1. Journées européennes du patrimoine
Septembre 2012
PROJET D’ACTIONS GLOBALISÉES
proposé par le Conseil régional en partenariat
avec l’académie de La Réunion
Bénéficiaire
Ecole Jean MOULIN - Classe de CE2 Capucine
Mme Odile COUROUNADIN
2. Intitulé :
Découverte du Maloya
3ème commémoration de l’inscription
du maloya au patrimoine culturel immatériel de
l’UNESCO
3. Descriptif : Echanges autour du Maloya
Domaine artistique : Musique et danse
Objectifs :
- S’approprier quelques notions de la culture et de l’histoire
de la Réunion
- Rencontrer des artistes locaux
- Découvrir le maloya à travers une approche artistique
Ile de la Réunion
Prolongements :
- Préparation de la fête du 20 décembre (chants, danses et
expositions) à présenter aux autres classes de l’école et
aux parents d’élèves.
4. Ecole Elémentaire Jean Moulin
Saint-Pierre
Lundi 1er
octobre 2012
Avec la participation des :
intervenants locaux
élèves de la classe
CE2 Capucine
5. Le maloya
Sé nout’
manièr
chanté
Sé nout’
manièr mét
lanbians’!
Sé nout’ manièrdansé!
Autrefois appelé « Tchéga », le mot maloya, dont l’étymologie malgache ou africaine
reste floue, s’est généralisée à partir des années 1930. Traditionnellement, le chant est
exécuté entre soliste et chœur. Les textes sont généralement en créole ou sous forme
de malgache créolisé.
Arrivé dans l’île avec les premiers esclaves d’origine malgache ou africaine, il est lié aux
cultes des ancêtres et vécu comme l’expression profane d’un rite sacré et confidentiel :
« servis malgas » ou « servis kabaré ». Il permet de garder un lien avec les traditions.
Le maloya traditionnel constitue un pont culturel entre l’Afrique, l’Inde, Madagascar et
la Réunion
« Petites histoires des musiques réunionnaises »
6. In chanté, in dansé, dé trwa
zinstrumen pou eksprim’ nout kiltir
Kan nou dans’
maloya, nou
bouge lo rin, nou
pench’, nou fé
tourné, nou
déplas’ nout pié.
Kan nou joué
maloya, lo ritm’
dé fwa lé roulé,
serré, cassé ou
bien valsé.
Kan nou chant’
maloya, nou chant’
lespwar nout zansèt
dan ten lesclavaz
mè osi nout fièrté,
nout vibrasyon
rényoné!
7. Zinstrumen tradisionèl
kayamb : tiges de
fleur de canne
et graines de conflor
roulèr : peau de bœ
uf
et tonneau
pikèr : tige de bambou
et baguettes
sati : plaque métallique
et baguettes
8. Valets, valets
Valets, valets prêtez moi vos fusils,
Voilà l’oiseau prêt à voler. (bis)
Si vous avez gagné l’oiseau
Suffit d’argent pour mon voyage et pour mon
arrivée. (bis)
Trois places à table et quatre pigeons blancs
Suffisamment pour mon dîner. (bis)
Mais pas sitôt la belle perçoit
Chapeaux en main pour le salut. (bis)
Quand moin l’attendu le roi dans les bois,
La reine l’arrivé. (bis)
Dégage à nou momon, dégage à nou,
Dégage à nou, calicot l’arrivé. (bis)
Le vin qui brille, l’est dans mon verre
Bon dieu l’a dit mon z’enfant boire pas. (bis)
(….)
- Né en 1935 à Ligne Paradis.- Au nom de la défense de la culturepopulaire, création de sa propretroupe en 1962.- Le premier à célébrer, en 1972, lacommémoration de l’abolition del’esclavage en organisantchez lui un grand kabar sans avoirobtenu l’autorisation.- En 1998, médaillé de l’ordre nationaldu Mérite et des Droits de l’Hommeremis par l’UNESCO en reconnaissancede son combat pour la sauvegardede la culture du peuple réunionnais« Petites histoires des musiques réunionnaises »
Firmin Viry, l’hommevenu au secours du maloya
9. Le mot de la fin… des élèves!
J’ai aimé parce qu’on
a dansé, on a appris
des choses. C’était
cool! On a même
joué d’un instrument
de maloya.
Noëssane
Le maloya est une danse
mais aussi une musique.
C’est bien parce-qu’ avant,
nos ancêtres n’avaient pas
le même linge que nouspour danser.Clara
Le roulèr, c’est comme le cœur
qui bat. Le kayamb, c’est fait
avec des fleurs de canne et le
pikèr avec du bambou. J’ai
bien aimé ce maloya-là. J’ai
trop bien dansé.
Mathias
J’ai adoré faire tout
ça. C’était génial!
Riwad
J’ai aimé parce-qu’ily avait beaucoup depercussion et on aappris commentjouer d’un instrumentde maloya.
Eva
- Ils vont revenir quand ?
- On va refaire encore du
maloya ?- On fera du maloya en
danse?
Certains élèves
10. REMERCIEMENTS
Nous remercions :
- Les partenaires qui ont mis à la disposition des écoles les moyens
nécessaires à la réalisation de ce projet culturel
- Les intervenants qui ont permis à nos élèves de s’exprimer naturellement
à travers leur culture (chant, musique, danse)
- Les parents d’élèves qui ont accepté d’y ajouter un plus à travers les
costumes que leurs enfants ont portés fièrement pour l’occasion
- L’assistante d’éducation, Karen qui a filmé ces moments magiques
- Et bien sûr les élèves de CE2 Capucine qui ont réussi à épater leur
maîtresse avec leur grande participation et leur savoir-faire
- Mais aussi les collègues et les autres élèves de l’école qui ont dû
continuer à travailler au rythme du maloya
Veuillez noter que les écrits en créole dans ce document, ont été faits de façon phonétique car c’est ainsi que
j’apprécie cette culture qui est la mienne.
11. « Nout natir, nout kiltir, nout langaz, nout vibrasyon
rényoné…Alon continié mèt a li en ler
Dan nout manyer bouzé, dan nout fason ekzisté. »
(Le groupe LAO)
« Il a été impossible pour ma part de faire un travail en amont de cette intervention à
cause du court délai de prise de contact avec les intervenants. J’aurais beaucoup
apprécié pouvoir intégrer ce projet dans mon programme en début d’année scolaire.
Ce qui m’aurait permis, avec l’aide des intervenants et la participation des élèves, de
faire un travail plus approfondi à travers des recherches, la réalisation d’affichages
collectifs... Et ainsi profiter d’un échange plus riche entre les élèves et les
intervenants lors de la séance. Toutefois devant un tel projet culturel et le grand
intérêt qu’ont manifesté mes élèves à l’idée d’y participer, je n’ai pas eu d’autre choix
que de revoir mon emploi du temps. C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai apprécié
le très bon contact qu’ont eu les intervenants avec mes élèves et ces derniers le leur
ont bien rendu (la preuve en images comme vous avez pu le constater dans ce
diaporama). Ils ont tous été très enthousiastes avant, pendant et après. Je ne peux
donc que les motiver davantage pour que ce projet se poursuive sur la prochaine
période scolaire avec la préparation de la fête du 20 décembre. »
Une maîtresse ravie
Zistwar san frin……