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GHISSASSI Brahim
BOUNOUA Elmehdi
3A-GC
« La propagande est à la démocratie ce que la violence
est à la dictature » N. Chomsky
Guerres et
propagande
médiatique
Guerres et propagande médiatique 2
Durant ces dernières décennies le monde a connu plusieurs guerres qui s’appuient sur
des motifs à géométrie variable et parfois contradictoires et suspects. De nos jours, des termes tel
que : terrorisme, attentats suicides, processus de démocratisation entre autres, occupent un
espace considérable dans notre quotidien et s’étalent comme une tâche de sang indélébile dans
notre société.
Les guerres menées autrefois par les Etats-Unis d’Amérique en Irak, en Afghanistan, ou
en Viêt-Nam, ayant pour but de lutter contre le terrorisme; s’avèrent de nos jours un mensonge
fabriqué de toutes pièces. La situation de ces pays n’a pas connu un réel changement et les
peuples envahis sombrent dans la barbarie et la précarité sociale.
Les couvertures médiatiques présentent une sélectivité dans la transmission des
informations et des faits avec un soutien remarquable des forces dominantes. Cependant, l’enjeu
est primordial, il s’agit de montrer le dessous des cartes, exposer les faces cachées de l’histoire et
les intérêts dissimulés.
Guerres et propagande médiatique 3
Partie 1 : Relation entre les trois paramètres : géopolitique, économique et politique
Avant une intervention militaire ou une guerre, nous sommes confrontés à une analyse
politique qui est unilatérale, sélective et partielle. Nous pouvons s’apercevoir que dans la plupart
des couvertures médiatiques et des propos politiques la dimension économique dans l’analyse
des faits est souvent secondaire et transparente. Pour mener à bien une analyse des motifs
prédéfinis, il est indispensable d’associer en une seule entité trois axes principaux :
l’axepolitique, économique et géopolitique. En effet dans le contexte actuelle, le monde fait face
une crise économique sans précédent donc il faut privilégier une lecture économique au
détriment d’une lecture politique .A cet égard il faut avoir une vue d’ensemble et de se poser des
questions qui suscitent une analyse plus fine et rigoureuse et essayer d’interpréter les faits avec
une certaine autonomie. Sous la présidence de Bush nous pouvons évoquer les objectifs qui ont
été prédéterminés par les USA qui visent l’éradication des dictatures et l’instauration d’un
processus de démocratisation. Ce discours politique qui précédait l’invasion de l’Irak n’a pas
tenu ses promesses et a été substitué pragmatiquement par des intentions néo-colonialistes,
économiques et qui ont été mis en application. Ce dernier exemple illustre parfaitement la
propagande politique et implicitement la propagande médiatique.La transition logique que nous
pouvons mettre en valeur est le soutien quasi-unanime des médias internationaux de ses causes et
la divulgation des informations d’une guise subjective et à sens unique. Y a-t-il des compromis
entre les Etats et les médias ou un contrôle massif de ces dernières pour un endoctrinement des
masses ? A ces questions, pas de réponse tranchée mais une analyse des différentes hypothèses
sera exposé par la suite. Cela induit à contrario que nous pouvons trancher sans bavure que
durant ces dernières décennies le pouvoir économique a pris le pas sur le pouvoir militaire (sans
pour autant dire que ce dernier n’a plus d’importance) et que ces deux domaines s’auto-
influencent mutuellement. Il est aujourd’hui relativement certain que les conflits ont des effets
importants sur les relations économiques. De même, l’économie a sans équivoque un effet sur les
conflits armés et sur les relations géopolitiques plus largement. Ils s’avèrent aussi qu’en fonction
de l’ouverture d’un pays et de la structure de son commerce, la probabilité d’un conflit va
changer. En plus de cela La mondialisation et le système capitaliste entraînent un accroissement
du commerce via le reste du monde, et donc une baisse relative de la part du commerce des pays
avec leurs proches voisins ce qui peut attiser une augmentation de conflit d’intérêts . Ceci
n’empêche pas les forces économiques dominantes du marché mondial de faire des
extrapolations plus larges pour cibler les ressources importantes des pays plus précaires
Guerres et propagande médiatique 4
militairement et politiquement. Néanmoins cette loi du plus fort perd toute sa légitimitéquand
elle se base sur les différences ethniques et idéologiques ou sur des faits fabriqués de toutes
pièces et soutenus à travers des propos politiques récurrents sans preuves crédibles.Le problème,
est donc d’arriver à trouver un consensus entre le système capitaliste et la planification sociale.
Cette exigence, qui doit s’imbriquer au cœur des programmes éco-politiques , répond d’abord à
un devoir moral de ne pas laisser les forces du marché décider à la place des hommes, du monde
dans lequel ils veulent vivre et des bonnes décisions à prendre. Autrement dit, il convient de
mettre en place une économie au service du développement social à travers une gamme de
politiques ayant pour but de fournir des services élémentaires tels que la santé et l’éducation par
exemple et donc de corriger certains déséquilibres et inégalités. Si nous adoptons une démocratie
économique dont les variantes principales proviennent de la décision des peuples avec un
équilibre « politique-économique » il se peut que le terme guerre disparaitradevant la suprématie
du pacifisme.
Par la suite nous allons aborder la relation ou les relations qui existent entre la
géopolitique des régions ciblées et les intentions économiques des Etats dominants.
L’objectif de toute analyse géopolitique est de comprendre le comportement d’un
Etat (ou de tout autre acteur de la scène internationale) en cherchant le pourquoi et le comment
de son action, c’est‐à‐dire principalement de sa politique étrangère. Face à chaque crise ou
conflit
il convient de s’interroger : que veut ce pays qui menace tel autre ? Que veut ce pays qui a décle
nché une guerre ou envahi un autre Etat ? De quoi a‐t‐il peur ? Qu’espère‐t‐il gagner?
En définitive, il s’agit de s’interroger sur l’ensemble des motivations qui expliquentle
comportement d’un Etat, en refusant de tomber dans des explications simplistes. Par l’analyse
géopolitique, il s’agit d’aller au-delàs de l’émotionnel et du descriptif afin d’identifier les
dynamiques profondes qui conditionnent l’évolution de la politique étrangère d’un Etat. En effet
des réponses aux questions évoquées précédemment vont faciliter la compréhension des faits et
du contexte dans lequel se positionnent avec une certaine autonomie intellectuelle. Toute
stratégie militaire implique, entre autres, la prise en compte de configurations géographiques,
mais dans la plupart des cas, celles-ci ne sont pas la raison fondamentale d’affrontements. Par
contre le terme de géopolitique souligne l’importance, dans certains rapports de force, de
données géographiques qui sont alors considérées comme des enjeux majeurs et ce, pour des
périodes de temps particulièrement longues. C’est parce que tel détroit, tel passage, tel archipel,
tel gisement ou tel espace ethnique présentent un exceptionnel intérêt aux yeux de puissances
Guerres et propagande médiatique 5
rivales que celles-ci mettent en œuvre des moyens importants, soit pour s’assurer le contrôle
durable ou la possession de ce territoire, soit pour y contrer une influence économique
adverse .Les Etats-Unis étaient prêts à intervenir militairement de façon unilatérale (donc sans
l’accord préalable de l’ONU ou du Conseil de sécurité) chaque fois que leurs intérêts vitaux
seraient en jeu ; et par intérêts vitaux, il nous citons, un accès sans entraves aux marchés-clés,
aux sources d’énergie et aux ressources stratégiques.
Dans les conflits les plus aigus, qu’ils soient sociaux ou militaires, les médias et les
journalistes et, le cas échéant, leurs critiques, ne sont jamais de simples observateurs. Ce sont des
acteurs. Mais ce n’est pas rêver à une improbable neutralité ou à une très aléatoire objectivité,
que de souligner que les partis pris les plus insidieux se dissimulent derrière le vocabulaire
apparemment le plus anodin. Dans la prochaine partie nous allons introduire le rôle des médias
dans la transmission de l’information concernant les pays en guerre ou soumis à une intervention
militaire pour un objectif bien défini.
Guerres et propagande médiatique 6
Partie2 : Le rôle des médias dans la transmission des informations au grand public
Mais sommes-nous inconscients ? Les décisions prises par les forces mondiales
contribuent-t-elles vraiment au bien des peuples envahis et à leur sureté ? Les offensives
militaires américaines en Irak avaient-elles pour but d’exporter la démocratie au moyen Orient ?
Et dans ce cas, n’est-il pas absurde d’imposer la démocratie par la force ? C’est en ce moment
là que le rôle majeur des médias intervient ; cette institution ou ce moyen de diffusion
d’informations qui se doit garder l’objectivité, l’impersonnalité et l’exhaustivité des informations
devient un outil pour endoctriner les peuples. En effet, la démocratisation va de pair avec la
constitution d’une opinion publique et les médias jouent ainsi un rôle central dans la formation et
l’expression de cette opinion ; et donc de la démocratie.
A propos de cette opinion publique, jamais notre quotidien n’a autant été influencé par les
technologies de l’information et la communication ; Journaux, télévisions, radios, téléphones
mobiles, ordinateurs : tous charrient inlassablement un déluge d’informations. Internet, Tweeter,
Facebook, Google, Youtube et autres créatures du cyberespace ont radicalement changé notre
façon de communiquer et de nous informer. Tout est scruté, commenté, analysé et diffusé en
temps réel et cela n’arrête d’évoluer.
Mais il reste cependant une constante qui n’a pas été affecté par cet essor technologique :
la propagande et la manipulation sont toujours là. Les mensonges des médias n’ont jamais autant
proliféré, surtout en période de troubles comme celle que nous vivons actuellement.
D’abord il faut savoir que les principes de propagande de guerres reposent
essentiellement sur le fait de cacher l’histoire et les intérêts des forces mondiales. Le média
s’avère le meilleur moyen d’accomplir ceci : corrompu et dépravé, il sert à remodeler les
informations et les transmettre d’une manière sélective et bien ciblée avec tantôt des discours des
hommes d’Etat soigneusement assistés afin de légitimer leurs actions et tantôt des scènes
choquantes pour discriminer les peuples oppressés.
Un exemple typique de mensonge présenté comme réalité par les médias majeurs est
celui connu sous le nom des « couveuses koweïtiennes » en 1990, lors de la première guerre du
Golfe tout le monde était ému et choqué par une jeune koweïtienne en pleurs, nommée Nayirah,
Guerres et propagande médiatique 7
témoignant devant une commission du Congrès des États-Unis. Elle affirmait avoir vu de ses
propres yeux, dans un hôpital koweïtien, des soldats irakiens retirer des bébés des couveuses et
les laisser mourir sur le sol. Ce témoignage, retransmis dans le monde entier, a eu un impact
considérable sur l’opinion publique et a contribué à créer un soutien indéfectible à la guerre en
Irak. Mais il s’avéra par la suite (après la fin de la guerre !) que la demoiselle en question était en
fait la propre fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington et que toute cette comédie a été
orchestrée par une compagnie américaine de relations publiques pour la rondelette somme de 10
millions de dollar. Souvenons-nous aussi de la saga des armes de destruction massive
imaginaires de Saddam Hussein qui ont été à l’origine de l’invasion de l’Irak ou du génocide
fictif des Kosovars albanais (500 000 morts !) qui a justifié l’intervention de l’OTAN dans la
guerre du Kosovo. Tout est manigancé je vous le dis ! Chaque guerre est précédée et justifiée par
un grand mensonge des médias et notre liste d’exemples est loin d’être complète.
S’il est vrai que nous vivons à l’ère de la société de l’information, il faut se rendre
à l’évidence que nous vivons aussi dans celle de la désinformation. Voici quelques exemples.
 Liste de quelques guerres soutenues par les médias :
AFGHANISTAN (2001) :
- Propagande médiatique : Bush prétend venger le 11 septembre et capturer Ben Laden
- CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : Aucune preuve que ce réseau existe. De toute façon,
les talibans avaient proposé d'extrader Ben Laden.
- Véritable objectif : Contrôler militairement le centre stratégique de l'Asie et dominer
l'approvisionnement énergétique de l'Asie du Sud.
- Conséquences : Occupation de très longue durée, et forte hausse de la production, du trafic de
la drogue, des armes et de la pauvreté.
Guerres et propagande médiatique 8
IRAK (2003) :
- Propagande médiatique : Saddam posséderait de dangereuses armes de destruction massive.
- CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : Absence d’armes de destructions massives.
- Véritable objectif : Contrôler tout le pétrole et avoir le dessus sur ses rivaux économique :
Europe, Japon, Chine...
- Conséquences : L'Irak plongé dans la barbarie, les femmes ramenées à la soumission, les
rivalités ethniques et les guerres civils.
VIETNAM (1964-1975) :
- Propagande médiatique : Les 2 et 3 août, le Nord-Vietnam aurait attaqué deux navires US dans
la baie du Tonkin.
Guerres et propagande médiatique 9
- CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : L'attaque n'a jamais eu lieu. C'est une invention de la
Maison-Blanche.
- Véritable objectif : Empêcher l'indépendance du Vietnam et maintenir la domination US sur la
région.
Pour faciliter la propagation de l’information en instrumentalisant les faits, il faut
absolument exercer un contrôle quasi-total sur les masses. Il faut donc mettre œuvre plusieurs
moyens permettant de borner la vision et l’approche des évènements sous un angle différent et
avec une réflexion personnelle et raisonnable. C’est ce que nous allons aborder dans la partie
suivante.
Guerres et propagande médiatique 10
Partie3: Les médias et le contrôle des masses
Il est également important de forcer la population à prendre parti en faveur
d'interventions militaires à l'étranger. Généralement, la population est pacifiste, tout comme elle
l'était au moment de la Première Guerre mondiale. Le peuple n'a aucune raison de s'engager dans
des interventions militaires à l'étranger, des tueries et des tortures. Il faut donc le mobiliser et
pour le mobiliser, il faut l'effrayer
Le peuple doit être exclu de la gestion des affaires qui le concernent et les moyens
d'information doivent être étroitement et rigoureusement contrôlés. Bien que cette conception
puisse sembler bizarre, il est important de comprendre que c'est celle qui prédomine. En fait,
c'est le cas depuis longtemps sur le plan pratique aussi bien que théorique.
Les matchs de football et les feuilletons à la télé pourraient ne pas suffire à distraire notre
attention. Il est indispensable de nous faire peur en fabriquant des ennemis.Mais il n'est pas
possible de se lancer dans une bataille si les agressés sont capables de se défendre. C'est trop
dangereux. En revanche, si l'on est assuré de les anéantir, rien n'empêche de les mettre hors d'état
de nuire et de s'offrir un nouveau soupir de soulagement.
Plutôt que de continuer sur le thème de la dernière guerre, abordons la question de la
prochaine, car il est parfois utile de prévoir au lieu de se contenter de réagir. L'évolution des
États suit actuellement un cours très caractéristique. On y trouve de plus en plus de problèmes
sociaux et économiques qui sont peut-être déjà des catastrophes. Aucun de ceux qui sont au
pouvoir n'a l'intention d'intervenir pour les résoudre. Si nous analysons les programmes
politiques des administrations publiques de ces dix dernières années nous ne trouvons aucune
proposition vraiment sérieuse pour remédier aux problèmes graves qui concernent la santé,
l'éducation, les sans-abris, le chômage, la criminalité, l'augmentation de la population
délinquante, les prisons, la dégradation constante des conditions de vie dans les villes; pas le
moindre commencement de réponse à une pléthore de problèmes. Vous les connaissez
parfaitement et vous savez qu'ils s'aggravent de jour en jour.
Guerres et propagande médiatique 11
Une définition assez simple et détaillée des techniques de manipulations nous éclaircira
sur ce fléau répandu d’une façon disproportionné.
Nous appelons "techniques de manipulation des masses", l'ensemble des moyens
d'influence permettant la manipulation de l'opinion publique à des fins politiques, économiques
ou stratégiques. Nous pouvons quelque qu'en soit sa forme, l'assimiler à une arme psychologique
absolue, qui peut être dirigée vers son propre groupe (par exemple en y attisant les schismes); ou
bien encore vers un autre groupe afin d'en prendre le contrôle ou du moins y semer le désordre. Il
existe deux moyens de faire la guerre: le premier est le recours à la force, l'autre beaucoup plus
subtil est le recours aux techniques de manipulation. Une des formes courantes de cet art
manipulatoire est d'altérer le comportement d'une cible choisie en modifiant sa perception du
réel. Le but à atteindre étant toujours de garder une solide emprise sur la cible par une situation
de dépendance psychologique et matérielle.
Cependant, la lutte contre le terrorisme n’est autre qu’une foutaise avancée par les forces
mondiales. Les intérêts à défendre dans la guerre ce sont ni plus ni moins les gisements
d’uranium, d’or, de gaz et de pétrole.
En somme, tous les États et en particulier les principales puissances, continuent
d’entretenir des armées puissantes et sophistiquées. Les politiques étrangères et de sécurité ont
Guerres et propagande médiatique 12
encore pour objet, comme au XIXe siècle, la protection des frontières des nations. Le monde
connaît aujourd’hui un grand nombre de guerres qu’il semble impossible d’arrêter.
Une société sans guerre est parfaitement concevable aujourd’hui. Elle serait même à portée
de la main si les idées reçues en matière de sécurité et de défense nationale, et les politiques qui
en résultent, n’étaient encore profondément archaïques et inadaptées. C’est dire que la
disparition de la guerre comme moyen de relations internationales dépend des idées que nous en
avons. La question est donc de savoir si ces idées peuvent être changées, modernisées et devenir
plus efficaces que celles qui règnent encore. La transformation de cette situation peut donc
paraître impossible. Les efforts de maintien de la paix ou de rétablissement de la paix, sous
l’égide de l’ONU ou de l’OTAN demeurent dérisoires et inefficaces.

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  • 1. GHISSASSI Brahim BOUNOUA Elmehdi 3A-GC « La propagande est à la démocratie ce que la violence est à la dictature » N. Chomsky Guerres et propagande médiatique
  • 2. Guerres et propagande médiatique 2 Durant ces dernières décennies le monde a connu plusieurs guerres qui s’appuient sur des motifs à géométrie variable et parfois contradictoires et suspects. De nos jours, des termes tel que : terrorisme, attentats suicides, processus de démocratisation entre autres, occupent un espace considérable dans notre quotidien et s’étalent comme une tâche de sang indélébile dans notre société. Les guerres menées autrefois par les Etats-Unis d’Amérique en Irak, en Afghanistan, ou en Viêt-Nam, ayant pour but de lutter contre le terrorisme; s’avèrent de nos jours un mensonge fabriqué de toutes pièces. La situation de ces pays n’a pas connu un réel changement et les peuples envahis sombrent dans la barbarie et la précarité sociale. Les couvertures médiatiques présentent une sélectivité dans la transmission des informations et des faits avec un soutien remarquable des forces dominantes. Cependant, l’enjeu est primordial, il s’agit de montrer le dessous des cartes, exposer les faces cachées de l’histoire et les intérêts dissimulés.
  • 3. Guerres et propagande médiatique 3 Partie 1 : Relation entre les trois paramètres : géopolitique, économique et politique Avant une intervention militaire ou une guerre, nous sommes confrontés à une analyse politique qui est unilatérale, sélective et partielle. Nous pouvons s’apercevoir que dans la plupart des couvertures médiatiques et des propos politiques la dimension économique dans l’analyse des faits est souvent secondaire et transparente. Pour mener à bien une analyse des motifs prédéfinis, il est indispensable d’associer en une seule entité trois axes principaux : l’axepolitique, économique et géopolitique. En effet dans le contexte actuelle, le monde fait face une crise économique sans précédent donc il faut privilégier une lecture économique au détriment d’une lecture politique .A cet égard il faut avoir une vue d’ensemble et de se poser des questions qui suscitent une analyse plus fine et rigoureuse et essayer d’interpréter les faits avec une certaine autonomie. Sous la présidence de Bush nous pouvons évoquer les objectifs qui ont été prédéterminés par les USA qui visent l’éradication des dictatures et l’instauration d’un processus de démocratisation. Ce discours politique qui précédait l’invasion de l’Irak n’a pas tenu ses promesses et a été substitué pragmatiquement par des intentions néo-colonialistes, économiques et qui ont été mis en application. Ce dernier exemple illustre parfaitement la propagande politique et implicitement la propagande médiatique.La transition logique que nous pouvons mettre en valeur est le soutien quasi-unanime des médias internationaux de ses causes et la divulgation des informations d’une guise subjective et à sens unique. Y a-t-il des compromis entre les Etats et les médias ou un contrôle massif de ces dernières pour un endoctrinement des masses ? A ces questions, pas de réponse tranchée mais une analyse des différentes hypothèses sera exposé par la suite. Cela induit à contrario que nous pouvons trancher sans bavure que durant ces dernières décennies le pouvoir économique a pris le pas sur le pouvoir militaire (sans pour autant dire que ce dernier n’a plus d’importance) et que ces deux domaines s’auto- influencent mutuellement. Il est aujourd’hui relativement certain que les conflits ont des effets importants sur les relations économiques. De même, l’économie a sans équivoque un effet sur les conflits armés et sur les relations géopolitiques plus largement. Ils s’avèrent aussi qu’en fonction de l’ouverture d’un pays et de la structure de son commerce, la probabilité d’un conflit va changer. En plus de cela La mondialisation et le système capitaliste entraînent un accroissement du commerce via le reste du monde, et donc une baisse relative de la part du commerce des pays avec leurs proches voisins ce qui peut attiser une augmentation de conflit d’intérêts . Ceci n’empêche pas les forces économiques dominantes du marché mondial de faire des extrapolations plus larges pour cibler les ressources importantes des pays plus précaires
  • 4. Guerres et propagande médiatique 4 militairement et politiquement. Néanmoins cette loi du plus fort perd toute sa légitimitéquand elle se base sur les différences ethniques et idéologiques ou sur des faits fabriqués de toutes pièces et soutenus à travers des propos politiques récurrents sans preuves crédibles.Le problème, est donc d’arriver à trouver un consensus entre le système capitaliste et la planification sociale. Cette exigence, qui doit s’imbriquer au cœur des programmes éco-politiques , répond d’abord à un devoir moral de ne pas laisser les forces du marché décider à la place des hommes, du monde dans lequel ils veulent vivre et des bonnes décisions à prendre. Autrement dit, il convient de mettre en place une économie au service du développement social à travers une gamme de politiques ayant pour but de fournir des services élémentaires tels que la santé et l’éducation par exemple et donc de corriger certains déséquilibres et inégalités. Si nous adoptons une démocratie économique dont les variantes principales proviennent de la décision des peuples avec un équilibre « politique-économique » il se peut que le terme guerre disparaitradevant la suprématie du pacifisme. Par la suite nous allons aborder la relation ou les relations qui existent entre la géopolitique des régions ciblées et les intentions économiques des Etats dominants. L’objectif de toute analyse géopolitique est de comprendre le comportement d’un Etat (ou de tout autre acteur de la scène internationale) en cherchant le pourquoi et le comment de son action, c’est‐à‐dire principalement de sa politique étrangère. Face à chaque crise ou conflit il convient de s’interroger : que veut ce pays qui menace tel autre ? Que veut ce pays qui a décle nché une guerre ou envahi un autre Etat ? De quoi a‐t‐il peur ? Qu’espère‐t‐il gagner? En définitive, il s’agit de s’interroger sur l’ensemble des motivations qui expliquentle comportement d’un Etat, en refusant de tomber dans des explications simplistes. Par l’analyse géopolitique, il s’agit d’aller au-delàs de l’émotionnel et du descriptif afin d’identifier les dynamiques profondes qui conditionnent l’évolution de la politique étrangère d’un Etat. En effet des réponses aux questions évoquées précédemment vont faciliter la compréhension des faits et du contexte dans lequel se positionnent avec une certaine autonomie intellectuelle. Toute stratégie militaire implique, entre autres, la prise en compte de configurations géographiques, mais dans la plupart des cas, celles-ci ne sont pas la raison fondamentale d’affrontements. Par contre le terme de géopolitique souligne l’importance, dans certains rapports de force, de données géographiques qui sont alors considérées comme des enjeux majeurs et ce, pour des périodes de temps particulièrement longues. C’est parce que tel détroit, tel passage, tel archipel, tel gisement ou tel espace ethnique présentent un exceptionnel intérêt aux yeux de puissances
  • 5. Guerres et propagande médiatique 5 rivales que celles-ci mettent en œuvre des moyens importants, soit pour s’assurer le contrôle durable ou la possession de ce territoire, soit pour y contrer une influence économique adverse .Les Etats-Unis étaient prêts à intervenir militairement de façon unilatérale (donc sans l’accord préalable de l’ONU ou du Conseil de sécurité) chaque fois que leurs intérêts vitaux seraient en jeu ; et par intérêts vitaux, il nous citons, un accès sans entraves aux marchés-clés, aux sources d’énergie et aux ressources stratégiques. Dans les conflits les plus aigus, qu’ils soient sociaux ou militaires, les médias et les journalistes et, le cas échéant, leurs critiques, ne sont jamais de simples observateurs. Ce sont des acteurs. Mais ce n’est pas rêver à une improbable neutralité ou à une très aléatoire objectivité, que de souligner que les partis pris les plus insidieux se dissimulent derrière le vocabulaire apparemment le plus anodin. Dans la prochaine partie nous allons introduire le rôle des médias dans la transmission de l’information concernant les pays en guerre ou soumis à une intervention militaire pour un objectif bien défini.
  • 6. Guerres et propagande médiatique 6 Partie2 : Le rôle des médias dans la transmission des informations au grand public Mais sommes-nous inconscients ? Les décisions prises par les forces mondiales contribuent-t-elles vraiment au bien des peuples envahis et à leur sureté ? Les offensives militaires américaines en Irak avaient-elles pour but d’exporter la démocratie au moyen Orient ? Et dans ce cas, n’est-il pas absurde d’imposer la démocratie par la force ? C’est en ce moment là que le rôle majeur des médias intervient ; cette institution ou ce moyen de diffusion d’informations qui se doit garder l’objectivité, l’impersonnalité et l’exhaustivité des informations devient un outil pour endoctriner les peuples. En effet, la démocratisation va de pair avec la constitution d’une opinion publique et les médias jouent ainsi un rôle central dans la formation et l’expression de cette opinion ; et donc de la démocratie. A propos de cette opinion publique, jamais notre quotidien n’a autant été influencé par les technologies de l’information et la communication ; Journaux, télévisions, radios, téléphones mobiles, ordinateurs : tous charrient inlassablement un déluge d’informations. Internet, Tweeter, Facebook, Google, Youtube et autres créatures du cyberespace ont radicalement changé notre façon de communiquer et de nous informer. Tout est scruté, commenté, analysé et diffusé en temps réel et cela n’arrête d’évoluer. Mais il reste cependant une constante qui n’a pas été affecté par cet essor technologique : la propagande et la manipulation sont toujours là. Les mensonges des médias n’ont jamais autant proliféré, surtout en période de troubles comme celle que nous vivons actuellement. D’abord il faut savoir que les principes de propagande de guerres reposent essentiellement sur le fait de cacher l’histoire et les intérêts des forces mondiales. Le média s’avère le meilleur moyen d’accomplir ceci : corrompu et dépravé, il sert à remodeler les informations et les transmettre d’une manière sélective et bien ciblée avec tantôt des discours des hommes d’Etat soigneusement assistés afin de légitimer leurs actions et tantôt des scènes choquantes pour discriminer les peuples oppressés. Un exemple typique de mensonge présenté comme réalité par les médias majeurs est celui connu sous le nom des « couveuses koweïtiennes » en 1990, lors de la première guerre du Golfe tout le monde était ému et choqué par une jeune koweïtienne en pleurs, nommée Nayirah,
  • 7. Guerres et propagande médiatique 7 témoignant devant une commission du Congrès des États-Unis. Elle affirmait avoir vu de ses propres yeux, dans un hôpital koweïtien, des soldats irakiens retirer des bébés des couveuses et les laisser mourir sur le sol. Ce témoignage, retransmis dans le monde entier, a eu un impact considérable sur l’opinion publique et a contribué à créer un soutien indéfectible à la guerre en Irak. Mais il s’avéra par la suite (après la fin de la guerre !) que la demoiselle en question était en fait la propre fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington et que toute cette comédie a été orchestrée par une compagnie américaine de relations publiques pour la rondelette somme de 10 millions de dollar. Souvenons-nous aussi de la saga des armes de destruction massive imaginaires de Saddam Hussein qui ont été à l’origine de l’invasion de l’Irak ou du génocide fictif des Kosovars albanais (500 000 morts !) qui a justifié l’intervention de l’OTAN dans la guerre du Kosovo. Tout est manigancé je vous le dis ! Chaque guerre est précédée et justifiée par un grand mensonge des médias et notre liste d’exemples est loin d’être complète. S’il est vrai que nous vivons à l’ère de la société de l’information, il faut se rendre à l’évidence que nous vivons aussi dans celle de la désinformation. Voici quelques exemples.  Liste de quelques guerres soutenues par les médias : AFGHANISTAN (2001) : - Propagande médiatique : Bush prétend venger le 11 septembre et capturer Ben Laden - CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : Aucune preuve que ce réseau existe. De toute façon, les talibans avaient proposé d'extrader Ben Laden. - Véritable objectif : Contrôler militairement le centre stratégique de l'Asie et dominer l'approvisionnement énergétique de l'Asie du Sud. - Conséquences : Occupation de très longue durée, et forte hausse de la production, du trafic de la drogue, des armes et de la pauvreté.
  • 8. Guerres et propagande médiatique 8 IRAK (2003) : - Propagande médiatique : Saddam posséderait de dangereuses armes de destruction massive. - CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : Absence d’armes de destructions massives. - Véritable objectif : Contrôler tout le pétrole et avoir le dessus sur ses rivaux économique : Europe, Japon, Chine... - Conséquences : L'Irak plongé dans la barbarie, les femmes ramenées à la soumission, les rivalités ethniques et les guerres civils. VIETNAM (1964-1975) : - Propagande médiatique : Les 2 et 3 août, le Nord-Vietnam aurait attaqué deux navires US dans la baie du Tonkin.
  • 9. Guerres et propagande médiatique 9 - CE QU'ON APPRENDRA PLUS TARD : L'attaque n'a jamais eu lieu. C'est une invention de la Maison-Blanche. - Véritable objectif : Empêcher l'indépendance du Vietnam et maintenir la domination US sur la région. Pour faciliter la propagation de l’information en instrumentalisant les faits, il faut absolument exercer un contrôle quasi-total sur les masses. Il faut donc mettre œuvre plusieurs moyens permettant de borner la vision et l’approche des évènements sous un angle différent et avec une réflexion personnelle et raisonnable. C’est ce que nous allons aborder dans la partie suivante.
  • 10. Guerres et propagande médiatique 10 Partie3: Les médias et le contrôle des masses Il est également important de forcer la population à prendre parti en faveur d'interventions militaires à l'étranger. Généralement, la population est pacifiste, tout comme elle l'était au moment de la Première Guerre mondiale. Le peuple n'a aucune raison de s'engager dans des interventions militaires à l'étranger, des tueries et des tortures. Il faut donc le mobiliser et pour le mobiliser, il faut l'effrayer Le peuple doit être exclu de la gestion des affaires qui le concernent et les moyens d'information doivent être étroitement et rigoureusement contrôlés. Bien que cette conception puisse sembler bizarre, il est important de comprendre que c'est celle qui prédomine. En fait, c'est le cas depuis longtemps sur le plan pratique aussi bien que théorique. Les matchs de football et les feuilletons à la télé pourraient ne pas suffire à distraire notre attention. Il est indispensable de nous faire peur en fabriquant des ennemis.Mais il n'est pas possible de se lancer dans une bataille si les agressés sont capables de se défendre. C'est trop dangereux. En revanche, si l'on est assuré de les anéantir, rien n'empêche de les mettre hors d'état de nuire et de s'offrir un nouveau soupir de soulagement. Plutôt que de continuer sur le thème de la dernière guerre, abordons la question de la prochaine, car il est parfois utile de prévoir au lieu de se contenter de réagir. L'évolution des États suit actuellement un cours très caractéristique. On y trouve de plus en plus de problèmes sociaux et économiques qui sont peut-être déjà des catastrophes. Aucun de ceux qui sont au pouvoir n'a l'intention d'intervenir pour les résoudre. Si nous analysons les programmes politiques des administrations publiques de ces dix dernières années nous ne trouvons aucune proposition vraiment sérieuse pour remédier aux problèmes graves qui concernent la santé, l'éducation, les sans-abris, le chômage, la criminalité, l'augmentation de la population délinquante, les prisons, la dégradation constante des conditions de vie dans les villes; pas le moindre commencement de réponse à une pléthore de problèmes. Vous les connaissez parfaitement et vous savez qu'ils s'aggravent de jour en jour.
  • 11. Guerres et propagande médiatique 11 Une définition assez simple et détaillée des techniques de manipulations nous éclaircira sur ce fléau répandu d’une façon disproportionné. Nous appelons "techniques de manipulation des masses", l'ensemble des moyens d'influence permettant la manipulation de l'opinion publique à des fins politiques, économiques ou stratégiques. Nous pouvons quelque qu'en soit sa forme, l'assimiler à une arme psychologique absolue, qui peut être dirigée vers son propre groupe (par exemple en y attisant les schismes); ou bien encore vers un autre groupe afin d'en prendre le contrôle ou du moins y semer le désordre. Il existe deux moyens de faire la guerre: le premier est le recours à la force, l'autre beaucoup plus subtil est le recours aux techniques de manipulation. Une des formes courantes de cet art manipulatoire est d'altérer le comportement d'une cible choisie en modifiant sa perception du réel. Le but à atteindre étant toujours de garder une solide emprise sur la cible par une situation de dépendance psychologique et matérielle. Cependant, la lutte contre le terrorisme n’est autre qu’une foutaise avancée par les forces mondiales. Les intérêts à défendre dans la guerre ce sont ni plus ni moins les gisements d’uranium, d’or, de gaz et de pétrole. En somme, tous les États et en particulier les principales puissances, continuent d’entretenir des armées puissantes et sophistiquées. Les politiques étrangères et de sécurité ont
  • 12. Guerres et propagande médiatique 12 encore pour objet, comme au XIXe siècle, la protection des frontières des nations. Le monde connaît aujourd’hui un grand nombre de guerres qu’il semble impossible d’arrêter. Une société sans guerre est parfaitement concevable aujourd’hui. Elle serait même à portée de la main si les idées reçues en matière de sécurité et de défense nationale, et les politiques qui en résultent, n’étaient encore profondément archaïques et inadaptées. C’est dire que la disparition de la guerre comme moyen de relations internationales dépend des idées que nous en avons. La question est donc de savoir si ces idées peuvent être changées, modernisées et devenir plus efficaces que celles qui règnent encore. La transformation de cette situation peut donc paraître impossible. Les efforts de maintien de la paix ou de rétablissement de la paix, sous l’égide de l’ONU ou de l’OTAN demeurent dérisoires et inefficaces.