GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
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1. LA DESCRIPTION
Tandis que le récit présente une situation qui évolue dans le temps, la
description fixe un paysage, un objet, un être vivant à un instant donné pour
en présenter toutes les caractéristiques.
La description construit le monde au
moyen des mots.
La description nous donne à voir des lieux, des
scènes, des personnes.
Dans un récit la description inscrit l'action des
personnages dans un cadre spatio-temporel et
répond aux questions quand ?, où ?, qui ?
2. DESCRIPTION ET DÉFINITION
La description est à distinguer de la définition; si la
seconde est logique, scientifique ou philosophique,
gouvernée par la raison et la réflexion, la première est
une 'définition imparfaite'.
Une définition sera, par conséquent, objective. Une
description sera objective ou subjective selon les
propos de l’auteur.
1. Description d’un être vivant : Portrait
TYPES DE DESCRIPTION
2. Description d’un objet, d’une
discipline, d’une matière
3. LE PORTRAIT
QU’EST-CE QU’UN PORTRAIT?
Le portrait décrit les caractéristiques essentielles d’un
personnage.
Le portrait exprime ce qu’on voit
ce qu’on sent
ce qu’on entend
ce qu’on touche
ce qu’on déduit
Le portrait décrit un état (physique, morale, psychologique)
des actions (un comportement, une
attitude, des réactions)
des paroles (une façon de parler,
l’expression d’opinions)
4. COMPOSANTS DU PORTRAIT
-Caractéristiques physiques : la figure, le corps, les
traits, les qualités physiques…
L’aspect général. Cet aspect dépend de la façon de se
tenir, de se déplacer d’une personne. On parle alors de
posture, d’allure (aspecto, pinta), de démarche
(andares).
La silhouette est la forme générale du corps, surtout vu
de loin. Les corps différent par la taille (estatura) et la
carrure (anchura)
5. -La tête et le visage. Ils expriment nettement la
personnalité. La physionomie et les traits donnent la
particularité du visage
Physionomie : ensemble des traits propres au
visage ou à la face (d'une personne ou d'un animal).
-Caractéristiques morales ou psychologiques : le
caractère, les qualités morales, les défauts, les talents,
le comportement, l’intelligence, les qualités de
raisonnement, l’esprit d’observation.
- Milieu social et culturel : la tenue vestimentaire, la
profession, le niveau d’études, le niveau de langue
6. POINT DE VUE
Le point de vue est :
•Objectif, lorsque les caractéristiques de l’être décrit ne
dépendent d’aucun sentiment ni d’aucun jugement
(positif, négatif ou approximatif) : chevelure brune.
•Subjectif, lorsque les caractéristiques de l’être décrit
dépendent d’un sentiment ou d’un jugement (positif,
négatif ou approximatif) : cheveux couleur de blé mûr.
7. COMMENT ÉCRIRE UN PORTRAIT ?
L’ORDRE DE LA DESCRIPTION
Un portrait n’est pas un texte dont l’ordre soit soumis à des
règles fixes. Néanmoins et en particulier dans le domaine
scolaire on peut suivre les conseils suivants :
•On peut commencer par donner une impression générale de
l’être décrit (la beauté, la force, la gentillesse, la laideur…)
•On commence par décrire l’ensemble du personnage, sa
silhouette et on termine par le visage.
•On continue avec l’exposition des détails. Les
caractéristiques de chaque élément doivent être en rapport
avec l’impression générale. Chaque partie du corps est
caractérisée par des détails précis sur la taille, la forme, la
couleur…
8. COMMENT ÉCRIRE UN PORTRAIT ?
LE POINT DE VUE DE LA DESCRIPTION
Dans un récit, le portrait dépend toujours d’un regard,
d’une perception, mis en évidence (un personnage, un
narrateur-personnage) et par conséquent très fréquemment
subjectif, ou effacé (le narrateur extérieur, anonyme) et par
conséquent très fréquemment objectif.
9. Dans un contexte scolaire si l’on veut exprimer notre
avis (portrait subjectif) on emploie très souvent le pronom je
et des expressions qui expriment la modalisation du texte
(mots et procédés grammaticaux qui traduisent le sentiment
et les sentiments, certitudes, incertitudes, appréciations
positives ou négatives… de celui qui présente la
description).
À mon avis cet homme est sur un lit d’hôpital.
Je vois un homme sur son litd’hôpital.
Je crois qu’il dort parce qu’il ronfle et j’observe
qu’il a les yeux fermés.
Si l’on veut donner un aspect plus objectif à la
description on doit employer le pronom on et ne pas utiliser
le pronom je.
Un homme est sur un lit d’hôpital.
On voit qu’il y est allongé et qu’il dort.
10. COMMENT ÉCRIRE UN PORTRAIT ?
QUELQUES VERBES DE LA DESCRIPTION
Pour faire un portrait il faut savoir conjuguer certains
verbes qui sont très employés :
ÊTRE
Odile Lalande est une femme d’une quarantaine
d’années
Odile Lalande est une femme autoritaire
Mon frère Paul était un petit bonhomme de trois ans
Deborah est l’héroïne de cette histoire
AVOIR
Odile a des cheveux noirs et porte souvent une veste
rouge
Odile a un visage ovale avec de petites lèvres qui
forment une petite bouche
Odile a les yeux marron
11. PORTER
Odile porte souvent une veste rouge
Odile ne porte pas de lunettes
Sur la tête, il portait un chapeau melon qu’il avait acheté à
Bruges
POSSÉDER
Odile possédait un merveilleux sens de l'humour
Odile possédait une grande sagesse qu’elle employait
dans la vie quotidienne
Il possédait de nombreux traits reptiliens
PARAÎTRE
Geneviève paraissait avoir trente-cinq ans ou quarante
ans à cette époque
Son visage paraissait gai et joyeux
Odile ne paraissait être le frère de Camille que par les
traits du visage
12. NAÎTRE
Odile est née à Paris en 1965
Ils sont nés à la préhistoire, quand l’internet n’existait
pas
SE CARACTÉRISER
Cette femme se caractérise par sa grande beauté,
mais visiblement un peu abimée par les années et les
épreuves qui jalonnèrent son existence
AIMER, ADORER, DÉTESTER
Odile déteste le mensonge mais Marc, l’agent
immobilier, l’adore
Odile aime les appartements lumineux
La princesse détestait pleurer, mais elle se laissait
parfois aller
13. LES TEMPS DE LA DESCRIPTION
Les temps verbaux dépendent de la situation
d’énonciation (le moment où l’on parle)
•Le temps de base de la description est le présent
quand l’énoncé est ancré dans la situation
d’énonciation: Je vois un clochard. Il porte un chapeau
gris.
•Le temps de base est l’imparfait quand l’énoncé est
coupé de la situation d’énonciation : J’ai vu un clochard.
Il portait un chapeau gris.
COMMENT ÉCRIRE UN
PORTRAIT ?
14. COMMENT ÉCRIRE UN PORTRAIT ?
LES ADJECTIFS
Un adjectif qualificatif est un mot qui précise, caractérise
un nom. Les adjectifs qualificatifs sont très employés
dans un portrait.
L’aspect général (corps et allure)
La silhouette est la forme générale du corps, surtout
vu de loin. Les corps différent par la taille (hauteur) et la
carrure (largeur)
Grand, petit, gros, corpulent, svelte, mince, musclé, maigre,
malingre, rondelette, ventripotent
15. La tête et le visage
La tête et le visage expriment nettement la personnalité. La
physionomie ou les traits donnent la particularité du
visage : avoir les traits tirés est signe de fatigue. On peut
avoir bonne ou mauvaise mine.
Le visage : ovale, rond, carré, anguleux, joufflu
Les yeux : en amande, ronds, bleus, gris, marron, noirs, saillants,
enfoncés, bridés
Le regard : vif, éteint, franc, hypocrite, doux, méchant, froid,
profond
Le front : court, large, lisse, pâle, ridé, bosselé, dégarni
Les joues : rondes, roses, creuses
Les lèvres : épaisses, charnues, minces, fines, pincées, serrées
16. La bouche : en cœur, étroite, expressive, rieuse
Le nez : droit, rectiligne, crochu, busqué, aquilin, écrasé,
retroussé
Les cheveux : abondants, rares, bouclés, raides, courts,
longs, ondulés, chauve (absence de cheveux)
17. COMMENT ÉCRIRE UN PORTRAIT ?
LA COMPARAISON
Dans un portrait il est aussi fréquent de comparer les
caractéristiques ou les actions des êtres décrits.
Vous pouvez trouvez un tableau de référence de la
comparaison sur
http://www.ieslascanteras.org/bilingue.php?id=10&optMenu=2
18. COMMENT ÉCRIRE UN PORTRAIT ?
LES PROPOSITIONS RELATIVES
La proposition relative est
une proposition
subordonnée reliée à une
proposition principale par un
pronom relatif simple (qui,
que, dont, où, quoi) ou
composé (duquel, auquel).
La subordonnée relative
sert à décrire, à définir, à
illustrer, à compléter, a
approfondir. C’est-à-dire
elle exerce la même
fonction qu’un adjectif
19. Déborah
Déborah est l’héroïne. Elle a seize ans, elle est jolie,
intelligente et assez sportive. Elle est assez grande et
mince. Elle est châtain, elle a les cheveux longs, un peu
ondulés, et les yeux marron.
Mot de passe. Manuel scolaire A1-A2
Paul
Mon frère Paul était un petit bonhomme de trois ans, la
peau blanche, les joues rondes, avec des grands yeux
bleus, très clairs et les boucles dorés de notre grand-père
inconnu.
Il était pensif et ne pleurait jamais, et jouait tout seul, sous
une table avec un bouchon ou un bigoudi.
Marcel Pagnol. La gloire de mon
père
20. Odile
Odile est une femme grande, mince et belle. Elle a les
cheveux courts et de couleur noir. Ses yeux sont bruns et
sa peau est blanche.
Odile est une femme sympathique, gaie et une bonne
fille. Elle a un mauvais caractère mais elle est très
amicale. Je trouve qu’elle est plus belle que Camille, sa
sœur. Elle a un grand cœur, elle aime beaucoup sa sœur
et son mari.
À mon avis, elle est un peu folle. Elle est trop active.
Odile n’arrête pas de faire des choses, elle est toujours
occupée. J’aime beaucoup ce personnage, elle est très
amusante.
Raquel Martín. Rédaction scolaire
21. Colomba
Elle paraissait avoir une vingtaine d'années. Elle était
grande, blanche, les yeux bleu foncé, la bouche rose, les
dents comme de l'émail. Dans son expression on lisait à la
fois l'orgueil, l'inquiétude et la tristesse. Sur la tête, elle
portait ce voile de soie noire nommé mezzaro, que les
Génois ont introduit en Corse, et qui sied si bien aux
femmes. De longues nattes de cheveux châtains lui
formaient comme un turban autour de la tête. Son costume
était propre, mais de la plus grande simplicité.
Prosper Mérimée. Colomba
22. La pauvre Geneviève
Geneviève paraissait avoir trente-cinq ou quarante ans à cette
époque. L'âge n'était pas lisible sur ses traits usés par la fatigue.
On sentait que la misère avait soufflé là de bonne heure, comme la
bise qui gèle une plante au printemps, et qui la laisse plutôt languir
que vivre le reste de sa saison. Elle était grande, mais un peu
voûtée, et la poitrine très enfoncée et très creuse par l'attitude
habituelle d'une fille qui coud du matin au soir. Ses bras étaient
maigres, ses doigts longs et effilés ; bien que ses mains fussent
d'une blancheur et d'une propreté parfaite, l'ongle du troisième doigt
de la main droite était cerné à l'extrémité par une tache bleuâtre :
c'était la trace du dé de cuivre qu'elle portait presque toujours, et
qui avait déteint sur sa peau. Elle portait le costume des paysannes
de ces montagnes : une robe de grosse laine bleue galonnée sur
les coutures d'un passe-poil de velours amarante. Une coiffe
blanche, bordée de dentelles très larges qui battaient ses joues,
laissait à peine apercevoir les racines de ses cheveux, relevés sur
les tempes et cachés sous sa coiffe.
Alphonse de Lamartine. Lectures pour tous