LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
VIII. De la perception à la connaissance
1. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (1)
Toute guérison est délivrance du passé.
C’est pourquoi le Saint-Esprit est le seul
Guérisseur. Il enseigne que le passé
n’existe pas, un fait qui appartient à la
sphère de la connaissance et que par
conséquent personne en ce monde ne
peut connaître. En effet, il serait
impossible d’être en ce monde avec cette
connaissance. Car l’esprit qui connaît cela
sans équivoque connaît aussi qu’il
demeure dans l’éternité, et il n’utilise
aucune perception. Par conséquent, il ne
considère pas où il est, parce que le
concept « où » ne signifie rien pour lui. Il
connaît qu’il est partout, tout comme il a
tout, et pour toujours.
2. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (2)
La différence très réelle entre la
perception et la connaissance devient tout
à fait apparente quand tu considères ceci :
il n’y a rien de partiel dans la
connaissance. Chaque aspect est entier;
par conséquent, aucun aspect n’est séparé.
Tu es un aspect de la connaissance, étant
dans l’Esprit de Dieu, Qui te connaît. Toute
connaissance doit être tienne, car en toi
est toute connaissance. La perception,
même la plus élevée, n’est jamais
complète. Même la perception du Saint-
Esprit, aussi parfaite que peut l’être la
perception, ne signifie rien au Ciel. Guidée
par Lui, la perception peut aller partout,
car la vision du Christ voit tout dans la
lumière. Or aucune perception, si sainte
soit-elle, ne durera toujours.
3. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (3)
La perception parfaite a donc beaucoup
d’éléments en commun avec la
connaissance, ce qui rend le transfert en
elle possible. Or le dernier pas doit être
fait par Dieu, parce que le dernier pas dans
ta rédemption, qui semble être dans le
futur, fut accompli par Dieu dans ta
création. La séparation ne l’a pas
interrompue. La création ne peut pas être
interrompue. La séparation n’est qu’une
formulation fautive de la réalité, sans
aucun effet. Le miracle, qui n’a pas de
fonction au Ciel, est nécessaire ici. Des
aspects de la réalité peuvent encore être
vus, et ils remplaceront des aspects de
l’irréalité. Des aspects de la réalité peuvent
être vus en tout et partout. Or Dieu Seul
peut les rassembler, en les couronnant ne
faisant qu’un du don final de l’éternité.
4. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (4)
À part du Père et du Fils, le Saint-Esprit n’a
pas de fonction. Il n’est séparé ni de l’Un ni
de l’Autre, étant dans l’Esprit des Deux, et
connaissant que cet Esprit est Un. Il est
une Pensée de Dieu, et Dieu te L’a donné
parce qu’il n’a pas de Pensées qu’il ne
partage. Son message parle de
l’intemporel dans le temps, et c’est
pourquoi la vision du Christ contemple
tout avec amour. Or même la vision du
Christ n’est pas Sa réalité. Les aspects
dorés de la réalité qui apparaissent
soudain en pleine lumière, sous Ses yeux
pleins d’amour, laissent entrevoir le Ciel
qui se trouve au-delà.
5. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (5)
Voici le miracle de la création : qu’elle est
une à jamais. Chaque miracle que tu offres
au Fils de Dieu n’est que la perception
vraie d’un aspect du tout. Bien que chaque
aspect soit le tout, tu ne peux pas
connaître cela jusqu’à ce que tu aies vu
que chaque aspect est le même, perçu
dans la même lumière et donc un. Chacun
de ceux que tu vois sans le passé te
rapproche ainsi de la fin du temps en
apportant dans les ténèbres une vue
guérie et guérissante, et permettant au
monde de voir. Car la lumière doit venir
dans le monde enténébré pour rendre la
vision du Christ possible même ici. Aide-Le
à donner Son don de lumière à tous ceux
qui pensent errer dans les ténèbres, et
laisse-Le les rassembler dans Sa quiète vue
qui les rend un.
6. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (6)
Ils sont tous les mêmes; tous beaux et
égaux dans leur sainteté. Et de même
qu’ils Lui ont été offerts, Il les offrira à
Son Père. Il y a un seul miracle,
comme il y a une seule réalité. Et
chaque miracle que tu fais les contient
tous, comme chaque aspect de la
réalité que tu vois se fond quiètement
dans la seule réalité de Dieu. Le seul
miracle qui ait jamais été est le très
saint Fils de Dieu, créé dans la seule
réalité qui est son Père. La vision du
Christ est le don qu’il te fait. Son Être
est le don que Lui fait Son Père.
7. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (7)
Contente-toi de guérir, car le don du
Christ, tu peux l’accorder, et le don de ton
Père, tu ne peux le perdre. Offre le don du
Christ à chacun et partout, car les miracles,
offerts au Fils de Dieu par le Saint-Esprit, te
mettent en accord avec la réalité. Le Saint-
Esprit connaît ton rôle dans la rédemption,
et quels sont ceux qui te cherchent et où
les trouver. La connaissance est bien au-
delà de ce qui te concerne
individuellement. Toi qui en fais partie et
l’es tout entière, tu as seulement besoin de
te rendre compte qu’elle est du Père, et
non de toi. Ton rôle dans la rédemption te
conduit à elle en rétablissant son unité
dans ton esprit.
8. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (8)
Quand tu auras vu tes frères comme étant
toi-même, tu seras délivré à la
connaissance, ayant appris à te libérer toi-
même par Celui Qui connaît ce qu’est la
liberté. Unis-toi à moi sous la sainte
bannière de Son enseignement, et comme
nous grandirons en force, le pouvoir du Fils
de Dieu s’éveillera en nous, et nous ne
laisserons personne intouché ni personne
seul. Et tout à coup le temps sera terminé,
et nous nous unirons tous dans l’éternité
de Dieu le Père. La sainte lumière que tu as
vue à l’extérieur de toi, en chaque miracle
que tu as offert à tes frères, te sera
rendue. Et connaissant que la lumière est
en toi, tes créations seront là avec toi,
comme tu es en ton Père.
9. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (9)
Comme les miracles en ce monde te
joignent à tes frères, ainsi tes
créations établissent ta paternité au
Ciel. Tu es le témoin de la Paternité de
Dieu, et Il t’a donné le pouvoir de
créer les témoins de la tienne, qui est
comme la Sienne. Renie un frère ici et
tu renies les témoins de ta paternité
au Ciel. Le miracle que Dieu a créé est
parfait, comme le sont les miracles
que tu as établis en Son Nom. Ils n’ont
pas besoin de guérison, et toi non
plus, quand tu les acceptes.
10. Chapitre 13
LE MONDE NON
COUPABLE
VIII. De la perception
à la connaissance (10)
Or en ce monde ta perfection n’a pas
de témoins. Dieu la connaît, mais pas
toi, de sorte que tu ne partages pas
Son témoignage d’elle. Tu ne rends
pas non plus témoignage de Lui, car
on ne témoigne de la réalité qu’en ne
faisant qu’un. Dieu attend que tu
témoignes de Son Fils et de Lui-même.
Les miracles que tu fais sur terre sont
élevés jusqu’au Ciel et jusqu’à Lui. Ils
témoignent de ce que tu ne connais
pas, et lorsqu’ils atteignent les portes
du Ciel, Dieu les ouvre. Car jamais Il ne
laisserait Son Propre Fils bien-aimé à
l’extérieur, et au-delà de Lui-même.