1. MEMOIRE DE RECHERCHE APPLIQUEE
Présenté et soutenu par
Emilie Gonzalez
Septembre 2009
Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web?
Théorie et cas pratique.
MASTER Communication et Publicité
Nom de l’entreprise : Formasup
Tuteur de stage : Catherine Othaburu
Tuteur de mémoire : Fréderic Dosquet
3. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
Remerciements
Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de INSEEC et les
intervenants professionnels responsables de la formation Communication Publicité.
Je remercie également Monsieur Fréderic Dosquet pour l’aide et les conseils concernant la
recherche du sujet de mon mémoire et mon plan.
Je tiens à remercier tout particulièrement et témoigner ma reconnaissance à Anemary de
Couleur Salsa sans qui je n’aurais pas pu assurer la partie « Cas pratique » de mon mémoire.
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4. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
Sommaire
Remerciements page 2
Glossaire pages 4
Introduction page 16
Partie 1: Le webmarketing et la marque les fondamentaux page 20
1. Définition du web page 21
1.1. Les catégories du webmarketing page 22
1.2. Le webmarketing et les internautes. page 28
2. La marque page 30
2.1. Définition de la marque page 30
2.2. Les objectifs de la marque page 33
Partie 2 : Comment la marque peut utiliser le web? page 44
1. La marque sur internet page 45
1.1. Les marques virtuelles page 45
1.2. Les marques déjà existantes page 45
1.3. La matrice page 46
2. Les différentes stratégies web au service de la marque page 47
2.1. Les catégories payantes page 47
2.2. Les catégories gratuites page 51
3. La publicité sur Internet, études et mesures. page 55
3.1. La publicité « on-line » page 55
3.2. Etudes et mesures page 59
Partie 3 : Cas pratique Couleur Salsa page 66
1. Présentation de la marque page 67
1.1. Sa communication actuelle page 68
1.2. Préconisations page 68
2. Création des pages page 69
2.1. FACEBOOK page 69
2.2. VIADEO page 75
Conclusion page 85
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Glossaire
0-9
3G : La troisième génération désigne une norme de technologie de téléphonie mobile.
Accessible au grand public dans certains pays d'Europe depuis 2002, elle s'appuie sur la
norme Universal Mobile Telecommunications System (UMTS), permettant des débits bien
plus rapides (2Mbps prévus à maturité du réseau) qu'avec la génération précédente, le GSM.
Les premières applications grand public de la 3G sont la visiophonie et le visionnage de
signal audiovisuel.
4P du marketing mix : Désigne un ensemble cohérent de décisions relatives aux politiques
de produit, de prix, de distribution et de communication des produits d'une entreprise ou d'une
marque. Ils mettent en valeur les facteurs tactiques et opérationnels comme les aspects
critiques du processus marketing,
4S du Web marketing mix : Décrit les quatre éléments critiques du marketing (de la
commercialisation) en ligne comme un processus gestionnaire et souligne l'importance d'une
approche complète (compréhensive) et multidimensionnelle à l'E-marketing. Les 4 S
correspondent donc à Scope: Stratégies et Objectifs, Site: expérience web, Synergie :
Intégration, et pour finir System : administration du site web, techniques et technologies
requises.
A
Advergames : L'advergame est un « serious game » (jeu sérieux) qui cherche à promouvoir
l'image d'une marque. Ce mot vient de la contraction de advertising (publicité) et de game
(jeu). L'« advergaming » est la plus récente technique utilisée par les publicitaires pour
rejoindre les consommateurs. Elle consiste à créer des jeux, où l'on place au centre de l'action
des personnages affublés de logos de la compagnie. Elle permet aux annonceurs de dissimuler
leur marque de commerce dans un contenu de divertissement. C'est une solution interactive et
très attrayante permettant de générer du buzz.
Agent intelligent : En informatique, un agent est l'équivalent d'un robot logiciel. C'est un
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programme qui accomplit des tâches à la manière d'un automate et en fonction de ce que lui a
demandé son auteur.
Dans le contexte d'Internet, les agents intelligents sont liés au Web sémantique, dans lequel ils
sont utilisés pour faire à la place des humains les recherches et les corrélations entre les
résultats de ces recherches.
Agregator : Premier club d'entrepreneurs associés, Agregator regroupe aujourd'hui plus de
350 membres.
ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes. Le 20
mai 2005 le Parlement a adopté la Loi relative à la régulation des activités postales (JO du 21
mai 2005) qui confie à l'ART la régulation de ces activités. L'ART devient alors l'ARCEP.
B
Bookmarking (marque-page social) : Le social bookmarking (en français « marque-page
social », « navigation sociale » ou « partage de signets ») est une façon pour les internautes de
stocker, de classer, de chercher et de partager leurs liens favoris.
Brick and Mortar (Brique et mortier) : Désigne les entreprises traditionnelles faites "de
brique et de mortier" par opposition aux entreprises virtuelles, comme Amazon, par exemple,
qui ne possède pas de magasin physique.
Brief (ou briefing) : Exposé précis, écrit ou oral, jetant les bases d'un problème ainsi que les
objectifs à atteindre. Il peut éventuellement prendre la forme d'une réunion d'information, en
vue d'échanger des idées.
C
Cash back : Il désigne alors un système de réduction sur les achats en ligne. Le membre de la
communauté d'acheteurs du site de cashback fait ses achats sur un site marchand partenaire et
reçoit automatiquement une réduction. Le principe du cashback sur Internet est basé sur une
rémunération du site de cashback qui est considéré comme apporteur d'affaire : il touche une
commission qu'il accepte de "partager" avec le cyber-acheteur. Il s'agit donc d'une
rétrocession a posteriori, le plus souvent proportionnel au montant des achats effectués.
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Cible : Fraction de la population répondant à certains critères, à laquelle on destine un bien
et/ou qui est visée par une action de communication (publicité, relations publiques, promotion
des ventes, marketing direct, mécénat, sponsoring…). On parlera de cœur de cible (primary
target, core audience) pour désigner le sous ensemble de cette fraction de la population auquel
l'entreprise destine son message en priorité.
Code source (ou les sources voire le source) : ensemble d'instructions écrites dans un langage
de programmation informatique de haut niveau, compréhensible par un être humain entraîné,
permettant d'obtenir un programme pour un ordinateur.
D
Data mining (DM) : Le data mining est un processus d'extraction de connaissances valides et
exploitables à partir de grands volumes de données.
Il a vocation à être utilisé dans un environnement professionnel et se distingue de l'analyse de
données et de la statistique
Littéralement : extraction de données. Analyse des grandes quantités d'informations stockées
dans des mégabases ou des entrepôts de données (warehouse) informatiques. « Le datamining
est un processus qui applique les techniques de l'intelligence artificielle dans le but de
découvrir des modèles au sein des données,
E
E- couponing : Technique de marketing en ligne consistant à utiliser des bons imprimables
pour faire la promotion d'un produit ou d'un service auprès du consommateur, donnant droit le
plus souvent à une réduction dans les points de vente physiques d'une enseigne.
E-mailing : correspond au publipostage c’est l'envoi massif d'informations et de prospectus
publicitaires par voie électronique dans le cadre de la vente par correspondance.
Depuis la diffusion de la Toile les logiciels de publipostage permettent d'envoyer en grand
nombre des courriers électroniques ou des courriels.
F
FAQ : Acronyme anglais FAQ pour Frequently Asked Questions (« questions fréquemment
posées »), est une liste faisant la synthèse des questions posées de manière récurrente sur un
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sujet donné, accompagnées des réponses correspondantes, que l'on rédige afin d'éviter que les
mêmes questions soient toujours reposées, et d'avoir à y répondre constamment. Cette
pratique est essentiellement présente sur Internet
Feedback : La rétroaction (on utilise aussi couramment le terme anglais feedback), est, au
sens large, l’action en retour d’un effet sur le dispositif qui lui a donné naissance, et donc,
ainsi, sur elle-même. C’est-à-dire que la valeur de sortie (à une date antérieure) fait partie des
éléments de la commande du dispositif.
Flux RSS : RSS désigne une famille de formats XML utilisés pour la syndication de contenu
Web. L'usage le plus courant est de recevoir la liste des nouveaux articles publiés sur un blog
ou un site d'informations, avec un résumé pour chaque article. Pour les recevoir, l'utilisateur
doit s'abonner au flux à l'aide d'un agrégateur (logiciel qui permet de suivre plusieurs fils de
syndication, qui est pratique consistant à vendre le droit de reproduire un contenu ou de
diffuser un programme à plusieurs diffuseurs en même temps), ce qui lui permet de consulter
rapidement les dernières mises à jour sans avoir à se rendre sur le site.
Mais ce standard est utilisé plus généralement pour obtenir les mises à jour d'informations
dont la nature change fréquemment: listes de tâches dans un projet, prix, alertes de toute
nature, nouveaux emplois proposés, nouveaux articles ou chroniques, etc. Les Podcasts et
vidéocasts sont conçus sur ce même standard en utilisant la balise 'enclosure'.
Forumeurs : Personne utilisant un forum.
G
Google Adwords : AdWords est le nom du système publicitaire du moteur de recherche
Google qui affiche des annonces texte ciblées. Les annonceurs paient lorsque l'internaute
clique sur la publicité selon un système d'enchère et de qualité : plus l'annonce sera pertinente
pour l'utilisateur, plus le prix au clic sera bas et l'annonce en évidence. Ceci afin d'inciter les
publicitaires á fournir des renseignements pertinents par rapport á la demande de l'utilisateur.
Gif : Format d'image très léger grâce à une compression élevée et une profondeur de 8 bits.
Très utilisé sur Internet. Le gif animé correspond à petite animation obtenue par succession de
plusieurs images le tout contenu dans un seul fichier GIF.
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H
HTML (« HyperText Mark-Up Language ») est un langage dit de « marquage » (de «
structuration » ou de « balisage ») dont le rôle est de formaliser l'écriture d'un document avec
des balises de formatage. Les balises permettent d'indiquer la façon dont doit être présenté le
document et les liens qu'il établit avec d'autres documents. Le langage HTML permet
notamment la lecture de documents sur Internet à partir de machines différentes, grâce au
protocole HTTP, permettant d'accéder via le réseau à des documents repérés par une adresse
unique, appelée URL.
HTTP : Le but du protocole HTTP est de permettre un transfert de fichiers (essentiellement
au format HTML) localisés grâce à une chaîne de caractères appelée URL entre un navigateur
(le client) et un serveur Web.
Hub : Un hub est un concentrateur de réseau en étoile, sous le même principe, viadeo reprend
se terme pour identifier la création des plateformes d’échanges à thèmes, où les membres
interagissent.
Hypertexte : un système contenant des nœuds liés entre eux par des hyperliens permettant de
passer automatiquement (en pratique grâce à l'informatique) d'un nœud à un autre. Un
document hypertexte est donc un document qui contient des hyperliens et des nœuds.
Un nœud est une "unité minimale d'information", notion assez floue qui signifie simplement
que l'information d'un nœud sera toujours présentée entière.
I
IAB France L’IAB ou Internet Advertising Bureau : C’est une association regroupant les
acteurs de la publicité Internet. A l’origine association américaine, l’IAB a rapidement
essaimé des associations nationales dont l’IAB France association loi 1901. L’IAB regroupe
des régies, des agences, des prestataires techniques et des annonceurs. Son but est de
promouvoir et de faciliter le développement de la publicité Internet à travers la réalisation
d’études (efficacité publicitaire) et d’événements et par la création de guides ou chartes
d’harmonisation des pratiques (vocabulaire, formats, procédures, etc..).
lnstitut National de la Propriété Industrielle : L'Institut national de la propriété industrielle,
abrégé par le sigle INPI, est un établissement public français, il siège a paris et a pour mission
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de recevoir les dépôts et délivrer les titres de propriété industrielle : brevets, marques, dessins
et modèles ; de participer à l'élaboration du droit de la propriété industrielle ; de mettre à la
disposition du public toute information nécessaire pour la protection des titres de propriété
industrielle ; de centraliser les registres du commerce et des sociétés des différents tribunaux
dans le Registre national du commerce et des sociétés - Euridile, ainsi que le Répertoire
central des métiers.
Interstitiel : Page ou programme apparaissant pour quelques instants lors du passage entre
deux pages Internet.
L
LinkedIn : Réseau professionnel en ligne. En juillet 2009, le site se targue de compter plus de
43 millions de membres issus de 170 secteurs d'activités dans plus de 200 pays.
M
Marketing direct : Le Marketing direct est une technique de communication et de vente qui
consiste à diffuser un message personnalisé et instantané vers une cible d'individus ou
d'entreprises, dans le but d'obtenir une réaction immédiate et mesurable.
Mapping : Carte perceptuelle (perceptual mapping). Représentation graphique sur un système
d'axes à plusieurs dimensions, utilisée pour positionner des éléments par rapport aux axes et
les uns par rapport aux autres. L'arrêté du 10 octobre 1985 relatif à l'enrichissement du
vocabulaire de l'audiovisuel et de la publicité recommande l'utilisation du terme « mappe ».
MDD : Est considéré comme produit vendu sous marque de distributeur (MDD) le produit
dont les caractéristiques ont été définies par l'entreprise ou le groupe d'entreprises qui en
assure la vente au détail et qui est le propriétaire de la marque sous laquelle il est vendu.
Médiamétrie société anonyme interprofessionnelle française qui a été créée en juin 1985 et
qui est spécialisée dans la mesure d'audience des médias audiovisuels et interactifs.
META : ou métamoteur ou métachercheur est un logiciel qui puise ses informations à travers
plusieurs moteurs de recherche. De manière plus précise, le métamoteur envoie ses requêtes à
plusieurs moteurs de recherche, et retourne les résultats de chacun d'eux. Cela permet aux
utilisateurs d'entrer le sujet de leur recherche une seule fois et d'accéder à plusieurs réponses
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11. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
de moteurs de recherche différents.
N
Networking : Le networking social professionnel ou business networking, appelé aussi
réseautage est un outil de mise en relation professionnel.
Newsletters : ne lettre d'information permet, par exemple, de recevoir directement dans sa
boîte de courriel des informations sur les dossiers d'actualité d'un journal en ligne (sous forme
de nouvelles brèves) ; le sommaire de certaines publications ; les nouveaux produits et les
promotions d'une entreprise commerciale ; les activités d'une association, etc.
O
OpenSocial : Ensemble d'APIs (Application Programming Interface) destinées au réseautage
social en ligne développées par Google et annoncées le 1er novembre 2007. Sa principale
particularité par rapport à son principal concurrent, Facebook, est son interopérabilité avec les
autres réseaux sociaux qui les supportent, comme par exemple avec certaines des
fonctionnalités de MySpace et de Friendster.
P
Packet switching : Technique de transmission dans laquelle le message à transmettre est
découpé en paquets de données. Chaque paquet comporte, outre la portion du message
découpé, l'adresse d'origine, l'adresse de destination et une instruction indiquant comment les
paquets seront réassemblés.
La commutation de paquets est employée pour optimiser l'utilisation de la bande passante
disponible et de minimiser le temps de latence. X.25 est une norme internationale pour les
réseaux à commutation de paquets.
Panel : Un panel est un échantillon permanent et représentatif de consommateurs,
professionnels ou points de ventes volontaires qui transmettent régulièrement de manière
active ou passive des données relatives à leurs comportements (achats, ventes, émissions
regardées, sites web visités,..) à la société d’étude ayant mis en place le panel.
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Paypal : service de paiement électronique qui permet de payer des achats, de recevoir des
paiements, ou d’envoyer et de recevoir de l'argent.
Plurimedia : Il s’agit de la combinaison de deux ou plusieurs mono médias, en fonction de
vos besoins et de vos attentes. Pratiquement toutes les combinaisons sont possibles. Le pluri
média offre pour avantage principal de cumuler les avantages fournis par les différents mono
médias.
Pitch (l'accroche) : Introduction rapide (une phrase ou deux) qui retient l'attention de vos
auditeurs.
Plug-ins : En informatique, un plugin (aussi nommé module, greffon ou plugiciel au Québec)
est un logiciel qui complète un logiciel hôte pour lui apporter de nouvelles fonctionnalités
Pop under : Contrairement à la traditionnelle pop-up (petite fenêtre qui vient se superposer
aux documents ouverts sur le bureau), la pop-under s'ouvre sous la fenêtre principale. Pratique
pour ouvrir discrètement une page confidentielle...
Pop up : C’est une fenêtre intruse ou fenêtre surgissante (en anglais pop-up window ou pop-
up tout court) est une fenêtre secondaire qui s'affiche, parfois sans avoir été sollicitée par
l'utilisateur, devant la fenêtre de navigation principale lorsqu'on navigue sur Internet.
Positionnement : Le positionnement repose sur quatre principes : les caractéristiques
distinctives auxquelles les clients réagissent, la perception des différentes marques en
concurrence, la position à adopter en fonction des attente des clients potentiels et de la
position concurrentielle, et enfin les moyens marketing appropriés pour défendre cette
position.
« Push » et « pull » : La stratégie « Pull » consiste à communiquer à l'attention du
consommateur final (ou du prescripteur) en utilisant notamment la publicité, pour l'attirer vers
le produit. Alors que la stratégie « Push » vise à pousser le produit vers le consommateur, à
l'aide notamment de la force de vente, de la promotion et/ou en stimulant les intermédiaires de
la distribution.
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R
RAND Corporation, fondée en 1945, est une institution américaine à but non lucratif qui a
pour objectif d'améliorer la politique et le processus décisionnel par la recherche et l'analyse.
La RAND Corp, qui est basée en Californie, est considéré comme un think tank américain.
S
Site Under : Il consiste à ouvrir le site de l’annonceur en arrière plan lorsque l’internaute
arrive sur le site d’un autre annonceur…)
Skyscraper : Format de bandeau publicitaire sur l'Internet. Sa taille est généralement 160/
600 pixels.
SPAM : Il est parfois traduit en français par « pollupostage » et représente l'envoi d'un
message électronique qui n'est par désiré par le récepteur.
Surgissants : Caractérise un sous-menu qui apparaît dans un autre menu sous la souris sans
qu'on ait besoin de cliquer. Souvent indiqué dans le menu principal par un triangle pointant à
droite. En anglais pop-up.
T
Tag : Un tag (ou étiquette, marqueur, libellé) est un mot-clé (signifiant) ou terme associé ou
assigné à de l'information (par exemple une image, un article, ou un clip vidéo), qui décrit
ainsi l'objet et permet une classification des informations basée sur les mots-clés.
Think tank est une institution de droit privé, regroupant des experts, plus ou moins
spécialisés, émettant des idées dans le domaine des sciences sociales disposant d'une capacité
d'analyse et de réflexion interne et visant à faire des propositions de politique publique.
TNS Sofres : anciennement Sofres (Société française d'études par sondages) est un institut de
sondages français, créé en 1963 par Pierre Weill. TNS Sofres est le leader français des études
marketing et d'opinion. Il fait partie du groupe international d'études marketing et de sondages
Taylor Nelson Sofres (TNS).
Top of mind : Au sens strict la notion de top of mind désigne la notoriété de premier rang,
c’est-à-dire le nombre de fois ou une marque est citée en premiere place en notoriété
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14. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
spontanée. Dans un sens plus large, le fait qu’une marque soit en top of mind peut simplement
désigner le fait qu’elle soit parmi les marques venant à l’esprit du consommateur.
TPC : Service de transport en mode connecté au-dessus d'une couche réseau non fiable en
commutation par paquets. Utilisé dans les cas où il est nécessaire d'avoir une communication
sûre entre applications. Utilisation de la notion de port pour communiquer entre applications.
U
Unique Selling Proposition : Promesse principale utilisée dans le cadre d’un discours
publicitaire ou d’un entretien de vente. Pour délivrer tout son potentiel de conviction,
l’Unique selling proposition ne doit pas pouvoir être utilisée par la concurrence et doit être
basée sur un élément réellement différenciateur.
URL (Uniform Resource Locator) : est un format de nommage universel pour désigner une
ressource sur Internet. Il s'agit d'une chaîne de caractères.
V
Veille stratégique : Anciennement appelée "veille industrielle", la veille stratégique, qui
inclut la veille technologique, regroupe les techniques de recherche documentaire et de
traitement de l'information permettant la prise de décision stratégique pour une entreprise ou
une administration voire un État.
W
Web 2.0 : Le Web 2.0 désigne les technologies et les usages du World Wide Web qui ont
suivi la forme initiale du web, en particulier les interfaces permettant aux internautes
d’interagir simplement à la fois avec le contenu des pages mais aussi entre eux, créant ainsi le
Web social.
WordPress : système de gestion de contenu libre écrit en PHP et reposant sur une base de
données MySQL. WordPress est surtout utilisé comme moteur de blog, mais ses
fonctionnalités lui permettent également de gérer n'importe quel site Web. Il est distribué
selon les termes de la GNU GPL. Le logiciel est aussi à l'origine du service WordPress.com.
Webmarketing mix : Approche stratégique et opérationnelle pour concevoir un site web, il
existe deux théories, l’adaptation du marketing mix traditionnel au media Internet (4P) et la
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15. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
théorie des 4S de Constantinides. Le Web marketing mix identifie une combinaison de
paramètres stratégiques, opérationnels, organisationnels et technologiques comme les facteurs
essentiels d'E-marketing.
X
XING : (nommé openBC / Open Business Club jusqu'au 17 Novembre, 2006) est une plate-
forme de logiciel social pour permettre détendre son réseau social professionnel à l’échelle
mondiales.
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16. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
Introduction
En marketing on peut observer 6 medias publicitaires, passant de l’affichage, le cinéma, la
presse, radio, télévision au Web.
Avant le web la vision classique du media était considérée comme « media de masse ».
Au cœur des décisions et des choix d’investissement en communication, les marques
récoltent et analysent l’environnement produit, le positionnement, la stratégie des
concurrents, le choix des supports, les risques pour le client, le retour des consommateurs.
Les études médias permettent d’élaborer une stratégie qui limite le risque par le choix,
l’organisation, le suivi des supports de diffusion les plus appropriés à la cible dans la
campagne, et donc elles permettent de sécuriser les retours sur investissements.
Internet, canal de transmission de publicité, permet une personnalisation du message bien plus
pertinente, grâce entre autre à la possibilité d’identifier la cible, de stocker les informations en
ligne etc.
Internet, une technologie qui a vue le jour il y a 47 ans.
C’est en 1962 qu’un petit groupe de chercheurs créa un réseau de communication militaire
capable de résister à une attaque nucléaire (système décentralisé), à la demande de l'US Air
Force.
Paul Baran, chercheur à la RAND Corporation poursuivra en 1964 avec l’idée de créer un
réseau sous forme de grande
toile en vue de la vulnérabilité
des réseaux centralisés, il mit au
point un réseau Hybride
d’architectures étoilées et
maillées dans lequel les données
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17. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
se déplacent de façon dynamique, en cherchant le chemin le moins encombré, et mis en
attente si les routes étaient surchargées, cette technologie sera appelée « packet switching ».
La création du réseau expérimental ARPANET vue le jour en 1969, crée par l’ARPA
(Advanced Research Projects Agency dépendant du DOD, Department of Defense), le but
était de relier quatre instituts universitaires, ancêtre de l’internet il comportait déjà des
caractéristiques identiques au réseau actuel.
S.Crocker (université California) met au point un système « Request Comments » le RFC qui
correspond à des documents sous forme de note, qui permettait aux chercheurs d’échanger
leurs travaux.
Ray Tomlinson Ingénieur de la société BBN mit au point en 1971 un nouveau mode de
communication : le courrier électronique, et c’est en 1972 que Lawrence G. Roberts conseiller
scientifique en chef à l'Advanced Research Projects Agency, développa ce procédé en créant
des applications afin de lister, sélectionner, archiver, faire suivre, et répondre.
C’est dans cette même année que sera présenté au grand public le réseau ARPANET lors de la
conférence ICCC (International Computer Communication Conference)
Bob Kahn chercheur à l’ARPA travaillera quant à lui sur les bases d’un nouveau protocole
baptisé TCP qui permettra d’acheminer des données sur un réseau en les fragmentant en petits
paquets.
Le déploiement du protocole TCP sur le réseau ARPANET (111 machines reliées entres elles)
se fera en 1976.
En 1980 Tim Berners-Lee chercheur au CERN (Organisation européenne pour la recherche
nucléaire) de Geneve, développa avec Robert Cailliau ingénieur belge, le logiciel « Enquire »
programme de stockage d’information, pour mieux organiser le travail des physiciens de
plusieurs continents, ils ont eu l’idée d’utiliser le réseau internet existant en définissant un
protocole de communication hypertexte, cela permettait aux utilisateurs de naviguer en
cliquant sur des liens.
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Et ce sera en 1990 que Tim Berners- Lee metta en place le protocole « http »(Hyper Text
Tranfer Protocol) et la première version du langage « HTML » (HyperText Markup
Language), permettant de naviguer à l'aide de liens hypertextes, à travers les réseaux appelé le
World Wide Web.
Dans cette même année on verra l’apparition du premier serveur Web : nxoc01.cern.ch, de la
première page Web : http://nxoc01.cern.ch/hypertext/WWW/TheProject.html ; la plus
ancienne page conservée date du 13 novembre.
En 1996 on relèvera 10 000 000 ordinateurs connectés, en 2005 un Milliard d'utilisateurs dans
le monde, 1 320 000 000 utilisateurs en 2007 et Selon Internet World Stats on dénombre 1,59
milliard d'internautes en mars 2009.
1962 1964 1969 1971 1972 1980 1984 1990 2007 2009
J’ai décidé d’aborder la présence des marques dans l’environnement web, car ce sujet
m’intéresse tout particulièrement, d’autant plus que l’émergence d’Internet depuis ces
dernières années prend sa réelle place au sein des médias. Ce nouveau procédé de
communication devient incontournable en vue du nombre croissant d’internautes. Nous
pouvons compter plus de 1,59 milliard d’utilisateurs en 2009, et l’utilisation du web se fait
non seulement au travail mais aussi à domicile.
Présence significative des utilisateurs
Il y a 62% d’internautes dans la population française, dont 92% sont connectés à domicile, la
part d’importance d’Internet dans la vie quotidienne, sur une échelle de 1 à 10, se positionne à
7,7 pour l’utilisation personnelle et les 5,3 pour l’utilisation professionnelle * (source étude
TNS Sofres: Web 2.0 et marques.)
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Internet un media qui ne subit pas la crise
En vue de cet intérêt grandissant, Internet devient un media publicitaire très important, de
2007 à 2008, Internet continue d’enregistrer une évolution positive, les investissements
publicitaires s’élèvent à + 4,1 %, alors que d’autres médias sont eux à la baisse tels que la
télévision et le cinéma.
Le budget 2008 s’élève à 24,8 milliards d’euros, la forte croissance du plurimédia est donc le
résultat de ce fort investissement. Internet devient alors le 3ème média publicitaire après la
presse et la télévision.
La présence d’annonceurs actifs ne cesse d’augmenter, et l’on peut observer en un an une
augmentation de 24,6 % avec 4 865 annonceurs en 2008.
La révolution web 2.0
Internet propose plusieurs formes de supports qui peuvent facilement s’adapter aux besoins
des consommateurs. Avec l’arrivée du Web 2.0, le consommateur devient un véritable acteur,
passant du blog aux forums de discutions. Le panel présent sur ce media est de plus très
large : de 15 à 50 ans et plus avec, pour cœur de cible, les internautes de 35 – 49 ans.
Le web passe un cap et se veut plus rapide, il se dit démocratisé et propose des contenus
multimédia (textes, sons, vidéos), les interfaces deviennent personnalisables, les annonces ne
sont plus intrusives mais consenties, par ailleurs, la part de communauté (blog et forum) est
très importante… en résumé : l’internet individualiste et de ressources globale devient plus
collaboratif et local.
Avec un désir toujours ardent de vouloir se démarquer, les marques se retrouvent confrontées
à des choix stratégiques émanant du web marketing. Ainsi, l’Internet propose des
opportunités jusqu’alors inexploitées par les autres medias.
On vient donc à s’interroger sur les apports du web à la marque ainsi que les procédés mis en
œuvre par celle-ci pour optimiser sa présence sur la toile, à savoir, quels sont ses enjeux, ses
possibilités, quelles sont les limites de ce media mais aussi, peut-il encore plus évoluer ?
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20. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
Afin de mieux appréhender ce sujet, je vais traiter en premier le lieu du web marketing, afin
de bien situer l’univers web et ses outils de communication. Je poursuivrai ensuite avec
l’univers de la marque avec ses objectifs en termes de notoriété, d’image et des enjeux par
rapport aux consommateurs et la concurrence.
En deuxième partie, il sera question de l’utilisation du web marketing par la marque.
Avec ses différentes stratégies possibles, illustré d’exemple ce mémoire développera les
limites d’un point de vue matériel et psychologique.
Après avoir dressé ce panorama nous passerons au bilan de ce media, aux différentes formes
d’évaluation, à l’analyse des résultats et aux mesures misent en œuvre, et enfin je terminerai
en troisième partie sur un cas pratique, qui illustrera la communication d’une marque sur
Internet.
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21. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
Partie 1
Le webmarketing et la
marque les
fondamentaux
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22. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
1. Définition du web marketing
Le Webmarketing est un ensemble de techniques marketing sur Internet, on peut diviser cette
activité en quatre catégories : le webmarketing stratégique, le web trafic, l’analyse des
performances, et la fidélisation.
L’axe stratégique peut se définir comme ceci, il contient l’analyse de la demande, la veille
stratégique, le positionnement du site, et le webmarketing mix.
La création de trafic quant à elle, se traduit par différents outils passant du référencement
naturel au buzz marketing.
L’analyse de la performance doit contenir l’analyse de visibilité, de trafic, des ventes, du
calcul pour le retour sur investissement, et le datamining.
Enfin, la fidélisation se manifeste grâce à l’animation et le renouvellement du site, l’e-mailing
de fidélisation et la création de communauté.
Ces quatre catégories interagissent entres elles et sont complémentaires. Il existe de nombreux
outils de communication, on peut donc se demander comment les entreprises utilisent ces
outils et pourquoi.
Quelques chiffres et tendances
Suivant l’étude menée par le McKinsey Quartely de 2007, nous pouvons constater que la
relation client correspond à la plus forte utilisation du web à 93 %, cette étude interroge un
panel de 410 responsables marketing, de plus on peut constater en deuxième position de cette
étude à 76% la gestion des ventes à et la publicité en troisième à 68 %. Concernant le
développement de produit, quand à lui représente 66% de l’utilisation web, pour finir
l’établissement des prix, il se retrouve en dessous de la moyenne avec un résultat à hauteur de
40%.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que d’après ce panel représentatif, de nombreuses stratégies se
reposent sur des données web pour influencer la prise de décision.
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23. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
L’outil e-marketing le plus utilisé par les entreprises pour leur relation client, reste
l’actualisation du site en premier lieu et l’e-mailing en suivant.
L’outil de communication en ligne le plus utilisé reste donc l’e-mail, les bannières de
publicité restent elles aussi un outil très utilisé.
Le web marketing émerge et prend une place très importante dans la communication des
entreprises, néanmoins il existe des freins réels à cet outil web.
Les outils de mesure existants ne sont pas assez pertinents, l’impact de la campagne web reste
mal évalué, les ressources internes à l’entreprise peuvent être insuffisantes, bien qu’il existe
des procédés gratuits pour avoir une visibilité assez importante, il faut dégager des ressources
certaines. Le coté management et humain d’une entreprise reste assez sceptique quant à
l’utilisation moins palpable de ces procédés.
1.1. Les catégories du webmarketing
Le “webmarketing stratégique” est un de ces éléments incontournables du webmarketing
moderne. Nous allons donc étudier ses caractéristiques et les enjeux de cet axe.
1.1.1. L’axe stratégique
Il recouvre plusieurs actions :
• L’analyse de la situation.
• La mise en place d’une veille stratégique.
• Le webmarketing mix.
L’analyse de la situation : Celle-ci consiste à étudier précisément le marché sur lequel on
souhaite s’implanter. Avec l’analyse de la concurrence, l’analyse de la demande et l’analyse
du positionnement qui sont des éléments incontournables à aborder quand on parle de
webmarketing stratégique.
Ces analyses sont réalisables grâce à des outils du marketing, tels que les Forces de Porter ou
encore l’analyse SWOT (Opportunités, Menaces du marché, Forces et Faiblesses de votre
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24. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
entreprise.) Ces deux analyses restent toujours aussi efficaces, et permettent d’avoir une
vision globale de la situation du marché et de votre entreprise. Elles peuvent s’imposer dans
une recherche de stratégie web.
La mise en place d’une veille stratégique: Procédé très classique mais néanmoins très
efficace, il reste assez fastidieux mais ne peut être oublié, bien que les résultats ne soient
parfois visibles qu’à long terme.
Elle consiste donc à rechercher, balayer, et décortiquer le web, mais aussi à étudier les sites
concurrents, rechercher leurs points forts et leurs points faibles. Il est alors conseillé d’utiliser
plusieurs flux RSS et NETIBLE pour pouvoir optimiser les recherches et être en constante
veille, ainsi que de s’abonner aux newsletters concurrentes.
Le Webmarketing Mix : nous avons deux définitions pour ce dernier, certains tentent à dire
qu’il correspond au marketing mix appliqué au web, et d’autres pensent aux 4S.
Ce dernier correspond Décrit les quatre éléments critiques du marketing en ligne comme un
processus gestionnaire, ils se traduis avec Scope : analyse de l’environnement (SWOT) et rôle
stratégique des activités web, Site : attentes et motivations client sur site, synergy : lien avec
le marketing physique (4P) Back office et création de réseaux partenaires, System : matériel
physique (logiciels) protocoles gestion des contenues et analyse des performances. Ce concept
plus compliqué et moins clair que le premier, détaille les phases du web marketing, mais
certains pensent que le marketing mix traditionnel s’adapte très bien au web..
Nous resterons donc sur la première solution, c’est-à-dire, l’ensemble des actions prévues ou
réalisées dans l’élaboration des stratégies Prix, Produit, Distribution et Communication.
Cette stratégie est utilisée après l’analyse situationnelle actuelle, et suivant l’image de marque
souhaitée.
Propres à chaque entreprise, les décisions prises au sein des différentes stratégies sont
interdépendantes. Il reste important de prendre le temps de définir ses objectifs et les axes de
développement d’un projet web.
Source : http://www.12manage.com/methods_constantinides_4s_web_marketing_mix_fr.html
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25. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
1.1.2. La création de trafic
Vous pourrez voir plus loin le détail de cet outil très riche, la création de trafic peut
s’effectuer de différentes façons tel que le référencement naturel qui se compose des sites de
recherche tel que google et autre annuaire qui regroupe des sites par thème, ce référencement
se fait en fonction des dates de publication, du nom de l’entreprise (balise titre dite
méta<title>), du secteur d’activité et description (méta <name>) et du code source pour
indexé les url.
Les sites ont donc tout intérêt à enrichir leur code source en mots clés pertinents.
Il est conseillé de faire une étude de mots clés très poussée pour optimiser les pages du site.
Nous avons aussi les liens sponsorisés ils permettent de positionner un site internet dans les
premiers résultats des moteurs de recherche (référencement payant). Le principe est d'acheter
des mots-clés aux enchères sur un ou plusieurs réseaux de diffusion (Google AdWords,
Yahoo Sponsored Links et Microsoft AdCenter).
En suivant, la publicité en ligne qui comme son nom l’indique correspond à la promotion du
site afin d’augmenter le trafic en ligne. Sous forme de bandeau ou bannière en format flash
par exemple, est un outil très utilisé.
Pour l'e-mailing dit de conquête (acquisition) il est souvent comparé au marketing direct, il
s’inspire des courriers et prospections téléphoniques, la stratégie de « push » est alors
utilisée, le but est donc de pousser l’information vers le consommateur, c’est de l’information
directe, cette stratégie peut être efficace lorsque la cible est appropriée.
Quand à l'Affiliation cette technique marketing permet à un webmarchand (affilieur) de
diffuser son catalogue de produits sur des sites Web affiliés, (voir partie suivante)
Tout comme l’affiliation, la diffusion de services en marque blanche consiste à intégrer les
produits du site marchand directement sur son site. Le mot « marque blanche » définit le fait
que les marques des produits n’apparaîtront pas sur le site.
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26. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
L'adaptation des contenus générateurs de trafic
Pour créer du trafic les outils de marketing viral sont de plus en plus adoptés par les marques,
cette action est menée par une entreprise afin de se faire connaître, d'améliorer ou de
repositionner son image ou celle de ses produits auprès d'un public cible. Les consommateurs
sont vecteurs de la communication de la marque. (Exemple : les jeux concours)
Le buzz marketing, ou bouche à oreille numérique, a pour but est de faire du bruit autour d'un
nouveau produit ou d'une offre. Proche du marketing viral, il en diffère par la maîtrise du
contenu (message publicitaire).
Le principe est de véhiculer un message grâce à un support écrit vidéo ou audio, de façon
rapide. Par exemple « Dove évolution » c’est une vidéo qui démontre comment une fille
banale peut, à base de maquillages, coiffure et retouche Photoshop devenir le mannequin
d'une affiche de pub.
Certains outils restent, secondaire à première vue mais sont très important, tel que l'utilisation
des sites de petites annonces qui proposent des liens commerciaux adaptées aux recherches de
l’internaute.
La création de trafic peut se faire par la promotion, outil indispensable pour dynamiser les
ventes, elle peut se faire sous différentes formes tel que dans les forums de discussion, avec
des conseils bien avisés d’experts, la marque dans ce cas-ci doit apparaître ou être suggérée
que très légèrement pour ne pas décrédibilisé le post (publication).
Le site peut communiquer des codes de réduction tout simplement sur des sites forums
thématiques qui serons adaptés à la clientèle visée.
On peut le retrouver de la promotion par le biais de la mailing list, en sélectionnant les
meilleurs clients pour proposer des offres promotionnelles, ou en ciblant une catégorie de
clientèle pour proposer des promotions appropriées tel que – 30 % sur tous les vêtements pour
enfants.
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Il existe des nouveaux procédés dans la promotion, les sites de Networking qui consiste à se
manifester dans les sites de réseautage professionnel afin d’avoir de la clientèle pro, cela ne
peut pas s’adapter à tout les types d’offre mais peut être très porteur si utilisé à bon escient
(cartes de visites offertes…).
Le partenariat est un bon procédé qui a fait ses preuves, dans ce cas précis je veux parler tout
particulièrement de l'échange de liens, cela consiste à échanger ses liens avec un autre site, et
de publier les liens de l’autre site dans le sien, entente efficace si le choix est judicieux,
comme toujours.
En ce qui concerne le parrainage d’un site ou une rubrique, le sponsoring est l’outil utilisé, on
peut donc constater la présence de l'annonceur, elle sera personnalisée et s’intègrera dans
l'habillage graphique.
L’information se diffuse de plusieurs façons, et grâce à l’internet elle s’actualise en temps
éclair grâce aux flux RSS qui est utilisé pour la diffusion d'actualités sur Internet par les blogs
professionnels ou semi-professionnels. Des annuaires répertorient ainsi un grand nombre de
flux d'actualités francophones.
Ils proposent donc aux internautes une source d’information sur la mise à jour du site auquel
il s’est au préalable abonné.
Passons à des supports plus ludiques et qui restent plus facilement dans les esprits tels que les
coupons électroniques (couponing), ils correspondent à des coupons imprimables proposant
des réductions et autres offres promotionnelles.
On peut apparenter cela à un autre procédé : le code réduction qui sert lors d’achat en ligne.
Toujours dans la même catégorie nous poursuivons par les advergames ce sont des publicités
sous forme de jeux qui donne un accès direct au site marchand Par exemple jouer à titrer sur
des cibles et lorsque vous gagner vous atterrissez sur un site de jeu en ligne flash.
Dans la même lignée on peut trouver des jeux en vidéo interactive, Dorito marque Américaine
propose un jeu de ce type si l’on achète un paquet on a un code qui nous permet d’accéder au
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28. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
jeu. Nokia lui aussi proposait ce même genre de jeux avec un passager à paris pour
promouvoir le GPS incorporé dans le mobile.
Exemple d’advertgame : Volkswagen snake.
Source : http://www.volkswagensnake.nl/
1.1.3. L'analyse des performances
Je vous expliquerai plus en détail les différentes parties de l’analyse des performances dans
une troisième partie car cela est un passage très important dans le webmarketing et utile lors
des prises de décisions stratégiques.
Il y a tout d’abord l'analyse de visibilité qui consiste à déterminer la visibilité du site dans la
toile, ainsi que sa popularité, en suivant nous avons l'analyse de trafic qui détermine le trafic
sur le site et propose selon le logiciel utilisé quelques sources de ce trafic (les mots clés
recherchés ou liens affiliés).
En suivant nous avons l'analyse des ventes, qui reste un point assez important, cela se mesure
à court terme bien qu’une opération webmarketing peut se répercuter à moyen terme et donc
influencer les trafics et les ventes.
Il est important ensuite de calculer le retour sur investissement, il correspond au montant
d'argent gagné ou perdu par rapport à la somme initialement investie (dans un
investissement).
Au final il faudra effectuer un datamining, c’est-à-dire, des statistiques dégagées à partir d'un
important volume de données brutes, de connaissances originales auparavant inconnues.
Utilisé par différents logiciels, il sert à croiser les données afin de révéler les tendances.
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1.1.4. La fidélisation
Il existe plusieurs formes de fidélisation sur le web, en première position nous avons
l'animation et le renouvellement du contenu du site, indispensable pour avoir un site
dynamique, et augmenter les visites, des informations obsolètes donnent une impression
d’abandon et de manque de sérieux.
Plus traditionnellement, l'e-mailing de fidélisation propose des newsletters, et promotions
appropriées ou autre rappel de l’état du compte, les sites sont amenés à favoriser les
enregistrements des internautes afin de pouvoir bien cibler leurs attentes et proposer des
offres personnalisées.
Pour finir nous pouvons considérer la création de communauté, comme un excellent procédé
de fidélisation, cela amène l’internaute à revenir régulièrement afin de communiquer avec les
autres et selon le « post » l’entreprise a beaucoup à apprendre en termes de satisfaction.
1.2. Le webmarketing vu par l’internaute
L’après web nous amène à dresser un bilan des avantages qui nous sont proposés, ce media
apporte une amélioration des rapports entres les producteurs et les consommateurs par le biais
de l’ouverture des dialogues et des échanges, ainsi les entreprises sont plus proches et plus
accessibles.
Pour donner quelques chiffres, 6 internautes sur 10 ont effectué un achat, une commande ou
une réservation en ligne au cours des six derniers mois de l’année 2005. Nous pouvons
constater alors, que ce taux a été multiplié par 6 depuis juin 1999 en passant de 10 % des
internautes en juin 1999 à 59% en juin 2005.
Plus de 50 % des acheteurs « on line » effectuent leurs achats au moins une fois par mois. De
plus les intentions d’achats ont augmenté de 29 % au premier trimestre 2008 par rapport à
celui de 2007.
La distribution s’est elle aussi améliorée, sécurisée, et les achats en ligne ouvrent un panel de
produits et de services à l’échelle mondiale.
Source : http://www.journaldunet.com/cc/01_internautes/inter_profil_fr.shtml
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30. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
Depuis, l’information est très rapidement véhiculée, presque en temps réel, et les sources sont
très importantes.
De plus, on note que l’accès aux connaissances devient plus facile et moins coûteux.
Le web reste alors un outil d’expression très important, apportant le moyen à tout internaute
de contacter, communiquer, s’exprimer, aider et développer un immense réseau
communautaire.
1.2.1. Le Profil internaute français en 2009
D’après la dernière étude Médiamétrie sur les internautes français, les comportements et
profils des internautes ont évolués.
En France nous pouvons compter 29 millions d’internautes (contre 3 millions il y a 10 ans).
La population s’est féminisée au cours des dernières années, les femmes sont présentent à
48,3% en 2009, contre 39,2% dix ans plus tôt.
Il est important de signaler une autre catégorie de population en évolution : celle des 50 ans et
plus. Celle-ci représente aujourd’hui environ 1/3 des internautes, passant de 16,5% à 29%.
Les catégories socioprofessionnelles ont elles aussi évoluées, la classe supérieure qui
représentait 61,9% des internautes en 1999, ne s’élève aujourd’hui qu’à 35,7%.
Avec l’évolution technologique et l’avancée du dégroupage total, les régions de France
évoluent au niveau des connexions Internet. Si l’on regarde la région parisienne, celle-ci
affiche un résultat en baisse, avec un résultat moyen de 20,7% des connexions internet, cela
est dû au fait qu’il y a eu une augmentation des connexions dans l’ensemble des autres
régions.
25,9 millions de français (soit 89% des internautes) communiquent régulièrement par le biais
de la messagerie électronique.
L’étude révèle une prévision de 140 millions d'abonnés en très haut débit en 2014.
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Le e-commerce en forte croissance.
Une forte hausse est remarquée, notamment dans les secteurs des voyages et de la
distribution, on peut expliquer cette croissance toujours grâce aux avancées, avec la facilité
des accès internet par câble et ADSL. Une estimation prédit une forte croissance jusqu’en
2014 pour les cybermarchands.
1.2.2. Les attentes des internautes vis à vis de la marque
Les internautes attendent de la transparence dans le discours de la marque, d’après les études
TNS Sofres, 49% des utilisateurs web estiment qu’une grande marque se doit d’informer
complètement le public sur ce qu’elle fait, de plus, les sites les plus visités, contrairement à ce
que l’on pourrai penser, ne sont pas les blogs et forums, mais les sites de produit ou de
marque, avec une fréquentation au cours des 12 derniers mois de 72% des internautes, contre
58% pour les blogs et 47% pour les forums.
Bien que les blogs et forums restent une source d’information et de guide d’achat pour les
consommateurs, ils ne sont pas considérés comme meilleurs prescripteurs, 90% des
internautes français préfèrent visiter les sites marchands, lors de la préparation d’achat, suivis
des comparateurs de prix et guides d’achat à 57%, les sites de marque descendent à 44% mais
restent au dessus des forums avec 18% et les blogs 4%.
2. La marque
Je vais en premier lieu vous définir la marque en globalité avec ce que dit la loi et ensuite je
vais vous parler des différents outils qui composent la marque.
2.1. Définition de la marque
Signe distinctif apposé sur des produits et/ou services afin de les identifier et les dissocier des
concurrents.
Elle constitue un repère pour le consommateur, voir même dans certain cas, une "garantie".
De plus, elle permet d’activer la mémoire du consommateur au moment où celui-ci effectue
un achat, et lui permet de fonder son choix sur une expérience passée personnelle ou non.
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32. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
2.1.1. Ce que dit la loi
D’après l’Article L. 711-1 al. 1er du Code de la propriété intellectuelle : "la marque de
fabrique, de commerce ou de service est un signe susceptible de représentation graphique
servant à distinguer les produits ou services d'une personne physique ou morale".
L’Article 15 de l'accord relatif aux aspects de droits de propriété intellectuelle qui touchent au
commerce (ADPIC) nous informe que : "tout signe, ou toute combinaison de signes, propre à
distinguer les produits ou les services d'une entreprise de ceux d'autres entreprises sera propre
à constituer une marque de fabrique ou de commerce.
De tels signes, en particulier les mots, y compris les noms de personne, les lettres, les chiffres,
les éléments figuratifs et les combinaisons de couleurs, ainsi que toute combinaison de ces
signes, seront susceptibles d'être enregistrés comme marques de fabrique ou de commerce.
Dans les cas où des signes ne sont pas en soi propres à distinguer les produits ou services
pertinents, les Membres pourront subordonner l'enregistrabilité au caractère distinctif acquis
par l'usage. Les Membres pourront exiger, comme condition de l'enregistrement, que les
signes soient perceptibles visuellement".
La marque doit faire l’objet d’un dépôt de demande d’enregistrement à l'Institut National de
la Propriété Industrielle.
Une fois déposé et enregistré au Registre National des Marques, la personne détentrice de
cette marque en a la propriété exclusive pour 10 ans indéfiniment renouvelable.
2.1.2. Présentation des outils
La représentation d’une marque peut se manifester sous différentes formes :
- Nominale (ou verbale)
- Figurative ou semi-figurative
- Tridimensionnelle
- Sonore,
- Olfactive (couleur odeur)
Sources: http://www.paperblog.fr/411006/tns-sofres-web-20-et-marques/-http://fr.wikipedia.org/wiki/Marque_commerciale
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- A l‘international
L’entreprise doit bien choisir le nom de sa marque pour ne pas, par exemple sur les marchés
de l’exportation, subir des jeux de mots qui peuvent être compris différemment à l’étranger.
La marque dite globale et /ou mondiale propose la même stratégie de marque, elle
commercialise de la même façon à travers le monde (Coca-Cola, IBM, Apple), afin de
répondre à une image de qualité. Elle ne pourra donc pas effectuer un écart de prix d’un pays
à l’autre, tout comme la cible qui doit être la même afin d’asseoir sa crédibilité et son design
en étant présent à l’international.
La marque est aussi un moyen de structurer et de segmenter l'offre, nous pouvons différencier
plusieurs aspects d’une marque :
- La marque-produit (Coca-Cola, Kinder)
- La marque- gamme (Renault),
- La marque-ombrelle (ex : Moulinex, Bosch, ...)
- La marque globale
Elle se veut vecteur de qualité et peut être distinguée des autres grâce à sa réputation. On peut
dire qu’il existe plusieurs gages de qualité tels que :
- La marque-caution (Danone)
- La marque-griffe, car elles servent à garantir la fiabilité, la qualité et l'origine de
produits ainsi que la compétence des concepteurs et des fabricants (Louis Vuitton,
Cartier)
Toujours plus identifiables, les marques se manifestent tout autant en grandes surfaces avec
les marques de distributeurs (MDD), qu’en ligne avec les e-marques et dans le luxe avec les
marques ligne.
- Différenciation
L’univers des marques est de plus en plus concurrentiel, les entreprises doivent utiliser de
nouvelles stratégies de marque pour se différencier des autres. Une reconnaissance par les
différents sens sont à leurs disposition : la vue, le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe.
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34. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
Ces signes doivent être distinctifs et une représentation graphique doit être possible.
De plus, une distinction doit être établie entre l’identité de marque (l’être de la marque) et
l’image de marque (le paraître de la marque).
Une marque n’existe que si elle communique, on l’analyse donc comme tout discours avec un
émetteur et un destinataire.
La communication et la perception de la marque diffèrent donc suivant les stratégies adoptées
et l’environnement concurrentiel. Le risque peut être d’obtenir une identité de marque en
décalage avec l’image perçue.
Différents outils d’étude se sont développés afin de mettre à jour et expliquer ces décalages, et
idéalement les corriger, ou mieux les gérer.
On peut donc étudier la marque grâce à l’analyse de l'identité d'une marque (Brand Identity
Prism) de J.N Kapferer.
2.2. Les objectifs de la marque
On distingue 5 principaux objectifs pour la marque :
Etre bien identifié
Se démarquer vis à vis des consommateurs,
Posséder une bonne image de marque,
Augmenter sa notoriété et fidéliser,
Accroître son trafic et ses bénéfices.
2.2.1. S’identifier : Les différentes formes de marques
On distingue environs 7 catégories de marques, passant de la marque nominative à la marque
tactile… Nous pouvons alors nous demander quelles sont les différentes possibilités pour une
marque de se matérialiser et de s’identifier auprès du consommateur ?
Sources : http://www.eur-export.com/francais/apptheo/marketing/produit/marque.htm-
http://www.lawperationnel.com/EncyclopedieJur/Marque.html - http://www.definitions-marketing.com/popup.php?id_article=289
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2.2.1.1. Les formes de marques les plus utilisées
Les marques nominatives ou verbales
La marque nominative se compose de un ou plusieurs termes qui peuvent s’écrire et se
prononcer : nom de naissance patronymique tel que Franck Provost, Guy Degrenne …, elle
peut être une dénomination arbitraire, créer de l’imaginaire tel que Yoplait, mais aussi la
marque peut être faite de mots détournés de son sens, comme un slogan, (« just do it » de
Nike).
Les marques semi-figuratives
Elles associent le verbal et le visuel, on peut la définir aussi comme marque complexe.
Exemple : Enjoy de Coca Cola, Trésor de Lancôme.
Les marques figuratives
Elles sont composées uniquement de visuel, un signe graphique identifiable à l’œil (crocodile
de Lacoste, virgule de Nike, la pomme d’Apple)
Les marques tridimensionnelles
Marque qui se représente en trois dimensions afin de lui donner un aspect tangible et concret.
Exemple : la bouteille d’Orangina, pot de confiture Bonne Maman.
2.2.1.2. L’avenir de la marque
Les marques sonores
Depuis la loi du 4 janvier 1991 qui autorise l’enregistrement des signes sonores, la
représentation graphique devient assez difficile.
La marque doit donc posséder un signe graphique qui s’associe à l’identité sonore tel que
« MMA » , « Carglass »… C’est ainsi qu’un air, un jingle ou plusieurs notes de musique
deviennent associés à un nom de marque. Ce procédé est d’ailleurs très utilisé pour les
communications radio.
Source : http://www.inpi.fr/fr/questions-faq/question/faq_question/quest-ce-quune-marque-verbale-figurative-semi-figurative-
1789.html?cHash=7d289eca57
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36. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
Les marques olfactives
L’INPI refuse à ce jour d’enregistrer une odeur ou un parfum comme une marque, car la
représentation graphique est considérée comme impossible, même si elle est matérialisée par
une forme chimique comme le stipule la cour de justice des communautés européennes.
Elle sera donc possible et enregistrable lorsque les moyens techniques pourront la représenter
graphiquement.
Tout comme les marques olfactives, les marques gustatives sont régies par la même
législation.
On ne peut donc pas parler de marque olfactive au sens propre, mais plutôt l’associer à du
marketing sensoriel mettant en scène un univers agréable afin de stimuler l’achat (Nature et
découverte)
Les marques tactiles
Acceptées par l’INPI de Nantes fin 2004, les personnes atteintes de déficience visuelles
pourront avoir leurs propres signes de reconnaissance référencés.
Les marques françaises pourront donc augmenter leur visibilité auprès de cette cible, et les
marques / enseignes pourront être déclinées sous une forme reconnaissable par le toucher.
2.2.2. Véhiculer : L’image de marque
Elle correspond à la perception que se fait le consommateur de l’entreprise et de la marque.
Cependant elle peut ne pas coller avec l’image interne de l’entreprise et le positionnement
voulu par celle-ci. On peut distinguer plusieurs types de marques, tel que nous le verrons par
la suite.
L’image de marque est partie prenante des fondamentaux de la stratégie marketing de
l'entreprise, et doit créer de la valeur pour le consommateur.
Source : http://www.pifrance.com/propriete-intellectuelle.php?item=4
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37. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
2.2.2.1. Les caractéristiques d’une marque
Nous pouvons dénombrer une dizaine de caractéristique, qui définit une marque,
commençons par la marque produit (Branduit) qui correspond à un produit proposé par une
seule entreprise, sous la responsabilité d'un chef de produit que l'on ne peut identifier que par
sa marque.
La dénomination générique et la dénomination spécifique se confondent. Il associe une
formule unique tel que le secret de fabrication ou brevet, une forme, un nom de marque, un
conditionnement.
Exemples : Cocacola, Kinder, Frigidaire, Ricard, Kleenex...
Ensemble de produits qui ont un lien entre eux. L'image de marque d'un produit peut se
répercuter sur les autres produits de la gamme, et la marque gamme correspond à l’ensemble
des produits qui ont un lien entre eux. Le coût de la communication sur la marque de gamme
sert tous les produits de la gamme.
Exemples : Renault, Auchan.
La marque réunissant d’autres marques qui proposent des produits différents se fait appeler la
marque ombrelle, et fait bénéficier aux autres la notoriété acquise et son image de marque,
tout en proposant une identité spécifique facilitant la communication.
Exemple LU avec toutes ses dérives (Petit LU, Hello ! de Lu, Mikado de LU…) ainsi que
Kinder (Kinder pingui, Kinder surprise, Kinder délice…)
Nous poursuivons avec la marque globale qui est commercialisée dans le monde suivant une
stratégie identique, elle permet de réduire les coûts de communication.
Cette uniformisation reste assez rare, car seules les grandes marques peuvent l’utiliser.
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38. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
La marque propre propose le même produit, la même communication, cible les mêmes
personnes, et adopte le même discours à travers le monde.
Exemple : Coca cola
La marque caution, quand à elle complète le produit, et l’identifie afin que le consommateur
ne se sente pas perdu.
Exemple : Danone avec Danao, Danette, Dany.
D’autres caractéristique moins utilisées mais tout aussi efficaces existent, tel que la marque
griffe qui signe la marque et apporte une création originale et unique, les compétences dans ce
domaine sont reconnues ainsi que le style et la mode.
Exemple : Chanel, Louis Vuitton.
Quant aux marques de distributeur (MDD), il s’agit d’une marque détenue par un distributeur,
qui apporte une marge importante en pratiquant des prix inferieurs, elle n’est pas victime des
promotions forcées et au « délotage » (lot défait). Les MDD représentent un concurrent féroce
pour les producteurs victimes des marges et des négociations.
La marque ligne, quand à elle correspond à un regroupement de produits pour une même
clientèle particulière, sous un même nom, et doté d’une promesse bien spécifique.
Exemple : Channel les parfums…
Et pour finir une dernière catégorie en expansion la e-marque, cette dernière est conçue
exclusivement sur Internet.
Exemple : Amazon.fr
L’image de marque reste assez difficile à contrôler, bien qu’il existe différents procédés pour
bien l’appréhender. Celle-ci reste néanmoins une représentation mentale du public, elle est
influencée par les expériences personnelles de celui-ci.
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39. Comment une marque peut-elle utiliser à ses fins, le web? Théorie et cas pratiques.
2.2.2.2. L'identité d'une marque
Pour J.N. Kapferer, une marque peut être vue sous l’angle de 6 facettes qui constituent le
prisme d’identité de la marque :
Source : ttp://www.12manage.com/methods_kapferer_brand_identity_prism_fr.html
• La marque une personnalité : elle la communique à travers son discours, ses produits
ou services…
• La marque un physique : elle véhicule des caractéristiques objectives (couleur, forme,
matériau, univers produit associé,…) et identitaires en jouant sur la différenciation.
• La marque et son univers culturel, sa culture, ses valeurs
• La marque a des relations : public adopté communication vis à vis de lui.
• La marque un reflet : (« miroir externe de la cible ») : représente la projection que se
fait l’utilisateur de la marque, elle doit être « aspirationnelle ».
• La marque une mentalisation (« miroir interne de la cible ») : image renvoyée de
l’utilisateur cible vis a cis de la marque.
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« La personnalité de la marque n’est qu'une facette principale de l'identité de la marque. »
expression tiré de 123 manage.com
Historique
- 1958, Martineau avait utilisé le mot « personnalité de la marque » pour se rapporter aux
dimensions immatérielles qui rendent un magasin spécial : son tempérament.
- Dans les années 60 et 70, désaccords en ce qui concerne la mise au même plan pour le
produit et la marque. Appelé « Unique Selling Proposition ou USP (Proposition Unique de
Vente) » de Rosser Reeves.
- En 1982, Séguela, PDG d'une agence de publicité, commença à décrire l’identité de marque
en trois points :
- Physique. Que fait le produit, quelles sont ses performances ?
- Tempérament. Facette de la personnalité de la marque.
- Style. Quels sont les éléments opérationnels pour la publicité et la communication ?
- Fin des années 80, Ted Bates a introduit le terme « Unique Selling Personality ». Par
conséquent, dans la célèbre « copie stratégie » on voie rajouter un nouvel item : personnalité
de la marque.
Les fondements de l'identité de la marque ont toujours cité la personnalité de la marque
comme une dimension de l'identité de la marque, soit les traits de caractère de la personnalité
humaine qui peuvent être attribués à la marque. Parmi les autres dimensions il y a :
* La facette : valeurs de culture de la marque (Culture ou facette culturelle)
* La facette Relationnel de la marque : modèle de comportement, de conduite (Relationship)
* La facette d’identification : Identification du consommateur à la marque (Reflected
Consumer)
* La facette Physique de la marque : ses traits physiques distinctifs (Physical)
Sources: http://www.12manage.com/methods_kapferer_brand_identity_prism_fr.html - Livre: Jean-Noël Kapferer - The New Strategic
Brand Management: Creating and Sustaining
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2.2.3. Rester dans les esprits : la fidélisation et notoriété
Il existe plusieurs systèmes de fidélisation, et plusieurs types de supports : des cartes papier,
virtuelles, compte utilisateur sur Internet.
Ces procédés ont été développés par les grandes entreprises telles que les sociétés de crédit à
la consommation, les grandes enseignes du commerce, les sociétés spécialisées ou par des
petits commerces.
Grâces aux nouvelles technologies, les programmes de fidélisation sont à la portée de tous. Le
principe de la fidélisation reste résolument le même : récompenser le consommateur fidèle, ce
qui est bien connu puisqu’il est plus rentable de fidéliser que de prospecter, ainsi on gagnera à
offrir des avantage aux clients fidèles.
Les récompenses se manifestent sous différentes formes telles que les ristournes, les cadeaux,
l’accumulation de point pour avoir des bons d’achat ou cadeaux (point Total), l’accumulation
de « miles » aériens donnant droit à des billets d'avion gratuit, de l'argent ou cash back.
2.2.3.1. Les programmes d'enseignes
Ils sont diffusés par une enseigne ou une société de taille suffisante, et permettent de
récompenser le consommateur à chaque achat (Flying Blue de Air France KLM).
La carte de fidélité ne suffit pas, et il existe d’autres moyens afin de développer le marketing
relationnel.
2.2.3.1.1. Les programmes multi enseignes
Correspond à l’association de plusieurs enseignes pour couvrir un panier de consommation
plus large : Achats quotidiens (alimentaire), achats réguliers (mode, services) et les achats
exceptionnels (électroménager, électronique grand public).
Exemple : "monnaie commune" S'Miles (comme les programmes aériens utilisent le Miles) et
qui regroupe les enseignes du Groupe Casino (Supermarchés, Géant, Cafétéria), Shell,
Galeries Lafayette, Monoprix, la SNCF depuis 2005, et les Caisses d'Epargne depuis 2006.
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Il s’agit de l’alliance la plus importante de France, avec plus de 15 millions d'adhérents ; elle
les récompense sur plus de 70% de leur budget de consommation courante.
Avantages : Pour le consommateur : cela permet d’accumuler plus rapidement des points ou
S'Miles et d'accéder ainsi à des récompenses plus importantes.
Pour l’entreprise, cela permet la conquête de nouveaux clients car chaque partenaire peut
attirer chez lui les clients des autres.
2.2.3.1.2. Les programmes indépendants
Grace à Internet et ces développements (web 2.0) de nouveaux programmes récompensant les
acheteurs en ligne on été mis en place.
Certains programmes reproduisent les systèmes existants dans les magasins traditionnels,
d’autres attribuent des euros à chaque achat. Une forme tangible de récompense qui rencontre
un grand succès auprès des internautes. La recherche sur internet est facilitée et les
comparateurs de prix et produits sont nombreux, les internautes recherchent donc des
avantages de prix.
Les Programmes de rémunération sont appelés cash back, puisque l'internaute inscrit est
remboursé d’un pourcentage du montant dépensé.
Concernant les programmes de banques ou de sociétés de crédit, les établissements financiers
possèdent un programme de fidélisation, et proposent à leurs adhérents des avantages sur :
les services financiers, cotisations réduites, points donnés à l'usage d'une carte de paiement,
ou des avantages chez des enseignes sélectionnées. (Jazz, de la Société générale, accord avec
sa carte VISA "Oney". Elle permet à son détenteur de récupérer jusqu'au maximum de 1% sur
tous ses achats. (Versé 1 fois/an sur son compte bancaire)
2.2.4. Etre reconnu : la notoriété
Elle mesure la présence à l’esprit, spontanée ou assisté, du nom de la marque, supposant donc
que le client est capable de relier le nom de marque à un produit ou un domaine d’activité de
la marque. Exemple la connaissance de la marque Sony, et le fait que cette marque fabrique
du matériel électronique.
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Elle se calcule en pourcentage, ce taux s’évalue par rapport à la population ayant cité la
personne, l'organisme, la marque ou le produit dans une catégorie proposée.
La notoriété ne correspond pas aux degrés de connaissances des activités ou de l’histoire de la
marque, elle n’est pas jugement de valeur, mais reste en liaison étroite avec l’image de
marque.
2.2.4.1. Les différentes notoriétés
Il existe trois types de notoriété, la spontanée qui représente les personnes interrogées citant
spontanément le nom de la marque. Exemple de question : quels sont les marques
d’ordinateur que vous connaissez ?
La notoriété assistée ou suggérée, quant à elle, présente aux personnes interrogées une liste de
marque et la personne doit mentionner les marques connues. Et pour finir le top of mind ou la
notoriété de premier rang qui mesure le pourcentage de personne qui cite en premier la
marque.
Pyramide de notoriété
Top of mind
Notoriété spontanée
Notoriété assistée
Pas de notoriété
source : Ouvrage Mercator, par Lendrevie, Lévy et Lindon 750
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2.2.4.2. Les objectifs
Les principaux objectifs de la marque sont :
- De se faire connaître son nom, logo, sa promesse (notoriété)
- Etre représentée clairement : esprit de la marque, représentation produits/services
- Créer et entretenir une relation émotionnelle : créer un lien entre la marque et son public, la
rendre plus proche du consommateur, créer un sentiment d ‘appartenance.
Selon TNS Sofres, les consommateurs se disent méfiants vis a vis des marques, et de moins
en moins influençables.
Leurs attentes sont donc du respect en ce qui concerne les messages et les discours de marque,
ainsi que la prise en compte de leurs attentes.
Le sentiment de confiance anciennement présent vis à vis des marques est rompu. Les
consommateurs sont en demande de réelle interactivité et ont tendance à rechercher des
informations sur les produits et des les comparer.
Il est important pour eux d’obtenir une transparence significative des informations, et on peut
voir qu’ils se laissent influencer plus facilement par des proches. (Prescripteurs)
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Partie 2
Comment la marque
peut utiliser le web ?
(logos web 2.0)
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1. La marque sur internet
Il existe deux types de marque présentes sur internet, la première correspond aux marques
créées pour avoir une activité en ligne exclusivement (Yahoo, Amazon), et les marques
traditionnelles qui communiquent sur internet, sous leur nom ou un autre, afin de tirer profit
de ce nouveau media, tel que la Fnac par exemple.
La notoriété de marques nées sur Internet : toute marque a besoin de notoriété spontanée, et
top of mind, sur Internet l’enjeux et d’autant plus important, car ce ne sont pas les marques
qui viennent à l’internaute mais le contraire.
1.1. Les marques virtuelles
Les liens de moteur de recherche deviennent alors une alternative à la construction de la
notoriété. Les plus célèbres marque bénéficiant d’une forte notoriété on été relayé par une
forte couverture médiatique, à l’époque de la sortie de ces sites (Ebay, Amazon, Yahoo), les
journalistes n’avait plus la possibilité de citer ces dernier pour traduire de fortes avancées
Internet. Aujourd’hui, le phénomène s’essouffle et Internet rentre dans les mœurs, pour
bénéficier d’une bonne couverture, reste alors de proposer un concept innovant.
L’inconvénient d’une marque virtuelle reste le climat de confiance entre l’internaute et la
marque, en effet pour les autre marques le fait d’être présent dans l’environnement de la
personne est très important, alors que la présence d’une marque virtuelle elle reste seulement
sur l’ordinateur cela dégage une méfiance vis-à-vis de la pérennité de la marque.
Afin de pallier à cette méfiance la solution reste la recommandation d’amis ou alors la marque
doit proposer un engagement clair (charte de valeur, garanties), cela rassure le client tout cela
reste lié à la notoriété et l’image de marque.
1.2. Les marques déjà existantes
Le deuxième type de marque est celle existant déjà dans le monde, sachant que maintenant de
plus en plus de marques possèdent des sites internet, mais est-ce réellement utile ? Les avis
tentent à dire qu’il est impossible de faire sans.
Ces marques se font appelées les « brik and mortar » (brique et mortier), elles possèdent un
atout vis a vis des marques virtuelles. Les marques déjà existantes ont une notoriété acquise
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dans le monde réel, lorsque un Internaute fait des recherches sur la marque elle se fait plus
rapidement et naturellement, c’est à dire soit en saisissant l’adresse internet directement, ou
soit en tapant le nom de la marque sur le moteur de recherche, puisque elle est déjà connue
par l’internaute, les recherches son plus rapides. C’est atout que ne bénéficie pas l’autre
catégorie.
Erreur souvent commise et à bannir c’est d’exprimer la communication off line sur le site
internet de la marque, le media Internet doit bénéficier d’une communication à part entière,
bien qu’il est important, voir indispensable de préserver le discours de la marque et sa
cohérence. La présentation, la mise en forme et l’interaction doit être adaptée au web, et la
marque doit se servir des outils proposés afin d’en tirer le maximum de profit.
1.3. La matrice
Il existe une matrice d’implication adaptée à Internet, elle présente quatre cas de figure :
+
3
2
Implication
Choix réfléchi
affective
Degré
d’implication
4
1
Achat
Risque de
spontanés et
« commodité »
d’habitude
-
Think : réfléchis Feel : émotif
Plutôt rationnel Impulsif
Type de comportements
Ouvrage Mercator, par Lendrevie, Lévy et Lindon p 777
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2. Les différentes stratégies web au service de la marque
L’objectif principal d’une marque est de véhiculer de la notoriété et de créer du trafic.
Il existe plusieurs procédés afin d’augmenter ce dernier, nous pouvons regrouper ces outils en
deux catégories : la catégorie payante pour les entreprises possédant un certain budget et la
catégorie gratuite pour les entreprises plus modestes.
2.1. Les catégories payantes
2.1.1. Le référencement :
Méthode incontournable et courante, le référencement payant (PPC : « pay per click »)
consiste à établir des listes de mots clés et écrire des annonces succinctes et pertinentes (lien
commerciaux en haut et à droite de chaque page).
Il est important de se référencer car de plus en plus de sites utilisent cette méthode, et donc
faussent le référencement naturel qui peut être par ailleurs mauvais suivant les
caractéristiques. (du nom de l’entreprise commençant par un Z)
Le Pay per click consiste donc à rémunérer les clicks sur votre annonce avec une somme
prédéfinit qui peut avoisiner les 0,10 d’euros par click. Pour des mots clés moins utilisés le
coût peut considérablement augmenter jusqu'à 8 euros par exemple avec des mots clés tels
que « Crédit » qui dégage une forte concurrence sur la toile.
Ce procédé rapide et facile à mettre en place, permet un coût maitrisé, et vous pouvez définir
le budget maximum à ne pas dépasser. Il devient un bon remède contre les référencements
naturels, mauvais ou mal optimisés.
Les limites du « Pay per Click » :
Le principal danger est de disparaître des bons résultats aussi vite que votre apparition. En
effet, le fait de bien gérer son budget signifit que lorsque vous avez atteint votre plafond, vous
disparaissez de la toile et retournez à votre référencement naturel initial.
La concurrence est elle aussi accrue si vous ne détenez pas une niche, et l’optimisation reste
assez lente.
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2.1.2. L’affiliation :
Cette technique consiste à proposer un échange d’affilieurs (annonceurs) à des affiliés
(réseaux de sites), elle est gérée par une plateforme d’affiliation qui se charge des échanges de
flux entre les acteurs. Des Packs ou programmes de bannières sont proposés par les
annonceurs (images, flash, textes) aux sites hébergeurs.
L’affilier place donc les bannières sur son site et reçoit une rémunération pour le trafic
apporté à l’affilieur, en fonction du mode de paiement choisi au préalable : paiement par click
qui mène au site, paiement par visite avec remplissage de formulaire (inscription,
newsletter…) ou alors par visite avec achat.
Les affiliers peuvent être comparés à un réseau de prescripteurs qui peuvent promouvoir vos
produits ou services. Cette stratégie propose une certaine sécurité, de plus, vous ne payez que
si vous avez des résultats (des clicks ou ventes…). Aussi, la visibilité reste donc gratuite si le
visiteur ne fait aucune action.
Les limites de L’affiliation :
Le suivi de ces opérations doit être constant, et la stratégie en elle même ne peut être adaptée
à tous les sites, notamment les sites qui ont peu de notoriété, et qui sont limités
géographiquement, ou à faible panier moyen.
2.1.3. L’e-mailing :
Deux catégories sont à différencier : le mass mailing et l’email marketing.
Le premier, le mass mailing, propose des envois de masse à tout un fichier sans aucune
segmentation au préalable, généralement peu coûteux, (le coût pour mille peut atteindre moins
de 1 euro), ce procédé à néanmoins rapidement des limites, bien que la facilité soit attirante
pour les débutants, la rentabilité à moyen terme n’est pas suffisante. Il est préférable de
proposer des mails plus appropriés à la clientèle, afin d’avoir un rendement plus significatif.
L’envoi de mail non pertinent peut engendrer le désabonnement du client, ou encore de le
lasser…
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