Communiqué de Presse IMCAS - PB Communication - Janvier 2011
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DOSSIER DE PRESSE – Janvier 2011
Bureau de presse IMCAS : Patricia Bénitah ‐ PB Communication
7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly sur Seine – Tel : 01 47 31 11 06‐ Mail : pbcom@wanadoo.fr
http://www.imcas.com
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IMCAS 2011 ‐ 13ème
Congrès annuel du 6 au 9 janvier
Premier congrès européen dédié aux chirurgiens plasticiens, aux dermatologues, et aux différents experts du monde de
l’esthétique médicale et chirurgicale, l’IMCAS est devenu en 13 ans l’un des plus importants rendez‐vous mondiaux de la
profession. Cette manifestation reçoit chaque année, plus de 3 500 participants provenant de 60 pays différents.
Le docteur Benjamin ASCHER, directeur scientifique de l’IMCAS, ainsi que les docteurs Olivier GERBAULT, David GOLDBERG,
Anne LE PILLOUERT PROT, Bernard MOLE et Bernard ROSSI coordinateurs et secrétaires scientifiques du Congrès, sont heureux
de vous accueillir à deux événements majeurs le Vendredi 7 janvier 2011 :
Point presse
De 9:30 à 11:00 – Panorama 2011 des techniques aux résultats prometteurs en esthétique médicale
De 11:15 à 12:30 – La chirurgie esthétique : nouvelles interventions, nouveaux outils… toutes les innovations 2011
Les chiffres et tendances actualisés du marché de l’esthétique médicale
De 15h45 à 18h00 – l’IMCAS Industrie Innovation Tribune : Chiffres, tendances, analyses du marché, tables rondes…
De 18h à 19 h – Breaking news – En avant‐première, les toutes dernières actualités des sociétés (lancements de nouveaux
produits, fusions...)
IMCAS DECOUVREUR DE TALENTS
En 2011, l’IMCAS devient le Laboratoire des innovations en chirurgie esthétique et dermatologie. Il lance ainsi deux
événements majeurs destinés à promouvoir l’innovation sous toutes ses formes : l’IMCAS INCUBATOR et la NUIT des IMCAS
AWARDS.
L’une des vocations majeures de L’IMCAS se situe désormais sur le terrain de l’innovation, et le congrès se veut devenir un
incontournable lieu d’expression pour tous les médecins et scientifiques animés par cette passion.
Le futur se conjugue déjà au présent !
L’IMCAS INCUBATOR CORNER, coordonné par Serge MORDON (Directeur de recherche à l’INSERM) ‐ Rencontre/débat entre
médecins porteurs d’une nouvelle idée et industriels susceptibles de la commercialiser ‐ Du Networking immédiatement
opérationnel assurant la mise en relation d’affaires directe entre les médecins et les acteurs majeurs du marché de l’esthétique.
LA NUIT DES IMCAS AWARDS, Cet événement met à l’honneur des médecins, auteurs d’une étude clinique particulièrement
novatrice au cours de l’année 2010.
Pour départager ces experts, l’IMCAS a choisi un jury de scientifiques connus et reconnus dans leur discipline, totalement
indépendants des laboratoires et de son propre Comité Scientifique :
Le jury a ainsi communiqué une short list de 15 nominés (Cf www.imcas.com), puis de 5 lauréats, qui se verront décerner chacun
un Award, création originale spécialement réalisée pour cette occasion.
Ces Awards seront remis par 5 compagnies partenaires et représentatives de l’activité économique de la profession : Allergan,
Galderma, Merz, SkinCeuticals et Vivacy, chacune sponsor de l’un des 5 lauréats.
Une fois consacrés, le 8 au soir, les noms des 5 médecins seront communiqués à la presse le 9 janvier au matin.
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DOSSIER DE PRESSE – Janvier 2011
Bureau de presse IMCAS : Patricia Bénitah ‐ PB Communication
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Panorama 2011
des techniques aux résultats prometteurs en esthétique médicale
Les techniques douces à l’épreuve des faits
L'effacement des vergetures, l'assouplissement des cicatrices et l'amélioration de la cellulite.
Bernard Môle ‐ Chirurgien Plasticien – France
Amélioration des dégâts cutanés superficiels de la peau (cicatrices, vergetures, cellulite) : l'évolution continue et la situation
s'améliore encore par l'association de techniques douces.
Nous nous sommes associés au renouveau de la carboxythérapie, il y a quelques années avec un enthousiasme mesuré ;
cependant après quatre ans d'expérimentation de la méthode, nous pouvons confirmer son efficacité dans l'effacement des
vergetures, l'assouplissement des cicatrices et l'amélioration de la cellulite.
Par contre nous sommes encore réservés sur son avenir dans le relâchement cutané. C'est pourquoi nous introduisons de
nouveaux protocoles où les séances de carboxythérapie sont alternées avec de la radiofréquence dont l'efficacité sur les petits
relâchements cutanés semble réelle à la condition d'accepter un traitement par série de 6 à 10 séances et un entretien régulier
ensuite.
La nouvelle technologie TriLipo, que nous venons d'introduire dans notre Centre, nous laisse espérer une efficacité plus grande
encore par l'association dans le même temps des effets superficiels de la radiofréquence et la stimulation musculaire profonde
qui améliore la circulation, l'oxygénation et l'élimination des déchets.
Nous préconisons dans les cas les plus avancés l'association des deux méthodes dans la mesure où celles‐ci ne sont pas invasives
et totalement compatibles avec une vie sociale normale immédiate.
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La peau dans tous ses états... face au vieillissement
Stratégies pour une peau éternellement jeune (ou presque)
Vincent CASTRONOVO – Gynécologue – Belgique
Un des aspects le plus visible du vieillissement est certainement l’altération progressive et inéluctable de notre peau. Celle‐ci se
fane progressivement, se creuse de rides, s’enrichit d’irrégularités et de tâches,… La plupart d’entre nous, femmes mais aussi
hommes, sommes intéressés au plus haut point par des stratégies permettant d’éviter, de ralentir voire de renverser ce
processus. D’autant plus que pour certaines et certains, ce processus s’accélère au point de les faire vieillir prématurément.
Le processus du vieillissement de l’organisme, et en particulier de la peau, est le résultat d’interactions complexes entre des
facteurs exogènes, c’est ‐ à ‐ dire qui viennent de l’extérieur comme le soleil et l’alimentation, et endogènes, c’est ‐ à ‐ dire qui
dépendent de notre métabolisme lui ‐ même largement influencé par les gènes hérités de nos parents.
C’est dire que nous ne sommes pas tous égaux face au vieillissement. Et pourtant, nous avons tous la possibilité de modifier son
évolution, de le ralentir significativement. Comment ? En évitant que notre peau ne soit agressée par les entités moléculaires les
plus redoutables pour nos cellules, les radicaux libres. Ceux–ci sont responsables du stress oxydant qui s’attaquent à nos
protéines, aux membranes de nos cellules et le pire, à notre ADN en y créant des mutations. Ainsi, la stratégie est simple : éviter
la production de radicaux libres et s’équiper d’anti‐oxydants efficaces pour les détruire lorsqu’ils apparaissent.
Pour éviter la génération de radicaux libres au niveau de la peau, il est essentiel d’éviter l’exposition exagérée aux rayons du
soleil (et des lampes UV d’ailleurs), de ne pas fumer, d’avoir une alimentation qui permettent à nos mitochondries (les centrales
productrices de nos cellules) de bien fonctionner. Ces mitochondries jouent un rôle majeur dans le vieillissement.
En effet, la synthèse des hormones stéroïdiennes est liée à leur bon fonctionnement. Si les mitochondries souffrent, alors non
seulement elles produisent beaucoup plus de radicaux libres, mais aussi elles cessent de produire de la pregnenolone, le
précurseur de toutes les hormones stéroïdes comme les œstrogènes, la testostérone ou le cortisol. Pour lutter contre les
radicaux libres, parfois produits à l’excès, il est indispensable d’avoir des défenses anti‐oxydantes performantes. Pour cela, il faut
que notre alimentation fournisse suffisamment de ces composés anti‐radicaux libres particulièrement abondant dans les fruits et
légumes. Idéalement, le plus efficace est la prise en charge personnalisée de chacun en fonction des excès et carences qu’elle/il
présente au niveau des nutriments et micronutriments impliqués dans la gestion de ces processus.
A côté de cette approche très efficace qu’est la prise en charge micronutritionnelle personnalisée, il est désormais possible
d’obtenir sa carte d’identité polymorphogénétique, c’est ‐ à ‐ dire de connaître par une analyse de notre génome, à partir d’une
goutte de sang, quelles sont nos forces et vulnérabilités hérités de nos parents. Cette connaissance prédictive permet alors de
proposer des approches préventives adaptées.
Dans un avenir plus lointain, les connaissances grandissant sur les cellules souches, véritables sources de jouvences potentielles,
passionnent et inspirent de nombreux praticiens et patients. Ces cellules souches pourraient représenter, en effet une approche
élégante pour ressemer la peau de cellules nouvelles et jeunes.
La quête de l’homme pour l’élixir de jouvence n’est pas encore épuisée…
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Nouveautés et tendances sur le traitement de la Cellulite et du remodelage du corps
Jean ‐ Michel MAZER – Dermatologue – France
Le traitement de la cellulite reste difficile. Les résultats sont souvent incomplets et transitoires. En cas de cellulite vraie, à
différencier des surplus graisseux localisés et du relâchement cutané pur, le « Body Thermage » donne parfois des résultats nets,
mais le coût élevé du traitement limite ses indications. D’autres techniques type radiofréquence multipolaire sont en cours
d’évaluation.
L’autre aspect du traitement de la cellulite est la recherche d’une lipolyse non invasive. Nous disposons de 3 nouvelles
possibilités :
1) Des lasers « froids » sont proposés pour provoquer une lipolyse par « fuite » des lipides intra‐adipocytaires. Nous
manquons d’expérience et d’études en France pour en préciser la véritable efficacité.
2) La Cryolipolyse Zeltiq a été développée au Wellman Institute of Photomedecin de Boston, à l’initiative de deux
personnalités aux noms prestigieux : R.Anderson et D.Manstein.
3) Les Ultrasons focalisés de haute intensité diffèrent des premiers appareils ultrasons, dont nous disposions : ceux‐ci
agissaient par phénomène de cavitation, et l’efficacité, certes réelle et démontrée, était toutefois considérée comme
insuffisante, et nécessitant plusieurs séances.
La Cryolipolyse et les Ultrasons Focalisés de Haute Intensité constituent, tous les deux, des traitements non‐invasifs, sans
éviction sociale, visant à réduire visiblement, et en une seule séance, des excès graisseux localisés. Ces deux techniques
présentent des points communs :
a) Elles ne prétendent pas remplacer une abdominoplastie, une liposuccion, ou un régime hypocalorique.
b) Elles sont indiquées pour la réduction de bourrelets graisseux localisés
c) Leur efficacité est visible en une seule séance.
d) Les suites sont très simples.
e) Absence générale de risques : respect des structures artério‐veineuses, nerveuses, et de l’épiderme et absence
démontrée de variations des lipides sanguins, sans hyperlipémie transitoire.
La Cryolipolyse et les Ultrasons Focalisés de Haute Intensité diffèrent aussi par plusieurs points :
a) leur mode d’action :
Effet thermique dans le pannicule adipeux pour les Ultrasons à Haute Intensité Focalisés, avec lésion thermique des adipocytes
provoquant leur résorption progressive, en 2 à 3 mois.
Apoptose (c'est‐à‐dire induction de leur mort naturelle) des adipocytes déclenchée par l’exposition particulière au froid, pour la
Cryolipolyse, aboutissant à la résorption du pannicule adipeux en environ 2 mois.
b) Les zones traitées :
La Cryolipolyse traite une zone de taille précise, typiquement une poignée d’amour, un bourrelet dorsal, ou un pli graisseux sus
ou sous ombilical. En une séance de 2 heures, il est possible de traiter 2 zones. Pendant ce temps le patient ne ressentira qu’une
sensation d’étirement les premières minutes, puis une sensation de froid, sur la zone traitée, qui ne devient jamais pénible, et
qui disparait après quelques minutes.
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Le traitement par ultrasons focalisés de haute intensité n’est pas limité en surface, sur l’abdomen, mais il est nécessaire que
l’épaisseur de pannicule adipeux soit au moins égale à 2,5 cm. En cas de laxité préexistante, la néo‐synthèse collagénique
induite par l’effet thermique profond peut s’avérer intéressante pour ne pas aggraver celle‐ci.
Contrairement à la Cryolipolyse, le traitement n’est pas indolore, mais ne nécessite pas pour autant d’anesthésie.
Les résultats que nous avons observés depuis plus d’un an, avec ces deux techniques sont clairement encourageants pour un
traitement non ‐ invasif. L’efficacité est visible en une seule séance et la réduction d’épaisseur du pannicule adipeux est
évidente, à condition de respecter les indications, c'est‐à‐dire se concentrer sur des zones limitées, celles qui persistent même
en cas de régime. Les seuls résultats décevants ont été observés lors de traitement de lésion unilatérale (lipome ?), ou en cas de
bourrelet vraiment trop important …
Conclusion. Ces nouvelles techniques, non ‐ invasives, ne visent pas à se substituer à un régime, pour perdre du poids, elles ne
prétendent pas être aussi efficaces qu’une abdominoplastie ou une liposuccion, mais leur innocuité, leur simplicité en termes de
suites, sans éviction sociale, enfin leur efficacité visible pour les patients laissent penser qu’elles devraient s’imposer dans notre
arsenal thérapeutique, parmi les traitements efficaces de la « silhouette ».
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Lasers et Lumières, quoi de neuf ?
Anne LE PILLOUER ‐PROST – Dermatologue – France
Bernard ROSSI ‐ Dermatologue – France
‐Modes fractionnés des lasers et vieillissement
Que dire en dehors de l’augmentation rapide du nombre de ces procédures ablatives et non ‐ ablatives en raison de leur
excellent profil/rapport bénéfices/risques ??? Il y a en effet peu d’effets secondaires en comparaison des résultats obtenus,
reproductibles d’une personne à l’autre, objectifs, visibles, palpables par les patients avec une nette augmentation de la tonicité
de la peau ce qui permet un haut degré de satisfaction... L’importance des résultats et leur durabilité sont fonction des appareils,
des paramètres (qui sont de mieux en mieux définis pour chaque appareil), des caractéristiques génétiques de cicatrisation de
chacun, de l’hygiène de vie (rôle délétère du tabagisme +++) et de l’équilibre nutritionnel. De plus en plus d’études avec mesures
objectives des résultats viennent confirmer nos premières impressions cliniques, notamment par des échographies de haute
résolution qui montrent bien l’épaississement de la peau que l’on obtient.
‐Lasers épilatoires
Des innovations là aussi : pour accélérer les traitements de grandes surfaces, pour diminuer la douleur, pour pouvoir traiter tous
les types de peau, y compris les plus mats. Pour l’instant, pour la prise en charge des poils très clairs (blancs, blonds, roux) il n’y a
que des travaux de recherche sur la PDT, des ultrasons qui ne font pas partie de la pratique courante.
‐Nouvelles radio‐fréquences et vieillissement
Là aussi les appareils se multiplient, prouvant leur efficacité dans des études pour le remodelage, la cellulite et la remise en
tension du corps. Les derniers modèles proposent aussi des modes « fractionnés » et on peut les coupler en mode « multi‐
device » avec du CO2 permettant de mixer voire de potentialiser leurs actions.
‐LEDs
Dans ce domaine de l’action de lasers ou lumières de très basse énergie, la prudence est de mise malgré un engouement certain.
Si des études scientifiques ont vu « bouger » les cellules ou leurs organites intracellulaires après illumination par diodes… les
résultats « objectifs » restent minces voire inexistants dans le domaine de l’anti‐âge. Par contre elles sont particulièrement
utiles aux médecins pour diminuer l’inflammation et favoriser la cicatrisation après des procédures anti‐âges plus
agressives telles que relissage laser traditionnel ou fractionnel, photothérapie dynamique, IPL « appuyée » ou peeling fort.
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La chirurgie esthétique
nouvelles interventions nouveaux outils toutes les innovations 2011
« No Touch » nouvelle technique plus douce, moins invasive
pour redessiner une bouche et ses contours sans toucher aux lèvres
Javier BEUT ‐ Chirurgien plasticien – Espagne
"No Touch" est une nouvelle technique d'injection pour resculpter et surligner les lèvres en douceur.
J’ai élaboré ce concept pour redessiner les lèvres, les remodeler ou les reconstruire en douceur, mais surtout avec pour objet
d’obtenir le résultat le plus naturel possible. De plus les lèvres bénéficient d’une séance d'hydratation grâce à l’apport de
produits de comblement et de revitalisation.
Nous ne parlons plus de volume, nous ne voulons plus voir de bouches trop voluptueuses, trop excessives, je procède à partir de
trois points de repères : le profil, la projection et l'augmentation.
Il s’agit de travailler dans les lèvres, sans les toucher, c’est bien moins traumatisant et sans aucun risque. Une anesthésie est
effectuée au préalable.
Pour améliorer le profil, j’injecte l'acide hyaluronique, (NashaTM® : non‐animal stabilized hyaluromque acid), en piquant dans la
ligne blanche (juste au‐dessus du contour de la bouche) et rectifier ou réourler le profil (Restylane® ou Restylane® Perlane).
L'hydratation est pratiquée avec de l'acide hyaluronique stabilisé très fluide (Restylane® Vital), suivant la même technique.
Pour accentuer la projection de la bouche dans les bonnes proportions, j’étudie au préalable le sourire du patient, afin d'éviter
que l'exagération du geste ou la goutte de produit de comblement en trop, n'ouvrent trop les lèvres, révélant les gencives. Puis
j’injecte l'acide hyaluromque (Restylane Lipp) en piquant de biais pour atteindre, par l'intérieur, la partie vermillon.
Pour repulper la bouche dans son ensemble, je pique également en biais, à partir des coins de la bouche, dans la partie rouge
(interne) des lèvres, et j’injecte, là encore du Restylane Lipp, de façon rétrotraçante.
Cette technique innovante permet de remodeler les lèvres au plus proche du désir de la patiente, sans toucher la muqueuse
labiale, en réduisant donc les risques d'infections et d'hématomes.
Dès la fin de l'injection, on peut voir le résultat, la muqueuse se gonfle très peu, elle est donc respectée. L'effet dure de huit
mois à un an, selon le type de lèvres.
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Comment évolue le lifting? Stopper, volumiser et lifter: fillers ou chirurgie?
Benjamin ASCHER – Chirurgien plasticien – France
Vieillissons nous tous de la même manière?
Non, Il existe 3 types de vieillissement :
La ptose ou glissement prédominant, 55 % de la population (associé à des rides d'origine musculaires)
Le vieillissement par fonte ou squelettisation prédominante, 40 % de la population, surtout par fonte de la graisse, mais
également associé à certaines rides musculaires.
La rétraction tissulaire, 5 % de la population (par fibrose des tissus, donnant un aspect cireux, sans creux ni rides).
Que peuvent faire les fillers?
Les fillers, principalement les acides hyaluroniques, sont:
• Soit des injectables, d'épaisseur modérée, pour le comblement des rides.
• Soit des injectables plus épais pour donner du volume (volumiser).
Ils peuvent:
Stopper modérément la ptose : en effet, il existe 3 zones du visage situées en avant, où les tissus, qui glissent vers le bas,
basculent en formant des sillons: sillons naso ‐ géniens (entre le nez et la lèvre), plis d'amertume (entre la lèvre et le
menton), encoche mandibulaire (entre menton et ovale). Un volumateur bien placé en avant de ses sillons, peut lutter
contre le glissement et le ralentir pour une certaine part.
Volumiser les creux : les volumateurs vont alors agir pleinement dans des zones situées au milieu du visage: vallée des
larmes, tempes, cernes et creux orbitaire, et également pommettes et profil nasal. Elle consiste à recréer les volumes et les
contours perdus.
Il faut proscrire 2 excès qui aboutissent à des caricatures: les visage ballonisés, les visages triangulaires qui deviennent
"carrés". Si la graisse reste l'un des meilleurs implants, les volumateurs présentent de nombreux avantages, à savoir : pas
de passage au bloc opératoire, pas de zones de prélèvement, injection indolore par anesthésie locale ou par crème, peu
d’œdèmes et de bleus, surtout grâce à l'emploi quasi systématique des microcanules souples à bout mousse.
Lifter modérément la ptose : les fillers peuvent remonter modérément certains endroits situés à l'arrière du visage, qui ont
glissé vers le bas: le sourcil externe, la joue et le début de bas ‐ joue; et également la pointe du nez. Mais quand une réelle
descente des tissus s'est produite: regard tombant, vraie bas ‐ joue, l'injection ne peut rien isolément. Elle peut masquer la
"bas ‐ joue" sans la traiter réellement. Seul un lifting (ou si l'on n'est pas prête, des fils crantés) peuvent produire la
remontée et donc le rafraichissement recherché. Si l'on injecte trop c'est l'effet ballon.
L'évolution du lifting chirurgical : que ce soit pour le haut ou la bas du visage, le lifting est devenu moins global, moins
invasif (sauf si l'on a trop attendu). On décolle moins les tissus, les gestes sont plus concentrés, plus durables, plus
dissimulés. Un lifting réussit c'est un lifting qui ne fait pas "lifté" ou "tiré", c'est un lifting naturel.
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La rhinoplastie moderne
Renaissance et révolution
Olivier GERBAULT – Chirurgien plasticien – France
Est il raisonnable aujourd’hui de vouloir refaire son nez quand on sait que la rhinoplastie est l’intervention de chirurgie
esthétique pour laquelle il y a le plus de ratés et d’insatisfactions ?
La réponse est oui, car cette intervention a entamé, il y a quelques années, une véritable mutation afin de d’obtenir un résultat
sur mesure prédéfini avec les patients, lors des simulations informatiques, avant l’opération.
Le contrôle et la prédictibilité de cette intervention ont bouleversé les suites opératoires. Le résultat se voit immédiatement et
n’est plus soumis aux aléas de la cicatrisation. Finis les nez de cochon, les nez pincés, les pentes de ski, tous ces aspects non
naturels qui attirent le regard !
Les deux protagonistes de cette révolution ont pour noms les sutures cartilagineuses et les greffes cartilagineuses, véritable
colonne vertébrale sur laquelle s’articule un nouveau nez qui va conserver toute la vie durant cette allure et ce maintien originel,
au lieu de s’affaisser progressivement comme cela est souvent le cas.
Le nez devient ainsi non seulement une arme de séduction, mais aussi une façon de rajeunir en restant la tête de proue du
visage.
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6 ‐ Avis sur les réserves émises par la Société Savante (SOFCPRE) : La SOFCPRE a émis une réserve en 2007, disant qu’elle ne
cautionnait pas les injections de tissu graisseux au niveau des seins. Cette réserve a été faite de façon à éviter que cette
technique ne soit galvaudée et utilisée sans précautions. En effet, au niveau du sein, le cancer du sein étant fréquent (une
patiente sur dix aura fait au cours de sa vie un cancer du sein), il y aura forcément des coïncidences entre un cancer du sein et
une patiente qui aura bénéficié d’un lipomodelage. C’est pour cela que des règles de bonne conduite ont été proposées avec
notamment la réalisation d’un bilan pré‐opératoire précis par un radiologue expert du sein, de façon à éliminer une lésion
cancéreuse avant l’intervention de lipomodelage. De même un an après l’intervention, la patiente s’engage à faire réaliser par le
même radiologue, mammographie et échographie de référence, de façon à connaître l’état exact du sein (notamment la
possibilité de kystes huileux bénins), et réaliser un nouveau contrôle permettant d’éliminer une éventuelle coïncidence avec un
cancer du sein qui aurait augmenté de volume et qui serait alors devenu visible à l’imagerie du sein.
7 ‐ Rôle à venir des cellules souches :
Les cellules souches d’origine graisseuse seront probablement, dans l’avenir, amenées à jouer un rôle important en Médecine et
particulièrement en Médecine régénérative. Leur place en chirurgie du sein est en cours d’évaluation et des travaux
complémentaires doivent être menés pour définir leur place dans l’arsenal thérapeutique.
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L’imagerie 3D
Une dimension supplémentaire en chirurgie esthétique
Sébastien GARSON ‐ Chirurgien Plasticien ‐ France
Les techniques en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique en constante évolution intègrent de plus en plus la
restauration des volumes afin d’obtenir un résultat naturel.
Parallèlement à l’apparition des produits de comblements, de nouvelles générations d’implants mammaires et des techniques
de transfert de graisse, la technologie d’imagerie tridimensionnelle a fait ces dix dernières années un bon fantastique la rendant
accessible à nos cabinets médicaux. Cette dernière permet l’acquisition en toute sécurité d’image en relief des zones
anatomiques souhaitées.
Longtemps réservée à la recherche fondamentale et à l’évaluation des techniques opératoires nous pouvons désormais compter
sur l’imagerie 3D pour nous aider à la consultation et optimiser la chirurgie.
Son aide est très précieuse pour la chirurgie mammaire et faciale et elle permet à la patiente de mieux comprendre sa chirurgie
et au chirurgien d’affiner son geste opératoire. Elle devient ainsi un facteur important dans la satisfaction de nos patients.
La multiplication de système 3D va sans aucun doute populariser et diffuser cette technologie dans nos cabinets pour le grand
bénéfice des patients.
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Confort et Sécurité Péri opératoire en chirurgie Esthétique
Michel ROUIF ‐ Chirurgien plasticien ‐ France
Confort et Sécurité Péri opératoire en chirurgie Esthétique
Cette session a pour objectif de mettre en lumière un aspect particulièrement important de notre pratique, devenu essentiel,
pour hisser la chirurgie esthétique au rang des activités médicales les plus abouties en terme de confort et de sécurité.
De nombreux éléments a priori extérieurs à la pratique chirurgicale peuvent venir altérer très sérieusement le confort mais aussi
la qualité d’un acte chirurgical. La priorité sera donnée à la prévention ciblée des inconforts qui peuvent ainsi entacher nos
résultats à l’origine de mauvais souvenirs pour les patientes voire de complications.
Il s’agit tout particulièrement de la prévention des Nausées Vomissements Post Opératoires, du maintien d’une bonne
température de l’organisme, des complications thrombo‐emboliques, des Infections du site Opératoire, de la douleur, de l’usage
des anesthésiques locaux et de la toxicité du tabagisme.
Malgré des équipes d’anesthésie efficaces, il apparaît déterminant de mieux connaître et comprendre les grandes lignes des
traitements médicaux et des mécanismes qui régissent la période péri opératoire. Cette extension du champ de préoccupations
du chirurgien permet à ce dernier de se rapprocher de ses confrères anesthésistes car facilitant l’échange sur les particularités
liées à notre activité chirurgicale.
Les Biofilms en chirurgie esthétique
Cette notion n’est pas nouvelle pour de nombreuses activités chirurgicales utilisant des implants comme en chirurgie
orthopédique, cardiaque ou ophtalmologique. Or, depuis quelques années, la chirurgie esthétique, comme la dermatologie, ont
vu croître de façon explosive l’usage de produits injectables, résorbables ou non, destinés au comblement facial, dans la lutte
contre le vieillissement ou la mise en place d’implants mammaires, fessiers ou autres.
De nombreux travaux fondamentaux récents d’évaluation des réactions péri ‐ prothétiques permettent progressivement une
meilleure compréhension des mécanismes d’intolérance de ces implants.
Ces processus inflammatoires, basés sur l’existence d’un environnement bactérien à bas bruit autour des implants, sont
particulièrement intéressants puisque la majorité des techniques concernées s’effectuent à proximité de la surface cutanée donc
avec une probabilité importante d’envahissement bactérien. Ces notions nouvelles pour les chirurgiens plasticiens et les
dermatologues amènent à insister sur la prévention bactériologique et sur des principes essentiels pour une bonne pratique
médico‐chirurgicale.
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DOSSIER DE PRESSE – Janvier 2011
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Le tourisme chirurgical et médical : les dangers
Bruno ALFANDARI ‐ Chirurgien plasticien – France
Depuis longtemps les patients traversent les frontières pour bénéficier de soins en chirurgie esthétique. C’est le cas depuis
toujours pour les pays pionniers comme la France, le Brésil ou les Etats Unis. Le «tourisme chirurgical» n'est donc pas un
phénomène récent.
Le vrai changement de ces dernières années est l'émergence d'un tourisme chirurgical dit «low‐cost» qui pose de nombreux
problèmes à notre profession, qui doit prendre en charge régulièrement les patientes opérées à l'étranger à faible coût qui
souhaitent ensuite profiter du système sanitaire français pour prendre en charge les complications d'actes mal effectués.
Même si les chirurgiens français comprennent le besoin pour une partie de la population de réaliser cette chirurgie à un tarif
«plus attractif» qu'en France, encore faut ‐ il que la soit disante bonne affaire soit de qualité de prestation équivalente.
L'activité de chirurgie esthétique en France a acquis avec la loi de 2005 un niveau d'excellence en termes de qualité et de
sécurité, que de nombreux pays étrangers nous envient. L’exercice de cette chirurgie est strictement encadré au plus grand
bénéfice des patients, mais le respect de toutes ces procédures de sécurité augmente de façon importante le prix de l'acte en
France. De plus cet acte chirurgical de qualité inclut bien sûr la consultation, la chirurgie mais aussi et surtout un suivi tout au
long des semaines qui suivent pour accompagner nos patients. C'est souvent une fois opéré que l'on éprouve la vraie qualité de
son chirurgien dans son aptitude à dépister et corriger les complications, même mineures, qui peuvent survenir après une
intervention. On ne peut que déplorer la détresse des patients, qui attirés par ce modèle « low‐cost » se retrouvent dans
l'impossibilité de retourner voir le chirurgien qui les a opéré dans un pays à des milliers de kilomètres.
Devant prendre en charge ces patients et patientes naufragés du tourisme chirurgical, nous regardons effectivement d'un
mauvais œil cette nouvelle activité de chirurgie « low‐cost » qui à grand renfort de publicité sur internet et avec l'aide
d'intermédiaires «Tour operator» commissionnés poussent un grand nombre de patientes à aller se faire opérer à l'étranger
uniquement sur l'attrait du prix discount et à risquer ainsi de se trouver en situation de détresse.
Nous pensons donc que la meilleure solution reste pour nos patientes de se faire opérer à côté de chez elle par un praticien de
qualité, dans un système réglementé parfaitement sécurisé, entourées de leurs proches et de leurs amis pour les accompagner
dans cette démarche.