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L'environnement alimentaire et la santé des jeunes : 
               éléments de vision 

     Vision dans le cadre du projet des machines distributrices du 
  Centre d’excellence en promotion de la santé au CHU Sainte‐Justine 




                     Véronique Déry, M.D., M.Sc., FRCPC
                                Le 5 juin 2012
Plan de la présentation

 Origine et contexte du projet 
 Éléments de vision
        Hôpital promoteur de la santé
        Aperçu de l’ensemble de la démarche
        Dimensions considérées
        Souci de développement durable
 Conclusions – Quelques constats
Origine du projet ‐ Communiqué de presse 
                                                              27 juin 2007 
                                             Le CHU Sainte‐Justine annonce la création d’un 
                                               Centre d’excellence en promotion de la santé


Montréal,  27  juin  2007  ‐ Monsieur  Khiem  Dao,  directeur  général  du  CHU  Sainte‐Justine, 
monsieur André Chagnon, président du conseil et chef de la direction de la Fondation Lucie et 
André Chagnon, et monsieur Raymond Boucher, président sortant du CA de la Fondation de 
l’Hôpital  Sainte‐Justine,  ont  annoncé ce  matin  la  création  d’un  Centre  d’excellence  en 
promotion de la santé au CHU Sainte‐Justine. 

« La  création  du  Centre  d’excellence  constitue  un  moyen  privilégié de  contribuer  de  façon 
significative à la promotion  de  la  santé et  la  prévention  de  la  maladie grâce  à une  approche 
axée  sur  le  développement  optimal  des  enfants  et  à l’acquisition  de  saines  habitudes  de 
vie(…). »

Dans  le  cadre  de  la  mise  sur  pied  de  ce  Centre  d’excellence  regroupant  plusieurs  expertises 
en promotion de la santé en pédiatrie, plusieurs projets ont déjà été identifiés : 


     La première priorité est de fournir (exclusivement) des aliments sains aux patients, aux 
                             employés, aux médecins et aux visiteurs
Contexte – Lecture des positions d’organismes 
             phares en juin 2007 




                              AVANT LA SORTIE 
                              EN 2009 DE …
Les hôpitaux promoteurs de la santé pédiatriques
Les fondements normatifs des hôpitaux 
promoteurs de la santé (HPS) sont notamment précisés 
                         par: 


    La Déclaration de Budapest (1992)
    Les recommandations de Vienne (1997)
    Les normes HPS de l’OMS 
La Déclaration ou Charte de Budapest (1992) et les 
            objectifs du réseau des HPS 
   Des mesures pour le développement des perspectives, des objectifs et des structures 
    orientées vers la santé. 

   Une identité, une culture qui inclut la santé.

   Une prise de conscience de l’impact de l’environnement hospitalier sur l’état de 
    santé des patients, du personnel et de la communauté. La construction et la 
    disposition interne de l’hôpital devraient être adaptées pour diminuer les préjudices 
    potentiels. 

   Une participation active du patient en fonction de ses capacités spécifiques.

   Des démarches participatives d’amélioration de la santé. 
          marches participatives 

   Des conditions de travail compatibles avec la santé du personnel.

   L’hôpital comme un modèle pour les services de santé et les lieux de travail.
                           le 

   Une collaboration entre les initiatives de promotion de santé de la communauté et 
    les autorités. 
La Déclaration ou Charte de Budapest (1992) et les 
            objectifs du réseau des HPS 
    L’amélioration de la communication et la collaboration avec les services sociaux/de 
           lioration de la communication et la collaboration 
     santé de la communauté. 

    L’amélioration du réseau des aides à domicile disponibles pour le patient. 

    L’identification de groupes cibles spécifiques dans l’hôpital avec leurs besoins 
     particuliers. 

    La reconnaissance des valeurs, croyances et cultures des populations qui fréquentent 
     l’institution. 

    La création de conditions de support, d’environnement humain et physique 
     favorables pour les patients. 

    La qualité de la nourriture offerte aux patients et au personnel.
                de la nourriture offerte 

    L’amélioration de la quantité et la qualité des informations données au patient et sa 
     famille de même que la communication avec celui‐ci. 
                                                                       es 


    Des programmes de formation du personnel. 

    Le développement d’une base de données épidémiologiques spécifiques et la 
     communiquer aux autorités. 
Les grandes orientations stratégiques et éthiques 
     des Recommandations de Vienne (1997)


               La participation du patient
               L’implication de tous les professionnels
               La reconnaissance des droits des patients
               La promotion d’un environnement sain dans l’hôpital




  Source: WHO Europe. First Workshop on Health Promotion for Children and Adolescents in hospitals. Report on a WHO Workshop. Barcelona, Spain. April 29-30, 2004
Approche écologique du milieu de vie de l’enfant dans 
         une perspective de promotion de la santé

                                                   Micro système:
                                                   Micro système:
                                                       Famille
                                                       Famille


                                                   Micro système:
                                                   Micro système:
                                                       École
                                                        École



                                                                                       Meso système:           Eso système:   Macro système:
                                                                                       Communauté de vie       Communauté     Environnement
                                                                                                               extérieure     physique et social
                       Nouveau né
                        Nouveau né                 Micro système:
Milieu utérin                                      Micro système:
Milieu utérin       Enfant // Adolescent
                    Enfant Adolescent                  Hôpital
                                                       Hôpital




                                                    Micro système:
                                                    Micro systè
                                                          système:
                                                   Micro système:
                                                   Micro système:
                                                         Autres
                                                          Autres
                                                       Autres
                                                       Autres


                 Promotion de la santé pour enfants À l’hôpital
                                 santé

                                                            Promotion de la santé pour enfants PAR l’hôpital
                                                                            santé                  l’
 Source : HPH Task Force on Health Promotion for Children and Adolescents in and by Hospitals [HPH-CA], 2007
Le modèle conceptuel d’ensemble


                            Milieu de soins
 PHASE PRÉHOSPITALIÈRE




                                                      PHASE POST-HOSPITALIÈRE
                             Milieu de travail



                         Milieu d’enseignement, de
                         recherche, de transfert de
                               connaissances                                    COMMUNAUTÉ
                                                                                COMMUNAUTÉ
Le premier chantier : 
un environnement alimentaire revu et amélioré
La malbouffe dans les hôpitaux pédiatriques 



  « La présence de fast‐food dans un hôpital 
    influence les perceptions des parents. En 
    effet, ceux‐ci percoivent que ces aliments 
       sont de bonne qualité puisqu’ils sont 
               offerts à l’hôpital. »
                 (Sahud et coll., 2006)
Démarche d’ensemble pour un concept et un contenu améliorés de
                       distributrices alimentaires

                                                                                     Observation
                                                                                  des comportements
                                                                                                      ÉVALUATIO
                         Étude d’observation
                                                                                  des consommateurs   N
                                                          Développement d’un
                             du contenu                    concept amélioré
Revue de littérature      des distributrices
et analyse politico-
 environnementale
                       Identification des critères
                         nutritionnels devant
                            guider les choix
                          (en plus des ANR, 2007)                                   Conception et 
                                                                                   développement 
                                                                                     de la borne 
                                                                                     interactive


                                                            Identification
                                                       d’aliments répondants
                                                       aux critères (« R / D »)
                                                                                   Choix du concept
                                                                                    et contenu pour
                                                                                    expérimentation
                                                                                    expé
                                                     Groupes de discussion
                                                     • Enfants                                         Déploiement
                                                                                                       Déploiement
                                                     • Adolescents                                      du projet
                                                     • Parents
                                                     • Personnel
Parmi les dimensions considérées 
 L’adaptation aux clientèles ciblées 
   Le contexte de la consommation (travail, visite, consultation, hospitalisation)
         Les groupes d’âges concernés (pédiatrique et adulte)
         Les besoins nutritionnels correspondants
    
 La considération des principaux problèmes de santé possibles 
          La taille et la forme des aliments vs. risque d’étouffement

   L’obésité
         Le diabète mellitus
         Les dyslipidémies, 
    
 Dans une approche de santé populationnelle
          Les allergies alimentaires (clarté des limites de l’approche)

   Le contenu en gras, sucre, sel, fibres, etc.
         La taille des portions
         La place accordée à l’eau et au lait (et aux jus de petits formats) 
    
 Avec une considération des enjeux de « marketing »
          Une préoccupation à l’égard de la santé dentaire

   Le coût des aliments
         Leur goût, leur fraîcheur et leur apparence
         Leur taux de roulement
    

          Le contrat de location de machines et d’approvisionnement
     Avec un souci pour le développement durable 
Ce souci pour le développement durable

Son expression :
    La taille, le format et la nature
   des contenants;
    La récupération facilitée;
    La provenance des aliments.
Constat dès le départ : 
    Difficulté de conciliation 
   « distributrice‐santé‐environnement ».
Remerciements
   Diane Decelles, Dt. P., MSc., chef professionnel de nutrition clinique* puis directrice adjointe de la Direction de la 
    Diane Decelles
    promotion de la santé (DPS)
   Lise Marcotte, Dt. P. , chef professionnel des services alimentaires*
    Lise Marcotte
   Lyse Vanier, Dt. P., MSc., consultante, DPS*
    Lyse Vanier
   Geneviève Côté, Dt. P., MSc., consultante, DPS
    Geneviè ve Côté
   Andréanne Charbonneau, Dt. P., M.B.A., consultante, DPS
    André anne Charbonneau
   Ginette Lépine, assistante administrative, DPS*
    Ginette Lé pine
   Lise Renaud, chercheure, UQAM (Groupes de discussions) 
    Lise Renaud
   Monique Caron‐Bouchard, chercheure, (Groupes de discussions) 
    Monique Caron‐ Bouchard
   Tracie Barnett, Ph.D., chercheure, Centre de recherche, CHUSJ
    Tracie Barnett
   Andrea Van Hulst, inf. Msc. 
    Andrea Van Hulst
   Anièle Lecoq et Isabelle Péan, Fondation du CHU Sainte‐Justine
    Aniè le Lecoq et Isabelle Pé an
   Dr Michel Boivin, Vice‐président*, Fondation Lucie et André Chagnon 
    Dr Michel Boivin
   Louise Boisvert, directrice des communications, CHUSJ et son équipe, notamment Sylvie Noêl
    Louise Boisvert
   Tony Bucci, directeur des finances et des installations matérielles*, CHUSJ et son équipe
    Tony Bucc
   Le groupe COMPASS, Québec Ltée
    Le groupe COMPASS, Qué bec Lté
   François Lagarde, Marie Marquis, Chantal Jacob (consultations ad hoc)
    Franç ois Lagarde, Marie Marquis, Chantal Jacob 
   Les médecins, les gestionnaires et les autres membres du personnel ayant soutenu le projet.
   Les parents, employés, médecins et visiteurs ayant participé aux groupes de discussion
   La haute direction du CHUSJ
   L’Association québécoise des allergies alimentaires et Équiterre (consultations ad hoc)
   L’équipe de l’Émission L’Épicerie
   Toutes les autres personnes ayant participé de près ou de loin au projet!


        * Fonction au moment de la mise en place du projet en 2007‐2008, la plupart au CHU Sainte‐Justine (CHUSJ) 
Conclusions – Quelques constats
 La démarche présentée en est une qui a nécessité une mobilisation large    ère
  bien que réalisée dans un lieu d’application qui semble à 1 vue circonscrit.
 Une approche de santé populationnelle était de rigueur quoique déployée 
  dans un milieu clinique.
 En conséquence, ce projet de démonstration (et ceux qui seront présentés 
   plus tard aujourd’hui) a déjà et peut constituer un potentiel encore plus 
   important de partage de connaissances :
       Vers d’autres milieux hospitaliers
       Vers d’autres groupes d’âges
       Et aussi et surtout, vers d’autres milieux de vie.
 Il y a lieu de capitaliser sur l’expertise développée au Québec dans ce 
   domaine. Parmi les moyens à considérer :
       Mettre en place une structure de type « clearing house » ou un registre des expériences 
        en cours au Québec  pour mettre à profit les expériences, les outils, les enseignements et 
        enfin, les résultats formels d’évaluation;
       Soutenir et développer l’expertise en recherche évaluative dans ce domaine;
       Désigner des centres d’expertise dont les mandats seraient soient la « recherche » et le 
        développement pour une application dans divers milieux de vie incluant le « clearing 
        house »,  soit l’évaluation des initiatives, idéalement les deux.
Prendre un enfant (par la main)

Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain,
Pour lui donner la confiance en son pas, (…)

Paroles et Musique: Yves Duteil
L’offre des machines 
distributrices et son impact 
sur la santé
             Tracie A Barnett, PhD
                Chercheur adjoint
 Département de médecine sociale et préventive, 
 Faculté de médecine de l’Université de Montréal
    Centre de recherche du CHU Sainte‐Justine 

      Colloque d’échange de connaissances: vers des 
environnements alimentaires sains dans nos milieux de vie 


               Montréal, le 5 juin 2012
Le raisonnement

   Les interventions individuelles faisant la promotion de saines 
    habitudes de vie ont vu un succès limité
   Nous favorisons une approche socio‐écologique, visant 
    l’individu ET son environnement 
   EX: Interventions avec des composantes environnementales 
    touchant le prix des aliments sains, ou qui favorise le 
    transport actif comme la marche ou le vélo, auront plus de 
    potentiel pour améliorer la santé au niveau populationnel 
Le raisonnement

   On considère généralement que les machines 
    distributrices contribuent à créer un environnement 
    ‘obésogène’ puisque, typiquement, ce sont des 
    aliments riches en calories et en gras qui sont offerts, 
    elles encouragent le ‘grignotage’ à tout moment, et 
    elles remplacent potentiellement des aliments plus 
    sains
Le raisonnement
 Malgré ces croyances, les machines distributrices sont 
  encore très prévalentes, notamment dans les écoles, 
  les centres communautaires, et les hôpitaux, parce 
  qu’elles offrent un point d’achat pratique et sont une 
  source de revenu importante
 En modifiant le contenu pour encourager des choix 
  sains, il est possible de faire la promotion d’une 
  alimentation saine
Recherche avec les mots ‘vending machine’
Recherche avec les mots 

   Google = plus de 52 millions de résultats
   Pubmed = 99 articles scientifiques, US & Canada
       Milieu scolaire/mileu de travail : +++
       Milieu communautaire (centres sportifs/récréatifs): 
        peu (tous au Canada)
       Milieu de la santé : peu
Que retrouve‐t‐on parmi les articles 
                scientifiques?
   Des études d’observation (description simple) ou 
    d’intervention (évaluation de la satisfaction ou de la 
    consommation de nouveaux produits; évaluation de l’impact 
    d’une nouvelle politique)
   La plupart des interventions remplacent une proportion des 
    aliments/breuvages offerts avec des choix sains, exploitant 
    divers devis (pré‐post, essai randomisé, etc)
   Des interventions ‘point d’achat’ ont été évaluées en milieux 
    de travail et scolaire, visant la sensibilisation à sa propre 
    consommation, e.g. 
            En rajoutant de l’information sur l’apport calorique des aliments ou des boissons dans les 
             machines distributrices
            En réduisant les prix des options plus saines
Quels résultats sont décrits?
   En général, la présence de machines distributrices est associée à un 
    indice de masse corporelle plus élevé
   Les politiques scolaires limitant l’accès aux aliments/boissons ‘non 
    santé’ sont efficaces pour limiter l’achat de ces produits
   Les consommateurs auront moins tendance à choisir les options 
    saines si les options ‘non santé’ sont toujours présentes
   Barrières à l’offre/exploitation: présence de contrats non‐flexibles, 
    financement, manque de ressources, manque de connaissance, 
    manque de motivation, inquiétude due aux faibles ventes, 
    ignorance des préférences des consommateurs
   Barrières à l’achat: abondance de choix malsains, piètre qualité des 
    aliments, manque de variété, coût trop élevé
          Chaumette et al.2009 (Québec); Naylor et al 2010 (Colombie‐Britannique); Thomas et al 2010 (ONT); Minaker et 
              al.2011;  Fox et al.2009; Ludwig et al.2001; Neumark‐Sztainer et al.2005)
Quels résultats sont décrits?
   Saoud et al.2006 : Étude de l’impact de la présence de 
    restaurants (McD)dans les hôpitaux. Les répondants avaient 
    plus tendance à considérer l’offre alimentaire du McD comme 
    étant Santé quand un McD était présent dans l’établissement 
    de santé
   Gorton et al.2010 : Intervention dans deux hôpitaux a résulté
    en une réduction d’énergie(‐24%), de matière grasse(‐32%), 
    de gras saturés(‐41%), et de sucre(‐30%) par 100g de produits 
    vendus.  Selon les auteurs, les ventes n’ont pas diminué et la 
    satisfaction des consommateurs a augmenté
Quelles sont leurs conclusions? 

   Essentiel de savoir ce que les usagers seraient prêts à
    acheter
   Nécessité d’avoir des lignes directrices/politiques 
    alimentaires pour guider le contenu des machines 
    distributrices
   Les améliorations à l’environnement alimentaire 
    devraient viser l’élimination des options non‐saines 
Concept novateur de machines
distributrices santé au CHU Ste-Justine
Objectifs du projet
   Offre alimentaire cohérente avec les
    recommandations nutritionnelles en
    vigueur
   Faciliter l’accès à une saine
    alimentation
   Servir d’exemple…si un aliment est
    offert à l’hôpital c’est qu’il est bien
    d’en manger! (Sahud et coll., 2006)
Avant…juin 2007
Après…octobre 2008
ÉTAPES DU PROJET
 Juin à octobre 2007
 Revue de littérature et étude d’observation de
   l’offre alimentaire dans les machines du
   pavillon principal.

 Novembre 2007 à février 2008
  Développement d’un concept de distributrices
   faisant la promotion d’une saine alimentation
  Tenue de groupes de discussions incluant des
   dégustations auprès d’employés, mères,
   adolescents et enfants.
  Ajustements faits au concept
ÉTAPES DU PROJET
 Mai à octobre 2008
 Développement
     de messages de promotion de la santé
     de messages de mise en garde
     d’outils de communication
 Logistique et installation des nouvelles machines

 Octobre 2008
 Lancement officiel

 Juin 2008 à juin 2009
 Évaluation du projet
CHOIX des CRITÈRES NUTRITIONNELS


      Guide alimentaire canadien

      “Nutrition Standards for food
       in schools”, Institute of
       Medicine, 2007

      ANREF 2005
COLLATIONS ACCEPTÉES
   Fruits
   Légumes
   Céréales entières
   Légumineuses
   Aliments transformés fournissant au
    moins une portion de fruit, de légume, de
    céréales entières ou de légumineuses. Les
    combinaisons de ces aliments sont aussi
    acceptées (Ex: ½ fruit et ½ céréale)
   Produits laitiers écrémés et faibles en
    gras (2% M.G. ou moins).
COLLATIONS ACCEPTÉES
   Exclusion des arachides, des noix et
    des graines ensachées
    Mesure de sécurité pour éviter qu’elles
    soient consommées dans l’environnement
    proche d’enfants ou d’adultes allergiques.
    (Critère laissé pour contre en 2011 afin
    d’élargir l’offre.)
COLLATIONS ACCEPTÉES
Calories     200 calories ou moins par
             portion
Gras totaux 35% ou moins des calories

Gras         Moins de 10% des calories
saturés
Gras trans   0,5 g ou moins par portion

Sodium       200 mg ou moins par portion
COLLATIONS ACCEPTÉES

Sucres 35% ou moins des calories
totaux Les produits dont le premier
       ingrédient est du sucre sont
       exclus.
       Exceptions: yogourt à boire où l’on
       accepte jusqu’à 30g par portion de
       175 g (ou 175 mL).
       Ce critère ne s’applique pas aux
       fruits et aux légumes.
METS PRINCIPAUX ACCEPTÉS

   Les mets principaux acceptés
    doivent être une combinaison d’au
    moins deux portions des aliments
    suivants : fruits, légumes, céréales
    entières en plus de répondre aux
    critères nutritionnels ci-dessous.
   Tous les sandwichs sont servis avec
    un sachet de crudités.
METS PRINCIPAUX ACCEPTÉS
Calories     Plus de 200 calories par
             portion
Protéines    10 à 35% des calories

Gras         35% ou moins des calories
totaux
Gras         Moins de 10% des calories
saturés
Gras trans   0,5 g ou moins par portion

Sodium       730 mg ou moins par portion
             1/3 AMT 2200 mg pour les 9 à 13 ans
             (et non 480 mg)
BOISSONS ACCEPTÉES
Eau non aromatisée



Jus de fruits 100% pur                En format de 250 ml ou moins



Jus de légumes 100% pur               En format de 250 ml ou moins



Lait nature ou substitut du lait      En format de 250 ml ou moins
                                      Contenant 2% M.G. ou moins sauf
                                      pour les 1 à 3 ans (3,25% M.G.)

Lait ou substitut du lait aromatisé   En format de 250 ml ou moins
                                      Contenant 22 g ou moins de sucres
                                      totaux par portion de 250 ml
GROUPES DE DISCUSSION:
exemple d’ajustement

Collations salées permises
 Rangée supérieure de la machine,
  hors de la vue des enfants.
 Mêmes critères de calories et de
  gras que les autres collations.
 360 mg ou moins de sodium par
  portion versus 200 mg (augmenté à
  480 mg en 2011).
NOUVELLES MACHINES:
quelques considérations


   Disponibilité d’aliments attrayants,
    abordables, québécois, écologiques
    et savoureux qui répondent aux
    critères nutritionnels choisis.
   Machine « combinée » à collation qui
    permet d’offrir des produits frais et
    secs.
NOUVELLES MACHINES:
quelques considérations


 Clientèle variée: besoins et goûts
  différents.
 Besoins particuliers des 1 à 3 ans.

 Clientèle avec des allergies
  alimentaires.
 Choix des messages éducatifs.
Messages éducatifs choisis

   L’eau: meilleur choix pour s’hydrater
   Les meilleurs choix d’aliments
       Légumes et fruits
       Produits céréaliers à grains entiers
       Produits laitiers faibles en matières
        grasses
   Besoins particuliers des 1 à 3 ans
Messages de mise en garde

   Alerte aux allergies alimentaires
   Attention aux étouffements
   Carie dentaire vs collations sucrées
    ou collantes
Les outils de communication


   Habillage des machines
   Écran tactile interactif
   Dépliant « BOISSON ou
    COLLATION… Je fais un
    choix JUDICIEUX »
Pour plus de détails…


   Guide d’implantation des machines
    distributrices disponible sur:
    www.chu-sainte-justine.org
Merci de votre attention
Évaluation des machines 
distributrices santé du CHU 
Sainte‐Justine
       Andraea Van Hulst, inf., M.Sc.
École de santé publique de l’Université de Montréal
    Centre de recherche du CHU Sainte‐Justine



       Colloque d’échange de connaissances: 
vers des environnements alimentaires sains dans nos 
                   milieux de vie 
                    5 juin 2012
Méthodologie

Avant                                       Après
                 6 semaines                                 6 semaines
 Questionnaire                 Suivi au     Questionnaire                 Suivi au
   de base        plus tard   téléphone       de base        plus tard   téléphone

     n=296                     n=118              n=239                    n=98



                 Installation des machines distributrices santé


Mai 2008                           Octobre 2008                          Mai 2009


    Participants: utilisateurs potentiels des machines distributrices 
     de l’entrée principale
Caractéristiques des participants
                                          AVANT          APRÈS
                                         (N= 296)       (N=239)
                                                    %
Sexe: (Femme)                              68             80
Age: 18‐24 ans                             10             13
     25‐39 ans                             61             57
     ≥ 40 ans                              29             31
Statut:   Parent d’un patient              68             71
        Patient                            11             11
        Employé                             8             8
        Autres                             13             10
Éducation  Études secondaires ou moins     31             22
           Collégiale/professionnelle      29             36
           Universitaire                   41             41
Achats faits pour un enfant

         Âge des enfants
    80
    60
%   40
    20
    0
          1‐3 ans          4‐12 ans         13‐17 ans

             AVANT (25%, n=75)   APRÈS (38%, n=92)
Ce que les participants ont acheté

         30

         20
     %
         10

          0
               Lait &       Eau         Jus      Lég. & Fruit
              substitut

               AVANT (340 produits)   APRÈS (248 produits)



Représente les achats effectués par les participants de l’étude
Facteurs qui influencent le choix

           60

           40
      %
           20

            0
                 Goût        Valeur        Prix     Taille des
                            nutritive               portions

                        AVANT (n=155)   APRÈS (n=198)

 Participants interviewés dans la période APRÈS sont plus enclins à
mentionner l’apport nutritionnel et la taille adéquate de la portion 
comme éléments qui ont influencé leur sélection
Proportion de participants se disant 
            satisfaits de leur achat

         100
          95
     %    90
          85
          80
          75
                Tous        Scolarité    Scolarité   Scolarité
                              faible     moyenne      élevée

                       AVANT (n=155)     APRÈS (n=198)

Les consommateurs sont généralement satisfaits
 Augmentation de la satisfaction seulement parmi les participants 
ayant une scolarité élevée
Perception de l’offre alimentaire des machines 
                  distributrices
•Questions posées lors du suivi téléphonique
•À quel point êtes‐vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants:

                                                AVANT       APRÈS
                                                n=118        n=98
À Sainte‐Justine …                                      %           Valeur P
… il y a plusieurs choix santé   D’accord        31          89
dans les machines                Pas d’accord    47           9       < 0.001
distributrices
                                 Ne sait pas     23           2
… les choix santé dans les       D’accord        40          69
machines distributrices sont     Pas d’accord    40          25       < 0.001
abordables
                                 Ne sait pas     20           6
… il devrait seulement y avoir  D’accord         77          80
des aliments bons pour la       Pas d’accord     20          19        0.512
santé dans les machines 
                                Ne sait pas       3           1
distributrices
Rappel des outils de communication intégrés 
         aux machines distributrices santé

   Lors du suivi téléphonique de la période APRÈS:
       65 % des participants se souvenaient d’au moins un 
        outil

       Outils retenus le plus souvent:
           L’habillage autour des machines distributrice (35%)
           L’information nutritionnelle de l’écran tactile (31%)
           Jeu « Choix santé » de l’écran tactile (17% )
Utilisation de l’écran tactile

80

70

60

50

40

30

20

10

0
     nov-08   déc-08       janv-09      févr-09        mars-09        avr-09        mai-09   juin-09

                       Nb moyen de sessions par jour     Heures d'utilisation (total)
Conclusions de l’évaluation

   Faire du choix santé le choix facile à faire

   Importance de l’information au point d’achat

   Machines distributrices santé, un  moyen à privilégier 
    pour contribuer à la création d’environnements 
    alimentaires sains
Remerciements

Les machines distributrices santé ont été développées 
par la Direction de la promotion de la santé du CHU 
Sainte‐Justine et financées par la Fondation du CHU 
Sainte‐Justine.
L’évaluation du projet a été réalisée avec le soutien de la 
Fondation Lucie et André Chagnon.
Distribuer la
    santé
   Une question de choix



     Arie Koifman, MBA
Membre ACAD & PDG Servomax
L’Association Canadienne
       de l’auto-distribution
•    Depuis 1953, l’Association canadienne d’auto-distribution est la
     seule association représentant les intérêts des exploitants de
     distributeurs automatiques, des fabricants de machines
     distributrices et des fournisseurs de produits et de services au
     Canada.
•    Notre mission est de promouvoir et faire évoluer les industries de la
     distribution automatique et service de pause-café du Canada.
•    L'Association promeut les plus hauts standards en matière
     d'honnêteté, intégrité et responsabilité dans l'industrie de la
     distribution automatique et des services de pause-café au Canada.
•    Les membres de l'ACAD s'engagent à respecter les standards
     éthiques en affaire et s'engagent à ne pas entreprendre d'actions
     qui pourraient nuire à ou atteindre la réputation de d’autres
     membres ou de l’association.
La santé est au coeur de mes valeurs.
Au coeur de nos valeurs familiales.
UN DÉFI DE SOCIÉTÉ
•  Au Québec, seulement de 6 % à 11 % des jeunes de 6 ans
   à 16 ans consomment quotidiennement les portions
   suggérées par le Guide alimentaire canadien.
•  Plus d un tiers des enfants de 6 ans à 8 ans consomment
   tous les jours un aliment considéré comme de la malbouffe
   (frites, boisson gazeuse, grignotines, bonbons, etc.)
•  44% des 15 ans à 16 ans consomment tous les jours un
   aliment faisant partie de la malbouffe.
•  Chez les 12 ans à 16 ans, 25% mangent des frites tous les
   jours ou tous les 2 jours
•  75 % des 6 ans à 16 ans mangent des frites au moins une
   fois par semaine.

• FQSE, La dénormalisation de la malbouffe auprès des jeunes, juin 2010. Pour consulter le
rapport :www.sportetudiant.com/Malbouffe.pdf [consulté le 8 septembre 2010]
TENDANCE POSITIVE
    2005-2009
NOTRE ÉCOSYSTÈME
L auto-distribution
        une industrie très compétitive


Entreprises rentables par rapport aux entreprises non rentables : 2008
Exploitants de distributeurs automatiques (SCIAN 4542)


Moyenne de l'industrie                     Rentables     Non rentables    Total


Pourcentage des entreprises                 70,7 %          29,3 %       100,0 %


Revenus totaux (milliers de $)               293,5           287,1        291,6


Dépenses totaux (milliers de $)              267,0           307,1        278,7


Bénéfice net/perte nette (milliers de $)      26,6           -20,0        12,9


Source : Statique Canada, totalisation spéciale, données non publiées.
L enjeux : la rentabilité




Ventilation des dépenses totales : 2008
Pourcentage des revenus totaux
Exploitants de distributeurs automatiques (SCIAN 4542)
LE DÉFI PRODUITS SANTÉ 
•  Faible demande.!
•  Faible disponibilité.!
•  Défi format.!
•  Coûts et prix plus élevés.!
•  Quantités minimums élevés.!
•  Faible durée de vie.!
•  Langue de l'emballage - USA.!
•  Rentabilité.!
UN PROJET CONCRET !
NOUS SOMMES PARTANTS
•  Responsabilité comme bon citoyen corporatif.!

•  C est dans l intérêt de tous.!

•  Répondre au besoins de nos clients.!

•  Un meilleur partenaire.!
MERCI
Conseil de la transformation
                                                                                        agroalimentaire et des produits
                                                                                        de consommation




                                                                                            Le 5 juin 2012




1   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006                                                                                             .
                                                 Ce document est confidentiel et les renseignements qui y sont contenus sont la propriété exclusive du CTAC. Toute reproduction,
                                                 divulgation ou usage d’une partie quelconque de l’information contenue dans le présent document est strictement interdite.
Qu’est-ce que le CTAC ?
Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de
 consommation (CTAC) a été créé en 1999 par la fusion de:




Depuis, les groupes suivants se sont joints au CTAC:




2   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
Qu’est-ce que le CTAC ?
Dans la dernière année le CTAC a aussi participé à la création du CCTA:




A créé le Conseil des initiatives pour le progrès en alimentation (CIPA):




Et a renouvelé l’entente d’agir comme l’organisme porteur du programme:




3   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
Qu’est-ce que le CTAC ?

 Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de
  consommation (CTAC) est une consolidation des forces de l’industrie qui qui
  représente plus de 400 entreprises pour un volume annuel d’affaires de 15
  milliards de dollars, dans une industrie globale de 22 milliards de dollars.




    Le CTAC a pour mission, d’une part, d’assurer la représentation, la promotion et
    la défense des intérêts de ses membres auprès de l’ensemble des intervenants de
    l’industrie de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation et,
    d’autre part, de mettre en valeur la compétitivité de ses membres sur les marchés
    québécois, canadien et extérieur.




    La vision du CTAC est :
    • De créer une industrie de transformation agroalimentaire de classe mondiale au
      Québec.



4   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006         .
L’importance de l’industrie de la
      transformation alimentaire au Québec

      Premier employeur du secteur manufacturier au
       Québec
      Le 2e plus important secteur manufacturier
       (après les métaux) avec près de 22 G$ en
       livraisons

      Près de 170 000 emplois directs et indirects
       (plus de 1,6 % des emplois du Québec et 12 %
       des emplois manufacturiers )
      Plus de 2 000 entreprises réparties dans toutes
       les régions de la province. 52 % de l’activité à
       Montréal et en Montérégie.


5   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
L’importance de l’industrie de la
      transformation alimentaire au Québec



       Près de 70 % de la production agricole du
       Québec compte sur cette industrie comme
       principal débouché commercial.

       Contribution économique et sociale (Club des
       petits déjeuners, banque alimentaire, etc.)




6   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
Les principaux enjeux
         Une concurrence de plus en plus forte;
         La fusion des grandes chaînes alimentaires et des concurrents;
         La compétitivité sur les prix et les coûts/la profitabilité;
         Le recrutement d’une main-d’œuvre compétente, la formation la
         rétention et la relève;
         Les exportations et fluctuations du taux de change;
         Les coûts reliés aux projets d’innovation, de recherche et
         développement;
         Les crises dans le secteur de l’alimentation et la confiance des
         consommateurs;
         Le cadre réglementaire de plus en plus lourd et exigeant;
         Les normes moins rigoureuses pour les produits importés;
         L’accès aux tablettes;
         Les changements technologiques.
7        Le positionnement de la transformation alimentaire
    Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
La transformation agroalimentaire -
          répartition géographique

                                              Légende
                                                        Zone agricole
                                                      Transformation
                                                        alimentaire




8   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
Transformation alimentaire
        Taille des établissements

    Plus de 1 700 établissements* - de différentes
     tailles
            70%                                                           (Total : 1731 sur 2388) *
                        61%
            60%
            50%                                                                                  46%
                                    85 % des                                   15 % des
                                 établissements                             établissements
            40%
                                20 % des emplois                           80 % des emplois
            30%
                                                                                     24%
            20%                        18%
                            6%              8%         6% 6%          6% 11%      6%
            10%                                                                               3%
              0%
                         1à 9          10 à 29        30 à 49        50 à 99     100 à 249    250 et +
     * Exclut les établissements dont le niveau d’emplois est inconnu
9   Position de l’industrie de Compilation agroalimentaire, 22 novembre 2006
       Source : ISQ, la transformation MAPAQ, Politiques agroalimentaires                                .
Les marchés
            Interdépendance des maillons
                                   Interdépendance des maillons

     Destination des produits agricoles du                                            Sources d’approvisionnement de la
        Québec, moyenne 2006-2008                                                       transformation alimentaire du
              (en % de la valeur)                                             80%
                                                                                        Québec, moyenne 2006-2008
 80%
                                                                                             (en % de la valeur)
 70%           67%                                                            70%

 60%                                                                          60%

 50%                                                                          50%       45%

 40%                                                                          40%

 30%                                                                          30%
                                                                                                         22%           22%
                                                21%
 20%                                                                          20%
                                                                                                                                  11%
 10%                            7%                                            10%
                                                                  5%

     0%                                                                        0%
          Transf ormation   Ventes f rais   Marché hors           Non                 Agriculture   Transf ormation   Canada   International
              Québec         Québec          Québec           alimentaire              Québec           Québec




10          Compilation : MAPAQ, Politiques agroalimentaires
     Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006                                                            .
Les marchés - Destination de nos produits


          Ventes finales de l’appareil production-
       transformation québécois selon les marchés
                         desservis


                                                                             45 %

        100 %
                                                                             31 %



                                                                            24 %


11   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006    .
           Source : Activité bioalimentaire au Québec, bilan 2008, compilation MAPAQ
La distribution alimentaire
           Destination des produits et principaux
           clients
Principaux canaux de distribution au Québec
        Grande distribution et détail – canal
                      dominant                                                                         Année 2010
                Forte concentration                                                                              Clubs 
                                                                                                 Marchandise 
       S’approvisionne partout sur la planète                                                    générale
                                                                                                                entrepôts
                                                                                                                   8%
             Grande convoitise des tablettes                                          Pharmacies    8%                           Metro
             Expansion des marques privées                                               7%                                      20%
                      (distributeurs)          Autres 
                                              magasins
  Accès direct et privilégié au consommateur
                                                9%
  HRI – canal avec ses spécifications propres
  Restauration (chaînes, cuisines régionales,
                    traiteurs)
  Institutions (écoles, hôpitaux, résidences)
                                                                                         Loblaws                            Sobey's et IGA
     Circuits courts – canal alternatif émergent                                           26%                                  22%
      Marchés publics, kiosques, agrotourisme,
                          etc.

12              Source : ACNielsen 2010.
      Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006                                                .
Les marchés
             Importations agroalimentaires

 • Évolution des IMPORTATIONS québécoises
   … de plus en plus transformées

         Milliards de $
 5,0                                                                                                        4,6 milliards
 4,5           Boissons alcoolisées et autres                                                                   de $

 4,0           Produits transformés

 3,5           Produits primaires

 3,0
 2,5
 2,0
 1,5
 1,0
 0,5
 0,0
   1999       2000      2001       2002      2003      2004      2005       2006      2007   2008   2009   2010
13 Position : Stratégis, la transformation agroalimentaire, 22 novembreagroalimentaires
 Source de l’industrie de Compilation MAPAQ, Politiques 2006                                                           .
La marge bénéficiaire stagne en bas de la
                 moyenne canadienne
                                       Marge bénéficiaire nette*
                                                 (moyenne 2006-2008)
                 Extrait de l’Actualité bioalimentaire au Québec en 2009

                   Aliments                                                                 Boissons et tabac

  Québec                                      6%                                 Québec                                             33%



  Ontario                                                         10%            Ontario                                            34%


  Autres                                                                       Autres
                                                        8%                                                              25%
provinces                                                                    provinces

            0%          2%        4%        6%        8%        10%        12%             0%   5%   10%   15%   20%   25%    30%   35%       40%




  •Après amortissement et intérêts
  Source : Statistique Canada
  TiréPosition de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 2008, MAPAQ
  14   de: Activité bioalimentaire au Québec en novembre 2006                                                                             .
15   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
L’industrie québécoise de transformation alimentaire fait
           face à de nombreux enjeux diminuant encore plus la
           rentabilité des entreprises
                                            PRESSION À LA HAUSSE SUR LES COÛTS


                                 Nouvelles                     Réglementation          Consolidation
                                attentes des                                          des fournisseurs
                                consomma-                          lourde
                                    teurs
                                                                                                            Meilleur
       Innovation                                                                                           accès au




                                                                                                                         Infrastructure
       continue                                                                                               capital

                                                  MARGE DE PROFIT DIMINUÉE
       Mondialisation
                                                                                                         Disponibilité
                                                                                                          de la main--
                                                                                                             d’oeuvre

                                Concurrence                    Consolidation              Croissance
                                  accrue                      des distributeurs       des marques privées



                                              PRESSION À LA BAISSE SUR LES PRIX



                        … alors qu’elle doit investir dans ses équipements et son personnel
                      pour réduire les coûts tout en développant de nouveaux produits et en
                       consacrant davantage de moyens dans la mise en marché de ceux-ci.



16   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006                                                       .
Rappel des actions et contributions de l’industrie de la
                     transformation alimentaire




17   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
Rappel des actions et contributions de l’industrie de la
                     transformation alimentaire



         Guide réduction des gras trans




         Guide réduction du sodium




              CIPA




18   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
19   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006
20   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
21   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
À qui s’adresse le programme




22   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
Une réponse structurée et crédible




23   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
Les engagements 1




                                      Composition
                                      nutritionnelle




                                                                                • Diminution de la perception
                                                                                sucrée ou salée

24   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006                             .
Les engagements 2




                     Accessibilité
                     des produits




25   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
Faire partie de la solution




26   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
27   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
www.progresalimentaire.org




28   Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006   .
|




Verdir ses opérations en cuisine

Murielle Vrins
5 juin 2012
|                      Notre mission

Équiterre contribue à bâtir un mouvement de société en
incitant citoyens, organisations et gouvernements à faire
des choix écologiques, équitables et solidaires
|                       Faits saillants

• 500 000 visiteurs sur notre site Internet
• 84 000 lecteurs de notre bulletin mensuel
• 15 000 adeptes de nos pages Facebook
• 8 500 abonnées sur Twitter
• 8 000 membres cotisants
• 45 employés à Montréal et à Québec
• Des centaines de bénévoles en Outaouais, en
  Mauricie, à Sherbrooke, à Québec, à Montréal
• Maison du Développement Durable à Montréal
|
                                         Projets en agriculture et
                                                     alimentation


•   Réseau d’Agriculture soutenue par la communauté
    (ASC)
•   Recherche sur la mise en marché des circuits courts
•   Maillages entre institutions et producteurs agricoles
•   Service-conseil en alimentation et développement
    durable
•   Analyse des politiques agricoles publiques
•   Vitrine sur l’alimentation responsable à Montréal
•   Campagnes sur le commerce équitable
Pour des cuisines
|
                      vertes…




    1. Un approvisionnement alimentaire local et
       solidaire
    2. Une bonne gestion des matières
       résiduelles (tri, recyclage, récupération,
       compostage)
    3. Une vaisselle durable
    4. Une efficacité énergétique
|
    Approvisionnement
            alimentaire
|                            Contexte global
1.   Impacts socio-économiques
     • Baisse de revenus des producteurs
     • Diminution du nombre de fermes
     • Concentration du marché
       (transformation, distribution,
       commercialisation)
2.   Impacts environnementaux
     • Monoculture et intensification de
       l’agriculture
     • Pollution de l’eau, de l’air et des sols
     • Transport des aliments et suremballage
3.   Impacts sur la santé
     • Augmentation du diabète et de l’obésité
     • Diminution de la part investi par les
       ménages
     • Détérioration nutritive des aliments et
       augmentation des préparations
       alimentaires
Selon le MAPAQ, si chaque
ménage achetait pour 30$ de
plus de produits québécois, ils
injecteraient, en 5 ans, un
milliard de dollars de plus dans
l’économie locale.
|                          Manger local




     Un choix alimentaire: fraîcheur
      exceptionnelle et grande qualité nutritive
     Un choix environnemental: diminution du
      transport (émission de GES) et suremballage
     Un choix économique: meilleur prix payé au
      producteur et vitalité de l’économie locale
     Un choix social: pérennité du monde
      agroalimentaire lavallois et le maintien des
      paysages agricoles lavallois
     Un choix politique
|                            Besoin des HRI
.
• Forte demande pour des ingrédients locaux et
  biologiques dans les secteurs institutionnel et
  hôtelier, mais obstacle du coût
• Les institutions sont organisées afin de gérer de
  multiples fournisseurs : peut-être avantageux pour
  les plus petits.
• Les écoles secondaires et primaires semblent le
  segment le moins porteur
• Les HRI ont de plus en plus recours aux produits
  transformés (coupés, surgelés, emballés) afin de
  réduire les coûts de main d’œuvre.
• Le service alimentaire idéal pour les producteurs
  locaux serait capable d’offrir un menu assez fixe
  (donc prévisible en termes d’ingrédients), mais qui
  peut varier à des intervalles réguliers pour offrir
  des produits saisonniers.
|                         Besoin des HRI
.
    Intérêt signalé pour les produits
    biologiques ou locaux
                         Écoles                Réseau
                                   Éducation
                     primaires et              santé     Hôtellerie
                                  Supérieure
                     secondaires                         (n=15)
                                    (n=13)      (n=25)
                        (n=22)
    Biologique            0%          0%         0%         0%
    Local/Circuits
                          5%          8%        24%        20%
    courts
    Les deux             27%         54%        56%        40%
    Total                32%         62%        80%        60%
|
                         Approvisionnement local en
                                 milieu institutionnel
À la soupe!
•Projet-pilote 2007-2009
•32 établissements (écoles, centres de
santé, garderies), 19 fermes
biologiques
•Trousse pédagogique: 17 activités
service de garde, primaire et
secondaire, 5000 élèves sensibilisés
•Retombées positives: augmentation de
la consommation, satisfaction générale,
gratification, qualité, fraîcheur,
retombées externes
•Obstacle: prix, main d’œuvre,
ressources humaines et financières,
saison courte, petits volumes, maillage
inadéquat, contrats
d’approvisionnement
|
                         Approvisionnement local à
                                             Laval
.
• Mandat de la Ville de Laval
• 10 institutions en 2011, 15 en
  2012
• Coopérative Paniers-Saveurs
  de Laval
• Satisfaction générale
• Faible volume des commandes
• Prix le plus gros obstacle
• Négociation gré à gré et offre
  d’un grade B
|
                              Approvisionnement local
                             dans le milieu de la santé
• Secteur important:
   • Forte demande
   • Forte utilisation des fruits et
     légumes frais et congelés
   • Volume important
   • Présence de la politique
     alimentaire et du cadre de
     référence
• Barrières légales:
   • Ouvertures et possibilités
     selon les montants d’achat:
     négociation gré à gré et
     appel d’offre sur invitation
• Étude de cas:
   • 15% des fruits et légumes
     locaux en saison
|                     Solutions

• Fruits et légumes locaux –
  coopératives ou producteurs
• Aliments du Québec
• Produits transformés ou surgelés
  du Québec
• Congélation et conservation des
  produits
• Substitution des produits
• Lundi sans viande
• Contrat d’approvisionnement
Une bonne gestion des matières
|
                        résiduelles




                                  Crédit: flit
|        Contexte et problématique




    • La génération des matières résiduelles varie selon le
       type d’institution, et les actions qui s’y rapportent
       doivent aussi être adaptées localement
    • Nouvelle Politique de gestion des matières
       résiduelles 2011
|       Politique de gestion des matières
                    résiduelles du Québec 1998-2008


Tonnes de matières résiduelles par personne par année




                                      Source: Recyc-Québec 2009


  Nouvelle politique 2011-2015
Déchets résidentiels au
                      |
                                                 Québec




Résidus alimentaires : 51 %
Résidus verts : 27 %
Autres résidus organiques : 22 %
                                               Source: Recyc-Québec 2008
Résidus générés dans les
                |
                             institutions au Québec

• Total
   • 265 783 tonnes/an
   • 171kg par employé/an

• Papier
   • Le plus généré (27.9% du total)
   • Le plus récupéré (87%)

• Résidus organiques
   • Très abondants
   • Très mal valorisés


                                       Recyc-Québec et NI Environnement 2009
Résidus générés dans les
                 |
                                institutions au Québec


• Réseau de la santé
  (génération)
   • Matières non
     valorisables (39,8 %)

   • Matières organiques
     (35,9 %)


• Santé et Éducation
   • Forte génération
   • Faible récupération
     (11.4% et 30.9%
     respectivement)


                                     Recyc-Québec et NI Environnement 2009
|         Types de compostage

Compostage simple       Compostage contrôlé




              Compostage limité
Solutions
•   Hiérarchie des
    modes de gestion
•   Tri et récupération
    efficaces
Hiérarchie des modes de
|
                              gestion

    • Régime minceur dans les cuisines
    • Approvisionnements non-suremballés

    • Fournisseur qui réutilise ses boîtes ou glaciaires
    • Vaisselle réutilisable pour emporter ou pour le service
    • Dons à des banques alimentaires
    • Vaisselle pour emporter recyclable ou compostable
    • Compostage des résidus alimentaires




    • Enfouissement avec captage des gas
    • Incinération avec capture d’énergie


    • Enfouissement des résidus ultimes
                                             (MDDEP 2010)
|                 Tri et récupération




Images et couleurs   Pictogrammes et mots clés   Descriptif




      Uniformisés et regroupés           Ergonomiques
|       Centre universitaire de santé
                                                McGill

• Premier menu « à la
  carte » au Canada
  dès 2005
• 30 plats chauds, 600
  sandwichs
• Taux de satisfaction
  de 94%
• Gaspillage réduit de
  25%




                                          Photo Alain Roberge / La Presse
Réutilisation des emballages par les
                  |                                         fournisseurs




                                                                        Crédit:
                                                                        carbonated
• FritoLay
    • réutilise ses boîtes d’expédition pour les croustilles 5 ou 6 fois après quoi
      le carton est recyclé.
    • ceci économise 120 000 tonnes de moins d’emballage par année
    • le taux de participation à ce programme est de 99%.
• Autres exemples: caisses de lait, caisses de pain, etc.
|              Compostage sur site




                                 Concordia
                                 University




                                                                          GCPL
• Exemples: Université Concordia, Ville de Verdun, Hôpital Douglas, IGA

• Baisse majeures GES            • Subventions disponibles
• Usage du compost sur site      • Sensibilisation facilité
• Rentabilité possible           • Utile lorsque collecte non-
                                   disponible
|   Une vaisselle durable




                        Crédit: Jeremy
|                                             Contexte



    1. Impacts socio-économiques
       •   Emplois locaux et possibilité d’intégration personnes
           avec des déficiences (tri des déchets et lavage de la
           vaisselle)

    2. Impacts environnementaux
       •   Réduction de la génération de déchets
       •   Réduction de la consommation d’énergie
       •   Réduction des émissions de GES

    3. Impacts sur la santé
       •   Produits chimiques toxiques dans les contenants jetables
            • Phtalates, Bisphénol A, polystirènes
            • Porcelaine et verre inertes
Assiettes en porcelaine ou
|
               compostables?




                             Crédit: Juliud Schorzman
      ACV Yale University
|
    Lave-vaisselle ou lavage à la
                          main?




        Un lave-vaisselle est plus
        écologique seulement si le
        comportement est adéquat!

           • Modèle éconergétique
           • Pas de rinçage manuel
           • Utilisation à pleine capacité
           • Choisir mode approprié (éco ou
             normal ou ‘heavy’)
           • Savon écologique
|                 Solutions

• Vaisselle réutilisable
• Vaisselle recyclable ou
  compostable pour
  emporter
• Bannir la vaisselle jetable
  en plastique toxique
• Encourager les tasses et
  bouteilles réutilisables
• Remplacer les bâtons de
  café plastique par cuillère
  durable
• Serviettes recyclées et non
  blanchies et éducation
• Achat d’un lave-vaisselle
  Énergie Star
|                    Solutions

 Conseils pour minimiser les
 dangers des emballages
 alimentaires et de la vaisselle
 jetable
• Préférer les aliments emballés
    dans le verre ou le métal
• Éviter de chauffer les aliments
    dans des contenants de plastique
• Éviter d’entreposer les aliments
    gras ou acides dans des
    contenants de plastique ou de la
    pellicule plastique
• Éviter tous les produits contenant
    du PVC, du styrène, du bisphénol
    A et des phthalates
Une bonne efficacité
|
           énergétique
|                                Contexte
 • Les cuisines utilisent 5 fois plus d’énergie
   que le reste de l’édifice
 • Il faut comptabiliser l’énergie consommée
   à toutes les étapes de la préparation des
   aliments (ACV)


Répartition de la consommation
énergétique d’un restaurant
|                          Solutions


• Comportement
   • Plan d’efficacité énergétique
   • Mesures d’économie
• Équipement
   • Appareils Énergie Star
• Bâtiments
   • Éclairage naturel
   • Diminution de la climatisation et du
      chauffage
|               Conservation de l’eau

• Changer les comportements
      • Servir l’eau sur demande
      • Décongeler au réfrigérateur
      • Utiliser les cycles de lavage
        (textiles, vaisselle) appropriés
      • Balayer au lieu d’arroser!
• Entretenir les équipements
      • Réparer les fuites
      • Réduire température chauffe-eau
• Remplacer les équipements à forte
  consommation
• Investissements rentables à long
  terme
      •   Toilettes faible débit
      •   Lave-vaisselle éco-énergétique
      •   Chauffe-eau instantanés
      •   Cuits-vapeurs à vapeur
|                     Initiatives
• Laiterie de Coaticook
      • Système multifonctionnel de
        réfrigération à l’ammoniac

• IGA Cookshire
      • Système de réfrigération au CO2

• Restaurants Culver’s
      • Hottes plus efficaces
      • Chauffage de l’eau avec l’huile
        de cuisson
      • Économie de 270$ par mois
        pour un seul restaurant

• Osteria Nonna Maria
      • Restaurant dans un édifice de
        1800
      • Chauffage de l’eau sans
        réservoir
|            Contacts


Murielle Vrins
Conseillère en alimentation
responsable
514 522-2000 #240
mvrins@equiterre.org
|   Merci beaucoup!
Plus de choix sains dans les machines distributrices:
              un processus en continu !
 par Julie Desrochers. Dt.P., Chef d’activités d’alimentation, Hôpital Pierre-Boucher
           et Roxane Guindon, Dt.P., Conseillère en promotion de la santé




 CSSS Pierre-Boucher
Le CSSS Pierre-Boucher, c’est …


 1 hôpital
 3 CLSC
 7 Centres d’hébergement
 et plus de 4 250 employés
Plan de la présentation

1. Contexte

2. Études de cas : Hôpital Pierre-Boucher
                   et CH Contrecoeur

3. Freins et facteurs clés de succès
Contexte

   2006 Fondation de l’hôpital Pierre-Boucher sensibilise la Direction
         générale à la malbouffe offerte à la cafétéria
   2007 Mise sur pied du comité Bonne bouffe
   2008 Portrait global de l’offre alimentaire dans les 11 installations

    Machines distributrices (2008)
    Hôpital                               7 CH et 3 CLSC

                  Aliments promoteurs                    Aliments promoteurs
                  de santé                               de santé

                  ≈ 15% des collations                   ≈ 15% des collation
                  ≈ 33% des boissons                     ≈ 20% des boissons
Quelques critères nutritionnels tirés du cadre de référence
“Miser sur une saine alimentation: une question de
qualité”,MSSS 2009


Aliments de collations (par portion) :

   moins de 30 grammes de glucides
   moins de 480 mg de sodium
   contenu en gras saturés représente 10 % ou moins
     de la teneur calorique de l’aliment
   2 grammes ou plus de fibres

Boissons:

   Offrir des jus de fruits 100 % pur, jus de légumes, lait ou substitut de lait, éviter
    les formats excédant 384 ml
   Éliminer les boissons sucrées et les boissons contenant des édulcorants
Contexte

   Juin 2010 : Adoption
    de la Politique pour
    une saine alimentation

   Déc 2010: Activité de
    lancement de la
    politique alimentaire et
    présentation des
    grandes lignes du
    plan d’action
Contexte


   Octobre 2011: Activité
    de lancement du
    Virage-Santé dans les
    machines distributrices
    du CSSS
Objectifs généraux du Virage-Santé au
niveau des machines distributrices du
CSSS
1. Étape d’implantation:

Hôpital et 3 CLSC

   Offrir des collations et des boissons qui respectent les critères nutritionnels du
    cadre de référence du MSSS

7 Centres d’Hébergement

   Augmenter la proportion de boissons et d’aliments sains de manière
    progressive dans le respect du contexte “milieu de vie”

2. Étape de maintien et d’évaluation

   Assurer le suivi des actions mises en place (ex.: comité d’amélioration continue
    pour les machines distributrices)
Étude de cas: hôpital Pierre-Boucher

    2. Recherche des                        3. Sondage sur le
produits conformes aux                     retrait des boissons
critères nutritionnels du                  gazeuses auprès de
   cadre de référence                           la clientèle

                                                      4. Évaluer
      1. Analyse
    des produits             Principales             les besoins
                                                    en machines
      dans les 9
      machines
                               étapes               distributrices

    distributrices

                                                 5. Activités
                                                d’éducation et
   6. Suivi et évaluation:
                                               communication
    rapport des ventes,
   analyse de nouveaux
          produits
Pourcentage d’aliments sains dans les machines
distributrices de l’HPB en 2008 et 2011



                            90%        90%
        80%


        60%
                      33%
        40%
              15%
        20%


        0%
               2008            2011

               Collations   Boissons
Cafétéria de l’hôpital Pierre-Boucher
Cafétéria de l’hôpital Pierre-Boucher
Cafétéria de l’hôpital Pierre-Boucher
Des freins à l’amélioration de l’offre
alimentaire

   La clientèle principale des machines distributrices sont les visiteurs,
    plus difficiles à rejoindre, et par le fait même à sensibiliser au Virage-
    Santé.

   Aucun budget supplémentaire n’a été alloué pour réaliser ce projet à
    l’exception de l’achat de deux distributrices.

   Le Cadre de référence gagne à être mieux connu de la part de
    l’industrie alimentaire pour développer davantage de produits
    conformes à ces critères

   Assez souvent, les représentants de l’industrie proposent des produits
    sains intéressants, mais nécessitant un grand volume d’achats pour
    pouvoir devenir disponibles chez les principaux fournisseurs
Facteurs clés de succès

   Dès le début du projet, s’assurer que les pertes de revenus
    ainsi que l’augmentation du coût des aliments seront entérinés
    par la Direction

   La gestion des machines distributrices par l’hôpital procure une
    très grande flexibilité (aucune négociation contractuelle)

   Planification d’activités de communication pour annoncer le
    retrait des aliments de faible valeur nutritive afin de diminuer
    l’effet de surprise et aussi les réactions négatives de la part du
    personnel
Étude de cas: CH de Contrecoeur

Principales étapes pour améliorer le contenu des
machines distributrices:

1. Réviser les planogrammes en faisant ressortir les aspects
   positifs et en déterminant certaines cibles réalistes
   par exemple …

  Au moins 2 variétés: jus de fruits purs à 100 % , barres de
  céréales, mélange de noix ou d’arachides
CH de Contrecoeur (suite)

2. Proposer des idées de mise en valeur des
  choix sains

   Dégustation des nouveaux produits (sondage)

   Politique de prix avantageuse pour les produits sains

   Utilisation d’images d’aliments sains pour l’habillage
    des distributrices
Pourcentage d’aliments sains dans les
machines distributrices du CH en 2008 et
2011


    80%
                                  60%
    60%
                          40%
    40%
                  20%
           15%
    20%


     0%
           2008            2011

           Collations   Boissons
Quelques facteurs clés de succès

   Dès l’élaboration de la politique alimentaire,
    la Fondation a été consultée et sensibilisée à
    l’amélioration de son offre alimentaire.



   Offre de soutien continu à la démarche par la
    conseillère en promotion de la santé
Des freins à l’amélioration de l’offre
alimentaire

   Variété de produits limitée due au fait que les bénévoles
    s’approvisionnent dans les magasins de grande surface

   Faible volume de ventes qui ne permet pas l’achat d’une
    distributrice à produits frais

   Diminution de la rentabilité (ex.: prix coûtant du jus deux fois
    plus cher que celui de la boisson gazeuse)

   Image de la distributrice associée à la malbouffe
Quelques retombées positives du
Virage-Santé

   Contribue au rayonnement de notre organisation et à
    sa mission d’améliorer la santé et le bien-être de la
    population et de son personnel

   Les partenaires comme les Fondations sont fières
    de s’associer à ce Virage-Santé

   Un grand nombre d’employés et de médecins
    adhère à ce Virage-Santé. Ils deviennent en
    quelque sorte « des ambassadeurs » des saines
    habitudes de vie
Le CSSS Pierre-Boucher, une
organisation engagée dans un Virage-
Santé …

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Colloque sur les environnements alimentaires sains - Barnett, Côté, Dery, Van Hulst

  • 1. L'environnement alimentaire et la santé des jeunes :  éléments de vision  Vision dans le cadre du projet des machines distributrices du  Centre d’excellence en promotion de la santé au CHU Sainte‐Justine  Véronique Déry, M.D., M.Sc., FRCPC Le 5 juin 2012
  • 2. Plan de la présentation  Origine et contexte du projet   Éléments de vision  Hôpital promoteur de la santé  Aperçu de l’ensemble de la démarche  Dimensions considérées  Souci de développement durable  Conclusions – Quelques constats
  • 3. Origine du projet ‐ Communiqué de presse  27 juin 2007  Le CHU Sainte‐Justine annonce la création d’un  Centre d’excellence en promotion de la santé Montréal,  27  juin  2007  ‐ Monsieur  Khiem  Dao,  directeur  général  du  CHU  Sainte‐Justine,  monsieur André Chagnon, président du conseil et chef de la direction de la Fondation Lucie et  André Chagnon, et monsieur Raymond Boucher, président sortant du CA de la Fondation de  l’Hôpital  Sainte‐Justine,  ont  annoncé ce  matin  la  création  d’un  Centre  d’excellence  en  promotion de la santé au CHU Sainte‐Justine.  « La  création  du  Centre  d’excellence  constitue  un  moyen  privilégié de  contribuer  de  façon  significative à la promotion  de  la  santé et  la  prévention  de  la  maladie grâce  à une  approche  axée  sur  le  développement  optimal  des  enfants  et  à l’acquisition  de  saines  habitudes  de  vie(…). » Dans  le  cadre  de  la  mise  sur  pied  de  ce  Centre  d’excellence  regroupant  plusieurs  expertises  en promotion de la santé en pédiatrie, plusieurs projets ont déjà été identifiés :  La première priorité est de fournir (exclusivement) des aliments sains aux patients, aux  employés, aux médecins et aux visiteurs
  • 4. Contexte – Lecture des positions d’organismes  phares en juin 2007  AVANT LA SORTIE  EN 2009 DE …
  • 6. Les fondements normatifs des hôpitaux  promoteurs de la santé (HPS) sont notamment précisés  par:  La Déclaration de Budapest (1992) Les recommandations de Vienne (1997) Les normes HPS de l’OMS 
  • 7. La Déclaration ou Charte de Budapest (1992) et les  objectifs du réseau des HPS   Des mesures pour le développement des perspectives, des objectifs et des structures  orientées vers la santé.   Une identité, une culture qui inclut la santé.  Une prise de conscience de l’impact de l’environnement hospitalier sur l’état de  santé des patients, du personnel et de la communauté. La construction et la  disposition interne de l’hôpital devraient être adaptées pour diminuer les préjudices  potentiels.   Une participation active du patient en fonction de ses capacités spécifiques.  Des démarches participatives d’amélioration de la santé.  marches participatives   Des conditions de travail compatibles avec la santé du personnel.  L’hôpital comme un modèle pour les services de santé et les lieux de travail. le   Une collaboration entre les initiatives de promotion de santé de la communauté et  les autorités. 
  • 8. La Déclaration ou Charte de Budapest (1992) et les  objectifs du réseau des HPS   L’amélioration de la communication et la collaboration avec les services sociaux/de  lioration de la communication et la collaboration  santé de la communauté.   L’amélioration du réseau des aides à domicile disponibles pour le patient.   L’identification de groupes cibles spécifiques dans l’hôpital avec leurs besoins  particuliers.   La reconnaissance des valeurs, croyances et cultures des populations qui fréquentent  l’institution.   La création de conditions de support, d’environnement humain et physique  favorables pour les patients.   La qualité de la nourriture offerte aux patients et au personnel. de la nourriture offerte   L’amélioration de la quantité et la qualité des informations données au patient et sa  famille de même que la communication avec celui‐ci.  es   Des programmes de formation du personnel.   Le développement d’une base de données épidémiologiques spécifiques et la  communiquer aux autorités. 
  • 9. Les grandes orientations stratégiques et éthiques  des Recommandations de Vienne (1997)  La participation du patient  L’implication de tous les professionnels  La reconnaissance des droits des patients  La promotion d’un environnement sain dans l’hôpital Source: WHO Europe. First Workshop on Health Promotion for Children and Adolescents in hospitals. Report on a WHO Workshop. Barcelona, Spain. April 29-30, 2004
  • 10. Approche écologique du milieu de vie de l’enfant dans  une perspective de promotion de la santé Micro système: Micro système: Famille Famille Micro système: Micro système: École École Meso système: Eso système: Macro système: Communauté de vie Communauté Environnement extérieure physique et social Nouveau né Nouveau né Micro système: Milieu utérin Micro système: Milieu utérin Enfant // Adolescent Enfant Adolescent Hôpital Hôpital Micro système: Micro systè système: Micro système: Micro système: Autres Autres Autres Autres Promotion de la santé pour enfants À l’hôpital santé Promotion de la santé pour enfants PAR l’hôpital santé l’ Source : HPH Task Force on Health Promotion for Children and Adolescents in and by Hospitals [HPH-CA], 2007
  • 11. Le modèle conceptuel d’ensemble Milieu de soins PHASE PRÉHOSPITALIÈRE PHASE POST-HOSPITALIÈRE Milieu de travail Milieu d’enseignement, de recherche, de transfert de connaissances COMMUNAUTÉ COMMUNAUTÉ
  • 13. La malbouffe dans les hôpitaux pédiatriques  « La présence de fast‐food dans un hôpital  influence les perceptions des parents. En  effet, ceux‐ci percoivent que ces aliments  sont de bonne qualité puisqu’ils sont  offerts à l’hôpital. » (Sahud et coll., 2006)
  • 14. Démarche d’ensemble pour un concept et un contenu améliorés de distributrices alimentaires Observation des comportements ÉVALUATIO Étude d’observation des consommateurs N Développement d’un du contenu concept amélioré Revue de littérature des distributrices et analyse politico- environnementale Identification des critères nutritionnels devant guider les choix (en plus des ANR, 2007) Conception et  développement  de la borne  interactive Identification d’aliments répondants aux critères (« R / D ») Choix du concept et contenu pour expérimentation expé Groupes de discussion • Enfants Déploiement Déploiement • Adolescents du projet • Parents • Personnel
  • 15. Parmi les dimensions considérées   L’adaptation aux clientèles ciblées   Le contexte de la consommation (travail, visite, consultation, hospitalisation)  Les groupes d’âges concernés (pédiatrique et adulte)  Les besoins nutritionnels correspondants   La considération des principaux problèmes de santé possibles  La taille et la forme des aliments vs. risque d’étouffement  L’obésité  Le diabète mellitus  Les dyslipidémies,    Dans une approche de santé populationnelle Les allergies alimentaires (clarté des limites de l’approche)  Le contenu en gras, sucre, sel, fibres, etc.  La taille des portions  La place accordée à l’eau et au lait (et aux jus de petits formats)    Avec une considération des enjeux de « marketing » Une préoccupation à l’égard de la santé dentaire  Le coût des aliments  Leur goût, leur fraîcheur et leur apparence  Leur taux de roulement   Le contrat de location de machines et d’approvisionnement Avec un souci pour le développement durable 
  • 16. Ce souci pour le développement durable Son expression :  La taille, le format et la nature des contenants;  La récupération facilitée;  La provenance des aliments. Constat dès le départ :   Difficulté de conciliation  « distributrice‐santé‐environnement ».
  • 17. Remerciements  Diane Decelles, Dt. P., MSc., chef professionnel de nutrition clinique* puis directrice adjointe de la Direction de la  Diane Decelles promotion de la santé (DPS)  Lise Marcotte, Dt. P. , chef professionnel des services alimentaires* Lise Marcotte  Lyse Vanier, Dt. P., MSc., consultante, DPS* Lyse Vanier  Geneviève Côté, Dt. P., MSc., consultante, DPS Geneviè ve Côté  Andréanne Charbonneau, Dt. P., M.B.A., consultante, DPS André anne Charbonneau  Ginette Lépine, assistante administrative, DPS* Ginette Lé pine  Lise Renaud, chercheure, UQAM (Groupes de discussions)  Lise Renaud  Monique Caron‐Bouchard, chercheure, (Groupes de discussions)  Monique Caron‐ Bouchard  Tracie Barnett, Ph.D., chercheure, Centre de recherche, CHUSJ Tracie Barnett  Andrea Van Hulst, inf. Msc.  Andrea Van Hulst  Anièle Lecoq et Isabelle Péan, Fondation du CHU Sainte‐Justine Aniè le Lecoq et Isabelle Pé an  Dr Michel Boivin, Vice‐président*, Fondation Lucie et André Chagnon  Dr Michel Boivin  Louise Boisvert, directrice des communications, CHUSJ et son équipe, notamment Sylvie Noêl Louise Boisvert  Tony Bucci, directeur des finances et des installations matérielles*, CHUSJ et son équipe Tony Bucc  Le groupe COMPASS, Québec Ltée Le groupe COMPASS, Qué bec Lté  François Lagarde, Marie Marquis, Chantal Jacob (consultations ad hoc) Franç ois Lagarde, Marie Marquis, Chantal Jacob   Les médecins, les gestionnaires et les autres membres du personnel ayant soutenu le projet.  Les parents, employés, médecins et visiteurs ayant participé aux groupes de discussion  La haute direction du CHUSJ  L’Association québécoise des allergies alimentaires et Équiterre (consultations ad hoc)  L’équipe de l’Émission L’Épicerie  Toutes les autres personnes ayant participé de près ou de loin au projet! * Fonction au moment de la mise en place du projet en 2007‐2008, la plupart au CHU Sainte‐Justine (CHUSJ) 
  • 18. Conclusions – Quelques constats  La démarche présentée en est une qui a nécessité une mobilisation large  ère bien que réalisée dans un lieu d’application qui semble à 1 vue circonscrit.  Une approche de santé populationnelle était de rigueur quoique déployée  dans un milieu clinique.  En conséquence, ce projet de démonstration (et ceux qui seront présentés  plus tard aujourd’hui) a déjà et peut constituer un potentiel encore plus  important de partage de connaissances :  Vers d’autres milieux hospitaliers  Vers d’autres groupes d’âges  Et aussi et surtout, vers d’autres milieux de vie.  Il y a lieu de capitaliser sur l’expertise développée au Québec dans ce  domaine. Parmi les moyens à considérer :  Mettre en place une structure de type « clearing house » ou un registre des expériences  en cours au Québec  pour mettre à profit les expériences, les outils, les enseignements et  enfin, les résultats formels d’évaluation;  Soutenir et développer l’expertise en recherche évaluative dans ce domaine;  Désigner des centres d’expertise dont les mandats seraient soient la « recherche » et le  développement pour une application dans divers milieux de vie incluant le « clearing  house »,  soit l’évaluation des initiatives, idéalement les deux.
  • 20. L’offre des machines  distributrices et son impact  sur la santé Tracie A Barnett, PhD Chercheur adjoint Département de médecine sociale et préventive,  Faculté de médecine de l’Université de Montréal Centre de recherche du CHU Sainte‐Justine  Colloque d’échange de connaissances: vers des  environnements alimentaires sains dans nos milieux de vie  Montréal, le 5 juin 2012
  • 21. Le raisonnement  Les interventions individuelles faisant la promotion de saines  habitudes de vie ont vu un succès limité  Nous favorisons une approche socio‐écologique, visant  l’individu ET son environnement   EX: Interventions avec des composantes environnementales  touchant le prix des aliments sains, ou qui favorise le  transport actif comme la marche ou le vélo, auront plus de  potentiel pour améliorer la santé au niveau populationnel 
  • 22. Le raisonnement  On considère généralement que les machines  distributrices contribuent à créer un environnement  ‘obésogène’ puisque, typiquement, ce sont des  aliments riches en calories et en gras qui sont offerts,  elles encouragent le ‘grignotage’ à tout moment, et  elles remplacent potentiellement des aliments plus  sains
  • 23. Le raisonnement  Malgré ces croyances, les machines distributrices sont  encore très prévalentes, notamment dans les écoles,  les centres communautaires, et les hôpitaux, parce  qu’elles offrent un point d’achat pratique et sont une  source de revenu importante  En modifiant le contenu pour encourager des choix  sains, il est possible de faire la promotion d’une  alimentation saine
  • 24. Recherche avec les mots ‘vending machine’ Recherche avec les mots   Google = plus de 52 millions de résultats  Pubmed = 99 articles scientifiques, US & Canada  Milieu scolaire/mileu de travail : +++  Milieu communautaire (centres sportifs/récréatifs):  peu (tous au Canada)  Milieu de la santé : peu
  • 25. Que retrouve‐t‐on parmi les articles  scientifiques?  Des études d’observation (description simple) ou  d’intervention (évaluation de la satisfaction ou de la  consommation de nouveaux produits; évaluation de l’impact  d’une nouvelle politique)  La plupart des interventions remplacent une proportion des  aliments/breuvages offerts avec des choix sains, exploitant  divers devis (pré‐post, essai randomisé, etc)  Des interventions ‘point d’achat’ ont été évaluées en milieux  de travail et scolaire, visant la sensibilisation à sa propre  consommation, e.g.   En rajoutant de l’information sur l’apport calorique des aliments ou des boissons dans les  machines distributrices  En réduisant les prix des options plus saines
  • 26. Quels résultats sont décrits?  En général, la présence de machines distributrices est associée à un  indice de masse corporelle plus élevé  Les politiques scolaires limitant l’accès aux aliments/boissons ‘non  santé’ sont efficaces pour limiter l’achat de ces produits  Les consommateurs auront moins tendance à choisir les options  saines si les options ‘non santé’ sont toujours présentes  Barrières à l’offre/exploitation: présence de contrats non‐flexibles,  financement, manque de ressources, manque de connaissance,  manque de motivation, inquiétude due aux faibles ventes,  ignorance des préférences des consommateurs  Barrières à l’achat: abondance de choix malsains, piètre qualité des  aliments, manque de variété, coût trop élevé Chaumette et al.2009 (Québec); Naylor et al 2010 (Colombie‐Britannique); Thomas et al 2010 (ONT); Minaker et  al.2011;  Fox et al.2009; Ludwig et al.2001; Neumark‐Sztainer et al.2005)
  • 27. Quels résultats sont décrits?  Saoud et al.2006 : Étude de l’impact de la présence de  restaurants (McD)dans les hôpitaux. Les répondants avaient  plus tendance à considérer l’offre alimentaire du McD comme  étant Santé quand un McD était présent dans l’établissement  de santé  Gorton et al.2010 : Intervention dans deux hôpitaux a résulté en une réduction d’énergie(‐24%), de matière grasse(‐32%),  de gras saturés(‐41%), et de sucre(‐30%) par 100g de produits  vendus.  Selon les auteurs, les ventes n’ont pas diminué et la  satisfaction des consommateurs a augmenté
  • 28. Quelles sont leurs conclusions?   Essentiel de savoir ce que les usagers seraient prêts à acheter  Nécessité d’avoir des lignes directrices/politiques  alimentaires pour guider le contenu des machines  distributrices  Les améliorations à l’environnement alimentaire  devraient viser l’élimination des options non‐saines 
  • 29. Concept novateur de machines distributrices santé au CHU Ste-Justine
  • 30. Objectifs du projet  Offre alimentaire cohérente avec les recommandations nutritionnelles en vigueur  Faciliter l’accès à une saine alimentation  Servir d’exemple…si un aliment est offert à l’hôpital c’est qu’il est bien d’en manger! (Sahud et coll., 2006)
  • 33. ÉTAPES DU PROJET Juin à octobre 2007 Revue de littérature et étude d’observation de l’offre alimentaire dans les machines du pavillon principal. Novembre 2007 à février 2008  Développement d’un concept de distributrices faisant la promotion d’une saine alimentation  Tenue de groupes de discussions incluant des dégustations auprès d’employés, mères, adolescents et enfants.  Ajustements faits au concept
  • 34. ÉTAPES DU PROJET Mai à octobre 2008 Développement  de messages de promotion de la santé  de messages de mise en garde  d’outils de communication Logistique et installation des nouvelles machines Octobre 2008 Lancement officiel Juin 2008 à juin 2009 Évaluation du projet
  • 35. CHOIX des CRITÈRES NUTRITIONNELS  Guide alimentaire canadien  “Nutrition Standards for food in schools”, Institute of Medicine, 2007  ANREF 2005
  • 36. COLLATIONS ACCEPTÉES  Fruits  Légumes  Céréales entières  Légumineuses  Aliments transformés fournissant au moins une portion de fruit, de légume, de céréales entières ou de légumineuses. Les combinaisons de ces aliments sont aussi acceptées (Ex: ½ fruit et ½ céréale)  Produits laitiers écrémés et faibles en gras (2% M.G. ou moins).
  • 37. COLLATIONS ACCEPTÉES  Exclusion des arachides, des noix et des graines ensachées Mesure de sécurité pour éviter qu’elles soient consommées dans l’environnement proche d’enfants ou d’adultes allergiques. (Critère laissé pour contre en 2011 afin d’élargir l’offre.)
  • 38. COLLATIONS ACCEPTÉES Calories 200 calories ou moins par portion Gras totaux 35% ou moins des calories Gras Moins de 10% des calories saturés Gras trans 0,5 g ou moins par portion Sodium 200 mg ou moins par portion
  • 39. COLLATIONS ACCEPTÉES Sucres 35% ou moins des calories totaux Les produits dont le premier ingrédient est du sucre sont exclus. Exceptions: yogourt à boire où l’on accepte jusqu’à 30g par portion de 175 g (ou 175 mL). Ce critère ne s’applique pas aux fruits et aux légumes.
  • 40. METS PRINCIPAUX ACCEPTÉS  Les mets principaux acceptés doivent être une combinaison d’au moins deux portions des aliments suivants : fruits, légumes, céréales entières en plus de répondre aux critères nutritionnels ci-dessous.  Tous les sandwichs sont servis avec un sachet de crudités.
  • 41. METS PRINCIPAUX ACCEPTÉS Calories Plus de 200 calories par portion Protéines 10 à 35% des calories Gras 35% ou moins des calories totaux Gras Moins de 10% des calories saturés Gras trans 0,5 g ou moins par portion Sodium 730 mg ou moins par portion 1/3 AMT 2200 mg pour les 9 à 13 ans (et non 480 mg)
  • 42. BOISSONS ACCEPTÉES Eau non aromatisée Jus de fruits 100% pur En format de 250 ml ou moins Jus de légumes 100% pur En format de 250 ml ou moins Lait nature ou substitut du lait En format de 250 ml ou moins Contenant 2% M.G. ou moins sauf pour les 1 à 3 ans (3,25% M.G.) Lait ou substitut du lait aromatisé En format de 250 ml ou moins Contenant 22 g ou moins de sucres totaux par portion de 250 ml
  • 43. GROUPES DE DISCUSSION: exemple d’ajustement Collations salées permises  Rangée supérieure de la machine, hors de la vue des enfants.  Mêmes critères de calories et de gras que les autres collations.  360 mg ou moins de sodium par portion versus 200 mg (augmenté à 480 mg en 2011).
  • 44. NOUVELLES MACHINES: quelques considérations  Disponibilité d’aliments attrayants, abordables, québécois, écologiques et savoureux qui répondent aux critères nutritionnels choisis.  Machine « combinée » à collation qui permet d’offrir des produits frais et secs.
  • 45. NOUVELLES MACHINES: quelques considérations  Clientèle variée: besoins et goûts différents.  Besoins particuliers des 1 à 3 ans.  Clientèle avec des allergies alimentaires.  Choix des messages éducatifs.
  • 46. Messages éducatifs choisis  L’eau: meilleur choix pour s’hydrater  Les meilleurs choix d’aliments  Légumes et fruits  Produits céréaliers à grains entiers  Produits laitiers faibles en matières grasses  Besoins particuliers des 1 à 3 ans
  • 47. Messages de mise en garde  Alerte aux allergies alimentaires  Attention aux étouffements  Carie dentaire vs collations sucrées ou collantes
  • 48. Les outils de communication  Habillage des machines  Écran tactile interactif  Dépliant « BOISSON ou COLLATION… Je fais un choix JUDICIEUX »
  • 49. Pour plus de détails…  Guide d’implantation des machines distributrices disponible sur: www.chu-sainte-justine.org
  • 50. Merci de votre attention
  • 51. Évaluation des machines  distributrices santé du CHU  Sainte‐Justine Andraea Van Hulst, inf., M.Sc. École de santé publique de l’Université de Montréal Centre de recherche du CHU Sainte‐Justine Colloque d’échange de connaissances:  vers des environnements alimentaires sains dans nos  milieux de vie  5 juin 2012
  • 52. Méthodologie Avant Après 6 semaines 6 semaines Questionnaire Suivi au Questionnaire Suivi au de base plus tard téléphone de base plus tard téléphone n=296 n=118 n=239 n=98 Installation des machines distributrices santé Mai 2008 Octobre 2008 Mai 2009  Participants: utilisateurs potentiels des machines distributrices  de l’entrée principale
  • 53. Caractéristiques des participants AVANT APRÈS (N= 296) (N=239) % Sexe: (Femme) 68 80 Age: 18‐24 ans 10 13 25‐39 ans 61 57 ≥ 40 ans 29 31 Statut:   Parent d’un patient 68 71 Patient 11 11 Employé 8 8 Autres 13 10 Éducation  Études secondaires ou moins 31 22 Collégiale/professionnelle 29 36 Universitaire 41 41
  • 54. Achats faits pour un enfant Âge des enfants 80 60 % 40 20 0 1‐3 ans 4‐12 ans 13‐17 ans AVANT (25%, n=75) APRÈS (38%, n=92)
  • 55. Ce que les participants ont acheté 30 20 % 10 0 Lait & Eau Jus Lég. & Fruit substitut AVANT (340 produits) APRÈS (248 produits) Représente les achats effectués par les participants de l’étude
  • 56. Facteurs qui influencent le choix 60 40 % 20 0 Goût Valeur Prix Taille des nutritive portions AVANT (n=155) APRÈS (n=198)  Participants interviewés dans la période APRÈS sont plus enclins à mentionner l’apport nutritionnel et la taille adéquate de la portion  comme éléments qui ont influencé leur sélection
  • 57. Proportion de participants se disant  satisfaits de leur achat 100 95 % 90 85 80 75 Tous Scolarité  Scolarité Scolarité faible moyenne élevée AVANT (n=155) APRÈS (n=198) Les consommateurs sont généralement satisfaits  Augmentation de la satisfaction seulement parmi les participants  ayant une scolarité élevée
  • 58. Perception de l’offre alimentaire des machines  distributrices •Questions posées lors du suivi téléphonique •À quel point êtes‐vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants: AVANT APRÈS n=118 n=98 À Sainte‐Justine … % Valeur P … il y a plusieurs choix santé D’accord 31 89 dans les machines  Pas d’accord 47 9 < 0.001 distributrices Ne sait pas 23 2 … les choix santé dans les  D’accord 40 69 machines distributrices sont  Pas d’accord 40 25 < 0.001 abordables Ne sait pas 20 6 … il devrait seulement y avoir  D’accord 77 80 des aliments bons pour la  Pas d’accord 20 19 0.512 santé dans les machines  Ne sait pas 3 1 distributrices
  • 59. Rappel des outils de communication intégrés  aux machines distributrices santé  Lors du suivi téléphonique de la période APRÈS:  65 % des participants se souvenaient d’au moins un  outil  Outils retenus le plus souvent:  L’habillage autour des machines distributrice (35%)  L’information nutritionnelle de l’écran tactile (31%)  Jeu « Choix santé » de l’écran tactile (17% )
  • 60. Utilisation de l’écran tactile 80 70 60 50 40 30 20 10 0 nov-08 déc-08 janv-09 févr-09 mars-09 avr-09 mai-09 juin-09 Nb moyen de sessions par jour Heures d'utilisation (total)
  • 61. Conclusions de l’évaluation  Faire du choix santé le choix facile à faire  Importance de l’information au point d’achat  Machines distributrices santé, un  moyen à privilégier  pour contribuer à la création d’environnements  alimentaires sains
  • 62. Remerciements Les machines distributrices santé ont été développées  par la Direction de la promotion de la santé du CHU  Sainte‐Justine et financées par la Fondation du CHU  Sainte‐Justine. L’évaluation du projet a été réalisée avec le soutien de la  Fondation Lucie et André Chagnon.
  • 63. Distribuer la santé Une question de choix Arie Koifman, MBA Membre ACAD & PDG Servomax
  • 64. L’Association Canadienne de l’auto-distribution •  Depuis 1953, l’Association canadienne d’auto-distribution est la seule association représentant les intérêts des exploitants de distributeurs automatiques, des fabricants de machines distributrices et des fournisseurs de produits et de services au Canada. •  Notre mission est de promouvoir et faire évoluer les industries de la distribution automatique et service de pause-café du Canada. •  L'Association promeut les plus hauts standards en matière d'honnêteté, intégrité et responsabilité dans l'industrie de la distribution automatique et des services de pause-café au Canada. •  Les membres de l'ACAD s'engagent à respecter les standards éthiques en affaire et s'engagent à ne pas entreprendre d'actions qui pourraient nuire à ou atteindre la réputation de d’autres membres ou de l’association.
  • 65. La santé est au coeur de mes valeurs.
  • 66. Au coeur de nos valeurs familiales.
  • 67. UN DÉFI DE SOCIÉTÉ •  Au Québec, seulement de 6 % à 11 % des jeunes de 6 ans à 16 ans consomment quotidiennement les portions suggérées par le Guide alimentaire canadien. •  Plus d un tiers des enfants de 6 ans à 8 ans consomment tous les jours un aliment considéré comme de la malbouffe (frites, boisson gazeuse, grignotines, bonbons, etc.) •  44% des 15 ans à 16 ans consomment tous les jours un aliment faisant partie de la malbouffe. •  Chez les 12 ans à 16 ans, 25% mangent des frites tous les jours ou tous les 2 jours •  75 % des 6 ans à 16 ans mangent des frites au moins une fois par semaine. • FQSE, La dénormalisation de la malbouffe auprès des jeunes, juin 2010. Pour consulter le rapport :www.sportetudiant.com/Malbouffe.pdf [consulté le 8 septembre 2010]
  • 68. TENDANCE POSITIVE 2005-2009
  • 70. L auto-distribution une industrie très compétitive Entreprises rentables par rapport aux entreprises non rentables : 2008 Exploitants de distributeurs automatiques (SCIAN 4542) Moyenne de l'industrie Rentables Non rentables Total Pourcentage des entreprises 70,7 % 29,3 % 100,0 % Revenus totaux (milliers de $) 293,5 287,1 291,6 Dépenses totaux (milliers de $) 267,0 307,1 278,7 Bénéfice net/perte nette (milliers de $) 26,6 -20,0 12,9 Source : Statique Canada, totalisation spéciale, données non publiées.
  • 71. L enjeux : la rentabilité Ventilation des dépenses totales : 2008 Pourcentage des revenus totaux Exploitants de distributeurs automatiques (SCIAN 4542)
  • 72. LE DÉFI PRODUITS SANTÉ •  Faible demande.! •  Faible disponibilité.! •  Défi format.! •  Coûts et prix plus élevés.! •  Quantités minimums élevés.! •  Faible durée de vie.! •  Langue de l'emballage - USA.! •  Rentabilité.!
  • 74. NOUS SOMMES PARTANTS •  Responsabilité comme bon citoyen corporatif.! •  C est dans l intérêt de tous.! •  Répondre au besoins de nos clients.! •  Un meilleur partenaire.!
  • 75. MERCI
  • 76. Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation Le 5 juin 2012 1 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 . Ce document est confidentiel et les renseignements qui y sont contenus sont la propriété exclusive du CTAC. Toute reproduction, divulgation ou usage d’une partie quelconque de l’information contenue dans le présent document est strictement interdite.
  • 77. Qu’est-ce que le CTAC ? Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC) a été créé en 1999 par la fusion de: Depuis, les groupes suivants se sont joints au CTAC: 2 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 78. Qu’est-ce que le CTAC ? Dans la dernière année le CTAC a aussi participé à la création du CCTA: A créé le Conseil des initiatives pour le progrès en alimentation (CIPA): Et a renouvelé l’entente d’agir comme l’organisme porteur du programme: 3 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 79. Qu’est-ce que le CTAC ?  Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC) est une consolidation des forces de l’industrie qui qui représente plus de 400 entreprises pour un volume annuel d’affaires de 15 milliards de dollars, dans une industrie globale de 22 milliards de dollars. Le CTAC a pour mission, d’une part, d’assurer la représentation, la promotion et la défense des intérêts de ses membres auprès de l’ensemble des intervenants de l’industrie de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation et, d’autre part, de mettre en valeur la compétitivité de ses membres sur les marchés québécois, canadien et extérieur. La vision du CTAC est : • De créer une industrie de transformation agroalimentaire de classe mondiale au Québec. 4 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 80. L’importance de l’industrie de la transformation alimentaire au Québec Premier employeur du secteur manufacturier au Québec Le 2e plus important secteur manufacturier (après les métaux) avec près de 22 G$ en livraisons Près de 170 000 emplois directs et indirects (plus de 1,6 % des emplois du Québec et 12 % des emplois manufacturiers ) Plus de 2 000 entreprises réparties dans toutes les régions de la province. 52 % de l’activité à Montréal et en Montérégie. 5 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 81. L’importance de l’industrie de la transformation alimentaire au Québec  Près de 70 % de la production agricole du Québec compte sur cette industrie comme principal débouché commercial.  Contribution économique et sociale (Club des petits déjeuners, banque alimentaire, etc.) 6 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 82. Les principaux enjeux  Une concurrence de plus en plus forte;  La fusion des grandes chaînes alimentaires et des concurrents;  La compétitivité sur les prix et les coûts/la profitabilité;  Le recrutement d’une main-d’œuvre compétente, la formation la rétention et la relève;  Les exportations et fluctuations du taux de change;  Les coûts reliés aux projets d’innovation, de recherche et développement;  Les crises dans le secteur de l’alimentation et la confiance des consommateurs;  Le cadre réglementaire de plus en plus lourd et exigeant;  Les normes moins rigoureuses pour les produits importés;  L’accès aux tablettes;  Les changements technologiques. 7  Le positionnement de la transformation alimentaire Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 83. La transformation agroalimentaire - répartition géographique Légende Zone agricole Transformation alimentaire 8 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 84. Transformation alimentaire Taille des établissements Plus de 1 700 établissements* - de différentes tailles 70% (Total : 1731 sur 2388) * 61% 60% 50% 46% 85 % des 15 % des établissements établissements 40% 20 % des emplois 80 % des emplois 30% 24% 20% 18% 6% 8% 6% 6% 6% 11% 6% 10% 3% 0% 1à 9 10 à 29 30 à 49 50 à 99 100 à 249 250 et + * Exclut les établissements dont le niveau d’emplois est inconnu 9 Position de l’industrie de Compilation agroalimentaire, 22 novembre 2006 Source : ISQ, la transformation MAPAQ, Politiques agroalimentaires .
  • 85. Les marchés Interdépendance des maillons Interdépendance des maillons Destination des produits agricoles du Sources d’approvisionnement de la Québec, moyenne 2006-2008 transformation alimentaire du (en % de la valeur) 80% Québec, moyenne 2006-2008 80% (en % de la valeur) 70% 67% 70% 60% 60% 50% 50% 45% 40% 40% 30% 30% 22% 22% 21% 20% 20% 11% 10% 7% 10% 5% 0% 0% Transf ormation Ventes f rais Marché hors Non Agriculture Transf ormation Canada International Québec Québec Québec alimentaire Québec Québec 10 Compilation : MAPAQ, Politiques agroalimentaires Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 86. Les marchés - Destination de nos produits Ventes finales de l’appareil production- transformation québécois selon les marchés desservis 45 % 100 % 31 % 24 % 11 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 . Source : Activité bioalimentaire au Québec, bilan 2008, compilation MAPAQ
  • 87. La distribution alimentaire Destination des produits et principaux clients Principaux canaux de distribution au Québec Grande distribution et détail – canal dominant Année 2010  Forte concentration Clubs  Marchandise   S’approvisionne partout sur la planète générale entrepôts 8%  Grande convoitise des tablettes Pharmacies 8% Metro  Expansion des marques privées 7% 20% (distributeurs) Autres  magasins  Accès direct et privilégié au consommateur 9% HRI – canal avec ses spécifications propres  Restauration (chaînes, cuisines régionales, traiteurs)  Institutions (écoles, hôpitaux, résidences) Loblaws Sobey's et IGA Circuits courts – canal alternatif émergent 26% 22%  Marchés publics, kiosques, agrotourisme, etc. 12 Source : ACNielsen 2010. Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 88. Les marchés Importations agroalimentaires • Évolution des IMPORTATIONS québécoises … de plus en plus transformées Milliards de $ 5,0 4,6 milliards 4,5 Boissons alcoolisées et autres de $ 4,0 Produits transformés 3,5 Produits primaires 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 13 Position : Stratégis, la transformation agroalimentaire, 22 novembreagroalimentaires Source de l’industrie de Compilation MAPAQ, Politiques 2006 .
  • 89. La marge bénéficiaire stagne en bas de la moyenne canadienne Marge bénéficiaire nette* (moyenne 2006-2008) Extrait de l’Actualité bioalimentaire au Québec en 2009 Aliments Boissons et tabac Québec 6% Québec 33% Ontario 10% Ontario 34% Autres Autres 8% 25% provinces provinces 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% •Après amortissement et intérêts Source : Statistique Canada TiréPosition de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 2008, MAPAQ 14 de: Activité bioalimentaire au Québec en novembre 2006 .
  • 90. 15 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 91. L’industrie québécoise de transformation alimentaire fait face à de nombreux enjeux diminuant encore plus la rentabilité des entreprises PRESSION À LA HAUSSE SUR LES COÛTS Nouvelles Réglementation Consolidation attentes des des fournisseurs consomma- lourde teurs Meilleur Innovation accès au Infrastructure continue capital MARGE DE PROFIT DIMINUÉE Mondialisation Disponibilité de la main-- d’oeuvre Concurrence Consolidation Croissance accrue des distributeurs des marques privées PRESSION À LA BAISSE SUR LES PRIX … alors qu’elle doit investir dans ses équipements et son personnel pour réduire les coûts tout en développant de nouveaux produits et en consacrant davantage de moyens dans la mise en marché de ceux-ci. 16 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 92. Rappel des actions et contributions de l’industrie de la transformation alimentaire 17 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 93. Rappel des actions et contributions de l’industrie de la transformation alimentaire  Guide réduction des gras trans  Guide réduction du sodium  CIPA 18 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 94. 19 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006
  • 95. 20 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 96. 21 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 97. À qui s’adresse le programme 22 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 98. Une réponse structurée et crédible 23 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 99. Les engagements 1 Composition nutritionnelle • Diminution de la perception sucrée ou salée 24 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 100. Les engagements 2 Accessibilité des produits 25 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 101. Faire partie de la solution 26 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 102. 27 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 103. www.progresalimentaire.org 28 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
  • 104. | Verdir ses opérations en cuisine Murielle Vrins 5 juin 2012
  • 105. | Notre mission Équiterre contribue à bâtir un mouvement de société en incitant citoyens, organisations et gouvernements à faire des choix écologiques, équitables et solidaires
  • 106. | Faits saillants • 500 000 visiteurs sur notre site Internet • 84 000 lecteurs de notre bulletin mensuel • 15 000 adeptes de nos pages Facebook • 8 500 abonnées sur Twitter • 8 000 membres cotisants • 45 employés à Montréal et à Québec • Des centaines de bénévoles en Outaouais, en Mauricie, à Sherbrooke, à Québec, à Montréal • Maison du Développement Durable à Montréal
  • 107. | Projets en agriculture et alimentation • Réseau d’Agriculture soutenue par la communauté (ASC) • Recherche sur la mise en marché des circuits courts • Maillages entre institutions et producteurs agricoles • Service-conseil en alimentation et développement durable • Analyse des politiques agricoles publiques • Vitrine sur l’alimentation responsable à Montréal • Campagnes sur le commerce équitable
  • 108. Pour des cuisines | vertes… 1. Un approvisionnement alimentaire local et solidaire 2. Une bonne gestion des matières résiduelles (tri, recyclage, récupération, compostage) 3. Une vaisselle durable 4. Une efficacité énergétique
  • 109. | Approvisionnement alimentaire
  • 110. | Contexte global 1. Impacts socio-économiques • Baisse de revenus des producteurs • Diminution du nombre de fermes • Concentration du marché (transformation, distribution, commercialisation) 2. Impacts environnementaux • Monoculture et intensification de l’agriculture • Pollution de l’eau, de l’air et des sols • Transport des aliments et suremballage 3. Impacts sur la santé • Augmentation du diabète et de l’obésité • Diminution de la part investi par les ménages • Détérioration nutritive des aliments et augmentation des préparations alimentaires
  • 111. Selon le MAPAQ, si chaque ménage achetait pour 30$ de plus de produits québécois, ils injecteraient, en 5 ans, un milliard de dollars de plus dans l’économie locale.
  • 112. | Manger local  Un choix alimentaire: fraîcheur exceptionnelle et grande qualité nutritive  Un choix environnemental: diminution du transport (émission de GES) et suremballage  Un choix économique: meilleur prix payé au producteur et vitalité de l’économie locale  Un choix social: pérennité du monde agroalimentaire lavallois et le maintien des paysages agricoles lavallois  Un choix politique
  • 113. | Besoin des HRI . • Forte demande pour des ingrédients locaux et biologiques dans les secteurs institutionnel et hôtelier, mais obstacle du coût • Les institutions sont organisées afin de gérer de multiples fournisseurs : peut-être avantageux pour les plus petits. • Les écoles secondaires et primaires semblent le segment le moins porteur • Les HRI ont de plus en plus recours aux produits transformés (coupés, surgelés, emballés) afin de réduire les coûts de main d’œuvre. • Le service alimentaire idéal pour les producteurs locaux serait capable d’offrir un menu assez fixe (donc prévisible en termes d’ingrédients), mais qui peut varier à des intervalles réguliers pour offrir des produits saisonniers.
  • 114. | Besoin des HRI . Intérêt signalé pour les produits biologiques ou locaux Écoles Réseau Éducation primaires et santé Hôtellerie Supérieure secondaires (n=15) (n=13) (n=25) (n=22) Biologique 0% 0% 0% 0% Local/Circuits 5% 8% 24% 20% courts Les deux 27% 54% 56% 40% Total 32% 62% 80% 60%
  • 115. | Approvisionnement local en milieu institutionnel À la soupe! •Projet-pilote 2007-2009 •32 établissements (écoles, centres de santé, garderies), 19 fermes biologiques •Trousse pédagogique: 17 activités service de garde, primaire et secondaire, 5000 élèves sensibilisés •Retombées positives: augmentation de la consommation, satisfaction générale, gratification, qualité, fraîcheur, retombées externes •Obstacle: prix, main d’œuvre, ressources humaines et financières, saison courte, petits volumes, maillage inadéquat, contrats d’approvisionnement
  • 116. | Approvisionnement local à Laval . • Mandat de la Ville de Laval • 10 institutions en 2011, 15 en 2012 • Coopérative Paniers-Saveurs de Laval • Satisfaction générale • Faible volume des commandes • Prix le plus gros obstacle • Négociation gré à gré et offre d’un grade B
  • 117. | Approvisionnement local dans le milieu de la santé • Secteur important: • Forte demande • Forte utilisation des fruits et légumes frais et congelés • Volume important • Présence de la politique alimentaire et du cadre de référence • Barrières légales: • Ouvertures et possibilités selon les montants d’achat: négociation gré à gré et appel d’offre sur invitation • Étude de cas: • 15% des fruits et légumes locaux en saison
  • 118. | Solutions • Fruits et légumes locaux – coopératives ou producteurs • Aliments du Québec • Produits transformés ou surgelés du Québec • Congélation et conservation des produits • Substitution des produits • Lundi sans viande • Contrat d’approvisionnement
  • 119. Une bonne gestion des matières | résiduelles Crédit: flit
  • 120. | Contexte et problématique • La génération des matières résiduelles varie selon le type d’institution, et les actions qui s’y rapportent doivent aussi être adaptées localement • Nouvelle Politique de gestion des matières résiduelles 2011
  • 121. | Politique de gestion des matières résiduelles du Québec 1998-2008 Tonnes de matières résiduelles par personne par année Source: Recyc-Québec 2009 Nouvelle politique 2011-2015
  • 122. Déchets résidentiels au | Québec Résidus alimentaires : 51 % Résidus verts : 27 % Autres résidus organiques : 22 % Source: Recyc-Québec 2008
  • 123. Résidus générés dans les | institutions au Québec • Total • 265 783 tonnes/an • 171kg par employé/an • Papier • Le plus généré (27.9% du total) • Le plus récupéré (87%) • Résidus organiques • Très abondants • Très mal valorisés Recyc-Québec et NI Environnement 2009
  • 124. Résidus générés dans les | institutions au Québec • Réseau de la santé (génération) • Matières non valorisables (39,8 %) • Matières organiques (35,9 %) • Santé et Éducation • Forte génération • Faible récupération (11.4% et 30.9% respectivement) Recyc-Québec et NI Environnement 2009
  • 125. | Types de compostage Compostage simple Compostage contrôlé Compostage limité
  • 126. Solutions • Hiérarchie des modes de gestion • Tri et récupération efficaces
  • 127. Hiérarchie des modes de | gestion • Régime minceur dans les cuisines • Approvisionnements non-suremballés • Fournisseur qui réutilise ses boîtes ou glaciaires • Vaisselle réutilisable pour emporter ou pour le service • Dons à des banques alimentaires • Vaisselle pour emporter recyclable ou compostable • Compostage des résidus alimentaires • Enfouissement avec captage des gas • Incinération avec capture d’énergie • Enfouissement des résidus ultimes (MDDEP 2010)
  • 128. | Tri et récupération Images et couleurs Pictogrammes et mots clés Descriptif Uniformisés et regroupés Ergonomiques
  • 129. | Centre universitaire de santé McGill • Premier menu « à la carte » au Canada dès 2005 • 30 plats chauds, 600 sandwichs • Taux de satisfaction de 94% • Gaspillage réduit de 25% Photo Alain Roberge / La Presse
  • 130. Réutilisation des emballages par les | fournisseurs Crédit: carbonated • FritoLay • réutilise ses boîtes d’expédition pour les croustilles 5 ou 6 fois après quoi le carton est recyclé. • ceci économise 120 000 tonnes de moins d’emballage par année • le taux de participation à ce programme est de 99%. • Autres exemples: caisses de lait, caisses de pain, etc.
  • 131. | Compostage sur site Concordia University GCPL • Exemples: Université Concordia, Ville de Verdun, Hôpital Douglas, IGA • Baisse majeures GES • Subventions disponibles • Usage du compost sur site • Sensibilisation facilité • Rentabilité possible • Utile lorsque collecte non- disponible
  • 132. | Une vaisselle durable Crédit: Jeremy
  • 133. | Contexte 1. Impacts socio-économiques • Emplois locaux et possibilité d’intégration personnes avec des déficiences (tri des déchets et lavage de la vaisselle) 2. Impacts environnementaux • Réduction de la génération de déchets • Réduction de la consommation d’énergie • Réduction des émissions de GES 3. Impacts sur la santé • Produits chimiques toxiques dans les contenants jetables • Phtalates, Bisphénol A, polystirènes • Porcelaine et verre inertes
  • 134. Assiettes en porcelaine ou | compostables? Crédit: Juliud Schorzman ACV Yale University
  • 135. | Lave-vaisselle ou lavage à la main? Un lave-vaisselle est plus écologique seulement si le comportement est adéquat! • Modèle éconergétique • Pas de rinçage manuel • Utilisation à pleine capacité • Choisir mode approprié (éco ou normal ou ‘heavy’) • Savon écologique
  • 136. | Solutions • Vaisselle réutilisable • Vaisselle recyclable ou compostable pour emporter • Bannir la vaisselle jetable en plastique toxique • Encourager les tasses et bouteilles réutilisables • Remplacer les bâtons de café plastique par cuillère durable • Serviettes recyclées et non blanchies et éducation • Achat d’un lave-vaisselle Énergie Star
  • 137. | Solutions Conseils pour minimiser les dangers des emballages alimentaires et de la vaisselle jetable • Préférer les aliments emballés dans le verre ou le métal • Éviter de chauffer les aliments dans des contenants de plastique • Éviter d’entreposer les aliments gras ou acides dans des contenants de plastique ou de la pellicule plastique • Éviter tous les produits contenant du PVC, du styrène, du bisphénol A et des phthalates
  • 138. Une bonne efficacité | énergétique
  • 139. | Contexte • Les cuisines utilisent 5 fois plus d’énergie que le reste de l’édifice • Il faut comptabiliser l’énergie consommée à toutes les étapes de la préparation des aliments (ACV) Répartition de la consommation énergétique d’un restaurant
  • 140. | Solutions • Comportement • Plan d’efficacité énergétique • Mesures d’économie • Équipement • Appareils Énergie Star • Bâtiments • Éclairage naturel • Diminution de la climatisation et du chauffage
  • 141. | Conservation de l’eau • Changer les comportements • Servir l’eau sur demande • Décongeler au réfrigérateur • Utiliser les cycles de lavage (textiles, vaisselle) appropriés • Balayer au lieu d’arroser! • Entretenir les équipements • Réparer les fuites • Réduire température chauffe-eau • Remplacer les équipements à forte consommation • Investissements rentables à long terme • Toilettes faible débit • Lave-vaisselle éco-énergétique • Chauffe-eau instantanés • Cuits-vapeurs à vapeur
  • 142. | Initiatives • Laiterie de Coaticook • Système multifonctionnel de réfrigération à l’ammoniac • IGA Cookshire • Système de réfrigération au CO2 • Restaurants Culver’s • Hottes plus efficaces • Chauffage de l’eau avec l’huile de cuisson • Économie de 270$ par mois pour un seul restaurant • Osteria Nonna Maria • Restaurant dans un édifice de 1800 • Chauffage de l’eau sans réservoir
  • 143. | Contacts Murielle Vrins Conseillère en alimentation responsable 514 522-2000 #240 mvrins@equiterre.org
  • 144. | Merci beaucoup!
  • 145. Plus de choix sains dans les machines distributrices: un processus en continu ! par Julie Desrochers. Dt.P., Chef d’activités d’alimentation, Hôpital Pierre-Boucher et Roxane Guindon, Dt.P., Conseillère en promotion de la santé CSSS Pierre-Boucher
  • 146. Le CSSS Pierre-Boucher, c’est … 1 hôpital 3 CLSC 7 Centres d’hébergement et plus de 4 250 employés
  • 147. Plan de la présentation 1. Contexte 2. Études de cas : Hôpital Pierre-Boucher et CH Contrecoeur 3. Freins et facteurs clés de succès
  • 148. Contexte  2006 Fondation de l’hôpital Pierre-Boucher sensibilise la Direction générale à la malbouffe offerte à la cafétéria  2007 Mise sur pied du comité Bonne bouffe  2008 Portrait global de l’offre alimentaire dans les 11 installations Machines distributrices (2008) Hôpital 7 CH et 3 CLSC Aliments promoteurs Aliments promoteurs de santé de santé ≈ 15% des collations ≈ 15% des collation ≈ 33% des boissons ≈ 20% des boissons
  • 149. Quelques critères nutritionnels tirés du cadre de référence “Miser sur une saine alimentation: une question de qualité”,MSSS 2009 Aliments de collations (par portion) :  moins de 30 grammes de glucides  moins de 480 mg de sodium  contenu en gras saturés représente 10 % ou moins de la teneur calorique de l’aliment  2 grammes ou plus de fibres Boissons:  Offrir des jus de fruits 100 % pur, jus de légumes, lait ou substitut de lait, éviter les formats excédant 384 ml  Éliminer les boissons sucrées et les boissons contenant des édulcorants
  • 150. Contexte  Juin 2010 : Adoption de la Politique pour une saine alimentation  Déc 2010: Activité de lancement de la politique alimentaire et présentation des grandes lignes du plan d’action
  • 151. Contexte  Octobre 2011: Activité de lancement du Virage-Santé dans les machines distributrices du CSSS
  • 152. Objectifs généraux du Virage-Santé au niveau des machines distributrices du CSSS 1. Étape d’implantation: Hôpital et 3 CLSC  Offrir des collations et des boissons qui respectent les critères nutritionnels du cadre de référence du MSSS 7 Centres d’Hébergement  Augmenter la proportion de boissons et d’aliments sains de manière progressive dans le respect du contexte “milieu de vie” 2. Étape de maintien et d’évaluation  Assurer le suivi des actions mises en place (ex.: comité d’amélioration continue pour les machines distributrices)
  • 153. Étude de cas: hôpital Pierre-Boucher 2. Recherche des 3. Sondage sur le produits conformes aux retrait des boissons critères nutritionnels du gazeuses auprès de cadre de référence la clientèle 4. Évaluer 1. Analyse des produits Principales les besoins en machines dans les 9 machines étapes distributrices distributrices 5. Activités d’éducation et 6. Suivi et évaluation: communication rapport des ventes, analyse de nouveaux produits
  • 154. Pourcentage d’aliments sains dans les machines distributrices de l’HPB en 2008 et 2011 90% 90% 80% 60% 33% 40% 15% 20% 0% 2008 2011 Collations Boissons
  • 155. Cafétéria de l’hôpital Pierre-Boucher
  • 156. Cafétéria de l’hôpital Pierre-Boucher
  • 157. Cafétéria de l’hôpital Pierre-Boucher
  • 158. Des freins à l’amélioration de l’offre alimentaire  La clientèle principale des machines distributrices sont les visiteurs, plus difficiles à rejoindre, et par le fait même à sensibiliser au Virage- Santé.  Aucun budget supplémentaire n’a été alloué pour réaliser ce projet à l’exception de l’achat de deux distributrices.  Le Cadre de référence gagne à être mieux connu de la part de l’industrie alimentaire pour développer davantage de produits conformes à ces critères  Assez souvent, les représentants de l’industrie proposent des produits sains intéressants, mais nécessitant un grand volume d’achats pour pouvoir devenir disponibles chez les principaux fournisseurs
  • 159. Facteurs clés de succès  Dès le début du projet, s’assurer que les pertes de revenus ainsi que l’augmentation du coût des aliments seront entérinés par la Direction  La gestion des machines distributrices par l’hôpital procure une très grande flexibilité (aucune négociation contractuelle)  Planification d’activités de communication pour annoncer le retrait des aliments de faible valeur nutritive afin de diminuer l’effet de surprise et aussi les réactions négatives de la part du personnel
  • 160. Étude de cas: CH de Contrecoeur Principales étapes pour améliorer le contenu des machines distributrices: 1. Réviser les planogrammes en faisant ressortir les aspects positifs et en déterminant certaines cibles réalistes par exemple … Au moins 2 variétés: jus de fruits purs à 100 % , barres de céréales, mélange de noix ou d’arachides
  • 161. CH de Contrecoeur (suite) 2. Proposer des idées de mise en valeur des choix sains  Dégustation des nouveaux produits (sondage)  Politique de prix avantageuse pour les produits sains  Utilisation d’images d’aliments sains pour l’habillage des distributrices
  • 162. Pourcentage d’aliments sains dans les machines distributrices du CH en 2008 et 2011 80% 60% 60% 40% 40% 20% 15% 20% 0% 2008 2011 Collations Boissons
  • 163. Quelques facteurs clés de succès  Dès l’élaboration de la politique alimentaire, la Fondation a été consultée et sensibilisée à l’amélioration de son offre alimentaire.  Offre de soutien continu à la démarche par la conseillère en promotion de la santé
  • 164. Des freins à l’amélioration de l’offre alimentaire  Variété de produits limitée due au fait que les bénévoles s’approvisionnent dans les magasins de grande surface  Faible volume de ventes qui ne permet pas l’achat d’une distributrice à produits frais  Diminution de la rentabilité (ex.: prix coûtant du jus deux fois plus cher que celui de la boisson gazeuse)  Image de la distributrice associée à la malbouffe
  • 165. Quelques retombées positives du Virage-Santé  Contribue au rayonnement de notre organisation et à sa mission d’améliorer la santé et le bien-être de la population et de son personnel  Les partenaires comme les Fondations sont fières de s’associer à ce Virage-Santé  Un grand nombre d’employés et de médecins adhère à ce Virage-Santé. Ils deviennent en quelque sorte « des ambassadeurs » des saines habitudes de vie
  • 166. Le CSSS Pierre-Boucher, une organisation engagée dans un Virage- Santé …