Présentation aux Entretiens du Nouveau Monde Industriel 2009 abordant la manière dont certaines préconceptions (sur ce que sont/veulent les usagers) sont inscrites dans les objets communicants lors de leurs conception. La présentation aborde des alternatives plus larges.
Solar progeria versus renaissance of urban fictions
Notas do Editor
Bonjour, après cette présentation de Jean-Louis Fréchin qui présente les enjeux du design liés à ces nouveaux objets, je vais continuer sur cette lancée et aborder la manière dont ces objets sont pensés pour les usagers. Le point de départ de cette présentation réside dans une discussion avec mon voisin à Genève, Basile Zimmermann sur le questionnement et l’analyse des objets: qu’est-ces nouveaux objets nous disent et révèlent, notamment sur ce que leur créateurs projettent en termes d’usages.
Zimermann, N (2008). “Uncovering Cultural Issues in the Internet of Things: A Design Method.” Paper presented at the Internet of Things 2008 (Social-IoT Workshop, Designing the Internet of Things for Workplace Realities: Social and Cultural Aspects in Design and Organisation), Adjunct Proceedings, Florian Michahelles (Ed.), pp. 100-104, Zurich, 2008.
Jacques, E. (2009)...
Ce que ma collègue Emmanuelle Jacques dénomme “figure de l’usager”
Je suis consultant... réalisant des études sur les usages de technologies et l’étude des pratiques... pour travailler ensuite avec des designers sur la conception de produits...
Après l’inclusion de la force mécanique, électrique... dans les objets... il s’agit maintenant de “computation”, de mise en réseau et de l’adjonction de capteurs qui enregistrent des données. Par ailleurs, la nouveau réside aussi dans le fait qu’à l’objet physique correspond une composante “numérique” (Mike Kuniavsky parle d’information shadow voire même d’avatar) qui transforme l’objet en producteur de service
internet des objets, everyware, ubicomp, objets communicants... différents récits comme le décrira Daniel Kaplan demain
on parle d’internet des objets, d’ubiquitous computing, de everyware... mais finalement peu des PRODUITS existants... il existe finalement bcp de petits projets... qui incluent des techno de l’information dans les objets...
et au fond chacun de ces objets nous raconte des choses sur la manière dont les designers inscrivent des décisions sur les usagers dans les objets L'objet tend à intégrer les intentions humaines qui président à sa conception. Whether intentionally or not, the design of a technology embeds particular expectations of purpose, context, practice and use. Scripts can be intentional (on the part of the designer) or not, they can be material or semiotic, and they can be relatively open (flexible) or closed (prescriptive).
Il est ainsi possible de faire remonter les représentations des usagers inscrites dans les objets. L’histoire des techniques, et notamment de l’informatique, se base sur des représentations des usagers assez particulières et qui tendent vers la simplification. C’est ce que j’ai découvert en lisant la thèse de Emmanuelle Jacques qui cite un ouvrage de Thierry Bardini sur ce sujet: “Douglas Engelbart, Coevolution, and the Origins of Personal Computing”.
Voici par exemple Joe et Josephine dans le livre de Henry Dreyfuss
En informatique, c’est certainement Sally qui a été prépondérante... et cela en opposition avec les idées de Douglas Engelbart comme le montre encore une fois Thierry Bardini à propos de la simplification au cours du temps de la représentation de l’usager dans l’informatique
Je citerai également le modèle de Card and Moran...
... qui est intéressant car réfléxif: l’usager que les créateurs ont en tête quand il design est lui-même modélisé sur une architecture d’ordinateur!
A la fin la représentation de l’usager que l’on obtient aujourd’hui c’est celle-ci, caricaturée par Dan O’Sullivan et Tom Igoe dans leur livre sur le Physical Computing. Ce n’est pas forcément la représentation voulue au départ mais c’est ce que tout une cascade de décisions à amené depuis Sally.
Tirée de “Physical Computing: Sensing and Controlling the Physical World with Computers” par Tom Igoe et Dan O'Sullivan
Allons voir maintenant dans les nouveaux objets d’aujourd’hui...
Wikireader: It’s the size of a thick  
table coaster, and contains nearly the entire text of the English  
Wikipedia.
That’s 3.1 million articles, written and edited by volunteers. The  
WikiReader is sold online, shipped worldwide and made by OpenMoko, a  
Taiwanese company.
même après 100 ans d’écran on est toujours empêtré dans les problèmes...
Est-ce que l’on veut un internet des écrans (qui ne marchent pas bien)?
Est-ce que c’est cela le futur de la réalité augmentée? Voir le monde à travers un nuage de spam?
“my life in a pie chart”
removal or delegation of responsibility
demande “t’es où” ou déclarer sa localisation est différent d’un système qui envoit automatiquement cette informations à ses contacts
ambivalence céder le contrôle versus garder le contrôle (faire passer le assist versus automate dans la partie 3?)
qubit web tablet + whirlpool: Whirlpool features a refrigerator that has a special Web tablet made by Qubit Technologies. The refrigerator scans items as they go in and out, keeping an inventory of what it contains. When a home runs out of certain groceries, the Qubit device can automatically order more from an online grocer and schedule a convenient delivery.
virilio utilisateur handicappé réduit à un doigt, paternalisme et pas de confiance dans les utilisateurs
evidemment il y a d’autres archétypes possibles mais voyons maintenant des alternatives
Autres formes d’interactions que le passage par l’écran
Tamagotchi+sampler
volonté de modifier l’objet, de l’enrichir au cours du temps... pour améliorer la valeur de l’objet qui est vide au départ... le faire évoluer par rapport à toi
oto = sound in japanese
sound .> organism
You hook the little creature into the headphone jack of your MP3 player, plug in your headsets up top and you'll see your little otoism respond to the music you're playing. Also, it has a mic so when you talk to your little otoism, you can get a kotoba
... qui vous donne une genuine incitation/motivation à modifier votre comportement...
voire à avoir une activité physique pour transformer les sons... pas just for the sake of it mais via une idée détournée (produire de la musique)
By the British Experimental Rocket Group: social network on physical object: a physical object that learned from the web plasticity. Olinda is a prototype digital radio that has your social network built in, showing you the stations your friends are listening to. It’s customisable with modular hardware, and aims to provoke discussion on the future and design of radios for the home. Six lights on Olinda show when a close friend is listening to the radio, using wifi and Radio Pop, the BBC’s website for sharing ‘now playing’ information. Each light is a button: you can tune in to listen along with them, discovering new stations via your social network. A friend will always appear at the same light, so you can write or draw on the radio to label it, and the lights are bright so you’ll know a friend has started listening from across the room. A friend will always appear at the same light, so you can write or draw on the radio to label it, and the lights are bright so you’ll know a friend has started listening from across the room.
On the Web, users are in charge of customising and adapting their experience. Key to this are the programmer interfaces offered by services such as Flickr that allow third party developers to create and sell new applications to add functionality. Similar interfaces exist in physical products, like the iPod dock connector enabling a market of peripherals adding value to the iPod itself. But this is rare. On the Web, the simplicity and openness of interfaces has led to widespread use, including widgets and content syndication. Olinda attempts to learn from this. Its hardware interface already joins the base unit with the friends module. By buying extra modules – or by making their own using the open interface – listeners can adapt their product over time, perhaps adding a remote control or recording.