LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
LEÇON 59 (BIS) ~ Suggestion de re-lecture des leçons 51 à 59.
1. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des lesçons 51(1) à 59 (45). Les voici: (1)
(1) Rien de ce que je vois ne signifie
quoi que ce soit.
La raison pour laquelle il en est ainsi,
c’est que je ne vois rien, et rien n’a
pas de signification. Il est nécessaire
que je reconnaisse cela pour
apprendre à voir. Ce que je pense
voir maintenant prend la place de la
vision. Je dois en lâcher prise en me
rendant compte que cela n’a pas de
signification, pour que la vision
puisse en prendre la place.
(2) J’ai donné à ce que je vois toute
la signification que cela a pour moi.
J’ai jugé tout ce que je regarde, et
c’est cela et cela seul que je vois.
Cela n’est pas la vision. Ce n’est
qu’une illusion de réalité, parce que
mes jugements ont été faits tout à
fait à part de la réalité. Je suis
désireux de reconnaître le manque
de validité de mes jugements, parce
que je veux voir. Mes jugements
m’ont blessé, et je ne veux pas voir
en conformité avec eux.
2. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (2)
(3) Je ne comprends rien de ce que je vois.
Comment pourrais-je comprendre ce que je
vois quand je l’ai méjugé ? Ce que je vois
est la projection de mes propres erreurs de
pensée. Je ne comprends pas ce que je vois
parce que ce n’est pas compréhensible.
Rien ne sert de chercher à le comprendre.
Mais il y a tout lieu d’en lâcher prise et de
faire de la place pour ce qui peut être vu,
compris et aimé. Je peux échanger ce que
je vois maintenant pour cela simplement en
étant désireux le faire. N’est-ce pas là un
meilleur choix que celui que j’ai fait
auparavant ?
(4) Ces pensées ne signifient rien.
Les pensées dont j’ai conscience ne
signifient rien parce que j’essaie de penser
sans Dieu. Ce que j’appelle “mes” pensées
ne sont pas mes pensées réelles. Mes
pensées réelles sont les pensées que je
pense avec Dieu. Je n’en ai pas conscience
parce que j’ai fait mes pensées pour qu’elles
prennent leur place. Je suis désireux de
reconnaître que mes pensées ne signifient
rien et d’en lâcher prise. Je choisis qu’elles
soient remplacées par ce qu’elles étaient
censées remplacer. Mes pensées sont in-
signifiantes, mais toute la création réside
dans les pensées que je pense avec Dieu.
3. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (3)
(5) Je ne suis jamais contrarié pour la
raison à laquelle je pense.
Je ne suis jamais contrarié pour la raison
à laquelle je pense parce que j’essaie
constamment de justifier mes pensées.
J’essaie constamment de les rendre
vraies. Je fais de toutes choses mes
ennemies, de sorte que ma colère est
justifiée et que mes attaques sont
légitimées. Je ne me suis pas rendu
compte à quel point j’ai mésusé de tout
ce que je vois en lui assignant ce rôle.
J’ai fait cela pour défendre un système
de pensée qui m’a blessé, et que je ne
veux plus. Je suis désireux d’en lâcher
prise.
(6) Je suis contrarié parce que je vois ce
qui n’est pas là.
La réalité n’est jamais effrayante. Il est
impossible qu’elle puisse me contrarier.
La réalité n’apporte que la paix parfaite.
Quand je suis contrarié, c’est toujours
parce que j’ai remplacé la réalité par des
illusions que j’ai inventées. Les illusions
sont contrariantes parce que je leur ai
donné réalité et qu’ainsi je considère la
réalité comme une illusion. Rien dans la
création de Dieu n’est affecté en aucune
façon par ma confusion. Je suis toujours
contrarié par rien.
4. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (4)
(7) Je ne vois que le passé.
Quand je regarde autour de moi, je
condamne le monde que je regarde.
J’appelle cela voir. Je reproche le
passé à chacun et à chaque chose, et
j’en fais mes ennemis. Quand je me
serai pardonné et me serai souvenu
de Qui je suis, je bénirai tous ceux et
tout ce que je vois. Il n’y aura pas de
passé et donc pas d’ennemis. Et je
regarderai avec amour tout ce que je
manquais de voir auparavant.
(8) Mon esprit est préoccupé de
pensées passées.
Je ne vois que mes propres pensées,
et mon esprit est préoccupé du
passé. Qu’est-il, donc, que je puisse
voir tel que c’est ? Que je me
souvienne que je regarde le passé
pour empêcher le présent de se faire
jour dans mon esprit. Que je
comprenne que j’essaie d’utiliser le
temps contre Dieu. Que j’apprenne à
me départir du passé, et je me
rendrai compte qu’en ce faisant je ne
renonce à rien.
5. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (5)
(9) Je ne vois rien tel que c’est
maintenant.
Si je ne vois rien tel que c’est
maintenant, on peut vraiment dire
que je ne vois rien. Je ne peux voir
que ce qui est maintenant. Le choix
n’est pas entre voir le passé et voir le
présent; le choix est simplement
entre voir et ne pas voir. Ce que j’ai
choisi de voir m’a coûté la vision.
Maintenant je voudrais choisir à
nouveau, afin de voir.
(10) Mes pensées ne signifient rien.
Je n’ai pas de pensées privées. Or ce
n’est que les pensées privées dont je
suis conscient. Que peuvent signifier
ces pensées ? Elles n’existent pas,
ainsi elles ne signifient rien. Or mon
esprit fait partie de la création et
partie de son Créateur. Ne
préférerais-je pas me joindre à la
pensée de l’univers plutôt que
d’obscurcir tout ce qui m’appartient
réellement avec mes pitoyables et in-
signifiantes pensées “privées” ?
6. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (6)
(11) Mes pensées in-signifiantes me
montrent un monde in-signifiant.
Puisque les pensées dont je suis
conscient ne signifient rien, le monde
qui les représente ne peut avoir de
signification. Ce qui produit ce monde
est insane, et ce qu’il produit l’est aussi.
La réalité n’est pas insane, et j’ai des
pensées réelles aussi bien que des
insanes. Je peux donc voir un monde
réel, si je me tourne vers mes pensées
réelles pour qu’elles guident ma vue.
(12) Je suis contrarié parce que je vois
un monde in-signifiant.
Les pensées insanes sont contrariantes.
Elles produisent un monde dans lequel
il n’y a d’ordre nulle part. Seul le chaos
gouverne un monde qui représente une
pensée chaotique, et le chaos n’a pas de
lois. Je ne peux pas vivre en paix dans
un tel monde. Je suis reconnaissant de
ce que ce monde n’est pas réel et que je
n’ai pas besoin de le voir du tout à
moins que je ne choisisse de lui
accorder de la valeur. Et je ne choisis
pas d’accorder de la valeur à ce qui est
totalement insane et n’a pas de
signification.
7. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (7)
(13) Un monde in-signifiant engendre
la peur.
Ce qui est totalement insane engendre
la peur parce qu’on ne peut pas du tout
s’y fier et qu’il n’offre aucune base pour
la confiance. Rien n’est fiable dans la
folie. Elle n’offre ni sécurité ni espoir.
Mais un tel monde n’est pas réel. Je lui
ai donné l’illusion de la réalité et j’ai
souffert de ma croyance en lui.
Maintenant je choisis de lui retirer cette
croyance et de placer ma confiance en
la réalité. En choisissant cela,
j’échapperai de tous les effets du
monde de la peur, parce que j’admets
qu’il n’existe pas.
14) Dieu n’a pas créé un monde in-
signifiant.
Comment un monde in-signifiant peut-il
exister si Dieu ne l’a pas créé ? Il est la
Source de toute signification et tout ce
qui est réel est dans Son Esprit. Cela est
aussi dans mon esprit, parce qu’Il l’a
créé avec moi. Pourquoi devrai-je
continuer à souffrir des effets de mes
propres pensées insanes, quand la
perfection de la création est ma
demeure ? Que je me souvienne du
pouvoir de ma décision et reconnaisse
où je demeure réellement.
8. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (8)
(15) Mes pensées sont des images que j’ai
faites.
Tout ce que je vois reflète mes pensées. Ce
sont mes pensées qui me disent où je suis
et ce que je suis. Le fait que je vois un
monde dans lequel il y a la souffrance, la
perte et la mort me montre que je ne vois
que la représentation de mes pensées
insanes, et que je ne permets pas à mes
pensées réelles de jeter leur lumière
bienfaisante sur ce que je vois. Or la voie de
Dieu est sûre. Les images que j’ai faites ne
sauraient prévaloir contre Lui parce que ce
n’est pas ma volonté qu’elles le fassent. Ma
volonté est la Sienne, et je ne placerai pas
d’autres dieux devant Lui.
(16) Je n’ai pas de pensées neutres.
Des pensées neutres sont impossibles parce
que toutes les pensées ont un pouvoir. Soit
qu’elles font un monde faux, soit qu’elles
me conduisent au monde réel. Mais les
pensées ne peuvent pas être sans effets. De
même que le monde que je vois surgit de
mes erreurs de pensée, de même le monde
réel surgira à ma vue lorsque je laisserai
mes erreurs être corrigées. Mes pensées ne
peuvent pas être ni vraies ni fausses. Elles
doivent être l’un ou l’autre. Ce que je vois
me montre lequel elles sont.
9. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (9)
(17) Je ne vois pas de choses neutres.
Ce que je vois témoigne de ce que je pense.
Si je ne pensais pas, je n’existerais pas,
parce que la vie est pensée. Que je regarde
le monde que je vois comme la
représentation de mon propre état d’esprit.
Je sais que mon état d’esprit peut changer.
Je sais donc aussi que le monde que je vois
peut changer également.
(18) Je ne suis pas seul à éprouver les
effets de ma vue.
Si je n’ai pas de pensées privées, je ne peux
pas voir un monde privé. Même la folle idée
de séparation a dû être partagée pour
qu’elle puisse former la base du monde que
je vois. Or ce partage était un partage de
rien. Je peux aussi faire appel à mes
pensées réelles, qui partagent tout avec
tous. De même que mes pensées de
séparation appellent les pensées de
séparation des autres, de même mes
pensées réelles éveillent les pensées réelles
en eux. Et le monde que me montrent mes
pensées réelles se fera jour à leurs yeux
aussi bien qu’aux miens.
10. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (10)
(19) Je ne suis pas seul à éprouver
les effets de mes pensées.
Je ne suis seul en rien. Tout ce que je
pense, dis ou fais, enseigne à tout
l’univers. Un Fils de Dieu ne peut ni
penser, ni parler ni agir en vain. Il ne
peut être seul en quoi que ce soit. Il
est donc en mon pouvoir de changer
chaque esprit avec le mien, car le
pouvoir de Dieu m’appartient.
(20) Je suis déterminé à voir.
Reconnaissant la nature partagée de
mes pensées, je suis déterminé à
voir. Je voudrais regarder les témoins
qui me montrent que la pensée du
monde a été changée. Je voudrais
contempler la preuve que ce qui a
été fait par moi a permis à l’amour
de remplacer la peur, au rire de
remplacer les larmes, à l’abondance
de remplacer la perte. Je voudrais
regarder le monde réel et le laisser
m’enseigner que ma volonté et la
Volonté de Dieu ne font qu’un.
11. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (11)
(21) Je suis déterminé à voir les choses
différemment.
Ce que je vois maintenant ne sont que
des signes de maladie, de désastre et de
mort. Ce ne peut pas être ce que Dieu a
créé pour Son Fils bien-aimé. Le fait
même que je vois de telles choses est la
preuve que je ne comprends pas Dieu.
Par conséquent, je ne comprends pas
non plus Son Fils. Ce que je vois me dit
que je ne sais pas qui je suis. Je suis
déterminé à voir les témoins de la vérité
en moi, plutôt que ceux qui me
montrent une illusion de moi-même.
(22) Ce que je vois est une forme de
vengeance.
Le monde que je vois n’est guère la
représentation de pensées aimantes.
C’est une image d’attaque contre tout
par tout. C’est tout sauf le reflet de
l’Amour de Dieu et de l’Amour de Son
Fils. Ce sont mes propres pensées
d’attaque qui font surgir cette image.
Mes pensées aimantes me sauveront de
cette perception du monde et me
donneront la paix que Dieu avait
l’intention que j’aie.
12. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (12)
(23) Je peux échapper de ce monde
en abandonnant les pensées
d’attaque.
En cela réside le salut et nulle part
ailleurs. Sans pensées d’attaque je ne
pourrais pas voir un monde
d’attaque. Lorsque le pardon permet
à l’amour de revenir à ma
conscience, je vois un monde de
paix, de sécurité et de joie. Et c’est
cela que je choisis de voir, à la place
de ce que je regarde maintenant.
(24) Je ne perçois pas mon propre
intérêt.
Comment pourrais-je reconnaître ce
qu’est mon propre intérêt quand je
ne connais pas qui je suis ? Ce que je
pense être mon intérêt ne ferait que
me lier davantage au monde des
illusions. Je suis désireux de suivre le
Guide que Dieu m’a donné pour
découvrir ce qu’est mon propre
intérêt, en reconnaissant que je ne
peux pas le percevoir par moi-même.
13. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (13)
(25) Je ne sais pas à quoi sert quoi que ce
soit.
Pour moi, le but de toute chose est de
prouver que mes illusions à mon sujet sont
réelles. C’est dans ce but que j’essaie
d’utiliser chacun et chaque chose. C’est à
cela que je crois que le monde sert. Par
conséquent, je ne reconnais pas son but
réel. Le but que j’ai donné au monde a
conduit à une image effrayante de lui. Que
j’ouvre mon esprit au but réel du monde en
lui retirant celui que je lui ai donné, et en
apprenant la vérité à son sujet.
(26) Mes pensées d’attaque attaquent mon
invulnérabilité.
Comment puis-je connaître qui je suis
quand je me vois moi-même constamment
attaqué ? La douleur, la maladie, la perte,
l’âge et la mort semblent me menacer. Tous
mes espoirs, mes souhaits et mes plans
paraissent être à la merci d’un monde que
je ne peux contrôler. Or la sécurité parfaite
et le plein épanouissement sont mon
héritage. J’ai essayé de donner mon
héritage en échange du monde que je vois.
Mais Dieu a sauvegardé mon héritage pour
moi. Mes propres pensées réelles
m’enseigneront ce qu’il est.
14. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (14)
(27) Par-dessus tout je veux voir.
Reconnaissant que ce que je vois
reflète ce que je pense être, je me
rends compte que la vision est mon
plus grand besoin. Le monde que je
vois atteste la nature effrayante de
l’image de moi que j’ai faite. Si je
veux me souvenir de qui je suis, il est
essentiel que je lâche prise de cette
image de moi. Lorsqu’elle sera
remplacée par la vérité, la vision me
sera sûrement donnée. Et avec cette
vision, je regarderai le monde et
moi-même avec charité et amour.
(28) Par-dessus tout je veux voir
différemment.
Le monde que je vois maintient en
place l’image effrayante que j’ai de
moi-même et en garantit la
continuité. Tant que je vois le monde
comme je le vois maintenant, la
vérité ne peut entrer dans ma
conscience. Je voudrais laisser la
porte qui est derrière ce monde être
ouverte pour moi, afin de regarder
passé celui-ci vers le monde qui
reflète l’Amour de Dieu.
15. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (15)
(29) Dieu est dans tout ce que je vois.
Derrière chaque image que j’ai faite, la
vérité reste inchangée. Derrière chaque
voile que j’ai tiré sur la face de l’amour,
sa lumière reste sans pâlir. Au-delà de
tous mes souhaits insanes est ma
volonté, unie à la Volonté de mon Père.
Dieu est encore partout et en tout à
jamais. Et nous qui faisons partie de Lui,
porterons notre regard par-delà toutes
les apparences et reconnaîtrons la
vérité qui est au-delà.
(30) Dieu est dans tout ce que je vois
parce que Dieu est dans mon esprit.
Dans mon propre esprit, derrière toutes
mes insanes pensées de séparation et
d’attaque, est la connaissance que tout
est un à jamais. Je n’ai pas perdu la
connaissance de Qui je suis parce que je
l’ai oubliée. Elle a été gardée pour moi
dans l’Esprit de Dieu, Qui n’a pas quitté
Ses Pensées. Et moi, qui suis parmi elles,
je ne fais qu’un avec elles et un avec Lui.
16. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (16)
(31) Je ne suis pas la victime du monde
que je vois.
Comment puis-je être la victime d’un
monde qui peut être complètement
défait si je choisis qu’il le soit ? Mes
chaînes sont relâchées. Je peux les faire
tomber par mon simple désir de le faire.
La porte de la prison est ouverte. Je
peux partir en sortant tout simplement.
Rien ne me retient en ce monde. Seul
mon souhait de rester me garde
prisonnier. Je voudrais abandonner mes
souhaits insanes et entrer enfin dans la
lumière du soleil.
(32) J’ai inventé le monde que je vois.
J’ai inventé la prison dans laquelle je me
vois. Tout ce que j’ai besoin de faire,
c’est de reconnaître cela et je suis libre.
Je me suis illusionné au point de croire
qu’il est possible d’emprisonner le Fils
de Dieu. J’ai fait amèrement erreur dans
cette croyance, que je ne veux plus. Le
Fils de Dieu doit être libre à jamais. Il est
tel que Dieu l’a créé, et non ce que je
voudrais faire de lui. Il est là où Dieu
voudrait qu’il soit et non là où je pensais
le tenir prisonnier.
17. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (17)
(33) Il y a une autre façon de
regarder le monde.
Puisque le but du monde n’est pas
celui que je lui ai assigné, il doit y
avoir une autre façon de le regarder.
Je vois tout sens dessus dessous et
mes pensées sont l’opposé de la
vérité. Je vois le monde comme une
prison pour le Fils de Dieu. Ce doit
être, donc, que le monde est
réellement un lieu où il peut être
libéré. Je voudrais regarder le monde
tel qu’il est et le voir comme un lieu
où le Fils de Dieu trouve sa liberté.
(34) Je pourrais voir la paix au lieu
de cela.
Quand je vois le monde comme un
lieu de liberté, je me rends compte
qu’il reflète les lois de Dieu plutôt
que les règles que j’ai inventées pour
qu’il y obéisse. Je comprendrai que
c’est la paix, et non la guerre, qui y
demeure. Et je percevrai que la paix
demeure aussi dans les cœurs de
tous ceux qui partagent ce lieu avec
moi.
18. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (18)
(35) Mon esprit fait partie de Celui de
Dieu. Je suis très saint.
Tandis que je partage la paix du monde
avec mes frères, je commence à
comprendre que cette paix vient du plus
profond de moi. Le monde que je
regarde a revêtu la lumière de mon
pardon et réfléchit le pardon sur moi.
Dans cette lumière je commence à voir
ce que mes illusions sur moi-même
gardaient caché. Je commence à
comprendre la sainteté de toutes
choses vivantes, y compris moi-même,
ainsi que leur unité avec moi.
(36) Ma sainteté enveloppe tout ce que
je vois.
De ma sainteté vient la perception du
monde réel. Ayant pardonné, je ne me
vois plus moi-même comme coupable.
Je peux accepter l’innocence qui est la
vérité à mon sujet. Vue par des yeux qui
comprennent, la sainteté du monde est
tout ce que je vois, car je ne peux me
représenter que les pensées que j’ai sur
moi-même.
19. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (19)
(37) Ma sainteté bénit le monde.
La perception de ma sainteté ne
bénit pas que moi seul. Tous ceux et
tout ce que je vois dans sa lumière
partagent la joie qu’elle m’apporte. Il
n’y a rien qui soit à part de cette joie,
parce qu’il n’y a rien qui ne partage
ma sainteté. Comme je reconnais ma
sainteté, ainsi la sainteté du monde
se met à briller pour que chacun la
voie.
(38) Il n’y a rien que ma sainteté ne
puisse accomplir.
Ma sainteté a un pouvoir illimité de
guérir parce qu’elle a un pouvoir
illimité de sauver. De quoi dois-je
être sauvé, sinon des illusions ? Et
que sont toutes les illusions, sinon
des idées fausses à mon sujet ? Ma
sainteté les défait toutes en
affirmant la vérité à mon sujet. En
présence de ma sainteté, que je
partage avec Dieu Lui-même, toutes
les idoles disparaissent.
20. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (20)
(39) Ma sainteté est mon salut.
Puisque ma sainteté me sauve de
toute culpabilité, reconnaître ma
sainteté, c’est reconnaître mon salut.
C’est aussi reconnaître le salut du
monde. Une fois que j’ai accepté ma
sainteté, rien ne peut me faire peur.
Et parce que je n’ai pas peur, chacun
doit partager ma compréhension, qui
est le don de Dieu à moi-même et au
monde.
(40) Je suis béni en tant que Fils de
Dieu.
En cela je revendique tout ce qui est
bon et rien que le bon. Je suis béni
en tant que Fils de Dieu. Toutes les
bonnes choses m’appartiennent,
parce que Dieu me les destinait. Je
ne peux subir ni perte, ni privation ni
douleur à cause de Qui je suis. Mon
Père me soutient, me protège et me
dirige en toutes choses. Sa sollicitude
pour moi est infinie et est avec moi à
jamais. Je suis éternellement béni
comme Son Fils.
21. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (21)
(41) Dieu vient avec moi partout où je
vais.
Comment puis-je être seul quand Dieu
vient toujours avec moi ? Comment
puis-je être incertain ou douter de moi-
même quand la certitude parfaite
demeure en Lui ? Comment puis-je être
troublé par quoi que ce soit quand Il
repose en moi dans la paix absolue ?
Comment puis-je souffrir quand l’amour
et la joie m’entourent par Lui ? Que je
ne nourrisse pas d’illusions à mon sujet.
Je suis parfait parce que Dieu vient avec
moi partout où je vais.
(42) Dieu est ma force.
La vision est Son don.
Que je ne compte pas sur mes propres
yeux pour voir aujourd’hui. Que je sois
désireux d’échanger ma piètre illusion
de voir contre la vision qui est donnée
par Dieu. La vision du Christ est Son
don, et Il me l’a donnée. Que je fasse
appel à ce don aujourd’hui afin que
cette journée m’aide à comprendre
l’éternité.
22. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (22)
(43) Dieu est ma Source.
Je ne peux pas voir à part de Lui.
Je peux voir ce que Dieu veut que je
voie. Je ne peux rien voir d’autre. Au-
delà de Sa Volonté il n’y a que des
illusions. C’est elles que je choisis
quand je pense que je peux voir à
part de Lui. C’est elles que je choisis
quand j’essaie de voir par les yeux du
corps. Or la vision du Christ m’a été
donnée pour les remplacer. C’est par
cette vision que je choisis de voir.
(44) Dieu est la lumière dans
laquelle je vois.
Je ne peux pas voir dans les
ténèbres. Dieu est la seule lumière.
Par conséquent, si j’ai à voir, ce doit
être par Lui. J’ai essayé de définir ce
que c’est de voir, et je me suis
trompé. Maintenant il m’est donné
de comprendre que Dieu est la
lumière dans laquelle je vois. Que
j’accueille la vision et le monde
heureux qu’elle me montrera.
23. LEÇON 59 (bis)
Suggestion de re-lecture des leçons 51(1) à 59 (45). Les voici : (23)
(45) Dieu est l’Esprit avec lequel
je pense.
Je n’ai pas de pensées que je ne
partage avec Dieu. Je n’ai pas de
pensées à part de Lui parce que je
n’ai pas d’esprit à part du Sien.
Comme je fais partie de Son
Esprit, mes pensées sont les
Siennes et Ses Pensées sont les
miennes.