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SECURITE A BORD.
LE FEU.
Ce n’est ni une spécialité ni un certificat, c’est une MISSION.
Sans sécurité efficace et organisée, tout navire n’est qu’un nom sur un papier et
une fiction sur la mer.
Les cadres non instruits et non entraînés, sont rapidement débordé par
l’événement.
A la Mer.
En Cas d’Incendie.
• Les conditions climatiques.
• L’unité de commandement
• L’habilité des spécialistes du feu.
• Le bon fonctionnement du matériel…fera d’un commencement d’incendie un
fait divers ou une catastrophe.
L’Officier de Sécurité.
Méfier vous des hommes qui n’ont peur de rien, ce sont soit des inconscients, soit
des êtres dépourvus d’intelligence grâce à laquelle on peut soupçonner un danger.
L’Officier de sécurité doit être un homme sage et de sang froid, il est capable
d’explorer mentalement une situation déjà dramatique par les milles aspects qu’elle
peut revêtir. Il lui faut à même de cerner rapidement un problème en le maintenant
dans le cadre de ses vraies dimensions.
Guide Pour l’Officier de Sécurité.
Au port.
• Prévenir les pompiers.
• Voir si des Membres de l’Equipage sont en Danger.
• Se renseigner sur le Foyer.
• Lieu – Nature – Importance – Extension – Comment y accéder – quels sont
les Moyens adéquats d’Extinction nécessaires ?
• Comment Les installations du Navire peuvent – elles y être utilisées ?
• Installations Fixes – Rideau d’Eau – porte étanche et coupe feux –
installation à gros débit.
• Canon à mousse
• Y a t’il des gaz ou vapeurs Dangereux avec Risque d’Explosion ?
• Peut – on, utiliser les Appareils Respiratoires – isolants ?
• Est - il nécessaire d’écarter les matières inflammables ou dangereuses des
cloisons adjacentes ?
• Cette mesure est - elle immédiate ?
• Est - il bon de tout fermer et de maintenir fermé ?
• Avez vous stoppé les ventilos ?
• Avez vous besoin de renforts du personnel ?
• La stabilité du navire est – elle, menacée ?
• Avez vous fait prendre les mesures d’assèchement ?
• Doit – on, couper le courant sur certains circuits ?
• Est - il nécessaire de changer de cap ?
Lorsque l’Incendie est Maîtrisé.
• Peut – on, ouvrir pour inspection ?
• Peut – on, ventiler pour envoyer du personnel sans masque ?
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Lorsque l’incendie semble Eteint.
• L’incendie est- il réellement éteint, détritus trempés.
• Quelles mesures prendre pour éviter une ré inflammation spontanée ?
Qu’est ce que le Feu.
L’incendie est une combustion qui se développe d’une manière désordonnée et
sans que l’on puisse la contrôler….
TROIS Eléments : - Carbonne et hydrogène.- point éclaire d’inflammation – auto –
inflammation et pouvoir calorifique.
• Corps comburant………….. 02./21%……………N / 79%.
• La température / Chaleur. … C’est une Réaction lente, vive ou brutale.
LE TRIANGLE DE FEU.
CARBURANT - COMBURANT /O2 - ELEVATION TEMPERATURE (°C).
Les Conditions de Sécurité Reposent sur Trois Piliers.
• La Prévention – suppression des causes.
• La Protection – Réduction des effets.
• L’INTERVENTION – Mise en œuvre des moyens.
Le but des stages est de faire acquérir la pratique indispensable, non dissociable
des notions théoriques fondamentalement nécessaire pour bien comprendre le
phénomène de l’incendie et la manière de se propager.
D’une manière générale c’est la préparation en vue d’acquérir à bord un esprit de
sécurité.
Les Agents Extincteurs.
Par Refroidissement ou Etouffement.
La Propagation se fait par Déplacement, Rayonnement (pouvoir calorifique ),
Conduction (cloison échauffement latéral des tôles), et par Convection ( accumulation
des gaz ).
L’INCENDIE.
Dans un navire, un feu doit – être décelé le plus vite possible, car si on ne le
maîtrise pas rapidement, il devient dangereux et de plus en plus difficile. On peut
éteindre un début de feu avec un simple verre d’eau.
Il faut donc avoir recours à des procédés efficaces.
Le meilleur moyen est de prévenir les conditions favorables à son éclosion.
PREVENTION :
Les causes les plus fréquentes d’incendie sont les Imprudences ou la Malveillance,
les courts circuits, les étincelles, échauffement exagéré des matières combustibles.
Exemple. Combustion spontanée Coton + Graisse.
3. 3
Pour Eviter la Combustion Spontanée « éviter le stockage des matières fibreuses –
chiffon – cordage ». Surtout lorsqu’ils sont tachés d’huile ou de graisse.
Pour Eviter les Courts Circuits, inspecter fréquemment le câblage et les
installations électriques, éviter de surchauffer les lignes et s’assurer que les fusibles sont
bien calibrés.
L’humidité est spécialement à redouter lorsqu’on utilise un chalumeau ou une
lampe à souder, il faut se rendre compte si la chaleur dégagée ne risque pas de
transmettre dans d’autres endroits.
DETECTION.
Dés qu’il y a un feu, il faut agir vite, afin de contrôler dés le début de l’incendie, à
cet effet, chacun doit apporter son concours efficace – il faut connaître parfaitement les
consignes.
LE ROLE D’INCENDIE.
Il Doit être connu et mis en pratique scrupuleusement. Divers appareils
(Détecteurs) vont contribués à la surveillance de certains points du navire.
Chaque marin doit conserver à l’esprit que son action « Personnelle » reste la
meilleure sauvegarde.
MATERIEL D’EXTINCTION.
MANCHES.
Les manches permettent d’Atteindre toujours les points menacés dans chaque
compartiment. Les vannes – raccords – manches et lances sont maintenu en bon état
d’utilisation.
LES EXTINCTEURS.
Les extincteurs les plus courants sont du type portatif à liquide à mousse ou à
poudre.
L’extincteur portatif est un appareil de 1er
secours.
1er
TYPE.
Le liquide contenu dans le récipient est protégé à l’extérieur sous forme de jet par
l’action d’un gaz au moment de l’utilisation.
Extinction par le liquide et étouffement par le gaz qui empêche l’O.2 de l’air de
parvenir jusqu’au foyer.
Il faut viser la BASE du feu, ce type convient pour le Bois – Papier – Chiffon.
2° TYPE.
La mise en action détermine une émulsion de mousse. Ce modèle convient pour
les débuts d’incendie – essence – mazout – car la nappe de mousse vient s’étendre à la
surface du liquide, (son action n’abîme pas les tissus).
Ces deux modèles peuvent être dangereux lorsqu’ils sont utilisés sur des
installations électriques à haute tension ; pour cela il faut utiliser le 3° Type.
3° TYPE :
C. O .2. Dégage de l’acide carbonique – la neige carbonique empêche l’arrivée de
l’oxygène de l’air pour maintenir la combustion. Convient pour les feux électriques.
L’emploi de la mousse – combustible liquide gras – mazout.
L’emploi du gaz – compartiment clos – machine cales…
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TRES IMPORTANT.
Les manœuvres de ces dispositifs doivent être exécutées après avoir Stopper la
Ventilation – Fermer Toutes les Arrivées d’Air et de Combustible.
Faire évacuer l’eau à l’extérieur.
L’homme qui fait la recherche du feu doit être muni d’une ligne de vie et d’un
appareil respiratoire.
TYPES DE FEUX :
FEUX MAIGRES.
Bois – Papier – Fibres. Attaquer avec des manches – extincteurs à liquide – à
Poudre.
FEUX GRAS.
Mazout – huile – hydrocarbure … A MOUSSE.
FEUX SPECIAUX.
ELECTRIQUE, prennent naissance dans des produits chimiques (chlorate) - par
pulvérisation – sable – mousse carbonique.
Si le navire est dans le port, faire appel aux moyens extérieurs.
RECONNAISSANCE. EXPLORATION. INVESTIGATION.
Examen détaillé des lieux
- Renseignement………
Recherche attentive et
Survie………………….
Visite des Lieux avec
soins…………………….
Découvrir et effectuer les sauvetages – discerner les matières qui brûlent,
déterminer les points d’attaque et le cheminement pour y parvenir – arrêter la
propagation du feu,
(Refroidissement – nettoyage des alentours) – Détecter les gaz suivant les cas.
Exploration Prudente – Complète - Continue et Signalée.
L’explorateur a beaucoup de sang froid – grande maîtrise – sens de l’orientation –
mémoire du touché – déblai – déchargement – surveillances – rondes – new foyers.
UTILISATION DE L’INSTALLATION FIXE
D’EXTINCTION D’INCENDIE PAR CO2 :
RAPPEL THEORIQUE :
Salle des machines :
Cales et entreponts N° 1, 2 et 3.
L’installation d’extinction du feu par CO2, permet de lutter contre les feux prenant
naissance dans les compartiments suivants.
Le principe de l’extinction est basé sur l’étouffement du feu, en rendant inerte
l’atmosphère pour réduire la teneur en oxygène. De plus, le gaz carbonique (CO2), étant
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stocké sous pression dans les bouteilles, il y aura également refroidissement par détente
du gaz.
Il y aura donc extinction par étouffement et par refroidissement. Pour que
l’atmosphère soit suffisamment inerte, c. à dire que la teneur en oxygène ne permette
plus la combustion, il faut que la quantité de C02 soit de 30 à 35% du volume
considéré.
Nous aurons alors :
Volume salle des machines 1513,75 M3, pour que l’action du CO2 soit efficace, il
faudra en diffuser une quantité de 35%, c à dire 529,82 M3.
Le poids de 1M3 de CO2 est de 1,78 Kg, donc le poids à décharger est de 945 KG ; ce
qui est l’équivalent de 21 Bouteilles chargées de 45 Kg de CO2.
Pour les cales à marchandises le principe est le même, sauf que 3O% de CO32 suffisent.
INSTALLATION A BORD DU NAVIRE :
Les installations à bord du navire se divisent en deux parties :
• Le stock de CO2.
• Les stations de déclenchement.
Le stock de CO2 se trouve dans la maison mâts N° 1, à l’intérieur ou se trouvent
les bouteilles disposées en trois séries de doubles rangés. Une des rangées est réservée
à l’extinction du local machine, et son déclenchement est automatique, le reste des
Bouteilles peuvent servir à l’extinction dans les soutes et dans les cales.
Les stations de déclenchement sont :
Pour les machines : dans la coursive des matelots à côté de la sortie de secours de
la salle de contrôle machine.
Pour la cale 3 : dans un caisson au niveau de la coursive extérieur Bd
Pour les cales 1 et 2 : dans le local CO2.
Pour les soutes : dans la station de déclenchement machine.
MANŒUVRES DE DECLENCHEMENT DU CO2.
A. Pour les machine.
Dés la découverte du feu.
• Essayer de le maîtriser ; si cela est impossible, évacuer la machine, stopper la
ventilation, fermer toutes les ouvertures.
• Ouvrir la porte de la station de déclenchement (une alarme se déclenchera
automatiquement).
• Couper l’alimentation en combustible des différents moteurs.
• Ouvrir la vanne de CO2.
• Casser le verre de la boite « déclenchement CO2 », et tirer la poignée
entièrement
Pour les soutes.
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• Localiser le feu.
• Ouvrir la porte de la station de déclenchement.
• Ouvrir la vanne correspondante dans le poste de déclenchement.
• Ouvrir une seule bouteille dans le local CO2.
Pour les cales.
Le problème des cales est que le feux peut durer longtemps, on doit tenir compte
de l’éloignement du port le plus proche. Donc le déclenchement de CO2 se fera
progressivement à intervalles réguliers pour conserver une atmosphère inerte le plus
longtemps possible.
• Déterminer le local en feux.
• Evacuer les lieux, couper la ventilation, fermer de façon étanche toutes les
ouverture (on veillera à ce que cela soit fait parfaitement) .
• Ouvrir la vanne correspondante dans la station de déclenchement.
• Dans le local CO2, ouvrir le nombre de bouteilles comme suit ;
Lieu 1ère
Décharge 2° Décharge
Entrepont N° 1 …………….. 8 ……………………..…... 3……
Cale N° 1 ……………….……19 …………………………. 4……
Entrepont N° 2 …………….24 …………………..….… . 4……
Cale N° 2 ……………….……26 ………………………….. 5……
Entrepont N° 3 …………….21 …………………..….….. 4……
Cale N° 3 ………………….…23 ……………………….….. 4……
La deuxième décharge se fera ½ heures plus tard. Si cela est nécessaire, on
effectuera d’autres décharges pour conserver le local sous atmosphère inerte.
Lorsque le feu est complètement éteint, avant de pénétrer dans le local, il faut
soigneusement ventiler et vérifier la teneur en oxygène à l’aide d’une lampe spéciale
type DAVY ? Ne jamais allumer de feu nu, on risquerait de ré allumer le feu.
INSTRUCTION AUX ARMEMENTS ET AUX CAPITAINES
DES NAVIRES SOUS PAVILLONS ALGERIENS :
O B J E T:
Conformité des Navires aux Normes de Sécurité Maritime.
L’attention des responsables des armements nationaux et de leur capitaine est
attiré sur l’impérieuse nécessité de se conformer aux dispositions légales et
réglementaires et des conventions internationales pertinentes en matière de sécurité à
bord des navires suivant l’échéancier contenu dans les présentes instructions pour les
navires à passagers ou de charges et les navires citernes selon la nomenclature ci –
après.
1. TITRES DE SECURITE.
7. 7
A bord de tout navire de la flotte, les titres de sécurité nationaux et internationaux
doivent impérativement être en cours de validité et il incombe aux capitaines et
armements d’en assurer leur renouvellement en temps utile.
Le recours aux prorogations ne peut être qu’exceptionnel et à ce titre limité. La
liste des certificats et titres portés en annexe à cette instruction précise la validité des
titres ainsi que les modalités de leur délivrance.
Cette prescription doit être exécutée sans délai pour tout type de navire.
La durée de validité des titres expire en outre, hormis les échéances normalement
prévues pour chaque titre, dés que l’une des conditions requises pour leur obtention
cesse d’être remplie.
Ainsi, comme le stipule la loi, lorsqu’un événement de mer se produit ou qu’un
défaut quelconque affectant la sécurité du navire, l’efficacité ou l’intégrité des engins de
sauvetage ou autres apparaux, est constaté ou encore lorsqu’il a subi des réparations
ou aménagements importants, le navire est soumis à une inspection générale ou
partielle selon le cas, à l’issue de laquelle le titre de sécurité correspondant est
éventuellement invalidé et renouvelle.
2. DISPOSITIFS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE :
Ces dispositifs sont constitués notamment par :
• Les dispositions de lutte contre l’incendie (en général) .
• Les préventions de l’incendie.
• Le dispositif à gaz inerte.
• La détection de l’incendie.
• Le matériel de lutte contre l’incendie.
• L’installation fixe d’extinction de l’incendie.
• Les équipements général et individuel.
• Les pompes.
• L’alarme incendie.
• Les volets d’incendie, soupapes, dispositifs à fermeture rapide, commande à
distance.
• Le raccord international de jonction avec la terre.
Ces dispositifs doivent être en conformité avec les normes pertinentes. Leur
entretient et leur état de fonctionnement, doivent être en permanence assurés. La
conformité aux normes du matériel de sécurité de lutte contre l’incendie doit être
pleinement réalisée et maintenue selon l’échéancier suivant ;
• Navires à passager……………………Sans délai.
• Navires rouliers………………………..Sans délai.
• Navires de charge……………………..Sans délai.
• Navires citernes………………………..Sans délai.
SECURITE GENERALE :
La sécurité générale recouvre notamment.
• Les dispositifs de fermeture / portes étanches à l’eau.
• Les panneaux. Indications.
• Les appels et exercices.
• Le plan de sécurité.
• La stabilité et solidité.
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• L’appareil à gouverner.
• L’éclairage de secours.
• Les échelles de pilote.
• La coupée, échelle de coupée.
• Les moyens d’évacuation.
• La coque.
REVUE MATERIEL D’ARMEMENT :
Sauvetage :
Le matériel de sauvetage est constitué notamment :
• Les engins de sauvetage en général.
• Les embarcations de sauvetage.
• Les armements des embarcations de sauvetage.
• Les radeaux de sauvetage.
• Les dispositifs de mise à l’eau.
• Les signaux de détresse.
• Les bouées de sauvetage.
• Les brassières de sauvetage.
Les matériels doivent être en conformité avec les normes pertinentes. Leur état de
fonctionnement doit être en permanence assuré. La conformité aux normes du matériel
de sécurité doit être pleinement réalisée et maintenue selon l’échéancier suivant :
1. Navires à passagers : Sans délai.
• Navires rouliers : avec délai.
• Navires de charge : avec délai.
• Navires citernes : avec délai.
INSTALLATIONS RADIO – ELECTRIQUE :
Les installations radio – électriques comportent :
• L’installation principale.
• L’auto alarme.
• L’installation de réserve.
• Le radio – goniomètre.
• Divers.
Ces installations doivent être en conformité avec les normes fixées. Leur état de
fonctionnement doit être en permanence assuré. La conformité aux normes de ce
matériel doit être pleinement réalisée et maintenue selon l’échéancier.
AIDES A LA NAVIGATION :
Les aides à la navigation à bord consistent - en :
• Matériel de navigation.
• Radars.
• Gyrocompas.
• Compas magnétique.
• Feux, marques et signaux sonores.
• Lampes de signalisation.
• Cartes marines.
• Publication nautique.
• Divers.
9. 9
Ces matériels devront être maintenus en état de fonctionnement pour répondre
aux besoins essentiels du navire. La conformité de ce matériel doit être pleinement
réalisée et maintenue selon l’échéancier.
MACHINES DE PROPULSION ET MACHINES DE SERVITUDE :
Les machines concernées sont composées aux fins des présentes instructions :
• Des machines principales de propulsion.
• Des machines auxiliaires de propulsion.
• Des dispositifs d’assèchement des cales.
• Du matériel de soutage.
• Des engins de transfert.
• Des pompes d’incendie de cales, waters ballast.
• Divers.
Outre la nécessité d’un état correct de fonctionnement ou de remise en état
éventuelle dans les délais autorisés par l’organisme de classification concerné et l’accord
de l’administration, la conformité aux normes doit être assurée et garantie pour tous les
types de navires.
Les locaux des compartiments machines doivent en outre être dans un état de
propreté convenable.
HABITABILITE A BORD ET ALIMENTATION :
Les aménagements d’habitation et de service de table à bord comprennent :
• Les cabines des passagers et des membres de l’équipage.
• Les installations sanitaires.
• Les cuisines et salles de préparation et de restauration. l’infirmerie et
matériel médical.
• Les tuyauteries, plomberie et câblage d’isolation.
• L’éclairage, la ventilation et le chauffage.
• Les vivres, eau et locaux de stockage.
• Les magasins.
L’ensemble de ces éléments doit - être dans un état de fonctionnement, de
propreté ou de qualité selon le cas. Pour certaines installations dont la défectuosité n’est
pas jugée grave dans l’immédiat,
Il peut - être procédé à la remise en état au plus tard au cours du prochain arrêt
technique du navire, à l’exception des navires à passagers.
EQUIPAGE ET ENTRAINEMENT DE SECURITE :
1. EXERCICES DE PREROGATIVES :
Outre les exigences en effectifs nécessaires à la conduite du navire, des
dispositions doivent - être prises pour que les membres d’équipage, notamment les
officiers, disposent de brevets leur permettant d’exercer les prérogatives liées à leurs
fonctions respectives.
En outre, et conformément à la loi, les marins doivent être dotés selon le même
calendrier, de vêtements de travail et de tenues uniformes.
10. 10
Les tenues vestimentaires, et la présentation générale des équipages doivent être
dans un état de propreté et d’aspect correct.
2. EXERCICES DE SECURITE ET BREVETS CANOTIERS ET DE SAUVETAGE ;
Les normes ainsi que la périodicité des exercices de sécurité à bord sont
déterminées par les arrêtés et circulaires pertinents.
Il importe de veiller scrupuleusement à ce que les exercices de sécurité soient
effectivement réalisés.
Il est impératif que les marins embarqués à bord soient titulaires du brevet de
canotier / ISM Code, et de sauvetage délivré dans les conditions prescrites par arrêté.
Au - delà de l’échéancier, seuls les marins dotés de tels titres exercent à bord des
navires dans les proportions qui ont été édictées par les arrêtés et circulaires.
Une quelconque négligence ou contravention dont les auteurs feront
systématiquement l’objet de mesures disciplinaires et de poursuites pénales,
conformément à la loi.
TITRES DE SECURITE A BORD.
Permis de navigation C. M. A. Un An.
Certificat de sécurité
pour navires de
charge
Convention Int. pour
la SDV en mer :
S o l a s 74.
Un An.
Certificat de sécurité
de construction pour
navires de charge.
S o l a s 74. R. 12.
10.
Cinq Ans.
Certificat de sécurité
radiotélégraphique
pour navire de
charge.
S o l a s … Un An.
Certificat de sécurité
du matériel
d’armement pour
navire de charge.
S o l a s. Deux Ans.
Certificat de sécurité
radio téléphonique
pour navire de
charge.
S o l a s R.12. Un An.
Certificat Int. De F –
B (1956).
Convention Int. Pour
les lignes de
flottaison.
Art. 16.
Cinq Ans.
11. 11
Supplément au
certificat de sécurité
du matériel
d’armement pour
navires de charge.
S o l a s 74.
Expiration date d’échéance
du certificat matériel
d’armement.
Document joint au
supplément du
certificat de sécurité
de construction pour
navire de charge.
S o l a s 74 – 78.
N. B.
La présente liste ne comprend pas les autres documents obligatoires de navigation ainsi
que ceux réalisés à la conformité aux normes de Prévention de la pollution par les
navires. Voire SOLAS 1974…/…