Présentations de Drs Barnett, Dery, Côté, Van Hulst, Koifman, Fortin, Van Campen, Vrins, Desrochers et Guindon, dans le cadre du colloque du 5 juin 2012 : Présentations du Colloque d'échange de connaissances vers des environnements alimentaires sains dans nos milieux de vie
Colloque sur les environnements alimentaires sains - Barnett, Côté, Dery, Van Hulst
1. L'environnement alimentaire et la santé des jeunes :
éléments de vision
Vision dans le cadre du projet des machines distributrices du
Centre d’excellence en promotion de la santé au CHU Sainte‐Justine
Véronique Déry, M.D., M.Sc., FRCPC
Le 5 juin 2012
3. Origine du projet ‐ Communiqué de presse
27 juin 2007
Le CHU Sainte‐Justine annonce la création d’un
Centre d’excellence en promotion de la santé
Montréal, 27 juin 2007 ‐ Monsieur Khiem Dao, directeur général du CHU Sainte‐Justine,
monsieur André Chagnon, président du conseil et chef de la direction de la Fondation Lucie et
André Chagnon, et monsieur Raymond Boucher, président sortant du CA de la Fondation de
l’Hôpital Sainte‐Justine, ont annoncé ce matin la création d’un Centre d’excellence en
promotion de la santé au CHU Sainte‐Justine.
« La création du Centre d’excellence constitue un moyen privilégié de contribuer de façon
significative à la promotion de la santé et la prévention de la maladie grâce à une approche
axée sur le développement optimal des enfants et à l’acquisition de saines habitudes de
vie(…). »
Dans le cadre de la mise sur pied de ce Centre d’excellence regroupant plusieurs expertises
en promotion de la santé en pédiatrie, plusieurs projets ont déjà été identifiés :
La première priorité est de fournir (exclusivement) des aliments sains aux patients, aux
employés, aux médecins et aux visiteurs
7. La Déclaration ou Charte de Budapest (1992) et les
objectifs du réseau des HPS
Des mesures pour le développement des perspectives, des objectifs et des structures
orientées vers la santé.
Une identité, une culture qui inclut la santé.
Une prise de conscience de l’impact de l’environnement hospitalier sur l’état de
santé des patients, du personnel et de la communauté. La construction et la
disposition interne de l’hôpital devraient être adaptées pour diminuer les préjudices
potentiels.
Une participation active du patient en fonction de ses capacités spécifiques.
Des démarches participatives d’amélioration de la santé.
marches participatives
Des conditions de travail compatibles avec la santé du personnel.
L’hôpital comme un modèle pour les services de santé et les lieux de travail.
le
Une collaboration entre les initiatives de promotion de santé de la communauté et
les autorités.
8. La Déclaration ou Charte de Budapest (1992) et les
objectifs du réseau des HPS
L’amélioration de la communication et la collaboration avec les services sociaux/de
lioration de la communication et la collaboration
santé de la communauté.
L’amélioration du réseau des aides à domicile disponibles pour le patient.
L’identification de groupes cibles spécifiques dans l’hôpital avec leurs besoins
particuliers.
La reconnaissance des valeurs, croyances et cultures des populations qui fréquentent
l’institution.
La création de conditions de support, d’environnement humain et physique
favorables pour les patients.
La qualité de la nourriture offerte aux patients et au personnel.
de la nourriture offerte
L’amélioration de la quantité et la qualité des informations données au patient et sa
famille de même que la communication avec celui‐ci.
es
Des programmes de formation du personnel.
Le développement d’une base de données épidémiologiques spécifiques et la
communiquer aux autorités.
9. Les grandes orientations stratégiques et éthiques
des Recommandations de Vienne (1997)
La participation du patient
L’implication de tous les professionnels
La reconnaissance des droits des patients
La promotion d’un environnement sain dans l’hôpital
Source: WHO Europe. First Workshop on Health Promotion for Children and Adolescents in hospitals. Report on a WHO Workshop. Barcelona, Spain. April 29-30, 2004
10. Approche écologique du milieu de vie de l’enfant dans
une perspective de promotion de la santé
Micro système:
Micro système:
Famille
Famille
Micro système:
Micro système:
École
École
Meso système: Eso système: Macro système:
Communauté de vie Communauté Environnement
extérieure physique et social
Nouveau né
Nouveau né Micro système:
Milieu utérin Micro système:
Milieu utérin Enfant // Adolescent
Enfant Adolescent Hôpital
Hôpital
Micro système:
Micro systè
système:
Micro système:
Micro système:
Autres
Autres
Autres
Autres
Promotion de la santé pour enfants À l’hôpital
santé
Promotion de la santé pour enfants PAR l’hôpital
santé l’
Source : HPH Task Force on Health Promotion for Children and Adolescents in and by Hospitals [HPH-CA], 2007
11. Le modèle conceptuel d’ensemble
Milieu de soins
PHASE PRÉHOSPITALIÈRE
PHASE POST-HOSPITALIÈRE
Milieu de travail
Milieu d’enseignement, de
recherche, de transfert de
connaissances COMMUNAUTÉ
COMMUNAUTÉ
13. La malbouffe dans les hôpitaux pédiatriques
« La présence de fast‐food dans un hôpital
influence les perceptions des parents. En
effet, ceux‐ci percoivent que ces aliments
sont de bonne qualité puisqu’ils sont
offerts à l’hôpital. »
(Sahud et coll., 2006)
14. Démarche d’ensemble pour un concept et un contenu améliorés de
distributrices alimentaires
Observation
des comportements
ÉVALUATIO
Étude d’observation
des consommateurs N
Développement d’un
du contenu concept amélioré
Revue de littérature des distributrices
et analyse politico-
environnementale
Identification des critères
nutritionnels devant
guider les choix
(en plus des ANR, 2007) Conception et
développement
de la borne
interactive
Identification
d’aliments répondants
aux critères (« R / D »)
Choix du concept
et contenu pour
expérimentation
expé
Groupes de discussion
• Enfants Déploiement
Déploiement
• Adolescents du projet
• Parents
• Personnel
15. Parmi les dimensions considérées
L’adaptation aux clientèles ciblées
Le contexte de la consommation (travail, visite, consultation, hospitalisation)
Les groupes d’âges concernés (pédiatrique et adulte)
Les besoins nutritionnels correspondants
La considération des principaux problèmes de santé possibles
La taille et la forme des aliments vs. risque d’étouffement
L’obésité
Le diabète mellitus
Les dyslipidémies,
Dans une approche de santé populationnelle
Les allergies alimentaires (clarté des limites de l’approche)
Le contenu en gras, sucre, sel, fibres, etc.
La taille des portions
La place accordée à l’eau et au lait (et aux jus de petits formats)
Avec une considération des enjeux de « marketing »
Une préoccupation à l’égard de la santé dentaire
Le coût des aliments
Leur goût, leur fraîcheur et leur apparence
Leur taux de roulement
Le contrat de location de machines et d’approvisionnement
Avec un souci pour le développement durable
16. Ce souci pour le développement durable
Son expression :
La taille, le format et la nature
des contenants;
La récupération facilitée;
La provenance des aliments.
Constat dès le départ :
Difficulté de conciliation
« distributrice‐santé‐environnement ».
17. Remerciements
Diane Decelles, Dt. P., MSc., chef professionnel de nutrition clinique* puis directrice adjointe de la Direction de la
Diane Decelles
promotion de la santé (DPS)
Lise Marcotte, Dt. P. , chef professionnel des services alimentaires*
Lise Marcotte
Lyse Vanier, Dt. P., MSc., consultante, DPS*
Lyse Vanier
Geneviève Côté, Dt. P., MSc., consultante, DPS
Geneviè ve Côté
Andréanne Charbonneau, Dt. P., M.B.A., consultante, DPS
André anne Charbonneau
Ginette Lépine, assistante administrative, DPS*
Ginette Lé pine
Lise Renaud, chercheure, UQAM (Groupes de discussions)
Lise Renaud
Monique Caron‐Bouchard, chercheure, (Groupes de discussions)
Monique Caron‐ Bouchard
Tracie Barnett, Ph.D., chercheure, Centre de recherche, CHUSJ
Tracie Barnett
Andrea Van Hulst, inf. Msc.
Andrea Van Hulst
Anièle Lecoq et Isabelle Péan, Fondation du CHU Sainte‐Justine
Aniè le Lecoq et Isabelle Pé an
Dr Michel Boivin, Vice‐président*, Fondation Lucie et André Chagnon
Dr Michel Boivin
Louise Boisvert, directrice des communications, CHUSJ et son équipe, notamment Sylvie Noêl
Louise Boisvert
Tony Bucci, directeur des finances et des installations matérielles*, CHUSJ et son équipe
Tony Bucc
Le groupe COMPASS, Québec Ltée
Le groupe COMPASS, Qué bec Lté
François Lagarde, Marie Marquis, Chantal Jacob (consultations ad hoc)
Franç ois Lagarde, Marie Marquis, Chantal Jacob
Les médecins, les gestionnaires et les autres membres du personnel ayant soutenu le projet.
Les parents, employés, médecins et visiteurs ayant participé aux groupes de discussion
La haute direction du CHUSJ
L’Association québécoise des allergies alimentaires et Équiterre (consultations ad hoc)
L’équipe de l’Émission L’Épicerie
Toutes les autres personnes ayant participé de près ou de loin au projet!
* Fonction au moment de la mise en place du projet en 2007‐2008, la plupart au CHU Sainte‐Justine (CHUSJ)
18. Conclusions – Quelques constats
La démarche présentée en est une qui a nécessité une mobilisation large ère
bien que réalisée dans un lieu d’application qui semble à 1 vue circonscrit.
Une approche de santé populationnelle était de rigueur quoique déployée
dans un milieu clinique.
En conséquence, ce projet de démonstration (et ceux qui seront présentés
plus tard aujourd’hui) a déjà et peut constituer un potentiel encore plus
important de partage de connaissances :
Vers d’autres milieux hospitaliers
Vers d’autres groupes d’âges
Et aussi et surtout, vers d’autres milieux de vie.
Il y a lieu de capitaliser sur l’expertise développée au Québec dans ce
domaine. Parmi les moyens à considérer :
Mettre en place une structure de type « clearing house » ou un registre des expériences
en cours au Québec pour mettre à profit les expériences, les outils, les enseignements et
enfin, les résultats formels d’évaluation;
Soutenir et développer l’expertise en recherche évaluative dans ce domaine;
Désigner des centres d’expertise dont les mandats seraient soient la « recherche » et le
développement pour une application dans divers milieux de vie incluant le « clearing
house », soit l’évaluation des initiatives, idéalement les deux.
20. L’offre des machines
distributrices et son impact
sur la santé
Tracie A Barnett, PhD
Chercheur adjoint
Département de médecine sociale et préventive,
Faculté de médecine de l’Université de Montréal
Centre de recherche du CHU Sainte‐Justine
Colloque d’échange de connaissances: vers des
environnements alimentaires sains dans nos milieux de vie
Montréal, le 5 juin 2012
21. Le raisonnement
Les interventions individuelles faisant la promotion de saines
habitudes de vie ont vu un succès limité
Nous favorisons une approche socio‐écologique, visant
l’individu ET son environnement
EX: Interventions avec des composantes environnementales
touchant le prix des aliments sains, ou qui favorise le
transport actif comme la marche ou le vélo, auront plus de
potentiel pour améliorer la santé au niveau populationnel
22. Le raisonnement
On considère généralement que les machines
distributrices contribuent à créer un environnement
‘obésogène’ puisque, typiquement, ce sont des
aliments riches en calories et en gras qui sont offerts,
elles encouragent le ‘grignotage’ à tout moment, et
elles remplacent potentiellement des aliments plus
sains
23. Le raisonnement
Malgré ces croyances, les machines distributrices sont
encore très prévalentes, notamment dans les écoles,
les centres communautaires, et les hôpitaux, parce
qu’elles offrent un point d’achat pratique et sont une
source de revenu importante
En modifiant le contenu pour encourager des choix
sains, il est possible de faire la promotion d’une
alimentation saine
24. Recherche avec les mots ‘vending machine’
Recherche avec les mots
Google = plus de 52 millions de résultats
Pubmed = 99 articles scientifiques, US & Canada
Milieu scolaire/mileu de travail : +++
Milieu communautaire (centres sportifs/récréatifs):
peu (tous au Canada)
Milieu de la santé : peu
25. Que retrouve‐t‐on parmi les articles
scientifiques?
Des études d’observation (description simple) ou
d’intervention (évaluation de la satisfaction ou de la
consommation de nouveaux produits; évaluation de l’impact
d’une nouvelle politique)
La plupart des interventions remplacent une proportion des
aliments/breuvages offerts avec des choix sains, exploitant
divers devis (pré‐post, essai randomisé, etc)
Des interventions ‘point d’achat’ ont été évaluées en milieux
de travail et scolaire, visant la sensibilisation à sa propre
consommation, e.g.
En rajoutant de l’information sur l’apport calorique des aliments ou des boissons dans les
machines distributrices
En réduisant les prix des options plus saines
26. Quels résultats sont décrits?
En général, la présence de machines distributrices est associée à un
indice de masse corporelle plus élevé
Les politiques scolaires limitant l’accès aux aliments/boissons ‘non
santé’ sont efficaces pour limiter l’achat de ces produits
Les consommateurs auront moins tendance à choisir les options
saines si les options ‘non santé’ sont toujours présentes
Barrières à l’offre/exploitation: présence de contrats non‐flexibles,
financement, manque de ressources, manque de connaissance,
manque de motivation, inquiétude due aux faibles ventes,
ignorance des préférences des consommateurs
Barrières à l’achat: abondance de choix malsains, piètre qualité des
aliments, manque de variété, coût trop élevé
Chaumette et al.2009 (Québec); Naylor et al 2010 (Colombie‐Britannique); Thomas et al 2010 (ONT); Minaker et
al.2011; Fox et al.2009; Ludwig et al.2001; Neumark‐Sztainer et al.2005)
27. Quels résultats sont décrits?
Saoud et al.2006 : Étude de l’impact de la présence de
restaurants (McD)dans les hôpitaux. Les répondants avaient
plus tendance à considérer l’offre alimentaire du McD comme
étant Santé quand un McD était présent dans l’établissement
de santé
Gorton et al.2010 : Intervention dans deux hôpitaux a résulté
en une réduction d’énergie(‐24%), de matière grasse(‐32%),
de gras saturés(‐41%), et de sucre(‐30%) par 100g de produits
vendus. Selon les auteurs, les ventes n’ont pas diminué et la
satisfaction des consommateurs a augmenté
28. Quelles sont leurs conclusions?
Essentiel de savoir ce que les usagers seraient prêts à
acheter
Nécessité d’avoir des lignes directrices/politiques
alimentaires pour guider le contenu des machines
distributrices
Les améliorations à l’environnement alimentaire
devraient viser l’élimination des options non‐saines
30. Objectifs du projet
Offre alimentaire cohérente avec les
recommandations nutritionnelles en
vigueur
Faciliter l’accès à une saine
alimentation
Servir d’exemple…si un aliment est
offert à l’hôpital c’est qu’il est bien
d’en manger! (Sahud et coll., 2006)
33. ÉTAPES DU PROJET
Juin à octobre 2007
Revue de littérature et étude d’observation de
l’offre alimentaire dans les machines du
pavillon principal.
Novembre 2007 à février 2008
Développement d’un concept de distributrices
faisant la promotion d’une saine alimentation
Tenue de groupes de discussions incluant des
dégustations auprès d’employés, mères,
adolescents et enfants.
Ajustements faits au concept
34. ÉTAPES DU PROJET
Mai à octobre 2008
Développement
de messages de promotion de la santé
de messages de mise en garde
d’outils de communication
Logistique et installation des nouvelles machines
Octobre 2008
Lancement officiel
Juin 2008 à juin 2009
Évaluation du projet
35. CHOIX des CRITÈRES NUTRITIONNELS
Guide alimentaire canadien
“Nutrition Standards for food
in schools”, Institute of
Medicine, 2007
ANREF 2005
36. COLLATIONS ACCEPTÉES
Fruits
Légumes
Céréales entières
Légumineuses
Aliments transformés fournissant au
moins une portion de fruit, de légume, de
céréales entières ou de légumineuses. Les
combinaisons de ces aliments sont aussi
acceptées (Ex: ½ fruit et ½ céréale)
Produits laitiers écrémés et faibles en
gras (2% M.G. ou moins).
37. COLLATIONS ACCEPTÉES
Exclusion des arachides, des noix et
des graines ensachées
Mesure de sécurité pour éviter qu’elles
soient consommées dans l’environnement
proche d’enfants ou d’adultes allergiques.
(Critère laissé pour contre en 2011 afin
d’élargir l’offre.)
38. COLLATIONS ACCEPTÉES
Calories 200 calories ou moins par
portion
Gras totaux 35% ou moins des calories
Gras Moins de 10% des calories
saturés
Gras trans 0,5 g ou moins par portion
Sodium 200 mg ou moins par portion
39. COLLATIONS ACCEPTÉES
Sucres 35% ou moins des calories
totaux Les produits dont le premier
ingrédient est du sucre sont
exclus.
Exceptions: yogourt à boire où l’on
accepte jusqu’à 30g par portion de
175 g (ou 175 mL).
Ce critère ne s’applique pas aux
fruits et aux légumes.
40. METS PRINCIPAUX ACCEPTÉS
Les mets principaux acceptés
doivent être une combinaison d’au
moins deux portions des aliments
suivants : fruits, légumes, céréales
entières en plus de répondre aux
critères nutritionnels ci-dessous.
Tous les sandwichs sont servis avec
un sachet de crudités.
41. METS PRINCIPAUX ACCEPTÉS
Calories Plus de 200 calories par
portion
Protéines 10 à 35% des calories
Gras 35% ou moins des calories
totaux
Gras Moins de 10% des calories
saturés
Gras trans 0,5 g ou moins par portion
Sodium 730 mg ou moins par portion
1/3 AMT 2200 mg pour les 9 à 13 ans
(et non 480 mg)
42. BOISSONS ACCEPTÉES
Eau non aromatisée
Jus de fruits 100% pur En format de 250 ml ou moins
Jus de légumes 100% pur En format de 250 ml ou moins
Lait nature ou substitut du lait En format de 250 ml ou moins
Contenant 2% M.G. ou moins sauf
pour les 1 à 3 ans (3,25% M.G.)
Lait ou substitut du lait aromatisé En format de 250 ml ou moins
Contenant 22 g ou moins de sucres
totaux par portion de 250 ml
43. GROUPES DE DISCUSSION:
exemple d’ajustement
Collations salées permises
Rangée supérieure de la machine,
hors de la vue des enfants.
Mêmes critères de calories et de
gras que les autres collations.
360 mg ou moins de sodium par
portion versus 200 mg (augmenté à
480 mg en 2011).
44. NOUVELLES MACHINES:
quelques considérations
Disponibilité d’aliments attrayants,
abordables, québécois, écologiques
et savoureux qui répondent aux
critères nutritionnels choisis.
Machine « combinée » à collation qui
permet d’offrir des produits frais et
secs.
45. NOUVELLES MACHINES:
quelques considérations
Clientèle variée: besoins et goûts
différents.
Besoins particuliers des 1 à 3 ans.
Clientèle avec des allergies
alimentaires.
Choix des messages éducatifs.
46. Messages éducatifs choisis
L’eau: meilleur choix pour s’hydrater
Les meilleurs choix d’aliments
Légumes et fruits
Produits céréaliers à grains entiers
Produits laitiers faibles en matières
grasses
Besoins particuliers des 1 à 3 ans
47. Messages de mise en garde
Alerte aux allergies alimentaires
Attention aux étouffements
Carie dentaire vs collations sucrées
ou collantes
48. Les outils de communication
Habillage des machines
Écran tactile interactif
Dépliant « BOISSON ou
COLLATION… Je fais un
choix JUDICIEUX »
49. Pour plus de détails…
Guide d’implantation des machines
distributrices disponible sur:
www.chu-sainte-justine.org
51. Évaluation des machines
distributrices santé du CHU
Sainte‐Justine
Andraea Van Hulst, inf., M.Sc.
École de santé publique de l’Université de Montréal
Centre de recherche du CHU Sainte‐Justine
Colloque d’échange de connaissances:
vers des environnements alimentaires sains dans nos
milieux de vie
5 juin 2012
52. Méthodologie
Avant Après
6 semaines 6 semaines
Questionnaire Suivi au Questionnaire Suivi au
de base plus tard téléphone de base plus tard téléphone
n=296 n=118 n=239 n=98
Installation des machines distributrices santé
Mai 2008 Octobre 2008 Mai 2009
Participants: utilisateurs potentiels des machines distributrices
de l’entrée principale
53. Caractéristiques des participants
AVANT APRÈS
(N= 296) (N=239)
%
Sexe: (Femme) 68 80
Age: 18‐24 ans 10 13
25‐39 ans 61 57
≥ 40 ans 29 31
Statut: Parent d’un patient 68 71
Patient 11 11
Employé 8 8
Autres 13 10
Éducation Études secondaires ou moins 31 22
Collégiale/professionnelle 29 36
Universitaire 41 41
54. Achats faits pour un enfant
Âge des enfants
80
60
% 40
20
0
1‐3 ans 4‐12 ans 13‐17 ans
AVANT (25%, n=75) APRÈS (38%, n=92)
55. Ce que les participants ont acheté
30
20
%
10
0
Lait & Eau Jus Lég. & Fruit
substitut
AVANT (340 produits) APRÈS (248 produits)
Représente les achats effectués par les participants de l’étude
56. Facteurs qui influencent le choix
60
40
%
20
0
Goût Valeur Prix Taille des
nutritive portions
AVANT (n=155) APRÈS (n=198)
Participants interviewés dans la période APRÈS sont plus enclins à
mentionner l’apport nutritionnel et la taille adéquate de la portion
comme éléments qui ont influencé leur sélection
57. Proportion de participants se disant
satisfaits de leur achat
100
95
% 90
85
80
75
Tous Scolarité Scolarité Scolarité
faible moyenne élevée
AVANT (n=155) APRÈS (n=198)
Les consommateurs sont généralement satisfaits
Augmentation de la satisfaction seulement parmi les participants
ayant une scolarité élevée
58. Perception de l’offre alimentaire des machines
distributrices
•Questions posées lors du suivi téléphonique
•À quel point êtes‐vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants:
AVANT APRÈS
n=118 n=98
À Sainte‐Justine … % Valeur P
… il y a plusieurs choix santé D’accord 31 89
dans les machines Pas d’accord 47 9 < 0.001
distributrices
Ne sait pas 23 2
… les choix santé dans les D’accord 40 69
machines distributrices sont Pas d’accord 40 25 < 0.001
abordables
Ne sait pas 20 6
… il devrait seulement y avoir D’accord 77 80
des aliments bons pour la Pas d’accord 20 19 0.512
santé dans les machines
Ne sait pas 3 1
distributrices
59. Rappel des outils de communication intégrés
aux machines distributrices santé
Lors du suivi téléphonique de la période APRÈS:
65 % des participants se souvenaient d’au moins un
outil
Outils retenus le plus souvent:
L’habillage autour des machines distributrice (35%)
L’information nutritionnelle de l’écran tactile (31%)
Jeu « Choix santé » de l’écran tactile (17% )
61. Conclusions de l’évaluation
Faire du choix santé le choix facile à faire
Importance de l’information au point d’achat
Machines distributrices santé, un moyen à privilégier
pour contribuer à la création d’environnements
alimentaires sains
63. Distribuer la
santé
Une question de choix
Arie Koifman, MBA
Membre ACAD & PDG Servomax
64. L’Association Canadienne
de l’auto-distribution
• Depuis 1953, l’Association canadienne d’auto-distribution est la
seule association représentant les intérêts des exploitants de
distributeurs automatiques, des fabricants de machines
distributrices et des fournisseurs de produits et de services au
Canada.
• Notre mission est de promouvoir et faire évoluer les industries de la
distribution automatique et service de pause-café du Canada.
• L'Association promeut les plus hauts standards en matière
d'honnêteté, intégrité et responsabilité dans l'industrie de la
distribution automatique et des services de pause-café au Canada.
• Les membres de l'ACAD s'engagent à respecter les standards
éthiques en affaire et s'engagent à ne pas entreprendre d'actions
qui pourraient nuire à ou atteindre la réputation de d’autres
membres ou de l’association.
67. UN DÉFI DE SOCIÉTÉ
• Au Québec, seulement de 6 % à 11 % des jeunes de 6 ans
à 16 ans consomment quotidiennement les portions
suggérées par le Guide alimentaire canadien.
• Plus d un tiers des enfants de 6 ans à 8 ans consomment
tous les jours un aliment considéré comme de la malbouffe
(frites, boisson gazeuse, grignotines, bonbons, etc.)
• 44% des 15 ans à 16 ans consomment tous les jours un
aliment faisant partie de la malbouffe.
• Chez les 12 ans à 16 ans, 25% mangent des frites tous les
jours ou tous les 2 jours
• 75 % des 6 ans à 16 ans mangent des frites au moins une
fois par semaine.
• FQSE, La dénormalisation de la malbouffe auprès des jeunes, juin 2010. Pour consulter le
rapport :www.sportetudiant.com/Malbouffe.pdf [consulté le 8 septembre 2010]
70. L auto-distribution
une industrie très compétitive
Entreprises rentables par rapport aux entreprises non rentables : 2008
Exploitants de distributeurs automatiques (SCIAN 4542)
Moyenne de l'industrie Rentables Non rentables Total
Pourcentage des entreprises 70,7 % 29,3 % 100,0 %
Revenus totaux (milliers de $) 293,5 287,1 291,6
Dépenses totaux (milliers de $) 267,0 307,1 278,7
Bénéfice net/perte nette (milliers de $) 26,6 -20,0 12,9
Source : Statique Canada, totalisation spéciale, données non publiées.
71. L enjeux : la rentabilité
Ventilation des dépenses totales : 2008
Pourcentage des revenus totaux
Exploitants de distributeurs automatiques (SCIAN 4542)
72. LE DÉFI PRODUITS SANTÉ
• Faible demande.!
• Faible disponibilité.!
• Défi format.!
• Coûts et prix plus élevés.!
• Quantités minimums élevés.!
• Faible durée de vie.!
• Langue de l'emballage - USA.!
• Rentabilité.!
74. NOUS SOMMES PARTANTS
• Responsabilité comme bon citoyen corporatif.!
• C est dans l intérêt de tous.!
• Répondre au besoins de nos clients.!
• Un meilleur partenaire.!
76. Conseil de la transformation
agroalimentaire et des produits
de consommation
Le 5 juin 2012
1 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Ce document est confidentiel et les renseignements qui y sont contenus sont la propriété exclusive du CTAC. Toute reproduction,
divulgation ou usage d’une partie quelconque de l’information contenue dans le présent document est strictement interdite.
77. Qu’est-ce que le CTAC ?
Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de
consommation (CTAC) a été créé en 1999 par la fusion de:
Depuis, les groupes suivants se sont joints au CTAC:
2 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
78. Qu’est-ce que le CTAC ?
Dans la dernière année le CTAC a aussi participé à la création du CCTA:
A créé le Conseil des initiatives pour le progrès en alimentation (CIPA):
Et a renouvelé l’entente d’agir comme l’organisme porteur du programme:
3 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
79. Qu’est-ce que le CTAC ?
Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de
consommation (CTAC) est une consolidation des forces de l’industrie qui qui
représente plus de 400 entreprises pour un volume annuel d’affaires de 15
milliards de dollars, dans une industrie globale de 22 milliards de dollars.
Le CTAC a pour mission, d’une part, d’assurer la représentation, la promotion et
la défense des intérêts de ses membres auprès de l’ensemble des intervenants de
l’industrie de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation et,
d’autre part, de mettre en valeur la compétitivité de ses membres sur les marchés
québécois, canadien et extérieur.
La vision du CTAC est :
• De créer une industrie de transformation agroalimentaire de classe mondiale au
Québec.
4 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
80. L’importance de l’industrie de la
transformation alimentaire au Québec
Premier employeur du secteur manufacturier au
Québec
Le 2e plus important secteur manufacturier
(après les métaux) avec près de 22 G$ en
livraisons
Près de 170 000 emplois directs et indirects
(plus de 1,6 % des emplois du Québec et 12 %
des emplois manufacturiers )
Plus de 2 000 entreprises réparties dans toutes
les régions de la province. 52 % de l’activité à
Montréal et en Montérégie.
5 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
81. L’importance de l’industrie de la
transformation alimentaire au Québec
Près de 70 % de la production agricole du
Québec compte sur cette industrie comme
principal débouché commercial.
Contribution économique et sociale (Club des
petits déjeuners, banque alimentaire, etc.)
6 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
82. Les principaux enjeux
Une concurrence de plus en plus forte;
La fusion des grandes chaînes alimentaires et des concurrents;
La compétitivité sur les prix et les coûts/la profitabilité;
Le recrutement d’une main-d’œuvre compétente, la formation la
rétention et la relève;
Les exportations et fluctuations du taux de change;
Les coûts reliés aux projets d’innovation, de recherche et
développement;
Les crises dans le secteur de l’alimentation et la confiance des
consommateurs;
Le cadre réglementaire de plus en plus lourd et exigeant;
Les normes moins rigoureuses pour les produits importés;
L’accès aux tablettes;
Les changements technologiques.
7 Le positionnement de la transformation alimentaire
Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
83. La transformation agroalimentaire -
répartition géographique
Légende
Zone agricole
Transformation
alimentaire
8 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
84. Transformation alimentaire
Taille des établissements
Plus de 1 700 établissements* - de différentes
tailles
70% (Total : 1731 sur 2388) *
61%
60%
50% 46%
85 % des 15 % des
établissements établissements
40%
20 % des emplois 80 % des emplois
30%
24%
20% 18%
6% 8% 6% 6% 6% 11% 6%
10% 3%
0%
1à 9 10 à 29 30 à 49 50 à 99 100 à 249 250 et +
* Exclut les établissements dont le niveau d’emplois est inconnu
9 Position de l’industrie de Compilation agroalimentaire, 22 novembre 2006
Source : ISQ, la transformation MAPAQ, Politiques agroalimentaires .
85. Les marchés
Interdépendance des maillons
Interdépendance des maillons
Destination des produits agricoles du Sources d’approvisionnement de la
Québec, moyenne 2006-2008 transformation alimentaire du
(en % de la valeur) 80%
Québec, moyenne 2006-2008
80%
(en % de la valeur)
70% 67% 70%
60% 60%
50% 50% 45%
40% 40%
30% 30%
22% 22%
21%
20% 20%
11%
10% 7% 10%
5%
0% 0%
Transf ormation Ventes f rais Marché hors Non Agriculture Transf ormation Canada International
Québec Québec Québec alimentaire Québec Québec
10 Compilation : MAPAQ, Politiques agroalimentaires
Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
86. Les marchés - Destination de nos produits
Ventes finales de l’appareil production-
transformation québécois selon les marchés
desservis
45 %
100 %
31 %
24 %
11 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
Source : Activité bioalimentaire au Québec, bilan 2008, compilation MAPAQ
87. La distribution alimentaire
Destination des produits et principaux
clients
Principaux canaux de distribution au Québec
Grande distribution et détail – canal
dominant Année 2010
Forte concentration Clubs
Marchandise
S’approvisionne partout sur la planète générale
entrepôts
8%
Grande convoitise des tablettes Pharmacies 8% Metro
Expansion des marques privées 7% 20%
(distributeurs) Autres
magasins
Accès direct et privilégié au consommateur
9%
HRI – canal avec ses spécifications propres
Restauration (chaînes, cuisines régionales,
traiteurs)
Institutions (écoles, hôpitaux, résidences)
Loblaws Sobey's et IGA
Circuits courts – canal alternatif émergent 26% 22%
Marchés publics, kiosques, agrotourisme,
etc.
12 Source : ACNielsen 2010.
Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
88. Les marchés
Importations agroalimentaires
• Évolution des IMPORTATIONS québécoises
… de plus en plus transformées
Milliards de $
5,0 4,6 milliards
4,5 Boissons alcoolisées et autres de $
4,0 Produits transformés
3,5 Produits primaires
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
13 Position : Stratégis, la transformation agroalimentaire, 22 novembreagroalimentaires
Source de l’industrie de Compilation MAPAQ, Politiques 2006 .
89. La marge bénéficiaire stagne en bas de la
moyenne canadienne
Marge bénéficiaire nette*
(moyenne 2006-2008)
Extrait de l’Actualité bioalimentaire au Québec en 2009
Aliments Boissons et tabac
Québec 6% Québec 33%
Ontario 10% Ontario 34%
Autres Autres
8% 25%
provinces provinces
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%
•Après amortissement et intérêts
Source : Statistique Canada
TiréPosition de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 2008, MAPAQ
14 de: Activité bioalimentaire au Québec en novembre 2006 .
90. 15 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
91. L’industrie québécoise de transformation alimentaire fait
face à de nombreux enjeux diminuant encore plus la
rentabilité des entreprises
PRESSION À LA HAUSSE SUR LES COÛTS
Nouvelles Réglementation Consolidation
attentes des des fournisseurs
consomma- lourde
teurs
Meilleur
Innovation accès au
Infrastructure
continue capital
MARGE DE PROFIT DIMINUÉE
Mondialisation
Disponibilité
de la main--
d’oeuvre
Concurrence Consolidation Croissance
accrue des distributeurs des marques privées
PRESSION À LA BAISSE SUR LES PRIX
… alors qu’elle doit investir dans ses équipements et son personnel
pour réduire les coûts tout en développant de nouveaux produits et en
consacrant davantage de moyens dans la mise en marché de ceux-ci.
16 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
92. Rappel des actions et contributions de l’industrie de la
transformation alimentaire
17 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
93. Rappel des actions et contributions de l’industrie de la
transformation alimentaire
Guide réduction des gras trans
Guide réduction du sodium
CIPA
18 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
94. 19 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006
95. 20 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
96. 21 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
97. À qui s’adresse le programme
22 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
98. Une réponse structurée et crédible
23 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
99. Les engagements 1
Composition
nutritionnelle
• Diminution de la perception
sucrée ou salée
24 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
100. Les engagements 2
Accessibilité
des produits
25 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
101. Faire partie de la solution
26 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
102. 27 Position de l’industrie de la transformation agroalimentaire, 22 novembre 2006 .
105. | Notre mission
Équiterre contribue à bâtir un mouvement de société en
incitant citoyens, organisations et gouvernements à faire
des choix écologiques, équitables et solidaires
106. | Faits saillants
• 500 000 visiteurs sur notre site Internet
• 84 000 lecteurs de notre bulletin mensuel
• 15 000 adeptes de nos pages Facebook
• 8 500 abonnées sur Twitter
• 8 000 membres cotisants
• 45 employés à Montréal et à Québec
• Des centaines de bénévoles en Outaouais, en
Mauricie, à Sherbrooke, à Québec, à Montréal
• Maison du Développement Durable à Montréal
107. |
Projets en agriculture et
alimentation
• Réseau d’Agriculture soutenue par la communauté
(ASC)
• Recherche sur la mise en marché des circuits courts
• Maillages entre institutions et producteurs agricoles
• Service-conseil en alimentation et développement
durable
• Analyse des politiques agricoles publiques
• Vitrine sur l’alimentation responsable à Montréal
• Campagnes sur le commerce équitable
108. Pour des cuisines
|
vertes…
1. Un approvisionnement alimentaire local et
solidaire
2. Une bonne gestion des matières
résiduelles (tri, recyclage, récupération,
compostage)
3. Une vaisselle durable
4. Une efficacité énergétique
110. | Contexte global
1. Impacts socio-économiques
• Baisse de revenus des producteurs
• Diminution du nombre de fermes
• Concentration du marché
(transformation, distribution,
commercialisation)
2. Impacts environnementaux
• Monoculture et intensification de
l’agriculture
• Pollution de l’eau, de l’air et des sols
• Transport des aliments et suremballage
3. Impacts sur la santé
• Augmentation du diabète et de l’obésité
• Diminution de la part investi par les
ménages
• Détérioration nutritive des aliments et
augmentation des préparations
alimentaires
111. Selon le MAPAQ, si chaque
ménage achetait pour 30$ de
plus de produits québécois, ils
injecteraient, en 5 ans, un
milliard de dollars de plus dans
l’économie locale.
112. | Manger local
Un choix alimentaire: fraîcheur
exceptionnelle et grande qualité nutritive
Un choix environnemental: diminution du
transport (émission de GES) et suremballage
Un choix économique: meilleur prix payé au
producteur et vitalité de l’économie locale
Un choix social: pérennité du monde
agroalimentaire lavallois et le maintien des
paysages agricoles lavallois
Un choix politique
113. | Besoin des HRI
.
• Forte demande pour des ingrédients locaux et
biologiques dans les secteurs institutionnel et
hôtelier, mais obstacle du coût
• Les institutions sont organisées afin de gérer de
multiples fournisseurs : peut-être avantageux pour
les plus petits.
• Les écoles secondaires et primaires semblent le
segment le moins porteur
• Les HRI ont de plus en plus recours aux produits
transformés (coupés, surgelés, emballés) afin de
réduire les coûts de main d’œuvre.
• Le service alimentaire idéal pour les producteurs
locaux serait capable d’offrir un menu assez fixe
(donc prévisible en termes d’ingrédients), mais qui
peut varier à des intervalles réguliers pour offrir
des produits saisonniers.
114. | Besoin des HRI
.
Intérêt signalé pour les produits
biologiques ou locaux
Écoles Réseau
Éducation
primaires et santé Hôtellerie
Supérieure
secondaires (n=15)
(n=13) (n=25)
(n=22)
Biologique 0% 0% 0% 0%
Local/Circuits
5% 8% 24% 20%
courts
Les deux 27% 54% 56% 40%
Total 32% 62% 80% 60%
115. |
Approvisionnement local en
milieu institutionnel
À la soupe!
•Projet-pilote 2007-2009
•32 établissements (écoles, centres de
santé, garderies), 19 fermes
biologiques
•Trousse pédagogique: 17 activités
service de garde, primaire et
secondaire, 5000 élèves sensibilisés
•Retombées positives: augmentation de
la consommation, satisfaction générale,
gratification, qualité, fraîcheur,
retombées externes
•Obstacle: prix, main d’œuvre,
ressources humaines et financières,
saison courte, petits volumes, maillage
inadéquat, contrats
d’approvisionnement
116. |
Approvisionnement local à
Laval
.
• Mandat de la Ville de Laval
• 10 institutions en 2011, 15 en
2012
• Coopérative Paniers-Saveurs
de Laval
• Satisfaction générale
• Faible volume des commandes
• Prix le plus gros obstacle
• Négociation gré à gré et offre
d’un grade B
117. |
Approvisionnement local
dans le milieu de la santé
• Secteur important:
• Forte demande
• Forte utilisation des fruits et
légumes frais et congelés
• Volume important
• Présence de la politique
alimentaire et du cadre de
référence
• Barrières légales:
• Ouvertures et possibilités
selon les montants d’achat:
négociation gré à gré et
appel d’offre sur invitation
• Étude de cas:
• 15% des fruits et légumes
locaux en saison
118. | Solutions
• Fruits et légumes locaux –
coopératives ou producteurs
• Aliments du Québec
• Produits transformés ou surgelés
du Québec
• Congélation et conservation des
produits
• Substitution des produits
• Lundi sans viande
• Contrat d’approvisionnement
120. | Contexte et problématique
• La génération des matières résiduelles varie selon le
type d’institution, et les actions qui s’y rapportent
doivent aussi être adaptées localement
• Nouvelle Politique de gestion des matières
résiduelles 2011
121. | Politique de gestion des matières
résiduelles du Québec 1998-2008
Tonnes de matières résiduelles par personne par année
Source: Recyc-Québec 2009
Nouvelle politique 2011-2015
123. Résidus générés dans les
|
institutions au Québec
• Total
• 265 783 tonnes/an
• 171kg par employé/an
• Papier
• Le plus généré (27.9% du total)
• Le plus récupéré (87%)
• Résidus organiques
• Très abondants
• Très mal valorisés
Recyc-Québec et NI Environnement 2009
124. Résidus générés dans les
|
institutions au Québec
• Réseau de la santé
(génération)
• Matières non
valorisables (39,8 %)
• Matières organiques
(35,9 %)
• Santé et Éducation
• Forte génération
• Faible récupération
(11.4% et 30.9%
respectivement)
Recyc-Québec et NI Environnement 2009
126. Solutions
• Hiérarchie des
modes de gestion
• Tri et récupération
efficaces
127. Hiérarchie des modes de
|
gestion
• Régime minceur dans les cuisines
• Approvisionnements non-suremballés
• Fournisseur qui réutilise ses boîtes ou glaciaires
• Vaisselle réutilisable pour emporter ou pour le service
• Dons à des banques alimentaires
• Vaisselle pour emporter recyclable ou compostable
• Compostage des résidus alimentaires
• Enfouissement avec captage des gas
• Incinération avec capture d’énergie
• Enfouissement des résidus ultimes
(MDDEP 2010)
128. | Tri et récupération
Images et couleurs Pictogrammes et mots clés Descriptif
Uniformisés et regroupés Ergonomiques
129. | Centre universitaire de santé
McGill
• Premier menu « à la
carte » au Canada
dès 2005
• 30 plats chauds, 600
sandwichs
• Taux de satisfaction
de 94%
• Gaspillage réduit de
25%
Photo Alain Roberge / La Presse
130. Réutilisation des emballages par les
| fournisseurs
Crédit:
carbonated
• FritoLay
• réutilise ses boîtes d’expédition pour les croustilles 5 ou 6 fois après quoi
le carton est recyclé.
• ceci économise 120 000 tonnes de moins d’emballage par année
• le taux de participation à ce programme est de 99%.
• Autres exemples: caisses de lait, caisses de pain, etc.
131. | Compostage sur site
Concordia
University
GCPL
• Exemples: Université Concordia, Ville de Verdun, Hôpital Douglas, IGA
• Baisse majeures GES • Subventions disponibles
• Usage du compost sur site • Sensibilisation facilité
• Rentabilité possible • Utile lorsque collecte non-
disponible
133. | Contexte
1. Impacts socio-économiques
• Emplois locaux et possibilité d’intégration personnes
avec des déficiences (tri des déchets et lavage de la
vaisselle)
2. Impacts environnementaux
• Réduction de la génération de déchets
• Réduction de la consommation d’énergie
• Réduction des émissions de GES
3. Impacts sur la santé
• Produits chimiques toxiques dans les contenants jetables
• Phtalates, Bisphénol A, polystirènes
• Porcelaine et verre inertes
135. |
Lave-vaisselle ou lavage à la
main?
Un lave-vaisselle est plus
écologique seulement si le
comportement est adéquat!
• Modèle éconergétique
• Pas de rinçage manuel
• Utilisation à pleine capacité
• Choisir mode approprié (éco ou
normal ou ‘heavy’)
• Savon écologique
136. | Solutions
• Vaisselle réutilisable
• Vaisselle recyclable ou
compostable pour
emporter
• Bannir la vaisselle jetable
en plastique toxique
• Encourager les tasses et
bouteilles réutilisables
• Remplacer les bâtons de
café plastique par cuillère
durable
• Serviettes recyclées et non
blanchies et éducation
• Achat d’un lave-vaisselle
Énergie Star
137. | Solutions
Conseils pour minimiser les
dangers des emballages
alimentaires et de la vaisselle
jetable
• Préférer les aliments emballés
dans le verre ou le métal
• Éviter de chauffer les aliments
dans des contenants de plastique
• Éviter d’entreposer les aliments
gras ou acides dans des
contenants de plastique ou de la
pellicule plastique
• Éviter tous les produits contenant
du PVC, du styrène, du bisphénol
A et des phthalates
139. | Contexte
• Les cuisines utilisent 5 fois plus d’énergie
que le reste de l’édifice
• Il faut comptabiliser l’énergie consommée
à toutes les étapes de la préparation des
aliments (ACV)
Répartition de la consommation
énergétique d’un restaurant
140. | Solutions
• Comportement
• Plan d’efficacité énergétique
• Mesures d’économie
• Équipement
• Appareils Énergie Star
• Bâtiments
• Éclairage naturel
• Diminution de la climatisation et du
chauffage
141. | Conservation de l’eau
• Changer les comportements
• Servir l’eau sur demande
• Décongeler au réfrigérateur
• Utiliser les cycles de lavage
(textiles, vaisselle) appropriés
• Balayer au lieu d’arroser!
• Entretenir les équipements
• Réparer les fuites
• Réduire température chauffe-eau
• Remplacer les équipements à forte
consommation
• Investissements rentables à long
terme
• Toilettes faible débit
• Lave-vaisselle éco-énergétique
• Chauffe-eau instantanés
• Cuits-vapeurs à vapeur
142. | Initiatives
• Laiterie de Coaticook
• Système multifonctionnel de
réfrigération à l’ammoniac
• IGA Cookshire
• Système de réfrigération au CO2
• Restaurants Culver’s
• Hottes plus efficaces
• Chauffage de l’eau avec l’huile
de cuisson
• Économie de 270$ par mois
pour un seul restaurant
• Osteria Nonna Maria
• Restaurant dans un édifice de
1800
• Chauffage de l’eau sans
réservoir
145. Plus de choix sains dans les machines distributrices:
un processus en continu !
par Julie Desrochers. Dt.P., Chef d’activités d’alimentation, Hôpital Pierre-Boucher
et Roxane Guindon, Dt.P., Conseillère en promotion de la santé
CSSS Pierre-Boucher
146. Le CSSS Pierre-Boucher, c’est …
1 hôpital
3 CLSC
7 Centres d’hébergement
et plus de 4 250 employés
147. Plan de la présentation
1. Contexte
2. Études de cas : Hôpital Pierre-Boucher
et CH Contrecoeur
3. Freins et facteurs clés de succès
148. Contexte
2006 Fondation de l’hôpital Pierre-Boucher sensibilise la Direction
générale à la malbouffe offerte à la cafétéria
2007 Mise sur pied du comité Bonne bouffe
2008 Portrait global de l’offre alimentaire dans les 11 installations
Machines distributrices (2008)
Hôpital 7 CH et 3 CLSC
Aliments promoteurs Aliments promoteurs
de santé de santé
≈ 15% des collations ≈ 15% des collation
≈ 33% des boissons ≈ 20% des boissons
149. Quelques critères nutritionnels tirés du cadre de référence
“Miser sur une saine alimentation: une question de
qualité”,MSSS 2009
Aliments de collations (par portion) :
moins de 30 grammes de glucides
moins de 480 mg de sodium
contenu en gras saturés représente 10 % ou moins
de la teneur calorique de l’aliment
2 grammes ou plus de fibres
Boissons:
Offrir des jus de fruits 100 % pur, jus de légumes, lait ou substitut de lait, éviter
les formats excédant 384 ml
Éliminer les boissons sucrées et les boissons contenant des édulcorants
150. Contexte
Juin 2010 : Adoption
de la Politique pour
une saine alimentation
Déc 2010: Activité de
lancement de la
politique alimentaire et
présentation des
grandes lignes du
plan d’action
151. Contexte
Octobre 2011: Activité
de lancement du
Virage-Santé dans les
machines distributrices
du CSSS
152. Objectifs généraux du Virage-Santé au
niveau des machines distributrices du
CSSS
1. Étape d’implantation:
Hôpital et 3 CLSC
Offrir des collations et des boissons qui respectent les critères nutritionnels du
cadre de référence du MSSS
7 Centres d’Hébergement
Augmenter la proportion de boissons et d’aliments sains de manière
progressive dans le respect du contexte “milieu de vie”
2. Étape de maintien et d’évaluation
Assurer le suivi des actions mises en place (ex.: comité d’amélioration continue
pour les machines distributrices)
153. Étude de cas: hôpital Pierre-Boucher
2. Recherche des 3. Sondage sur le
produits conformes aux retrait des boissons
critères nutritionnels du gazeuses auprès de
cadre de référence la clientèle
4. Évaluer
1. Analyse
des produits Principales les besoins
en machines
dans les 9
machines
étapes distributrices
distributrices
5. Activités
d’éducation et
6. Suivi et évaluation:
communication
rapport des ventes,
analyse de nouveaux
produits
154. Pourcentage d’aliments sains dans les machines
distributrices de l’HPB en 2008 et 2011
90% 90%
80%
60%
33%
40%
15%
20%
0%
2008 2011
Collations Boissons
158. Des freins à l’amélioration de l’offre
alimentaire
La clientèle principale des machines distributrices sont les visiteurs,
plus difficiles à rejoindre, et par le fait même à sensibiliser au Virage-
Santé.
Aucun budget supplémentaire n’a été alloué pour réaliser ce projet à
l’exception de l’achat de deux distributrices.
Le Cadre de référence gagne à être mieux connu de la part de
l’industrie alimentaire pour développer davantage de produits
conformes à ces critères
Assez souvent, les représentants de l’industrie proposent des produits
sains intéressants, mais nécessitant un grand volume d’achats pour
pouvoir devenir disponibles chez les principaux fournisseurs
159. Facteurs clés de succès
Dès le début du projet, s’assurer que les pertes de revenus
ainsi que l’augmentation du coût des aliments seront entérinés
par la Direction
La gestion des machines distributrices par l’hôpital procure une
très grande flexibilité (aucune négociation contractuelle)
Planification d’activités de communication pour annoncer le
retrait des aliments de faible valeur nutritive afin de diminuer
l’effet de surprise et aussi les réactions négatives de la part du
personnel
160. Étude de cas: CH de Contrecoeur
Principales étapes pour améliorer le contenu des
machines distributrices:
1. Réviser les planogrammes en faisant ressortir les aspects
positifs et en déterminant certaines cibles réalistes
par exemple …
Au moins 2 variétés: jus de fruits purs à 100 % , barres de
céréales, mélange de noix ou d’arachides
161. CH de Contrecoeur (suite)
2. Proposer des idées de mise en valeur des
choix sains
Dégustation des nouveaux produits (sondage)
Politique de prix avantageuse pour les produits sains
Utilisation d’images d’aliments sains pour l’habillage
des distributrices
162. Pourcentage d’aliments sains dans les
machines distributrices du CH en 2008 et
2011
80%
60%
60%
40%
40%
20%
15%
20%
0%
2008 2011
Collations Boissons
163. Quelques facteurs clés de succès
Dès l’élaboration de la politique alimentaire,
la Fondation a été consultée et sensibilisée à
l’amélioration de son offre alimentaire.
Offre de soutien continu à la démarche par la
conseillère en promotion de la santé
164. Des freins à l’amélioration de l’offre
alimentaire
Variété de produits limitée due au fait que les bénévoles
s’approvisionnent dans les magasins de grande surface
Faible volume de ventes qui ne permet pas l’achat d’une
distributrice à produits frais
Diminution de la rentabilité (ex.: prix coûtant du jus deux fois
plus cher que celui de la boisson gazeuse)
Image de la distributrice associée à la malbouffe
165. Quelques retombées positives du
Virage-Santé
Contribue au rayonnement de notre organisation et à
sa mission d’améliorer la santé et le bien-être de la
population et de son personnel
Les partenaires comme les Fondations sont fières
de s’associer à ce Virage-Santé
Un grand nombre d’employés et de médecins
adhère à ce Virage-Santé. Ils deviennent en
quelque sorte « des ambassadeurs » des saines
habitudes de vie