3. Compétences…
Forme opératoire des connaissances, qui permettent
d’agir avec succès dans une classe de situations
Exemple : être capable de réaliser des manœuvres de
base en sécurité, donc, entre autres, de piloter son
bateau sans perdre de vue le HLM (obj 18)
Au sens plus commun du terme, la compétence peut
aussi être définie comme une expertise socialement
reconnue
Exemple : c’est un bon marin
La compétence est contextuelle ; ce qui vaut ici, dans ces
conditions particulières, ne vaut peut-être pas dans
d’autres…
4. Connaissances….
Les savoirs associés : Ils peuvent être énoncés. Ils
constituent un objectif concret d’apprentissage c’est-à-
dire ce qu’il y a à apprendre (pour être compétent…) : ce
sont aussi bien des savoirs, des savoirs-faire que des
savoirs-être
Exemple : connaître les dangers de l’immersion longue, la
chronologie d’actions pour le HLM, mais aussi savoir se
maitriser dans des conditions inhabituelles…
Leur complexe articulation et leur mobilisation face à une
situation, permet à la compétence de s’exprimer donc à
la personne de faire avec efficacité.
Le golf : Penser au lieu d’agir est la maladie la plus
répandue chez les golfeurs. Si tu réfléchis chaque fois
5. Pour Morin, Edgard, notre machine à fournir des
connaissances est incapable de nous fournir la capacité
de relier des connaissances.
Pour Mucchielli, Alex, la notion de compétence veut se
distinguer des classiques notions de savoirs de savoir-
faire et savoir être qui définissent des états statiques,
alors que la compétence est d'abord une disposition à
agir face à certaines situations professionnelles.
Je suis le nouveau chef. Comment prendre son équipe en
main ? 2013
Connaissances et Compétences
6. Performances….
C’est le résultat de l’action
Exemple : l’accostage, bateau stoppé parallèle au quai et
suffisamment près pour débarquer en toute sécurité
Leur complexe articulation et leur mobilisation face à une
situation, permet à la compétence de s’exprimer donc à
la personne de faire avec efficacité.
Si la performance est reproductible, si elle est stabilisée, si elle
peut-être reproduite, il sera possible de dire alors que l’apprenant
est compétent pour accoster !
8. L’évaluation…
signifie donner de la valeur à…(pas seulement
sanctionner ou contrôler)
mise en relation d’un référent (niveau attendu) avec
un référé observable (niveau produit) ;
c’est un moment d’observation d’une performance
dans un contexte et à un moment donné
la performance évaluée est la partie visible de la
compétence
9. L’évaluation…
Multiforme :
Formative : mesure l’état de la compétence à partir
de la performance observée
Exemple : casser l’erre du bateau insuffisante sur une
prise de coffre
Certificative (sommative) : comparaison des
observables avec la grille de notation quand la
personne possède la compétence. Donc Acquis ou
Non acquis
Exemple : objectif 15 : OK ! Je coche
10. La certification…
Donc…Evaluation certificative
Implique un engagement (prise de risque) de
l’évaluateur sur une partie non encore totalement
observable de la compétence (observable sur la seule
performance)
Valide surtout le suivi avec succès de l’ensemble de
la formation, l’expérience faisant le reste
C’était le sens de la proposition du lâché, une autre
forme de certification !
11. La certification, une prise de
risque…
La compétence mesurée par une performance est
forcément contextuelle : dans un endroit donné, à un
moment donné, etc…
La projection se fait sur une compétence stabilisée !
Comment évaluer avec conviction aujourd’hui, pour l’activité de
demain dans un contexte qui sera forcément différent (autre
bateau, autre site, autres conditions météo…) ?
12. Être évalué et apprendre en même temps ?
C’est difficile…voire impossible !
Montrer que l’on sait faire (se conformer/stabiliser)
est contraire à apprendre (se former/essayer)
Centration sur le résultat (performance) et pas sur
le processus d’apprentissage
Centration sur l’évaluateur et pas sur la résolution de
la situation
Centration sur la réussite immédiate qui ne permet
pas d’accepter d’entrer dans des situations
temporairement décontextualisées, qui ne donne
pas droit à l’erreur
Refus de l’aide (perçue alors comme un échec)
Perte de moyens, perte de confiance en soi,
émotions négatives, donc autant de freins à
13. La légitimité de celui qui certifie
Comment être juge (évaluateur) et partie (formateur) ?
« La formation n’est pas sanctionnée par un examen,
c’est au cours de l’apprentissage que seront
progressivement validés les objectifs de la formation »
Il est difficile de certifier et de former en même temps :
comment guider et sanctionner ?
Le maître dit l’élève est un âne. Où est la ponctuation ?
14. La certification devrait donc…
Être un moment distinct et différé par rapport à celui
de la formation
Être critériée pour être partageable donc négociable
ou discutable avec autrui
Porter sur une performance stable (nombre de
répétitions, énoncé fiable de la procédure) pour
espérer être reproductible
15. L’objectivité du jugement ?
Ou comment avoir un jugement
fiable et partageable ?
En définissant le contexte minimum ou fiable
d’une situation d’évaluation (fiche d’évaluation,
critères de notation…)
En acceptant de partager la nécessaire
subjectivité de la performance avec d’autres
16. Le partage de la subjectivité
En définissant des critères observables :
trajectoires, angles, vitesses…
En fixant des indicateurs : distance, temps,
durée, fréquence, nombre,
La mesure de la performance devient alors
objective car visible par tous (et notamment pas
l’élève qui peut s’autoévaluer…)
17. Le contrat pédagogique…
Un outil qui :
Précise les grilles d’évaluation aux apprentis
Délimite la position de certification par rapport à
celle de formation
Positionne et dissocie les temps d’évaluation de
ceux de la certification
Le problème de l’évaluation ne se pose que lorsque la
certification se passe mal