2. PRESENTATION
Le
Web 2.0 facilite l'interaction entre utilisateurs, le
crowdsourcing et la création de réseaux sociaux rudimentaires,
pouvant servir de contenu et exploitant les effets de réseau, avec
ou sans réel rendu visuel et interactif de pages Web. En ce sens,
les sites Web 2.0 agissent plus comme des points de présence, ou
portails Web centrés sur l’utilisateur plutôt que sur les sites web
traditionnels. L’évolution des supports permettant de consulter
les sites Web, leurs différents formats, amènent en 2008 une
approche recentrée sur le contenu plus que sur l’aspect.
Les nouveaux gabarits Web 2.0 (en anglais : template) tentent
d’apporter un soin graphique, des effets, en restant compatibles
avec cette diversité de supports. Dans le Web 2.0, l'internaute
devient acteur en alimentant les sites en contenu, comme les
blogs, ou de manière collaborative avec les wikis, voire des
dispositifs très rigoureux de type science citoyenne.
3. Origine du terme
L'expression a été médiatisée en août 2004 par Dale Dougherty
(en) de la société O'Reilly Media lors d’une conversation avec
Craig Cline de MediaLive (en) en vue de préparer une
conférence. Il a suggéré que le Web était dans une période de
renaissance ou de mutation, avec un changement de paradigmes
et une évolution des modèles d’entreprise. Dougherty a donné
des exemples au lieu de définitions : « DoubleClick, c’était le
Web 1.0. Google AdSense, c’est le Web 2.0. Ofoto (en), c’était le
Web 1.0. Flickr, c’est le Web 2.0. », et recruté John Battelle (en).
Puis, O’Reilly Media, Battelle et MediaLive ont lancé la première
conférence Web 2.0 en octobre 2004. La seconde conférence
annuelle a eu lieu en octobre 2005.
O’Reilly et Battelle résument4 comme-suit les principes-clés des
applications Web 2.0 :
4. Technologies
L’infrastructure du web 2.0 est par nature complexe et changeante, mais elle
inclut toujours:
des logiciels de serveur,
la syndication de contenu,
des protocoles de messagerie,
des standards de navigation,
des applications clientes diverses (les plugins, ou greffons, non-standards sont
généralement évités).
Ces approches complémentaires fournissent au web 2.0 des capacités de stockage,
de création et de diffusion, ainsi que de sérendipité très supérieures à ce qui était
précédemment attendu des sites web.
Un site pourrait être considéré comme relevant d'une approche web 2.0 s'il utilise
de manière privilégiée les techniques suivantes :
CSS, balisage XHTML sémantiquement valide et des microformats ;
techniques d’applications riches telles qu’Ajax (informatique) ;
syndication et agrégation de contenu RSS/Atom ;
catégorisation par étiquetage ;
5. Application Internet riche
Depuis le début du xxie siècle, des techniques d’application
Internet riches telles qu’AJAX ont amélioré l’expérience
utilisateur des applications utilisant un navigateur web. Une
application web utilisant AJAX peut échanger des informations
entre le client et le serveur afin de mettre à jour le contenu d’une
page web sans rafraîchir la page entière, grâce au navigateur. Le «
Web Géospatial »5 est l'une des formes émergentes de
recomposition géographique des entrées de la connaissance, via
les NTIC, la démocratisation du GPS et parfois le crowdsourcing
appliqué à la cartographie citoyenne (citizen mapping6), qui a
par exemple donné OpenStreetMap et à d'autres échelles le
NASA World Wind puis Google Earth et Microsoft Live Local en
3D en ayant des impacts environnementaux, sociaux et
économiques encore mal cernés7.