Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Neuropathies PéRiphéRiques & CéPhaléEs
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1.POLYNEVRITE ETHYLIQUE
Toxicité directe de l’alcool ; carence en vitamine B1 (thiamine), en B6 (pyridoxine), en PP (niacine) et en folate.
Sensitivomotrice au niveau des membres inf. Abolition des achilléens contrastant avec une vivacité des
rotuliens (au début). Pas de troubles sphinctériens. Syndrome de Korsakoff ; neuropathie optique
rétrobulbaire ; augmentation des GGT et du VGM.
2.NEUROPATHIES TOXIQUES
: Atteinte surtout motrice ; mononeuropathie multiple débutant aux membres supérieurs (surtout
Plomb
pseudo-radiale)
: axonopathie distale sensitivo-motrice
Arsenic
: ganglionpathie ; réduction du champs visuel ; ataxie (surtout tremblement)
Mercure
: vincristine, cisplatine, isoniazide (axonopathie distale sensitive par action sur la vitamine B6),
Médicaments
métronidazole, nitrofurantoïne, chloroquine, lithium, sels d’or, D-pénicillamine, amiodarone (démyélinisante),
pyridoxine (vitamine B6)…
3.NEUROPATHIES DIABÉTIQUES
polynévrite sensitive est de loin la présentation la plus fréquente ; il s’agit d’une polyneuropathie axonale
La
chronique, symétrique qui survient généralement chez des patients dont le dont le diabète évolue depuis plus
de 5 ans. L’atteinte prédomine sur les modalités douloureuses et thermoalgiques (fibres myélinisées de petit
diamètre et fibres amyéliniques). Une aréflexie achilléenne est fréquente ;
existe souvent une hyperprotéinorachie
Il
dysautonomie est souvent associée : gastroparésie, diarrhée, hypotension orthostatique, impuissance,
Une
troubles vésicaux,
neuropathies focales et multifocales sont plus rares et peuvent touchés tous les troncs nerveux
Les
nerfs crâniens sont souvent atteints surtout le III et le VI
Les
atteinte douloureuse et amyotrophiante du nerf crural est fréquente (de bon pronostic)
Une
4.NEUROPATHIE ENDOCRINIENNE
et l’hypothyroïdie peuvent être à l’origine d’un syndrome du canal carpien par infiltration
L’acromégalie
locale.
rarement, l’hypothyroïdie peut provoquer des polyneuropathies
Plus
rares neuropathies peuvent s’observer au cours d’hyperlipidémies sévères
De
5.NEUROPATHIES DE L’INSUFFISANCE RÉNALE
Il s’agit le plus souvent d’une axonopathie sensitivo-motrice distale ; la transplantation rénale a un effet
bénéfique ; l’IR n’entraîne désormais que très rarement une neuropathie chez les patients dialysés.
6.NEUROPATHIES INFECTIEUSES
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: la sérologie du VIH fait désormais partie du bilan de première intension d’une neuropathie
VIH
périphérique (concerne ⅓ des patients). Polyradiculonévrite aiguë (avec hypercytorachie) ; mononeuropathie
multiple (vascularite nécrosante) ; polyneuropathie axonale distale
: tableau de méningoradiculonécrite (maladie de Lyme)
Borreliose
: bacille de Hansen (Mycobacterium lepræ)
Lèpre
: un tableau clinique identique au syndrome de Guillain-Barré ; une méningite lymphocytaire est
Diphtérie
habituellement associée.
infectieuse : syndrome de Guillain-Barré ; multinévrite ; neuropathie sensitive
Mononucléose
7.NEUROPATHIES LIÉES À UN CANCER
de Denny-Brown (neuropathie sensitive paranéoplasique) : neuropathie sensitive douloureuse,
Syndrome
d’évolution sub-aiguë avec ataxie, aréflexie, et parfois dysautonomie. Il existe souvent une
hyperprotéinorachie ; le plus souvent cancer à petite cellule du poumon (dont elle précède sa découverte)
sensitivo-motrice paranéoplasique : type Guillain-Barré (lymphome hodgkinien)
Neuropathie
radique
Neuropathie
8.HÉMOPATHIES
: neuropathies axonales sensitivo-motrices, souvent douloureuses et asymétriques
Lymphomes
(surtout lymphoïdes) par infiltration néoplasique
Leucémies
: neuropathie sensitive ataxiante avec atteinte préférentielle des fibres myélinisées de gros
Dysglobulinémies
diamètre.
: atteint fréquemment le système nerveux périphérique
PAN
: LED ; PR ; syndrome de Sjögren
Autres
9.AUTRES CAUSES
de Charcot-Marie-Tooth : Caractéristique commune : amyotrophie péronière ; L’atteinte motrice
Maladie
prédomine
: paralysie faciale périphérique +++
Sarcoïdose
de système : PAN ; LED ; PR
Maladie
NB : la carence en vitamine B6 n’est pas à l’origine de neuropathie périphérique que lors de traitement
prolongé par isoniazide.
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
1.LCR : hyperprotéinorachie → 2 étiologies : diabète et polyradiculonévrite. Réaction lymphocytaire dans les
méningoradiculite (sérologie VIH et maladie de Lyme).
2.EMG
atteinte axonale → diminution des amplitudes des potentiels d’action avec respect des vitesses de
Si
conduction nerveuse
atteinte démyélinisante : diminution des vitesses de conduction nerveuse (amplitudes respectées) ;
Si
allongement des latences distales ; blocs de conduction.
3.SÉROLOGIE
de la VIH : systématique
Sérologie
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B : dans un contexte de mononeuropathie multiple si une périartérite noueuse est suspectée
Hépatite
C : devant une mononeuropathie multiple ou une neuropathie axonale sensitive surtout en cas de
Hépatite
cryoglobulinémie
jejuni : en cas de suspicion de syndrome de Guillain Barré
Campylobacter
A. ARTERITE TEMPORELLE DE HORTON
doit être évoquée devant toute céphalée d’apparition récente chez un sujet de plus de 60 ans
Elle
est typiquement de siège temporal, superficielle et profonde avec hyperesthésie au contact
Elle
autres symptômes de la maladie : troubles visuels ; fièvre ; AEG ; claudication intermittente de la
Les
mâchoire ; douleurs rhizomélique ; artères temporales indurées, non battantes et douloureuses
inflammatoire : VS (80 – 100 à la première heure) de façon constante.
Syndrome
de l’artère temporale : artérite à cellules géantes
Biopsie
thérapeutique : car risque de cécité ⇒ corticoïdes pendant 2 ans (sans attendre les résultats de la
Urgence
biopsie)
B. MIGRAINE
CRITÈRES DE
L’IHC
– Au moins 5 crises répondant au critères 2 et 4
– Crises de céphalées durant 4 à 72h sans traitement
– Céphalées ayant au moins 2 des caractéristiques suivantes : unilatéralité, pulsatilité,
caractère modéré ou sévère, aggravation par les activités physiques de routine telle que
la descente et la montée d’escaliers
– Les céphalées sont accompagnées d’au moins un des signes suivants :
nausée/vomissements, photophobie et/ou phonophobie
MIGRAINE AVEC AURA : l’aura marque le début de la crise, dure 15 à 30 min ; elle est suivie e la
céphalée unilatérale du coté opposé de l’aura ; les différents aura sont : visuelle (scotome scintillant) ; sensitive
(paresthésie cheiro-orale) ; aura motrice (hémiparésie) ; épisode aphasique.
MIGRAINE COMPLIQUÉ : migraine basilaire (vertige, ataxie, troubles visuels bilatéraux) ; hémiplégie
qui persiste plusieurs jours (transmission familiale dominante) ; ophtalmoplégique (paralysie du nerf
oculomoteur : III)
TRAITEMEN
T
ACCÈS MIGRENEUX → VASOCONSTRICTEURS TRAITEMENT DE FOND
d’ergotamine (Gynergène) : ergot de
Tartrate Dihydroergotamine
seigle (Sanmigran)
Pizotifène
(ergot de seigle) : risque de fibrose
Dihydroergotamine Méthysergide
(agoniste sérotoninergique sélectif) rétropéritonéale
Sumatriptan
: propranolol
Bêtabloquant
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(antidépresseur tricyclique)
Amitriptyline
NB : le traitement de fond est justifier lorsque les accès dépassent 2/mois en cas de crises sévères et 5/mois en
cas de crises modérées.
C. ALGIE VASCULAIRE DE LA FACE
appelée céphalée histaminique de Horton (cluster headache) ou céphalée en grappe
Encore
atteint avec prédilection l’homme à la trentaine ; rarement la femme
Elle
douleur est unilatérale, ne changeant jamais du côté, temporo-orbitaire ou orbito-faciale. Pouvant irradier
La
vers les gencives, l’oreille, le cou et même l’épaule. Sa topographie ne répond pas à la systématisation des
branches du trijumeau.
s’agit d’une douleur insupportable à type de brûlure profonde, de broiement, de déchirure
Il
signes d’accompagnement se rencontrent dans 70% des cas et sont du même côté de la douleur, sensation
Les
de narine bouchée, rhinorrhée, larmoiement, érythrose de la pommette, saillie de l’artère temporale. Autres :
myosis, ptosis (syndrome de CBH).
rythme évolutif est très particulier ; chaque accès au début et fin brusque dure 20 min à 1 heure. L’horaire
Le
des crises est très stéréotypé pour un même malade. Souvent après les repas et pendant la nuit. Un à 3 accès
quotidiens vont se répétés pendant 3 à 8 semaines. Puis pendant des mois, un an ou plus.
paroxystique chronique est une variante du cluster headache ; plus fréquent chez la femme ;
L’hémicranie
les crises sont plus courtes (< 20min) mais plus fréquente (10–30 fois/jour). Elle présente une sensibilité
particulière pour l’indométacine.
D. NÉVRALGIE PRIMITIVE DU V
« tic douloureux de la face ». Il s’agit d’une maladie du sujet vieillissant ; après 50 ans dans ¾ des cas. Elle
Ou
touche surtout la femme.
douleur résume la symptomatologie ; c’est une douleur paroxystique en éclaire à type de décharge
La
électrique, de brûlure, de broiement, d’une intensité effroyable.
douleur est strictement unilatérale, touchent 1 ou 2 branches du V (topographie extrêmement stricte)
La
douleur peut survenir spontanément ou être déclencher par la parole, l’attouchement des points précis
la
(zone gâchette).
libre de toute douleur et examen clinique est normal
Intervalle
accès quotidiens de quelques semaines à quelques mois sont séparés par des périodes de rémission
Les
complète de quelques mois à quelques années.
: Tégrétol (carbamazépine) ; thermolyse du ganglion de Gasser (+++)
Traitement
NÉVRALGIE SECONDAIRE DU TRIJUMEAU (SYMPTOMATIQUE)
douleur est plus continue avec des paroxysmes moins nets et un fond douloureux permanent
La
ne trouve pas de zone gâchette
On
3 branches du trijumeau peuvent être touchées successivement ou d’emblée
Les
neurologiques objectifs : hypoesthésie dans le territoire du V ; abolition du réflexe cornéen
Signes
étiologies sont :
Les
– Lésion de branches du V : infection sinusienne ou dentaire, traumatisme facial, tumeur de la base du crâne.
– Lésion du ganglion du Gasser ; lésion de la racine sensitive (neurinome de VIII, méningiome,
cholestéatome).
– Lésions bulbo-protubérantielles : sclérose en plaque ; syndrome de Wallenberg ;
– Méningiome du sinus caverneux ; anévrisme de la carotide