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Web 2.0
Une vision collective
Production écrite des étudiant(e)s du cours «Web2.0» = «Pédagogie 2.0»?
Université Laval• 3 juin 2010
Étudiant(e)s du cours de Renée Fountain • Université Laval • Hivers 2010 
 1
Table des
matières
Introduction ! 4
Définitions ! 5
Premiers auteurs: Marie-Ève Simard, Catherine Gauvreau Jena, Claudia Martinez,
Julie Sénéchal, Zen Fakih
 5
Applications! 9
Premiers auteurs: Mélissa Ratté, Rébecca Pelletier, karina hayes
 9
Se repérer
 9
Informer et s'informer
 10
Transmettre et développer
 12
Interagir
 15
S'organiser
 17
Discuter
 18
Partager
 19
Les Apports! 23
Principaux auteurs: Édith Rouillard, Daniel Therrien, Audrey Groleau, guylène
lapointe, Sherly ambroise, helene dufour
 23
Le Web 2.0 favorise la communication et la collaboration
 23
Le Web 2.0 permet de rendre les données, les cours, les outils, etc. plus
accessibles
 25
Le Web 2.0 facilite la rédaction, la révision, la traduction et la validation de
documents
 27
Étudiant(e)s du cours de Renée Fountain • Université Laval • Hivers 2010 
 1
Le Web 2.0 favorise la diffusion d'oeuvres et de documents de toutes sortes
 29
Le Web 2.0 donne la possibilité de recruter des gens et de recueillir des données
30
Le Web 2.0 est un outil utile dans le domaine du marketing et de l'image
 31
Le Web 2.0 permet de rénover le lien politique
 31
DOMAINE DE L'ÉDUCATION
 32
Le Web 2.0 facilite la coopération
 33
Le Web 2.0 permet certaines adaptations scolaires
 33
Le Web 2.0 peut promouvoir l'ouverture sur le monde
 34
Le Web 2.0 améliore l'accès à l'éducation
 34
Le Web 2.0 répond à des besoins du milieu de l'éducation
 34
Le Web 2.0 offre des technologies accessibles et souvent gratuites
 35
L'utilisation du Web 2.0 en classe est en accord avec la théorie constructiviste de
l'éducation
 36
Mythes et risques potentiels! 40
QUELQUES MYTHES
 40
Mythe #1: Les sites Web et l'utilisation du Web2.0 représentent de belles pertes de
temps qui n’ont rien à voir avec l’apprentissage et la recherche d’informations de
qualité.
 40
Mythes #2 et #3: Le contenu des sites Internet est incompatible avec les valeurs de
l’école. Le contenu est dangereux et offensant.
 41
Mythe #4: Les informations ne sont pas nécessairement toutes fiables.
 42
Mythe #5: Certaines personnes s’en servent parce que c’est la mode.
 43
RISQUES POTENTIELS
 44
L’éducation aux médias! 48
Principale auteur: Édith Bujolt
 48
L'historique de l'éducation aux médias
 48
La position du Québec
 49
Étudiant(e)s du cours de Renée Fountain • Université Laval • Hivers 2010 
 2
Les Enjeux! 51
Principaux auteurs: Lori Brabant et Stéphanie vanasse
 51
Le pouvoir ou le contrôle de l'information
 51
Ouverture ou fermeture sur le monde
 52
Manque de créativité
 53
Services gratuits cotés en bourse
 53
Éducation aux médias
 53
La perte de rigueur
 54
Fracture numérique
 54
Conclusion! 57
Bibliographie
 58
Étudiant(e)s du cours de Renée Fountain • Université Laval • Hivers 2010 
 3
Introduction
Dans le cadre du cours Web 2.0 = Pédagogie 2.0?, nous étions invité-e-s à nous
questionner sur le concept très large qu'est le Web 2.0.  Notre objectif était de découvrir
ce fascinant concept tous ensemble en travail collaboratif. En raison de l'immensité du
sujet, nous avons décidé d'explorer plus précisément cinq grands champs. Nous avons
donc convenu tous ensemble de travailler sur les définitions, les applications, les apports,
les risques et mythes ainsi que les sur finalités du Web 2.0. De plus, il est très important
pour nous de spécifier que la présente section concerne la population ayant
minimalement accès à un ordinateur et une connexion Internet. Il est évident que
pour les autres n'ayant ni accès à un branchement Internet ni à un ordinateur, le Web 2.0
n'apporte pas l'accessibilité, la démocratie, le pouvoir, etc. Au contraire! Toutefois, dans
le cas de ce travail précis, nous avons pris la décision de positionner notre regard sur la
population y ayant accès. Nous souhaitons également mentionner que les cinq textes
rédigés au départ ont été raccourcis et synthétisés afin de créer un nouveau texte plus
complet et plus dense. Les textes écrits par chaque équipe sont disponibles sur la page
principale du cours.
Définitions1
PREMIERS AUTEURS: MARIE-ÈVE SIMARD, CATHERINE GAUVREAU
JENA, CLAUDIA MARTINEZ, JULIE SÉNÉCHAL, ZEN FAKIH
À l'aide  des recherches faites, il a été possible de constater qu'aucun consensus par rapport à la
définition du Web 2.0 n'a été émis. Nous avons donc rassemblé plusieurs éléments traitant du
sujet afin d'en arriver à une ébauche.
 
Le Web 2.0 n'est pas une mise à jour du Web 1.0, mais plutôt une manière différente
d'utiliser le Web (Caplan & Graham, 2008). Il s'agit en quelque sorte du développement des
applications et des services qui permettent désormais à l'utilisateur d'exploiter le Web,
maintenant vu comme une plateforme dynamique et interactive. Cette nouvelle image du Web
laisse maintenant toute la place à la mise en réseau des individus pour travailler en collaboration.
 http://memoire2silence.files.wordpress.com/2008/02/web1_0-vs-web2_0.jpg
L'avènement du Web 2.0 a joué un rôle primordial au sujet de l'accessibilité des savoirs. Le rôle
de l’individu en tant que personne passive qui reçoit et assimile les informations a été changé
1 La carte conceptuel de la section des définitions sur le wiki.
pour que l'individu devienne un créateur actif de ses propres informations et connaissances par
exemple en utilisant un blogue. Le Web 2.0 a aussi changé le rôle des utilisateurs vis-à-vis leur
façon d’interagir. Il est devenu possible que l’individu publie, présente et échange ses propres
connaissances au monde, contribuant ainsi à la coconstruction des connaissances par exemple en
utilisant un Wiki. À ce propos, Wangpipatwong et Piamsakkamol (2008) soutiennent que le «
Web 2.0 makes a revolution in the way that users are not only reading the content from the web
pages, but also interacting with the websites and other users». Ceci favorise l’élaboration
collective des connaissances ainsi que l’avancement de ces dernières, autrement dit, l’ère de
l’interaction bidirectionnelle (utilisateur <-> Site Web) devient désormais celle de la
collaboration et de l'intelligence collective (utilisateur <-> utilisateur) (Cavazza, 2005). Ainsi,
ce que le web 2.0 est devenu aujourd’hui est le résultat de ce que les usagers en font, ils
deviennent les premiers responsables du contenu en tant que « contributeurs ».
Le Web 2.0 n’est pas une révolution technique uniquement accessible aux développeurs. Le
Web repose sur des outils simples d’utilisation, centrés sur l’utilisateur en réseau et reliés aux
communautés (Guillaud, 2005). C'est l'évolution du Web 1.0 qui permet désormais davantage
de possibilités d'utilisation et d'exploitation du Web, entre autres en créant des outils
(applications) conviviaux et accessibles pour tous ceux possédant la technologie nécessaire à leur
utilisation. En plus de son rôle essentiel dans la facilitation de l’accessibilité aux savoirs, la
deuxième phase du ''World Wide Web'', le Web 2.0, a un rôle incontournable dans
l’établissement et la formation des environnements et des réseaux sociaux (Anderson, 2007).
Ceux-ci permettent aux personnes de mieux se connaître et de communiquer librement leurs
points de vue et leurs idées, ce qui contribue à promouvoir le travail collaboratif. Par exemple, il
existe plusieurs communautés de pratiques qui rassemblent des professionnels ayant des intérêts
et des objectifs en commun (Le lecteur ou la lectrice pourra par exemple visiter Educause:
www.educause.edu/community). Ces communautés constituent un espace d'échange et de
partage des idées et des intérêts qui peuvent offrir des travaux collaboratifs.
Comme nous l'avons mentionné précédemment, c’est le changement d’utilisation de ces
technologies qui permet l’émergence du Web 2.0. Cet avènement est possible grâce au
développement des services et des applications conçus. Ainsi, comme il est écrit sur Wikipédia :
« Web 2.0 est un terme souvent utilisé pour désigner ce qui est perçu comme une transition
importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites web à une plateforme
informatique à part entière, fournissant des applications Web aux utilisateurs. » De plus, Eric
van der Vlist (2005) va dans le même sens en disant que « le Web 2.0 est donc l'appropriation
par les développeurs web de technologies âgées de cinq à dix ans pour apporter une ergonomie
différente à leurs utilisateurs : si c'est une révolution, c'est une révolution dans l'utilisation des
technologies et non une révolution des technologies elles-mêmes. » Dans le Web 2.0,
l’informatique est un simple outil permettant à l’utilisateur d’accéder facilement aux
informations et d’y réagir. Dans la création des nouveaux sites Web, il y a un souci des
concepteurs d'élaborer des outils qui sont simples pour les utilisateurs. (Toli, 2009)
  
Depuis l'avènement du Web 2.0, les connaissances sont devenues en quelque sorte plus
maniables: elles sont co-construites, puisque la plateforme du Web est désormais le reflet d’une
intelligence collective, elles ne sont plus présentées de manière statique, mais bien sous une
approche dynamique. « Le basculement technique a commencé depuis la démocratisation des
outils de gestion de contenus pour créer et pour gérer des sites web dynamiques. Un site web émet
des informations et en reçoit. » (Toli, 2009) Cela dit, avec le Web 1.0, il y avait un expert qui
créait un site et qui l’intégrait sur la plateforme (modèle vertical), tandis qu’avec le Web 2.0, les
connaissances deviennent horizontales; tous les utilisateurs du Web 2.0 peuvent participer à
contribuer, à créer, à commenter et plus encore, de n’importe quel ordinateur. Les
connaissances les plus intéressantes et les plus pertinentes que les gens consultent le plus
souvent sont classées selon des tags (mots-clés); elles sont donc, en quelque sorte, hiérarchisées.
Tous les mots étiquettes sont interconnectés et il s’agit ici d’un concept qui se nomme la
folksonomie.
 
« La folksonomie, ou « social bookmarking », se définit comme l'action de partager des liens
entre les différents utilisateurs d’Internet. Les internautes peuvent utiliser le mode de
classification désiré, et ce, par mots étiquettes. C’est un répertoire complet comprenant des
signets qui permettent le partage des favoris avec les autres internautes. En se créant son propre
dossier, l’usager peut alors enregistrer, sur le réseau, les informations qu’il veut divulguer, y
compris ses liens favoris, quelques descriptions, des notes et des étiquettes. » (Auteurs
multiples, 2010a)
 
Selon Tim O’reilly et plusieurs autres chercheurs dans le domaine, « Le web 2.0 repose sur un
ensemble de modèles de conception : des systèmes architecturaux plus intelligents qui
permettent aux gens de les utiliser, des modèles d’affaires légers qui rendent possible la
syndication et la coopération des données et des services… Le web 2.0 c’est le moment où les
gens réalisent que ce n’est pas le logiciel qui fait le web, mais les services ! »  (T. O'Reilly, 2005)   
 
Le Web a évolué d'un Web 1.0 statique à un autre Web 2.0 qui se caractérise par son dynamisme
et son interactivité. Cette évolution, grâce au développement des services et des applications
technologiques, a eu comme conséquence une transformation considérable du rôle de
l'utilisateur en ce qui concerne son utilisation du Web, l'accès aux savoirs ainsi que son
engagement actif dans le développement de l'intelligence collective.
Applications2
PREMIERS AUTEURS: MÉLISSA RATTÉ, RÉBECCA PELLETIER, KARINA
HAYES
 
Faire la liste de toutes les applications Web 2.0 existantes serait impossible considérant
l'existence de milliers de ces applications. Cependant, l'objectif de cette section n'est pas
d'effectuer une liste exhaustive de toutes les applications, mais bien de les classifier, de les
comparer, de connaître leur existence et surtout leur utilité. Nous avons sélectionné sept
principales utilités pour ces applications:
• Pour se repérer;
• Pour informer et s'informer;
• Pour transmettre;
• Pour interagir;
• Pour s'organiser;
• Pour discuter;
• Pour partager.
Tout au long des prochains paragraphes, nous traiterons plus en détail de chacune de ces utilités.
 
LES UTILITÉS DES APPLICATIONS
 
Se repérer
Un exemple d’application servant à se repérer est le service Googlemaps qui peut être consulté
gratuitement. Il met une carte géographique et un plan en ligne à la disposition des internautes.
Ce service est distribué par le moteur de recherche Google. L'utilisateur peut ainsi explorer un
2 La Carte conceptuel de la section des applications de notre wiki
pays à l'aide d'une carte et même zoomer jusqu'aux quartiers. Il existe deux types de
consultation géographique dont le premier est le plan classique. Il met en avant les rues, les
quartiers et les villes. Le deuxième plan est appelé image satellite. Ce dernier est d'une grande
utilité dans la mesure où il couvre le monde entier. Son avantage réside dans sa propension au
détail et à une navigation plus grande. Les images y sont en haute résolution. Un autre avantage
de Google Maps, c'est qu'on peut aussi y découvrir le monde en utilisant seulement des cartes. Il
est à noter que les images satellites ne sont pas affichées en temps réel et sont plutôt actualisées.
De plus, une vue du relief peut indiquer de multiples informations comme les caractéristiques
physiques d'une montagne ou d'une végétation.
 
Informer et s'informer
Une technologie appelée flux RSS nous permet d'avoir accès aux dernières nouvelles du jour qui
peuvent même être réunies toutes au même endroit grâce à un agrégateur. Un flux RSS ou fil
RSS « Really Simple Syndication » est un format de syndication de contenu d’un site Web, codé
sous forme XML (langage de programmation). Un fichier RSS est mis à jour chaque fois que de
nouvelles informations sont ajoutées.
  
Par exemple, l’Université Laval offre une centaine de flux RSS couvrant 18 portails thématiques:
http://www.bibl.ulaval.ca/mieux/decouvrir/collection_speciales/didactheque/
didactheque_nouv_acquisitions.    (Bibliothèque - Université Laval, 2007) En utilisant cette
technologie, l'information est transmise à l'utilisateur (pull) sans l'obligation d'aller la chercher
lui-même (push). De plus, les informations se retrouvent sur une base de données et non pas
dans l’ordinateur de l'usager. De ce fait, ce dernier peut accéder à ces informations à partir de
différents ordinateurs.
La source d'information la plus vaste et la plus connue est sans aucun doute l'encyclopédie
collaborative Wikipedia. Cette encyclopédie collaborative est libre et universelle. Comme toutes
les encyclopédies, elle présente une synthèse de divers sujets. Ses avantages sont nombreux. En
effet, le premier est d’abord que son utilisation est totalement gratuite. Par la suite, on y retrouve
une quantité d’information impressionnante qui est souvent mise à jour. De plus, cette
information se trouve souvent en plusieurs langues. Finalement, elle est accessible à tous et tous
peuvent y contribuer. Il n’y a cependant pas que des avantages. En effet, le fait qu’elle soit
ouverte aux contributions de tous implique l'existence de certains articles de moins bonne
qualité, du vandalisme, des erreurs, etc.
 
Nous avons aussi inclus dans cette section les wikis, les blogues et les forums puisqu’ils nous
permettent de nous tenir au courant. Le mot wiki provient du terme hawaiien wikiwiki qui veut
dire «rapide» ou «informel». C'est un espace public qui permet de partager de l'information.
Dans un wiki, les usagers peuvent créer ou modifier le contenu d’une page, et ce, en temps réel.
Le wiki peut être privé ou public. Il est donc possible de choisir qui aura ou n'aura pas le droit de
modifier ce que l'on a créé. Il présente plusieurs avantages: travail collaboratif, rapidité
d'écriture, apprentissage rapide de son mode de fonctionnement, technologies avancées des
moteurs de wiki et nombreuses applications possibles. Il comporte toutefois des désavantages
tels que la neutralité de l'information, la pollution des pages wiki, le manque de syntaxe unifiée
et le fait que plusieurs pages vides se trouvent un peu partout. Comme exemples de wiki, nous
retrouvons notamment Wetpaint, Wikispaces et Rendez-vous Wiki.
 
Pour ce qui est du blogue, il représente un environnement virtuel qui permet d'écrire des textes,
de faire des réflexions et de les publier. Il comporte de nombreux avantages tels que le fait d’être
simple, rapide, interactif, accessible, souvent gratuit, et permettant des interconnexions. Le site
Blogger permet de créer son blogue gratuitement.
 
Finalement, les forums sont un service permettant les discussions et les échanges entre
personne. Les utilisateurs des forums peuvent exprimer leurs pensées et leurs opinions sur un
thème donné. Ils peuvent se poser des questions et d’autres usagers pourront y répondre. Bien
souvent, un administrateur est choisi et veille au bon fonctionnement du forum. Le site
Forumactif est un des nombreux sites qui permet la création d’un forum.  
 
Transmettre et développer
Il nous semble incontournable d'ajouter une catégorie pédagogie regroupant des applications
pouvant être utilisées par les enseignants pour transmettre des connaissances et accompagner
les élèves dans le développement de compétences, puisque les participant-e-s à ce cours
oeuvrent principalement sans le domaine de l'éducation. Voici une brève description de
quelques-unes d'entre elles. Il est à noter que la plupart sont construites selon notre système
éducatif et sont en anglais et donc un peu plus difficiles à utiliser en classe. Cependant, nous
avons identifié plusieurs applications françaises qui peuvent être utilisées directement ou
adaptées.
 
Une communauté du savoir scolaire:Intellego
Outil à la disposition d’une communauté d’internautes composée d’élèves, de parents d’élèves,
de professeurs, d’experts dans un domaine, pour leur permettre de mutualiser et d’échanger leur
savoir, leurs connaissances scolaires, leurs méthodes pédagogiques et leurs réflexions sur tout
sujet lié à l’enseignement et la scolarité. Les membres peuvent créer leur blog, participer à des
quiz ou échanger sur des forums.
 
Apprendre et enseigner en ligne:Edu2.0
Plateforme d’enseignement à distance. Possibilité de gérer une classe ou toute une école. EDU
2.0 est un hébergeur web de système de gestion d'apprentissage gratuit qui permet à tous de
créer une école virtuelle en quelques minutes. La plateforme est facile à utiliser, complète et
accessible. On y retrouve une panoplie de fonctionnalités: leçons, cahier de notes, banques de
questions, débats, forums, section pour les parents permettant de suivre l'évolution de l'enfant
et son assiduité, etc.
 
Dictionnaire de langues: Dicovia
Site spécialisé dans les dictionnaires de traduction. Composé de 190 dictionnaires (généralistes
et spécialisés) dans plus d’une centaine de langues (anglais, espagnol, persan, shimaore…), il
permet de réaliser très simplement et rapidement les traductions en tapant un mot et une langue.
 
Générateur de graphiques: Pictovia
Permet de créer, personnaliser et partager des graphiques très simplement. Application utile en
mathématiques.
 
Apprentissage de langues: Livemocha
Livemocha est la communauté d’apprentissage de langue la plus grande au monde avec plus de 4
millions de membres. Livemocha offre des options d’apprentissage efficaces quels que soient le
niveau, la raison pour apprendre, le but. Le site propose des cours dans plus de trente langues
avec plusieurs centaines d’heures de cours accessibles. La partie communauté en réseau permet
de trouver des correspondants pour converser et mettre en application les acquis.
 
Entraide étudiante: Doc-étudiant
Bibliothèque collaborative d’étudiants. Les étudiants de toutes les filières accèdent aux milliers
de rapports de stages, mémoires, études… réalisés par leurs camarades. Il permet de télécharger
des documents mis à disposition par d’autres étudiants, d’envoyer et de mettre à disposition ses
propres documents, de poser des questions et de répondre aux questions des autres. Cette plate-
forme est plus utile pour l'étudiant que l'enseignant, mais peut tout de même donner des idées
pour créer un site d'échange pour les élèves.
 
Entraide pour faire ses devoirs: Devoirs
Fondée sur l’entraide, la progression commune et la facilitation des échanges grâce à l’Internet,
cette application est un service gratuit pour faire ses devoirs. Ici pas de tricherie, il s’agit bien
d’entraide dans le plus pur style collaboratif. Le principe: un élève peut proposer son devoir de
mathématiques et être aidé par un élève plus vieux, un élève plus fort, un enseignant ou un
retraité. Ce même élève peut, à son tour, aider un autre jeune sur un devoir de français, par
exemple. Pour proposer un devoir, l'élève doit indiquer les recherches préalables qu’il a
effectuées. Les membres l’aident sur des points précis, et au final, c’est lui qui fait son devoir. Il
s'agit selon nous d'une autre idée à adapter selon les besoins et les réalités des élèves québécois.
 
Encyclopédie pour enfants écrite par les enfants:Wikimini
Encyclopédie en ligne écrite par des enfants et des adolescents. Elle est gratuite et compte
actuellement 1 052 articles et 1 599 Wikiminautes. En classe, en projet d’école ou depuis chez
soi, chacun peut participer. Les images sont attirantes et le langage simple et adapté.
 
Apprendre durablement: Apprendre 2.0
Réseau d’échanges francophones dédié à celui qui veut faire apprendre. Un réseau de travail et
de réflexion sur les nouveaux modes d’apprentissage qui s’appuie sur plusieurs applications
existantes telles que Twitter et del.icio.us. Cette application peut être utile pour celles et ceux
qui se questionnent.
 
Créer des BD: Goanimate
Il s'agit d'un site de divertissement permettant la création d'histoires animées pouvant être
partagées avec l'ensemble de la communauté en ligne. Il offre aux utilisateurs une multitude de
possibilités pour personnaliser leurs animations. Cette application permet aux utilisateurs sans
compétences spécifiques de créer des animations intéressantes. Le site offre aux utilisateurs une
bibliothèque de caractères, des arrière-plans, des accessoires, des effets sonores et de la
musique. Les concepteurs peuvent personnaliser leurs animations avec un certain nombre
d'outils et de fonctionnalités qui permettent de créer de véritables oeuvres d'expression. Les
enseignants, dans toutes les matières, peuvent utiliser cette application avec leurs élèves.
 
Le nuage de mots clés:Wordle
Condensé sémantique d'un document dans lequel les concepts clés évoqués sont dotés d'une
unité de taille (dans le sens du poids de la typographie utilisée) permettant de faire ressortir leur
importance dans le site Web en cours ou dans les annuaires de sites utilisant ce même principe
de fonctionnement. Il est possible de hiérarchiser ce système selon un ordre alphabétique, de
popularité ou encore de représentation dans le site en cours. Concrètement, plus un mot-clé
(tag) est cité dans un article ou dans le site en cours, plus il apparaîtra en gros dans le nuage de
mots-clés. De plus, en cliquant sur l'un de ces mots-clés, on génère une page contenant tous les
articles faisant référence à ce mot-clé dans le site en cours.
 
Interagir
 
Selon le site Wikipédia, Facebook est un réseau social créé par Mark Zuckerberg et destiné à
rassembler des personnes proches ou inconnues. Depuis décembre 2009, il rassemble plus de
400 millions de membres à travers la planète dont 15 millions en France et 947 540, en 2008, au
Québec. Facebook est né à Harvard : il était à l'origine le réseau social fermé des étudiants de
cette université et est par la suite devenu accessible aux autres universités américaines. Le site
est ouvert à tous depuis septembre 2006.
 
Depuis sa création, Facebook fait l'objet d'une controverse concernant le respect de la vie
privée des utilisateurs. Les informations sur la vie privée publiées sur Facebook pourraient être
lues et utilisées par des personnes à qui elles n'étaient pas initialement destinées. Certaines
entreprises utiliseraient Facebook pour recueillir des informations sur leurs employés tandis que
des recruteurs s'en serviraient pour leur sélection de candidats.
 
Twitter compte aujourd’hui à son actif plus de 6 millions de comptes ouverts à travers le monde.
Twitter a connu un boum spectaculaire et se classe aujourd’hui comme l’une des plus grandes
références en matière de réseau social et de services de micro-blogging comme l’atteste le Web
Award (catégorie Blog) qui lui a été décerné en 2007. Twitter est une plateforme qui s’apparente
à un réseau social et qui permet de publier des messages sur sa page Twitter en se rendant
directement sur le site, via une messagerie instantanée ou encore en envoyant un simple SMS. À
l’origine, Twitter servait essentiellement à décrire ce qu’on faisait à un moment donné sans
grande ambition. Néanmoins, une interaction entre les membres s’est très vite installée, et
Twitter est devenu rapidement un moyen de réagir aux propos des uns et des autres, de se
renseigner, de demander des conseils, des avis, etc. Twitter se présente alors comme un grand
centre de Tchat, jouant le rôle principal de relais de communication et d’information de premier
ordre. Les messages envoyés sur Twitter visent essentiellement à partager une information à la
communauté constituée par des « amis » bien définis. Twitter s’est alors transformé en
plateforme permettant d’être informé des dernières nouvelles.
 
Twitter pose la limite des messages pouvant être transmis à 140 caractères, à l’image des SMS.
Cette limite a obligé ses utilisateurs à publier des messages courts mais particulièrement précis,
faute de pouvoir développer de grandes idées et de les exprimer avec de longues phrases.
Lorsqu’un évènement se produit et qu’un utilisateur de Twitter en est témoin, il lui suffit d’à
peine quelques secondes à la suite de l’évènement en question pour publier un commentaire et
informer tout le monde, pratiquement en direct. Twitter est également un site épuré qui plaît par
son absence de publicité (sauf dans la version nippone de la plateforme). Bien évidemment, plus
on suit des gens et plus on a des choses à communiquer, plus il devient difficile de gérer et de
digérer la masse d’information qui circule sans arrêt sur Twitter.
 
Twitter est ainsi devenu un véritable relais instantané pour promouvoir son site internet ou son
blogue en profitant de l’effet viral des informations publiées. Twitter a donc malgré lui pour
principal objectif le partage d’informations. En tant que tel, ce site est de plus en plus utilisé
pour rechercher toutes sortes d’informations et pour recueillir par la suite les éléments de
réponse en provenance d’autres utilisateurs. Ainsi, il suffit de publier sa question et d’attendre
un court instant pour commencer à recevoir des réponses et des conseils ou pour être redirigé
vers d’autres sources d’informations plus intéressantes à explorer. Tout comme de nombreux
sites d’informations, Twitter est très utile pour détecter les différentes tendances du moment et
les sujets à débat les plus populaires, uniquement en observant les différents thèmes discutés sur
le site.
 
MySpace est un site Web de réseautage social fondé aux États-Unis, qui met gratuitement à  la
disposition de ses membres enregistrés un espace web personnalisé, permettant de présenter
diverses informations personnelles et d'y faire un blogue. Il est connu pour héberger de
nombreuses pages internet de groupes de musique et de DJs qui y entreposent et présentent
leurs compositions musicales. Le site possède aussi un système de messagerie et permet par
ailleurs de publier ses photos.
 
La très grande fréquentation de Myspace a permis à certains contributeurs «musicaux»
d'atteindre une notoriété leur ouvrant la porte des majors. Les pages Myspace de certains
musiciens sont plus visitées que le site officiel, et certains éditeurs conseillent même à leurs
artistes de ne pas créer de sites officiels mais plutôt une page Myspace. Les avantages perçus
sont une grande réactivité et visibilité, grâce à la facilité pour annoncer les concerts et lancer des
invitations, mais aussi pour rester en contact entre musiciens et «Si Myspace était un pays, il
serait le 5e pays le plus important au monde en terme de population, tout juste entre l’Indonésie et
le Brésil. [...] Plus de 31 milliards de recherches sont effectuées chaque mois sur Google [...] Le
nombre de messages texte transmis et reçus chaque jour dans le monde dépasse la population du
globe» (Fisch, McLeod, & Brenman, 2008)
 
S'organiser
Il n’y a pas si longtemps, il fallait télécharger et installer sur nos ordinateurs des logiciels qui sont
maintenant remplacés par des applications telles que Googleagenda et Googledocs. Les
applications qui servent à s’organiser sont nombreuses et nous les avons placées dans la
catégorie bureautique.
 
Avec Google Agenda il est possible d’avoir un agenda virtuel qui soit accessible de partout. Les
personnes qui détiennent un compte Gmail et les utilisateurs des autres services Google peuvent
utiliser ce service. Désormais, il est facile de suivre son emploi du temps quotidien même lors de
ses déplacements. Les avantages de ce service sont nombreux. D’abord, il est possible de
partager sa planification avec ses amis et sa famille. Par la suite, il est possible d’activer des
alertes afin de ne plus rien oublier, et ce, directement sur son téléphone cellulaire. Il est
également possible d’envoyer des invitations et de suivre les réponses à ces dernières.
Finalement, il n’est pas nécessaire de payer pour ce service puisqu’il est offert gratuitement.
Pour ce qui est des désavantages, l’utilisation de Google Agenda nécessite un accès à Internet. Il
est toutefois possible d’accéder à son agenda et à ses courriels hors connexion.
 
Google Documents permet de créer et de partager des documents, des feuilles de calcul et des
présentations en lignes. L’interface de Google Doc ressemble beaucoup à celle de Word. Un des
nombreux avantages de cette application est qu’elle permet de travailler sur des documents en
temps réel. De plus, vous pouvez choisir qui pourra avoir accès à vos documents et qui pourra les
modifier. Par ailleurs, avec Google Doc, il est possible d’accéder à ses documents peu importe
on l’on se trouve.
 
Discuter
Les connaisseurs se souviendront d'ICQ, un des premiers services de messagerie instantanée
avec lequel les internautes communiquaient en direct dans un mode texte. Ensuite, MSN est
devenu très populaire puisqu'il proposait une interface beaucoup plus intéressante, facile à
utiliser et ludique. Le Web 2.0 propose des alternatives à ces piliers de la communication par
ordinateur.
 
Google Talk est un service de messagerie instantanée et de voix sur IP disponible sur plusieurs
plate-formes. Son interface se distingue par son aspect simple et léger. Il peut être utilisé depuis
le service de messagerie Gmail qui offre d'ailleurs la possibilité de conserver l'intégralité des
conversations effectuées via ce service Google Talk intégré. Il permet des discussions un à un ou
à plusieurs, le transfert de fichiers (il est possible d'envoyer plusieurs fichiers en une seule fois et
plusieurs informations concernant le fichier sont disponibles tout au long de son
téléchargement), une discussion par la voix, l'affichage de la musique écoutée, une compatibilité
avec Winamp, Windows Media Player, iTunes et Yahoo Music Engine, des notifications des
courriels reçus dans GMail et la possibilité de les consulter les courriels en cliquant sur cette
notification, l'intégration dans GMail (interface web), des avatars, une messagerie vocale même
si le contact est hors ligne et plusieurs émoticônes.
 
eBuddy est un service de messagerie instantanée disponible sur Internet et sur les téléphones
mobiles. C'est un site gratuit ne nécessitant pas d'inscription, sauf pour utiliser la webcam. Pour
se connecter à son courriel, on saisit son adresse de courrier électronique et son mot de passe:
tous les contacts et les conversations apparaissent dans la même fenêtre. Ce service de
messagerie regroupe les services suivants: MSN, Yahoo, Gtalk, Facebook, ICQ, MySpace et AIM
(AOL). Il s'est propagé très rapidement ces derniers mois par Apple : sur iPod Touch (ayant
accès internet en Wifi) et le iPhone (car il est utilisable sur les appareils mobiles ayant accès à
Internet). Que vous soyez à la maison, à l’école, au travail ou en train de voyager, vous pouvez
discuter en ligne partout et tout le temps. Aucun téléchargement, aucune installation de logiciel,
aucune mise à jour et aucun enregistrement ne sont nécessaires.
 
Partager
 
Des vidéos
Selon le site Wikipédia, Youtube est un site web d’hébergement de vidéos sur lequel les
utilisateurs peuvent envoyer, visualiser et partager des séquences vidéos. Il a été créé en février
2005 par trois anciens employés de Paypal. Le service situé à San Bruno en Californie (États-
Unis) emploie la technique Adobe Flash pour afficher toutes sortes de vidéos : des extraits de
films, d’émissions de télé et des clips de musique, mais aussi des vidéos amateurs provenant de
blogs par exemple. Tout le monde peut y publier des vidéos et y mettre des commentaires. Ce
site peut permettre à de jeunes artistes de se faire connaître en y mettant des vidéos.
 
Youtube est un moteur de recherche compétent sur contenu précis (ex: dernier clip de
Madonna) et accessible à tous. Il permet de se faire connaître, est traduit en plusieurs langues,
traite de nombreux sujets, a la possibilité de la “HD” ,a un lecteur exportable sur site externe.  Il
est simple de créer sa communauté grâce aux abonnements faciles de vidéos.« De nombreux
créateurs de vidéos et propriétaires de contenu peuvent se rencontrer et partager leurs passions :
cuisine, beauté, santé, fitness, musique et cinéma (amateurs et professionnels), comédie, etc. »
C’est cette communauté qui décide de ce qu'elle considère comme populaire ou non, c’est la
communauté Youtube qui choisit les vidéos stars en page d’accueil. Youtube renforce cet aspect
visant à partager des avis ou des commentaires avec leur nouveau fonctionnement de «
commentaires en vidéos ». Il est possible depuis peu de laisser des commentaires sur une vidéo
avec une vidéo prise avec sa webcam. Cela permet de voir directement l’interlocuteur et donc
cela incite plus à la discussion et aux échanges de point de vue.
 
Il comporte toutefois des inconvénients. En effet, c'est un moteur de recherche peu compétent
sur thème général (ex: politique, les recherches vous feront tomber généralement sur des vidéos
d'humour avec des politiciens), il comporte une masse de contenus illégaux, de contenus
violents ou non appropriés en-dessous d'un certain âge et a une limite de durée des vidéo (10
min, loi imposée par la NBC).
 
Des photos
Flickr est un site web de partage de photos et de vidéos gratuit, avec certaines fonctionnalités
payantes. En plus d'être un site web populaire auprès des utilisateurs pour partager leurs photos
personnelles, il est aussi souvent utilisé par des photographes professionnels. En 2009, le site
hébergeait plus de 3 milliards de photos. Flickr permet aux utilisateurs de classer leurs images en
leur associant des mots-clés (outags), ceux-ci pouvant être ensuite utilisés pour des recherches
ciblées, par exemple par lieu ou sujet. Il est aussi possible de géotagger (ou geolocaliser) les
photos, les membres placent alors les photos sur un planisphère. Il existe une carte mondiale
avec toutes les photos géolocalisées publiques. Une autre solution consiste à faire une recherche
par ville ou pays pour consulter l'une des 100 000 fiches (ou Lieux) mises à disposition des
internautes. Une possibilité supplémentaire consiste à participer à des groupes thématiques
précis ; ceux-ci existant par milliers. Il est ensuite facile de faire des recherches à l'intérieur des
groupes ou de circuler visuellement d'une photo à une autre. L'interface affiche en permanence
à quels groupes appartient une image, ainsi que les tags qui y sont associés.
 
Les avantages de Flickr sont nombreux. D'abord, il forme une masse imposante d’images d’une
grande variété. En créant des groupes, on peut réunir des images correspondant à des thèmes ou
des problématiques diverses, sans devoir importer soi-même des photos sur ce thème. Les tags
permettent en partie cela. Mais les groupes ont l’avantage de ne pas dépendre de la formulation
du tag (langue, orthographe) et ils ont une composante débat qui permet d’ouvrir des
discussions intéressantes.
 
Du côté des inconvénients, Flickr est un site un peu payant et malheureusement pour les non
anglophones, il n’existe qu’une version anglaise du site : cependant, l’outil reste très accessible
et intuitif.
 
De la musique
Il existe plusieurs sites qui servent à partager de la musique. Jamendo est une communauté de
musique libre, légale et illimitée publiée sous licences Creative Commons. Le site vous permet
de partager votre musique et de télécharger vos artistes favoris! En vous inscrivant vous pourrez
bénéficier d’une multitude d’avantages. Vous pourrez créer votre espace personnel et aussi
gérer vos playlists et albums favoris, inviter vos amis et partager votre musique préférée, donner
votre avis sur les albums que vous avez écoutés. Pour les artistes Jamendo est la 1ère plateforme
pour le téléchargement et l’écoute de musique gratuite et légale. Vous pourrez mettre votre
musique en ligne et vous assurer ainsi un référencement efficace sur internet qui vous permettra
d’augmenter votre visibilité. Grâce à sa communauté de membres et de fans, Jamendo vous
permettra d’avoir un échange à propos de votre musique via les critiques.
 
Badongo est un service de stockage en ligne. Il offre une capacité illimitée pour un abonnement
mensuel très raisonnable. Son interface de gestion des fichiers est pratique et il y a une
possibilité de partager vos fichiers, d’écouter votre musique en ligne et de créer des diaporamas.
Badongo propose une application pour télécharger vos fichiers compatibles Mac et PC.
 
Musicovery sélectionne pour vous la musique, en fonction de vos attentes et de vos envies du
moment. Envie de musique calme ? Dynamique ? Musicovery adaptera automatiquement sa
sélection. Navigation et selections graphiques ultra simples et intuitives. Une version pro
payante vous permet pour quelques euros par mois de retirer la pub, d’améliorer la qualité
sonore et de garder en mémoire vos titres favoris.
 
Ces informations ont été trouvées sur le site http://fr.feedmyapp.com/  (Extendi, 2010) que
nous n'avions pas dans notre liste résumée, mais qui nous paraît bien intéressant. Il est par
contre nécessaire de choisir la France comme pays (haut de la page à droite) afin de trouver
toutes les applications en français. Enfin, ll est important de noter que ces applications sont
adaptées à la réalité de la France et non à celle du Québec. Elles peuvent toutefois nous donner
plusieurs excellentes idées. Le site propose 468 applications françaises comparativement à 52
canadiennes (anglophones).
 
En définitive, force est de constater que les applications Web 2.0 sont nombreuses et qu’elles
servent à réaliser une multitude de tâches. En effet, que ce soit pour se repérer, partager de la
musique, des photos ou des vidéos, informer et s’informer, transmettre et développer des
compétences, interagir, discuter et s’organiser, il y a des applications qui peuvent répondre à vos
besoins. Utiliser des applications qui sont disponibles directement sur Internet comporte de
nombreux avantages. En plus du fait qu’il n’y a pas de logiciel à installer, il est possible de
retrouver ses documents sur différents ordinateurs un peu partout. Finalement, les applications
qui ont été présentées sont toutes gratuites. Il ne reste qu’à les essayer et à évaluer celles qui
pourraient être utiles pour vous!
Les Apports3
PRINCIPAUX AUTEURS: ÉDITH ROUILLARD, DANIEL THERRIEN,
AUDREY GROLEAU, GUYLÈNE LAPOINTE, SHERLY AMBROISE,
HELENE DUFOUR
Dans cette section du texte, nous présenterons les principaux apports du Web 2.0 en expliquant
dans quels domaines parmi les domaines scientifiques, des langues, des lettres, des arts,
politique, personnel, commercial et des sciences humaines on peut retrouver ces apports. Cette
liste ne prétend pas être exhaustive. Nous terminerons en présentant les apports du Web 2.0 en
éducation de façon assez détaillée. Les apports en éducation nous intéressent particulièrement
parce que le cours que nous suivons est en lien d'une part avec le Web 2.0, mais d'autre part
avec la pédagogie.
Le Web 2.0 favorise la communication et la collaboration
L'un des apports les plus importants du Web 2.0 est qu'il favorise la communication et la
collaboration, et ce, dans de nombreux domaines. Par exemple, dans le domaine scientifique
(que l'on parle de sciences humaines, sociales, de la nature ou de la santé), l'utilisation de
blogues (par exemple, le projet Useful Chemistry, le blogue de l'équipe de recherche de Jean-
Claude Bradley (Useful Chemistry, 2010), professeur de chimie à l'université Drexel ou des
plateformes telles le Nature Network (Nature, 2010) Il s'agit du portail de la revue scientifique
bien connue Nature qui contient des blogues, des forums, la possibilité de partager des articles
qui ne sont pas encore publiés ou qui ne seront pas publiés, etc.) permet aux chercheur-e-s de
demeurer en contact avec les autres membres de la communauté, de collaborer, de présenter
3 La carte conceptuel de la section des apports du wiki et la partie des gains de la carte conceptuel
de la section des finalité
leurs travaux, etc. Ces initiatives semblent être de plus en plus nombreuses, et de mieux en
mieux vues par la communauté scientifique.
 
Dans le domaine de l'apprentissage des langues, le Web 2.0 donne l'occasion aux apprenants
d'une langue seconde de pratiquer la langue apprise soit avec d'autres apprenants, soit avec des
gens ayant cette langue apprise comme langue maternelle. Ces échanges, qu'ils soient
synchrones ou asynchrones, oraux ou écrits, sont grandement facilités par le Web 2.0. Par
exemple, la plateforme d'apprentissage de langues en ligne Babbel (Babbel, 2010)  permet aux
apprenant(e)s de se contacter par messagerie personnelle, par clavardage ou par l'entremise
d'un forum.
 
Des artistes utilisent aussi le Web 2.0 pour collaborer entre eux.  Des wikis existent pour
partager des projets artistiques et organiser des événements et des rassemblements.  Dans
certains sites, comme Arts Humanities (Arts-humanities.net, 2010), on peut discuter de
différentes démarches artistiques.  Les enseignants en arts collaborent aussi sur le Web par le
biais de sites comme Art Education 2.0 (Art Education 2.0, 2010) , qui est un réseau Ning.  Les
enseignants discutent pédagogie sur des forums, parlent de leur utilisation des technologies
Web 2.0 en classe, partagent des idées de projets à réaliser avec les élèves et créent des groupes
d’intérêts communs.  Le Web 2.0 est donc très fertile en ce qui concerne la collaboration entre
artistes.
Une des caractéristiques importantes du Web 2.0 est cet attribut qui permet aux utilisateurs de
communiquer entre eux, en un temps très court et à des distances importantes. Dans le domaine
de la politique, la relation de type horizontale que des politiciens peuvent entretenir avec leurs
électeurs est un développement du Web 2.0 que de futurs ministres ou députés ne peuvent pas
ignorer. Les échanges entre politiciens et électeurs permettent l’expression d’opinions, d’idées
et de propositions d’un électorat qui se plaint précisément de ne pas être entendu.
Les entreprises souhaitent souvent se regrouper au sein de communautés afin d’échanger sur
des problématiques communes. Grâce à des outils comme des forums collaboratifs ou des
blogues, les entreprises communiquent et favorisent ainsi les échanges de bonnes pratiques, des
nouvelles ou même les bonnes affaires à saisir. En effet, obtenir de nouvelles sources fiables
augmente les capacités de réactions de l’entreprise face aux difficultés qu’elles éprouvent. Il est
également possible de communiquer ou de collaborer à l'intérieur des entreprises à l'aide du
Web 2.0. Dans le domaine personnel, plusieurs sites proposent aux individus des engagements à
titre professionnel et personnel, du niveau de la collaboration conceptuelle. En d’autres termes,
des sites comme Global Éducation (Medialink, 2008), Apprendre 2 (Meichel, 2010), The
Transitioner  
(TheTransitioner.org, 2010),  et bien d’autres, permettent les échanges autour d’une
problématisation qui poussent les individus à non seulement clarifier des concepts et d’élaborer
davantage, mais aussi d’en proposer de nouveaux. Et au-delà de cette éventualité, il y a celle du
partage d’états de conscience qui mènent à la défense de causes particulières, tels la littératie ou
l’environnement. Également, de nombreuses plateformes permettent maintenant la construction
collaborative de l’expertise par réseautage, comme le sont les SPIP (spip.net, 2010)
par exemple. 
 
Le Web 2.0 permet de rendre les données, les cours, les outils, etc. plus
accessibles
 
Quelques chercheur(e)s en sciences ont pris la décision de rendre toutes leurs données
accessibles au public par le biais de blogues ou de wikis. Cela signifie que ces équipes de
recherche publient sur le Web les découvertes qu'elles font au fur et à mesure qu'elles sont
faites en plus de partager leurs notes de recherches, leurs impressions, etc. Wikipedia recense
plusieurs de ces chercheur-e-s et de ces équipes de recherche à la page Open Notebook Science
(Auteurs multiples, 2010c). Bien que nous ne souhaitons pas nous étendre sur ce sujet, nous
croyons que ces initiatives de la part de scientifiques soient souvent en lien avec un désir de
participer à une science plus ouverte (pour une explication de ce qu'est la science ouverte, on
peut consulter l'article de Wikipedia à ce sujet http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_ouverte),
notion qui s'est énormément développée depuis l'avènement du Web 2.0.
 
Dans le domaine de l'apprentissage des langues, des cours de langues peuvent désormais être
donnés à distance, de manière synchrone ou asynchrone. Ceci permet donc à un plus grand
nombre de personnes d'avoir accès à ces cours. Les personnes habitant en milieu éloigné ont
entre autres plus facilement l'opportunité de suivre de tels cours sans avoir à parcourir des
centaines de kilomètres pour se présenter aux sessions d'apprentissage. Le Web 2.0 peut
également permettre à ces cours d'être peu dispendieux si chaque étudiant-e possède un
ordinateur avec un accès à Internet. En effet, il est possible que tout le matériel d'apprentissage
soit gratuit et en ligne: par exemple, on peut analyser en classe des livres électroniques, regarder
des vidéos présentés en ligne, produire des textes dans des blogues, correspondre avec d'autres
apprenant(e)s de la même langue à l'aide de forums, etc. Le texte « Technologies of Online
Learning » (McGreal, Rory et Michael Elliott, 2008) présente plusieurs outils reliés (pour la
majorité) au Web 2.0 pouvant être utilisés en cours de langue.
 
Évidemment, le Web 2.0 change aussi la façon dont on a accès au divertissement.  De plus en
plus, celui-ci est présent sur Internet.  On n’a qu’à penser au tout récent site TOU.TV (Tou.tv,
2010) , où plusieurs chaînes de télévision rendent disponible gratuitement leur programmation. 
On peut donc visionner son émission préférée au moment qui nous convient et revoir les
épisodes voulus.  De même, on voit de plus en plus de webtélés, des séries créées pour être
diffusées uniquement sur le Web.  Ce sont souvent de courts épisodes mis en ligne
régulièrement.  Il s’agit d’une nouveauté dans la diffusion du divertissement.  La musique est
également plus facilement accessible, car plusieurs artistes vendent en ligne leurs albums,
téléchargeables en formt mp3.  Aussi, les sites de téléchargement, tels que zik.ca (Zik.ca, 2010) ,
rejoignent de plus en plus d’adeptes.  On peut y acheter et télécharger des chansons à la pièce. 
Cela comporte l’avantage de n’acheter que les chansons qui nous intéressent et de se créer sa
propre compilation.  Finalement, le domaine de la littérature n’est pas en reste en ce qui
concerne l’accès au divertissement.  L’avènement des livres électroniques a fait naître des sites
de téléchargement de livres comme jelis.ca (Jelis.ca, 2010) .  L’utilisateur achète un livre en ligne
et le télécharge sur son ordinateur.  De là, il peut le lire directement sur son écran, l’imprimer ou
le transférer sur un livre électronique ou un iPad.  Bref, le divertissement est facilement
accessible en quelques clics grâce aux applications Web 2.0.
 
Le Web 2.0 facilite également l'accès à de nombreuses informations dans le domaine
commercial. Le Web2.0 permet en effet de trouver les bonnes personnes au bon moment. Il est
possible de trouver ou rechercher des personnes en fonction de plusieurs critères tels que le
nom, la société, la ville, la position hiérarchique et les centres d'intérêt. Certaines applications
du Web 2.0 remplissent donc les fonctionnalités d’annuaire et de moteur de recherche de
compétences intégré qui permettent d'identifier et de travailler avec des personnes clés qui ont
des connaissances techniques ou métiers spécifiques, des relations d'affaires stratégiques voire
des centres d’intérêt communs au niveau professionnel. Ce module aide à élargir le réseau
personnel, développer et entretenir des relations personnelles qui ne tiennent pas compte des
obstacles tels que la position hiérarchique, le secteur industriel et la région.
Le Web 2.0 facilite la rédaction, la révision, la traduction et la validation de
documents
Le Web permet un accès facile à des outils de traduction pour les apprenant-e-s d'une langue
seconde comme le Traducteur Google (Google Translate, 2010)  qui permet aux apprenant-e-s
de faire traduire de façon assez efficace des textes ou des mots d'une langue vers une autre. De
plus, le Web 2.0 permet aux apprenant-e-s d'obtenir de l'aide de la part d'autres apprenant-e-s
ou de personnes ayant la langue apprise comme langue maternelle facilement et à distance pour
la révision et la correction de leurs textes ou de leur prononciation. L'enseignant-e- peut
également facilement corriger les textes des étudiant-e-s si ceux-ci fournissent leurs travaux par
le biais de blogues ou de documents créés à l'aide de Google Docs.
 
L'utilisation du Web 2.0 dans le domaine de la traduction d'œuvres littéraires semble être assez
répandue. Par exemple, le site ProZ.com (ProZ.com, 2010) permet aux traductrices et aux
traducteurs de poser des questions (l'outil utilisé prend la forme d'un forum) auxquelles
d'autres traductrices et traducteurs pourront proposer une réponse. ProZ.com permet à toute
personne de soumettre une offre de travail en traduction. Cette offre sera présentée à toutes les
traductrices et tous les traducteurs membres du site et ils et elles pourront répondre à cette offre.
Le site offre également de nombreux outils aux traducteurs, une liste d'événements en ligne et
en personne, etc. Il existe aussi des réseaux sociaux permettant aux traductrices et traducteurs
de communiquer entre eux et de se faire connaître, notamment Collaborative Translation
(Collaborative Translation, 2010). De plus, l'outil Le kit du traducteur (Google kit du
traducteur, 2010)  offre la possibilité d'importer du texte à traduire, de partager des traductions,
de collaborer avec d'autres traductrices et traducteurs, etc.
 
La rédaction d'œuvres littéraires peut désormais être effectuée à l'aide d'applications Web 2.0
et, par conséquent, directement sur le Web. Nous considérons que le fait de rédiger directement
sur le Web facilite la rédaction puisque l'auteur-e peut conserver sans aucune difficulté une liste
de ses brouillons ainsi que toutes les modifications qui ont été effectuées depuis la dernière
version de l'œuvre, notamment en travaillant à l'aide d'un wiki. Nous croyons également que le
fait de rédiger à l'aide d'outils provenant du Web 2.0 facilite la collaboration entre plusieurs
auteur-e-s. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une œuvre littéraire, ce travail a été rédigé à l'aide de
l'outil Google Docs (Google Docs, 2010) , ce qui nous a permis de modifier le document à
répétition, par plusieurs personnes, de façon très efficace. Cette méthode de travail pourrait
facilement être mise à contribution par des auteur-e-s d'œuvres littéraires. Il est également
possible, en tant qu'auteur-e individuel-le, de rédiger des textes sur un blogue. Cela permet
d'avoir une version de son texte sur le Web et, par conséquent, d'en conserver une copie à
l'extérieur de son ordinateur personnel, ce qui permet entre autres d'avoir accès à son travail de
n'importe où dans le monde et d'éviter de le perdre en cas de problème informatique. De la
même façon qu'il facilite la collaboration dans la rédaction d'œuvres littéraires, le Web 2.0
favorise la révision de ces textes, notamment en permettant aux lectrices et lecteurs des blogues
de publier des commentaires. Des applications comme Google Docs et comme les wikis
permettent également de réviser facilement les textes.
 
Il existe, dans le monde de la recherche scientifique, un système complexe de révision des
recherches qui a lieu systématiquement avant la publication de chacun des articles. Selon
Broudoux et Chartron (Broudoux, Evelyne et Ghislaine Chartron, 2009) , « l’évaluation par les
pairs est le point central de la chaîne de valeur de la communication scientifique ». Cette révision
est toujours effectuée par quelques expert-e-s dans le domaine. Traditionnellement, cette
révision n’était pas effectuée à l’aide du Web 2.0. Toujours selon Broudoux et Chartron, depuis
plusieurs années, des voix s’élèvent pour critiquer ce système d’évaluation, le considérant
imparfait. En effet, il n’est pas rare que les articles soient très longs à réviser, que les réviseur-e-s
ne soient pas en mesure d’évaluer de façon relativement objective le contenu des textes en raison
de conflits d’intérêts, que les réviseur-e-s ne soient pas assez informé-e-s sur le sujet du texte
pour se prononcer, etc.
Le Web 2.0 pourrait être utilisé (et est déjà utilisé par certaines personnes) pour formuler des
commentaires aux rédactrices et rédacteurs pendant leur processus d’écriture. Il serait
également possible de mettre à profit les outils du Web 2.0 afin d’effectuer la révision par les
pairs telle qu’elle et faite maintenant. Cela aurait probablement peu d’impact sur le système (déjà
assez vivement critiqué) de révision par les pairs, mais faciliterait tout de même la circulation et la
modification des documents.
L'utilisation d'outils comme Google Documents (Google, 2010)  ou les wikis permet également
aux membres d'équipes de recherche de réviser des articles facilement et efficacement en
n'utilisant pas de document sur des supports physiques (papier, CD, etc.) et en permettant à
plusieurs personnes d'avoir accès à la version la plus récente du texte.
Le Web 2.0 favorise la diffusion d'oeuvres et de documents de toutes sortes
Le Web 2.0 favorise la diffusion d'œuvres littéraires notamment en permettant à quiconque
souhaitant publier un ouvrage de le faire. En effet, l'ouverture d'un blogue ou d'un wiki, par
exemple, est à la fois gratuite et extrêmement simple. Dans le passé, chaque auteur devait avoir
un éditeur, devait trouver un moyen de financer l'édition, l'impression et la distribution d'un
livre. Depuis l'arrivée du Web 2.0, ces étapes ne sont plus obligatoires, il est possible de se faire
connaître à l'aide de moyens informatiques simples. Ceci permet également un meilleur accès
aux œuvres: si une personne publie sur un blogue, par exemple, tous ceux et celles qui
possèdent un ordinateur et un accès à Internet peuvent consulter l'œuvre en question.
Lorsqu'un livre est plutôt publié en format papier, il faut absolument avoir accès au livre (il doit
avoir été acheté par une bibliothèque, ne pas avoir été emprunté, une seule personne peut lire le
livre à la fois, etc.).
Le Web 2.0 permet également aux internautes de participer à la publication d'œuvres littéraires
notamment par le biais du projet Gutenberg (Project Gutenberg, 2009) . Il s'agit d'un site
Internet permettant le téléchargement gratuit de livres libres de droits qui ont été numérisés et
révisés par des internautes bénévoles. Les internautes bénévoles permettent donc à d'autres
personnes d'avoir accès à des œuvres littéraires de grande qualité gratuitement et facilement.
 
Tout d’abord, le Web est maintenant pour les artistes une importante vitrine dont ils peuvent se
servir pour se faire connaître.  Car là est l’ambition première de la majorité des artistes : sortir de
l’anonymat et faire valoir son art.  Que l’on pense aux musiciens, aux chanteurs, aux peintres,
aux photographes et autres artistes, tous aspirent à être reconnus.  Combien de musiciens ont
profité de Myspace ou de Youtube pour se faire entendre? Ils ajoutent à leur page des vidéos de
leurs prestations et peuvent y lire les critiques des membres de ces sites.  Certains ont connu une
si grande popularité sur le Web que des maisons de disque se sont intéressées à leur talent.  De
plus, il existe du côté de la peinture plusieurs sites de partage où les artistes peuvent placer des
photographies de leurs œuvres et recueillir les commentaires des internautes.  Les sites Artgonia
(Artgonia, 2010)  et Deviant Art (Deviant Art, 2010)  en sont des exemples.  D’autres artistes
profitent pleinement des opportunités offertes par le Web 2.0, comme cette peintre qui diffuse
sur Youtube des capsules divertissantes expliquant ses œuvres. (PRWeb, 2007)  Par la suite, elle
met en vente sur Ebay les toiles en question. (Holmlund, Eric)   Elle peut ainsi vivre de son art
grâce à son utilisation efficace du Web 2.0.  Bref, de plusieurs façons, le Web 2.0 est de plus en
plus la façon pour les artistes de se faire connaître.
Le Web 2.0 donne la possibilité de recruter des gens et de recueillir des
données
Même si nous n'avons pas recensé d'initiatives à ce sujet, nous sommes d'avis que le Web 2.0
pourrait être un outil utile pour recruter des participant-e-s pour des études scientifiques,
notamment dans le domaine de la santé, des sciences sociales, de la politique et du marketing. En
effet, il pourrait être intéressant de recruter des participant-e-s par le biais de réseaux sociaux ou
de blogues. Il serait également possible pour les participant-e-s de recueillir des données (sur
leur alimentation, sur leur état de fatigue, sur les symptômes ressentis reliés à une maladie en
particulier, etc.) et de les publier (de façon anonyme ou non, de façon confidentielle ou non) sur
un blogue ou un wiki. Il est également possible d'utiliser des questionnaires publiés à l'aide
d'outils reliés au Web 2.0 pour recueillir de telles données.
Le Web 2.0 est un outil utile dans le domaine du marketing et de l'image
Au niveau du marketing, l’introduction du Web 2.0 comme support d’outils offre plusieurs
avantages :  amélioration de dialogue avec le client, plus grande visibilité des produits et services
pour les utilisateurs. Avec des plateformes comme YouTube, une entreprise peut partager des
vidéos et en recevoir de la part de ses clients. Les clients peuvent donner leur avis sur des
produits. On peut même installer des dialogues entre client-fournisseur, améliorer le modèle de
distribution ou de conditions de vente. Le client ou consommateur est donc associé au
développement ou à l’évolution du produit. Le Web 2.0 est souvent utilisé dans une logique de
marketing collaboratif. Il fait alors participer activement les consommateurs à l’élaboration
Le Web 2.0 offre à une PME innovante en marketing la possibilité d'accélérer ses ventes pour
un coût largement inférieur à la situation d’antan. Le Web 2.0 accentue encore plus les
possibilités interactives entre l'entreprise et les acteurs de son marché : clients, prospects,
prescripteurs, collaborateurs etc. Cette collaboration en ligne, fondement du Web2.0, enrichit
fonctionnellement l'entreprise. Il permet d’afficher au client une promotion pour l'inciter à un
acte d'achat immédiat.
 
Le Web 2.0 permet de rénover le lien politique
 
«  Le Net participerait à cette possibilité de rénover les liens entre les cadres politiques et les
citoyens, tout en permettant d'assurer une extension de l'espace public. » (Magniant  et Villalba,
2002) En d’autres termes, le web2 constituerait un changement majeur dans la qualité du lien
politique. Au regard de ce qui s’est produit pour l’élection d’Obama, aux États–Unis, il est
possible de le croire.
 
En premier lieu, en donnant la parole aux citoyens, les sites d’expressions et d’échanges, en
présence des personnages politiques, redonnent un souffle à la démocratie politique.  Les
citoyens internautes peuvent avoir l’impression d’être entendus et se voient offrir l’opportunité
de la parole critique. La publicisation des opinons et des jugements apporte une certaine
transparence à ces technologies (idem). En second lieu, l’interactivité favoriserait la richesse des
liens entre les intervenants de ces sites, pour la construction d’une pensée collective. «
L'interactivité suppose la possibilité de développer l'intervention de l'internaute dans
l'élaboration d'une pensée collective, ou tout au moins d'avoir la capacité d'intervenir dans la
construction d'une nouvelle forme de médiation politique. » (Idem)
 
La pression qu’exerce l’opinion publique est bien connue. Cependant, le projet politique reste
l’apanage des élus, composant ainsi un cercle restreint de décideurs dont la porte demeure
fermée aux citoyens. Les lieux de débat ou de véritable construction démocratique d’un
programme politique sont quasiment inexistants (Idem).  En dernier lieu, en abolissant certaines
contraintes d’espace et en favorisant la proximité virtuelle, une population locale jouirait de
l’avantage de l’expression en temps réel (ou légèrement différé), vers un espace national. Des
individus peuvent ainsi avoir l’impression de s’adresser directement aux élus, de leur faire part
des doléances locales et des intérêts locaux. Mais « l’impact Obama » est-il véritablement lié à
une approche du présentiel sur le Web ?
DOMAINE DE L'ÉDUCATION  
Le monde de l’éducation est un milieu qui peut bénéficier grandement du développement des
nouvelles technologies.  Le Web 2.0 ne fait pas exception à la règle, car on peut relever plusieurs
apports du Web 2.0 au milieu de l’éducation.  Dans cette section, nous en décrirons quelques-
uns.  Entre autres, nous verrons que l’utilisation du Web 2.0 en classe permet la coopération et
l’adaptation scolaire, promeut l’ouverture sur le monde et rend l’éducation plus facilement
accessible.  De plus, nous verrons qu’elle répond à des besoins du milieu et nous regarderons les
façons dont l’accessibilité et la gratuité des technologies Web 2.0 peuvent influencer
l’enseignement.  Finalement, nous verrons comment elle est compatible avec la théorie
constructiviste de l’éducation. 
 
Le Web 2.0 facilite la coopération
Tout d’abord, en consultant les avancées Web 2.0 en éducation, nous avons réalisé que celles-ci
favorisent la coopération entre les différents acteurs.  En effet, le Web 2.0 peut amener une plus
grande coopération entre enseignants.  Plusieurs applications Web 2.0 facilitent le partage
d’expertise et de ressources entre intervenants en éducation.  Par exemple, les sites de partage
de vidéos ou de diaporamas permettent de diffuser des leçons qui pourront être utiles à d’autres
enseignants.  Le blogue est aussi un outil très intéressant à ce niveau puisqu’il permet à la
personne enseignante de « proposer des ressources pédagogiques et de réfléchir sur sa pratique
professionnelle ». (Beaudin-Lecours, 2008) Entre enseignants, l’utilisation d’un blogue est
aussi une occasion de créer un réseau de liens professionnels. (McGreal, Rory et Elliott, Michael,
2008 p.154). Il est ainsi plus facile de rester informé des nouveautés dans son domaine.  D’autres
outils Web 2.0 sont quant à eux utiles pour favoriser la coopération entre élèves.  Un exemple
permettant d’illustrer comment les élèves peuvent coopérer en utilisant un outil Web 2.0 est
l’exploitation des wikis en classe.  Selon Elgort (2007), les deux principes de base de l’utilisation
d’un wiki à l’école sont la participation volontaire et l’autorégulation, c’est-à-dire que tous les
utilisateurs valident l’exactitude des propos ajoutés par les autres au wiki (ex : les informations
erronées affichées sur Wikipédia sont rapidement corrigées par d’autres utilisateurs). La
construction collective d’un wiki et l’autorégulation mentionnée précédemment sont des
démonstrations de la coopération nécessaire quand on utilise cette application Web 2.0.
 
Le Web 2.0 permet certaines adaptations scolaires
 
L’utilisation des outils Web 2.0 en classe permet également de procéder à certaines adaptations
pour les élèves ayant des besoins particuliers.  Cet aspect de l’utilisation du Web 2.0 en milieu
scolaire vise la réussite du plus grand nombre d’élèves.  Un premier exemple est l’utilisation d’un
blogue ou d’un wiki de classe accessible de partout par les élèves.  Ainsi, un élève absent de
l’école pour une longue période (pour cause de maladie par exemple) peut, entre autres, avoir
accès aux documents présentés en classe, peut visionner (vidéo) ou écouter (baladodiffusion) les
leçons et peut participer au wiki de classe.  De même, certaines écoles ont expérimenté
différents outils et ont réalisé que « la baladodiffusion pouvait aider les dyslexiques à assimiler
différentes matières pour lesquelles la prise et la lecture de notes devenaient des obstacles
majeurs à la réussite scolaire. » (Beaudin-Lecours, 2008).    Pour un élève ayant un trouble
d’apprentissage, le fait d’assister au cours sans avoir à prendre de notes facilite déjà la
compréhension, mais pouvoir réécouter la leçon par la suite lui permet en plus de consolider ses
apprentissages.
 
Le Web 2.0 peut promouvoir l'ouverture sur le monde
Nous avons aussi trouvé des exemples permettant d’affirmer que l’utilisation du Web 2.0 à
l’école promeut l’ouverture sur le monde.  Par exemple, la correspondance traditionnelle par
courrier postal prend une tout autre envergure avec l’avènement du Web 2.0 dans les salles de
classe.  Un groupe-classe peut se jumeler à une autre classe du même niveau ailleurs sur la
planète.  On peut alors communiquer par vidéoconférence ou par l’intermédiaire de Skype.  Cela
permet une communication fluide et naturelle entre des gens provenant de différentes cultures. 
On peut aussi facilement imaginer comment cette expérience est riche pour l’apprentissage
d’une langue seconde. (McGreal & Elliott, 2008, p.149)  
 
Le Web 2.0 améliore l'accès à l'éducation
 
Dans la même ligne de pensée, différentes technologies Web 2.0 rendent l’éducation plus
accessible.  Les web-conférences, telles que les classes Elluminate, permettent à des gens
de partout dans le monde d’avoir accès à l’éducation. (McGreal & Elliott, 2008, p.150)  
À un niveau plus local, cela comporte au Québec plusieurs avantages, comme la
formation à distance et l’accessibilité de l’éducation en région éloignée.  Nous en avons
la preuve à l’Université Laval, puisque la faculté d’éducation offre aux étudiants de la
Beauce la possibilité de suivre des cours gradués par le biais de la vidéoconférence.
 
Le Web 2.0 répond à des besoins du milieu de l'éducation
 
Il est donc facile de voir que ces outils provenant du Web 2.0 répondent à des besoins
existants dans le milieu de l’éducation.  Par exemple, il permet aux enseignants de pallier
à des contraintes de temps.  En effet, l’utilisation d’un wiki ou d’un forum de classe
permet à l’enseignant de répondre rapidement et efficacement à des questions d’étudiants
qui lui seraient posées sur le Web.  Ainsi, l’étudiant obtient sa réponse rapidement et cette
réponse est accessible aux autres étudiants qui se questionnaient peut-être sur le même
aspect.  L’enseignant sauve ainsi du temps en répondant de façon à ce que tout son
groupe voie l’explication.  Cela permet aussi de pallier des contraintes matérielles. 
L’enseignant peut rendre disponible en ligne pour ses élèves une grande quantité de
ressources, de références et de liens sans avoir à tout photocopier en format papier. 
L’élève peut alors trier et choisir ce qui est pertinent pour lui et, au besoin, l’imprimer lui-
même.  Ensuite, des enseignants ont réalisé que l’utilisation d’un blogue ou d’un wiki à
des fins pédagogiques leur permettait de gérer facilement différents aspects.  Le blogue
ou le wiki leur permet de fournir des informations pratiques sur le cours, de proposer des
ressources pédagogiques, de proposer des compléments pour prolonger le travail réalisé
en classe, de proposer des activités pédagogiques, de réaliser des projets pédagogiques et
de les gérer plus facilement (avoir accès dans le wiki au travail réalisé par chaque équipe
et suggérer des pistes d’exploitation aux élèves, par exemple). (Beaudin-Lecours, 2008).
Également, certains outils, comme le blogue, peuvent être pratiques pour que l’élève
puisse faire un « webfolio », c’est-à-dire de garder une trace de ses réussites et de ses
apprentissages, et de le rendre accessible sur le Web. (McGreal & Elliott, 2008, p.154)  
Bref, ces différentes applications du Web 2.0 en classe sont réellement utiles pour les
enseignants et les étudiants qui les utilisent.
De façon générale, l'émergence du Web 2.0 ainsi que le développement continuel de
divers services et outils technologiques contribuent considérablement à l'évolution de la
pratique éducative qu'est l'apprentissage en ligne, tout en favorisant le travail collaboratif
et l'interaction bidirectionnelle entre les participants et participantes que ce soit en temps
réel (synchrone) ou en temps différé (asynchrone).
 
Le Web 2.0 offre des technologies accessibles et souvent gratuites
 
L’un des grands avantages de l’utilisation du Web 2.0 à l’école est le fait que ces technologies
sont facilement accessibles et souvent gratuites.  En raison des budgets limités, les enseignants
sont en effet friands des outils disponibles gratuitement qui facilitent leur travail en classe.  Un
exemple de ces outils gratuits est le site Wikilivres. (Wikibooks, 2009).  Des livres écrits par des
utilisateurs sur différents thèmes sont disponibles gratuitement.  Ils sont classés par thèmes et il
existe même la section Wikijunior, s’adressant aux enfants de 8 à 11 ans.  Ce site se veut « une
bibliothèque de livres pédagogiques librement distribuables que chacun peut améliorer.
» (Beaudin-Lecours, 2008). Se pose alors la question de la rigueur dans l’écriture de ces livres,
d’où la nécessité pour l’enseignant d’en scruter le contenu avant des les distribuer à ses
étudiants.  D’autres outils sont disponibles gratuitement, dont plusieurs outils bureautiques
(traitement de texte, tableur, etc.).  Cela peut être intéressant pour plusieurs écoles qui n’ont pas
le budget nécessaire pour payer les licences permettant d’équiper tous ses ordinateurs des suites
d’outils bureautiques commerciales.
 
L'utilisation du Web 2.0 en classe est en accord avec la théorie constructiviste
de l'éducation4
 
En conclusion, plusieurs des apports du Web 2.0 en éducation mentionnés jusqu’à présent
permettent d’affirmer que l’utilisation du Web 2.0 en classe est à bien des égards compatible
avec les théories qui font office de référence dans les milieux éducatifs.  En effet, regardons deux
des théories du développement qui sont à la base de notre système d’éducation actuel : le
constructivisme et son dérivé, le socioconstructivisme.  Selon le MELS, la théorie de Piaget, le
constructivisme, « prétend qu’une personne développe son intelligence et construit ses
connaissances en action et en situation et par la réflexion sur l’action et ses résultats. La
personne appréhende et comprend les situations nouvelles à travers ce qu’elle sait déjà et
modifie ses connaissances antérieures afin de s’y adapter. » (Ministère de l’Éducation, des
Loisirs et du Sport, 2005, p.3). Or, le fait d’intégrer l’utilisation du Web 2.0 en classe rend
4
 Pour en savoir plus: Web 2.0 collaborative technologies promote social interaction.(McLoughlin & Lee,
2008). Construction occurs primarily through social interactions (Berger & Luckmann, 1966; Vygotsky,
1978; Wertsch, 1986)
   
justement l’apprenant actif.  Effectivement, la grande majorité des applications Web 2.0 pouvant
être utilisées en classe nécessitent de l’élève qu’il soit en action et qu’il réfléchisse à la façon de
construire sa compréhension.  Que ce soit lors de la construction d’un wiki, de son webfolio
(portfolio numérique), lors de sa participation à un blogue ou pendant qu’il joue à des jeux
éducatifs en ligne, l’élève est actif. (McGreal et Elliott, 2008). En plus d’être en accord avec la
théorie constructiviste, cela est motivant pour lui.
 
Quant à lui, « le socioconstructivisme dérive du constructivisme, dont il reprend dans l’essentiel
la théorie du connaître, tout en insistant sur l’importance des interactions sociales […]. Dans la
perspective socioconstructiviste, l’adulte construit des connaissances dans des situations et des
contextes sociaux qui influent sur ses constructions personnelles. » (Ministère de
l’Éducation, des Loisirs et du Sport, 2005, p.14)   Nous avons déjà expliqué précédemment que
l’utilisation d’un wiki, par exemple, nécessite de l’élève qu’il soit actif dans la construction
commune de celui-ci.  Il peut ajouter des notes et des commentaires aux éléments qui sont
affichés dans le wiki.  Il peut également y placer des liens qu’il aura trouvés pour compléter
l’information édifiée par les autres élèves.  Cette participation crée un environnement de
discussion qui pousse l’élève à réfléchir et à s’impliquer.McGreal, Rory et Elliott, Michael. 
Technologies of Onling Learning (E-Learning) [http://www.aupress.ca/books/120146/ebook/
06_Anderson_2008_Elliott_etal-Online_Content.pdf]. (p.156)  Il apprendra ainsi des
situations où il est en interaction avec les autres étudiants par l’intermédiaire du Web 2.0.  De
son côté, Anna Koenig-Wisniewska de l’Université de Provence (2009) explique le blogue est
un autre outil très compatible avec la théorie socioconstructiviste.  Cette théorie met l’accent sur
le conflit socio-cognitif nécessaire à l’apprentissage, provoqué par les interactions sociales.  Les
élèves « transforment ensuite leurs idées individuelles de départ et les mènent vers une
progression cognitive grâce à une co-construction des savoirs.  Le blogue, à la fois espace et
outil cognitif technologique, privilégie cette confrontation de points de vue, la facilite par
l'intermédiaire de nombreuses solutions et services, tels que les billets et les commentaires, les
canaux rss, les hyperliens et les rétroliens. Cet environnement technologique se prête
parfaitement, à l’apprentissage collaboratif des langues. La publication à l’échelle mondiale et
l’exposition des notes aux commentaires des lecteurs de cultures et d’optiques multiples peut
être un terrain très propice à la parution du conflit socio-cognitif. » (Koenig-Wisniewska, Anna.
2009, p.3)  
 
Pour terminer, le Ministère explique que l’étudiant apprend mieux et davantage dans des
situations d’apprentissage « dans lesquelles la personne fera des expériences actives, qui
s’inscrivent dans ses projets personnels, qui invitent à la réflexion sur l’action, qui favorisent
aussi bien le partage que la confrontation des points de vue. » (Ministère de l’Éducation, des
Loisirs et du Sport 2005, (p.12). Nous avons bien expliqué que ces caractéristiques sont
fréquemment présentes dans les situations d’apprentissage où l’on utilise les outils Web 2.0.
 
EN RÉSUMÉ
Ouverture
L'ouverture fait principalement référence au décloisonnement et à l'élimination des frontières sociales,
linguistiques, économiques et raciales. Il est important de préciser l’utilisation de toutes les ressources que
permet le web 2.0 (plus spécifiquement les réseaux sociaux). En effet, elle facilite une ouverture sur le
monde, sur les gens et sur plusieurs classes sociales. Cette ouverture rend donc possible la communication
de masse et individuelle sans tenir compte de la race, de la langue et même du temps (étant donné que tout
se fait en tant réel). Ainsi, les milieux scolaires  souvent qualifiés d'hermétiques, peuvent maintenant
travailler en collaboration avec des gens provenant d’autres écoles, d'autres pays...
Partage
le concept de gain contribue également à permettre le partage de nombreuses données. Ce partage peut
prendre plusieurs formes et il peut se faire de plusieurs façons, dont le partage de différents types de
fichiers (audios, vidéos, présentations, C'est ici que vous voudriez que je parle des creatives commons??
textes, etc.) de façon immédiate et instantanée. Un phénomène intéressant qui prouve que la notion de
partage est bien présente dans le Web 2.0 est notamment les communautés de pratique ou les gens ont la
possibilité d'échanger encore plus facilement du matériel des trucs et des conseils. Un exemple très
intéressant en éducation est la communauté de pratiques du projet intégrateur qui regroupe plus de 600
enseignants qui posent des questions, publient du contenu, etc.  
Accessibilité
le concept d’accessibilité du Web 2.0, dans une perspective sociale, repose sur l’idée que la société donne
les mêmes chances à tous les individus qui la composent quels qu’ils soient. Dans la mesure ou Internet est
accessible, le web2.0 et tous les services qui en découlent sont à la disposition de tous les individus,
quelque soit leurs infrastructures, leurs logiciels, leurs langues maternelles, leurs cultures, leurs
localisations géographiques, leurs aptitudes physiques ou mentales, etc.
Il est de la responsabilité des instances politiques de donner l’exemple et d’initier le mouvement pour lutter
contre les exclusions et les discriminations de toute nature. En un sens, l’accessibilité est indissociable de la
société démocratique. De manière plus générale, l’accessibilité concerne également les personnes qui
risquent d’être marginalisées du fait de leur situation sociale...
Démocratie
Contrairement à l’ère précédente où Internet était essentiellement contrôlé par la communauté des technos-
scientifiques et celle des programmeurs, dans le Web 2.0, ce sont maintenant les usagers, c’est-à-dire
quiconque possédant un ordinateur et un branchement Internet, qui prennent le pouvoir. Cette distribution
du pouvoir prend aussi le nom: démocratie. Cette démocratie nous ramène également à deux éléments
fondamentaux qui se retrouvent par le fait même au sein du Web 2.0 soit, la liberté, ou la possibilité de
prendre la parole et de choisir l'information qu'ils veulent consulter,  et l'égalité des chances d'accéder à de
l'information et de publier du contenu.
Pouvoir
Le pouvoir, par sa définition, donne la possibilité ou la capacité d'accomplir plusieurs choses.  Il se définit
tout d'abord par le pouvoir d'action qui se rapporte à la force d’impact, notamment grâce à la présence d’un
très grand nombre de personnes sur une même plateforme. Ces rassemblements d'individus permettent la
création de différentes communautés plus ou moins grandes sur des sujets très variés qui auront un bien
plus gros impact que si l’usager d’Internet était seul. 
Pour ne mentionner qu’un seul exemple, pensons à la tragédie survenue à Haïti qui a permis à un très grand
nombre de personnes de se mobiliser pour la cause et d’apporter de l’aide.  
Il existe aussi un pouvoir de création qui rappelle quelque peu ce qui a déjà été mentionné dans la section
sur la démocratie.  Le Web 2.0 permet le partage et l'utilisation de plusieurs outils (ou applications) mis à
notre disposition pour nous aider à créer ces contenus. La majorité du temps, rien n'est à installer sur les
ordinateurs personnels, les applications sont simples d'utilisation et surtout, elles sont gratuites.
Économie
Comme il a été démontrer que le web2.0 permet de prendre part à la connaissance, aux loisirs, aux
échanges, etc. il est aussi lié à l'économie. Certains membres de communauté sont de réels acteurs
économiques. Ils influencent le choix de consommateurs sur des forums, donnent des conseils, comparent
les prix... 
Le web2.0 aide aussi dans l'acquisition d'une certaine autonomie et génère une économie considérable de
temps et d'énergie. Nous pensons entre autres à ces outils qui planifient notre temps (Doodle, Google
Calender, etc.), tous ces outils de travail collaboratifs (Etherpad, Google Doc, etc.), tous les sites bancaires
qui nous permettent de gérer nos finances à distance, tous ces moyens de communication instantanés qui
nous évitent d'attendre le retour d'appel, etc. Tous ces service et plus encore joue sur le rendement des
employés, sur l'intégration professionnelle et nous aide à géré notre vie au quotidien.
Mythes et risques potentiels5
 
PREMIERS AUTEURS: GENEVIÈVE PAYER, NOÉMIE TRÉPANIER ET
STÉPHANIE VANASSE
Malgré la bonne générale compréhension qu'on les gens de ce qu'est le Web2.0 et ses
applications, comme pour divers sujets dans la société, en éducation comme ailleurs, il existe des
mythes concernant l’utilisation du Web2.0, surtout à l’école. Certains sites Internet sont
systématiquement bloqués dans les écoles, mais les jeunes peuvent utiliser ces sites Internet à la
maison et n’ont pas nécessairement la chance d’être sensibilisés aux dangers de certains sites par
leur enseignant-e. Les mythes énumérés plus bas peuvent être à l’origine de ces décisions, mais
nous tenterons d'abord de jeter quelques éclairages à ce sujet. 
QUELQUES MYTHES
Mythe #1: Les sites Web et l'utilisation du Web2.0 représentent de belles
pertes de temps qui n’ont rien à voir avec l’apprentissage et la recherche
d’informations de qualité.
Certains sites Internet, tels Twitter et Facebook, sont utilisés par des enseignants dans des
écoles et cela donne d’excellents résultats. Par exemple, une enseignante au secondaire a déjà
utilisé le site Twitter (Voir le blogue Ma dixième année) avec ses élèves. Ils se sont créé une
communauté où tous les élèves pouvaient interagir entre eux ainsi qu’avec l’enseignante, dans le
respect des autres. Chacun devait respecter certaines règles, tout comme en classe. Si cela est
bien encadré, avec des règles bien établies, les résultats peuvent être positifs et cela peut
donner lieu à des apprentissages de qualité. C'est d'ailleurs le cas pour les communautés de
blogue mises en place à l'École des Compagnons-de-Cartier, une école secondaire de la région
5 La carte conceptuel de la section des risques, mythes et de l’éducation aux médias du wiki
de Québec où tous les étudiants du programme PROTIC utilisent des blogues et les blogues de
leurs enseignants pour participer à des communautés dans le cadre des apprentissages à réaliser.
Des études récentes démontrent à cet égard que l’utilisation des blogues pourrait avoir des effets
positifs sur les étudiants, notamment par rapport à l’exposition de points de vue plus variés qui
pourraient les pousser à exprimer davantage leur opinion (Ellison, N. & Wu, Y., 2008). De plus,
le fait de produire un contenu publiable sur le Web, pouvant être regardé, lu ou écouté par bien
des gens peut être très motivant pour les jeunes, qui mettront probablement davantage d’énergie
sur ce qu’ils font. C'est en effet une des idées défendues par Christophe Batier lors d'une
conférence du CIRTA donnée à Québec en novembre 2009. Batier propose également que les
réseaux sociaux et le Web2.0 permettent également à l'utilisateur d'avoir une emprise sur son
identité numérique et de laisser filtrer ce qui lui semble bon de faire. De plus, il s'agit d'un
moyen facile d'accès pour créer et entretenir des liens (voir la présentation de Batier au CIRTA).
Mythes #2 et #3: Le contenu des sites Internet est incompatible avec les valeurs
de l’école. Le contenu est dangereux et offensant. 
Tout d’abord, ce ne sont pas tous les sites Internet ni tous les sites de réseautage social qui
présentent un contenu incompatible avec les valeurs de l’école. Comme nous l'avons vu dans
une des sections précédentes, certains sites Internet très intéressants pour les enseignants et
leurs élèves sont parfois bloqués, et la procédure pour les débloquer n’est pas très simple. Bruno
de Vauchelle écrivait dans un billet sur son blogue en octobre 2009 que face aux dangers que
pourraient représenter certains sites, il serait bien plus dangereux de ne pas éduquer les enfants
face à ces dangers parce qu’ils y seraient probablement confrontés seuls, à la maison ou ailleurs,
sans les outils pour y faire face. Il est donc bien plus pertinent de les  éduquer en les
responsabilisant pour qu’ils en viennent à juger par eux-mêmes de la pertinence ou non d’une
ressource Internet. Il est important que les enseignants sachent qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils
ont des ressources pour les aider à éduquer les jeunes face aux nouvelles technologies. C'est
d'ailleurs ce que soutient Mario Asselin (2008) dans un billet publié dans son carnet Mario tout
de Go qui s'intitule Les défis d'un parent en matière d'utilisation des nouvelles technologies.
Des formations sur des façons de sensibiliser les jeunes face aux dangers des sites Internet
seraient donc des plus pertinentes. Une solution à retenir serait donc de sensibiliser les jeunes
face aux dangers d’Internet en général, pas seulement du Web2.0, parce qu’ils y ont accès à la
maison et que personne n’est là pour les sensibiliser. Des outils interactifs pour les enfants sont
disponibles sur Internet, par exemple le site Les dangers du net. C'est déjà un fort lien que nous
pouvons faire avec l'éducation aux médias, mais nous y reviendrons.
Mythe #4: Les informations ne sont pas nécessairement toutes fiables.
Le rôle de l'enseignant dans sa classe a évolué au fil des ans pour devenir, avec le nouveau
paradigme d'enseignement-apprentissage, celui d'un guide, d'une personne qui encadre les
élèves dans leurs apprentissages. En étant bien encadrés, et soutenus par une éducation aux
médias, les élèves pourraient en venir d'eux-mêmes à faire les bons choix et à se faire une
opinion des sites fiables ou non qu’ils peuvent utiliser dans leurs recherches. Cette idée est
directement en lien avec la compétence que les élèves doivent arriver à développer qui est celle
de se doter de méthodes de travail efficaces. Ils en viendront à dire si une page web est pertinente
ou non en l'analysant et en étant guidés par l’enseignant(e). Cette idée va de pair avec un des
domaines généraux de formation ciblés dans le Programme de formation de l'École québécoise:
Médias. Andrée Thibault écrivait d'ailleurs en 2009 que l’enseignant(e) doit amener l’enfant à
porter un jugement critique sur les médias qui l’entourent: « Soucieuse de former des citoyens
libres, autonomes et responsables, l'école doit donc entraîner les élèves à prendre une distance
critique à l'égard des médias, à percevoir l'influence qu'ils exercent sur eux et à faire la
distinction entre les situations virtuelles et les situations réelles. » (Thibault, 2009). Nous
ajouterons que comme avec toutes autres ressources papier, l'éducation à l'information doit être
faite pour que l'étudiant comprenne à quelle source faire référence, selon les contextes.
En définitive, ce n’est pas parce que certaines craintes sont véhiculées que l'utilisation du
Web2.0 en classe est nécessairement risquée. L'école, comme doit suivre la vague en opter pour
son actualisation en tant qu'institution d'enseignement si elle ne veut pas se faire dépasser en
tombant dans une désuétude de ses pratiques, de ses idées et de ses moyens. À cet égard, le
CEFRIO écrivant en 2009 qu'il faut stimuler les jeunes dans leurs environnements scolaires, et
les outils du Web2.0 avec lesquels ils sont si familiers nous apparaîssent comme un moyen à
favoriser pour y arriver (CEFRIO, 2009).
Mythe #5: Certaines personnes s’en servent parce que c’est la mode.
L’accès au Web 2.0 est bien plus qu’une mode, c’est un monde en constante évolution où tout le
monde peut apprendre, communiquer et s’informer. Nous devons tous apprendre à porter un
jugement critique sur ce qui nous entoure. Comme pour toute nouveauté en lien avec les
technologies, Rhéaume écrit:
" L'éducateur de se préoccuper désormais des technologies relatives à sa profession
car ces technologies proposent, voire imposent, de nouvelles manières de faire qui
affectent la plupart des fonctions éducatives. Les enseignants de jadis n'avaient pas
trop à s'interroger sur l'écriture, les tableaux et la craie, les livres scolaires et les
cahiers d'exercices, ils prenaient tout cela pour acquis. De nos jours, tout un
ensemble technologique vient accompagner de manière bien incontournable les
actions relatives à l'apprentissage et à l'enseignement. Il faut s'habituer à entendre
parler des technologies intellectuelles qui affectent les moyens personnels
d'apprentissage et d'information. Les maîtres sont loin d'être épargnés, ils sont les
premiers visés. Une nouvelle ère caractérisée par l'information et son échange vient
en effet de commencer. Une vision éducative qui passe par de nouvelles technologies
est en voie de poindre pour notre société et pour tout notre système éducatif ."
Dans le cas des nouvelles technologies 2.0 à l'école, il s'agit bien sûr d'une question
d'innovation avant tout. Déjà Rogers a identifié il y a plusieurs années une courbe d'acceptation
de l'innovation qui pourrait peut-être expliquer la position de plusieurs enseignants d'une part,
mais également la position de bien des décideurs administratifs du milieu scolaire:
Diffusion of Innovations (Rogers, 1962)
Cette courbe rend explicite les comportements d'adoption de la nouveauté, de
l'innovation, en l'occurrence la technologie, par les gens d'un domaine donné. On peut
aisément faire des liens avec le monde de l'éducation en se disant qu'il y a les innovateurs,
ceux qui mettent en place l'innovation. En effet, au fil des ans, plusieurs technologies
maintenant indispensables en société et même utilisées dans les milieux scolaires ont été
perçues comme des modes, et elles sont pourtant là pour rester. Et comme le dit Rhéaume,
encore une fois: 
"Ce qui crée un problème rare en éducation, c'est que les enseignants de la prochaine
génération ne peuvent plus ou ne devraient plus se contenter d'imiter leurs propres
professeurs, du moins quant aux outils, aux médias et aux technologies intellectuelles.
Entre la tradition et l'innovation, il y a donc un hiatus mais cet écart est loin d'être
insurmontable car tout le reste de la vie économique, scientifique et sociale propose des
innovations éprouvées. En éducation aussi des recherches démontrent l'efficacité de
certains outils intellectuels. Il ne reste qu'à espérer trouver des enseignants compétents et
novateurs qui les exploiteraient. Les futurs enseignants feraient donc bien de s'acculturer à
ces technologies, cela devient de plus en plus une question incontournable à
l'engagement."
Ainsi, au-delà de la formation à donner aux enseignants, il faut que ces derniers s'investissent
dans des démarches de développement professionnel pour faire en sorte que ce que certains
considèrent peut-être comme une mode en vienne à être une pratique courante, et ainsi rendre
l'école active, actuelle, interactive, et intéressante pour les apprenants de la Generation C,
comme certains les appellent. 
RISQUES POTENTIELS
Après avoir énuméré et déconstruit certains mythes mis en évidence par Asselin (2010)
dans un article de l'Infobourg, nous pouvons mettre en lumière des risques liés à
l'utilisation du Web2.0 en général. En effet, comme tout outil technologique, il a ses bons
côtés, mais aussi ses mauvais. Il est important de tenir compte de ces derniers si l’on veut que
notre utilisation du Web 2.0 soit efficace et, surtout, sécuritaire.
Assurément, si le web permet tantôt d’éviter le déplacement dans les centres d’achats ou encore
dans les institutions bancaires par l’octroi de la gérance de comptes en ligne (ex : Accès D) et de
la consommation instantanée (eBay, Amazone, etc.), il peut toutefois provoquer à d’autres
moments des pertes de temps considérables. Il faut bien comprendre qu'il s'agit du temps que
des individus passent sur Facebook, Twitter ou autre, alors qu'ils sont en milieu de travail, en
train d'étudier ou bref, en train de remettre à plus tard ce qu'ils devraient faire pour aller
"wilfer". C’est ce que l’on appelle le « wilfing », venant de l’expression anglaise : What I was
Looking for? Ce terme est ressorti après une étude menée par YouGov aux Royaume-Uni  en
2007 avec un échantillon de 2412 adultes Ce nouveau phénomène touche 25% environ de la
population. Il se traduit par la distraction causée par le Web pour d’autres usages que ceux pour
lesquels on est supposé l’utiliser. Ainsi, selon les statistiques, les sites de magasinages en ligne
sont les principales causes du « wilfing ». Il semble de plus qu'environ 30% du temps passé sur
Internet ne serve qu'à "wilfer". En fait, près de l'équivalent de 2 jours de travail par mois
pourraient être perdus dans les bureaux parce que certains employés s'égarent sur la toile.
L'étude indique par contre que les utilisateurs du web se connectent la plus part du temps dans
un but très précis concernant leur travail, mais qu'ils s'égarent en raison d'un courriel ou d'une
quelconque manifestation qui les ramènent vers les sites sur lesquels ils s'égarent et "perdent"
leur temps. Un excès de "wilfing" pourrait, dans certains cas, mener même à une désocialisation
selon l'Association de protection de l'enfance sur Internet.
Pensons aussi aux applications en ligne pour postuler sur des emplois, ou encore tout
simplement dénicher des employeurs et des réseaux regroupant ceux-ci (ex : LinkedIn). Plus
souvent qu’autrement, l’accès à ces derniers nécessite le remplissage de formulaires de plusieurs
pages à déchiffrer, peu soumis à des normes de pages web établies et à des standards balisés.
Bref, la « perte de temps » sur le web est fréquente; d’autant plus relativement à des problèmes de
connexion lente et interrompue, aux hypertextes et hyperliens non fonctionnels, aux
nombreuses fenêtres pop up à fermer manuellement, aux publicités abondantes obligatoires à
écouter avant de parvenir aux sites les plus convoités ou aux transferts de fichiers régulièrement
soumis à des approbations préalables de longs textes légaux, rappelant le web 1.
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  • 1. Web 2.0 Une vision collective Production écrite des étudiant(e)s du cours «Web2.0» = «Pédagogie 2.0»? Université Laval• 3 juin 2010 Étudiant(e)s du cours de Renée Fountain • Université Laval • Hivers 2010 1
  • 2. Table des matières Introduction ! 4 Définitions ! 5 Premiers auteurs: Marie-Ève Simard, Catherine Gauvreau Jena, Claudia Martinez, Julie Sénéchal, Zen Fakih 5 Applications! 9 Premiers auteurs: Mélissa Ratté, Rébecca Pelletier, karina hayes 9 Se repérer 9 Informer et s'informer 10 Transmettre et développer 12 Interagir 15 S'organiser 17 Discuter 18 Partager 19 Les Apports! 23 Principaux auteurs: Édith Rouillard, Daniel Therrien, Audrey Groleau, guylène lapointe, Sherly ambroise, helene dufour 23 Le Web 2.0 favorise la communication et la collaboration 23 Le Web 2.0 permet de rendre les données, les cours, les outils, etc. plus accessibles 25 Le Web 2.0 facilite la rédaction, la révision, la traduction et la validation de documents 27 Étudiant(e)s du cours de Renée Fountain • Université Laval • Hivers 2010 1
  • 3. Le Web 2.0 favorise la diffusion d'oeuvres et de documents de toutes sortes 29 Le Web 2.0 donne la possibilité de recruter des gens et de recueillir des données 30 Le Web 2.0 est un outil utile dans le domaine du marketing et de l'image 31 Le Web 2.0 permet de rénover le lien politique 31 DOMAINE DE L'ÉDUCATION 32 Le Web 2.0 facilite la coopération 33 Le Web 2.0 permet certaines adaptations scolaires 33 Le Web 2.0 peut promouvoir l'ouverture sur le monde 34 Le Web 2.0 améliore l'accès à l'éducation 34 Le Web 2.0 répond à des besoins du milieu de l'éducation 34 Le Web 2.0 offre des technologies accessibles et souvent gratuites 35 L'utilisation du Web 2.0 en classe est en accord avec la théorie constructiviste de l'éducation 36 Mythes et risques potentiels! 40 QUELQUES MYTHES 40 Mythe #1: Les sites Web et l'utilisation du Web2.0 représentent de belles pertes de temps qui n’ont rien à voir avec l’apprentissage et la recherche d’informations de qualité. 40 Mythes #2 et #3: Le contenu des sites Internet est incompatible avec les valeurs de l’école. Le contenu est dangereux et offensant. 41 Mythe #4: Les informations ne sont pas nécessairement toutes fiables. 42 Mythe #5: Certaines personnes s’en servent parce que c’est la mode. 43 RISQUES POTENTIELS 44 L’éducation aux médias! 48 Principale auteur: Édith Bujolt 48 L'historique de l'éducation aux médias 48 La position du Québec 49 Étudiant(e)s du cours de Renée Fountain • Université Laval • Hivers 2010 2
  • 4. Les Enjeux! 51 Principaux auteurs: Lori Brabant et Stéphanie vanasse 51 Le pouvoir ou le contrôle de l'information 51 Ouverture ou fermeture sur le monde 52 Manque de créativité 53 Services gratuits cotés en bourse 53 Éducation aux médias 53 La perte de rigueur 54 Fracture numérique 54 Conclusion! 57 Bibliographie 58 Étudiant(e)s du cours de Renée Fountain • Université Laval • Hivers 2010 3
  • 5. Introduction Dans le cadre du cours Web 2.0 = Pédagogie 2.0?, nous étions invité-e-s à nous questionner sur le concept très large qu'est le Web 2.0.  Notre objectif était de découvrir ce fascinant concept tous ensemble en travail collaboratif. En raison de l'immensité du sujet, nous avons décidé d'explorer plus précisément cinq grands champs. Nous avons donc convenu tous ensemble de travailler sur les définitions, les applications, les apports, les risques et mythes ainsi que les sur finalités du Web 2.0. De plus, il est très important pour nous de spécifier que la présente section concerne la population ayant minimalement accès à un ordinateur et une connexion Internet. Il est évident que pour les autres n'ayant ni accès à un branchement Internet ni à un ordinateur, le Web 2.0 n'apporte pas l'accessibilité, la démocratie, le pouvoir, etc. Au contraire! Toutefois, dans le cas de ce travail précis, nous avons pris la décision de positionner notre regard sur la population y ayant accès. Nous souhaitons également mentionner que les cinq textes rédigés au départ ont été raccourcis et synthétisés afin de créer un nouveau texte plus complet et plus dense. Les textes écrits par chaque équipe sont disponibles sur la page principale du cours.
  • 6. Définitions1 PREMIERS AUTEURS: MARIE-ÈVE SIMARD, CATHERINE GAUVREAU JENA, CLAUDIA MARTINEZ, JULIE SÉNÉCHAL, ZEN FAKIH À l'aide  des recherches faites, il a été possible de constater qu'aucun consensus par rapport à la définition du Web 2.0 n'a été émis. Nous avons donc rassemblé plusieurs éléments traitant du sujet afin d'en arriver à une ébauche.   Le Web 2.0 n'est pas une mise à jour du Web 1.0, mais plutôt une manière différente d'utiliser le Web (Caplan & Graham, 2008). Il s'agit en quelque sorte du développement des applications et des services qui permettent désormais à l'utilisateur d'exploiter le Web, maintenant vu comme une plateforme dynamique et interactive. Cette nouvelle image du Web laisse maintenant toute la place à la mise en réseau des individus pour travailler en collaboration.  http://memoire2silence.files.wordpress.com/2008/02/web1_0-vs-web2_0.jpg L'avènement du Web 2.0 a joué un rôle primordial au sujet de l'accessibilité des savoirs. Le rôle de l’individu en tant que personne passive qui reçoit et assimile les informations a été changé 1 La carte conceptuel de la section des définitions sur le wiki.
  • 7. pour que l'individu devienne un créateur actif de ses propres informations et connaissances par exemple en utilisant un blogue. Le Web 2.0 a aussi changé le rôle des utilisateurs vis-à-vis leur façon d’interagir. Il est devenu possible que l’individu publie, présente et échange ses propres connaissances au monde, contribuant ainsi à la coconstruction des connaissances par exemple en utilisant un Wiki. À ce propos, Wangpipatwong et Piamsakkamol (2008) soutiennent que le « Web 2.0 makes a revolution in the way that users are not only reading the content from the web pages, but also interacting with the websites and other users». Ceci favorise l’élaboration collective des connaissances ainsi que l’avancement de ces dernières, autrement dit, l’ère de l’interaction bidirectionnelle (utilisateur <-> Site Web) devient désormais celle de la collaboration et de l'intelligence collective (utilisateur <-> utilisateur) (Cavazza, 2005). Ainsi, ce que le web 2.0 est devenu aujourd’hui est le résultat de ce que les usagers en font, ils deviennent les premiers responsables du contenu en tant que « contributeurs ». Le Web 2.0 n’est pas une révolution technique uniquement accessible aux développeurs. Le Web repose sur des outils simples d’utilisation, centrés sur l’utilisateur en réseau et reliés aux communautés (Guillaud, 2005). C'est l'évolution du Web 1.0 qui permet désormais davantage de possibilités d'utilisation et d'exploitation du Web, entre autres en créant des outils (applications) conviviaux et accessibles pour tous ceux possédant la technologie nécessaire à leur utilisation. En plus de son rôle essentiel dans la facilitation de l’accessibilité aux savoirs, la deuxième phase du ''World Wide Web'', le Web 2.0, a un rôle incontournable dans l’établissement et la formation des environnements et des réseaux sociaux (Anderson, 2007). Ceux-ci permettent aux personnes de mieux se connaître et de communiquer librement leurs points de vue et leurs idées, ce qui contribue à promouvoir le travail collaboratif. Par exemple, il existe plusieurs communautés de pratiques qui rassemblent des professionnels ayant des intérêts et des objectifs en commun (Le lecteur ou la lectrice pourra par exemple visiter Educause: www.educause.edu/community). Ces communautés constituent un espace d'échange et de partage des idées et des intérêts qui peuvent offrir des travaux collaboratifs. Comme nous l'avons mentionné précédemment, c’est le changement d’utilisation de ces technologies qui permet l’émergence du Web 2.0. Cet avènement est possible grâce au développement des services et des applications conçus. Ainsi, comme il est écrit sur Wikipédia : « Web 2.0 est un terme souvent utilisé pour désigner ce qui est perçu comme une transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites web à une plateforme
  • 8. informatique à part entière, fournissant des applications Web aux utilisateurs. » De plus, Eric van der Vlist (2005) va dans le même sens en disant que « le Web 2.0 est donc l'appropriation par les développeurs web de technologies âgées de cinq à dix ans pour apporter une ergonomie différente à leurs utilisateurs : si c'est une révolution, c'est une révolution dans l'utilisation des technologies et non une révolution des technologies elles-mêmes. » Dans le Web 2.0, l’informatique est un simple outil permettant à l’utilisateur d’accéder facilement aux informations et d’y réagir. Dans la création des nouveaux sites Web, il y a un souci des concepteurs d'élaborer des outils qui sont simples pour les utilisateurs. (Toli, 2009)    Depuis l'avènement du Web 2.0, les connaissances sont devenues en quelque sorte plus maniables: elles sont co-construites, puisque la plateforme du Web est désormais le reflet d’une intelligence collective, elles ne sont plus présentées de manière statique, mais bien sous une approche dynamique. « Le basculement technique a commencé depuis la démocratisation des outils de gestion de contenus pour créer et pour gérer des sites web dynamiques. Un site web émet des informations et en reçoit. » (Toli, 2009) Cela dit, avec le Web 1.0, il y avait un expert qui créait un site et qui l’intégrait sur la plateforme (modèle vertical), tandis qu’avec le Web 2.0, les connaissances deviennent horizontales; tous les utilisateurs du Web 2.0 peuvent participer à contribuer, à créer, à commenter et plus encore, de n’importe quel ordinateur. Les connaissances les plus intéressantes et les plus pertinentes que les gens consultent le plus souvent sont classées selon des tags (mots-clés); elles sont donc, en quelque sorte, hiérarchisées. Tous les mots étiquettes sont interconnectés et il s’agit ici d’un concept qui se nomme la folksonomie.   « La folksonomie, ou « social bookmarking », se définit comme l'action de partager des liens entre les différents utilisateurs d’Internet. Les internautes peuvent utiliser le mode de classification désiré, et ce, par mots étiquettes. C’est un répertoire complet comprenant des signets qui permettent le partage des favoris avec les autres internautes. En se créant son propre dossier, l’usager peut alors enregistrer, sur le réseau, les informations qu’il veut divulguer, y compris ses liens favoris, quelques descriptions, des notes et des étiquettes. » (Auteurs multiples, 2010a)  
  • 9. Selon Tim O’reilly et plusieurs autres chercheurs dans le domaine, « Le web 2.0 repose sur un ensemble de modèles de conception : des systèmes architecturaux plus intelligents qui permettent aux gens de les utiliser, des modèles d’affaires légers qui rendent possible la syndication et la coopération des données et des services… Le web 2.0 c’est le moment où les gens réalisent que ce n’est pas le logiciel qui fait le web, mais les services ! »  (T. O'Reilly, 2005)      Le Web a évolué d'un Web 1.0 statique à un autre Web 2.0 qui se caractérise par son dynamisme et son interactivité. Cette évolution, grâce au développement des services et des applications technologiques, a eu comme conséquence une transformation considérable du rôle de l'utilisateur en ce qui concerne son utilisation du Web, l'accès aux savoirs ainsi que son engagement actif dans le développement de l'intelligence collective.
  • 10. Applications2 PREMIERS AUTEURS: MÉLISSA RATTÉ, RÉBECCA PELLETIER, KARINA HAYES   Faire la liste de toutes les applications Web 2.0 existantes serait impossible considérant l'existence de milliers de ces applications. Cependant, l'objectif de cette section n'est pas d'effectuer une liste exhaustive de toutes les applications, mais bien de les classifier, de les comparer, de connaître leur existence et surtout leur utilité. Nous avons sélectionné sept principales utilités pour ces applications: • Pour se repérer; • Pour informer et s'informer; • Pour transmettre; • Pour interagir; • Pour s'organiser; • Pour discuter; • Pour partager. Tout au long des prochains paragraphes, nous traiterons plus en détail de chacune de ces utilités.   LES UTILITÉS DES APPLICATIONS   Se repérer Un exemple d’application servant à se repérer est le service Googlemaps qui peut être consulté gratuitement. Il met une carte géographique et un plan en ligne à la disposition des internautes. Ce service est distribué par le moteur de recherche Google. L'utilisateur peut ainsi explorer un 2 La Carte conceptuel de la section des applications de notre wiki
  • 11. pays à l'aide d'une carte et même zoomer jusqu'aux quartiers. Il existe deux types de consultation géographique dont le premier est le plan classique. Il met en avant les rues, les quartiers et les villes. Le deuxième plan est appelé image satellite. Ce dernier est d'une grande utilité dans la mesure où il couvre le monde entier. Son avantage réside dans sa propension au détail et à une navigation plus grande. Les images y sont en haute résolution. Un autre avantage de Google Maps, c'est qu'on peut aussi y découvrir le monde en utilisant seulement des cartes. Il est à noter que les images satellites ne sont pas affichées en temps réel et sont plutôt actualisées. De plus, une vue du relief peut indiquer de multiples informations comme les caractéristiques physiques d'une montagne ou d'une végétation.   Informer et s'informer Une technologie appelée flux RSS nous permet d'avoir accès aux dernières nouvelles du jour qui peuvent même être réunies toutes au même endroit grâce à un agrégateur. Un flux RSS ou fil RSS « Really Simple Syndication » est un format de syndication de contenu d’un site Web, codé sous forme XML (langage de programmation). Un fichier RSS est mis à jour chaque fois que de nouvelles informations sont ajoutées.    Par exemple, l’Université Laval offre une centaine de flux RSS couvrant 18 portails thématiques: http://www.bibl.ulaval.ca/mieux/decouvrir/collection_speciales/didactheque/ didactheque_nouv_acquisitions.    (Bibliothèque - Université Laval, 2007) En utilisant cette technologie, l'information est transmise à l'utilisateur (pull) sans l'obligation d'aller la chercher lui-même (push). De plus, les informations se retrouvent sur une base de données et non pas dans l’ordinateur de l'usager. De ce fait, ce dernier peut accéder à ces informations à partir de différents ordinateurs. La source d'information la plus vaste et la plus connue est sans aucun doute l'encyclopédie collaborative Wikipedia. Cette encyclopédie collaborative est libre et universelle. Comme toutes les encyclopédies, elle présente une synthèse de divers sujets. Ses avantages sont nombreux. En effet, le premier est d’abord que son utilisation est totalement gratuite. Par la suite, on y retrouve une quantité d’information impressionnante qui est souvent mise à jour. De plus, cette
  • 12. information se trouve souvent en plusieurs langues. Finalement, elle est accessible à tous et tous peuvent y contribuer. Il n’y a cependant pas que des avantages. En effet, le fait qu’elle soit ouverte aux contributions de tous implique l'existence de certains articles de moins bonne qualité, du vandalisme, des erreurs, etc.   Nous avons aussi inclus dans cette section les wikis, les blogues et les forums puisqu’ils nous permettent de nous tenir au courant. Le mot wiki provient du terme hawaiien wikiwiki qui veut dire «rapide» ou «informel». C'est un espace public qui permet de partager de l'information. Dans un wiki, les usagers peuvent créer ou modifier le contenu d’une page, et ce, en temps réel. Le wiki peut être privé ou public. Il est donc possible de choisir qui aura ou n'aura pas le droit de modifier ce que l'on a créé. Il présente plusieurs avantages: travail collaboratif, rapidité d'écriture, apprentissage rapide de son mode de fonctionnement, technologies avancées des moteurs de wiki et nombreuses applications possibles. Il comporte toutefois des désavantages tels que la neutralité de l'information, la pollution des pages wiki, le manque de syntaxe unifiée et le fait que plusieurs pages vides se trouvent un peu partout. Comme exemples de wiki, nous retrouvons notamment Wetpaint, Wikispaces et Rendez-vous Wiki.   Pour ce qui est du blogue, il représente un environnement virtuel qui permet d'écrire des textes, de faire des réflexions et de les publier. Il comporte de nombreux avantages tels que le fait d’être simple, rapide, interactif, accessible, souvent gratuit, et permettant des interconnexions. Le site Blogger permet de créer son blogue gratuitement.   Finalement, les forums sont un service permettant les discussions et les échanges entre personne. Les utilisateurs des forums peuvent exprimer leurs pensées et leurs opinions sur un thème donné. Ils peuvent se poser des questions et d’autres usagers pourront y répondre. Bien souvent, un administrateur est choisi et veille au bon fonctionnement du forum. Le site Forumactif est un des nombreux sites qui permet la création d’un forum.    
  • 13. Transmettre et développer Il nous semble incontournable d'ajouter une catégorie pédagogie regroupant des applications pouvant être utilisées par les enseignants pour transmettre des connaissances et accompagner les élèves dans le développement de compétences, puisque les participant-e-s à ce cours oeuvrent principalement sans le domaine de l'éducation. Voici une brève description de quelques-unes d'entre elles. Il est à noter que la plupart sont construites selon notre système éducatif et sont en anglais et donc un peu plus difficiles à utiliser en classe. Cependant, nous avons identifié plusieurs applications françaises qui peuvent être utilisées directement ou adaptées.   Une communauté du savoir scolaire:Intellego Outil à la disposition d’une communauté d’internautes composée d’élèves, de parents d’élèves, de professeurs, d’experts dans un domaine, pour leur permettre de mutualiser et d’échanger leur savoir, leurs connaissances scolaires, leurs méthodes pédagogiques et leurs réflexions sur tout sujet lié à l’enseignement et la scolarité. Les membres peuvent créer leur blog, participer à des quiz ou échanger sur des forums.   Apprendre et enseigner en ligne:Edu2.0 Plateforme d’enseignement à distance. Possibilité de gérer une classe ou toute une école. EDU 2.0 est un hébergeur web de système de gestion d'apprentissage gratuit qui permet à tous de créer une école virtuelle en quelques minutes. La plateforme est facile à utiliser, complète et accessible. On y retrouve une panoplie de fonctionnalités: leçons, cahier de notes, banques de questions, débats, forums, section pour les parents permettant de suivre l'évolution de l'enfant et son assiduité, etc.   Dictionnaire de langues: Dicovia Site spécialisé dans les dictionnaires de traduction. Composé de 190 dictionnaires (généralistes et spécialisés) dans plus d’une centaine de langues (anglais, espagnol, persan, shimaore…), il permet de réaliser très simplement et rapidement les traductions en tapant un mot et une langue.
  • 14.   Générateur de graphiques: Pictovia Permet de créer, personnaliser et partager des graphiques très simplement. Application utile en mathématiques.   Apprentissage de langues: Livemocha Livemocha est la communauté d’apprentissage de langue la plus grande au monde avec plus de 4 millions de membres. Livemocha offre des options d’apprentissage efficaces quels que soient le niveau, la raison pour apprendre, le but. Le site propose des cours dans plus de trente langues avec plusieurs centaines d’heures de cours accessibles. La partie communauté en réseau permet de trouver des correspondants pour converser et mettre en application les acquis.   Entraide étudiante: Doc-étudiant Bibliothèque collaborative d’étudiants. Les étudiants de toutes les filières accèdent aux milliers de rapports de stages, mémoires, études… réalisés par leurs camarades. Il permet de télécharger des documents mis à disposition par d’autres étudiants, d’envoyer et de mettre à disposition ses propres documents, de poser des questions et de répondre aux questions des autres. Cette plate- forme est plus utile pour l'étudiant que l'enseignant, mais peut tout de même donner des idées pour créer un site d'échange pour les élèves.   Entraide pour faire ses devoirs: Devoirs Fondée sur l’entraide, la progression commune et la facilitation des échanges grâce à l’Internet, cette application est un service gratuit pour faire ses devoirs. Ici pas de tricherie, il s’agit bien d’entraide dans le plus pur style collaboratif. Le principe: un élève peut proposer son devoir de mathématiques et être aidé par un élève plus vieux, un élève plus fort, un enseignant ou un retraité. Ce même élève peut, à son tour, aider un autre jeune sur un devoir de français, par exemple. Pour proposer un devoir, l'élève doit indiquer les recherches préalables qu’il a effectuées. Les membres l’aident sur des points précis, et au final, c’est lui qui fait son devoir. Il s'agit selon nous d'une autre idée à adapter selon les besoins et les réalités des élèves québécois.
  • 15.   Encyclopédie pour enfants écrite par les enfants:Wikimini Encyclopédie en ligne écrite par des enfants et des adolescents. Elle est gratuite et compte actuellement 1 052 articles et 1 599 Wikiminautes. En classe, en projet d’école ou depuis chez soi, chacun peut participer. Les images sont attirantes et le langage simple et adapté.   Apprendre durablement: Apprendre 2.0 Réseau d’échanges francophones dédié à celui qui veut faire apprendre. Un réseau de travail et de réflexion sur les nouveaux modes d’apprentissage qui s’appuie sur plusieurs applications existantes telles que Twitter et del.icio.us. Cette application peut être utile pour celles et ceux qui se questionnent.   Créer des BD: Goanimate Il s'agit d'un site de divertissement permettant la création d'histoires animées pouvant être partagées avec l'ensemble de la communauté en ligne. Il offre aux utilisateurs une multitude de possibilités pour personnaliser leurs animations. Cette application permet aux utilisateurs sans compétences spécifiques de créer des animations intéressantes. Le site offre aux utilisateurs une bibliothèque de caractères, des arrière-plans, des accessoires, des effets sonores et de la musique. Les concepteurs peuvent personnaliser leurs animations avec un certain nombre d'outils et de fonctionnalités qui permettent de créer de véritables oeuvres d'expression. Les enseignants, dans toutes les matières, peuvent utiliser cette application avec leurs élèves.   Le nuage de mots clés:Wordle Condensé sémantique d'un document dans lequel les concepts clés évoqués sont dotés d'une unité de taille (dans le sens du poids de la typographie utilisée) permettant de faire ressortir leur importance dans le site Web en cours ou dans les annuaires de sites utilisant ce même principe de fonctionnement. Il est possible de hiérarchiser ce système selon un ordre alphabétique, de popularité ou encore de représentation dans le site en cours. Concrètement, plus un mot-clé (tag) est cité dans un article ou dans le site en cours, plus il apparaîtra en gros dans le nuage de
  • 16. mots-clés. De plus, en cliquant sur l'un de ces mots-clés, on génère une page contenant tous les articles faisant référence à ce mot-clé dans le site en cours.   Interagir   Selon le site Wikipédia, Facebook est un réseau social créé par Mark Zuckerberg et destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues. Depuis décembre 2009, il rassemble plus de 400 millions de membres à travers la planète dont 15 millions en France et 947 540, en 2008, au Québec. Facebook est né à Harvard : il était à l'origine le réseau social fermé des étudiants de cette université et est par la suite devenu accessible aux autres universités américaines. Le site est ouvert à tous depuis septembre 2006.   Depuis sa création, Facebook fait l'objet d'une controverse concernant le respect de la vie privée des utilisateurs. Les informations sur la vie privée publiées sur Facebook pourraient être lues et utilisées par des personnes à qui elles n'étaient pas initialement destinées. Certaines entreprises utiliseraient Facebook pour recueillir des informations sur leurs employés tandis que des recruteurs s'en serviraient pour leur sélection de candidats.   Twitter compte aujourd’hui à son actif plus de 6 millions de comptes ouverts à travers le monde. Twitter a connu un boum spectaculaire et se classe aujourd’hui comme l’une des plus grandes références en matière de réseau social et de services de micro-blogging comme l’atteste le Web Award (catégorie Blog) qui lui a été décerné en 2007. Twitter est une plateforme qui s’apparente à un réseau social et qui permet de publier des messages sur sa page Twitter en se rendant directement sur le site, via une messagerie instantanée ou encore en envoyant un simple SMS. À l’origine, Twitter servait essentiellement à décrire ce qu’on faisait à un moment donné sans grande ambition. Néanmoins, une interaction entre les membres s’est très vite installée, et Twitter est devenu rapidement un moyen de réagir aux propos des uns et des autres, de se renseigner, de demander des conseils, des avis, etc. Twitter se présente alors comme un grand centre de Tchat, jouant le rôle principal de relais de communication et d’information de premier ordre. Les messages envoyés sur Twitter visent essentiellement à partager une information à la
  • 17. communauté constituée par des « amis » bien définis. Twitter s’est alors transformé en plateforme permettant d’être informé des dernières nouvelles.   Twitter pose la limite des messages pouvant être transmis à 140 caractères, à l’image des SMS. Cette limite a obligé ses utilisateurs à publier des messages courts mais particulièrement précis, faute de pouvoir développer de grandes idées et de les exprimer avec de longues phrases. Lorsqu’un évènement se produit et qu’un utilisateur de Twitter en est témoin, il lui suffit d’à peine quelques secondes à la suite de l’évènement en question pour publier un commentaire et informer tout le monde, pratiquement en direct. Twitter est également un site épuré qui plaît par son absence de publicité (sauf dans la version nippone de la plateforme). Bien évidemment, plus on suit des gens et plus on a des choses à communiquer, plus il devient difficile de gérer et de digérer la masse d’information qui circule sans arrêt sur Twitter.   Twitter est ainsi devenu un véritable relais instantané pour promouvoir son site internet ou son blogue en profitant de l’effet viral des informations publiées. Twitter a donc malgré lui pour principal objectif le partage d’informations. En tant que tel, ce site est de plus en plus utilisé pour rechercher toutes sortes d’informations et pour recueillir par la suite les éléments de réponse en provenance d’autres utilisateurs. Ainsi, il suffit de publier sa question et d’attendre un court instant pour commencer à recevoir des réponses et des conseils ou pour être redirigé vers d’autres sources d’informations plus intéressantes à explorer. Tout comme de nombreux sites d’informations, Twitter est très utile pour détecter les différentes tendances du moment et les sujets à débat les plus populaires, uniquement en observant les différents thèmes discutés sur le site.   MySpace est un site Web de réseautage social fondé aux États-Unis, qui met gratuitement à  la disposition de ses membres enregistrés un espace web personnalisé, permettant de présenter diverses informations personnelles et d'y faire un blogue. Il est connu pour héberger de nombreuses pages internet de groupes de musique et de DJs qui y entreposent et présentent leurs compositions musicales. Le site possède aussi un système de messagerie et permet par ailleurs de publier ses photos.  
  • 18. La très grande fréquentation de Myspace a permis à certains contributeurs «musicaux» d'atteindre une notoriété leur ouvrant la porte des majors. Les pages Myspace de certains musiciens sont plus visitées que le site officiel, et certains éditeurs conseillent même à leurs artistes de ne pas créer de sites officiels mais plutôt une page Myspace. Les avantages perçus sont une grande réactivité et visibilité, grâce à la facilité pour annoncer les concerts et lancer des invitations, mais aussi pour rester en contact entre musiciens et «Si Myspace était un pays, il serait le 5e pays le plus important au monde en terme de population, tout juste entre l’Indonésie et le Brésil. [...] Plus de 31 milliards de recherches sont effectuées chaque mois sur Google [...] Le nombre de messages texte transmis et reçus chaque jour dans le monde dépasse la population du globe» (Fisch, McLeod, & Brenman, 2008)   S'organiser Il n’y a pas si longtemps, il fallait télécharger et installer sur nos ordinateurs des logiciels qui sont maintenant remplacés par des applications telles que Googleagenda et Googledocs. Les applications qui servent à s’organiser sont nombreuses et nous les avons placées dans la catégorie bureautique.   Avec Google Agenda il est possible d’avoir un agenda virtuel qui soit accessible de partout. Les personnes qui détiennent un compte Gmail et les utilisateurs des autres services Google peuvent utiliser ce service. Désormais, il est facile de suivre son emploi du temps quotidien même lors de ses déplacements. Les avantages de ce service sont nombreux. D’abord, il est possible de partager sa planification avec ses amis et sa famille. Par la suite, il est possible d’activer des alertes afin de ne plus rien oublier, et ce, directement sur son téléphone cellulaire. Il est également possible d’envoyer des invitations et de suivre les réponses à ces dernières. Finalement, il n’est pas nécessaire de payer pour ce service puisqu’il est offert gratuitement. Pour ce qui est des désavantages, l’utilisation de Google Agenda nécessite un accès à Internet. Il est toutefois possible d’accéder à son agenda et à ses courriels hors connexion.  
  • 19. Google Documents permet de créer et de partager des documents, des feuilles de calcul et des présentations en lignes. L’interface de Google Doc ressemble beaucoup à celle de Word. Un des nombreux avantages de cette application est qu’elle permet de travailler sur des documents en temps réel. De plus, vous pouvez choisir qui pourra avoir accès à vos documents et qui pourra les modifier. Par ailleurs, avec Google Doc, il est possible d’accéder à ses documents peu importe on l’on se trouve.   Discuter Les connaisseurs se souviendront d'ICQ, un des premiers services de messagerie instantanée avec lequel les internautes communiquaient en direct dans un mode texte. Ensuite, MSN est devenu très populaire puisqu'il proposait une interface beaucoup plus intéressante, facile à utiliser et ludique. Le Web 2.0 propose des alternatives à ces piliers de la communication par ordinateur.   Google Talk est un service de messagerie instantanée et de voix sur IP disponible sur plusieurs plate-formes. Son interface se distingue par son aspect simple et léger. Il peut être utilisé depuis le service de messagerie Gmail qui offre d'ailleurs la possibilité de conserver l'intégralité des conversations effectuées via ce service Google Talk intégré. Il permet des discussions un à un ou à plusieurs, le transfert de fichiers (il est possible d'envoyer plusieurs fichiers en une seule fois et plusieurs informations concernant le fichier sont disponibles tout au long de son téléchargement), une discussion par la voix, l'affichage de la musique écoutée, une compatibilité avec Winamp, Windows Media Player, iTunes et Yahoo Music Engine, des notifications des courriels reçus dans GMail et la possibilité de les consulter les courriels en cliquant sur cette notification, l'intégration dans GMail (interface web), des avatars, une messagerie vocale même si le contact est hors ligne et plusieurs émoticônes.   eBuddy est un service de messagerie instantanée disponible sur Internet et sur les téléphones mobiles. C'est un site gratuit ne nécessitant pas d'inscription, sauf pour utiliser la webcam. Pour se connecter à son courriel, on saisit son adresse de courrier électronique et son mot de passe: tous les contacts et les conversations apparaissent dans la même fenêtre. Ce service de
  • 20. messagerie regroupe les services suivants: MSN, Yahoo, Gtalk, Facebook, ICQ, MySpace et AIM (AOL). Il s'est propagé très rapidement ces derniers mois par Apple : sur iPod Touch (ayant accès internet en Wifi) et le iPhone (car il est utilisable sur les appareils mobiles ayant accès à Internet). Que vous soyez à la maison, à l’école, au travail ou en train de voyager, vous pouvez discuter en ligne partout et tout le temps. Aucun téléchargement, aucune installation de logiciel, aucune mise à jour et aucun enregistrement ne sont nécessaires.   Partager   Des vidéos Selon le site Wikipédia, Youtube est un site web d’hébergement de vidéos sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, visualiser et partager des séquences vidéos. Il a été créé en février 2005 par trois anciens employés de Paypal. Le service situé à San Bruno en Californie (États- Unis) emploie la technique Adobe Flash pour afficher toutes sortes de vidéos : des extraits de films, d’émissions de télé et des clips de musique, mais aussi des vidéos amateurs provenant de blogs par exemple. Tout le monde peut y publier des vidéos et y mettre des commentaires. Ce site peut permettre à de jeunes artistes de se faire connaître en y mettant des vidéos.   Youtube est un moteur de recherche compétent sur contenu précis (ex: dernier clip de Madonna) et accessible à tous. Il permet de se faire connaître, est traduit en plusieurs langues, traite de nombreux sujets, a la possibilité de la “HD” ,a un lecteur exportable sur site externe.  Il est simple de créer sa communauté grâce aux abonnements faciles de vidéos.« De nombreux créateurs de vidéos et propriétaires de contenu peuvent se rencontrer et partager leurs passions : cuisine, beauté, santé, fitness, musique et cinéma (amateurs et professionnels), comédie, etc. » C’est cette communauté qui décide de ce qu'elle considère comme populaire ou non, c’est la communauté Youtube qui choisit les vidéos stars en page d’accueil. Youtube renforce cet aspect visant à partager des avis ou des commentaires avec leur nouveau fonctionnement de « commentaires en vidéos ». Il est possible depuis peu de laisser des commentaires sur une vidéo avec une vidéo prise avec sa webcam. Cela permet de voir directement l’interlocuteur et donc cela incite plus à la discussion et aux échanges de point de vue.
  • 21.   Il comporte toutefois des inconvénients. En effet, c'est un moteur de recherche peu compétent sur thème général (ex: politique, les recherches vous feront tomber généralement sur des vidéos d'humour avec des politiciens), il comporte une masse de contenus illégaux, de contenus violents ou non appropriés en-dessous d'un certain âge et a une limite de durée des vidéo (10 min, loi imposée par la NBC).   Des photos Flickr est un site web de partage de photos et de vidéos gratuit, avec certaines fonctionnalités payantes. En plus d'être un site web populaire auprès des utilisateurs pour partager leurs photos personnelles, il est aussi souvent utilisé par des photographes professionnels. En 2009, le site hébergeait plus de 3 milliards de photos. Flickr permet aux utilisateurs de classer leurs images en leur associant des mots-clés (outags), ceux-ci pouvant être ensuite utilisés pour des recherches ciblées, par exemple par lieu ou sujet. Il est aussi possible de géotagger (ou geolocaliser) les photos, les membres placent alors les photos sur un planisphère. Il existe une carte mondiale avec toutes les photos géolocalisées publiques. Une autre solution consiste à faire une recherche par ville ou pays pour consulter l'une des 100 000 fiches (ou Lieux) mises à disposition des internautes. Une possibilité supplémentaire consiste à participer à des groupes thématiques précis ; ceux-ci existant par milliers. Il est ensuite facile de faire des recherches à l'intérieur des groupes ou de circuler visuellement d'une photo à une autre. L'interface affiche en permanence à quels groupes appartient une image, ainsi que les tags qui y sont associés.   Les avantages de Flickr sont nombreux. D'abord, il forme une masse imposante d’images d’une grande variété. En créant des groupes, on peut réunir des images correspondant à des thèmes ou des problématiques diverses, sans devoir importer soi-même des photos sur ce thème. Les tags permettent en partie cela. Mais les groupes ont l’avantage de ne pas dépendre de la formulation du tag (langue, orthographe) et ils ont une composante débat qui permet d’ouvrir des discussions intéressantes.  
  • 22. Du côté des inconvénients, Flickr est un site un peu payant et malheureusement pour les non anglophones, il n’existe qu’une version anglaise du site : cependant, l’outil reste très accessible et intuitif.   De la musique Il existe plusieurs sites qui servent à partager de la musique. Jamendo est une communauté de musique libre, légale et illimitée publiée sous licences Creative Commons. Le site vous permet de partager votre musique et de télécharger vos artistes favoris! En vous inscrivant vous pourrez bénéficier d’une multitude d’avantages. Vous pourrez créer votre espace personnel et aussi gérer vos playlists et albums favoris, inviter vos amis et partager votre musique préférée, donner votre avis sur les albums que vous avez écoutés. Pour les artistes Jamendo est la 1ère plateforme pour le téléchargement et l’écoute de musique gratuite et légale. Vous pourrez mettre votre musique en ligne et vous assurer ainsi un référencement efficace sur internet qui vous permettra d’augmenter votre visibilité. Grâce à sa communauté de membres et de fans, Jamendo vous permettra d’avoir un échange à propos de votre musique via les critiques.   Badongo est un service de stockage en ligne. Il offre une capacité illimitée pour un abonnement mensuel très raisonnable. Son interface de gestion des fichiers est pratique et il y a une possibilité de partager vos fichiers, d’écouter votre musique en ligne et de créer des diaporamas. Badongo propose une application pour télécharger vos fichiers compatibles Mac et PC.   Musicovery sélectionne pour vous la musique, en fonction de vos attentes et de vos envies du moment. Envie de musique calme ? Dynamique ? Musicovery adaptera automatiquement sa sélection. Navigation et selections graphiques ultra simples et intuitives. Une version pro payante vous permet pour quelques euros par mois de retirer la pub, d’améliorer la qualité sonore et de garder en mémoire vos titres favoris.   Ces informations ont été trouvées sur le site http://fr.feedmyapp.com/  (Extendi, 2010) que nous n'avions pas dans notre liste résumée, mais qui nous paraît bien intéressant. Il est par
  • 23. contre nécessaire de choisir la France comme pays (haut de la page à droite) afin de trouver toutes les applications en français. Enfin, ll est important de noter que ces applications sont adaptées à la réalité de la France et non à celle du Québec. Elles peuvent toutefois nous donner plusieurs excellentes idées. Le site propose 468 applications françaises comparativement à 52 canadiennes (anglophones).   En définitive, force est de constater que les applications Web 2.0 sont nombreuses et qu’elles servent à réaliser une multitude de tâches. En effet, que ce soit pour se repérer, partager de la musique, des photos ou des vidéos, informer et s’informer, transmettre et développer des compétences, interagir, discuter et s’organiser, il y a des applications qui peuvent répondre à vos besoins. Utiliser des applications qui sont disponibles directement sur Internet comporte de nombreux avantages. En plus du fait qu’il n’y a pas de logiciel à installer, il est possible de retrouver ses documents sur différents ordinateurs un peu partout. Finalement, les applications qui ont été présentées sont toutes gratuites. Il ne reste qu’à les essayer et à évaluer celles qui pourraient être utiles pour vous!
  • 24. Les Apports3 PRINCIPAUX AUTEURS: ÉDITH ROUILLARD, DANIEL THERRIEN, AUDREY GROLEAU, GUYLÈNE LAPOINTE, SHERLY AMBROISE, HELENE DUFOUR Dans cette section du texte, nous présenterons les principaux apports du Web 2.0 en expliquant dans quels domaines parmi les domaines scientifiques, des langues, des lettres, des arts, politique, personnel, commercial et des sciences humaines on peut retrouver ces apports. Cette liste ne prétend pas être exhaustive. Nous terminerons en présentant les apports du Web 2.0 en éducation de façon assez détaillée. Les apports en éducation nous intéressent particulièrement parce que le cours que nous suivons est en lien d'une part avec le Web 2.0, mais d'autre part avec la pédagogie. Le Web 2.0 favorise la communication et la collaboration L'un des apports les plus importants du Web 2.0 est qu'il favorise la communication et la collaboration, et ce, dans de nombreux domaines. Par exemple, dans le domaine scientifique (que l'on parle de sciences humaines, sociales, de la nature ou de la santé), l'utilisation de blogues (par exemple, le projet Useful Chemistry, le blogue de l'équipe de recherche de Jean- Claude Bradley (Useful Chemistry, 2010), professeur de chimie à l'université Drexel ou des plateformes telles le Nature Network (Nature, 2010) Il s'agit du portail de la revue scientifique bien connue Nature qui contient des blogues, des forums, la possibilité de partager des articles qui ne sont pas encore publiés ou qui ne seront pas publiés, etc.) permet aux chercheur-e-s de demeurer en contact avec les autres membres de la communauté, de collaborer, de présenter 3 La carte conceptuel de la section des apports du wiki et la partie des gains de la carte conceptuel de la section des finalité
  • 25. leurs travaux, etc. Ces initiatives semblent être de plus en plus nombreuses, et de mieux en mieux vues par la communauté scientifique.   Dans le domaine de l'apprentissage des langues, le Web 2.0 donne l'occasion aux apprenants d'une langue seconde de pratiquer la langue apprise soit avec d'autres apprenants, soit avec des gens ayant cette langue apprise comme langue maternelle. Ces échanges, qu'ils soient synchrones ou asynchrones, oraux ou écrits, sont grandement facilités par le Web 2.0. Par exemple, la plateforme d'apprentissage de langues en ligne Babbel (Babbel, 2010)  permet aux apprenant(e)s de se contacter par messagerie personnelle, par clavardage ou par l'entremise d'un forum.   Des artistes utilisent aussi le Web 2.0 pour collaborer entre eux.  Des wikis existent pour partager des projets artistiques et organiser des événements et des rassemblements.  Dans certains sites, comme Arts Humanities (Arts-humanities.net, 2010), on peut discuter de différentes démarches artistiques.  Les enseignants en arts collaborent aussi sur le Web par le biais de sites comme Art Education 2.0 (Art Education 2.0, 2010) , qui est un réseau Ning.  Les enseignants discutent pédagogie sur des forums, parlent de leur utilisation des technologies Web 2.0 en classe, partagent des idées de projets à réaliser avec les élèves et créent des groupes d’intérêts communs.  Le Web 2.0 est donc très fertile en ce qui concerne la collaboration entre artistes. Une des caractéristiques importantes du Web 2.0 est cet attribut qui permet aux utilisateurs de communiquer entre eux, en un temps très court et à des distances importantes. Dans le domaine de la politique, la relation de type horizontale que des politiciens peuvent entretenir avec leurs électeurs est un développement du Web 2.0 que de futurs ministres ou députés ne peuvent pas ignorer. Les échanges entre politiciens et électeurs permettent l’expression d’opinions, d’idées et de propositions d’un électorat qui se plaint précisément de ne pas être entendu. Les entreprises souhaitent souvent se regrouper au sein de communautés afin d’échanger sur des problématiques communes. Grâce à des outils comme des forums collaboratifs ou des blogues, les entreprises communiquent et favorisent ainsi les échanges de bonnes pratiques, des nouvelles ou même les bonnes affaires à saisir. En effet, obtenir de nouvelles sources fiables
  • 26. augmente les capacités de réactions de l’entreprise face aux difficultés qu’elles éprouvent. Il est également possible de communiquer ou de collaborer à l'intérieur des entreprises à l'aide du Web 2.0. Dans le domaine personnel, plusieurs sites proposent aux individus des engagements à titre professionnel et personnel, du niveau de la collaboration conceptuelle. En d’autres termes, des sites comme Global Éducation (Medialink, 2008), Apprendre 2 (Meichel, 2010), The Transitioner   (TheTransitioner.org, 2010),  et bien d’autres, permettent les échanges autour d’une problématisation qui poussent les individus à non seulement clarifier des concepts et d’élaborer davantage, mais aussi d’en proposer de nouveaux. Et au-delà de cette éventualité, il y a celle du partage d’états de conscience qui mènent à la défense de causes particulières, tels la littératie ou l’environnement. Également, de nombreuses plateformes permettent maintenant la construction collaborative de l’expertise par réseautage, comme le sont les SPIP (spip.net, 2010) par exemple.    Le Web 2.0 permet de rendre les données, les cours, les outils, etc. plus accessibles   Quelques chercheur(e)s en sciences ont pris la décision de rendre toutes leurs données accessibles au public par le biais de blogues ou de wikis. Cela signifie que ces équipes de recherche publient sur le Web les découvertes qu'elles font au fur et à mesure qu'elles sont faites en plus de partager leurs notes de recherches, leurs impressions, etc. Wikipedia recense plusieurs de ces chercheur-e-s et de ces équipes de recherche à la page Open Notebook Science (Auteurs multiples, 2010c). Bien que nous ne souhaitons pas nous étendre sur ce sujet, nous croyons que ces initiatives de la part de scientifiques soient souvent en lien avec un désir de participer à une science plus ouverte (pour une explication de ce qu'est la science ouverte, on peut consulter l'article de Wikipedia à ce sujet http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_ouverte), notion qui s'est énormément développée depuis l'avènement du Web 2.0.   Dans le domaine de l'apprentissage des langues, des cours de langues peuvent désormais être donnés à distance, de manière synchrone ou asynchrone. Ceci permet donc à un plus grand
  • 27. nombre de personnes d'avoir accès à ces cours. Les personnes habitant en milieu éloigné ont entre autres plus facilement l'opportunité de suivre de tels cours sans avoir à parcourir des centaines de kilomètres pour se présenter aux sessions d'apprentissage. Le Web 2.0 peut également permettre à ces cours d'être peu dispendieux si chaque étudiant-e possède un ordinateur avec un accès à Internet. En effet, il est possible que tout le matériel d'apprentissage soit gratuit et en ligne: par exemple, on peut analyser en classe des livres électroniques, regarder des vidéos présentés en ligne, produire des textes dans des blogues, correspondre avec d'autres apprenant(e)s de la même langue à l'aide de forums, etc. Le texte « Technologies of Online Learning » (McGreal, Rory et Michael Elliott, 2008) présente plusieurs outils reliés (pour la majorité) au Web 2.0 pouvant être utilisés en cours de langue.   Évidemment, le Web 2.0 change aussi la façon dont on a accès au divertissement.  De plus en plus, celui-ci est présent sur Internet.  On n’a qu’à penser au tout récent site TOU.TV (Tou.tv, 2010) , où plusieurs chaînes de télévision rendent disponible gratuitement leur programmation.  On peut donc visionner son émission préférée au moment qui nous convient et revoir les épisodes voulus.  De même, on voit de plus en plus de webtélés, des séries créées pour être diffusées uniquement sur le Web.  Ce sont souvent de courts épisodes mis en ligne régulièrement.  Il s’agit d’une nouveauté dans la diffusion du divertissement.  La musique est également plus facilement accessible, car plusieurs artistes vendent en ligne leurs albums, téléchargeables en formt mp3.  Aussi, les sites de téléchargement, tels que zik.ca (Zik.ca, 2010) , rejoignent de plus en plus d’adeptes.  On peut y acheter et télécharger des chansons à la pièce.  Cela comporte l’avantage de n’acheter que les chansons qui nous intéressent et de se créer sa propre compilation.  Finalement, le domaine de la littérature n’est pas en reste en ce qui concerne l’accès au divertissement.  L’avènement des livres électroniques a fait naître des sites de téléchargement de livres comme jelis.ca (Jelis.ca, 2010) .  L’utilisateur achète un livre en ligne et le télécharge sur son ordinateur.  De là, il peut le lire directement sur son écran, l’imprimer ou le transférer sur un livre électronique ou un iPad.  Bref, le divertissement est facilement accessible en quelques clics grâce aux applications Web 2.0.  
  • 28. Le Web 2.0 facilite également l'accès à de nombreuses informations dans le domaine commercial. Le Web2.0 permet en effet de trouver les bonnes personnes au bon moment. Il est possible de trouver ou rechercher des personnes en fonction de plusieurs critères tels que le nom, la société, la ville, la position hiérarchique et les centres d'intérêt. Certaines applications du Web 2.0 remplissent donc les fonctionnalités d’annuaire et de moteur de recherche de compétences intégré qui permettent d'identifier et de travailler avec des personnes clés qui ont des connaissances techniques ou métiers spécifiques, des relations d'affaires stratégiques voire des centres d’intérêt communs au niveau professionnel. Ce module aide à élargir le réseau personnel, développer et entretenir des relations personnelles qui ne tiennent pas compte des obstacles tels que la position hiérarchique, le secteur industriel et la région. Le Web 2.0 facilite la rédaction, la révision, la traduction et la validation de documents Le Web permet un accès facile à des outils de traduction pour les apprenant-e-s d'une langue seconde comme le Traducteur Google (Google Translate, 2010)  qui permet aux apprenant-e-s de faire traduire de façon assez efficace des textes ou des mots d'une langue vers une autre. De plus, le Web 2.0 permet aux apprenant-e-s d'obtenir de l'aide de la part d'autres apprenant-e-s ou de personnes ayant la langue apprise comme langue maternelle facilement et à distance pour la révision et la correction de leurs textes ou de leur prononciation. L'enseignant-e- peut également facilement corriger les textes des étudiant-e-s si ceux-ci fournissent leurs travaux par le biais de blogues ou de documents créés à l'aide de Google Docs.   L'utilisation du Web 2.0 dans le domaine de la traduction d'œuvres littéraires semble être assez répandue. Par exemple, le site ProZ.com (ProZ.com, 2010) permet aux traductrices et aux traducteurs de poser des questions (l'outil utilisé prend la forme d'un forum) auxquelles d'autres traductrices et traducteurs pourront proposer une réponse. ProZ.com permet à toute personne de soumettre une offre de travail en traduction. Cette offre sera présentée à toutes les traductrices et tous les traducteurs membres du site et ils et elles pourront répondre à cette offre. Le site offre également de nombreux outils aux traducteurs, une liste d'événements en ligne et en personne, etc. Il existe aussi des réseaux sociaux permettant aux traductrices et traducteurs
  • 29. de communiquer entre eux et de se faire connaître, notamment Collaborative Translation (Collaborative Translation, 2010). De plus, l'outil Le kit du traducteur (Google kit du traducteur, 2010)  offre la possibilité d'importer du texte à traduire, de partager des traductions, de collaborer avec d'autres traductrices et traducteurs, etc.   La rédaction d'œuvres littéraires peut désormais être effectuée à l'aide d'applications Web 2.0 et, par conséquent, directement sur le Web. Nous considérons que le fait de rédiger directement sur le Web facilite la rédaction puisque l'auteur-e peut conserver sans aucune difficulté une liste de ses brouillons ainsi que toutes les modifications qui ont été effectuées depuis la dernière version de l'œuvre, notamment en travaillant à l'aide d'un wiki. Nous croyons également que le fait de rédiger à l'aide d'outils provenant du Web 2.0 facilite la collaboration entre plusieurs auteur-e-s. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une œuvre littéraire, ce travail a été rédigé à l'aide de l'outil Google Docs (Google Docs, 2010) , ce qui nous a permis de modifier le document à répétition, par plusieurs personnes, de façon très efficace. Cette méthode de travail pourrait facilement être mise à contribution par des auteur-e-s d'œuvres littéraires. Il est également possible, en tant qu'auteur-e individuel-le, de rédiger des textes sur un blogue. Cela permet d'avoir une version de son texte sur le Web et, par conséquent, d'en conserver une copie à l'extérieur de son ordinateur personnel, ce qui permet entre autres d'avoir accès à son travail de n'importe où dans le monde et d'éviter de le perdre en cas de problème informatique. De la même façon qu'il facilite la collaboration dans la rédaction d'œuvres littéraires, le Web 2.0 favorise la révision de ces textes, notamment en permettant aux lectrices et lecteurs des blogues de publier des commentaires. Des applications comme Google Docs et comme les wikis permettent également de réviser facilement les textes.   Il existe, dans le monde de la recherche scientifique, un système complexe de révision des recherches qui a lieu systématiquement avant la publication de chacun des articles. Selon Broudoux et Chartron (Broudoux, Evelyne et Ghislaine Chartron, 2009) , « l’évaluation par les pairs est le point central de la chaîne de valeur de la communication scientifique ». Cette révision est toujours effectuée par quelques expert-e-s dans le domaine. Traditionnellement, cette révision n’était pas effectuée à l’aide du Web 2.0. Toujours selon Broudoux et Chartron, depuis plusieurs années, des voix s’élèvent pour critiquer ce système d’évaluation, le considérant
  • 30. imparfait. En effet, il n’est pas rare que les articles soient très longs à réviser, que les réviseur-e-s ne soient pas en mesure d’évaluer de façon relativement objective le contenu des textes en raison de conflits d’intérêts, que les réviseur-e-s ne soient pas assez informé-e-s sur le sujet du texte pour se prononcer, etc. Le Web 2.0 pourrait être utilisé (et est déjà utilisé par certaines personnes) pour formuler des commentaires aux rédactrices et rédacteurs pendant leur processus d’écriture. Il serait également possible de mettre à profit les outils du Web 2.0 afin d’effectuer la révision par les pairs telle qu’elle et faite maintenant. Cela aurait probablement peu d’impact sur le système (déjà assez vivement critiqué) de révision par les pairs, mais faciliterait tout de même la circulation et la modification des documents. L'utilisation d'outils comme Google Documents (Google, 2010)  ou les wikis permet également aux membres d'équipes de recherche de réviser des articles facilement et efficacement en n'utilisant pas de document sur des supports physiques (papier, CD, etc.) et en permettant à plusieurs personnes d'avoir accès à la version la plus récente du texte. Le Web 2.0 favorise la diffusion d'oeuvres et de documents de toutes sortes Le Web 2.0 favorise la diffusion d'œuvres littéraires notamment en permettant à quiconque souhaitant publier un ouvrage de le faire. En effet, l'ouverture d'un blogue ou d'un wiki, par exemple, est à la fois gratuite et extrêmement simple. Dans le passé, chaque auteur devait avoir un éditeur, devait trouver un moyen de financer l'édition, l'impression et la distribution d'un livre. Depuis l'arrivée du Web 2.0, ces étapes ne sont plus obligatoires, il est possible de se faire connaître à l'aide de moyens informatiques simples. Ceci permet également un meilleur accès aux œuvres: si une personne publie sur un blogue, par exemple, tous ceux et celles qui possèdent un ordinateur et un accès à Internet peuvent consulter l'œuvre en question. Lorsqu'un livre est plutôt publié en format papier, il faut absolument avoir accès au livre (il doit avoir été acheté par une bibliothèque, ne pas avoir été emprunté, une seule personne peut lire le livre à la fois, etc.).
  • 31. Le Web 2.0 permet également aux internautes de participer à la publication d'œuvres littéraires notamment par le biais du projet Gutenberg (Project Gutenberg, 2009) . Il s'agit d'un site Internet permettant le téléchargement gratuit de livres libres de droits qui ont été numérisés et révisés par des internautes bénévoles. Les internautes bénévoles permettent donc à d'autres personnes d'avoir accès à des œuvres littéraires de grande qualité gratuitement et facilement.   Tout d’abord, le Web est maintenant pour les artistes une importante vitrine dont ils peuvent se servir pour se faire connaître.  Car là est l’ambition première de la majorité des artistes : sortir de l’anonymat et faire valoir son art.  Que l’on pense aux musiciens, aux chanteurs, aux peintres, aux photographes et autres artistes, tous aspirent à être reconnus.  Combien de musiciens ont profité de Myspace ou de Youtube pour se faire entendre? Ils ajoutent à leur page des vidéos de leurs prestations et peuvent y lire les critiques des membres de ces sites.  Certains ont connu une si grande popularité sur le Web que des maisons de disque se sont intéressées à leur talent.  De plus, il existe du côté de la peinture plusieurs sites de partage où les artistes peuvent placer des photographies de leurs œuvres et recueillir les commentaires des internautes.  Les sites Artgonia (Artgonia, 2010)  et Deviant Art (Deviant Art, 2010)  en sont des exemples.  D’autres artistes profitent pleinement des opportunités offertes par le Web 2.0, comme cette peintre qui diffuse sur Youtube des capsules divertissantes expliquant ses œuvres. (PRWeb, 2007)  Par la suite, elle met en vente sur Ebay les toiles en question. (Holmlund, Eric)   Elle peut ainsi vivre de son art grâce à son utilisation efficace du Web 2.0.  Bref, de plusieurs façons, le Web 2.0 est de plus en plus la façon pour les artistes de se faire connaître. Le Web 2.0 donne la possibilité de recruter des gens et de recueillir des données Même si nous n'avons pas recensé d'initiatives à ce sujet, nous sommes d'avis que le Web 2.0 pourrait être un outil utile pour recruter des participant-e-s pour des études scientifiques, notamment dans le domaine de la santé, des sciences sociales, de la politique et du marketing. En effet, il pourrait être intéressant de recruter des participant-e-s par le biais de réseaux sociaux ou de blogues. Il serait également possible pour les participant-e-s de recueillir des données (sur leur alimentation, sur leur état de fatigue, sur les symptômes ressentis reliés à une maladie en particulier, etc.) et de les publier (de façon anonyme ou non, de façon confidentielle ou non) sur
  • 32. un blogue ou un wiki. Il est également possible d'utiliser des questionnaires publiés à l'aide d'outils reliés au Web 2.0 pour recueillir de telles données. Le Web 2.0 est un outil utile dans le domaine du marketing et de l'image Au niveau du marketing, l’introduction du Web 2.0 comme support d’outils offre plusieurs avantages :  amélioration de dialogue avec le client, plus grande visibilité des produits et services pour les utilisateurs. Avec des plateformes comme YouTube, une entreprise peut partager des vidéos et en recevoir de la part de ses clients. Les clients peuvent donner leur avis sur des produits. On peut même installer des dialogues entre client-fournisseur, améliorer le modèle de distribution ou de conditions de vente. Le client ou consommateur est donc associé au développement ou à l’évolution du produit. Le Web 2.0 est souvent utilisé dans une logique de marketing collaboratif. Il fait alors participer activement les consommateurs à l’élaboration Le Web 2.0 offre à une PME innovante en marketing la possibilité d'accélérer ses ventes pour un coût largement inférieur à la situation d’antan. Le Web 2.0 accentue encore plus les possibilités interactives entre l'entreprise et les acteurs de son marché : clients, prospects, prescripteurs, collaborateurs etc. Cette collaboration en ligne, fondement du Web2.0, enrichit fonctionnellement l'entreprise. Il permet d’afficher au client une promotion pour l'inciter à un acte d'achat immédiat.   Le Web 2.0 permet de rénover le lien politique   «  Le Net participerait à cette possibilité de rénover les liens entre les cadres politiques et les citoyens, tout en permettant d'assurer une extension de l'espace public. » (Magniant  et Villalba, 2002) En d’autres termes, le web2 constituerait un changement majeur dans la qualité du lien politique. Au regard de ce qui s’est produit pour l’élection d’Obama, aux États–Unis, il est possible de le croire.   En premier lieu, en donnant la parole aux citoyens, les sites d’expressions et d’échanges, en présence des personnages politiques, redonnent un souffle à la démocratie politique.  Les citoyens internautes peuvent avoir l’impression d’être entendus et se voient offrir l’opportunité
  • 33. de la parole critique. La publicisation des opinons et des jugements apporte une certaine transparence à ces technologies (idem). En second lieu, l’interactivité favoriserait la richesse des liens entre les intervenants de ces sites, pour la construction d’une pensée collective. « L'interactivité suppose la possibilité de développer l'intervention de l'internaute dans l'élaboration d'une pensée collective, ou tout au moins d'avoir la capacité d'intervenir dans la construction d'une nouvelle forme de médiation politique. » (Idem)   La pression qu’exerce l’opinion publique est bien connue. Cependant, le projet politique reste l’apanage des élus, composant ainsi un cercle restreint de décideurs dont la porte demeure fermée aux citoyens. Les lieux de débat ou de véritable construction démocratique d’un programme politique sont quasiment inexistants (Idem).  En dernier lieu, en abolissant certaines contraintes d’espace et en favorisant la proximité virtuelle, une population locale jouirait de l’avantage de l’expression en temps réel (ou légèrement différé), vers un espace national. Des individus peuvent ainsi avoir l’impression de s’adresser directement aux élus, de leur faire part des doléances locales et des intérêts locaux. Mais « l’impact Obama » est-il véritablement lié à une approche du présentiel sur le Web ? DOMAINE DE L'ÉDUCATION   Le monde de l’éducation est un milieu qui peut bénéficier grandement du développement des nouvelles technologies.  Le Web 2.0 ne fait pas exception à la règle, car on peut relever plusieurs apports du Web 2.0 au milieu de l’éducation.  Dans cette section, nous en décrirons quelques- uns.  Entre autres, nous verrons que l’utilisation du Web 2.0 en classe permet la coopération et l’adaptation scolaire, promeut l’ouverture sur le monde et rend l’éducation plus facilement accessible.  De plus, nous verrons qu’elle répond à des besoins du milieu et nous regarderons les façons dont l’accessibilité et la gratuité des technologies Web 2.0 peuvent influencer l’enseignement.  Finalement, nous verrons comment elle est compatible avec la théorie constructiviste de l’éducation.   
  • 34. Le Web 2.0 facilite la coopération Tout d’abord, en consultant les avancées Web 2.0 en éducation, nous avons réalisé que celles-ci favorisent la coopération entre les différents acteurs.  En effet, le Web 2.0 peut amener une plus grande coopération entre enseignants.  Plusieurs applications Web 2.0 facilitent le partage d’expertise et de ressources entre intervenants en éducation.  Par exemple, les sites de partage de vidéos ou de diaporamas permettent de diffuser des leçons qui pourront être utiles à d’autres enseignants.  Le blogue est aussi un outil très intéressant à ce niveau puisqu’il permet à la personne enseignante de « proposer des ressources pédagogiques et de réfléchir sur sa pratique professionnelle ». (Beaudin-Lecours, 2008) Entre enseignants, l’utilisation d’un blogue est aussi une occasion de créer un réseau de liens professionnels. (McGreal, Rory et Elliott, Michael, 2008 p.154). Il est ainsi plus facile de rester informé des nouveautés dans son domaine.  D’autres outils Web 2.0 sont quant à eux utiles pour favoriser la coopération entre élèves.  Un exemple permettant d’illustrer comment les élèves peuvent coopérer en utilisant un outil Web 2.0 est l’exploitation des wikis en classe.  Selon Elgort (2007), les deux principes de base de l’utilisation d’un wiki à l’école sont la participation volontaire et l’autorégulation, c’est-à-dire que tous les utilisateurs valident l’exactitude des propos ajoutés par les autres au wiki (ex : les informations erronées affichées sur Wikipédia sont rapidement corrigées par d’autres utilisateurs). La construction collective d’un wiki et l’autorégulation mentionnée précédemment sont des démonstrations de la coopération nécessaire quand on utilise cette application Web 2.0.   Le Web 2.0 permet certaines adaptations scolaires   L’utilisation des outils Web 2.0 en classe permet également de procéder à certaines adaptations pour les élèves ayant des besoins particuliers.  Cet aspect de l’utilisation du Web 2.0 en milieu scolaire vise la réussite du plus grand nombre d’élèves.  Un premier exemple est l’utilisation d’un blogue ou d’un wiki de classe accessible de partout par les élèves.  Ainsi, un élève absent de l’école pour une longue période (pour cause de maladie par exemple) peut, entre autres, avoir accès aux documents présentés en classe, peut visionner (vidéo) ou écouter (baladodiffusion) les leçons et peut participer au wiki de classe.  De même, certaines écoles ont expérimenté différents outils et ont réalisé que « la baladodiffusion pouvait aider les dyslexiques à assimiler
  • 35. différentes matières pour lesquelles la prise et la lecture de notes devenaient des obstacles majeurs à la réussite scolaire. » (Beaudin-Lecours, 2008).    Pour un élève ayant un trouble d’apprentissage, le fait d’assister au cours sans avoir à prendre de notes facilite déjà la compréhension, mais pouvoir réécouter la leçon par la suite lui permet en plus de consolider ses apprentissages.   Le Web 2.0 peut promouvoir l'ouverture sur le monde Nous avons aussi trouvé des exemples permettant d’affirmer que l’utilisation du Web 2.0 à l’école promeut l’ouverture sur le monde.  Par exemple, la correspondance traditionnelle par courrier postal prend une tout autre envergure avec l’avènement du Web 2.0 dans les salles de classe.  Un groupe-classe peut se jumeler à une autre classe du même niveau ailleurs sur la planète.  On peut alors communiquer par vidéoconférence ou par l’intermédiaire de Skype.  Cela permet une communication fluide et naturelle entre des gens provenant de différentes cultures.  On peut aussi facilement imaginer comment cette expérience est riche pour l’apprentissage d’une langue seconde. (McGreal & Elliott, 2008, p.149)     Le Web 2.0 améliore l'accès à l'éducation   Dans la même ligne de pensée, différentes technologies Web 2.0 rendent l’éducation plus accessible.  Les web-conférences, telles que les classes Elluminate, permettent à des gens de partout dans le monde d’avoir accès à l’éducation. (McGreal & Elliott, 2008, p.150)   À un niveau plus local, cela comporte au Québec plusieurs avantages, comme la formation à distance et l’accessibilité de l’éducation en région éloignée.  Nous en avons la preuve à l’Université Laval, puisque la faculté d’éducation offre aux étudiants de la Beauce la possibilité de suivre des cours gradués par le biais de la vidéoconférence.   Le Web 2.0 répond à des besoins du milieu de l'éducation   Il est donc facile de voir que ces outils provenant du Web 2.0 répondent à des besoins existants dans le milieu de l’éducation.  Par exemple, il permet aux enseignants de pallier
  • 36. à des contraintes de temps.  En effet, l’utilisation d’un wiki ou d’un forum de classe permet à l’enseignant de répondre rapidement et efficacement à des questions d’étudiants qui lui seraient posées sur le Web.  Ainsi, l’étudiant obtient sa réponse rapidement et cette réponse est accessible aux autres étudiants qui se questionnaient peut-être sur le même aspect.  L’enseignant sauve ainsi du temps en répondant de façon à ce que tout son groupe voie l’explication.  Cela permet aussi de pallier des contraintes matérielles.  L’enseignant peut rendre disponible en ligne pour ses élèves une grande quantité de ressources, de références et de liens sans avoir à tout photocopier en format papier.  L’élève peut alors trier et choisir ce qui est pertinent pour lui et, au besoin, l’imprimer lui- même.  Ensuite, des enseignants ont réalisé que l’utilisation d’un blogue ou d’un wiki à des fins pédagogiques leur permettait de gérer facilement différents aspects.  Le blogue ou le wiki leur permet de fournir des informations pratiques sur le cours, de proposer des ressources pédagogiques, de proposer des compléments pour prolonger le travail réalisé en classe, de proposer des activités pédagogiques, de réaliser des projets pédagogiques et de les gérer plus facilement (avoir accès dans le wiki au travail réalisé par chaque équipe et suggérer des pistes d’exploitation aux élèves, par exemple). (Beaudin-Lecours, 2008). Également, certains outils, comme le blogue, peuvent être pratiques pour que l’élève puisse faire un « webfolio », c’est-à-dire de garder une trace de ses réussites et de ses apprentissages, et de le rendre accessible sur le Web. (McGreal & Elliott, 2008, p.154)   Bref, ces différentes applications du Web 2.0 en classe sont réellement utiles pour les enseignants et les étudiants qui les utilisent. De façon générale, l'émergence du Web 2.0 ainsi que le développement continuel de divers services et outils technologiques contribuent considérablement à l'évolution de la pratique éducative qu'est l'apprentissage en ligne, tout en favorisant le travail collaboratif et l'interaction bidirectionnelle entre les participants et participantes que ce soit en temps réel (synchrone) ou en temps différé (asynchrone).   Le Web 2.0 offre des technologies accessibles et souvent gratuites  
  • 37. L’un des grands avantages de l’utilisation du Web 2.0 à l’école est le fait que ces technologies sont facilement accessibles et souvent gratuites.  En raison des budgets limités, les enseignants sont en effet friands des outils disponibles gratuitement qui facilitent leur travail en classe.  Un exemple de ces outils gratuits est le site Wikilivres. (Wikibooks, 2009).  Des livres écrits par des utilisateurs sur différents thèmes sont disponibles gratuitement.  Ils sont classés par thèmes et il existe même la section Wikijunior, s’adressant aux enfants de 8 à 11 ans.  Ce site se veut « une bibliothèque de livres pédagogiques librement distribuables que chacun peut améliorer. » (Beaudin-Lecours, 2008). Se pose alors la question de la rigueur dans l’écriture de ces livres, d’où la nécessité pour l’enseignant d’en scruter le contenu avant des les distribuer à ses étudiants.  D’autres outils sont disponibles gratuitement, dont plusieurs outils bureautiques (traitement de texte, tableur, etc.).  Cela peut être intéressant pour plusieurs écoles qui n’ont pas le budget nécessaire pour payer les licences permettant d’équiper tous ses ordinateurs des suites d’outils bureautiques commerciales.   L'utilisation du Web 2.0 en classe est en accord avec la théorie constructiviste de l'éducation4   En conclusion, plusieurs des apports du Web 2.0 en éducation mentionnés jusqu’à présent permettent d’affirmer que l’utilisation du Web 2.0 en classe est à bien des égards compatible avec les théories qui font office de référence dans les milieux éducatifs.  En effet, regardons deux des théories du développement qui sont à la base de notre système d’éducation actuel : le constructivisme et son dérivé, le socioconstructivisme.  Selon le MELS, la théorie de Piaget, le constructivisme, « prétend qu’une personne développe son intelligence et construit ses connaissances en action et en situation et par la réflexion sur l’action et ses résultats. La personne appréhende et comprend les situations nouvelles à travers ce qu’elle sait déjà et modifie ses connaissances antérieures afin de s’y adapter. » (Ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport, 2005, p.3). Or, le fait d’intégrer l’utilisation du Web 2.0 en classe rend 4  Pour en savoir plus: Web 2.0 collaborative technologies promote social interaction.(McLoughlin & Lee, 2008). Construction occurs primarily through social interactions (Berger & Luckmann, 1966; Vygotsky, 1978; Wertsch, 1986)    
  • 38. justement l’apprenant actif.  Effectivement, la grande majorité des applications Web 2.0 pouvant être utilisées en classe nécessitent de l’élève qu’il soit en action et qu’il réfléchisse à la façon de construire sa compréhension.  Que ce soit lors de la construction d’un wiki, de son webfolio (portfolio numérique), lors de sa participation à un blogue ou pendant qu’il joue à des jeux éducatifs en ligne, l’élève est actif. (McGreal et Elliott, 2008). En plus d’être en accord avec la théorie constructiviste, cela est motivant pour lui.   Quant à lui, « le socioconstructivisme dérive du constructivisme, dont il reprend dans l’essentiel la théorie du connaître, tout en insistant sur l’importance des interactions sociales […]. Dans la perspective socioconstructiviste, l’adulte construit des connaissances dans des situations et des contextes sociaux qui influent sur ses constructions personnelles. » (Ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport, 2005, p.14)   Nous avons déjà expliqué précédemment que l’utilisation d’un wiki, par exemple, nécessite de l’élève qu’il soit actif dans la construction commune de celui-ci.  Il peut ajouter des notes et des commentaires aux éléments qui sont affichés dans le wiki.  Il peut également y placer des liens qu’il aura trouvés pour compléter l’information édifiée par les autres élèves.  Cette participation crée un environnement de discussion qui pousse l’élève à réfléchir et à s’impliquer.McGreal, Rory et Elliott, Michael.  Technologies of Onling Learning (E-Learning) [http://www.aupress.ca/books/120146/ebook/ 06_Anderson_2008_Elliott_etal-Online_Content.pdf]. (p.156)  Il apprendra ainsi des situations où il est en interaction avec les autres étudiants par l’intermédiaire du Web 2.0.  De son côté, Anna Koenig-Wisniewska de l’Université de Provence (2009) explique le blogue est un autre outil très compatible avec la théorie socioconstructiviste.  Cette théorie met l’accent sur le conflit socio-cognitif nécessaire à l’apprentissage, provoqué par les interactions sociales.  Les élèves « transforment ensuite leurs idées individuelles de départ et les mènent vers une progression cognitive grâce à une co-construction des savoirs.  Le blogue, à la fois espace et outil cognitif technologique, privilégie cette confrontation de points de vue, la facilite par l'intermédiaire de nombreuses solutions et services, tels que les billets et les commentaires, les canaux rss, les hyperliens et les rétroliens. Cet environnement technologique se prête parfaitement, à l’apprentissage collaboratif des langues. La publication à l’échelle mondiale et l’exposition des notes aux commentaires des lecteurs de cultures et d’optiques multiples peut
  • 39. être un terrain très propice à la parution du conflit socio-cognitif. » (Koenig-Wisniewska, Anna. 2009, p.3)     Pour terminer, le Ministère explique que l’étudiant apprend mieux et davantage dans des situations d’apprentissage « dans lesquelles la personne fera des expériences actives, qui s’inscrivent dans ses projets personnels, qui invitent à la réflexion sur l’action, qui favorisent aussi bien le partage que la confrontation des points de vue. » (Ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport 2005, (p.12). Nous avons bien expliqué que ces caractéristiques sont fréquemment présentes dans les situations d’apprentissage où l’on utilise les outils Web 2.0.   EN RÉSUMÉ Ouverture L'ouverture fait principalement référence au décloisonnement et à l'élimination des frontières sociales, linguistiques, économiques et raciales. Il est important de préciser l’utilisation de toutes les ressources que permet le web 2.0 (plus spécifiquement les réseaux sociaux). En effet, elle facilite une ouverture sur le monde, sur les gens et sur plusieurs classes sociales. Cette ouverture rend donc possible la communication de masse et individuelle sans tenir compte de la race, de la langue et même du temps (étant donné que tout se fait en tant réel). Ainsi, les milieux scolaires  souvent qualifiés d'hermétiques, peuvent maintenant travailler en collaboration avec des gens provenant d’autres écoles, d'autres pays... Partage le concept de gain contribue également à permettre le partage de nombreuses données. Ce partage peut prendre plusieurs formes et il peut se faire de plusieurs façons, dont le partage de différents types de fichiers (audios, vidéos, présentations, C'est ici que vous voudriez que je parle des creatives commons?? textes, etc.) de façon immédiate et instantanée. Un phénomène intéressant qui prouve que la notion de partage est bien présente dans le Web 2.0 est notamment les communautés de pratique ou les gens ont la possibilité d'échanger encore plus facilement du matériel des trucs et des conseils. Un exemple très intéressant en éducation est la communauté de pratiques du projet intégrateur qui regroupe plus de 600 enseignants qui posent des questions, publient du contenu, etc.   Accessibilité le concept d’accessibilité du Web 2.0, dans une perspective sociale, repose sur l’idée que la société donne les mêmes chances à tous les individus qui la composent quels qu’ils soient. Dans la mesure ou Internet est accessible, le web2.0 et tous les services qui en découlent sont à la disposition de tous les individus, quelque soit leurs infrastructures, leurs logiciels, leurs langues maternelles, leurs cultures, leurs localisations géographiques, leurs aptitudes physiques ou mentales, etc.
  • 40. Il est de la responsabilité des instances politiques de donner l’exemple et d’initier le mouvement pour lutter contre les exclusions et les discriminations de toute nature. En un sens, l’accessibilité est indissociable de la société démocratique. De manière plus générale, l’accessibilité concerne également les personnes qui risquent d’être marginalisées du fait de leur situation sociale... Démocratie Contrairement à l’ère précédente où Internet était essentiellement contrôlé par la communauté des technos- scientifiques et celle des programmeurs, dans le Web 2.0, ce sont maintenant les usagers, c’est-à-dire quiconque possédant un ordinateur et un branchement Internet, qui prennent le pouvoir. Cette distribution du pouvoir prend aussi le nom: démocratie. Cette démocratie nous ramène également à deux éléments fondamentaux qui se retrouvent par le fait même au sein du Web 2.0 soit, la liberté, ou la possibilité de prendre la parole et de choisir l'information qu'ils veulent consulter,  et l'égalité des chances d'accéder à de l'information et de publier du contenu. Pouvoir Le pouvoir, par sa définition, donne la possibilité ou la capacité d'accomplir plusieurs choses.  Il se définit tout d'abord par le pouvoir d'action qui se rapporte à la force d’impact, notamment grâce à la présence d’un très grand nombre de personnes sur une même plateforme. Ces rassemblements d'individus permettent la création de différentes communautés plus ou moins grandes sur des sujets très variés qui auront un bien plus gros impact que si l’usager d’Internet était seul.  Pour ne mentionner qu’un seul exemple, pensons à la tragédie survenue à Haïti qui a permis à un très grand nombre de personnes de se mobiliser pour la cause et d’apporter de l’aide.   Il existe aussi un pouvoir de création qui rappelle quelque peu ce qui a déjà été mentionné dans la section sur la démocratie.  Le Web 2.0 permet le partage et l'utilisation de plusieurs outils (ou applications) mis à notre disposition pour nous aider à créer ces contenus. La majorité du temps, rien n'est à installer sur les ordinateurs personnels, les applications sont simples d'utilisation et surtout, elles sont gratuites. Économie Comme il a été démontrer que le web2.0 permet de prendre part à la connaissance, aux loisirs, aux échanges, etc. il est aussi lié à l'économie. Certains membres de communauté sont de réels acteurs économiques. Ils influencent le choix de consommateurs sur des forums, donnent des conseils, comparent les prix...  Le web2.0 aide aussi dans l'acquisition d'une certaine autonomie et génère une économie considérable de temps et d'énergie. Nous pensons entre autres à ces outils qui planifient notre temps (Doodle, Google Calender, etc.), tous ces outils de travail collaboratifs (Etherpad, Google Doc, etc.), tous les sites bancaires qui nous permettent de gérer nos finances à distance, tous ces moyens de communication instantanés qui nous évitent d'attendre le retour d'appel, etc. Tous ces service et plus encore joue sur le rendement des employés, sur l'intégration professionnelle et nous aide à géré notre vie au quotidien.
  • 41. Mythes et risques potentiels5   PREMIERS AUTEURS: GENEVIÈVE PAYER, NOÉMIE TRÉPANIER ET STÉPHANIE VANASSE Malgré la bonne générale compréhension qu'on les gens de ce qu'est le Web2.0 et ses applications, comme pour divers sujets dans la société, en éducation comme ailleurs, il existe des mythes concernant l’utilisation du Web2.0, surtout à l’école. Certains sites Internet sont systématiquement bloqués dans les écoles, mais les jeunes peuvent utiliser ces sites Internet à la maison et n’ont pas nécessairement la chance d’être sensibilisés aux dangers de certains sites par leur enseignant-e. Les mythes énumérés plus bas peuvent être à l’origine de ces décisions, mais nous tenterons d'abord de jeter quelques éclairages à ce sujet.  QUELQUES MYTHES Mythe #1: Les sites Web et l'utilisation du Web2.0 représentent de belles pertes de temps qui n’ont rien à voir avec l’apprentissage et la recherche d’informations de qualité. Certains sites Internet, tels Twitter et Facebook, sont utilisés par des enseignants dans des écoles et cela donne d’excellents résultats. Par exemple, une enseignante au secondaire a déjà utilisé le site Twitter (Voir le blogue Ma dixième année) avec ses élèves. Ils se sont créé une communauté où tous les élèves pouvaient interagir entre eux ainsi qu’avec l’enseignante, dans le respect des autres. Chacun devait respecter certaines règles, tout comme en classe. Si cela est bien encadré, avec des règles bien établies, les résultats peuvent être positifs et cela peut donner lieu à des apprentissages de qualité. C'est d'ailleurs le cas pour les communautés de blogue mises en place à l'École des Compagnons-de-Cartier, une école secondaire de la région 5 La carte conceptuel de la section des risques, mythes et de l’éducation aux médias du wiki
  • 42. de Québec où tous les étudiants du programme PROTIC utilisent des blogues et les blogues de leurs enseignants pour participer à des communautés dans le cadre des apprentissages à réaliser. Des études récentes démontrent à cet égard que l’utilisation des blogues pourrait avoir des effets positifs sur les étudiants, notamment par rapport à l’exposition de points de vue plus variés qui pourraient les pousser à exprimer davantage leur opinion (Ellison, N. & Wu, Y., 2008). De plus, le fait de produire un contenu publiable sur le Web, pouvant être regardé, lu ou écouté par bien des gens peut être très motivant pour les jeunes, qui mettront probablement davantage d’énergie sur ce qu’ils font. C'est en effet une des idées défendues par Christophe Batier lors d'une conférence du CIRTA donnée à Québec en novembre 2009. Batier propose également que les réseaux sociaux et le Web2.0 permettent également à l'utilisateur d'avoir une emprise sur son identité numérique et de laisser filtrer ce qui lui semble bon de faire. De plus, il s'agit d'un moyen facile d'accès pour créer et entretenir des liens (voir la présentation de Batier au CIRTA). Mythes #2 et #3: Le contenu des sites Internet est incompatible avec les valeurs de l’école. Le contenu est dangereux et offensant.  Tout d’abord, ce ne sont pas tous les sites Internet ni tous les sites de réseautage social qui présentent un contenu incompatible avec les valeurs de l’école. Comme nous l'avons vu dans une des sections précédentes, certains sites Internet très intéressants pour les enseignants et leurs élèves sont parfois bloqués, et la procédure pour les débloquer n’est pas très simple. Bruno de Vauchelle écrivait dans un billet sur son blogue en octobre 2009 que face aux dangers que pourraient représenter certains sites, il serait bien plus dangereux de ne pas éduquer les enfants face à ces dangers parce qu’ils y seraient probablement confrontés seuls, à la maison ou ailleurs, sans les outils pour y faire face. Il est donc bien plus pertinent de les  éduquer en les responsabilisant pour qu’ils en viennent à juger par eux-mêmes de la pertinence ou non d’une ressource Internet. Il est important que les enseignants sachent qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils ont des ressources pour les aider à éduquer les jeunes face aux nouvelles technologies. C'est d'ailleurs ce que soutient Mario Asselin (2008) dans un billet publié dans son carnet Mario tout de Go qui s'intitule Les défis d'un parent en matière d'utilisation des nouvelles technologies. Des formations sur des façons de sensibiliser les jeunes face aux dangers des sites Internet
  • 43. seraient donc des plus pertinentes. Une solution à retenir serait donc de sensibiliser les jeunes face aux dangers d’Internet en général, pas seulement du Web2.0, parce qu’ils y ont accès à la maison et que personne n’est là pour les sensibiliser. Des outils interactifs pour les enfants sont disponibles sur Internet, par exemple le site Les dangers du net. C'est déjà un fort lien que nous pouvons faire avec l'éducation aux médias, mais nous y reviendrons. Mythe #4: Les informations ne sont pas nécessairement toutes fiables. Le rôle de l'enseignant dans sa classe a évolué au fil des ans pour devenir, avec le nouveau paradigme d'enseignement-apprentissage, celui d'un guide, d'une personne qui encadre les élèves dans leurs apprentissages. En étant bien encadrés, et soutenus par une éducation aux médias, les élèves pourraient en venir d'eux-mêmes à faire les bons choix et à se faire une opinion des sites fiables ou non qu’ils peuvent utiliser dans leurs recherches. Cette idée est directement en lien avec la compétence que les élèves doivent arriver à développer qui est celle de se doter de méthodes de travail efficaces. Ils en viendront à dire si une page web est pertinente ou non en l'analysant et en étant guidés par l’enseignant(e). Cette idée va de pair avec un des domaines généraux de formation ciblés dans le Programme de formation de l'École québécoise: Médias. Andrée Thibault écrivait d'ailleurs en 2009 que l’enseignant(e) doit amener l’enfant à porter un jugement critique sur les médias qui l’entourent: « Soucieuse de former des citoyens libres, autonomes et responsables, l'école doit donc entraîner les élèves à prendre une distance critique à l'égard des médias, à percevoir l'influence qu'ils exercent sur eux et à faire la distinction entre les situations virtuelles et les situations réelles. » (Thibault, 2009). Nous ajouterons que comme avec toutes autres ressources papier, l'éducation à l'information doit être faite pour que l'étudiant comprenne à quelle source faire référence, selon les contextes. En définitive, ce n’est pas parce que certaines craintes sont véhiculées que l'utilisation du Web2.0 en classe est nécessairement risquée. L'école, comme doit suivre la vague en opter pour son actualisation en tant qu'institution d'enseignement si elle ne veut pas se faire dépasser en tombant dans une désuétude de ses pratiques, de ses idées et de ses moyens. À cet égard, le CEFRIO écrivant en 2009 qu'il faut stimuler les jeunes dans leurs environnements scolaires, et les outils du Web2.0 avec lesquels ils sont si familiers nous apparaîssent comme un moyen à favoriser pour y arriver (CEFRIO, 2009).
  • 44. Mythe #5: Certaines personnes s’en servent parce que c’est la mode. L’accès au Web 2.0 est bien plus qu’une mode, c’est un monde en constante évolution où tout le monde peut apprendre, communiquer et s’informer. Nous devons tous apprendre à porter un jugement critique sur ce qui nous entoure. Comme pour toute nouveauté en lien avec les technologies, Rhéaume écrit: " L'éducateur de se préoccuper désormais des technologies relatives à sa profession car ces technologies proposent, voire imposent, de nouvelles manières de faire qui affectent la plupart des fonctions éducatives. Les enseignants de jadis n'avaient pas trop à s'interroger sur l'écriture, les tableaux et la craie, les livres scolaires et les cahiers d'exercices, ils prenaient tout cela pour acquis. De nos jours, tout un ensemble technologique vient accompagner de manière bien incontournable les actions relatives à l'apprentissage et à l'enseignement. Il faut s'habituer à entendre parler des technologies intellectuelles qui affectent les moyens personnels d'apprentissage et d'information. Les maîtres sont loin d'être épargnés, ils sont les premiers visés. Une nouvelle ère caractérisée par l'information et son échange vient en effet de commencer. Une vision éducative qui passe par de nouvelles technologies est en voie de poindre pour notre société et pour tout notre système éducatif ." Dans le cas des nouvelles technologies 2.0 à l'école, il s'agit bien sûr d'une question d'innovation avant tout. Déjà Rogers a identifié il y a plusieurs années une courbe d'acceptation de l'innovation qui pourrait peut-être expliquer la position de plusieurs enseignants d'une part, mais également la position de bien des décideurs administratifs du milieu scolaire: Diffusion of Innovations (Rogers, 1962)
  • 45. Cette courbe rend explicite les comportements d'adoption de la nouveauté, de l'innovation, en l'occurrence la technologie, par les gens d'un domaine donné. On peut aisément faire des liens avec le monde de l'éducation en se disant qu'il y a les innovateurs, ceux qui mettent en place l'innovation. En effet, au fil des ans, plusieurs technologies maintenant indispensables en société et même utilisées dans les milieux scolaires ont été perçues comme des modes, et elles sont pourtant là pour rester. Et comme le dit Rhéaume, encore une fois:  "Ce qui crée un problème rare en éducation, c'est que les enseignants de la prochaine génération ne peuvent plus ou ne devraient plus se contenter d'imiter leurs propres professeurs, du moins quant aux outils, aux médias et aux technologies intellectuelles. Entre la tradition et l'innovation, il y a donc un hiatus mais cet écart est loin d'être insurmontable car tout le reste de la vie économique, scientifique et sociale propose des innovations éprouvées. En éducation aussi des recherches démontrent l'efficacité de certains outils intellectuels. Il ne reste qu'à espérer trouver des enseignants compétents et novateurs qui les exploiteraient. Les futurs enseignants feraient donc bien de s'acculturer à ces technologies, cela devient de plus en plus une question incontournable à l'engagement." Ainsi, au-delà de la formation à donner aux enseignants, il faut que ces derniers s'investissent dans des démarches de développement professionnel pour faire en sorte que ce que certains considèrent peut-être comme une mode en vienne à être une pratique courante, et ainsi rendre l'école active, actuelle, interactive, et intéressante pour les apprenants de la Generation C, comme certains les appellent.  RISQUES POTENTIELS Après avoir énuméré et déconstruit certains mythes mis en évidence par Asselin (2010) dans un article de l'Infobourg, nous pouvons mettre en lumière des risques liés à l'utilisation du Web2.0 en général. En effet, comme tout outil technologique, il a ses bons côtés, mais aussi ses mauvais. Il est important de tenir compte de ces derniers si l’on veut que notre utilisation du Web 2.0 soit efficace et, surtout, sécuritaire.
  • 46. Assurément, si le web permet tantôt d’éviter le déplacement dans les centres d’achats ou encore dans les institutions bancaires par l’octroi de la gérance de comptes en ligne (ex : Accès D) et de la consommation instantanée (eBay, Amazone, etc.), il peut toutefois provoquer à d’autres moments des pertes de temps considérables. Il faut bien comprendre qu'il s'agit du temps que des individus passent sur Facebook, Twitter ou autre, alors qu'ils sont en milieu de travail, en train d'étudier ou bref, en train de remettre à plus tard ce qu'ils devraient faire pour aller "wilfer". C’est ce que l’on appelle le « wilfing », venant de l’expression anglaise : What I was Looking for? Ce terme est ressorti après une étude menée par YouGov aux Royaume-Uni  en 2007 avec un échantillon de 2412 adultes Ce nouveau phénomène touche 25% environ de la population. Il se traduit par la distraction causée par le Web pour d’autres usages que ceux pour lesquels on est supposé l’utiliser. Ainsi, selon les statistiques, les sites de magasinages en ligne sont les principales causes du « wilfing ». Il semble de plus qu'environ 30% du temps passé sur Internet ne serve qu'à "wilfer". En fait, près de l'équivalent de 2 jours de travail par mois pourraient être perdus dans les bureaux parce que certains employés s'égarent sur la toile. L'étude indique par contre que les utilisateurs du web se connectent la plus part du temps dans un but très précis concernant leur travail, mais qu'ils s'égarent en raison d'un courriel ou d'une quelconque manifestation qui les ramènent vers les sites sur lesquels ils s'égarent et "perdent" leur temps. Un excès de "wilfing" pourrait, dans certains cas, mener même à une désocialisation selon l'Association de protection de l'enfance sur Internet. Pensons aussi aux applications en ligne pour postuler sur des emplois, ou encore tout simplement dénicher des employeurs et des réseaux regroupant ceux-ci (ex : LinkedIn). Plus souvent qu’autrement, l’accès à ces derniers nécessite le remplissage de formulaires de plusieurs pages à déchiffrer, peu soumis à des normes de pages web établies et à des standards balisés. Bref, la « perte de temps » sur le web est fréquente; d’autant plus relativement à des problèmes de connexion lente et interrompue, aux hypertextes et hyperliens non fonctionnels, aux nombreuses fenêtres pop up à fermer manuellement, aux publicités abondantes obligatoires à écouter avant de parvenir aux sites les plus convoités ou aux transferts de fichiers régulièrement soumis à des approbations préalables de longs textes légaux, rappelant le web 1.