader.pptxmazuyabernard83
 
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...designers interactifs
 
Usages business des reseaux sociaux professionnels (Entreprise 2.0)
Usages business des reseaux sociaux professionnels (Entreprise 2.0)Usages business des reseaux sociaux professionnels (Entreprise 2.0)
Usages business des reseaux sociaux professionnels (Entreprise 2.0)Eric Herschkorn
 

Semelhante a Le travail collaboratif dans le cadre d’un projet architectural (20)

Réussir son analyse des besoins dans la conduite d'un projet informatique (2007)
Réussir son analyse des besoins dans la conduite d'un projet informatique (2007)Réussir son analyse des besoins dans la conduite d'un projet informatique (2007)
Réussir son analyse des besoins dans la conduite d'un projet informatique (2007)
 
Gestion de projet
Gestion de projetGestion de projet
Gestion de projet
 
Debli technology 2
Debli technology 2Debli technology 2
Debli technology 2
 
RÉUSSIR UN PROJET DE CONCEPTION ET D’AMÉNAGEMENT DE BÂTIMENTS EN PME
RÉUSSIR UN PROJET DE CONCEPTION ET D’AMÉNAGEMENT DE BÂTIMENTS EN PMERÉUSSIR UN PROJET DE CONCEPTION ET D’AMÉNAGEMENT DE BÂTIMENTS EN PME
RÉUSSIR UN PROJET DE CONCEPTION ET D’AMÉNAGEMENT DE BÂTIMENTS EN PME
 
c10-adopter-lapproche-agile-resume-theorique-6311e1a767ead.pptx
c10-adopter-lapproche-agile-resume-theorique-6311e1a767ead.pptxc10-adopter-lapproche-agile-resume-theorique-6311e1a767ead.pptx
c10-adopter-lapproche-agile-resume-theorique-6311e1a767ead.pptx
 
Tutoriel Jira et Gitalb Gggggggggggggggggg
Tutoriel Jira et Gitalb GgggggggggggggggggTutoriel Jira et Gitalb Gggggggggggggggggg
Tutoriel Jira et Gitalb Gggggggggggggggggg
 
Résumé Théorique - M110 - Adopter Approche Agile.pdf
Résumé Théorique - M110 - Adopter Approche Agile.pdfRésumé Théorique - M110 - Adopter Approche Agile.pdf
Résumé Théorique - M110 - Adopter Approche Agile.pdf
 
Prototype rapport
Prototype rapportPrototype rapport
Prototype rapport
 
Gestion de projet #4 : spécification
Gestion de projet #4 : spécificationGestion de projet #4 : spécification
Gestion de projet #4 : spécification
 
Initiation à la gestion de projet
Initiation à la gestion de projetInitiation à la gestion de projet
Initiation à la gestion de projet
 
Sujet de thèse : CATCAP
Sujet de thèse : CATCAPSujet de thèse : CATCAP
Sujet de thèse : CATCAP
 
Etes vous bim ready slide share
Etes vous bim ready   slide shareEtes vous bim ready   slide share
Etes vous bim ready slide share
 
Conduite de projets Web, pilotage & Outils
Conduite de projets Web, pilotage & OutilsConduite de projets Web, pilotage & Outils
Conduite de projets Web, pilotage & Outils
 
Modèle de brief UX, par *designers interactifs*
Modèle de brief UX, par *designers interactifs*Modèle de brief UX, par *designers interactifs*
Modèle de brief UX, par *designers interactifs*
 
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
 
Mise en place et utilisation d'une plateforme de travail collaboratif par Int...
Mise en place et utilisation d'une plateforme de travail collaboratif par Int...Mise en place et utilisation d'une plateforme de travail collaboratif par Int...
Mise en place et utilisation d'une plateforme de travail collaboratif par Int...
 
projet pdagogique
projet pdagogique projet pdagogique
projet pdagogique
 
Gestion_de_projet_manager_Le_leader.pptx
Gestion_de_projet_manager_Le_leader.pptxGestion_de_projet_manager_Le_leader.pptx
Gestion_de_projet_manager_Le_leader.pptx
 
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
Guide des metiers du design interactif 2015 par Aquent et *designers interact...
 
Usages business des reseaux sociaux professionnels (Entreprise 2.0)
Usages business des reseaux sociaux professionnels (Entreprise 2.0)Usages business des reseaux sociaux professionnels (Entreprise 2.0)
Usages business des reseaux sociaux professionnels (Entreprise 2.0)
 

Le travail collaboratif dans le cadre d’un projet architectural

  • 1. Le travail collaboratif dans le cadre d’un projet architectural Marie-France ANGO -OBIANG Doctorante ango@loria.fr Laboratoire Lorrain de Recherche en informatique et ses Applications (LORIA) Campus Scientifique BP 329, 54506 Vandoeuvre-lès-Nancy France. Tél : +33 3 83 59 20 87 Fax : +33383278319 Résumé : L’analyse des pratiques et des tendances des utilisateurs lors de la recherche d’information sur Internet permet de mettre en évidence plusieurs points. La recherche d’information devient performante après connaissance de la typologie des différents systèmes de recherche. Cette typologie favorise l’adoption d’une méthodologie de recherche que l’on peut caractériser par les systèmes pull, agents intelligents, etc. Par ailleurs, l'importance de la structure du document électronique, correctement élaborée en amont, favorisera un taux de pertinence supérieur pour retrouver les informations. Dans notre article, la problématique tourne autour de l’étude du comportement des utilisateurs en situation de recherche d'information, ainsi que la constitution d’un pôle de ressources documentaires dans un cadre d’un projet architectural. On constate que l'évolution des ressources documentaires est liée aux technologies de l'information. Mots-clés : Travail collaboratif, besoin informationnel, Images architecturales.
  • 2. 2 1. Introduction L’élaboration d’un projet architectural commence à la naissance du projet à travers l’expression d’un besoin et des intentions du maître d’ouvrage. Le maître d’ouvrage définit dans le programme les objectifs de l’opération et les besoins qu’il doit satisfaire ainsi que les contraintes et exigences de qualité sociale, urbanistique, architecturale, fonctionnelle, technique et économique, d’insertion dans le paysage et de la protection de l'environnement, relatives à la réalisation et à l’utilisation de l’ouvrage. Le Maître d’Ouvrage a besoin d’être guidées par le Maître d’Oeuvre et l’entrepreneur pour se poser les questions les plus pertinentes, pour formuler leurs besoins profonds et éviter de se limité à exprimer des besoins de surfaces ou directement sur des solutions (Figure 1). Figure 1: Rôle des acteurs entre eux et par rapport à l’ouvrage Dès lors que le Maître d’Ouvrage a pu exprimer ces besoins réels, il a besoin d’être assistées pour les formaliser dans des cahiers des charges concis et précis. Il s’agit d’un point essentiel, car la réussite du projet et la coordination de tous les intervenants dépend beaucoup de la qualité des documents formels que sont les cahiers des charges. L’hypothèse de notre étude consiste à montrer que, si nous modélisons les besoins du Maître d’Ouvrage pour l’élaboration d’un projet architectural, nous aboutissons à une amélioration de la satisfaction des utilisateurs finals dans un système d’information qui s’applique dans le cadre du domaine
  • 3. 3 architectural. Notre problématique est formulée selon la remarque suivante : Dans un système d’Information, dès lors que le Maître d’Ouvrage, le Maître d’Oeuvre et l’entrepreneur travaillent en collaboration, il est un rôle qui est prépondérant : le chef de Projet est le Maître d’Ouvrage. Nous pensons que aucun projet architectural ne peut être réalisé sans l’expression du besoin du Maître d’Ouvrage. De ce fait nous nous posons la question de savoir : comment représenter les besoins de nos utilisateurs dans un système d’information. 2. Les acteurs dans le domaine Architectural La distinction entre Maître d'Ouvrage et Maître d'Oeuvre est essentielle dans le déroulement du projet, car elle permet de distinguer les responsabilités des deux entités. Il convient ainsi de s'assurer que l’expression des besoins reste sous l'entière responsabilité du Maître d'Ouvrage. En effet, il arrive dans certains cas que le Maître d'Ouvrage délègue au Maître d'Oeuvre des choix d'ordre fonctionnel sous prétexte d'une insuffisance de connaissances techniques, de façon concrète le service informatique d'une organisation prend la main et pilote le projet dès la phase d'expression des besoins. Figure 2: Maître d’Oeuvre rôle d’intermédiaire et de coordinateur entre le Maître d’Ouvrage et l’entrepreneur
  • 4. 4 Le Maître d’Oeuvre et l’entrepreneur sont les acteurs qui permettent de matérialiser le projet émis par le Maître d’Ouvrage (Figure 2). Cela n’est possible que si le Maître d’Ouvrage en fait la demande. Il est important de remarqué qu’aucun projet architectural ne peut-être élaboré, sans au préalable la mise en évidence des besoins et attentes du Maître d’Ouvrage. Le Maître d’Ouvrage est par conséquent l’acteur déclencheur d’action qui aboutit à l’élaboration d’un projet architectural. 2.1. Les besoins des acteurs Répondre aux besoins exprimés le Maître d’Ouvrage c’est tout simplement lui fournir ce qu’il veut (la satisfaction du Maître d’Ouvrage) (Figure 3). En satisfaisant ses exigences formalisées dans un contrat ou un cahier des charges, le Maître d’Oeuvre adopte une démarche qualité. Les besoins implicites, (Bourdichon 1994) quant à eux sont tout simplement l’application des règles de l’art et des normes caractérisées dans la qualité d’un services rendus ; implicitement, lorsqu’un Maître d’Ouvrage veut l’acquisition d’une maison, la sélection d’effectue parmi différents entrepreneurs de bâtiment, etc. En fonction de son besoin, un usager se retourne naturellement vers celui qui est reconnu comme apte à la réaliser. Pour répondre aux besoins et attentes des usagers, les entreprises doivent, plus qu’à l’écoute, anticiper sur les évolutions du marché voire même les susciter par des opérations management judicieusement ciblées (Bouattour 2005). Figure 3: Organigramme des opérations d'un projet d'ouvrage architectural
  • 5. 5 Dans ce contexte, l’aspect communication prend toute sa mesure: l’information juste doit circuler rapidement au bon moment, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise. Par ailleurs, il faut être sûr que l’acteur possède l’information correcte et s’assurer qu’après une transmission, l’information soit bien reçue et bien perçue. Cette importance accrue de l’information comme de sa circulation se trouve être encore renforcée par les besoins plus larges du marché. Les clients ne se suffisent plus de la seule possession du produit livré. Les exigences contractuellement exprimées dans la spécification de besoins résultent d’une consultation demandeur/concepteur, démarche consensuelle permettant d’obtenir le meilleur compromis entre le besoin réel, le coût et le délai. 2.2. Interaction entre les acteurs du bâtiment Dans un schéma habituel, le Maître d’Ouvrage vient soumettre au Maître d’Oeuvre par exemple une intention d’habiter une maison. L’objet prend forme très progressivement et graphiquement par le savoir et savoir-faire de l’architecte. Les discussions et négociations avec le client (Maître d’Ouvrage) vont permettre à l’architecte ( Maître d’Oeuvre) d’affiner sa proposition en fonction de ce qu’il perçoit de la demande de son interlocuteur (Figure 4). Figure 4 : Interaction habituelle client/architecte/entrepreneur
  • 6. 6 Nous avons retenus trois acteurs (Maître d’Ouvrage, Maître d’œuvre, Entrepreneur) ([Ango- obiang 2006a) collaborant et intervenant par dialogue et/ou graphisme sur une même information visuelle qu’est l’image apporté par le client. Cette image du client est alors l’image référant de la consultation, image technique ou opérative (Lebahar 1983), il est aussi la trace visible et exploitable du passage de l’idée à la forme (dans la conception du client) ou de la forme à l’idée (dans l’explication qu’en fait le client à l’architecte). Il est surtout le support de la communication entre nos acteurs. Cette représentation sur laquelle les acteurs discutent et agissent n’a en fait aucune existence réalisée. En ce sens c’est un objet virtuel mais central, objet d’interaction où l’action est davantage orientée vers le partage, l’échange, l’interaction, la compréhension. En début de consultation, l’architecte se renseigne sur l’environnement du projet, le site, le terrain, l’orientation, le budget, etc. Les réponses sont notées comme faisant parties des contraintes du projet. Très vite un véritable dialogue s’instaure entre les acteurs pour comprendre les logiques de chacun : l’architecte pour évaluer les «contraintes » de son client et le client pour saisir les modifications, rectifications qu’il doit apporter à son projet. L’architecte doit créer et rendre réalisable un édifice. 3. Le vecteur de la communication L’acteur d’une activité constitue une image mentale de son environnement, des actions et des opérations à mettre en œuvre afin de réaliser son activité. Au cours de l’action, un acteur ne montre pas dans sa représentation mentale toute la complexité de l’objet ni toutes ses propriétés. L’acteur sélectionne l’information pertinente pour les actions qu’il souhaite mener sur l’objet. Au cours d’un travail collaboration, une orientation commune des sujets est nécessaire. Cependant, pour que l’accomplissement des actions puisse être coordonné, les orientations de tous les acteurs doivent être compatibles. Dans ce cas, le sujet doit former à la fois ses propres images opératives et se représenter les opérations, l’état des objets qu’il produit mais aussi les opérations et les objets produits par d’autres opérateurs. L’acteur doit donc échanger, communiquer avec les autres acteurs de l’activité. Les acteurs ne focalisent pas leur attention sur la communication, celle-ci demeure un outil au service de leurs actions. Au cours d’une activité la communication passe par la transmission de signes, qui, dans le cas d’une communication médiatisée par un langage sont porteurs de significations devant être
  • 7. 7 communes à l’émetteur et au récepteur. La communication sert à la coordination en permettant l’échange d’idées ou de concepts à travers le dialogue et la transmission d’objets intermédiaires. (Michinov 2001) Les objets intermédiaires servent les activités de co- conception et de conception distribuée en assurant une synchronisation cognitive entre les acteurs impliqués. 3.1. Le concept objet intermédiaires La communication au cours de la réalisation d’une activité collective nécessite également la transmission d’objets intermédiaires entre les acteurs. La conception d’un objet est « ponctuée dans le temps » par la production d’une quantité d’objets intermédiaires comme des idées, des textes, des dessins, des maquettes, etc. Ces objets intermédiaires sont « des vecteurs de représentation, orientés par une intention ou un objectif issu d’un monde socio technico- économique lié d’une façon ou d’une autre à celui de la réalisation de cet objectif» (Jeantet et al. 1996). Ces objets constituent donc la matérialisation des interactions apparaissant entre les acteurs au cours de la conception d’un objet. Les objets intermédiaires participent à l’orientation de l’activité en introduisant des interprétations, des matérialisations d’un état de l’activité en cours de réalisation. 3.2 Objets intermédiaires dans la communication La conception est définie comme l'activité intellectuelle par laquelle sont imaginées quelques dispositions visant à changer une situation existante en une situation préférée (Simon 1991). En la contextualisant, elle peut être précisée de la façon suivante «La conception consiste à donner un ensemble de propositions permettant de décrire le produit (forme, dimension, moyen d'obtention) et répondant globalement à un cahier des charges» (Tichkiewitch al 1993). En effet, elle est située dans le monde des idées, de la connaissance, mais aussi elle relève aussi de la sphère de l'action. Ainsi ne faut-il pas la limiter à une activité intellectuelle : c'est en même temps une activité de création et de décision. En témoigne la production des multiples objets intermédiaires qui la compose, que ceux-ci soient immatériels (règlements, logiciels, modèles numériques,..) ou matériels (dessins techniques, textes, maquettes,..). Le but de notre présentation est de montrer que ces objets intermédiaires constituent les vecteurs
  • 8. 8 les plus pertinents des activités de communication omniprésentes dans le processus de conception (Ango-Obiang 2006b). Dans la mouvance actuelle qui tend à intégrer de plus en plus ce processus, il devient urgent de prendre en compte la place qu'occupent les objets intermédiaires dans une communication devenue vitale pour la mise en place de la conception intégrée. Cet outil d'analyse doit nous permettre d'entrer au coeur de l'action de concevoir avec une double vue: la première orientée vers le contenu de la conception dont l'objet est la représentation, la seconde orientée vers les interactions entre les acteurs de la conception dont ces objets sont le centre. Ces objets intermédiaires (Mer et Tichkiewitch al. 1995) sont les «vecteurs les plus pertinents des activités de communication omniprésentes dans le processus de conception », ils sont à la fois ce qui va définir le produit lui-même et être le support de l’interaction entre les concepteurs ou partenaires. 4. Rôle de l’image Dans le domaine du bâtiment, l’expression des contraintes et la recherche de solution passe prioritairement par des modes d’expression graphique. Pour les architectes, par exemple, les jeux permanents de références et d’analogies conduisent à penser que l’image est un objet intermédiaire qui occupe une place centrale dans leur stratégie de conception (Conan 1990), (Fernandez 2002). Ainsi, l’image permet de se confronter aux contraintes connues et de faire germer de nouvelles directions pour le projet. L’image est un moyen de communication très important dans le domaine architectural qui intervient dans les différentes phases de la conception d’un projet. Elle est considérée comme un outil d’aide à la décision. Les images sont des opérateurs puissants de conversion sensorielle. L’image est d’abord un objet auquel on se colle mentalement. C’est seulement dans un second temps qu’on s’en décolle en y appliquant des opérations de transformation. Et c’est alors qu’elle existe comme premier écran pour la pensée. On peut formuler les choses autrement. Les images que nous regardons n’ont pas seulement le pouvoir de donner du sens, mais ont aussi le pouvoir de nous contenir et d’exister comme lieu de transformations multiples.
  • 9. 9 4.1 L’image : support communicationnel de l’interaction L’image est un support pour la recherche d’information lors de la phase de conception en architecture. Au cours d’une recherche d’informations techniques (idée, produit, exemple), l’utilisateur peut acquérir plus rapidement des informations avec des images d’œuvres d’architectures, qu’il ne le ferait à la lecture de textes (Nakapan et al 2002). De plus, l’image représente des informations parfois subjectives à caractère esthétique, qui ne peuvent pas être transcrites sous forme d’un texte. L’interprétation que l’on fait d’une image dépend de la culture et de la langue de la personne qui la regard. Toutefois, nous pouvons affirmer que « toute image est lisible quelque soit la langue ou la culture de la personne qui l’observe ». Dans toute tâche de conception, la visualisation est une nécessité absolue et concomitante. Nous baserons notre propos sur l’image en tant que support de cette interaction. Principalement parce que l’image d’architecte est et reste la trace visible et exploitable du passage de l’idée à la forme ou de la forme à l’idée. Il est étroitement lié à une culture et à une technique de l’architecte. Présent à toutes les étapes de la conception, il est de fait le mode de communication par excellence, même si des explications souvent orales, parfois écrites peuvent l’accompagner. 4.2 L’usage de l’information véhiculée par les images Nous assimilons une information à une collection de données organisées pour donner forme à un message, le plus souvent sous une forme visible, images, écrite, ou orale. La façon d’organiser les donnés résulte d’une intention de l’émetteur et est donc parfaitement subjective. Une connaissance vient s’intégrer dans son système personnel de représentation, pour cela l’information reçue subit une série d’interprétation liées aux croyances générales,au milieu socioprofessionnel,au point de vue à l’intention ,au projet de vue,a l’intention,au projet de l’individu récepteur. Pour qu’une information devienne connaissance, il faut également que le sujet puisse construite une représentation qui fasse sens Contrairement à l’information la connaissance n’est pas seulement mémoire, item figé dans un stock ; elle reste activable selon une finalité, une intention, un projet.
  • 10. 10 Traiter l’information; c’est rassembler l’ensemble des données recueillies par les différents canaux pour en faire une synthèse, cohérente et surtout porteuse de sens pour l’utilisateur. Certains modèles d’évaluation des sources et de la valeur de l’information, ainsi que des outils d’aide à la sélection et à la lecture des systèmes d’informations, se sont développés au cours des dernières années. Ils présentent malheureusement le plus souvent des limites, spécifique à certains domaines d’activités. 5. Perspectives Le besoin informationnel d’un utilisateur est un concept qui varie en définition, selon les chercheurs et selon les différents utilisateurs. Il existe des recherches qui ont essayé de lui donner une définition (Campbell et Rijsbergen 1996). Nous définissons un besoin informationnel comme étant une représentation informationnelle d’un problème décisionnel. Définir un problème décisionnel implique une connaissance sur l’utilisateur et son environnement. Un problème décisionnel peut être considéré comme une fonction d’un modèle de l’utilisateur, de son environnement et de son objectif. De ce fait nous proposons une méthodologie qui prenne en compte l’aspect multi-acteurs à la conception d’un projet. 5.1 Modélisations des l’acteurs Nous évoluons dans le domaine architectural où il s’agit de mettre en relation l’information et les acteurs. Nous vous présentons comment la modélisation des besoins des acteurs (Maître d’Ouvrage, Maître d’Oeuvre, entrepreneur) permet d’améliorer les réponses. Nous avons mis en place le modèle SARBA (Système d’Aide de Représentation des Besoins informationnel en Architecture) qui se traduit par le fonction ; RU = (T, B, F, A) dans lequel est dressé une classification des acteurs où nous disons qu’un utilisateur (U) est représenté, par un type d’acteurs (T) {Maître d’ouvrage, Maître d’œuvre, Entrepreneur}, des besoins (B) {Projet de construction neuve, réhabilitation, extension, organisation, évaluation du budget}, la fonction (F) {Décideur celui qui dirige, Concepteur celui qui conseille, Développeur celui qui organise}, les activités des acteurs (A) {Annoter, intégrer, analyser, explorer, synthétiser} concernent leurs activités lors de l’utilisation du système d’information. Ils peuvent être
  • 11. 11 amenés à rechercher, télécharger des dossiers, comprimer des fichiers, annoter des images ou du texte, indexer des documents, consulter des notes. Ils doivent parfois disposer d’un certain degré d’interactivité avec le système. Les besoins des acteurs sont très variés allant, d’une simple découverte d'un sujet complètement nouveau, confirmation d'un savoir élémentaire, approfondissement de ce savoir à son niveau, exploration - découverte pour faire le point, étude de haut niveau. Les besoins par exemple d'un étudiant en architecture ne sont pas les mêmes que ceux d'un professionnel du bâtiment (Architecte, Entrepreneur). C'est dans ce sens que notre étude tant à comprendre les besoins spécifiques de nos acteurs dans la recherche d’information pertinente pour leur prise de décision. Cette dernière, ne peut être possible sans une analyse des différents besoins en information. 5.2. Modélisation des documents Les ressources documentaires mises dans notre système d’information proposent différents types de documents à destination de types d’acteurs différents. On recense entre autres : des documents administratifs (dossier d’appel d’offre, permis de construire, etc.), des images (dessin technique, plan technique, esquisses, etc. .). Tous ces éléments sont au service de l’élaboration d’un projet architectural, pour les acteurs en situation de recherche d’information. L'objectif de la modélisation, puis de la description est de favoriser la visibilité d'un document tout en préservant une expression simple des informations pouvant répondre aux questions suivantes : quelles sont les caractéristiques de la ressource ? Comment classer cette ressource ? Comment mettre en relation le profil de la ressource et le profil utilisateur ? Les documents sont déposés sur le Système d’Information par classification, avec indexation de documents, avec des information sur leur contenu, leur contenant, leur but (figure 5). Ces documents sont un corpus de d’images d’œuvres architecturales que nous avions pris dans des cabinet d’architectures, ministères de l’habitat et autres.
  • 12. 12 Figure 5 : Indexation d’une image de bâtiment dans notre système d’information 5.3. Mise en relation du modèle des acteurs et du modèle des ressources documentaires Notre domaine d’application (Ango-obiang 2004) met en situation un utilisateur, dont le profil est décrit dans des métadonnées, obtient des informations personnalisées. Ces informations peuvent concerner des ressources documentaires ou des informations techniques et financières. En fonction de son rôle, l’utilisateur pourra visualiser des niveaux d’information. Nous mettons en évidence que nos acteurs (maître d’ouvrage et maître d’œuvre) ont des besoins, des fonctions et des activités spécifiques. L’étude des normes en vigueur des ressources documentaires, permet d’élaborer des classes d’objet. Nous répartissons ces classes d’objets autour de quatre pôles qui prennent en compte le contexte de l’utilisateur : − Propriétés de la ressource : format, forme, identifiant. − Identification des besoins des utilisateurs auxquels répond un document : ressource, objet à définir, public concerné. − Données de description relatives au contexte : titre, mots-clés, thématique, légende, annotation. − Ressources documentaires autour d’un module : activités, experts, densité sémantique.
  • 13. 13 Actuellement notre modèle a été inséré dans un outil informatique afin d’être expérimenté, par des utilisateurs qui sont des professionnelles du bâtiment. 6. Conclusion Par ce papier, nous avons montré comment la modélisation des différents acteurs permettent d'élaborer les méta-données des acteurs pour intégrer leur type, leurs besoins, leurs fonctions et leurs activités. Nous avons montré comment il est possible de représenter les utilisateurs pour la mise en place des bases données métiers qui aboutir à un modèle formel, nommé SARBA. Nous mettons en évidence que ce modèle SARBA, permet de donner des vues différentes du SIS aux différents acteurs. L'aspect dynamique du modèle est dû au fait que le contenu de notre SI est guidé par les besoins des utilisateurs. Cette étape a favorisé la mise en relation des acteurs et des ressources documentaires. Bibliographie Ango-Obiang M-F (2004). Comparaison des méthodes d’indexation d’images. Application à la recherche d’images du domaine de l’architecture et de la construction bois. DEA (Modélisation et Simulation des Espaces Bâtis), Nancy, France, 2004. Ango-Obiang M.F (2006a). L’apport de L’IE dans la résolution d’un problème décisionnel dans la domaine de l’Architecture. Colloque VSST, Lille, France, Janvier 2006. Ango-Obiang, M.F (2006b). Système de représentation d’aide au besoin dans le domaine architectural. In ACT CONFERE 2006 : Conception /Innovation, Marrakech, Maroc, Juillet 2006. Bouattour, M (2005). Assistance à la conception coopérative fondée sur la sémantique des ouvrages : Application au domaine du bois. Thèse en science de l’architecture, 2005. Bourdichon, P (1994). L’ingénierie simultanée et la gestion d’information. Edition Hermes, Paris, 1994. Campbell, I et Rijsbergen, K.V (1996). The Ostensive Model of developing information needs. In Proceeding of the Second International Conference on Conceptions of Library and Information Science,Copenhagen, October 1996. Conan, M (Conan 1990). Concevoir un projet d'architecture. Editions Harmattan, 1990. Fernandez, P (Fernandez 2002). Approches méthodologiques et modes opératoires dans le processus de conception architecturale. in M. Borillo, J.P.Goulette (eds), Cognition et création. Explorations cognitives des processus de conception. Mardaga, 2002.
  • 14. 14 Jeantet, A. , Tiger,h., Vinck,D., Tichkiewitch,S (1996). La coordination par les objets dans les équipes de conception. in G. de Tressac, E. Friedberg (eds), Coopération et conception. pp. 87-100. Toulouse. Editions Octares. (Cité par OM p. 43) Kacher, S (2005). Proposition d’une méthode de référencement d’images pour assister la conception Architecturale : Application à la recherche d’ouvrage. Thèse en science de l’architecture, 2005. Lebarhar, J.C (1983). Le Dessin d'architecte, simulation graphique et réduction d'incertitude, Roquevaire. Parenthèse,coll. architecture/outils, 1983. Nakapan, Halin, G. Bignon, J.C (2002). Outil d’aide à la recherche d’informations techniques par l’image. 2èmeconférence IBPSA, France’2002, Sophia Antipolis, octobre 2000. Martre, H (1994). Intelligence Economique et stratégie des entreprises, Commissariat général du plan. La documentation française, Paris, 1994. Mer, S et Tichkiewitch (1995). Les objets intermédiaires de la conception: Modélisation et communication. In J. Caelen & K. Zreik Eds. Le communicationnel pour concevoir. Paris,1995. Europia Productions. Michinov, N (2001) .Technologies distribuées et cognition socialement partagée : contribution psychosociale pour le travail coopératif assisté par ordinateur. Actes de la conférence 10e Atelier du Travail Humain modéliser les activités coopératives de conception. INRIA, Paris, 2001. Simon, H (1945). Administrative behaviour. The Free Press, New York, 1945.Tichkiewitch,S., Tiger, Jeantet, A (1993). Ingénierie Simultanée dans la conception de produits. Universités d'été du pôle productique Rhône-Alpes. 1993