2. 2 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Avant propos
"Soyez intéressants, sinon invisibles"
Andy Semovitz
Le diagnostic "Présence digitale des entreprises de l'agroalimentaire de Gironde" fait suite à l’étude
"Tendances ‐ Gironde & agglomération bordelaise ‐ Industries agroalimentaires 2013"1
réalisée par la CCI de
Bordeaux qui avait mis en évidence la problématique numérique comme un besoin prioritaire des TPE‐PME
interrogées.
Le Club de l'Industrie Agroalimentaire (qui regroupe AAPRA Aquitaine, ADI, Agri Sud‐Ouest Innovation,
ARDIA, CCI Aquitaine, CCI Bordeaux, CCI Landes, CCI Libourne, Conseil Régional Aquitaine, Coop de France,
DRAAF Aquitaine) a souhaité faire un état des lieux de la présence en ligne des entreprises IAA de la
Gironde afin de pouvoir mesurer leur appropriation des outils de communication et de vente sur Internet
et concevoir un programme de sensibilisation et d'accompagnement des TPE‐PME, en partenariat avec le
Pôle Numérique de la CCI de Bordeaux.
Le choix de la photo de couverture n'est pas un hasard. Outre le fait que la transformation de la viande est
une activité importante de l'IAA et au‐delà du clin d'oeil à une marque bien connue de préparations à base
de chocolat, elle fait référence à l'ouvrage "La vache pourpre : rendez votre marque, vos produits, votre
entreprise remarquables !", publié en 2011 par Seth Godin, auteur iconoclaste du fameux "Permission
Marketing" et promoteur infatigable du marketing viral.
Dans son livre, Seth Godin entend par "remarquable" : un produit ou un service exceptionnel, innovant,
incitant à faire parler de lui. Comme une "vache pourpre" ! Car à l'image des vaches dans les champs qui
finissent par toutes sembler identiques, les choses ordinaires sont invisibles.
Dans un secteur comme l'agroalimentaire soumis à une intense compétition et dominé par des
multinationales, il appartient aux TPE‐PME de savoir se différencier tant par leurs produits que par leur
communication digitale pour émerger et survivre.
Pierre GOGUET
Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux
Ont contribué à ce document :
Jean Dumesnil (SNC Lavalin), Membre élu de la CCI de Bordeaux, Référent Industrie AgroAlimentaire
Bruno Saintorens et Nataniel Bahs (CCI de Bordeaux / Innovation Industrie Service / Pôle Numérique),
Nathalie Wong‐So (CCI de Bordeaux / Innovation Industrie Service / Appui Filières Industrielles).
1
bordeaux.cci.fr/content/download/42213/458246/version/16/file/Tendances‐IAA2013.pdf
10. 10 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
L'industrie agroalimentaire en France
Selon l'ANIA2
(Association Nationale des Industries Alimentaires), l’industrie
agroalimentaire était en 2014 le premier secteur industriel de France avec un
chiffre d’affaires de 157,6 milliards d’euros. Elle comptait 15 789 entreprises
dont 98% de TPE‐PME pour un total de 493 272 salariés (Hors DOM).
Avec 43,3 milliards d’euros d’exportations en 2014, l’industrie alimentaire est
le 2e contributeur à la balance commerciale de la France même si le potentiel
d'image des produits français est largement sous‐exploité. En effet, la part du
CA à l’export de l’industrie alimentaire en 2014 s’élève à 27% car seules 2
entreprises sur 10 exportent en France, contre 8 sur 10 en Allemagne.
L'industrie agroalimentaire en Gironde
Selon l'étude " Tendances ‐ Gironde & agglomération bordelaise Industries
agroalimentaires 2013"3
de la CCI de Bordeaux la Gironde représente 34% des
établissements et 26% des effectifs aquitains et se situe au 6ème rang
français pour le nombre d’établissements en 2010.
Le tissu des IAA en Gironde est essentiellement composé de TPE. En effet
46,9% des établissements ont un effectif inférieur ou égal à 5 salariés et
68,5% comptent moins de 20 salariés. A contrario, les établissements de plus
de 100 salariés sont très minoritaires (5,6%).
Les établissements des IAA en Gironde représentent 2,25% du total des
établissements en Gironde contre 2,65% pour la France et 2,89% pour
l'Aquitaine, toutes activités confondues. L’écart est plus marqué pour la part
des effectifs des IAA dans le total des emplois. En effet, les emplois des IAA
girondines ne représentent que 1,91% des effectifs salariés toutes activités
confondues du département, contre 3,01% en France et 3,59% en Aquitaine.
Une enquête conduite auprès des entreprises IAA (Transformation alimentaire
et non alimentaire; fabrication de boissons hors vin) de Gironde avait permis
d'identifier que :
pour plus de 47% des répondants leurs marchés sont essentiellement
locaux et / ou départementaux. Seuls 18% des répondants déclarent
réaliser une part de leur activité à l’international.
63% des entreprises s'adressent aux particuliers, CHR (Café, Hôtel et
Restaurant) 43% et grande distribution 39% / centrales d'achat 29%
47% des chefs d’entreprises interrogés déclaraient s’être engagés dans
une initiative de promotion ou de communication autour de leur
entreprise, de ses métiers ou de ses produits au cours des 5 dernières
années : 75% lancement d’un site internet, 67% communication sur
l'activité de l'entreprise, ses produits fabriqués et/ ou ses dernières
innovations sont les deux initiatives les plus conduites par les
répondants
Chiffres
clés IAA
Gironde
6ème rang
national en nbre
d’établissements
agroalimentaires.
68% < 20 salariés
Marchés
47% locaux
18% export
63% particuliers.
43% CHR.
39% grande
distribution
29% centrales
d'achats
Promotion /
Communication
47% d'actions de
communication
dont :
75% de création
de site web.
2
www.ania.net/cp‐industrie‐alimentaire‐bilan‐2014‐et‐perspectives‐2015
12. 12 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Les usages numériques multi‐écrans influencent l'évolution
des habitudes de consommation et d'achat en ligne
Selon Médiamétrie // NetRatings4
, la France comptait 44,4 millions
d’internautes de 15 ans ou plus en janvier 2015 (soit 86,2% des 15 ans et
plus), qui se connectent à Internet depuis un ordinateur et/ou un mobile et/ou
une tablette. 34,6 millions se connectent à Internet depuis deux ou trois de
ces écrans (soit 78% des 15 ans et plus).
Toujours plus de cyberacheteurs
D’après Médiamétrie5
, la France comptait 34,7 millions cyberacheteurs (soit
67,4% de la population des 15 ans et plus) au 1er
trimestre 2015 (soit +3% par
rapport à 2014).
En 2014
Taux
d’équipement
des cyber‐
acheteurs
Matériel
utilisé pour les
achats
Fréquence
d’achat en
ligne au
moins une
fois par mois
Ordinateur 97% 95% 26%
Smartphone (*)
77% 17% 53%
Tablette 54% 29% 39%
(*) 4G = 39% ‐ Ecran large = 43% ‐ Source Etude CSA pour la FEVAD ‐janvier 2015
6
Le Forrester Research prévoit dans son étude7
de mai 2014 que le pourcentage
de cyberacheteurs européens devrait passer de 65% en 2013 à 75% en 2018.
Les achats mobiles une tendance lourde à prendre en
compte
Le m‐commerce8
a augmenté de 44% sur un an en France et a franchi la barre
des 20% au premier trimestre 2015 (sites web mobiles et applications).
Selon l'étude9
du Forrester Research, la croissance des achats sur mobiles
entre 2013 et 2018 devrait être en moyenne de 40,6% parmi les 7 principaux
pays européens (EU7); notamment au Royaume‐Uni de 36,5%, en Allemagne
de 41,6% et en France de 48,7%.
Les ventes de détail en ligne en Europe vont progresser de
12% entre 2013 et 2018
Le Forrester Research7
prévoit une croissance de 12% des ventes de détail
en ligne en Europe entre 2013 et 2018, pour atteindre un total d’environ
234 milliards d’euros en 2018. Le Royaume‐Uni, l’Allemagne et la France
constitueront les marchés les plus importants. En France, elles devraient
presque doubler entre 2013 et 2018 pour atteindre 47 milliards d’euros.
Chiffres
clés
Internautes FR
44,4 millions =
86,2% population
des 15 ans et plus
34,6 millions sont
multi‐écrans
Cyberacheteurs
34,7 millions =
67,4% population
des 15 ans et plus
m-Commerce
20% en 2015
+44% / 2014
4
www.mediametrie.fr/internet/communiques/l‐audience‐de‐l‐internet‐global‐en‐france‐en‐janvier‐2015.php?id=1240
5
"Observatoire des Usages Internet" de Médiamétrie
www.fevad.com/espace‐presse/barometre‐trimestriel‐de‐l‐audience‐du‐e‐commerce‐en‐france‐4
6
Etude CSA pour la FEVAD ‐janvier 2015 –"Quelles perspectives pour le e‐commerce en 2015 ?"
www.csa.eu/multimedia/data/sondages/data2015/csa‐fevad‐quelles‐perspectives‐pour‐le‐e‐commerce‐en‐2015.pdf
7
"European Online Retail Forecast: 2013 To 2018" www.forrester.com/European+Online+Retail+Sales+Forecast+2013+To+2018/‐/E‐WEB17243
8
www.fevad.com/espace‐presse/bilan‐annuel‐du‐e‐commerce‐en‐france‐les‐francais‐ont‐depense‐57‐milliards‐d‐euros‐sur‐internet‐en‐2014
9
www.forrester.com/European+Mobile+And+Tablet+Commerce+Forecast+2013+To+2018/fulltext/‐/E‐RES117582
13. 13 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Selon la Fevad10
, le nombre d'acteurs du e‐commerce en France poursuit sa
progression avec 164 200 sites marchands actifs au premier trimestre 2015
(soit +14% par rapport à 2014).
Les Français ont dépensé 57 milliards d’euros sur internet en 2014 et la Fevad10
prévoit que le marché devrait dépasser 62,4 milliards en 2015. Les ventes sur
internet du premier trimestre 2015 ont atteint 15,2 milliards d’euros (+1,8
milliards d'euros; soit +13,7% par rapport au 1er
trimestre 2014).
Toujours plus d'achats en ligne (notamment sur mobiles) de
produits alimentaires
Selon une étude11
Kantar Worldpanel, les achats en ligne d'"alimentation,
drive, épicerie fine et vin" ont représenté 4,1 milliards d’Euros en 2013 (soit
3% de part de marché).
15% des cybercheteurs de produits alimentaires en 2014 ont utilisé un
Smartphone, un chiffre qui pourrait être porté à 18% en 2015.
Source
11
: Baromètre Fevad Médiamétrie // NetRatings ‐ juin 2014
Selon le "Baromètre sur le commerce alimentaire en ligne" 2015 de FODALI12
46% des Français ont déjà effectué un achat alimentaire en ligne au
cours des 12 derniers mois.
34% ont effectué un achat alimentaire sur le site e‐marchand d’une
enseigne de grande surface (les 3/4 d’entre eux ont utilisé un drive
pour retirer leurs achats).
Les Français sont séduits par le "Direct producteur" :
13% ont fait des achats sur des sites Internet de vente directe d'un
producteur ;
25% des non‐initiés envisagent d’y recourir dans les prochains mois ;
Chiffres
clés
E-commerce
alimentaire
4,1 Mds € en 2013
3% PDM en 2013
46% de
cyberacheteurs
en 2015 (Drive,
e‐commerce, …)
m-Commerce
Alimentaire : 15%
de cyberacheteurs
sur Smartphones.
Tendances
Cyberacheteurs
En 2018 : 75% des
européens
CA +12% de 2013
à 2018 dans EU7
10
www.fevad.com/espace‐presse/bilan‐du‐e‐commerce‐au‐1er‐trimestre‐un‐chiffre‐d‐affaires‐en‐hausse‐de‐pres‐de‐14‐grace‐a‐une‐forte‐
augmentation‐du‐nombre‐de‐transactions
11
Fevad "Chiffres clé e‐commerce 2014" www.fevad.com/etudes‐et‐chiffres/chiffres‐cles‐2014
12
www.fodali.com/actu/649‐commerce‐alimentaire‐en‐ligne‐un‐taux‐de‐p‐n‐tration‐de‐46.html
62%
54%
52%
49%
39%
27%
27%
24%
20%
20%
17%
17%
Voyage/Tourisme
Services(*)
Produits culturels
Habillement/Mode
Produits techniques
Beauté / Santé
Maison / Déco
Alimentation et PGC
Petit et gros électroménager
Jeux et jouets
Articles et matériel de sport
Pièces et équipements auto
Produits et services achetés en ligne
en % des internautes
14. 14 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
84% estiment que les producteurs locaux sont légitimes pour
proposer une offre en ligne.
Les acteurs traditionnels (Grande Distribution, marques agroalimentaires,
grossistes, producteurs locaux, commerçants de quartier) sont préférés aux
"pure players" (Amazon, CDiscount, Vente‐Privée...) pour proposer une offre
alimentaire en ligne.
16. 16 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Vers une "socio‐consommation" encouragée par les
initiatives des marques et des plateformes sociales
Le Baromètre13
Harris Interactive "Social Life 2015" montre que la proportion
de socionautes parmi les internautes continue de progresser avec 82% (+3% /
2013). Ils sont actifs sur 2,7 réseaux sociaux en moyenne tandis que les moins
de 25 ans qui sont les plus forts utilisateurs avec 97% multiplient les
plateformes avec 3,6 réseaux sociaux.
(*) 72% d'utilisateurs dans la tranche 15‐25 ans
65% se connectent depuis des Smartphones (87% pour les 15‐25 ans) et une
forte proportion 63% sont multi‐équipés (PC + smartphone, smartphone +
tablette, ou les 3).
58% des internautes de 15 ans et plus, (81% pour les moins de 25 ans),
suivent l’actualité d’une marque sur les réseaux sociaux selon le rapport
"Social Life 2015"de l’institut Harris Interactive. Ils y trouvent des réductions
ou des offres spéciales (49%, + 7 points) voire préparent directement leurs
achats (47%, + 8 points). Les initiatives de Facebook et Twitter, en
introduisant des boutons d'action du type "acheter" ou "réserver",
encouragent ces phénomènes.
Une étude de mai 2014 de Social Bakers citée par UDA14
montre qu'en France
sur les 10 marques les plus suivies sur Facebook, 8 sont des leaders de
l'agroalimentaire dont 5 d'entre‐elles aux premières places; pour Twitter et
Youtube elles étaient 2 dans le top 10.
Chiffres
clés
Réseaux Sociaux
Alimentaire : 3ème
sujet le plus
discuté sur les RS
Tendances
m-Commerce
+48,7% en France
de 2013 à 2018
En 2018: 49% du
CA e‐Commerce
D'ici 2018 le
e‐Commerce
alimentaire
devrait
dépasser l'
électronique
grand public.
(Source Forrester
Research7
)
13
« Social Life 2015 – Baromètre annuel des usages des réseaux sociaux en France« réalisé par Social life en novembre 2014 auprès d'un
échantillon de 2000 individus représentatifs de la population française internaute âgée de 15 ans et plus
www.harrisinteractive.fr/news/2015/26022015.asp et fr.slideshare.net/HarrisInteractiveFrance/social‐life‐2015‐44606342 .
14
www.uda.fr/chiffres‐et‐documents/chiffres‐cles/chiffres‐cles‐de‐luda/2014/chiffres‐2014/les‐10‐premieres‐marques‐par‐reseau‐social‐en‐france/
63%
26%
23%
15%
12%
9%
4%
3%
1%
Facebook
Youtube
Google+
Twitter
Snapchat (*)
Instagram
Pinterest
Tumblr
Vine
Principales plateformes sociales fréquentées
17. 17 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Secteurs les plus suivis sur les réseaux sociaux
et influence des usages mobiles
Source : SNCD 2013
15
Les importants investissements des multinationales de l'alimentaire en
production de contenus de marque et en publicités sociales y trouvent là une
forme de retour sur investissement. Le repositionnement et la relance réussie
de la marque Oasis est un des plus flagrants exemples de stratégie digitale
créative se traduisant par des résultats commerciaux significatifs.
Présence des marques sur les réseaux sociaux et avis clients :
deux facteurs de transparence et de confiance
Selon un sondage16
Opinionway pour Trusted Shops, 50% des personnes
interrogées déclarent faire davantage confiance aux marques qui leur donnent
accès aux avis clients sur l’ensemble de leurs canaux (réseaux sociaux,
magasins, site web).
Plus les occasions d'interactions sociales sont diversifiées et plus la confiance
est marquée : ainsi pour ceux qui sont inscrits sur Facebook, elle est de 59%,
sur Twitter de 66%; elle atteint même 69% pour ceux inscrits sur au moins 4
réseaux sociaux.
Chiffres
clés
Réseaux Sociaux
Alimentaire : 8
des 10 marques
les plus suivies sur
Facebook.
58% des
socionautes
suivent une
marque
81% ‐ 25 ans.
29% des
socionautes
achètent plus de
produits des
marques qu'ils
suivent.
Les médias
sociaux
influencent le
comportement
d'achat de 42%
des internautes.
15
www.sncd.org/nos‐publications/etudes‐et‐chiffres‐cles/
16
Sondage Opinionway pour Trusted Shops – février 2015 ‐www.trustedshops.fr/actualites/9845‐social‐shopping‐pres‐de‐90‐des‐francais‐
declarent‐ne‐pas‐envisager‐dacheter‐directement‐sur‐des‐reseaux‐sociaux‐sondage‐opinionway‐pour‐trusted‐shops.html
18. 18 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
La réputation des marques agroalimentaires se joue chaque
jour sur les réseaux sociaux et leur POEm
Le "Baromètre POE 2015"17
de Havas Media / CSA qui mesure la performance
média globale, met en évidence que 31% de la perception des marques sur les
outils digitaux vient des médias privés ("owned media"), notamment pour
52% des sites web de marques et 36% de leurs pages et comptes sur les
réseaux sociaux.
Il met aussi en exergue la poussée des médias publics ("Earned media") au
détriment de la publicité ("paid media"). Ainsi 28% de leur perception globale
vient des médias publics ("Earned Media") constitués à 75% de ce que disent
les internautes sur les marques, le fameux UGC ("User Generated Content") :
les commentaires des proches, des fans ...
Les proches constituent un point de contact essentiel car leurs commentaires
comptent pour 37% des médias publics ("earned media"), contre 30% pour
les commentaires des autres internautes.
Nielsen dans une étude18
mondiale de 2012 montre que l'influence des médias
sociaux dans la décision d'achat d'un nouveau produit alimentaire et ou
d'une nouvelle boisson est en moyenne de 38% en Europe (Monde 62%).
Les études 2014 et 2015 de DigitalLBi 19
confirment l'influence croissante des
réseaux sociaux. En France 42% des internautes affirment que les médias
sociaux influencent leur comportement d'achat : 39% pour Facebook (31% en
2014), 6% pour Twitter, 2% pour Pinterest. 29% des utilisateurs de réseaux
sociaux français déclarent également qu’ils achètent plus de produits de
marques qu’ils suivent sur les médias sociaux.
Pour les marques les partages sociaux ne doivent pas être
vus comme des menaces mais de véritables opportunités
En France19
, 29% des internautes (61% des socionautes) partagent sur les
réseaux sociaux les articles qu'ils ont achetés contre 35% au Royaume‐Uni et
en Allemagne. Selon l'étude OpinionWay, les avis clients partagés sur Internet
représentent tout à la fois des menaces :
42% ont renoncé à acheter à cause de commentaires négatifs,
24% ont renoncé à acheter par manque d'information,
que des opportunités pour interagir avec des internautes car certains se
transforment spontanément en ambassadeurs de marque :
21% ont déjà recommandé une marque,
38% ont découvert une marque,
40% ont acheté une marque suite à de bons commentaires.
POEm =
Paid Owned
Earned Média /
Médias payés,
privés, publics
(voir explication
détaillée en partie 3)
Chiffres
clés
Réseaux Sociaux
61% des
socionautes
français partagent
leurs articles
achetés
Tendances
Le web
influencera 45%
des achats en
magasins en
Europe (EU7) en
2020.
(Source Forrester
Research20
)
)
17
www.havasmediaopendata.com/
18
www.nielsen.com/us/en/insights/reports/2012/state‐of‐the‐media‐the‐social‐media‐report‐2012.html
19
www.digitaslbi.com/connectedcommerce2014/ et www.digitaslbi.com/connectedcommerce2015/ et
www.digitaslbi.com/fr/actualites/france/les‐attentes‐du‐consommateur‐connecte‐2015‐‐multi‐screen‐social‐shopping‐personnalisation‐les‐
composants‐essentiels‐de‐la‐nouvelle‐experience‐retail/
20
www.forrester.com/The+Web+Will+Influence+45+Of+EU7+Offline+Sales+By+2020/fulltext/‐/E‐res122363
20. 20 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
La transformation numérique des entreprises commence par
une stratégie de présence sur Internet et les réseaux
sociaux.
L'étude21
du cabinet Roland Berger, parue en septembre 2014 montrait qu'en
accélérant leur transformation numérique, les entreprises françaises auraient
la capacité de doubler leur taux de croissance et que les entreprises les plus
matures dans leur transformation numérique ont une croissance six fois plus
élevée que celles qui sont le plus en retard dans ce domaine.
81% des entreprises ayant fait faillite en France en 2013 n'étaient pas présentes
sur internet ou sur les réseaux sociaux, selon une étude22
de la société Email‐
Brokers.
Comparaison des usages digitaux en ligne des entreprises
IAA24
en Europe
Si 90% des consommateurs français recherchent en ligne en vue d’achats en
magasins23
, comme le font tous les autres consommateurs en Europe, le
comparatif des usages digitaux des entreprises européennes de l'IAA de plus
de 10 salariés sur la base des statistiques24
Eurostat permet de mesurer le
retard des entreprises françaises par rapport à leurs homologues et
concurrentes de l'Europe des 28 (EU28). Cette constatation est valable tant
pour la proportion :
de sites web : 55% en France contre 80% en Allemagne ou 83% au
Royaume‐Uni et une moyenne dans l'UE28 de 65%;
de sites marchands B2C : 7% en France contre 16% en Allemagne et
16% au Royaume‐Uni et une moyenne dans l'UE28 de 9%;
de e‐commerce B2B : 3% en France contre 15% au Royaume‐Uni et
16% en Allemagne et une moyenne dans l'UE28 de 7%;
que pour l'usage des médias sociaux dont nous avons vu le rôle
essentiel dans la création et l'animation de communautés de
consommateurs : 13% en France contre 29% en Allemagne et 36% au
Royaume‐Uni et une moyenne de l'UE28 de 25%. Le score de 3% pour
les entreprises ayant 2 ou plus médias sociaux montre bien l'absence
de véritable stratégie de marketing digital associant site web et
présence sur les médias sociaux.
Dans tous les tableaux (à consulter en annexes) on ne peut que constater
qu'avec des usages très inférieurs à la moyenne européenne (souvent de 10
pts) la France est très largement distancée par le Royaume‐Uni et l'Allemagne
et par des pays latins comme l'Espagne et l'Italie.
Il faut toutefois noter que la France fait cependant jeu égal dans les ventes
électroniques (EDI) y compris à l'international (dans et hors de l'UE).
Chiffres
clés
Internet
81% des
entreprises ayant
fait faillite en
2013 n'étaient pas
sur internet
Site web: 55% des
entreprises IAA FR
de ≥ 10 salariés
vs 83% UK, 80% DE
e-Commerce
Entreprises IAA de
≥ 10 salariés
7% en B2C
3% en B2B
Médias Sociaux
13% entreprises
IAA ≥ 10 salariés
sont sur les MS
21
www.rolandberger.fr/actualites/2014‐09‐29‐Aventure_numerique.html ‐ septembre 2014
22
www.email‐brokers.com/be_du/press‐area/france/1749‐88financecom‐france‐81‐des‐entreprises‐ayant‐fait‐faillite‐en‐2013‐n‐etaient‐pas‐sur‐
internet
21. 21 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
E‐Commerce B2C
Entreprises
ayant des
ventes B2C
Ventes B2C
représentant +1%
des ventes web
Ventes B2C
représentant
10% ou plus des
ventes web
Ventes B2C = +1 %
du CA total et
+10% des ventes
web
Ventes B2C et site
web avec dépôt de
réclamations en
ligne
Pays / Année 2014 2014 2014 2014 2014
UE (28 pays) 9% 8% 7% 4% 6%
Allemagne 16% 15% 14% 9% 11%
Espagne 7% 7% 7% 4% 3%
France 7% 7% 7% 4% 6%
Italie 5% 5% 4% 1% 2%
Royaume‐Uni 20% 13% 4% 0% 13%
E‐Commerce B2B
% Entreprises ayant des ventes B2B
Pays / Année 2014
Union européenne (28 pays) 7%
Allemagne 16%
Espagne 6%
France 3%
Italie 2%
Royaume‐Uni 15%
Un défaut de culture numérique préjudiciable aux TPE‐PME
Avec 2,2 milliards d'euros dépensés en 2013, l'alimentaire est le 3ème
budget de communication (tous
médias confondus) en France selon Kantar Media pour l'UDA 25
(Parmi les 15 plus gros annonceurs en
France en 2013, on trouve Mondelez International 12e
avec 187,7 M€ et Ferrero 15e
avec 166,1 M€).
Après les tensions sur les matières premières, la pression sur les prix de la part des distributeurs, la
compétition exacerbée pour le référencement en rayon, les investissements publicitaires massifs pour
gagner l'attention des consommateurs et développer la notoriété des marques, l'univers ultra
concurrentiel de l'agroalimentaire trouve avec Internet, les médias sociaux et le e‐commerce d'autres
terrains pour s'exprimer.
Avec 98% de TPE‐PME dans l'agroalimentaire, la culture et la maîtrise des outils digitaux ont encore du mal
à s'imposer. Ce retard est d’autant plus préjudiciable qu'une entreprise ou une marque peu présente et
inactive sur Internet et les médias sociaux sort du champ de vision des consommateurs car la
recommandation et les commentaires des internautes contribuent à sa notoriété et impactent directement
sa (e‐) réputation. Elle court le risque de voir ses parts de marché se réduire au profit de concurrents
mieux armés pour s'adapter à cette nouvelle donne et/ou disposant de budgets de communication et
publicité plus importants.
Il appartient donc aux TPE‐PME d'investir, à leur échelle, dans les outils numériques et travailler leur
différenciation par la qualité de leurs offres, les actions de fidélisation et de proximité sur le long terme
avec leurs clientèles pour ne pas accentuer un rapport de force déjà très déséquilibré.
23
C'est ce que l'on appelle ROPO = Research Online Purchase Offline / Recherche en ligne achat en magasin
24
Sources : Eurostat 19/05/2015 ‐ ec.europa.eu/eurostat/data/database Retraitement par la CCI de Bordeaux des données "statistiques sur la
société de l'information" pour les entreprises " Industries alimentaires; fabrication de boissons et de produits à base de tabac, cuir, textiles, bois,
articles en papier; imprimerie et reproduction (10 personnes employées ou plus)"
25
www.uda.fr/chiffres‐et‐documents/chiffres‐cles/
27. 27 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Informations locales et géolocalisation
Google Maps
60% des entreprises de notre échantillon sont référencées sur Google Maps
(un outil pourtant gratuit) ce qui est préjudiciable pour leur référencement
naturel lorsque l'on sait que 93,5% des internautes français utilisent le moteur
de recherche Google26
et que 80% recherchent sur PC ou mobiles des
informations locales; tout particulièrement sur Smartphones : Horaires 54%,
Itinéraire 53%, Adresse 50%.
Google+ MyBusiness
Google+ MyBusiness permet de faire émerger gratuitement une entreprise en
première page de résultats de recherche sur Google (sur la partie droite de
l'écran) avec des informations similaires aux pages jaunes telles que la
description de l'activité de l'entreprise, ses coordonnées postales et
téléphoniques, les horaires d'ouverture, des informations de géolocalisation
(Google Maps), des avis clients, des éléments d'actualité, des photos ou vidéos
(en lien avec Youtube).
Si 49% des entreprises de notre échantillon sont bien présentes sur Google+
MyBusiness il s'agit très majoritairement de pages générées par Google au
contenu très basique et incomplet voire erroné (activité en allemand ! Ou
sans lien avec celle exercée). Une infime minorité des entreprises (3) a pris la
main sur sa page Google+ My Business et la gère officiellement. Autant dire
que toutes les autres entreprises laissent Google parler d'elles sans quelles
aient la maîtrise du message délivré à leurs clients / consommateurs.
Enjeux
Internautes FR
+93% utilisent
Google
80% recherchent
des informations
locales
Résultats
de l'étude
Outils Google
60% entreprises
sur Google Maps
49% entreprises
sur Google+
My Business
3 pages Google+
My Business
officielles !!
26
www.atinternet.com/documents/barometre‐des‐moteurs‐de‐recherche‐decembre‐2014/
40%
33%
60%
50%
47%
43%
45%
78%
100%
49%
40%
33%
80%
83%
65%
52%
45%
67%
100%
60%
0. 0 salarié
1. 1 à 2 salariés
2. 3 à 5 salariés
3. 6 à 9 salariés
4. 10 à 19 salariés
5. 20 à 49 salariés
6. 50 à 99 salariés
7. 100 à 199 salariés
8. Plus de 200 salariés
Moyenne générale
% Google+ MyBusiness % Google Maps
28. 28 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Annuaires professionnels
81% des entreprises de notre échantillon sont visibles sur le site
pagesjaunes.fr; un héritage des traditionnels investissements publicitaires
pour être présent dans les annuaires téléphoniques. Les informations fournies
sont peu souvent complètes et détaillées.
Plus utilisé dans le monde professionnel dans une logique B2B, Kompass est
l'autre annuaire (partiellement) payant le plus représenté dans notre
échantillon avec 52% de présence. Beaucoup de fiches sont en fait générées
par Kompass.
Remarques
La présence sur ces annuaires payants n'a de sens que si toutes les
informations pratiques (adresse postale, téléphone / fax, horaires,
parking, géolocalisation …) + le site web, l'email, le logo et
éventuellement des photos sont bien renseignés.
Sur Kompass il est possible de compléter le profil de l'entreprise et du
dirigeant en devenant administrateur de la fiche.
De nombreuses entreprises sont visibles dans les résultats de
recherche grâce aux annuaires téléphoniques gratuits du type 118218
ou 118712, ou encore sur 123annu …
Un site comme www.societe.com qui fournit des informations
juridiques et financières sur toutes les entreprises du RCS et qui
émerge souvent en première page de résultats de Google ne doit pas
être négligé car il permet de faire référencer gratuitement son site
web.
Enjeux
Référencement
Pages jaunes 11e
marque et 14e
site
mobile le plus
fréquenté en
France
(Selon Médiamétrie)
Résultats
de l'étude
Annuaires
81% entreprises
sur PagesJaunes
52% entreprises
sur Kompass
40%
67%
80%
53%
94%
78%
91%
89%
100%
78%
60%
50%
20%
58%
53%
43%
27%
67%
100%
48%
0. 0 salarié
1. 1 à 2 salariés
2. 3 à 5 salariés
3. 6 à 9 salariés
4. 10 à 19 salariés
5. 20 à 49 salariés
6. 50 à 99 salariés
7. 100 à 199 salariés
8. Plus de 200 salariés
Total général
% Pagesjaunes % Kompass
29. 29 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Sites web et sites e‐commerce
Site web
Sur les 89 entreprises (établissement secondaire et siège social) de notre
échantillon 82% possèdent au moins un site web; ce qui représente un chiffre
relativement bon à comparer avec les 55% au niveau national des statistiques
Eurostat présentées dans la partie 1. Il faut noter que les établissements
secondaires n’ont très souvent pas de site web propre, mais sont partiellement
référencés sur le site du siège social ou de la marque; ce qui fait que nous
avons considéré qu'il y avait bien un site web pour ces entreprises.
Site e‐commerce
30% des entreprises de notre échantillon possèdent au moins un site e‐
Commerce (B2C ou B2B); ce qui présente un chiffre relativement bon si on le
compare aux 7% de e‐commerce B2C / 3% en B2B en France pour les
entreprises IAA des statistiques Eurostat présentées dans la partie 1.
Clientèle % des sites e‐commerce
B2B 12%
B2C 81%
B2B / B2C 8%
La forte proportion d’entreprises ayant une activité BtoB (notamment avec la
grande distribution) et qui disposent d’un réseau de revendeurs n’explique pas
complètement ces chiffres.
Enjeux
Visibilité
+93% des
internautes font
des recherches
sur Google
Le site web est à
95% la 1ère
source
d'information des
acheteurs B2B
Résultats
de l'étude
Site web
82% des
entreprises de
notre échantillon
Site
e-Commerce
30% des
entreprises de
notre échantillon
100%
67%
40%
83%
71%
87%
91%
100%
100%
82%
11%
17%
17%
67%
35%
9%
36%
7%
0%
30%
0. 0 salarié
1. 1 à 2 salariés
2. 3 à 5 salariés
3. 6 à 9 salariés
4. 10 à 19 salariés
5. 20 à 49 salariés
6. 50 à 99 salariés
7. 100 à 199 salariés
8. Plus de 200 salariés
Total général
% Site web % Site E‐commerce
30. 30 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Remarques
Les chiffres concernant les sites web ou de e‐commerce sont bien
meilleurs que ceux présentés dans la première partie de notre
document car notre échantillon comporte relativement peu de TPE27
et
davantage de commerces associés aux IAA.
Notre analyse dans le chapitre qui suit intitulé "maîtrise du web"
viendra pondérer ces résultats positifs par une appréciation
technique et qualitative.
27
Les TPE – ou micro entreprises – occupent moins de 10 personnes, et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant
pas 2 millions d’euros.
31. 31 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Média sociaux (hors Google+)
Pour notre échantillon les trois médias sociaux les plus représentés sont
Facebook 44% (48% pour les 10 salariés et plus), Twitter 18% (23% pour les
10 salariés et plus) et Youtube 16% (23% pour les 10 salariés et plus).
Ces chiffres sont en adéquation avec le fait que ce sont les trois médias sociaux
les plus utilisés par les consommateurs, en dehors de Google+.
La proportion d'entreprises (les périmètres des activités ne sont pas
exactement les mêmes) de 10 salariés et plus de notre échantillon présente sur
Facebook est 4 fois plus élevée que celle des statistiques IAA d'Eurostat (12%).
Pour Twitter près de 8 fois et Youtube près de 11 fois.
Les données Eurostat nous indiquaient 13% d'entreprises de l'IAA utilisant les
médias sociaux dont 10% présentes sur un seul et 3% sur deux pour plus, nous
obtenons des résultats beaucoup plus encourageants puisque le nombre de
médias sociaux utilisés monte à 7 pour la tranche des 20 à 49 salariés.
Le nombre moyen de médias sociaux est de 5,4 pour les entreprises de plus
de 10 salariés de notre échantillon.
Nous pouvons observer que les entreprises de notre échantillon les plus
présentes sur les médias sociaux se situent entre 10 et 200 salariés; le
maximum de comptes se trouvant dans la tranche des 20 à 49 salariés. Ce qui
prouve que déployer une présence digitale n'est pas qu'une question de taille.
Remarques
Notre analyse dans le chapitre qui suit intitulé "maîtrise du web"
viendra pondérer ces résultats positifs par une appréciation
technique et qualitative.
Enjeux
Médias Sociaux
82% internautes &
actifs sur 2,7 MS
en moyenne
Résultats
de l'étude
Facebook : 44%
Twitter : 18%
Youtube : 16%
5,4 médias
sociaux en
moyenne pour les
10 salariés et plus
44%
18%
9%
6%
16%
6%
4%
Facebook
Twitter
LinkedIn
Viadeo
Youtube
Instagram
Pinterest
36. 36 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Technologies
Sites web "responsive design" / design adaptatif
70 sites web analysés
Selon Google le trafic internet sur mobiles (Smartphones, tablettes) dépasse
désormais celui sur PC dans 10 pays. En conséquence, les résultats des
recherches sur Google effectuées depuis des mobiles favorisent les sites Web
adaptatifs (responsive design).
Seuls 23% des sites de notre échantillon sont parfaitement adaptés à une
consultation sur mobile et 7% partiellement. Le résultat de 30% est très
insuffisant car Google privilégie les sites adaptés à une navigation mobile
dans ses résultats de recherche sur ce type d'équipement.
Il est donc urgent d'adapter les sites web / e‐commerce aux usages mobiles
et d'utiliser des feuilles de styles s'adaptant aux caractéristiques des
périphériques de consultation ainsi que de concevoir des scénarii de navigation
tenant compte des limites de taille des écrans de consultation.
Remarque :
3 sites web étaient en maintenance et donc inaccessibles lors de l'étude
(Entreprises "Café Soubira", "Grand moulin de Paris" et "Enofi")
Enjeux
Mobiles
Le trafic internet
sur mobiles
dépasse celui sur
PC
Résultats
de l'étude
Développement
web
Site web
"Responsive
Design"
23% OK
7% partiellement
Non; 70%
oui; 23%
Oui
Partiellement
7%
39. 39 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Logiciel d'analyse de la fréquentation (web analytics)
Sans logiciel d'analyse de la fréquentation un responsable de site web est
incapable de connaître les pages les plus fréquentées, d'optimiser la
navigation, la conversion des pages / formulaires ou mesurer l'impact ou le ROI
du référencement naturel / payant ou des campagnes de marketing direct.
Sur 70 sites web analysés, 61 sites utilisent un logiciel de web analytics soit
87%.
Sans surprise Google Analytics est ultra‐dominant avec 85% car sa solution est
gratuite contrairement à son challenger bordelais AT Internet 13% (qui
dispose néanmoins d'une version gratuite mais beaucoup plus limitée que celle
payante).
Enjeux
Analyse et
pilotage site web
Résultats
de l'étude
Développement
web
Web Analytics
87% des sites web
Google
Analytics
85%
AT
Internet
13%
Piwik
2%
40. 40 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Respect du cadre légal
Publier des « mentions légales » sur un site internet est obligatoire afin
d’identifier précisément quels en sont les responsables. Cette obligation est
cadrée par plusieurs textes dont la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans
l’économie numérique (art. 6‐III et 19) et la loi du 6 janvier 1978 relative à
l’informatique, aux fichiers et aux libertés (art. 22 et 32), le Code de la
consommation (art. L. 121‐18), le Code général des impôts (art. 286 ter) et la
loi du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle (art. 93‐2).
En cas d’omission, le dirigeant qui édite le site risque d’être condamné à une
sanction pouvant aller jusqu’à 75 000 euros d’amende et un an
d’emprisonnement.
Ces éléments sont généralement regroupés dans une page « mentions
légales » avec un lien accessible depuis toutes les pages du site souvent situé
dans le pied de page et en matière de collecte et protection des données
personnelles doivent faire état du numéro de la déclaration obtenue auprès
de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés).
70 sites web dont 30 e‐commerce étudiés
Les chiffres parlent d'eux‐mêmes : 63% de mentions légales (dont 50% sont
incomplètes), 27% de mentions CNIL et 70% de CGV. Toutes les entreprises et
leurs responsables n'ont pas pris la mesure des sanctions légales qu'ils
encourent.
Il ne s'agit pas seulement d'une obligation de respecter la loi et d'un devoir de
transparence mais bien de comprendre qu'il s'agit de leviers marketing pour
lever les freins, rassurer les consommateurs / internautes et établir un
véritable dialogue basé sur le respect.
Enjeux
Poursuite pénale
75 000 euros
d’amende et un
an de prison
Résultats
de l'étude
Cadre légal
Mentions légales
63% (dont 50%
incomplètes)
Mentions CNIL
27%
CGV : 70%
63%
27%
70%
Mentions légales
Mentions CNIL
Conditions générales de vente
(CGV)
41. 41 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Rappel des mentions légales obligatoires
1. Identification du site
Nom du site :
URL complète du site :
2. Propriétaire du site (= la société ou l’éditeur)
Personne morale (raison sociale et forme sociale) :
Adresse du siège social :
E‐mail :
Téléphone :
Numéro et ville d’inscription au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) ou au RM (Répertoire
des Métiers) :
Capital social de la société :
Numéro d’assujettissement à la TVA :
Nom du directeur de publication :
Nom du responsable de rédaction :
Webmaster du site :
3. Concepteur du site (= l’agence web ou le développeur)
Nom ou raison sociale du concepteur :
Adresse du siège social :
E‐mail et/ou téléphone :
4. Hébergeur du site
Nom de l’hébergeur :
Raison sociale :
Adresse postale :
Téléphone ou e‐mail :
5. Autorisations spéciales et professions réglementées
Nom et adresse de l’autorité délivrante des autorisations spéciales :
Titre professionnel :
Nom de l’ordre ou de l’organisme professionnel auprès duquel elle est inscrite (ex. assureurs,
voyagistes, médecin, notaires, avocats, etc.) :
Référence (ex. adresse postale ou lien internet) aux règles professionnelles applicables :
Pays de délivrance du titre professionnel :
Nom de l’ordre ou de l’organisme d’inscription :
6. Données personnelles
Numéro de la déclaration obtenue auprès de la CNIL (Commission Nationale Informatique et
Libertés) :
Nom du responsable du traitement :
Coordonnées de contact (mail ou téléphone) pour faire valoir ses droits :
42. 42 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Prise en compte de base du référencement naturel et
perception rapide de la qualité de la prestation web
Fichier "Favicon"
La petite image " Favicon" sert à personnaliser le site comme une déclinaison
du logo, de votre marque. Cette image en elle‐même n'a pas d'importance
technique mais outre qu'elle permet de distinguer le site dans une liste de
favoris / marques pages, elle contribue à la crédibilité du site et à la notoriété
de votre marque.
Si 1 seul site sur les 68 analysés n'a pas de "Favicon", 19 sites n'en ont pas de
personnalisé et utilisent celui par défaut de leur CMS. Ceci est un indicateur de
qualité et du niveau de personnalisation de votre site web par votre
prestataire.
Métadonnées
De nombreuses métadonnées sont insérées dans le code HTML des pages des
sites web. Non visibles pour l'internaute (seulement en utilisant la fonction
"afficher le code de la page"), elles servent à indiquer des paramètres aux
serveurs, navigateurs ou robots des moteurs de recherche pour permettre une
meilleure interprétation / affichage / indexation …
Beaucoup d'entre‐elles sont générées automatiquement avec des paramètres
par défaut par les logiciels de développement ou les logiciels de gestion de
contenus / CMS utilisés tels que Joomla, Wordpress, Prestashop, Magento, …
Ces paramètres doivent être personnalisés. Ce travail est initialement du
ressort du prestataire puis des personnes en charge de la gestion du site. Le
soin apporté à cette personnalisation, au respect de la taille et de la qualité
du contenu utilisé (=mots clés) est un indicateur de qualité et de compétence
du prestataire en matière de référencement naturel.
Les métadonnées doivent être définies page par page en fonction du contexte
et en faisant attention à éviter la duplication pour les "titres" ou balises
"description".
Enjeux
Référencement
naturel (SEO)
Résultats
de l'étude
Qualité web
+29% des sites
n'ont pas d'icône
personnalisée
Balise Description
<meta name="description"
content="Une description de
la page" />
Cette balise fournit une brève description de la page. Dans certains
cas, cette description est incluse dans l'extrait qui s'affiche avec les
résultats de recherche.
<title>Le titre de la
page</title>
Si techniquement il ne s'agit pas d'une balise Meta, cette balise est
souvent utilisée en association avec la "description". Le contenu de
cette balise est généralement affiché comme titre dans les résultats
de recherche (et bien sûr dans le navigateur des internautes).
<meta name="robots"
content="..., ..." />
<meta name="googlebot"
content="..., ..." />
Ces balises Meta permettent de contrôler l'exploration et
l'indexation effectuées par les moteurs de recherche.
La balise Meta robots concerne tous les moteurs de recherche.
En revanche, la balise Meta "googlebot" est spécifique à Google.
Les valeurs par défaut sont "index, follow" (équivalent à "tous") et il
n'est donc pas nécessaire de les spécifier. Google accepte les
valeurs suivantes (à séparer par des virgules) …
Source et plus d'information ici : https://support.google.com/webmasters/answer/79812?hl=fr
44. 44 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Analyse du contenu de la première page du site web
Une bonne page d'accueil doit s'adresser à deux cibles aux besoins différents
mais convergents :
les humains qui doivent pouvoir rapidement (mais de façon explicite et
détaillée) comprendre l'objet du site et s'orienter / naviguer /
rechercher sur le site et trouver ce qu'ils recherchent;
les robots des moteurs de recherche qui doivent indexer les mots clés
compris dans les contenus textuels et suivre les liens pour parcourir
tout le site et reconstruire l'arborescence.
Taille du contenu textuel de la page d'accueil
Plus la page contient de contenus textuels donc de mots, plus elle sera riche
en éléments sémantiques et en mots clés susceptibles d'être indexés. Donc
plus le texte est long et plus potentiellement la page sera mieux référencée.
Mais cela reste néanmoins qu'un des 200 critères de Google.
Proportion de liens hypertextes en fonction du contenu textuel
Enjeux
Référencement
naturel (SEO)
Résultats
de l'étude
Qualité web
83% des pages
d'accueil de moins
de 500 mots de
contenus textuels
50% ont un
nombre équilibré
de liens par
rapport aux
contenus
<100
mots;
29%
100 à 299
mots;
32%
300 à 499
mots;
22%
500 à 999
mots;
12%
1000
mots et
plus; 5%
80 à
100% de
liens;
12%50 à 79%
de liens;
19%
30 à 49%
de liens;
19%
10 à 30%
de liens;
25%
0 à 10%
de liens;
25%
45. 45 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Plus la proportion de liens hypertextes est importante par rapport aux
contenus de la page, plus le site donne l'impression de n'être constitué que de
menus / branchements vers des contenus et peu ou pas contenir de
rédactionnel.
Les liens internes font eux aussi partie des 200 critères de référencement
naturel de Google.
Remarques
Certains prestataires utilisent des frames (cadres) pour afficher le site
web de leurs clients qui est hébergé sur leur propre nom de domaine
ce qui fausse les statistiques sur le nombre de contenus, de pages
indexées et les scores Page Rank, Page Authority, Domaine Authority
(voir paragraphes qui suivent).
Ceci a pour conséquence que le référencement du site du client n'est
pas aussi bon que s'il concentrait tous les contenus sur son propre
nom de domaine.
46. 46 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Contenu éditorial du site web
Une étude30
de Hubspot portant sur 7000 de leurs clients montre l'impact de la
quantité et de la fréquence de publication d'articles sur un blog sur le trafic
généré grâce à l'accroissement des contenus référencés par les moteurs de
recherche. Ainsi :
En B2C, on augmente de 45% le trafic d'un blog en passant d'un total
d'articles de 11‐20 à 21‐50 articles. Les blogs qui totalisent plus 51
pages gagnent 48% de trafic.
En B2B : En passant de moins de 10 articles par mois à plus de 200
articles on multiplie par 5 le trafic. Ne serait‐ce que publier 1‐2 articles
par mois permet d'attirer 70% de contacts B2B de plus que les
entreprises sans blog. De plus passer de 3‐5 articles par mois à 6‐8
articles par mois permet de doubler le nombre de contacts.
Les entreprises de moins de 10 salariés sont celles qui bénéficient le
plus de l’accroissement du trafic
Actualité
Nota bene : tous les sites des 89 entreprises de l'échantillon total
> 24 diffusent de l'actualité
Force est de constater que 24 sites seulement diffusent de l'actualité (dont
13 de TPE‐PME); ce qui est très faible. Pourtant c'est un bon moyen de
communiquer sur un nouveau produit ou un évènement, de créer du trafic et
d'interagir avec son audience.
Si l'on analyse la fréquence de parution de nouveaux contenus une dichotomie
nette apparait entre les grandes entreprises qui produisent des actualités
dont 71% font paraître plus 10 contenus par an contre les 61% des TPE‐PME
qui font paraître au plus 3 contenus par an.
Inutile de dire que l'attractivité de la majorité des sites est très faible et l'absence
de contenus fréquents et diversifiés ne leur permet pas d'obtenir un bon
référencement naturel.
Enjeux
Référencement
naturel (SEO) &
Attractivité site
+51 pages =
+48% trafic
Résultats
de l'étude
News / Actus
24 sites !
71% Grandes
entreprises
≥ 10 contenus / an
61% TPE‐PME
≤ 3 contenus / an
30
blog.hubspot.com/blog/tabid/6307/bid/33742/12‐Revealing‐Charts‐to‐Help‐You‐Benchmark‐Your‐Business‐Blogging‐Performance‐NEW‐
DATA.aspx
46%
15%
8%
31%
9% 9%
36%
45%
1/an 3/an 8/an 10/an + de 15/an
TPE‐PME locales IAA Grandes entreprises IAA
49. 49 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Référencement naturel et scoring du site web
Nombre de contenus indexés sur Google
56% des sites de notre échantillon ont entre 0 et 200 de leurs contenus
indexés sur Google; ce qui est faible. La quantité, la fréquence, la pertinence
et la qualité des contenus du site web sont des éléments clés du
référencement naturel.
Le graphique sur le nombre de documents indexés par tranche de salariés
permet de mesurer la disparité dans la taille des sites. Les entreprises de 50
salariés et plus ont davantage de contenus indexés.
Enjeux
Référencement
naturel (SEO)
Résultats
de l'étude
Docs indexés
56% entreprises
ont moins de 200
contenus indexés
30%
9%
17%
15% 15%
5%
0 à 50 50 à 100 100 à 200 200 à 1000 1000 à
4000
plus de
4000
6
21 66
10
19
1
320
87
85
536
175
238
706
323
1 220
176
103
2 140
1 220
1 890
4 180 4 180
0. 0 salarié 1. 1 à 2
salariés
2. 3 à 5
salariés
3. 6 à 9
salariés
4. 10 à 19
salariés
5. 20 à 49
salariés
6. 50 à 99
salariés
Total
général
Echelle logarithmique base 10
Minimum Moyenne Maximum
51. 51 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Page Authority = Score de l'autorité de la page (échelle de 0 à 100)
Les données sur l'autorité de la page et du nom de domaine ont été obtenues
à l'aide des plateformes SharedCount et Robingupta. Les pages analysées sont
les pages d’accueils.
Le score d'autorité de page prend en compte plusieurs critères, dont
principalement le nombre et la qualité des liens du site web. Plus une page fait
autorité, plus son contenu est référent sur un domaine, plus elle aura tendance
à avoir un nombre important de sites web pointant vers elle; donc un score
d'autorité de page élevé.
Les scores d'autorité de pages et de noms de domaine traduisent la qualité
du référencement naturel et influent sur l'émergence d'un site web dans les
résultats de recherche de Google. Il est donc nécessaire de bien se situer dans
ce classement pour apparaître dans les premiers résultats de recherche.
70 sites étudiés
Les meilleurs sites web de notre échantillon, que l'on trouve parmi les
entreprises de 50 salariés et plus, obtiennent un score de Page Authority
faible qui ne dépasse pas 45/100. Cela confirme les mauvais résultats du Page
Rank.
Enjeux
Référencement
naturel (SEO)
Résultats
de l'étude
Page Authority
70% des sites :
Page Authority de
0 à 30/100
0 à 20
39%
20 à 30
31%
30 à 45
30%
1
16
6
10
7
11
13
16
23
10
21 19
22
3131
29
13
34 35 34
45
0. 0 salarié 1. 1 à 2
salariés
2. 3 à 5
salariés
3. 6 à 9
salariés
4. 10 à 19
salariés
5. 20 à 49
salariés
6. 50 à 99
salariés
Minimum Moyenne Maximum
52. 52 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Domain Authority = Score de l'autorité du domaine (échelle de 0 à 100)
Le score d'autorité de domaine est la généralisation de celui d'autorité de page
et prend en compte l’intégralité des contenus indexables basés sur la même
racine de nom de domaine.
70 sites étudiés
De façon générale on peut dire que les entreprises de notre échantillon
possèdent une faible réputation. Autorité très faible = 0 à 20 ; Autorité faible
= 20 à 40; Autorité moyenne=40 à 55.
Les meilleurs sites web de notre échantillon, que l'on trouve parmi les
entreprises de 50 salariés et plus, obtiennent un score de 55/100. Ces
résultats sont meilleurs que pour le Page Authority et traduisent une plus
grande quantité de contenus indexés par Google. (Voir p 49).
Enjeux
Référencement
naturel (SEO)
Résultats
de l'étude
Domain
Authority
49% des sites :
Domain Authority
de 0 à 20/100
0 à 20
49%
20 à 40
37%
40 à 55
14%
1
30
19
1 1
11
26
23
35
20
29 28
31
40
42
39
21
45 46
44
55
0. 0 salarié 1. 1 à 2
salariés
2. 3 à 5
salariés
3. 6 à 9
salariés
4. 10 à 19
salariés
5. 20 à 49
salariés
6. 50 à 99
salariés
Minimum Moyenne Maximum
53. 53 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Présence sur les médias sociaux et intégration avec le site web
Présence des pictogrammes des médias sociaux sur le site web
A quoi bon développer une présence sur les médias sociaux si celle‐ci n'est pas
valorisée et si l'on n'incite pas à rejoindre la communauté de la marque /
entreprise ?
Seuls 25 sites web sur les 70 étudiés affichent les pictogrammes des médias
sociaux où l'entreprise possède un compte / page alors qu'elles sont plus de 32
à y être présentes.
Combinaisons de Médias
Sociaux
Nb occurrences
Facebook 11
Facebook, G+ 1
Facebook, Pinterest 3
Facebook, Twitter 4
Facebook, Twitter, Youtube 3
G+, Youtube 2
Youtube, Pinterest 1
Total 25
Pictogrammes sociaux les plus présents sur les 25 sites web
Les médias Sociaux les plus présents sont : Facebook avec 88% des
occurrences, Twitter 28% et Youtube 24%; c'est‐à‐dire le même trio de médias
sociaux que nous avons identifié au chapitre précédent comme le plus utilisé
par les entreprises de notre échantillon.
Inciter au partage de contenus est un élément clé de la stratégie de marketing
digital pour développer la proximité avec l'entreprise, générer du trafic …
Enjeux
Référencement
naturel (SEO)
Réseaux Sociaux
82% socionautes
Résultats
de l'étude
Pictos sociaux
22% des
entreprises
présentes sur les
MS n'affichent
pas leurs pictos
Les plus présents :
88% Facebook
28% Twitter
24% Youtube
88%
28%
24%
12%
12%
Facebook
Twitter
Youtube
G+
Pinterest
54. 54 Présence digitale des entreprises de l'industrie agroalimentaire de Gironde en 2015
Communauté Facebook
Répartition par taille des communautés sur Facebook
La taille des communautés Facebook des entreprises de notre échantillon est
globalement faible : 85% ont moins de 1.000 fans. La tranche de 20 à 49 salariés
est la plus active avec des entreprises qui ont les communautés les plus
importantes (notamment Cacolac avec 328 469 fans)
Enjeux
Facebook
63% des
socionautes
1er
site de
partages sociaux
Résultats
de l'étude
Communauté
85% < 1.000 fans.
Taille des communautés de fans sur Facebook par tranche de salariés
0 à 100
70%100 à 300
8%
300 à
1 000
7%
1 000 à
5 000
6%
5000 à
10 000
2%
plus de
10 000
9%
Nb = 38
pages
1 739
107
67
32
5
1 1
1 739
30 129
211
330
29 160
788
14 487
1 739
89 253
460
912
328 469
2 168
328 469
0. 0 salarié 1. 1 à 2
salariés
2. 3 à 5
salariés
3. 6 à 9
salariés
4. 10 à 19
salariés
5. 20 à 49
salariés
6. 50 à 99
salariés
Total
général
Echelle logarithmique base 10
Minimum Moyenne Maximum