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ÉTUDE SUR LA MISE SUR PIED D'UN FONDS DE CAPITAL DE RISQUE POUR SOUTENIR L'INDUSTRIE
TOURISTIQUE DU QUÉBEC.
Michel Rochette
Enterprise Risk Advisory, LLC
1995
Problématique actuelle:
Tout d'abord, il est important de rappeler l'impact du secteur touristique dans son
ensemble sur l'économie et le niveau des emplois qu'il génère. En termes mondiaux,
l'Organisation mondiale du tourisme prévoit que le tourisme sera la première industrie au niveau
mondial en l'an 2000. C'est également le plus grand employeur au monde et procure de l'emploi
à un travailleur sur quinze. Le taux de croissance de cette industrie se situera à plus de 3,5% par
année pour les 10 prochaines années. C'est une industrie de 336 milliards de dollars américains
sans compter les transports internationaux.
Au niveau canadien, l'industrie touristique a généré des recettes intérieures de 27,2
milliards en 1993. Bien qu'on ne considère pas souvent le tourisme comme une activité
d'exportation, celle-ci occupe le cinquième rang des exportations canadiennes. Le tourisme fait
d'ailleurs partie de la Stratégie canadienne pour le commerce international telle qu'incarnée par la
2
Commission canadienne du tourisme. Cette industrie compte quelque 60 000 entreprises, qui
emploient directement 600 000 personnes à tous les niveaux, des lignes aériennes aux magasins
de souvenirs jusqu'aux gîtes du passant.
Au niveau du Québec, les dépenses globales ont atteint 4,9 milliards en 1993(touristes et
excursionnistes). Cette industrie compte environ 22 000 entreprises dont 85% sont considérées
comme des PMEs. Cependant, c'est une industrie qui est concentrée sous plusieurs aspects:
A)Répartition géographique des touristes et des dépenses:
-La région touristique de Montréal obtient 35% des dépenses mais 22% des voyages.
-La région de Québec obtient 21% des dépenses mais 17% des voyages.
-Toutes les autres régions du Québec obtiennent en général moins de dépenses que de
voyages.
Raisons:
-La durée moyenne du séjour est supérieure à Montré l(3 nuitées en moyenne) et à
Québec(2,4 nuitées) que dans les autres régions.
-Les touristes dépensent plus à Montréal(78$ en moyenne par jour) parce qu'il s'agit plus
3
d'une clientèle étrangère, de voyages d'affaires et de congrès.
-À Québec, la clientèle est plus une clientèle d'agrément(73$ en moyenne par jour). La
venue du nouveau centre des congrès devrait cependant rapprocher Québec de Montréal.
-Dans les autres régions, la clientèle est plus d'origine québécoise, de circuit et dépense
moins par jour.
B)Répartition selon les secteurs d'activités:
-Globalement, dans un "voyage", les principales dépenses sont le transport, l'hébergement,
la restauration et les divertissements.
-Au Québec, 75% des dépenses sont reliés au transport(44%) et à l'hébergement et
restauration(31%). Les loisirs et divertissements occupent le reste(7%).
i)Transport:
Au niveau du transport, 25% des emplois en tourisme relèvent de ce secteur. Le transport
aérien représente 20% des dépenses. La très grande majorité des touristes externes arrivent au
Québec par avion(30% pour les Américains et 80% dans les autres cas) mais seulement 2% des
voyages faits par les Québécois le sont en avion. Ces transports sont concentrés entre les filiales
4
des deux grands transporteurs nationaux. Cependant, la déréglementation a permis l'éclosion de
plusieurs PMEs aériennes régionales(Ailes de Gaspé, Confortaire, Air Satellite, Air Alma, Air
Crebec). De plus, suite aux difficultés de Canadien, de nouvelles compagnies pourraient naître.
Le transport interurbain de surface accapare près de 25% des dépenses. L'automobile
représente 92% des déplacements touristiques. De nouvelles PMEs de transport par autocar, qui
dédient une partie de leurs opérations au secteur touristique, sont nées (Ex. Deshaies, Limocar,
Maheux). D'autres modes de transport saisonnier servent le marché touristique tels des PMEs
ferroviaires(Le Tortillard de Québec à La Malbaie, le train Hull-Wakefield), des PMEs
spécialisées en navigation telles que Croisières Navimex entre Québec et Le fjord du Saguenay,
le nouveau transport par bateau entre Carleton et les îles de la Madeleine depuis l'été 95, le
Nordik Passeur entre la Gaspésie et la basse Côte-Nord. Il ne faudrait pas négliger non plus les
"nouveaux modes de transport" dont la motoneige(réseau TransQuébec), le traîneau à
chiens(dans les traditions des peuples autochtones dont les Inuits), le vélo avec la création de
l'autoroute cycliste du Québec au cours des 10 prochaines années.
ii)Hébergement:
5
Au niveau de l'hébergement, 64% des emplois en tourisme sont reliés à l'hébergement.
L'hôtellerie(1845 établissements) est la principale forme suivi des terrains de camping(743), des
pourvoiries(582), des centres de vacances(247), des meublés touristiques(159), des gîtes
touristiques(144) et auberges de jeunesse(25).
En général, Montréal et Québec ont moins d'hôtelleries en nombre mais possèdent une
plus grande proportion des chambres disponibles que les autres régions. Donc, les régions ont
de plus petits hôtels. De plus, selon le ministère du Tourisme, 75% du parc hôtelier québécois a
moins de 25 chambres. Quant aux autres formes d'hébergement, elles sont concentrées dans
certaines régions. Par exemple, les terrains de camping se retrouvent beaucoup en Montérégie,
les pourvoiries (SEPAQ) dans l'Outaouais et le Manicouagan, les centres de vacances dans
les Laurentides et l'Estrie.
Au niveau de la restauration, 75% des établissements de restauration se situent dans les
régions administratives de Montréal et Québec. Globalement, seulement 17% des revenus des
17 000 restaurants proviennent des touristes bien que pour certaines formes d'hébergement
6
(hôtellerie/pourvoirie), la composante restauration représente une part importante de leurs
chiffres d'affaires, surtout en région.
iii)Loisir/Divertissement:
Au niveau du divertissement, on retrouve une kyrielle d'acteurs, surtout des PMEs
oeuvrant dans une foule de secteurs.
-Activités sportives:
Deux des principaux centres destinés à la pratique sportive sont arrivés à maturité, soient
les centres de ski alpin et de fond et les activités de chasse et de pêche. Quant au centre de ski,
ils se divisent en petits centres et en centres majeurs et les séjours sont combinés avec de
l'hébergement (style condo au cours des dernières années mais en perte de vitesse, cependant). Il
y a eu beaucoup d'investissements publics faits dans certains centres de ski au cours des dernières
années. Par la suite, certains ont été achetés par l'entreprise privée tels que le Mont-Tremblant
par Intrawest et le Mont St-Anne a été le dernier sur la liste de privatisation. C'est une industrie
importante mais en restructuration. Quant au ski de fond, c'est un secteur en perte de vitesse.
D'autres activités sportives sont cependant en croissance. Les randonnées en motoneige
7
représentent près de 120 000 adeptes au Québec sur 30 000 kilomètres de sentiers. Le
cyclotourisme est aussi devenu une activité importante. On n'a qu'à penser à l'organisation
d'événements par des petites PMEs tels que Le Tour de l'île de Montréal, la randonnée annuelle
entre Montréal et Québec et certains événements plus pointus tels que le Tour de l'Île d'Orléans à
Québec. Le vélo de montagne connaît encore une certaine mode. Le tourisme nautique profite
maintenant d'un bon réseau de marinas construites à grands frais par les pouvoirs publics au
début des années 80; le dilemme actuel est de les entretenir dans un contexte de restriction
budgétaire gouvernemental. En effet, il existe plus de 105 marinas et 300 structures nautiques
sans compter les nombreuses très petites PMEs oeuvrant dans la location de bateaux. D'autres
secteurs sont particulièrement importants dans certaines régions tels que les centres équestres.
Quant au golf, il est en plein croissance, surtout dû au vieillissement de la population. Par
ailleurs, certains parcs d'activités tels qu'à Valcartier près de Québec sont à noter comme
intervenant complémentaire au tourisme.
-Attraits permanents:
Les festivals ont pris beaucoup d'importance au cours des dernières années. Ce sont
8
évidemment des activités complémentaires mais qui, dans plusieurs cas, sont des déclencheurs du
tourisme. Il existe les fêtes populaires. En effet, quel village au Québec ne met pas en vigueur
son festival distinctif attirant une clientèle locale et inter régionale! Par exemple, le festival de la
Poésie de Trois-Rivières. D'autres festivals régionaux connaissent quand même des retombées
en dehors des frontières du Québec. On n'a qu'à penser au Festival du folklore de
Drummondville, au festival du Cinéma international de Rouyn-Noranda et au Carnaval souvenir
de Chicoutimi. Ce sont cependant souvent l'oeuvre d'intervenants locaux tels que les chambres de
commerce et les municipalités. Il existe aussi les spectacles-performance surtout concentrés à
Montréal et Québec tels que le Festival de jazz de Montréal, le Festival des films du Monde, le
Festival d'été de Québec, le Carnaval de Québec, la course à voile Québec-Saint-Malo, le
chancelant festival Les Médiévales de Québec mais quand même très prometteur et différent, le
Grand prix de formule un de Montréal, le Challenge Player's de tennis. Il est également à noter
que ces derniers festivals, qui sont quand même gérés par des PMEs, auront peut-être bientôt
besoin de financement si le gouvernement fédéral limite la possibilité des compagnies de tabac
de financer de tels événements amiraux, qui drainent beaucoup de touristes et qui peuvent servir
9
de catalyseurs pour d'autres activités touristiques plus petites.
Quant au parc thématiques, centres d'interprétations et musées, il y encore là une très
grande diversité. On retrouve les grands musées financés par les fonds publics -exception faite
du Musée Juste pour Rire - surtout à Montréal et Québec alors que les plus petits centres se
retrouvent en région. Il en existe des plus traditionnels tels que le musée du Capitaine Bernier à
l'Îlet sur Mer jusqu'aux plus récents tels que les économusées thématiques. Quant aux parcs,
certains sont à rayonnement international tels que le Jardin Botanique et le Biôdome à Montréal,
les jardins zoologiques à Québec, à Hemmingford, à St-Félicien, à Granby et l'aquarium de
Québec. Il ne faut pas oublier les innombrables centres d'interprétation de même que les
observatoires et le Planétarium de Montréal. Et cela, sans compter les nombreux villages où les
thèmes de l'histoire(Ex. Village québécois d'antan à Drummondville, Village d'Émilie.) et de la
culture sont présents. Le tourisme religieux est cependant souvent négligé de même que les
églises du Québec qui sont nos châteaux. On dénote 10 abbayes, 130 églises ou chapelles
historiques sans compter les couvents, les cimetières et les lieux historiques à caractère religieux.
Cependant, encore une fois, devant les rationalisations des gouvernements, certains équipements,
10
que l'on considère actuellement comme publics, devront peut-être devoir être assumés par des
PMEs.
iv)Distribution:
Le secteur des grossistes et des agents de voyage représentent 1094 agents de voyage. La
majorité sont des détaillants suivi des grossistes. A ce chapitre, il est utile de distinguer les
agences réceptives des agences qui n'envoient que les Québécois vers les destinations étrangères.
Les agences réceptives sont un peu le parent pauvre de l'industrie de la distribution. De la
vingtaine d'entreprises réceptives, la très grande majorité vendent le produit québécois aux États-
Unis surtout pour le tourisme d'agrément et le tourisme d'affaires. Viennent par la suite les
voyages de motivation, les voyages de chasse et de pêche et le ski.
C)Répartition selon les saisons:
Une caractéristique importante du tourisme au Québec est sa réalisation et son importance
selon les saisons. En effet, les voyages d'agrément se déroulent surtout au troisième
trimestre(48%), les touristes qui viennent par affaires et pour les congrès se répartissent
uniformément durant l'année avec une pointe au deuxième trimestre alors que les touristes
11
visitant des parents et des amis le font uniformément durant l'année. On peut mesurer le
tourisme en fonction des saisons mais on observe le même phénomène.
D)Impacts généraux au niveau du mode de financement:
Les PMEs de Montréal et Québec ont sans doute une structure financière un peu plus
solide que celles des régions. Les touristes y viennent à longueur d'année contrairement aux
autres régions, ils dépensent plus d'argent et restent plus car ce sont beaucoup des touristes
étrangers et d'affaires.
Dans les régions autres que Montréal et Québec, il s'agit plus d'un tourisme saisonnier que
ce soit l'été ou l'hiver. Ceux-ci vont nécessairement utiliser des moyens de transport - à part la
voiture - plus locaux et vont demeurer dans de petits hôtels ou dans leur famille. Ils sont surtout
constitués des Québécois dans certaines périodes de l'année, dépensent moins que les touristes
étrangers et demeurent moins longtemps.
Quant aux activités de loisir et de divertissement, elles sont offerts par des PMEs et dans
plusieurs cas de très petites entreprises. Ce sont des activités avant tout extrêmement
influencées par la saison. Ce sont sans doute des entreprises qui nécessitent beaucoup de
12
financement intérimaire car elles font face à un long délai entre le moment où elles encourent
leurs dépenses de préparation et leurs revenus subséquents. Entre temps, des risques non-prévus,
à la fois internes et externes, peuvent anéantir leurs projets. On n'a qu'à penser aux inondations
au Saguenay à l'été 96 qui ont, dans plusieurs cas, détruit la saison touristique. Cependant, elles
furent sauvées par un programme d'assurance gouvernementale. Donc, les risques sont élevés.
Quant au secteur de la distribution, le renforcement financier du secteur des agences
réceptives, qui pourraient offrir plus de circuits, de séjours urbains et de villégiature et des
produits innovateurs au Québec, aurait comme impact le renforcement financier des secteurs
fournisseurs de transport, d'hébergement et de divertissement.
Objectifs de l'étude:
Dans toute activité touristique, il y a trois phases. Il faut TRANSPORTER le touriste, il
faut l'HÉBERGER(incluant la restauration) et il faut le DIVERTIR. Ainsi, que le touriste voyage
par lui-même ou en groupe, qu'il vienne ici lors d'un congrès, d'un séjour de villégiature, lors d'un
voyage de motivation ou d'un circuit, qu'il vienne spécifiquement pour pratiquer un sport,
participer à une activité culturelle ou thématique, les interventions se feront toujours au niveau
13
de ces trois catégories. Et pour que celles-ci fonctionnement rondement, il y a plusieurs
composantes à tenir compte dont le financement, qui est le but premier de cette étude.
Il existe plusieurs sources de financement traditionnelles telles que celles offertes par les
gouvernements sous forme de subventions, de garanties et les institutions financières sous forme
de prêts, surtout. Nous analyserons plus loin celles qui ont existé jusqu'à maintenant mais on
peut affirmer, à prime abord, qu'elles ne sont pas toutes appropriées pour l'industrie touristique
puisqu'elles exigent toujours une certaine forme de garantie, qui s'exerce la majorité du temps sur
des actifs tangibles. D'ailleurs, les institutions sont en général très "risk-averse" puisqu'elles sont
incapables d'évaluer les risques. Puisqu'elles sont incapables de les évaluer, elles ne font
qu'exiger des garanties afin de minimiser une perte potentielle, qu'elles ont de toute façon de la
difficulté à estimer à prime abord.
Il est peut-être possible d'accorder une telle garantie dans le cas de l'hébergement ou du
transport mais devient carrément impossible à obtenir s'il s'agit d'entreprises de divertissement où
les actifs sont composés des créateurs et de leurs créations. On retrouve, en fait, la même
problématique au niveau des entreprises qu'ont qualifient de la nouvelle économie -
14
biotechnologies, logiciels, animations, cdroms - et celle des secteurs du divertissement tels que le
théâtre, le spectacle et l'animation.
C'est alors qu'interviennent les capitaux de risque. En effet, le Guide Pratique du capital-
risque
1
définit le capital-risque comme "une source de financement particulière offerte aux
entreprises non cotées, récentes ou connaissant un développement important". Ainsi, pour qu'un
tel fonds puisse fonctionner, il faudra vérifier l'applicabilité des critères généraux des capitaux-
risque au contexte de l'industrie touristique québécoise:
-Contrairement aux financements traditionnels, ils n'exigent ni caution, ni garantie.
-L'investissement se fait en général en capital propre permettant une croissance
harmonieuse et équilibrée en permettant également d'absorber les coups.
-L'investissement est fait sur mesure.
-L'investisseur en capital-risque aide aussi à l'analyse et au processus de décision
de l'entrepreneur puisqu'il s'agit d'une participation active de capital-risque
contrairement aux méthodes de financement traditionnel. C'est en fait un
partenaire.
1Le Guide pratique du capital-risque, Battini, Copin, Raugel, Collection l'Entreprise, InterÉditions, Paris,1988
15
-Recherche de plus-value pour le fonds. Donc, investissement dans des entreprises
prometteuses et sortie éventuelle du financement par la plus-value.
Par ailleurs, comme dans toute industrie, il faudra également définir le niveau
d'intervention du fonds. Le graphique ci-bàs illustre bien le cycle de la croissance et du
développement d'une industrie, dans ce cas-ci le secteur médical. On pourrait sans doute
l'adapter très aisément au secteur touristique.
A prime abord, il semblerait que les interventions d'un tel fond ne se feront pas au niveau
de la recherche fondamentale. Le programme IDÉE-PME(une forme de programme d'assurance-
recherche), les mesures fiscales dont les crédits d'impôts des gouvernements fédéral et du Québec
et les subventions sont sans doute des outils mieux adaptés à cet égard.
Il faudra ainsi évaluer la possibilité d'intervention d'un tel fond aux niveaux:
-Captial-création: financement d'entreprises dans leurs premières années d'existence.
-Capital-développement: participation au capital de sociétés ayant déjà fait leurs preuves
y compris les jeunes affaires en croissance.
16
-Capital-transmission: appui à des opérations de transmission de pouvoir aux héritiers ou
à une équipe de dirigeants.
Donc, globalement, le but de l'étude est de déterminer l'applicabilité du concept de capital
de risque à la PME touristique innovatrice en fonction des critères mentionnés précédemment et
ce, aux trois principaux secteurs touristiques québécois que sont le transport, l'hébergement/loisir
et le divertissement de même que la distribution au cours de leurs différentes phases de
développent que sont la naissance, la croissance et la consolidation. En termes graphiques, on
peut l'illustrer ainsi:
µ §
Ainsi, comme vous le constatez, le trois composantes interagissent en même temps. Une
activité touristique peut impliquer seulement deux composantes telles que représentées par
l'intersection entre elles ou les trois en même temps par l'intersection du centre. Quant au fonds
de capital-risque, il baigne derrière ces trois composantes en leur assurant des fonds pour leur
naissance, leur croissance et leur développement tel que représenté par les grosseurs des cercles.
17
APPROCHE ET MÉTHODOLOGIE
Volet préliminaire:Analyse rétrospective des sources de financement existantes depuis
plusieurs années:
Le but de ces analyses ne sera pas seulement d'obtenir de l'information sur les
caractéristiques de leurs programmes mais des informations sur les pourvoyeurs de fonds, des
statistiques sur la pertinence de chaque programme en question, sur les secteurs d'intervention
qui ont fonctionné, le mode opérationnel, les méthodes d'analyse du risque et les types
d'investissement faits et leur durée de même que des statistiques sur les faillites, les défauts de
paiement, qui en ont résulté, et les frais de gestion chargés. Ces informations pourront servir à la
fois pour le volet 1 puisque certains des programmes existent encore et au volet 3 pour nous
guider dans les projections financières et les modalités d'intervention.
A)Approche globale:
-Secteur public au Québec: une analyse rétrospective des différentes sources de
financement pour les quatre secteurs du tourisme qui ont été offertes au cours des cinq dernières
années au Québec par différents intervenants publics.
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-Secteur privé au Québec: une analyse rétrospective des différentes sources de
financement pour les quatre secteurs du tourisme qui ont été offertes par le secteur privé.
-Secteur public et privé en France: une analyse rétrospective et actuelle de l'expérience
étrangère. Dans le cas de cette étude, noius avons choisi la France puisque l'industrie du capital-
risque est bien développée et en avance sur celle d'ici, surtout dans le secteur du tourisme.
B)Plan de travail détaillé:
i)Méthodologie:
Pour chaque catégorie précédente, il s'agit de diviser l'intervention en trois étapes:
-une enquête qualitative des programmes.
-une enquête quantitative des programmes.
-une analyse d'un cas-type d'intervention réussi et non-réussi afin de dégager des pistes et
de l'expérience.
ii)Activités spécifiques avec chaque organisme:
1-Démarche:
-Une entrevue préliminaire afin d'exposer/expliquer la problématique/identifier les
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cas-types.
-Préparer un sondage qualitatif/quantitatif/information additionnelle.
-Compilation des données.
-Validation des données avec chaque organisation par fax/téléphone.
2- Programmes analysés chez chaque organisme:
-Secteur public:
-Ministère du Tourisme/Société de développement industriel du Québec:
-Aide à l'industrie touristique du Plan de relance économique et de création
d'emplois de 1994 sous l'égide de la Loi sur l'aide au développement
En particulier, les volets 2 et 3dans le développement de
l'offre.
-Investissement touristique:implantation, expansion, modernisation.
-Crédit d'impôt à la capitalisation des PMEs.
-Sociétés de placement dans l'entreprise québécoise(SPEQ).
-Aide financière aux entreprises coopératives.
20
-Reprise PME:programme conjoncturel.
-Plan Paillé de démarrage d'entreprise et le deuxième volet de
consolidation.
-Secrétariat aux affaires régionales, qui est devenu le Secrétariat au
développement des régions:
-Fonds d'aide aux entreprises: démarrage.
-Industrie-Canada:
-Le programme de prêts aux petites entreprises(PPE)
-Banque de développement du Canada:
-Fonds de croissance.
-Prêts à redevance.
-Capital patient.
-Fonds aux micros-entreprises.
-Bureau fédéral de développement régional:
-Développement des entreprises-volet touristique surtout le programme
21
d'immobilisation et de développement touristique.
-Fonds de développement de Montréal.
-Soutien aux projets d'attraits et d'infrastructures touristiques.
-Secteur privé:
-Fonds de solidarité des travailleurs du Québec.
-Solideq créé par le Fonds de solidarité et l'Union des municipalités
régionales de comté.
-Programme de démarrage de petites entreprises.
-Sociétés d'investissement régionales(SRI).
-Secteur extérieur:
-Fonds communs de placement à risques(FCPR) de France.
-Loisirs et Tourisme et Investissements.
-Le Crédit d'Équipement des Petites et Moyennes Entreprises(CEPME).
-Prêts spéciaux pour financer les équipements touristiques.
-La SICOTEL(Société Immobilière et de Construction Hôtelière).
22
-Financement des équipements immobiliers de l'industrie touristique.
-La SOFARIS.
-Société française pour l'assurance du capital-risque.
23
Volet 1: Analyse des sources actuelles de financement et fond de capital-risque touristique:
A)Approche globale:
-Répertorier et analyser les différentes sources de financement actuelles des trois secteurs
du tourisme et la distribution, à la fois du secteur public et du secteur privé en ce qui a trait
aux trois étapes de la "vie" d'une entreprise.
-Analyser la problématique du financement actuel de chacun des trois grands secteurs du
tourisme et de la distribution au cours des trois cycles de vie d'une entreprise.
-Vérifier l'adéquation des sources de financement disponibles actuellement en relation des
besoins financiers des quatre types d'entreprises touristiques au cours de leur cycle de vie.
-Élaborer les conditions et les intérêts des partenaires extérieurs à la BFDR d'investir dans
un fonds de capital-risque en fonction des critères propres d'un fond de capital-risque tels que
mentionnés précédemment.
-En fonction des résultats de l'analyse précédente, évaluer la pertinence de créer un fonds
de capital-risque ou d'autres formes de financement tout en précisant leur champ d'action.
24
B)Plan de travail détaillé:
i)Étape 1:Sources actuelles.
-Méthodologie:
-une enquête qualitative des programmes.
-une enquête quantitative des programmes.
-une analyse d'un cas-type d'intervention réussi et non-réussi afin de dégager des pistes et
de l'expérience.
-Démarche:
-Une entrevue préliminaire afin d'exposer/d'expliquer la problématique/identifier les cas-
types.
-Préparer un sondage qualitatif/quantitatif/information additionnelle.
-Compilation des données.
-Validation des données avec chaque organisme par fax/téléphone.
25
-Activités spécifiques:
-Une partie du travail aura déjà été accompli précédemment. Il y a seulement lieu
d'ajouter d'autres organismes.
-Caisse de dépôt et de placement du Québec.
-Capital CPDQ.
-Capital d'Amérique CPDQ .
-Accès-Capital lancé en décembre 1996.
-Fonds régionaux(16) récemment mis sur pied par la Fond de solidarité de la FTQ.
-Viennent compléter les investissements faits par les Solides.
-Fonds de solidarité CSN:
-Fondaction
-Société d'investissement Jeunesse.
-Une société de capital-risque privée.
-Membre du Réseau Capital.
-Ex.Le Fonds de développement économique Laprade Saint-Maurice.
26
-Une entreprise de crédit-bail.
-Membre de l'Association canadienne de financement et de location.
-Une filiale de capital de risque d'une institution financière.
-Ex. Corporation d'investissement en capital Banque de Montréal.
-Son programme Capital de risque PME.
-Fonds d'emprunt de l'industrie touristique de l'ouest canadien
ii)Étape 2:Problématique du financement.
-Méthodologie:
-Une analyse d'un cas-type d'intervention pour chaque secteur du tourisme afin de dégager
des pistes et de l'expérience.
-Démarche:
-Contacter une association représentative de chaque secteur.
-Identifier un cas, idéalement à chaque étape de la vie d'une entreprise.
-Compilation des données qualitatives et quantitatives.
-Validation de la problématique avec chaque association.
27
-Activités spécifiques:
-
Pour l'hébergement, contactez l'Association des hôteliers du Québec.
-Pour le transport, contactez l'Association québécoise des transporteurs aériens et
d'autocars.
-Pour le divertissement, contactez l'Association touristique régionale du Québec.
-Pour la distribution, contactez l'Association des agents de voyage du QuébeC
iii)Étape 3:Adéquation et rencontre avec l'industrie touristique.
-Méthodologie:
-Une analyse qualitative et quantitative des résultats obtenus aux deux étapes précédentes
pour chaque secteur touristique.
-Démarche:
-Rencontre avec les représentants de chaque organisme touristique pour valider les
résultats et l'analyse. Obtenir des rétroactions.
28
-Activités spécifiques:
-Préparation d'un document de discussion.
-Organisation d'une rencontre.
iv)Étape 4:Conditions d'investissement des financiers extérieurs.
-Méthodologie:
-En fonction des résultats de l'étape 3, les besoins de financement par secteur touristique
seront précisés.
-Un cas-type par secteur touristique sera élaboré pour déterminer les conditions de
participation d'investisseurs extérieurs.
-Démarche:
-Préparer le cas-type.
-Déterminer les conditions appropriées telles que durée d'investissement, risque,
rendement, implication passive ou active, niveau de vie de l'entreprise.
-Déterminer si l'investissement peut satisfaire aux critères de base d'un fond de capital de
risque tels que spécifiés précédemment.
29
-Activités spécifiques:
-Le cas-type nous semble être, à prime abord, le Fond de solidarité du Québec qui a
investi dans plusieurs fonds dont les Solides, les SRIs, les fonds régionaux,
BioCapital et autres.
v)Étape 5:Évaluation de la pertinence d'un fonds/rencontre avec le comité de
gestion/rapport volet 1
-Méthodologie:
-La résultante de l'analyse précédente. Une fois les besoins identifiés et les sources
possibles de financement, une recommandation sera faite.
-Démarche:
-À prime abord, privilégiez le capital-risque par un fonds dédié au tourisme.
-Déterminer son mode global de fonctionnement.
-Identifier des modes de financement alternatifs et déterminer leur applicabilité.
-Activités spécifiques:
30
-Déterminer globalement les secteurs à intervenir.
-Déterminer à quelle phase. Si toutes les phases, quelle proportion des fonds.
-Déterminer s'il fera des investissements directs ou s'il offrira des garanties telles que
Sofaris en France pour permettre au privé d'intervenir.
-Analyser/recommander d'autres activités complémentaires au fonds telles que le crédit-
bail.
-Analyser/recommander la possibilité d'intervenir sous forme de Société d'économie
mixte comme en France dans le contexte de l'économie sociale.
-Analyser la possibilité d'étendre le nouveau programme d'Industrie Canada, le
programme d'investissement communautaire du Canada(PICC) à l'ensemble des
régions.
-Analyser un fonds mutuel du privé dans le secteur récréotouristique.
31
Volet 2: Mise sur pied d'un fonds de capital de risque
A)Approche globale:
-Élaborer la mission, les objectifs, les stratégies, les activités et un plan d'intervention
auprès de l'industrie touristique.
-Identifier les institutions de financement qui pourraient collaborer à la création de la
société de capital de risque.
-Élaborer une stratégie pour approcher les investisseurs potentiels et les critères de
négociations.
B)Plan de travail détaillé:
-Méthodologie:
-Collaboration entre les intervenants potentiels impliqués dans la création d'un tel fonds, à
la fois ceux du secteur touristique et financier.
-Démarche
-Rencontres entre les deux secteurs, la BFDR et les consultants.
-Un appui de la part des intervenants du secteur touristique.
32
-Lettre d'intention de la part des financiers.
-Activités spécifiques:
i)Étape 1:rencontre avec l'industrie touristique
-Élaborer un document de base et de départ.
-Mission, objectifs, rôle, activités financées, étapes d'intervention.
-Cas-types.
-Analyser, modifier, enrichir le projet.
-Cerner les besoins du secteur de l'industrie touristique.
-Coordination assurrée par les consultants.
ii)Étape 2:
-Identifier les intervenants financiers potentiels à partir de critères comme:
-leur présence régionale
-leur implication passée dans des fonds spécialisés auprès de la PME
-leur implication au stade du démarrage ou de la consolidation des PMEs
-leur implication au niveau du financement, de la formation financière des
33
intervenants, de leur implication au sein de l'entreprise
-leur appétit pour le risque
Étape 3:
-Inviter les financiers potentiels à une journée d'information et de participation où la toute
démarche leur sera expliquée clairement et ce que le fonds attend d'eux. Cette approche permet
d'aller cherche les fonds en fonction des besoins de l'industrie et non pas d'adapter l'industrie
touristique en fonction de objectifs des financiers. Une projection préliminaire des besoins
de l'industrie devra être réalisée.
-Comme étape ultime avant la création, il faudrait obtenir une lettre d'intention des
financiers potentiels, les montants qu'ils sont prêts à investir et les conditions qu'ils posent.
Ces deux éléments deviennent les contraintes à l'intérieur desquelles le fonds devra
fonctionner.
Volet 3: Mise en marche d'un fonds de capital-risque touristique
Approche globale:
34
1-Définir la structure opérationnelle et organisationnelle.
2-Élaborer un plan d'affaires quinquennal, états financiers projetés, niveau du fonds et
contributions des partenaires.
3-Modalités opérationnelles de financement de chaque projet.
-C'est un peu le modèle de BioCapital et d'Innovatech.
-Un modèle de fonds où le conseil d'administration et les analystes sont tous
regroupés au même endroit en équipe sectorielle: une équipe d'analystes pour le
secteur du transport, du secteur l'hébergement, du divertissement, de la distribution.
-Un modèle de fonds unique où le conseil déterminerait régulièrement la
répartition des différents investissements en fonction du risque que les partenaires
sont prêts à prendre et des besoins de l'industrie touristique.
-Les décisions du conseil devront porter sur les durées de financement, à quel
stade, quels montants minimums et maximums, quelle répartition entre les secteurs
touristiques, quelle formes devront être adaptés à chaque secteur de l'industrie touristique et
régulièrement.
35
-Les décisions prises par le conseil vont par conséquent influencer la structure
financière, les projections qui vont en découler, les frais de gestion chargés.
-Personnel: -Les membres du conseil: représentativité versus l'investissement
des partenaires touristiques.
-Les analystes des secteurs touristiques: formation financière et gestion de risque.
Ils devront élaborer les critères d'analyse et d'investissement.
-Financier ou un actuaire(conseil ou résident) capable d'intégrer les impacts
financiers, les risques, les provisions et de dégager, de projeter par simulation ou
autre modèle les impacts financiers des décisions prises et de conseiller sur les
décisions à prendre.
-D'autres personnels de soutien: personnel, comptabilité, système informatique,
conseiller juridique: Peuvent être impartis.
-Données: -Obtenir des statistiques de Tourisme Québec sur l'évolution du
marché.
36
-Déterminer des statistiques sur les taux de défaillance historiques et futures des
différents acteurs du secteur touristique au différents stades. Calculer les taux de
faillite -fréquence - et l'exposure -sévérité du risque-.
-Données financières sur les coûts de capitaux.
-Données sur les coûts du personnel, les loyers, les locations de système/gestion.
-Distribution/: -Il existe au Québec actuellement beaucoup d'antennes régionales.
Promotion: -Certaines sont impliquées uniquement dans la promotion telles que
les Associations touristiques régionales(ATR)
-Certaines défendent les droits de leurs membres telles que les associations
d'hôteliers, de transports et toutes les fédérations.
-Les 16 Fonds régionaux avec leur propre conseil d'administration dont les frais
de gestion sont assurés par le Gouvernement du Québec par la Fonds de solidarité
de la FTQ qui investissement aussi dans l'industrie touristique mais faiblement.
-Près d'une centaine de Solides impliquées dans toutes les MRCs au Québec
-Les institutions financières telles que Desjardins et son réseau de caisses
37
populaire, de fédération, sa filiale Investissement Desjardins et leurs propres
fonds régionaux.
-La Banque Nationale et son réseau de directions régionales au Québec.
-Les autres intervenants tels que les chambres de commerce, les commissaires
industriels, les nombreuses organisations de développement économique dans
chaque région, de chaque village et de chaque ville.
Étape 2:
-Projections financières:
-Montants du financement
-Frais de gestion
-Durée du financement par secteur touristiques
-Types d'interventions par stade et/ou secteur
-Montant optimal du fond:
-Risques analysés: répartition, concentration, actes de dieu
-Méthodes comptables requises pour le fonds
38
-plan quinquennal des états financiers et projection des injections de capital des
partenaires en fonction de l'évolution de l'industrie touristique.
-Capitalisation minimale du fonds
Étape 3:
-Critères de financement de chaque projet:
-Élaboration de critères préliminaires que les analyste devront envisager pour le
financement
-Ex. certains ratios financiers spécifiques à l'industrie touristique
-Implantation de la gestion par portefeuille et non en vase clos.
39

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Proposition de la création d'un fond de capital de risque pour l'industrie touristique du Québec

  • 1. ÉTUDE SUR LA MISE SUR PIED D'UN FONDS DE CAPITAL DE RISQUE POUR SOUTENIR L'INDUSTRIE TOURISTIQUE DU QUÉBEC. Michel Rochette Enterprise Risk Advisory, LLC 1995 Problématique actuelle: Tout d'abord, il est important de rappeler l'impact du secteur touristique dans son ensemble sur l'économie et le niveau des emplois qu'il génère. En termes mondiaux, l'Organisation mondiale du tourisme prévoit que le tourisme sera la première industrie au niveau mondial en l'an 2000. C'est également le plus grand employeur au monde et procure de l'emploi à un travailleur sur quinze. Le taux de croissance de cette industrie se situera à plus de 3,5% par année pour les 10 prochaines années. C'est une industrie de 336 milliards de dollars américains sans compter les transports internationaux. Au niveau canadien, l'industrie touristique a généré des recettes intérieures de 27,2 milliards en 1993. Bien qu'on ne considère pas souvent le tourisme comme une activité d'exportation, celle-ci occupe le cinquième rang des exportations canadiennes. Le tourisme fait d'ailleurs partie de la Stratégie canadienne pour le commerce international telle qu'incarnée par la 2
  • 2. Commission canadienne du tourisme. Cette industrie compte quelque 60 000 entreprises, qui emploient directement 600 000 personnes à tous les niveaux, des lignes aériennes aux magasins de souvenirs jusqu'aux gîtes du passant. Au niveau du Québec, les dépenses globales ont atteint 4,9 milliards en 1993(touristes et excursionnistes). Cette industrie compte environ 22 000 entreprises dont 85% sont considérées comme des PMEs. Cependant, c'est une industrie qui est concentrée sous plusieurs aspects: A)Répartition géographique des touristes et des dépenses: -La région touristique de Montréal obtient 35% des dépenses mais 22% des voyages. -La région de Québec obtient 21% des dépenses mais 17% des voyages. -Toutes les autres régions du Québec obtiennent en général moins de dépenses que de voyages. Raisons: -La durée moyenne du séjour est supérieure à Montré l(3 nuitées en moyenne) et à Québec(2,4 nuitées) que dans les autres régions. -Les touristes dépensent plus à Montréal(78$ en moyenne par jour) parce qu'il s'agit plus 3
  • 3. d'une clientèle étrangère, de voyages d'affaires et de congrès. -À Québec, la clientèle est plus une clientèle d'agrément(73$ en moyenne par jour). La venue du nouveau centre des congrès devrait cependant rapprocher Québec de Montréal. -Dans les autres régions, la clientèle est plus d'origine québécoise, de circuit et dépense moins par jour. B)Répartition selon les secteurs d'activités: -Globalement, dans un "voyage", les principales dépenses sont le transport, l'hébergement, la restauration et les divertissements. -Au Québec, 75% des dépenses sont reliés au transport(44%) et à l'hébergement et restauration(31%). Les loisirs et divertissements occupent le reste(7%). i)Transport: Au niveau du transport, 25% des emplois en tourisme relèvent de ce secteur. Le transport aérien représente 20% des dépenses. La très grande majorité des touristes externes arrivent au Québec par avion(30% pour les Américains et 80% dans les autres cas) mais seulement 2% des voyages faits par les Québécois le sont en avion. Ces transports sont concentrés entre les filiales 4
  • 4. des deux grands transporteurs nationaux. Cependant, la déréglementation a permis l'éclosion de plusieurs PMEs aériennes régionales(Ailes de Gaspé, Confortaire, Air Satellite, Air Alma, Air Crebec). De plus, suite aux difficultés de Canadien, de nouvelles compagnies pourraient naître. Le transport interurbain de surface accapare près de 25% des dépenses. L'automobile représente 92% des déplacements touristiques. De nouvelles PMEs de transport par autocar, qui dédient une partie de leurs opérations au secteur touristique, sont nées (Ex. Deshaies, Limocar, Maheux). D'autres modes de transport saisonnier servent le marché touristique tels des PMEs ferroviaires(Le Tortillard de Québec à La Malbaie, le train Hull-Wakefield), des PMEs spécialisées en navigation telles que Croisières Navimex entre Québec et Le fjord du Saguenay, le nouveau transport par bateau entre Carleton et les îles de la Madeleine depuis l'été 95, le Nordik Passeur entre la Gaspésie et la basse Côte-Nord. Il ne faudrait pas négliger non plus les "nouveaux modes de transport" dont la motoneige(réseau TransQuébec), le traîneau à chiens(dans les traditions des peuples autochtones dont les Inuits), le vélo avec la création de l'autoroute cycliste du Québec au cours des 10 prochaines années. ii)Hébergement: 5
  • 5. Au niveau de l'hébergement, 64% des emplois en tourisme sont reliés à l'hébergement. L'hôtellerie(1845 établissements) est la principale forme suivi des terrains de camping(743), des pourvoiries(582), des centres de vacances(247), des meublés touristiques(159), des gîtes touristiques(144) et auberges de jeunesse(25). En général, Montréal et Québec ont moins d'hôtelleries en nombre mais possèdent une plus grande proportion des chambres disponibles que les autres régions. Donc, les régions ont de plus petits hôtels. De plus, selon le ministère du Tourisme, 75% du parc hôtelier québécois a moins de 25 chambres. Quant aux autres formes d'hébergement, elles sont concentrées dans certaines régions. Par exemple, les terrains de camping se retrouvent beaucoup en Montérégie, les pourvoiries (SEPAQ) dans l'Outaouais et le Manicouagan, les centres de vacances dans les Laurentides et l'Estrie. Au niveau de la restauration, 75% des établissements de restauration se situent dans les régions administratives de Montréal et Québec. Globalement, seulement 17% des revenus des 17 000 restaurants proviennent des touristes bien que pour certaines formes d'hébergement 6
  • 6. (hôtellerie/pourvoirie), la composante restauration représente une part importante de leurs chiffres d'affaires, surtout en région. iii)Loisir/Divertissement: Au niveau du divertissement, on retrouve une kyrielle d'acteurs, surtout des PMEs oeuvrant dans une foule de secteurs. -Activités sportives: Deux des principaux centres destinés à la pratique sportive sont arrivés à maturité, soient les centres de ski alpin et de fond et les activités de chasse et de pêche. Quant au centre de ski, ils se divisent en petits centres et en centres majeurs et les séjours sont combinés avec de l'hébergement (style condo au cours des dernières années mais en perte de vitesse, cependant). Il y a eu beaucoup d'investissements publics faits dans certains centres de ski au cours des dernières années. Par la suite, certains ont été achetés par l'entreprise privée tels que le Mont-Tremblant par Intrawest et le Mont St-Anne a été le dernier sur la liste de privatisation. C'est une industrie importante mais en restructuration. Quant au ski de fond, c'est un secteur en perte de vitesse. D'autres activités sportives sont cependant en croissance. Les randonnées en motoneige 7
  • 7. représentent près de 120 000 adeptes au Québec sur 30 000 kilomètres de sentiers. Le cyclotourisme est aussi devenu une activité importante. On n'a qu'à penser à l'organisation d'événements par des petites PMEs tels que Le Tour de l'île de Montréal, la randonnée annuelle entre Montréal et Québec et certains événements plus pointus tels que le Tour de l'Île d'Orléans à Québec. Le vélo de montagne connaît encore une certaine mode. Le tourisme nautique profite maintenant d'un bon réseau de marinas construites à grands frais par les pouvoirs publics au début des années 80; le dilemme actuel est de les entretenir dans un contexte de restriction budgétaire gouvernemental. En effet, il existe plus de 105 marinas et 300 structures nautiques sans compter les nombreuses très petites PMEs oeuvrant dans la location de bateaux. D'autres secteurs sont particulièrement importants dans certaines régions tels que les centres équestres. Quant au golf, il est en plein croissance, surtout dû au vieillissement de la population. Par ailleurs, certains parcs d'activités tels qu'à Valcartier près de Québec sont à noter comme intervenant complémentaire au tourisme. -Attraits permanents: Les festivals ont pris beaucoup d'importance au cours des dernières années. Ce sont 8
  • 8. évidemment des activités complémentaires mais qui, dans plusieurs cas, sont des déclencheurs du tourisme. Il existe les fêtes populaires. En effet, quel village au Québec ne met pas en vigueur son festival distinctif attirant une clientèle locale et inter régionale! Par exemple, le festival de la Poésie de Trois-Rivières. D'autres festivals régionaux connaissent quand même des retombées en dehors des frontières du Québec. On n'a qu'à penser au Festival du folklore de Drummondville, au festival du Cinéma international de Rouyn-Noranda et au Carnaval souvenir de Chicoutimi. Ce sont cependant souvent l'oeuvre d'intervenants locaux tels que les chambres de commerce et les municipalités. Il existe aussi les spectacles-performance surtout concentrés à Montréal et Québec tels que le Festival de jazz de Montréal, le Festival des films du Monde, le Festival d'été de Québec, le Carnaval de Québec, la course à voile Québec-Saint-Malo, le chancelant festival Les Médiévales de Québec mais quand même très prometteur et différent, le Grand prix de formule un de Montréal, le Challenge Player's de tennis. Il est également à noter que ces derniers festivals, qui sont quand même gérés par des PMEs, auront peut-être bientôt besoin de financement si le gouvernement fédéral limite la possibilité des compagnies de tabac de financer de tels événements amiraux, qui drainent beaucoup de touristes et qui peuvent servir 9
  • 9. de catalyseurs pour d'autres activités touristiques plus petites. Quant au parc thématiques, centres d'interprétations et musées, il y encore là une très grande diversité. On retrouve les grands musées financés par les fonds publics -exception faite du Musée Juste pour Rire - surtout à Montréal et Québec alors que les plus petits centres se retrouvent en région. Il en existe des plus traditionnels tels que le musée du Capitaine Bernier à l'Îlet sur Mer jusqu'aux plus récents tels que les économusées thématiques. Quant aux parcs, certains sont à rayonnement international tels que le Jardin Botanique et le Biôdome à Montréal, les jardins zoologiques à Québec, à Hemmingford, à St-Félicien, à Granby et l'aquarium de Québec. Il ne faut pas oublier les innombrables centres d'interprétation de même que les observatoires et le Planétarium de Montréal. Et cela, sans compter les nombreux villages où les thèmes de l'histoire(Ex. Village québécois d'antan à Drummondville, Village d'Émilie.) et de la culture sont présents. Le tourisme religieux est cependant souvent négligé de même que les églises du Québec qui sont nos châteaux. On dénote 10 abbayes, 130 églises ou chapelles historiques sans compter les couvents, les cimetières et les lieux historiques à caractère religieux. Cependant, encore une fois, devant les rationalisations des gouvernements, certains équipements, 10
  • 10. que l'on considère actuellement comme publics, devront peut-être devoir être assumés par des PMEs. iv)Distribution: Le secteur des grossistes et des agents de voyage représentent 1094 agents de voyage. La majorité sont des détaillants suivi des grossistes. A ce chapitre, il est utile de distinguer les agences réceptives des agences qui n'envoient que les Québécois vers les destinations étrangères. Les agences réceptives sont un peu le parent pauvre de l'industrie de la distribution. De la vingtaine d'entreprises réceptives, la très grande majorité vendent le produit québécois aux États- Unis surtout pour le tourisme d'agrément et le tourisme d'affaires. Viennent par la suite les voyages de motivation, les voyages de chasse et de pêche et le ski. C)Répartition selon les saisons: Une caractéristique importante du tourisme au Québec est sa réalisation et son importance selon les saisons. En effet, les voyages d'agrément se déroulent surtout au troisième trimestre(48%), les touristes qui viennent par affaires et pour les congrès se répartissent uniformément durant l'année avec une pointe au deuxième trimestre alors que les touristes 11
  • 11. visitant des parents et des amis le font uniformément durant l'année. On peut mesurer le tourisme en fonction des saisons mais on observe le même phénomène. D)Impacts généraux au niveau du mode de financement: Les PMEs de Montréal et Québec ont sans doute une structure financière un peu plus solide que celles des régions. Les touristes y viennent à longueur d'année contrairement aux autres régions, ils dépensent plus d'argent et restent plus car ce sont beaucoup des touristes étrangers et d'affaires. Dans les régions autres que Montréal et Québec, il s'agit plus d'un tourisme saisonnier que ce soit l'été ou l'hiver. Ceux-ci vont nécessairement utiliser des moyens de transport - à part la voiture - plus locaux et vont demeurer dans de petits hôtels ou dans leur famille. Ils sont surtout constitués des Québécois dans certaines périodes de l'année, dépensent moins que les touristes étrangers et demeurent moins longtemps. Quant aux activités de loisir et de divertissement, elles sont offerts par des PMEs et dans plusieurs cas de très petites entreprises. Ce sont des activités avant tout extrêmement influencées par la saison. Ce sont sans doute des entreprises qui nécessitent beaucoup de 12
  • 12. financement intérimaire car elles font face à un long délai entre le moment où elles encourent leurs dépenses de préparation et leurs revenus subséquents. Entre temps, des risques non-prévus, à la fois internes et externes, peuvent anéantir leurs projets. On n'a qu'à penser aux inondations au Saguenay à l'été 96 qui ont, dans plusieurs cas, détruit la saison touristique. Cependant, elles furent sauvées par un programme d'assurance gouvernementale. Donc, les risques sont élevés. Quant au secteur de la distribution, le renforcement financier du secteur des agences réceptives, qui pourraient offrir plus de circuits, de séjours urbains et de villégiature et des produits innovateurs au Québec, aurait comme impact le renforcement financier des secteurs fournisseurs de transport, d'hébergement et de divertissement. Objectifs de l'étude: Dans toute activité touristique, il y a trois phases. Il faut TRANSPORTER le touriste, il faut l'HÉBERGER(incluant la restauration) et il faut le DIVERTIR. Ainsi, que le touriste voyage par lui-même ou en groupe, qu'il vienne ici lors d'un congrès, d'un séjour de villégiature, lors d'un voyage de motivation ou d'un circuit, qu'il vienne spécifiquement pour pratiquer un sport, participer à une activité culturelle ou thématique, les interventions se feront toujours au niveau 13
  • 13. de ces trois catégories. Et pour que celles-ci fonctionnement rondement, il y a plusieurs composantes à tenir compte dont le financement, qui est le but premier de cette étude. Il existe plusieurs sources de financement traditionnelles telles que celles offertes par les gouvernements sous forme de subventions, de garanties et les institutions financières sous forme de prêts, surtout. Nous analyserons plus loin celles qui ont existé jusqu'à maintenant mais on peut affirmer, à prime abord, qu'elles ne sont pas toutes appropriées pour l'industrie touristique puisqu'elles exigent toujours une certaine forme de garantie, qui s'exerce la majorité du temps sur des actifs tangibles. D'ailleurs, les institutions sont en général très "risk-averse" puisqu'elles sont incapables d'évaluer les risques. Puisqu'elles sont incapables de les évaluer, elles ne font qu'exiger des garanties afin de minimiser une perte potentielle, qu'elles ont de toute façon de la difficulté à estimer à prime abord. Il est peut-être possible d'accorder une telle garantie dans le cas de l'hébergement ou du transport mais devient carrément impossible à obtenir s'il s'agit d'entreprises de divertissement où les actifs sont composés des créateurs et de leurs créations. On retrouve, en fait, la même problématique au niveau des entreprises qu'ont qualifient de la nouvelle économie - 14
  • 14. biotechnologies, logiciels, animations, cdroms - et celle des secteurs du divertissement tels que le théâtre, le spectacle et l'animation. C'est alors qu'interviennent les capitaux de risque. En effet, le Guide Pratique du capital- risque 1 définit le capital-risque comme "une source de financement particulière offerte aux entreprises non cotées, récentes ou connaissant un développement important". Ainsi, pour qu'un tel fonds puisse fonctionner, il faudra vérifier l'applicabilité des critères généraux des capitaux- risque au contexte de l'industrie touristique québécoise: -Contrairement aux financements traditionnels, ils n'exigent ni caution, ni garantie. -L'investissement se fait en général en capital propre permettant une croissance harmonieuse et équilibrée en permettant également d'absorber les coups. -L'investissement est fait sur mesure. -L'investisseur en capital-risque aide aussi à l'analyse et au processus de décision de l'entrepreneur puisqu'il s'agit d'une participation active de capital-risque contrairement aux méthodes de financement traditionnel. C'est en fait un partenaire. 1Le Guide pratique du capital-risque, Battini, Copin, Raugel, Collection l'Entreprise, InterÉditions, Paris,1988 15
  • 15. -Recherche de plus-value pour le fonds. Donc, investissement dans des entreprises prometteuses et sortie éventuelle du financement par la plus-value. Par ailleurs, comme dans toute industrie, il faudra également définir le niveau d'intervention du fonds. Le graphique ci-bàs illustre bien le cycle de la croissance et du développement d'une industrie, dans ce cas-ci le secteur médical. On pourrait sans doute l'adapter très aisément au secteur touristique. A prime abord, il semblerait que les interventions d'un tel fond ne se feront pas au niveau de la recherche fondamentale. Le programme IDÉE-PME(une forme de programme d'assurance- recherche), les mesures fiscales dont les crédits d'impôts des gouvernements fédéral et du Québec et les subventions sont sans doute des outils mieux adaptés à cet égard. Il faudra ainsi évaluer la possibilité d'intervention d'un tel fond aux niveaux: -Captial-création: financement d'entreprises dans leurs premières années d'existence. -Capital-développement: participation au capital de sociétés ayant déjà fait leurs preuves y compris les jeunes affaires en croissance. 16
  • 16. -Capital-transmission: appui à des opérations de transmission de pouvoir aux héritiers ou à une équipe de dirigeants. Donc, globalement, le but de l'étude est de déterminer l'applicabilité du concept de capital de risque à la PME touristique innovatrice en fonction des critères mentionnés précédemment et ce, aux trois principaux secteurs touristiques québécois que sont le transport, l'hébergement/loisir et le divertissement de même que la distribution au cours de leurs différentes phases de développent que sont la naissance, la croissance et la consolidation. En termes graphiques, on peut l'illustrer ainsi: µ § Ainsi, comme vous le constatez, le trois composantes interagissent en même temps. Une activité touristique peut impliquer seulement deux composantes telles que représentées par l'intersection entre elles ou les trois en même temps par l'intersection du centre. Quant au fonds de capital-risque, il baigne derrière ces trois composantes en leur assurant des fonds pour leur naissance, leur croissance et leur développement tel que représenté par les grosseurs des cercles. 17
  • 17. APPROCHE ET MÉTHODOLOGIE Volet préliminaire:Analyse rétrospective des sources de financement existantes depuis plusieurs années: Le but de ces analyses ne sera pas seulement d'obtenir de l'information sur les caractéristiques de leurs programmes mais des informations sur les pourvoyeurs de fonds, des statistiques sur la pertinence de chaque programme en question, sur les secteurs d'intervention qui ont fonctionné, le mode opérationnel, les méthodes d'analyse du risque et les types d'investissement faits et leur durée de même que des statistiques sur les faillites, les défauts de paiement, qui en ont résulté, et les frais de gestion chargés. Ces informations pourront servir à la fois pour le volet 1 puisque certains des programmes existent encore et au volet 3 pour nous guider dans les projections financières et les modalités d'intervention. A)Approche globale: -Secteur public au Québec: une analyse rétrospective des différentes sources de financement pour les quatre secteurs du tourisme qui ont été offertes au cours des cinq dernières années au Québec par différents intervenants publics. 18
  • 18. -Secteur privé au Québec: une analyse rétrospective des différentes sources de financement pour les quatre secteurs du tourisme qui ont été offertes par le secteur privé. -Secteur public et privé en France: une analyse rétrospective et actuelle de l'expérience étrangère. Dans le cas de cette étude, noius avons choisi la France puisque l'industrie du capital- risque est bien développée et en avance sur celle d'ici, surtout dans le secteur du tourisme. B)Plan de travail détaillé: i)Méthodologie: Pour chaque catégorie précédente, il s'agit de diviser l'intervention en trois étapes: -une enquête qualitative des programmes. -une enquête quantitative des programmes. -une analyse d'un cas-type d'intervention réussi et non-réussi afin de dégager des pistes et de l'expérience. ii)Activités spécifiques avec chaque organisme: 1-Démarche: -Une entrevue préliminaire afin d'exposer/expliquer la problématique/identifier les 19
  • 19. cas-types. -Préparer un sondage qualitatif/quantitatif/information additionnelle. -Compilation des données. -Validation des données avec chaque organisation par fax/téléphone. 2- Programmes analysés chez chaque organisme: -Secteur public: -Ministère du Tourisme/Société de développement industriel du Québec: -Aide à l'industrie touristique du Plan de relance économique et de création d'emplois de 1994 sous l'égide de la Loi sur l'aide au développement En particulier, les volets 2 et 3dans le développement de l'offre. -Investissement touristique:implantation, expansion, modernisation. -Crédit d'impôt à la capitalisation des PMEs. -Sociétés de placement dans l'entreprise québécoise(SPEQ). -Aide financière aux entreprises coopératives. 20
  • 20. -Reprise PME:programme conjoncturel. -Plan Paillé de démarrage d'entreprise et le deuxième volet de consolidation. -Secrétariat aux affaires régionales, qui est devenu le Secrétariat au développement des régions: -Fonds d'aide aux entreprises: démarrage. -Industrie-Canada: -Le programme de prêts aux petites entreprises(PPE) -Banque de développement du Canada: -Fonds de croissance. -Prêts à redevance. -Capital patient. -Fonds aux micros-entreprises. -Bureau fédéral de développement régional: -Développement des entreprises-volet touristique surtout le programme 21
  • 21. d'immobilisation et de développement touristique. -Fonds de développement de Montréal. -Soutien aux projets d'attraits et d'infrastructures touristiques. -Secteur privé: -Fonds de solidarité des travailleurs du Québec. -Solideq créé par le Fonds de solidarité et l'Union des municipalités régionales de comté. -Programme de démarrage de petites entreprises. -Sociétés d'investissement régionales(SRI). -Secteur extérieur: -Fonds communs de placement à risques(FCPR) de France. -Loisirs et Tourisme et Investissements. -Le Crédit d'Équipement des Petites et Moyennes Entreprises(CEPME). -Prêts spéciaux pour financer les équipements touristiques. -La SICOTEL(Société Immobilière et de Construction Hôtelière). 22
  • 22. -Financement des équipements immobiliers de l'industrie touristique. -La SOFARIS. -Société française pour l'assurance du capital-risque. 23
  • 23. Volet 1: Analyse des sources actuelles de financement et fond de capital-risque touristique: A)Approche globale: -Répertorier et analyser les différentes sources de financement actuelles des trois secteurs du tourisme et la distribution, à la fois du secteur public et du secteur privé en ce qui a trait aux trois étapes de la "vie" d'une entreprise. -Analyser la problématique du financement actuel de chacun des trois grands secteurs du tourisme et de la distribution au cours des trois cycles de vie d'une entreprise. -Vérifier l'adéquation des sources de financement disponibles actuellement en relation des besoins financiers des quatre types d'entreprises touristiques au cours de leur cycle de vie. -Élaborer les conditions et les intérêts des partenaires extérieurs à la BFDR d'investir dans un fonds de capital-risque en fonction des critères propres d'un fond de capital-risque tels que mentionnés précédemment. -En fonction des résultats de l'analyse précédente, évaluer la pertinence de créer un fonds de capital-risque ou d'autres formes de financement tout en précisant leur champ d'action. 24
  • 24. B)Plan de travail détaillé: i)Étape 1:Sources actuelles. -Méthodologie: -une enquête qualitative des programmes. -une enquête quantitative des programmes. -une analyse d'un cas-type d'intervention réussi et non-réussi afin de dégager des pistes et de l'expérience. -Démarche: -Une entrevue préliminaire afin d'exposer/d'expliquer la problématique/identifier les cas- types. -Préparer un sondage qualitatif/quantitatif/information additionnelle. -Compilation des données. -Validation des données avec chaque organisme par fax/téléphone. 25
  • 25. -Activités spécifiques: -Une partie du travail aura déjà été accompli précédemment. Il y a seulement lieu d'ajouter d'autres organismes. -Caisse de dépôt et de placement du Québec. -Capital CPDQ. -Capital d'Amérique CPDQ . -Accès-Capital lancé en décembre 1996. -Fonds régionaux(16) récemment mis sur pied par la Fond de solidarité de la FTQ. -Viennent compléter les investissements faits par les Solides. -Fonds de solidarité CSN: -Fondaction -Société d'investissement Jeunesse. -Une société de capital-risque privée. -Membre du Réseau Capital. -Ex.Le Fonds de développement économique Laprade Saint-Maurice. 26
  • 26. -Une entreprise de crédit-bail. -Membre de l'Association canadienne de financement et de location. -Une filiale de capital de risque d'une institution financière. -Ex. Corporation d'investissement en capital Banque de Montréal. -Son programme Capital de risque PME. -Fonds d'emprunt de l'industrie touristique de l'ouest canadien ii)Étape 2:Problématique du financement. -Méthodologie: -Une analyse d'un cas-type d'intervention pour chaque secteur du tourisme afin de dégager des pistes et de l'expérience. -Démarche: -Contacter une association représentative de chaque secteur. -Identifier un cas, idéalement à chaque étape de la vie d'une entreprise. -Compilation des données qualitatives et quantitatives. -Validation de la problématique avec chaque association. 27
  • 27. -Activités spécifiques: - Pour l'hébergement, contactez l'Association des hôteliers du Québec. -Pour le transport, contactez l'Association québécoise des transporteurs aériens et d'autocars. -Pour le divertissement, contactez l'Association touristique régionale du Québec. -Pour la distribution, contactez l'Association des agents de voyage du QuébeC iii)Étape 3:Adéquation et rencontre avec l'industrie touristique. -Méthodologie: -Une analyse qualitative et quantitative des résultats obtenus aux deux étapes précédentes pour chaque secteur touristique. -Démarche: -Rencontre avec les représentants de chaque organisme touristique pour valider les résultats et l'analyse. Obtenir des rétroactions. 28
  • 28. -Activités spécifiques: -Préparation d'un document de discussion. -Organisation d'une rencontre. iv)Étape 4:Conditions d'investissement des financiers extérieurs. -Méthodologie: -En fonction des résultats de l'étape 3, les besoins de financement par secteur touristique seront précisés. -Un cas-type par secteur touristique sera élaboré pour déterminer les conditions de participation d'investisseurs extérieurs. -Démarche: -Préparer le cas-type. -Déterminer les conditions appropriées telles que durée d'investissement, risque, rendement, implication passive ou active, niveau de vie de l'entreprise. -Déterminer si l'investissement peut satisfaire aux critères de base d'un fond de capital de risque tels que spécifiés précédemment. 29
  • 29. -Activités spécifiques: -Le cas-type nous semble être, à prime abord, le Fond de solidarité du Québec qui a investi dans plusieurs fonds dont les Solides, les SRIs, les fonds régionaux, BioCapital et autres. v)Étape 5:Évaluation de la pertinence d'un fonds/rencontre avec le comité de gestion/rapport volet 1 -Méthodologie: -La résultante de l'analyse précédente. Une fois les besoins identifiés et les sources possibles de financement, une recommandation sera faite. -Démarche: -À prime abord, privilégiez le capital-risque par un fonds dédié au tourisme. -Déterminer son mode global de fonctionnement. -Identifier des modes de financement alternatifs et déterminer leur applicabilité. -Activités spécifiques: 30
  • 30. -Déterminer globalement les secteurs à intervenir. -Déterminer à quelle phase. Si toutes les phases, quelle proportion des fonds. -Déterminer s'il fera des investissements directs ou s'il offrira des garanties telles que Sofaris en France pour permettre au privé d'intervenir. -Analyser/recommander d'autres activités complémentaires au fonds telles que le crédit- bail. -Analyser/recommander la possibilité d'intervenir sous forme de Société d'économie mixte comme en France dans le contexte de l'économie sociale. -Analyser la possibilité d'étendre le nouveau programme d'Industrie Canada, le programme d'investissement communautaire du Canada(PICC) à l'ensemble des régions. -Analyser un fonds mutuel du privé dans le secteur récréotouristique. 31
  • 31. Volet 2: Mise sur pied d'un fonds de capital de risque A)Approche globale: -Élaborer la mission, les objectifs, les stratégies, les activités et un plan d'intervention auprès de l'industrie touristique. -Identifier les institutions de financement qui pourraient collaborer à la création de la société de capital de risque. -Élaborer une stratégie pour approcher les investisseurs potentiels et les critères de négociations. B)Plan de travail détaillé: -Méthodologie: -Collaboration entre les intervenants potentiels impliqués dans la création d'un tel fonds, à la fois ceux du secteur touristique et financier. -Démarche -Rencontres entre les deux secteurs, la BFDR et les consultants. -Un appui de la part des intervenants du secteur touristique. 32
  • 32. -Lettre d'intention de la part des financiers. -Activités spécifiques: i)Étape 1:rencontre avec l'industrie touristique -Élaborer un document de base et de départ. -Mission, objectifs, rôle, activités financées, étapes d'intervention. -Cas-types. -Analyser, modifier, enrichir le projet. -Cerner les besoins du secteur de l'industrie touristique. -Coordination assurrée par les consultants. ii)Étape 2: -Identifier les intervenants financiers potentiels à partir de critères comme: -leur présence régionale -leur implication passée dans des fonds spécialisés auprès de la PME -leur implication au stade du démarrage ou de la consolidation des PMEs -leur implication au niveau du financement, de la formation financière des 33
  • 33. intervenants, de leur implication au sein de l'entreprise -leur appétit pour le risque Étape 3: -Inviter les financiers potentiels à une journée d'information et de participation où la toute démarche leur sera expliquée clairement et ce que le fonds attend d'eux. Cette approche permet d'aller cherche les fonds en fonction des besoins de l'industrie et non pas d'adapter l'industrie touristique en fonction de objectifs des financiers. Une projection préliminaire des besoins de l'industrie devra être réalisée. -Comme étape ultime avant la création, il faudrait obtenir une lettre d'intention des financiers potentiels, les montants qu'ils sont prêts à investir et les conditions qu'ils posent. Ces deux éléments deviennent les contraintes à l'intérieur desquelles le fonds devra fonctionner. Volet 3: Mise en marche d'un fonds de capital-risque touristique Approche globale: 34
  • 34. 1-Définir la structure opérationnelle et organisationnelle. 2-Élaborer un plan d'affaires quinquennal, états financiers projetés, niveau du fonds et contributions des partenaires. 3-Modalités opérationnelles de financement de chaque projet. -C'est un peu le modèle de BioCapital et d'Innovatech. -Un modèle de fonds où le conseil d'administration et les analystes sont tous regroupés au même endroit en équipe sectorielle: une équipe d'analystes pour le secteur du transport, du secteur l'hébergement, du divertissement, de la distribution. -Un modèle de fonds unique où le conseil déterminerait régulièrement la répartition des différents investissements en fonction du risque que les partenaires sont prêts à prendre et des besoins de l'industrie touristique. -Les décisions du conseil devront porter sur les durées de financement, à quel stade, quels montants minimums et maximums, quelle répartition entre les secteurs touristiques, quelle formes devront être adaptés à chaque secteur de l'industrie touristique et régulièrement. 35
  • 35. -Les décisions prises par le conseil vont par conséquent influencer la structure financière, les projections qui vont en découler, les frais de gestion chargés. -Personnel: -Les membres du conseil: représentativité versus l'investissement des partenaires touristiques. -Les analystes des secteurs touristiques: formation financière et gestion de risque. Ils devront élaborer les critères d'analyse et d'investissement. -Financier ou un actuaire(conseil ou résident) capable d'intégrer les impacts financiers, les risques, les provisions et de dégager, de projeter par simulation ou autre modèle les impacts financiers des décisions prises et de conseiller sur les décisions à prendre. -D'autres personnels de soutien: personnel, comptabilité, système informatique, conseiller juridique: Peuvent être impartis. -Données: -Obtenir des statistiques de Tourisme Québec sur l'évolution du marché. 36
  • 36. -Déterminer des statistiques sur les taux de défaillance historiques et futures des différents acteurs du secteur touristique au différents stades. Calculer les taux de faillite -fréquence - et l'exposure -sévérité du risque-. -Données financières sur les coûts de capitaux. -Données sur les coûts du personnel, les loyers, les locations de système/gestion. -Distribution/: -Il existe au Québec actuellement beaucoup d'antennes régionales. Promotion: -Certaines sont impliquées uniquement dans la promotion telles que les Associations touristiques régionales(ATR) -Certaines défendent les droits de leurs membres telles que les associations d'hôteliers, de transports et toutes les fédérations. -Les 16 Fonds régionaux avec leur propre conseil d'administration dont les frais de gestion sont assurés par le Gouvernement du Québec par la Fonds de solidarité de la FTQ qui investissement aussi dans l'industrie touristique mais faiblement. -Près d'une centaine de Solides impliquées dans toutes les MRCs au Québec -Les institutions financières telles que Desjardins et son réseau de caisses 37
  • 37. populaire, de fédération, sa filiale Investissement Desjardins et leurs propres fonds régionaux. -La Banque Nationale et son réseau de directions régionales au Québec. -Les autres intervenants tels que les chambres de commerce, les commissaires industriels, les nombreuses organisations de développement économique dans chaque région, de chaque village et de chaque ville. Étape 2: -Projections financières: -Montants du financement -Frais de gestion -Durée du financement par secteur touristiques -Types d'interventions par stade et/ou secteur -Montant optimal du fond: -Risques analysés: répartition, concentration, actes de dieu -Méthodes comptables requises pour le fonds 38
  • 38. -plan quinquennal des états financiers et projection des injections de capital des partenaires en fonction de l'évolution de l'industrie touristique. -Capitalisation minimale du fonds Étape 3: -Critères de financement de chaque projet: -Élaboration de critères préliminaires que les analyste devront envisager pour le financement -Ex. certains ratios financiers spécifiques à l'industrie touristique -Implantation de la gestion par portefeuille et non en vase clos. 39