L’actualité High-Tech de la semaine : Apple et Windows Phone, Dwolla, LexMach...
L’actualité High-Tech de la semaine : Bluefin Labs, NewRelic, Ribbon, StartX et Basecamp
1. L’actualité High-Tech de la semaine :
Bluefin Labs, NewRelic, Ribbon, StartX et
Basecamp
LE 10 FEVRIER 2013
La rubrique organique pour vous donner la température de la
Silicon Valley (garantie 100% non sous-traitée) et l’occasion de
témoigner sur des tendances… à moins que ce soit juste du buzz
: à vous de juger !
2. Lundi : Twitter rachète la société d'analyse de TV sociale
Bluefin Labs
Cocorico, et haro sur la concurrence dans la vidéo pour Twitter ! Peu de
temps après l'improbable lancement de Vine que l'on essaye de nous faire
prendre pour le prochain Pinterest (pour ceux qui ont déjà compris
Pinterest), cette fois-ci Twitter vient d'acquérir Bluefin Labs, une société
créée en 2008, basée à Cambridge dans le Massachusetts, qui se propose
d'apporter des solutions aux annonceurs, aux agences de publicité et aux
réseaux de télévision sur un créneau bien spécifique : la "TV sociale".
Pourquoi cocorico ? Le Monsieur qui vous sourit sur la photo est français :
il s'appelle Jean-Philippe Maheu et après un parcours l'ayant mené d'AT
Kearney, Razorfish, Ogilvy et Publicis, il a juste eu le temps de travailler 7
mois comme CEO chez Bluefin Labs avant le rachat. Pour ceux qui se
demandent encore quel est le modèle économique de Twitter, ce rachat va
fournir quelques informations. A force de voir Twitter sur les écrans de
télévision, il fallait bien s'attendre à ce qu'ils commencent à s'attaquer
sérieusement au sujet... Les données tirées de la plateforme de Bluefin
Labs permettent de tracer les commentaires et autres liens sociaux
exprimés lors des spectacles et des publicités qui sont regardés à la
télévision. Bluefin Labs est issu du MIT Lab dont on a déjà parlé ici.
Bluefin Labs sur Twitter : @Twitter
3. Mardi : joli plan de relance de $80 millions pour NewRelic
Vous devez bien vous demander ce qu'est NewRelic, que j'ai eu l'occasion
de voir un peu partout ces derniers temps dans les différentes conférences
High-Tech dans la Baie de San Francisco, très certainement annonciateur
que l'équipe voulait que l'on (enfin les investisseurs) pense à elle. Les
investisseurs aiment bien cela, les sociétés qui dépensent en
marketing. NewRelic, c'est l'entreprise parfaite dans un monde Internet où
les applications commencent à faire la loi un peu partout : créée en février
2008, basée à San Francisco, avec désormais $115 millions au
compteur, NewRelic offre une solution de SaaS (Software As A Service) de
gestion de performances pour des services de Cloud computing et des
applications Web déployées en Ruby, Java, .NET ou PHP. Lew Cirne, le
fondateur, n'en est pas à sa première tentative puisqu'il a déjà vendu une
société à Computer Associates en 2006. Avec 35.000 clients actifs et $80
millions en banque, et tout l'écosystème de sociétés de logiciel disponible à
60 miles à la ronde, Lew semble bien parti pour une deuxième success
story. Mais comme dit le proverbe, l'argent ne fait pas le bonheur... d'une
startup toujours, il y a encore quelques étapes à franchir.
NewRelic sur Twitter : @NewRelic
4. Mercredi : Ribbon lève $1,6 millions pour acheter sur Internet
en 1 click... ou presque
On pensait avoir tout vu en terme de paiement sur Internet, mais il y a
toujours de nouveaux acteurs prêts à s'attaquer à une niche ou s'accrocher
à une quelconque (supposée vache à lait), Facebook ou Twitter entre autres
dans le cas présent. Ribbon a même convaincu AngelPad, un incubateur de
San Francisco, créé notamment par un ex Google Thomas Korte, de croire
en leur destin en les intégrant à leur programme. Et la roue continue de
tourner pour Ribbon avec un nouvel apport de $1,6 millions qui vont
permettre de continuer à développer cette solution permettant de vendre
des biens sur Facebook, Twitter, par email par exemple, et tout cela grâce à
un simple lien... "If you can copy/paste, you can sell on any platform
with Ribbon" : si vous pouvez copier/coller un lien, vous pouvez vendre sur
n'importe quelle plateforme avec Ribbon... Concept assez simple, encore
quelques réglages nécessaires dans l'exécution... mais quelle simplicité !
Pour la petite histoire, l'investisseur en question, Tim Draper, l'homme qui
n'hésite pas à chanter sa chanson "The Riskmaster" en conférence, et c'est
l'un des Business Angel les plus réputés de la Silicon Valley (les paroles
sont disponibles sur ce post). Vous en voyez des business angels chanter
sur scène en France ?!
Ribbon sur Twitter : @Ribbon
5. Jeudi : L'incubateur de Stanford StartX récolte $400.000
Alors qu'en France, j'imagine que l'on continue de se poser la question
comment rapprocher l'universitaire et le monde de l'entreprise, que l'on
distribue des petits paquets de quelques milliers d'Euros à titre de micro
investissements en étant persuadé d'avoir fait une bonne action, nos amis
de Stanford et leur incubateur-accélérateur StartX viennent d'obtenir
$400.000 de quelques sponsors comme Cisco, AT&T et Groupon pour un
montant total récolté de $1,5 millions depuis sa création. Pas de blabla, du
cash, de l'action. Et derrière c'est un montant de $100 millions de fonds
qui a été levés par les startups incubées par ce programme depuis sa
création... Et ceci dans une région où, il faut bien l'avouer, sous le prétexte
de l'entrepreneurship du web, s'est développé une véritable nouvelle chaîne
de valeur du capital risque qui, je puis vous l'assurer, ne fera pas la même
erreur que lors de la fameuse première bulle. Il va sans dire que parmi les
investisseurs de ces startups figurent un grand nombre d'anciens de
Stanford... un cercle vertueux au possible ! Parmi les levées de fonds les
plus remarquables, on peut citer Gameclosure, une plateforme pour
développer le HTML5 au maximum de ses possibilités dans le domaine du
jeu, qui avait récolté $12 millions.
StartX sur Twitter : @StartX
6. Vendredi : Basecamp est enfin disponible sur iOS
Basecamp est un des premiers outils de gestion de projet collaboratif qui a
été utilisé par des générations d'utilisateurs puisque le produit développé
par 37Signals est sorti en 2004. Il ne reste plus qu'un des 3 co-fondateurs
au sein de l'entreprise de Chicago, ce qui explique surement pourquoi la
plateforme ne disposait pas encore de son application iOS... ce qui est
chose faite désormais. Malheureusement disponible sur iPhone seulement,
ce qui est bien dommage car franchement il me semble que ce produit
mérite certainement tout autant une version iPad, nettement plus
commode à utiliser en règle générale sur des outils dits de productivité,
selon la classification Apple, ou business dans le cas de Basecamp. Comme
quoi le mobile a encore de bons jours devant lui, et il reste tout de même
quelques pans du web qui mettent un peu de temps à passer à l'ère du
mobile. C'est encore possible en 2013.
37Signals sur Twitter : @37signals
7. Voilà, c’est fini, à la semaine prochaine pour de nouvelles
actualités et aventures !
Mon compte sur Twitter pour me contacter :
https://twitter.com/PhilJ