1. LE DESTIN DANS LA
LITTÉRATURE
LORENZO LÓPEZ PEINADO
JAIME VELÁZQUEZ ÍSCAR
2. LE DESTIN
Le destin désigne, au moment présent, l'histoire future
d'un être humain ou d'une société telle qu'elle est
prédéfinie par une instance qui est considérée comme
supérieure aux hommes (éventuellement divine).
5. C'est une divinité aveugle, inexorable, issue de la nuit et
du chaos. Toutes les autres divinités lui étaient soumises.
Les cieux, la terre, la mer et les enfers étaient sous son
empire : rien ne pouvait changer ce qu'il avait résolu ; en
un mot, le Destin était lui-même cette fatalité suivant
laquelle tout arrivait dans le monde. Le plus puissant des
dieux, Jupiter, ne pouvait fléchir le Destin en faveur ni des
dieux, ni des hommes.
6. Les lois du Destin étaient écrites de toute éternité dans un
lieu où les dieux pouvaient les consulter. Ses ministres
étaient les trois Parques: elles étaient chargées d'exécuter
ses ordres.
7. LES PARQUES
Ce sont, dans la religion romaine ou la mythologie
romaine, les divinités maîtresses de la destinée humaine,
de la naissance à la mort. Elles sont généralement
représentées comme des fileuses mesurant la vie des
hommes et tranchant le destin. Elles sont le symbole de
l'évolution de l'univers, du changement nécessaire qui
commande aux rythmes de la vie et qui impose l'existence
et la fatalité de la mort. Au départ, les Romains ne
connaissaient qu'une Parque, Parca Maurtia, qui
symbolisait la destinée.
8. LES TROIS PARQUES
Nona - ou Clotho pour
les Grecs -, signifiant
« filer » en grec, paraît
être la moins vieille des
Parques. C'est elle qui
fabrique et tient le fil des
destinées humaines.
9. LES TROIS PARQUES
Decima - ou Lachésis
pour les Grecs -, nom
qui en grec signifie
« sort » ou « action de
tirer au sort », est la
Parque qui déroule le fil
et qui le met sur le
fuseau.
10. LES TROIS PARQUES
Morta - ou Atropos
pour les Grecs -, c'est-à-dire
« inévitable » en
grec, coupe
impitoyablement le fil qui
mesure la durée de la
vie de chaque mortel.
11. LE DESTIN DANS L’ILIADE
Dans l'Iliade d'Homère, les destinées d'Achille et d'Hector
sont pesées dans la balance de Jupiter et, comme celle
du dernier l'emporte, sa mort est arrêtée : Apollon lui retire
l'appui qu'il lui avait accordé jusqu'alors. Pour finir,
l'univers n'est pas déterminée par les dieux, ceux-ci sont
plutôt ses forces.
12.
13. LE DESTIN DANS L’ILIADE
De là vient que, même s'ils veulent aider l'homme, il ne
peut pas fuir du destin (moïra), car le destin est déjà écrit
par les lois cosmiques. L'homme, soutenu par le destin,
n'est pas son esclave, puisqu'il est équipé de liberté
d'execution et il est aussi responsable de ses actions, et
bien que c'est évident qu'ils doivent accomplir les plans
des dieux, ils ont responsabilité et liberté de réaction face
à ce qui a été établi.
15. Flaubert montre le destin tragique d'une héroïne qui peut
se produire pour de nombreuses raisons; d’une part, il y a
des facteurs sociaux comme les lois, les moeurs et les
traditions, d’autre part, il y a le manque de compréhension
pour les sentiments et les personnalités des femmes.
L'oeuvre est donc une critique réaliste de l’époque qui est
expliquée à travers de la personnalité du personnage,
Emma.
17. De cette façon, le voyage
apparaît-il comme un
destin insurmontable,
inévitable: l'homme a
besoin de chercher et de
connaître. Ce besoin
devient une demande,
pour laquelle il doit fuir de
soi même et de sa propre
réalité, et faire face à une
nouvelle réalité qui lui
permettra de revenir en soi
même et donner un
nouveau sens à son
existence.