LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
III. Au delà de tous les symboles
1. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
III. Au-delà de tous les
symboles (1)
Le pouvoir ne peut pas s’opposer. Car
l’opposition l’affaiblirait, et un pouvoir
affaibli est une idée contradictoire. Une
force faible est in-signifiante, et le pouvoir
utilisé pour affaiblir est employé pour
limiter. Par conséquent, il doit être limité
et faible, parce que tel en est le but. Le
pouvoir est sans opposition, pour être lui-
même. Aucune faiblesse ne peut y faire
intrusion sans le changer en quelque chose
qu’il n’est pas. Affaiblir, c’est limiter, et
c’est imposer un opposé qui contredit le
concept qu’il attaque. Et par là il joint à
l’idée un quelque chose qu’elle n’est pas,
et la rend inintelligible. Qui peut
comprendre un double concept, tel qu’un
«pouvoir affaibli» ou un «amour
haineux»?
2. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
III. Au-delà de tous les
symboles (2)
Tu as décidé que ton frère est le symbole
d’un « amour haineux », d’un « pouvoir
affaibli » et, par-dessus tout, d’une « mort
vivante ». Ainsi il n’a aucune signification
pour toi, car il représente ce qui est in-
signifiant. Il représente une double
pensée, dont une moitié est annulée par la
moitié restante. Or même cela est vite
contredit par la moitié qu’elle a annulée,
de sorte que les deux disparaissent. Et
maintenant il ne représente rien. Les
symboles qui ne représentent que des
idées qui ne peuvent pas être, doivent
représenter un espace vide et le néant. Or
le néant et l’espace vide ne peuvent pas
être une interférence. Ce qui peut
interférer avec la conscience de la réalité,
c’est la croyance qu’il y a quelque chose là.
3. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
III. Au-delà de tous les
symboles (3)
L’image de ton frère que tu vois ne
signifie rien. Il n’y a rien à attaquer ou
à nier; rien à aimer ou à haïr, rien à
doter d’un pouvoir ou à voir comme
faible. L’image a été entièrement
annulée, parce qu’elle symbolisait une
contradiction qui a annulé la pensée
qu’elle représentait. Et ainsi l’image
n’a pas de cause du tout. Qui peut
percevoir l’effet sans une cause? Et
que peut être le sans-cause, sinon le
néant? L’image de ton frère que tu
vois est entièrement absente et n’a
jamais été. Laisse donc l’espace vide
qu’elle occupe être reconnu pour
vacant, et le temps consacré à la voir
perçu comme un temps passé
vainement, un temps inoccupé.
4. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
III. Au-delà de tous les
symboles (4)
Un espace vide qui n’est pas vu comme
rempli, un intervalle de temps inutilisé qui
n’est pas vu comme un temps passé et
pleinement occupé, deviennent une
invitation silencieuse faite à la vérité
d’entrer, et de faire comme chez elle.
Aucune préparation ne peut être faite qui
rehausserait l’attrait réel de l’invitation.
Car ce que tu laisses vacant, Dieu le
remplira; et là où Il est, là aussi doit
demeurer la vérité. Un pouvoir qui n’est
pas affaibli, qui n’a pas d’opposé, est ce
qu’est la création. Pour cela, il n’y a pas de
symboles. Rien n’indique quoi que ce soit
au-delà de la vérité, car qu’est-ce qui peut
représenter plus que tout? Or le véritable
défaire doit être bon. 8 Ainsi le premier
remplacement de ton image est une autre
image d’une autre sorte.
5. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
III. Au-delà de tous les
symboles (5)
De même que le néant ne peut pas être
représenté, de même il n’y a pas de symbole
pour la totalité. La réalité est finalement
connue sans une forme, non représentée et
non vue. Le pardon n’est pas encore connu
comme un pouvoir entièrement libre de
limites. Or il ne pose aucune des limites que
tu as choisi d’imposer. Le pardon est le moyen
par lequel la vérité est représentée
temporairement. Il permet au Saint-Esprit de
rendre possible l’échange d’images, jusqu’au
moment où les aides sont in-signifiantes et
l’apprentissage est fini. Aucune aide à
l’apprentissage n’a une utilité qui puisse
s’étendre au-delà du but d’apprentissage. Une
fois que le but en est atteint, elle est sans
fonction. Or dans l’intervalle d’apprentissage,
elle a une utilité que tu crains maintenant
mais pourtant aimeras.
6. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
III. Au-delà de tous les
symboles (6)
L’image de ton frère qui t’est donnée pour
occuper l’espace si récemment laissé
inoccupé et vacant, n’aura besoin d’aucune
sorte de défense. Car tu auras pour elle
une très grande préférence. Et tu ne
tarderas pas un instant à décider que c’est
la seule que tu veux. Elle ne représente pas
de doubles concepts. Bien que ce ne soit
que la moitié de l’image et qu’elle soit
incomplète, en elle-même elle est pareille.
L’autre moitié de ce qu’elle représente
reste inconnue, mais n’est pas annulée.
Ainsi Dieu est laissé libre de faire le dernier
pas Lui-même. Pour cela tu n’as pas besoin
d’images ni d’aides à l’apprentissage. Et ce
qui finalement prend la place de toute
aide à l’apprentissage est simplement.
7. Chapitre 27
LA GUÉRISON DU RÊVE
III. Au-delà de tous les
symboles (7)
Le pardon disparaît et les symboles
s’effacent, et rien de ce que les yeux ont
jamais vu ou que les oreilles ont jamais
entendu ne reste à être perçu. Un pouvoir
entièrement illimité est venu, non pour
détruire mais pour recevoir les siens. Il n’y
a pas de choix de fonction nulle part. Le
choix que tu crains de perdre, tu ne l’as
jamais eu. Or cela seul paraît interférer
avec un pouvoir illimité et des pensées
indivisées, complètes et heureuses, sans
opposées. Tu ne connais pas la paix d’un
pouvoir qui ne s’oppose à rien. Or il ne
peut pas du tout y en avoir d’autre sorte.
Accueille le pouvoir qui est au-delà du
pardon, et au-delà du monde des
symboles et des limitations. Il serait
simplement, or donc Il est simplement.