Utilisez intelligemment Google Trends pour VOTRE Market Intelligence!
1. 1
Libre
diffusion
et
utilisation
du
contenu
en
citant
l’auteur
:
Valéry
MAINJOT
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–
Market
OSINT
Consulting
Libre
diffusion
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Valéry
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Market
OSINT
Consulting
Par
Valéry
MAINJOT
–
MKTOC
–
Market
OSINT
Consulting
–
Janvier
2013
Cet
article
traite
de
l’utilisation
de
Google
Trends
comme
outil
de
renseignement
de
marché.
Il
décrit
brièvement
quelques
exemples
d’analyses
succinctes
réalisées
à
partir
de
cette
application
gratuite.
Chacun
de
ces
exemples,
réalisé
en
moins
d’une
heure,
peut
servir
de
source
d’inspiration
pour
les
cellules
de
Market
Intelligence
de
divers
types
d’entreprises.
1. Introduction
1.1. Mesure
Google
Trends
de
l’intérêt
pour
un
sujet
Une
étude
de
marché
n’a
de
valeur
que
si
l’on
peut
se
fier
à
ses
résultats
(à
tout
résultat
statistique
est
d’ailleurs
associé
un
intervalle
de
confiance).
On
le
sait,
il
est
notamment
important
de
procéder
à
un
échantillonnage
représentatif,
suffisamment
grand
de
la
population
dont
on
désire
estimer
une
caractéristique.
Les
résultats
de
Google
Trends
sont
basés
sur
les
mots
clés
employés
par
les
internautes
sur
le
moteur
de
recherche
Google.
Sans
le
moindre
doute,
Google
est
le
moteur
de
recherche
le
plus
utilisé
dans
le
monde.
Les
statistiques
d’utilisation
des
moteurs
de
recherches
en
France
et
en
Allemagne
pour
les
mois
de
mars
et
avril
2010
figurent
ci-‐dessous
à
titre
d’illustration
(source
:
JK
Referencement).
Utilisez
intelligemment
Google
Trends
pour
VOTRE
Market
Intelligence
!
2. 2
Libre
diffusion
et
utilisation
du
contenu
en
citant
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OSINT
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Market
OSINT
Consulting
De
même,
selon
une
étude
de
juin
2012
réalisée
aux
Etats-‐Unis,
Google
y
posséderait
67
%
des
parts
de
marché
contre
16
%
pour
Bing
et
13
%
pour
Yahoo.
Dans
certaines
rares
parties
du
monde,
Google
n’est
pas
le
leader
des
moteurs
de
recherche
(exemple
:
Asie).
Cependant,
même
avec
une
part
de
marché
de
plusieurs
dizaines
de
pourcents,
l’échantillonnage
reste
suffisamment
grand
pour
obtenir,
avec
l’application
Google
Trends,
une
bonne
estimation
de
l’intérêt
que
marquent
les
internautes
pour
un
sujet.
Il
y
a
lieu
de
souligner
ici
une
évidence:
Google
Trends
se
base
sur
les
recherches
menées
«
uniquement
»
par
les
internautes.
Il
ne
s’agit
pas
d’une
réelle
problématique
car
on
peut
considérer
aujourd’hui
que,
pour
de
multiples
études,
les
internautes
représentent
un
échantillon
représentatif
des
consommateurs.
Il
est
en
effet
aujourd’hui
possible
d’être
relié
partout
à
internet
(au
travail,
au
domicile
et
même
en
déplacement
grâce
aux
tablettes,
laptops
et
smartphones).
En
2013,
la
majeure
partie
des
consommateurs
(et
non
des
habitants)
de
la
planète
utilise
fréquemment
internet.
On
rappelle
cependant
que
certaines
personnes
âgées,
communautés
ou
populations
du
monde
n’ont
peut-‐être
pas
la
capacité
ou
l’envie
d’utiliser
internet.
Il
faut
bien
entendu
tenir
compte
de
ces
exceptions
pour
certaines
études
atypiques.
Dans
Google
Trends,
l’intérêt
pour
un
sujet
(exprimé
sous
la
forme
d’un
ou
d’un
ensemble
de
mots
clés,
termes)
est
une
valeur
relative.
L’intérêt
dépend
en
effet
du
nombre
total
de
recherches
effectuées
sur
Google,
tous
sujets
confondus.
L’intérêt
pour
un
sujet
peut
donc
être
assimilé
à
«
sa
part
de
marché
»
de
l’ensemble
des
recherches.
L’utilisation
de
cet
intérêt
relatif
permet
donc
des
comparaisons
à
un
instant
donné
mais
rend
légèrement
plus
complexes
celles
entre
deux
dates
différentes.
En
effet,
il
se
peut
qu’un
terme
soit
utilisé
le
même
nombre
de
fois
dans
Google
à
deux
dates
différentes
mais
que
l’intérêt
diffère,
le
nombre
total
de
recherches
pouvant
varier.
Lorsque
l’intérêt
pour
une
recherche
sur
un
sujet
diminue
dans
le
temps,
cela
signifie
que
la
croissance
du
nombre
de
recherches
pour
ce
sujet
est
inférieure
à
la
croissance
du
nombre
total
de
recherches.
Assez
logiquement,
le
nombre
de
recherches
augmente
d’année
en
année
avec
l’augmentation
du
nombre
d’internautes.
Selon
les
statistiques
mondiales
d’utilisation
d’internet,
lors
des
dix
dernières
années,
le
nombre
d’internautes
a
quintuplé
en
Europe
et
septuplé
pour
l’ensemble
du
monde.
En
travaillant
en
valeur
absolue
(nombre
de
recherches
effectuées
sur
un
sujet),
il
aurait
été
impossible
de
détecter
une
évolution
d’intérêt
parmi
une
importante
croissance
globale.
Cet
intérêt
relatif
permet
également
de
comparer
l’intérêt
dans
des
régions
géographiques
possédant
des
populations
d’internautes
de
tailles
différentes.
En
effet,
le
nombre
de
recherches
pour
un
sujet
donné
dans
une
région
est
divisé
par
le
nombre
total
de
recherches
réalisé
dans
cette
même
région.
Ainsi,
il
est
par
exemple
possible
de
comparer
l’intérêt
existant
pour
un
produit
au
Luxembourg
et
en
France.
Cet
intérêt
relatif
est
le
fruit
de
ce
que
Google
appelle
«
la
normalisation
»
dont
les
principes
sont
expliqués
dans
son
aide
en
ligne.
3. 3
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diffusion
et
utilisation
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Valéry
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Market
OSINT
Consulting
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–
Market
OSINT
Consulting
1.2. Corrélation
entre
l’intérêt
mesuré
par
Google
Trends
et
l’intention
d’achat
Cet
article
n’a
pas
pour
ambition
de
démontrer
scientifiquement
la
corrélation
existant
entre
l’intérêt
d’un
internaute
pour
un
produit
(démontré
sur
Google)
et
son
intention
d’acheter
ce
même
produit.
On
suppose
cependant
que
de
nombreux
consommateurs,
avant
de
réaliser
un
achat
important,
se
renseignent
préalablement
sur
le
produit
ou
le
service
convoité.
Aujourd’hui,
la
solution
la
plus
simple
pour
cela
est
de
procéder
à
une
recherche
sur
internet.
Ce
comportement
est
moins
systématique
et
universel
pour
ce
qui
est
relatif
à
l’achat
d’un
bien
consommable.
La
crise
aidant,
il
devient
néanmoins
de
plus
en
plus
fréquent.
De
nombreux
internautes,
désirant
atteindre
un
site
de
service
«
en
ligne
»
ou
d’e-‐commerce,
y
accèdent
également
en
passant
indirectement
par
un
moteur
de
recherche.
Aujourd’hui,
le
moteur
de
recherche
sur
internet
est
donc
devenu,
pour
de
nombreux
consommateurs,
un
point
de
passage
avant
de
procéder
à
des
achats,
que
ce
soit
dans
des
magasins
ou
sur
des
boutiques
en
ligne.
Les
thèmes
des
recherches
tapés
sur
Google
par
les
consommateurs
sont
donc
bien
corrélés
avec
leurs
intentions
d’achats.
Une
étude
de
cas
succincte
de
Market
OSINT
Consulting,
pour
le
territoire
belge
et
relative
à
une
année
de
référence,
a
par
exemple
montré
que
l’intérêt
marqué
sur
le
moteur
de
recherche
Google
pour
les
différentes
marques
de
voitures
était
globalement
corrélé
avec
le
nombre
d’immatriculations
de
voitures
de
ces
différentes
marques.
4. 4
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et
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du
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Consulting
2. Evolution
de
l’intérêt
pour
une
marque
ou
un
produit:
cycles
&
croissance
2.1. Intérêt
pour
des
sociétés
de
construction
de
maison
familiale
en
Belgique
On
considère
ici
les
trois
sociétés
de
construction
THOMAS
&
PIRON,
BLAVIER
et
TPALM.
Nous
pouvons
comparer
l’intérêt
que
chacune
suscite
sur
le
web
belge.
On
remarque
que
les
internautes
montrent
légèrement
plus
d’intérêt
pour
la
société
THOMAS
&
PIRON
que
pour
la
société
BLAVIER.
L’intérêt
pour
l’entreprise
TPALM
est
quant
à
lui
nettement
plus
faible.
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
Enfin,
l’intérêt
pour
la
société
de
construction
THOMAS
&
PIRON
subit
une
décroissance
plus
importante
que
celle
de
BLAVIER.
2.2. Intérêt
pour
les
recherches
«
bois
de
chauffage
»
&
«
pellets
»
en
Belgique
Sans
surprise,
on
constate
sur
la
figure
ci-‐dessous
que
l’intérêt
pour
les
combustibles
de
chauffage
commence
à
croître
à
la
fin
de
l’été,
pour
culminer
en
plein
hiver.
Il
s’agit
d’un
cycle
logique.
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
5. 5
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et
utilisation
du
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Market
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Market
OSINT
Consulting
Durant
ces
trois
dernières
années,
le
plus
important
pic
d’intérêt
pour
le
«
bois
de
chauffage
»
et
le
second
pic
d’intérêt
pour
les
«
pellets
»
ont
eu
lieu
simultanément
le
5
février
2012.
En
consultant
le
site
de
l’IRM,
on
apprend
que:
«
du
1
au
10
février,
la
température
moyenne
fut
très
exceptionnellement
basse
avec
-‐6.2°C
(norm.
:
3,9°C).
C’est
la
deuxième
valeur
la
plus
basse
depuis
1901.
La
première
décade
la
plus
froide
d’un
mois
de
février
s’est
produite
en
1917
avec
-‐8,1°C«
.
L’intérêt
pour
le
«
bois
de
chauffage
»
en
période
hivernale
semble
stable.
Cela
semble
logique
compte
tenu
du
fait
que
la
plupart
des
ménages,
s’étant
équipés
d’une
cassette
ou
d’un
poêle
à
bois,
continuent
certainement
à
en
faire
usage
en
période
de
crise
et
d’intérêt
environnemental.
Les
ventes
de
bois
de
chauffage,
combustible
à
la
fois
économique
et
écologique,
devraient
donc
rester
stables.
Contrairement
à
2010,
le
«
pellet
»
suscite
aujourd’hui
davantage
d’intérêt
sur
internet
que
le
«
bois
de
chauffage
».
Egalement
économiques
et
écologiques,
les
inserts
et
poêle
à
pellets
ont
pris
des
parts
de
marché
aux
traditionnels
poêles
et
cassettes
à
bois
moins
pratiques
d’utilisation.
Pour
le
chauffage
central,
la
chaudière
à
pellets
commence
également
à
concurrencer
la
chaudière
à
mazout.
En
2
ans,
l’intérêt
pour
le
«
pellet
»
a
plus
que
doublé,
témoignant
de
la
forte
croissance
de
ce
marché.
2.3. Intérêt
pour
les
recherches
«
hunting
rifle
»,
«
hunting
cartridge
»
(et
assimilé)
&
«
hunting
clothes
»
aux
Etat-‐Unis
On
constate
que
l’intérêt
pour
le
matériel
de
chasse
est
globalement
en
faible
croissance
aux
Etats-‐Unis
et
a
atteint
un
pic
en
2012.
Ceci
est
cohérent
avec
les
données
de
l’lUSFWS
affirmant
que
le
nombre
de
chasseurs
a
augmenté
de
9
%
entre
2006
et
2011.
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
L’intérêt
est
également
cyclique,
la
croissance
débutant
en
avril
avant
l’ouverture
de
la
saison
de
chasse
et
le
pic
étant
atteint
en
décembre
à
la
fin
de
la
saison,
comme
le
montre
le
tableau
ci-‐dessous.
6. 6
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Market
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Market
OSINT
Consulting
A
noter
que
l’on
peut
également
caractériser
certains
comportements
des
consommateurs.
En
effet,
il
apparaît
ici
clairement
que
les
chasseurs
américains
réalisent
bien
plus
de
recherches
sur
internet
à
propos
de
fusils
et
de
vêtements
que
sur
des
munitions.
C’est
quelque
chose
d’assez
compréhensible,
les
consommateurs
réalisent
généralement
moins
de
recherches
avant
d’acheter
des
biens
consommables
bon
marché
que
pour
des
biens
durables
onéreux.
Il
est
intéressant
de
comparer
l’évolution
de
l’intérêt
aux
Etats-‐Unis
pour
les
fusils
de
chasse
avec
celui
relatif
au
fusil
AR-‐15
(M16).
On
note
que
l’intérêt
pour
le
fusil
d’assaut
ne
suit
pas
un
cycle
naturel.
Des
facteurs
extérieurs
ont
donc
influencé
le
comportement
des
consommateurs.
Le
premier
pic
en
novembre
2008
est
à
imputer
à
la
victoire
aux
élections
présidentielles
du
démocrate
Barack
Obama,
partisan
d’un
durcissement
de
législation
sur
la
vente
d’armes
à
feu.
Après
un
second
petit
pic
dû
aux
craintes
suscitées
par
sa
réélection,
on
découvre
l’explosion
de
l’intérêt
en
cette
fin
d’année
2012.
Cet
intérêt
«
historique
»
est
cette
fois
expliqué
par
la
dramatique
tuerie
de
Newtown
et
la
ferme
volonté
du
Président
Obama
d’interdire
la
vente
de
fusils
d’assaut
sur
le
marché
commercial.
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
Ici
encore,
la
corrélation
entre
l’intérêt
montré
par
les
consommateurs
sur
Google
et
les
ventes
est
facilement
démontrable.
Ces
dernières
semaines,
les
médias
européens
ont
7. 7
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Market
OSINT
Consulting
largement
diffusé
l’information
selon
laquelle
les
ventes
de
fusils
d’assaut
s’envolaient
aux
Etat-‐Unis.
2.4. Intérêt
pour
les
universités
francophones
en
Belgique
Un
dernier
exemple
d’intérêt
cyclique
ayant
une
période
annuelle
est
celui
des
acronymes
d’universités.
Considérons
ici
les
recherches
sur
les
acronymes
des
trois
principales
universités
belges
francophones:
ULB
(Bruxelles),
UCL
(Louvain)
et
ULg
(Liège).
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
On
distingue
clairement
un
pic
annuel
atteint
en
septembre.
Cette
hausse
d’intérêt
est
certainement
liée
aux
recherches
menées
par
les
étudiants
sortis
des
humanités
secondaires
pour
poursuivre
leurs
études
(les
universités
belges
ayant
leur
rentrée
académique
fin
septembre).
Elle
peut
également
être
en
due
aux
réinscriptions
pouvant
maintenant
être
effectuées
en
ligne.
Globalement,
on
peut
dire
que
l’intérêt
sur
Google
pour
les
trois
acronymes
est
plutôt
en
légère
décroissance
alors
que
l’intensité
des
pics
de
rentrée
est
variable
(septembre
2009
étant
particulièrement
haut
pour
l’ULB).
La
démographie
et
le
nombre
d’inscriptions
d’élèves
de
1ère
génération
(normalement
issus
de
l’enseignement
secondaire)
peuvent
expliquer
en
partie
ces
pics.
Il
y
a
énormément
de
recherches
qui
présentent
un
caractère
cyclique.
Même
un
particulier
désirant
vendre
sa
maison
en
Belgique
peut
déterminer
le
moment
opportun
pour
mettre
celle-‐ci
en
vente
en
utilisant
les
mots
clés
«
maison
à
vendre
»
dans
Google
Trends
et
en
réduisant
sa
recherche
au
territoire
belge.
Pour
chaque
année,
il
découvrira
sans
surprise
une
baisse
de
l’intérêt
et
donc
de
la
demande
en
décembre
et
un
pic
au
mois
d’août.
Un
commerçant
peut
constater
que
certains
de
ses
produits,
comme
une
machine
à
café
Nespresso
ou
une
casserole
«
Le
Creuset
»,
suscitent
deux
à
trois
fois
plus
d’intérêt
en
période
de
fin
d’année
à
l’approche
des
fêtes.
2.5. Intérêt
pour
certaines
enseignes
de
banques
françaises
Enfin,
terminons
ce
paragraphe
avec
un
exemple
de
cycle
possédant
des
périodes
beaucoup
plus
courtes.
On
considère
ici
trois
banques
françaises:
BNP
Paribas,
Crédit
Agricole
et
Société
Générale.
8. 8
Libre
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Market
OSINT
Consulting
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
L’intérêt
est
bien
périodique.
Pour
les
trois
banques,
on
constate
une
baisse
d’intérêt
le
samedi
et
le
dimanche.
De
même,
sauf
rares
exceptions,
l’intérêt
maximal
est
toujours
atteint
le
mardi.
Ces
différentes
constatations
ont
forcément
une
explication.
3. Déterminer
les
zones
géographiques
d’intérêt
(Market
Targeting)
Google
Trends
permet
de
cerner
les
zones
dans
lesquelles
l’intérêt
est
le
plus
important
pour
une
recherche
donnée.
Il
s’agit
d’un
outil
utile
dans
le
cadre
d’une
étude
préliminaire
de
ciblage
de
marchés.
3.1. Intérêt
pour
les
recherche
«
bois
de
chauffage
»
&
«
pellets
»
en
Belgique
Assez
logiquement,
les
régions
très
urbanisées
de
Bruxelles
et
Anvers
comptent
proportionnellement
moins
de
consommateurs
marquant
un
intérêt
pour
le
bois
de
chauffage
devant
obligatoirement
être
livré
et
stocké.
La
figure
ci-‐dessous
est
relative
au
bois
de
chauffage
et
la
suivante
aux
pellets.
On
voit
que
les
habitants
de
la
région
de
Namur
ne
figurent
pas
parmi
les
plus
intéressés
par
le
bois
de
chauffage
alors
qu’ils
occupent
par
contre
la
tête
du
classement
pour
les
pellets.
La
région
du
Hainaut
occupe
la
seconde
place
pour
les
deux
combustibles.
Source
:
Captures
d’écran
de
Google
Trends
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3.2. Intérêt
pour
les
recherches
«
hunting
rifle
»,
«
hunting
cartridge
»
(et
assimilé)
&
«
hunting
clothes
»
aux
Etat-‐Unis
Dans
cette
étude,
on
peut
identifier
les
Etats
et
villes
des
Etats-‐Unis
dans
lesquels
l’intérêt
pour
la
chasse
est
le
plus
important.
Il
pourrait
ensuite
être
utile
de
comparer
ce
classement
avec
la
répartition
géographique
du
nombre
de
licences
de
chasse
(comparaison
intérêt
versus
besoin).
Après
recoupement,
un
fabricant
d’une
gamme
de
vêtements
de
chasse
pourrait
comparer
la
ventilation
géographique
de
ses
ventes
avec
la
répartition
géographique
de
l’intérêt
ou
des
licences
de
chasse
(besoin).
L’intérêt
étant
par
après
d’identifier
les
singularités
(absence
de
corrélation
entre
intérêt/besoin
et
montant
des
ventes),
de
les
expliquer
(produits
aux
prix
mal
adaptés
aux
revenus
de
la
région)
ou
d’y
remédier
(actions
de
marketing
promotionnel,
modification
du
réseau
commercial,
etc.).
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
Sans
faire
appel
à
ces
comparaisons
(intérêt
versus
besoin,
intérêt/besoin
versus
ventes),
un
fabricant
pourrait
également
réaliser
la
même
étude
mais
en
y
ajoutant
sa
marque
(ou
ses
produits)
et
celles
de
ses
concurrents.
En
comparant
les
répartitions
géographiques
de
l’intérêt
des
différentes
marques
(ou
produits),
les
régions,
dans
lesquelles
il
est
leader,
suiveur
ou
absent
malgré
l’existence
d’un
potentiel,
lui
seraient
dévoilées.
3.3. Intérêt
pour
les
universités
francophones
en
Belgique
Ici,
l’analyse
montre
que
l’intérêt
pour
l’UCL
provient
majoritairement
des
régions
du
Brabant,
de
Namur
et
du
Hainaut.
L’ULB
attire
l’intérêt
des
régions
de
Bruxelles,
Luxembourg
et
Namur.
Enfin,
l’ULG
celles
de
Liège,
Namur
et
Luxembourg.
En
réduisant
la
fenêtre
temporelle
d’analyse,
on
peut
obtenir
davantage
d’informations
sur
10. 10
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l’origine
des
intérêts
en
période
d’inscription.
Celles-‐ci
diffèrent
de
ceux
précitées.
3.4. Intérêt
pour
certaines
enseignes
de
banques
françaises
Les
cartes
ci-‐dessous
indiquent
les
zones
géographiques
de
France
dans
lesquelles
les
internautes
marquent
respectivement
un
intérêt
pour
les
recherches
«
bnp
»,
«
crédit
agricole
»
et
«
société
générale
».
Afin
d’expliquer
les
différences
de
répartition
entre
les
banques
concurrentes,
les
informations
pourraient
être
confrontées
avec
de
nombreux
facteurs,
tels
que
le
réseau
d’agences,
l’offre
proposée
de
produits,
l’image
de
la
banque,
les
clients
ciblés,
etc.
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
3.5. Le
marché
du
vélo
électrique
en
Europe
L’objectif
ici
est
de
comparer
l’évolution
de
l’intérêt
pour
le
vélo
électrique
dans
plusieurs
pays
d’Europe.
Pour
cet
exemple,
nous
choisissons
la
France,
la
Belgique,
les
Pays-‐Bas
et
le
Royaume-‐Uni.
Google
Trends
permet
également
de
définir
des
mots
clés
communs
et
de
comparer
l’intérêt
pour
ceux-‐ci
dans
différentes
régions
géographiques.
C’est
cette
option
qui
est
ici
utilisée.
Au
regard
de
la
figure
ci-‐dessous,
on
peut
affirmer
que
l’intérêt
pour
le
vélo
électrique
est
né
en
2007.
Il
suit
une
évolution
tout
à
fait
différente
selon
les
pays.
Ainsi,
l’intérêt
est
en
pleine
croissance
aux
Pays-‐Bas,
pays
du
vélo.
La
croissance
en
Belgique
est
également
significative.
L’intérêt
au
Royaume-‐Uni
et
en
France
reste
relativement
limité
et
stable.
A
noter
que,
lorsqu’il
peut
modéliser
l’évolution
de
l’intérêt,
Google
Trends
peut
afficher
la
prévision
de
l’intérêt
futur
(trait
en
pointillé).
11. 11
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Capture
d’écran
de
Google
Trends
Imaginons
maintenant
qu’un
fabricant
hollandais
de
vélo
électrique
désire
choisir
un
distributeur
en
Belgique
ou
même
établir
un
réseau
de
distribution
en
Belgique.
Pour
cela,
il
suffit
de
pousser
l’analyse
légèrement
plus
loin,
en
demandant
les
régions
et
villes
belges
dans
lesquelles
l’intérêt
est
le
plus
grand.
Les
résultats,
qui
figurent
ci-‐dessous,
dévoilent
sans
surprise
que
c’est
en
Flandre
que
l’intérêt
pour
un
vélo
électrique
est
le
plus
grand,
notamment
dans
le
Limbourg
et
les
Flandres
Occidentales
et
Orientales.
Les
villes
dans
lesquelles
l’intérêt
et
donc
certainement
la
demande
est
la
plus
grande
sont
Gand,
Anvers
et
Louvain.
Source
:
Captures
d’écran
de
Google
Trends
Une
démarche
semblable
pour
le
Royaume-‐Uni
mène
à
identifier
les
villes
de
Southampton,
Bristol,
Oxford
et
Cambridge.
Une
rapide
comparaison
avec
les
villes
belges
permet
déjà
de
cibler
certains
facteurs
d’intérêt
comme
le
faible
relief,
la
forte
densité
de
population
(problème
de
circulation),
la
présence
de
nombreux
étudiants.
12. 12
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4. Termes
associés
les
plus
utilisés
ou
en
forte
progression
Google
Trends
reprend
également
la
liste
des
termes
associés
aux
termes
faisant
l’objet
de
l’analyse.
Illustrons
l’avantage
de
cette
option
avec
différents
sujets
traités
aux
paragraphes
précédents.
4.1. Intérêt
pour
les
recherche
«
pellets
»
(et
assimilé)
en
Belgique
Les
termes,
ou
ensemble
de
termes,
les
plus
souvent
associés
au
terme
«
pellet
»
sont
«
pellet
»,
«
poele
pellet
»,
«
poele
»
et
«
poele
a
pellet
».
De
même,
en
septième
position
on
retrouve
également
«
poele
à
pellet
».
On
comprend
aisément
que
la
recherche
la
plus
fréquente
est
liée
à
l’intention
d’acheter
un
poêle
à
pellets
(fréquence
cumulée
de
290).
Il
est
intéressant
de
constater
que
ce
sont
des
mots
en
français
et
que,
dès
lors,
ce
n’est
pas
en
Flandres
que
l’intérêt
pour
les
poêles
à
pellets
est
le
plus
important.
Ceci
est
cohérent
avec
l’analyse
de
la
répartition
géographique
de
l’intérêt
réalisée
au
paragraphe
précédent.
Cette
recherche
est
suivie
par
celles
de
«
pellet
prix
»
et
«
pellets
»,
davantage
liées
à
l’intérêt
pour
l’achat
de
pellets.
On
note
une
fréquence
de
recherche
cumulée
pour
les
pellets
atteignant
75,
soit
26%
de
celle
du
poêle.
Il
s’agit
d’une
information
importante
distinguant
les
activités
commerciales
de
vente
de
poêles
à
pellets
et
de
vente
du
pellet
en
tant
que
combustible.
A
nouveau,
le
pellet
étant
un
consommable,
le
consommateur
réalise
moins
de
recherches
à
son
sujet
que
pour
l’achat
d’un
poêle,
bien
durable.
Cependant,
l’achat
d’un
poêle
à
pellets
doit
également
réjouir
les
vendeurs
de
pellets.
On
retrouve
un
peu
plus
bas
dans
le
classement,
les
recherches
«
chaudiere
»
et
«
chaudiere
pellet
»,
avec
une
fréquence
dix
fois
inférieure
à
celle
de
la
recherche
sur
les
poêle.
Assez
logiquement,
contrairement
aux
poêles,
les
chaudières
à
pellets
sont
généralement
installées
uniquement
dans
les
nouvelles
habitations.
Enfin,
le
classement
laisse
apparaître
la
marque
MCZ
aux
deux
dernières
places.
Cette
société
italienne
fabrique
des
poêles
à
bois,
gaz
et
pellets.
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
Il
ne
faut
pas
perdre
de
vue
que
ces
statistiques
sont
réalisées
sur
l’ensemble
de
la
période
d’analyse
et
dépendent
donc
de
celle-‐ci.
Il
s’avère
souvent
intéressant
de
faire
varier
cette
période,
en
durée
(nombre
de
jours,
mois,
années)
ou
en
position
temporelle
(de
2011
à
2012
ou
de
2012
à
2013)
afin
de
détecter
les
évolutions
du
marché.
Google
Trends
permet
également
de
déterminer
les
recherches
qui
sont
en
progression.
Dans
notre
exemple,
on
constate
que
la
recherche
«
pelletkachel
»
est
celle
qui
possède
la
plus
forte
croissance
(cf.
figure
ci-‐dessous).
Il
s’agit
d’une
information
précieuse,
montrant
que
l’intérêt
pour
les
poêles
à
pellets
grandit
en
Flandres.
Même
s’il
s’agit
peut-‐être
encore
aujourd’hui
d’un
marché
sur
lequel
l’intérêt
est
plus
faible
par
rapport
à
la
Wallonie,
il
est
13. 13
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citant
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probable
que
ce
soit
par
contre
un
marché
en
plus
forte
croissance.
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
Viennent
ensuite
les
recherches
«
insert
pellet
»
et
«
insert
».
Ceci
laisse
supposer
un
éventuel
changement
progressif
du
marché
composé
de
certains
clients
s’orientant
davantage
vers
une
cassette
encastrable
que
vers
un
poêle.
Enfin,
on
aperçoit
le
nom
d’un
autre
concurrent
EDILKAMIN,
«
flirtant
»
avec
MCZ.
Ces
deux
concurrents
identifiés
sont
plus
que
certainement
des
leaders
du
marché
belge.
En
leurs
consacrant
une
analyse
Google
Trends,
on
constate
à
quel
point
l’intérêt
pour
ces
deux
marques
est
semblable
en
intensité
et
suit
la
même
évolution
(cf.
figure
ci-‐
dessous).
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
Intérêt
pour
les
universités
francophones
en
Belgique
La
même
analyse
permet
de
détecter
les
services
offerts
par
les
universités
qui
sont
les
plus
utilisés
ou
possèdent
la
plus
forte
progression.
A
titre
d’exemple,
on
identifie
que,
pour
l’université
de
Liège,
ce
sont
les
termes
«
lola
ulg
»
et
«
vpn
»
qui
atteignent
les
records
de
progression.
Lola
ULg
est
un
interface
web
entre
les
professeurs
et
les
étudiants
pour
la
Management
School
HEC-‐ULg.
Quant
à
VPN
(Virtual
Private
Network),
il
permet
aux
étudiants
de
se
connecter
aux
machines
de
l’ULg
depuis
leur
domicile.
14. 14
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citant
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L’analyse
pour
les
autres
universités
dévoile
des
résultats
similaires,
avec
des
termes
en
progression
«
record
»
pour
Squirrel
Mail
de
l’UCL
(serveur
e-‐mail)
et
Gehol
pour
l’ULB
(plateforme
reprenant
entre
autres
l’horaire
et
les
locaux
des
cours).
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
On
comprend
dès
lors
que
l’intérêt
porté
par
les
internautes
belges
aux
acronymes
ULB,
UCL
et
ULG
est,
hors
période
d’inscription,
principalement
lié
à
l’intérêt
pour
les
services
web
offerts
aux
étudiants
par
les
universités
tels
que
boîte
email,
horaires
des
cours
en
ligne,
interface
d’échange
avec
les
professeurs.
Il
est
aussi
intéressant
de
déterminer
les
termes
associés
aux
recherches
ULB,
UCL
et
ULG
sur
une
période
réduite
aux
mois
d’août
et
septembre.
Cette
analyse
permet
de
mieux
cerner
les
centres
d’intérêt
en
période
d’inscription.
Pour
2012,
pour
l’UCL
on
retrouvait
parmi
les
termes
en
forte
progression
«
ucl
médecine
»
et
«
ucl
droit
».
Alors
que
pour
l’ULg,
les
termes
«
hec
»
et
«
droit
»
étaient
identifiés.
5. Evaluation
du
succès
des
actions
de
marketing
promotionnel
Une
des
tâches
du
marketing
est
de
faire
la
promotion
des
nouveaux
produits
offerts
par
l’entreprise.
Une
action
de
promotion
est
réussie
lorsque
l’on
est
arrivé
à
susciter
l’intérêt
des
consommateurs.
Google
Trends
permet
donc
d’évaluer
les
campagnes
de
promotion
de
son
entreprise
ou
celles
de
ses
concurrents.
Illustrons
cela
avec
quelques
nouveaux
exemples.
5.1. Lancement
de
Voomotion
La
société
belge
VOO,
active
dans
les
domaines
de
la
téléphonie,
la
télévision
et
l’internet,
a
lancé
son
nouveau
service
VOOMotion
le
18
octobre
2012.
Il
s’agit
d’un
service
destiné
aux
clients
VOO
leurs
permettant
de
regarder
la
télévision
depuis
un
ordinateur
ou
un
IPad/IPhone.
Le
service
n’étant
actuellement
pas
encore
disponible
pour
les
tablettes
Android.
L’intérêt
pour
«
voomotion
»
sur
internet
n’a
subi
qu’un
léger
pic
le
18
octobre
2012
lors
de
l’annonce
du
lancement
du
produit.
Par
contre,
ce
sont
les
4
et
5
décembre
que
l’intérêt
est
réellement
né
après
un
spectaculaire
pic.
Celui-‐ci
étant
probablement
dû
à
l’explosion
des
ventes
de
SmartPhone,
tablettes
et
laptops
à
l’occasion
de
la
fête
de
Saint-‐Nicolas
(6
décembre).
On
comprend
aisément
que,
faisant
suite
aux
campagnes
publicitaires
de
VOO,
de
nombreux
adolescents
ont
désiré
installer
la
télévision
numérique
sur
leur
nouvel
appareil.
15. 15
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de
Google
Trends
Géographiquement,
on
constate
que
c’est
dans
la
région
de
Namur
que
l’intérêt
a
été
le
plus
grand.
Parmi
les
termes
en
progression,
on
pouvait
découvrir
«
voomotion
android
»,
témoignant
de
l’intérêt
des
consommateurs
pour
une
version
destinée
aux
tablettes
«
non
Apple
».
5.2. Lancement
de
J&Joy
J&Joy
est
une
marque
liégeoise
de
vêtements
créée
en
2006.
Sa
gamme
de
produits
est
axée
sur
le
polo
«
revisité
»
et
ses
clients
cibles
sont
principalement
les
«
jeunes
»
(10
à
35
ans).
J&Joy
est
présent
sur
internet
(blog
et
réseaux
sociaux).
Aujourd’hui,
l’intérêt
pour
la
marque
sur
internet
est
néanmoins
localisé
quasiment
exclusivement
sur
Liège.
Celui-‐ci
est
bien
entendu
lié
au
fait
que
son
créateur
est
liégeois
et
que
ses
actions
de
marketing
promotionnel
sont,
pour
la
plupart,
réalisées
en
région
liégeoise
(Summer
Time
à
Barvaux,
Tennis
Challenge
d’Andenne,
défilé
au
Métropolis
de
Marche-‐en-‐Famenne,
etc).
Néanmoins,
comme
la
figure
ci-‐dessous
le
montre,
l’intérêt
pour
la
marque
sur
internet
est
réellement
né
la
semaine
du
25
septembre
2011.
Sans
conteste,
la
marque
doit
ce
«
buzz
»
à
un
reportage
diffusé
le
28
septembre
2011
sur
la
chaîne
de
télévision
nationale
RTL-‐TVI
.
Source
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d’écran
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5.3. Rebranding
DEXIA
en
Belgique
Bien
qu’il
ne
s’agit
pas
ici
du
lancement
d’un
produit
à
part
entière,
le
changement
de
nom
(«
rebranding
»)
nécessite
d’importantes
actions
de
marketing.
Fin
février
2012,
pour
faire
face
à
départ
des
clients
DEXIA
faisant
suite
aux
problèmes
financiers
de
la
banque,
l’annonce
a
été
faite
que
la
filiale
belge
DEXIA
devenait
BELFIUS.
Cette
annonce
a
créé
un
pic
d’intérêt
pour
ce
nouvel
acronyme
(visible
sur
la
courbe
orange
de
la
figure
ci-‐dessous).
Source
:
Capture
d’écran
de
Google
Trends
L’analyse
de
l’évolution
des
intérêts
pour
«
dexia
»
et
«
belfius
»
en
Belgique
montre
qu’il
faudra
plus
de
quatre
mois
pour
que
la
fréquence
d’utilisation
de
«
belfius
»
sur
Google
l’emporte
sur
«
dexia
».
L’intérêt
pour
la
nouvelle
marque
est
encore
en
croissance
aujourd’hui.
Il
faudra
encore
attendre
quelques
mois
pour
que
l’intérêt
envers
«
belfius
»
atteigne
le
niveau
d’antan
de
«
dexia
».
Une
année
sera
donc
probablement
nécessaire
pour
imposer
la
marque.
17. 17
Libre
diffusion
et
utilisation
du
contenu
en
citant
l’auteur
:
Valéry
MAINJOT
/
MKTOC
–
Market
OSINT
Consulting
Libre
diffusion
et
utilisation
du
contenu
en
citant
l’auteur
:
Valéry
MAINJOT
/
MKTOC
–
Market
OSINT
Consulting
6. Conclusions
Les
possibilités
de
Google
Trends
sont
non
exhaustives.
Une
bonne
connaissance
de
l’outil
permet
de
réaliser
des
études
de
marché
préliminaires
très
rapidement
et
à
faible
coût
(frais
de
personnel).
Ceci
est
fortement
apprécié
lorsque
l’on
désire
étudier
plusieurs
concurrents.
Un
autre
avantage
majeur
de
Google
Trends
réside
dans
le
fait
qu’il
est
possible
d’immédiatement
estimer
l’intérêt
actuel
des
consommateurs
pour
une
marque,
un
type
de
produit,
un
produit
en
particulier
ou
même
une
personnalité.
Or,
dans
bien
des
situations,
l’intérêt
est
lié
à
l’intention
d’acheter.
Lors
d’une
analyse
«
Google
Trends
»,
il
est
important
de
veiller
à
respecter
systématiquement
les
étapes
suivantes:
1. S’assurer
que
l’utilisation
de
Google
Trends
est
pertinente
pour
ce
que
l’on
désire
mettre
en
évidence.
On
doit
notamment
s’intéresser
à
la
nature
du
bien
(consommable,
durable),
au
profil
des
consommateurs
(sont-‐ils
internautes?
utilisent-‐ils
le
moteur
de
recherche
Google?),
à
la
fréquence
des
recherches
sur
le
terme
(suffisante
pour
bénéficier
de
résultats
Google
Trends
ou
«
produits
»
de
niche?).
2. Identifier
correctement
les
variables
qui
se
cachent
derrière
l’intérêt
des
internautes
pour
une
recherche
donnée.
3. Utiliser
les
bons
mots
clés
(utilisation
d’association
de
mots
clés,
de
différentes
langues,
de
synonymes,
de
mots
clés
mal
orthographiés,
etc.)
4. Définir
correctement
les
paramètres
de
recherche
tels
que
les
périodes
temporelles,
les
zones
géographiques,
le
type
de
recherche
(web
entier,
actualités,
images),
les
types
de
comparaisons
(entre
mots
clés,
entre
zones
géographiques,
entre
périodes
temporelles).
5. Expliquer
les
résultats
et
principalement
les
singularités
à
l’aide
d’autres
sources
d’informations
(OSINT)
avant
de
les
valider.
6. Tenir
compte
de
la
normalisation
de
Google
Trends
(intérêt
relatif)
pour
caractériser
non
pas
l’intérêt
mais
la
taille
du
marché.
Comme
principale
limitation,
il
faut
soulever
le
fait
que
Google
Trends
n’apporte
aucune
information
sur
le
profil
des
internautes
à
l’exception
de
leur
zone
géographique.
Les
autres
paramètres,
tels
que
le
sexe,
le
niveau
d’études,
le
niveau
social
sont
impossibles
à
connaître
directement.