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ROYAUME DU MAROC
***
MINISTERE DES FINANCES ET DE LA
PRIVATISATION
CONSEIL NATIONAL DE LA
COMPTABILITE
PLAN COMPTABLE
DES ORMVA
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PLAN COMPTABLE
DES ORMVA
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SOMMAIRE
INTITULE PAGE
LIMINAIRE :
Chapitre premier : principes comptables fondamentaux
A– Le principe de continuitĂ© d’exploitation
B– Le principe de permanence des mĂ©thodes
C– Le principe du coĂ»t historique
D– Le principe de spĂ©cialisation des exercices
E– Le principe de prudence
F– Le principe de clartĂ©
G– Le principe d’importance significative
Chapitre deux : Organisation de la comptabilité
A– Objectifs de l’organisation comptable
B– Structures fondamentales de la comptabilitĂ©
C– Plan de comptes
D– Livres et autres supports comptables
E– ProcĂ©dures d’enregistrement
F– PrĂ©paration des Ă©tats de synthĂšse
G– ProcĂ©dures de traitement
Chapitre trois : Principes et rĂšgles gĂ©nĂ©rales pour l’établissement des
Ă©tats de synthĂšse
A– FinalitĂ©s et nature des Ă©tats de synthĂšse
B– Etablissement des Ă©tats de synthĂšse
C– Etablissement du Bilan (B.L)
D– Etablissement du compte de produits et charges (CPC)
E– Etablissement de l’état des soldes de gestion
F– Etablissement du tableau de financement (T.F)
G– L’établissement de l’état des informations complĂ©mentaires
(ETIC)
H- Les Ă©tats de synthĂšse
Chapitre quatre : MĂ©thodes d’évaluation : principes et rĂšgles gĂ©nĂ©rales
A– Principes d’évaluation
B– RĂšgles gĂ©nĂ©rales d’évaluation
C- ModalitĂ©s d’application
D- MĂ©thodes d’évaluation et leurs modalitĂ©s d’application de
l’ORMVA
Chapitre cinq : Cadre comptable et plan de comptes
A- Structure générale des comptes
B– Cadre comptable du P.C.S
C- Le plan des comptes de l’ORMVA
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Chapitre six : Contenu et modalités de fonctionnement des comptes
A– Comptes de financement permanent
B– Comptes d’actif immobilisĂ©
C– Comptes d’actif circulant (hors trĂ©sorerie)
D– Comptes de passif circulant (hors trĂ©sorerie)
E– Comptes de trĂ©sorerie actif et passif
F– Comptes de gestion : les charges
G– Comptes de gestion : les produits
H– Comptes de rĂ©sultats
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ArrĂȘtĂ© du Ministre des Finances et de la Privatisation n°.......
du........................ relatif aux plan comptable des ORMVA
LE MINISTRE DES FINANCES ET DE LA PRIVATISATION,
Vu la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants promulguée par le
dahir n° 1-92-138 du 30 Joumada II 1413 (25 décembre 1992) ;
Vu l’arrĂȘtĂ© du Ministre des Finances, n° 2-0200 du 5 fĂ©vrier 1993, portant organisation
financiĂšre et comptable des Offices RĂ©gionaux de Mise en Valeur Agricole ;
Sur proposition du Conseil National de la Comptabilité ;
ARRETE :
ARTICLE PREMIER
Sont approuvées les rÚgles comptables applicables aux ORMVA, telles que prescrites par le
document, annexĂ© Ă  l’original du prĂ©sent arrĂȘtĂ©, dĂ©nommĂ© « Plan comptable des ORMVA ».
ARTICLE SECOND
Les rĂšgles comptables, visĂ©es Ă  l’article premier ci-dessus, entreront en vigueur Ă  compter
de l’exercice clos, aprĂšs la date de publication du prĂ©sent arrĂȘtĂ© au Bulletin Officiel.
ARTICLE TROISIEME
Le prĂ©sent arrĂȘtĂ© sera publiĂ© au Bulletin Officiel.
Rabat le
Le Ministre des Finances
et de la Privatisation
Fathallah OUALALOU
6
Le plan comptable des ORMVA a été finalisé par la Commission Technique Spécialisée
(CTS) lors de sa réunion en date du 4 mars 2004 et dont la composition figure ci-dessous.
Il a été approuvé lors de la 51Úme
réunion du Comité Permanent (CP) du Conseil National de
la Comptabilité (CNC), sous la présidence de M. Abdelaziz TALBI, président de ce Comité, tenue
en date du 26 avril 2005, et dont la composition figure ci-aprĂšs.
Il a été adopté par la IXÚme Assemblée PléniÚre du CNC, réunie en date du 26 mai 2005
sous la présidence de M. Fathallah OUALALOU, Ministre des Finances et de la Privatisation,
président du CNC.
Il a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© du Ministre des Finances et de la Privatisation n° 
 du 
 , paru
au Bulletin officiel n°
 du 
 .
Membres de la CTS ayant élaboré ce plan comptable
M. Mohammed LAMRANI Président de la CTS, chargé de la Direction des Entreprises
Publiques Agricoles et des Associations Professionnelles
(DEPAAP)
M. Salaheddine EL JABRI Expert- comptable, Rapporteur de la CTS
M. Abdellatif EL QORTOBI Expert-comptable, Ordre des Experts-comptables
M. Mehdi EL YOUSSEFI Chef de la Division de la Normalisation et des Institutions
Comptables à la DEPP/MFP- Secrétaire Général du Conseil
National de la Comptabilité (CNC)
M. Mohammed Taher SBIHI Chef de Service de la Normalisation Comptable Ă  la DEPP/MFP-
Rapporteur Général du CNC
M. Mohamed BENNOUNA Expert –comptable, Ordre des Experts-comptables
M. Mohamed Jawad RAHMANI Expert –comptable, Ordre des Experts-comptables
M. M’Hamed BENABDERRAZK Expert -comptable, Ordre des Experts-comptables
M. Abdelhak. KHARBOUCH Expert -comptable, Ordre des Experts-comptables
M. Abderrahim OMARY Comptable Agréé
M. Bilal HAJJOUJI DEPAAP, MinistĂšre chargĂ© de l’Agriculture
Mme Salwa FIGUIGUI Cadre Ă  la DEPP/CNC/MFP
Mme Najia LAQRAA Cadre Ă  la DEPP/CNC/MFP
M. Driss HANINE Inspection Générale des Finances, MFP
M. Abderrahim NASSIRI Bank Al – Maghrib- Direction du Contrîle des Etablissements de
Crédit
7
Autres participants
M. Rachid ELOIRDI ORMVA du HAOUZ
M. Brahim BRAHMI ORMVA du HAOUZ
M. El Mostafa EL BOUSTANI ORMVA du HAOUZ
M. Hamid MOUAFI ORMVA de DOUKKALA
M. A EZZERROUKI ORMVA de DOUKKALA
M. Mostapha AQEBLI ORMVA de DOUKKALA
M. Mohamed BOUSFOUL ORMVA de TAFILALT
M. ABROUHRO ORMVA de TAFILALT
Membres du Comité Permanent (CP) du CNC
ayant approuvé ce plan comptable en date du 26 avril 2005
M. Abdelaziz TALBI Président du CP du CNC
M. Mehdi EL YOUSSEFI Secrétaire Général du CNC
M. Mohammed Taher SBIHI Rapporteur Général du CNC
M. Azzeddine BENMOUSSA Expert-comptable, Ordre des Experts Comptables (OEC)
M. Jaouad CHBANI IDRISSI Expert-comptable, OEC
M. Miloud STOTI Expert-comptable, OEC
M. Abdelali BENJELLOUN TOUIMI Représentant la Confédération Générale des Entreprises du
Maroc (CGEM)
M. Jaouad HJIEJ Représentant la CGEM
M. Mohammed BOUSSAIRI Représentant le Haut Commissariat au Plan
M. Abdellah BENNANI Représentant le Directeur Général des ImpÎts au MinistÚre
des Finances et de la Privatisation (MFP)
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LIMINAIRE :
Afin de garantir une exploitation rationnelle de ses ressources en eau, en l’occurrence, celle à usage
agricole, le Maroc a procédé, depuis 1966, à la création de neuf Offices Régionaux de Mise en
Valeur Agricole (ORMVA), chargés de trois principales missions portant sur :
- la rĂ©alisation des programmes d’amĂ©nagement hydro-agricole ;
- la gestion des rĂ©seaux d’irrigation ;
- l’encadrement des agriculteurs situĂ©s dans leurs zones d’action respectives.
Sur le plan économique, le rÎle du secteur irrigué apparaßt nettement en matiÚre de promotion de
l'emploi en milieu rural, de création de la valeur ajoutée et de dynamisation des exportations nationales,
contribuant de façon remarquable à la lutte contre la pauvreté et à l'amélioration du niveau de vie des
agriculteurs dans ces régions.
En matiÚre de financement, différentes sources sont mobilisées, notamment, les produits de la
redevance de l’eau d’irrigation, les subventions de l’Etat, les emprunts auprùs des bailleurs de fonds, les
dons d’organismes publics ou privĂ©s et la participation des agriculteurs aux frais engagĂ©s par l’Etat, au
titre des équipements internes et externes des périmÚtres.
Par ailleurs, et dans le cadre de sa stratégie de modernisation des établissements publics sous
tutelle, entamĂ©e depuis le dĂ©but des annĂ©es 90, le MinistĂšre de l’Agriculture a initiĂ© un vaste
programme d’action, visant à doter les ORMVA d’outils de gestion modernes et performants.
Les objectifs poursuivis par la modernisation de ces Offices sont d’ordres stratĂ©gique et
opérationnel :
- Au niveau stratégique : la pérennité du patrimoine, la maßtrise de la gestion et la réduction
des transferts budgĂ©taires de l’Etat ainsi que la mobilisation des ressources humaines et la
dynamisation des structures organisationnelles ;
- Au niveau opĂ©rationnel : la mise Ă  la disposition des managers d’outils de gestion
permettant le pilotage de l’office selon des mĂ©thodes modernes de gestion permettant la
production d’une information comptable, financiĂšre et Ă©conomique fiable et pertinente.
Ce faisant, et dans le cadre des Projets d’AmĂ©lioration de la Grande Irrigation (PAGI I et II), des
systĂšmes d’information de gestion (SIG) ont Ă©tĂ© mis en place au niveau des ORMVA, couvrant une
organisation comptable et financiÚre de type entreprise privée, le renforcement des manuels des
procĂ©dures, la rĂ©actualisation des statuts du personnel et l’élaboration des schĂ©mas directeurs
informatique.
L’organisation comptable et financiĂšre, qui comprend une comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale, une comptabilitĂ©
analytique en plus de la comptabilitĂ© budgĂ©taire, a notamment introduit l’obligation de procĂ©der au
recensement de l’ensemble des actifs des Offices et la tenue des inventaires. Elle permet Ă©galement
de suivre les diffĂ©rents postes de charges, d’individualiser les principaux produits et activitĂ©s et de
rĂ©aliser des projections financiĂšres, tenant compte de l’évolution des ressources propres Ă  ces
offices.
Toutefois, la mise en place de ce systĂšme comptable a fait apparaĂźtre un certain nombre de
difficultés, liées à la nature des activités de ces établissements.
9
En effet, et Ă  l’occasion de l’établissement du bilan d’ouverture, les ORMVA devaient,
nĂ©cessairement, procĂ©der au recensement et Ă  l’évaluation de leur patrimoine. La rĂ©alisation de
cette opĂ©ration a cependant donnĂ© lieu Ă  un certain nombre de divergences d’interprĂ©tations,
notamment en ce qui concerne :
- La nature juridique des biens hĂ©ritĂ©s, gĂ©rĂ©s pour le compte de l’Etat, et leur Ă©valuation ;
- La comptabilisation des opĂ©rations d’amĂ©nagement dans les zones bour et irriguĂ©es,
notamment en ce qui concerne la Petite et Moyenne Hydraulique (PMH) ;
- Les normes d’amortissement à prendre en compte.
En plus, les états financiers des ORMVA, qui sont produit conformément aux dispositions du Code
GĂ©nĂ©ral de la Normalisation Comptable (CGNC), font l’objet d’audits annuels. A cette occasion, un
certain nombre de réserves sont soulevées par les auditeurs externes qui portent sur les divergences
de traitement comptable des principaux aspects suivants :
- Les amortissements afférents aux immobilisations ;
- Les immobilisations construites par l’ORMVA au profit d’autrui (PMH, lignes Ă©lectriques

) ;
- Le rattachement des subventions d’investissement reçues aux immobilisations qu’elles
financent ;
- Les critÚres de distinction entre charges et immobilisations ne sont pas toujours précis.
Dans le but d’aplanir ces difficultĂ©s, le MinistĂšre de l’Agriculture a constituĂ© un comitĂ© ad hoc,
chargĂ© de trouver des solutions Ă  ces problĂšmes, afin d’homogĂ©nĂ©iser et harmoniser les systĂšmes
comptables des ORMVA pour aboutir Ă  l’élaboration d’un plan comptable uniforme, conforme aux
dispositions du CGNC et tenant compte de leurs spécificités.
Ce comité, qui a tenu, dÚs 1995, plusieurs réunions de travail à ce sujet, a été constitué, outre des
cabinets-conseil, chargĂ©s de l’exĂ©cution des systĂšmes d’information de gestion, des conseillers
financiers des ORMVA, des représentants du MinistÚre des Finances (DEPP), des représentants de
la Banque Mondiale, des reprĂ©sentants du MinistĂšre de l’Agriculture (DEPAAP et AGR) et enfin,
des représentants des ORMVA.
Les travaux de ce comitĂ©, ont permis, et avec l’assistance d’un cabinet d’expertise comptable, de
préparer un avant projet de plan comptable des ORMVA, qui a été soumis en 2000 au MinistÚre des
Finances, en vue de son examen par le Conseil National de la Comptabilité (CNC).
Dans ce cadre, le Ministre des Finances et de la Privatisation, Président du CNC, a désigné, en date
du 10 janvier 2003, une Commission Technique spĂ©cialisĂ©e (CTS), chargĂ©e d’examiner ce projet de
plan comptable.
Les membres de cette commission et du groupe de travail qui en a été issu ont tenu depuis leur
institution une quinzaine de rĂ©unions lesquelles ont permis d’opĂ©rer, dans le respect des
dispositions du CGNC, un ensemble d’ajustements à ce projet de plan comptable.
La prise en compte de ces ajustements est de nature à permettre aux ORMVA de se doter d’un plan
comptable moderne tenant compte des particularités propres aux missions qui leurs sont dévolues,
par les pouvoirs publics, tout en étant conforme aux principes et rÚgles édictées par le CGNC.
10
En effet, La liste des comptes, le cadre comptable, les modalités de fonctionnement des comptes, les
Ă©tats de synthĂšse sont Ă©tablis par l’ORMVA, en rĂ©fĂ©rence :
aux principes comptables fondamentaux;
aux mĂ©thodes d’évaluation;
Ă  l’organisation comptable Ă©noncĂ©e par la loi 9.88 et par le code gĂ©nĂ©ral de la normalisation
comptable
dans les volumes I Ă  V.
Abréviations
P.C.S
O.R.M.V.A.
A.H.A
G.H
P.M.H
plan comptable sectoriel.
offices régionaux de mise en valeur Agricole.
Aménagements Hydro Agricoles.
Grande hydraulique.
Petite et Moyenne Hydraulique.
11
Chapitre premier - les principes comptables fondamentaux
Les ORMVA doivent Ă©tablir Ă  la fin de chaque exercice comptable les Ă©tats de synthĂšse aptes Ă  donner
une image fidÚle de leur patrimoine, de leur situation financiÚre et de leurs résultats.
La reprĂ©sentation d’une image fidĂšle repose nĂ©cessairement sur un certain nombre de conventions de base
constitutives d’un langage commun - appelĂ©es principes comptables fondamentaux.
Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le respect des
principes comptables fondamentaux et des prescriptions du Plan Comptable Sectoriel (P.C.S), les Ă©tats de
synthÚse sont présumés donner une image fidÚle du patrimoine, de la situation financiÚre et des résultats
de l’ORMVA.
Dans le cas oĂč l’application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas Ă  obtenir des Ă©tats de
synthùse une image fidùle, l’ORMVA doit obligatoirement fournir dans l’Etat des Informations
ComplĂ©mentaires (ETIC), toutes indications permettant d’atteindre l’objectif de l’image fidĂšle.
Dans le cas exceptionnel oĂč l’application stricte d’un principe ou d’une prescription se rĂ©vĂšle contraire Ă 
l’objectif de l’image fidĂšle, l’ORMVA doit obligatoirement y dĂ©roger.
Cette dĂ©rogation doit ĂȘtre mentionnĂ©e dans l’ETIC et dĂ»ment motivĂ©e, avec indication, de son influence
sur le patrimoine, la situation financiĂšre et les rĂ©sultats de l’ORMVA.
Les principes comptables fondamentaux retenus sont au nombre de sept :
Le principe de continuitĂ© d’exploitation;
le principe de permanence des méthodes;
le principe du coût historique;
le principe de spécialisation des exercices;
le principe de prudence;
le principe de clarté;
le principe d’importance significative.
A - LE PRINCIPE DE CONTINUITE D’EXPLOITATION
Selon le principe de continuitĂ© d’exploitation, l’ORMVA doit Ă©tablir ses Ă©tats de synthĂšse dans la
perspective d’une poursuite normale de ses activitĂ©s.
Par consĂ©quent, en l’absence d’indication contraire, il est censĂ© Ă©tablir ses Ă©tats de synthĂšse sans
l’intention ni l’obligation de se mettre en liquidation ou de rĂ©duire sensiblement l’étendue de ses activitĂ©s.
Ce principe conditionne l’application des autres principes, mĂ©thodes et rĂšgles comptables tels que ceux-ci
doivent ĂȘtre respectĂ©s par l’ORMVA, en particulier ceux relatifs Ă  la permanence des mĂ©thodes et aux
rĂšgles d’évaluation et de prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse.
Dans le cas oĂč les conditions d’une cessation d’activitĂ© totale ou partielle sont rĂ©unies, l’hypothĂšse de
continuitĂ© d’exploitation doit ĂȘtre abandonnĂ©e au profit de l’hypothĂšse de liquidation ou de cession.
En conséquence, les principes de permanence des méthodes, du coût historique et de spécialisation des
exercices sont remis en cause.
Seules des valeurs de liquidation ou de cession doivent alors ĂȘtre retenues et la prĂ©sentation des Ă©tats de
synthĂšse doit elle-mĂȘme ĂȘtre faite en fonction de cette hypothĂšse.
Selon ce mĂȘme principe, l’ORMVA corrige Ă  sa valeur de liquidation ou de cession tout Ă©lĂ©ment isolĂ©
d’actif dont l’utilisation doit ĂȘtre dĂ©finitivement abandonnĂ©e.
12
B - LE PRINCIPE DE PERMANENCE DES METHODES
En vertu du principe de permanence des mĂ©thodes, l’ORMVA Ă©tablit ses Ă©tats de synthĂšse en appliquant
les mĂȘmes rĂšgles d’évaluation et de prĂ©sentation d’un exercice Ă  l’autre.
L’ORMVA ne peut introduire de changement dans ses mĂ©thodes et rĂšgles d’évaluation et de prĂ©sentation
que dans des cas exceptionnels.
Dans ces circonstances, les modifications intervenues dans les méthodes et rÚgles habituelles sont
prĂ©cisĂ©es et justifiĂ©es, dans l’état des informations complĂ©mentaires, avec indication de leur influence sur
le patrimoine, la situation financiÚre et les résultats.
C - LE PRINCIPE DU COUT HISTORIQUE
En vertu du principe du coĂ»t historique, la valeur d’entrĂ©e d’un Ă©lĂ©ment inscrit en comptabilitĂ© pour son
montant exprimĂ© en unitĂ©s monĂ©taires courantes Ă  la date d’entrĂ©e reste intangible quelle que soit
l’évolution ultĂ©rieure du pouvoir d’achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de l’élĂ©ment, sous rĂ©serve
de l’application du principe de prudence.
Par dĂ©rogation Ă  ce principe, l’ORMVA peut dĂ©cider de procĂ©der Ă  la rĂ©Ă©valuation de l’ensemble de ses
immobilisations corporelles et financiÚres, conformément aux prescriptions du P.C.S.
D- LE PRINCIPE DE SPECIALISATION DES EXERCICES
En raison du dĂ©coupage de la vie de l’ORMVA en exercices comptables, les charges et les produits
doivent ĂȘtre, en vertu du principe de spĂ©cialisation des exercices, rattachĂ©s Ă  l’exercice qui les concerne
effectivement et Ă  celui-lĂ  seulement.
Les produits sont comptabilisĂ©s au fur et Ă  mesure qu’ils sont acquis et les charges au fur et Ă  mesure
qu’elles sont engagĂ©es, sans tenir compte des dates de leur encaissement ou de leur paiement.
Toute charge ou tout produit rattachable Ă  l’exercice mais connu(e) postĂ©rieurement Ă  la date de clĂŽture et
avant celle d’établissement des Ă©tats de synthĂšse, doit ĂȘtre comptabilisĂ©(e) parmi les charges et les
produits de l’exercice considĂ©rĂ©.
Toute charge ou tout produit connu(e) au cours d’un exercice mais se rattachant Ă  un exercice antĂ©rieur,
doit ĂȘtre inscrit(e) parmi les charges ou les produits de l’exercice en cours.
Toute charge ou tout produit comptabilisĂ©(e) au cours de l’exercice et se rattachant aux exercices
ultĂ©rieurs, doit ĂȘtre soustrait(e) des Ă©lĂ©ments constitutifs du rĂ©sultat de l’exercice en cours et inscrit(e)
dans un compte de régularisation.
E- LE PRINCIPE DE PRUDENCE
En vertu du principe de prudence, les incertitudes prĂ©sentes susceptibles d’entraĂźner un accroissement des
charges ou une diminution des produits de l’exercice, doivent ĂȘtre prises en considĂ©ration dans le calcul
du résultat de cet exercice.
Ce principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces charges ou ces minorations de produits, qui
doivent grever le rĂ©sultat de l’exercice prĂ©sent.
En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s’ils sont certains et dĂ©finitivement
acquis à l’ORMVA; en revanche, les charges sont à prendre en compte dùs lors qu’elles sont probables.
Seuls les bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s Ă  la date de clĂŽture d’un exercice peuvent affecter les rĂ©sultats. Par exception
est considéré comme réalisé le bénéfice partiel sur une opération non achevée à la date de clÎture,
répondant aux conditions fixés par le P.C.S.
La plus-value constatĂ©e entre la valeur actuelle d’un Ă©lĂ©ment d’actif et sa valeur d’entrĂ©e n’est pas
comptabilisée.
13
La moins-value doit toujours ĂȘtre inscrite en charges, mĂȘme si elle apparaĂźt comme temporaire Ă  la date
d’établissement des Ă©tats de synthĂšse.
Tous les risques et les charges nĂ©s en cours de l’exercice ou au cours d’un exercice antĂ©rieur doivent ĂȘtre
inscrits dans les charges de l’exercice mĂȘme s’ils ne sont connus qu’entre la date de la clĂŽture de
l’exercice et la date d’établissement des Ă©tats de synthĂšse.
F- LE PRINCIPE DE CLARTE
Selon le principe de clarté :
Les opĂ©rations et informations doivent ĂȘtre inscrites dans les comptes sous la rubrique adĂ©quate,
avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles;
les Ă©lĂ©ments d’actif et de passif doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s sĂ©parĂ©ment;
les Ă©lĂ©ments des Ă©tats de synthĂšse doivent ĂȘtre inscrits dans les postes adĂ©quats sans aucune
compensation entre ces postes.
En application de ce principe, l’ORMVA doit organiser sa comptabilitĂ©, enregistrer ses opĂ©rations,
préparer et présenter ses états de synthÚse conformément aux prescriptions du Plan Comptable Sectoriel
(P.C.S).
Les mĂ©thodes utilisĂ©es doivent ĂȘtre clairement indiquĂ©es notamment dans les cas oĂč elles relĂšvent
d’options autorisĂ©es par le Plan Comptable Sectoriel (P.C.S) ou dans ceux oĂč elles constituent des
dérogations à caractÚre exceptionnel.
A titre exceptionnel, des opĂ©rations de mĂȘme nature rĂ©alisĂ©es en un mĂȘme lieu, le mĂȘme jour, peuvent
ĂȘtre regroupĂ©es en vue de leur enregistrement selon les modalitĂ©s prĂ©vues par le Plan Comptable Sectoriel
(P.C.S).
Par dĂ©rogation Ă  la notion de non – compensation des postes relevant d’une mĂȘme rubrique d’un Ă©tat de
synthĂšse peuvent exceptionnellement ĂȘtre regroupĂ©s si leur montant respectif n’est pas significatif au
regard de l’objectif d’image fidùle.
G - LE PRINCIPE D’IMPORTANCE SIGNIFICATIVE
Selon le principe d’importance significative, les Ă©tats de synthĂšse doivent rĂ©vĂ©ler tous les Ă©lĂ©ments dont
l’importance peut affecter les Ă©valuations et les dĂ©cisions.
Est significative toute information susceptible d’influencer l’opinion que les lecteurs des Ă©tats de synthĂšse
peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financiÚre et les résultats.
Ce principe trouve essentiellement son application en matiĂšre d’évaluation et en matiĂšre de prĂ©sentation
des Ă©tats de synthĂšse.
Il ne va pas à l’encontre des rùgles prescrites par le Plan Comptable Sectoriel (P.C.S) concernant
l’exhaustivitĂ© de la comptabilitĂ©, la prĂ©cision des enregistrements et des Ă©quilibres comptables exprimĂ©s
en unités monétaires courantes.
Dans les évaluations nécessitant des estimations, les méthodes par approximation ne sont admises que si
leurs incidences par rapport Ă  des mĂ©thodes plus Ă©laborĂ©es n’atteignent pas des montants significatifs au
regard de l’objectif de l’image fidùle.
Dans la prĂ©sentation de l’ETIC, le principe d’importance significative a pour consĂ©quence l’obligation de
ne faire apparaütre que les informations d’importance significative.
Les postes du Bilan et du C.P.C relatifs aux Aménagements Hydro-Agricoles et Aménagements en
PMH, ont une valeur prédominante par rapport aux autres postes.
A cet effet, l’ORMVA doit rĂ©vĂ©ler, dans les Ă©tats de synthĂšse toute information concernant les postes
susmentionnĂ©s pouvant affecter les dĂ©cisions du lecteur des Ă©tats de synthĂšse de l’ORMVA.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
14
Chapitre deux - Organisation de la comptabilité
L’organisation de la comptabilitĂ© normalisĂ©e est destinĂ©e Ă  garantir la fiabilitĂ© des informations fournies
et leur disponibilité en temps opportun.
A- OBJECTIFS DE L’ORGANISATION COMPTABLE
La comptabilitĂ©, systĂšme d’information de l’ORMVA, doit ĂȘtre organisĂ©e de telle sorte qu’elle permette :
de saisir, classer et enregistrer les données de base chiffrées;
d’établir en temps opportun les Ă©tats prĂ©vus ou requis;
de fournir périodiquement, aprÚs traitement, les états de synthÚse;
de contrĂŽler l’exactitude des donnĂ©es et des procĂ©dures de traitement.
Pour ĂȘtre probante, la comptabilitĂ© doit satisfaire aux exigences de la rĂ©gularitĂ©. Celle-ci est fondĂ©e sur le
respect des principes et des prescriptions du Plan Comptable Sectoriel (P.C.S).
L’organisation de la comptabilitĂ© suppose l’adoption d’un plan de comptes, le choix de supports et la
définition de procédures de traitement.
B - STRUCTURES FONDAMENTALES DE LA COMPTABILITE
L’ORMVA doit satisfaire aux conditions fondamentales suivantes de tenue de sa comptabilitĂ© :
tenir la comptabilité en monnaie nationale;
employer la technique de la partie double garantissant l’égalitĂ© arithmĂ©tique des mouvements « dĂ©bit »
et des mouvements « crédit » des comptes et des équilibres qui en découlent;
s’appuyer sur des piĂšces justificatives datĂ©es, conservĂ©es, classĂ©es dans un ordre dĂ©fini, susceptibles de
servir comme moyen de preuve et portant les références de leur enregistrement en comptabilité;
respecter l’enregistrement chronologique des opĂ©rations;
tenir des livres et supports permettant de générer les états de synthÚse prévus par le Plan Comptable
Sectoriel (P.C.S);
permettre un contrÎle comptable fiable contribuant à la prévention des erreurs et des fraudes et à la
protection du patrimoine;
contrĂŽler par inventaire l’existence et la valeur des Ă©lĂ©ments actifs et passifs;
permettre pour chaque enregistrement comptable d’en connaütre l’origine, le contenu, l’imputation par
nature, la qualification sommaire ainsi que la rĂ©fĂ©rence de la piĂšce justificative qui l’appuie.
C- PLAN DE COMPTES
Le plan de comptes de l’ORMVA est un document qui donne la nomenclature des comptes à utiliser,
définit leur contenu et détermine le cas échéant leurs rÚgles particuliÚres de fonctionnement par référence
au PCS.
Le PCS comporte une architecture de comptes répartis en catégories homogÚnes appelées « classes ».
Les classes comprennent :
des classes de comptes de situation;
des classes de comptes de gestion;
des classes de comptes spéciaux.
Chaque classe est subdivisĂ©e en comptes faisant l’objet d’une classification dĂ©cimale.
Les comptes sont identifiés par des numéros à quatre chiffres ou plus, selon leurs niveaux successifs, dans
le cadre d’une codification dĂ©cimale.
Le plan de comptes de chaque ORMVA doit ĂȘtre suffisamment dĂ©taillĂ© pour permettre l’enregistrement
des opérations conformément aux prescriptions du PCS.
Lorsque les comptes prĂ©vus par le PCS ne suffisent pas Ă  l’ORMVA pour enregistrer distinctement toutes
ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
15
Inversement, si les comptes prĂ©vus par le PCS sont trop dĂ©taillĂ©s par rapport aux besoins de l’ORMVA,
celui-ci peut les regrouper dans un compte global de mĂȘme niveau, plus contractĂ©, conformĂ©ment aux
possibilités offertes par le PCS et à condition que le regroupement ainsi opéré puisse au moins permettre
l’établissement des Ă©tats de synthĂšse dans les conditions prescrites par le PCS.
Les opĂ©rations sont inscrites dans les comptes dont l’intitulĂ© correspond Ă  leur nature.
Toute compensation entre comptes est interdite sauf lorsqu’elle est explicitement prĂ©vue par le PCS.
D- LIVRES ET AUTRES SUPPORTS COMPTABLES
Les livres et autres supports de base de la comptabilité sont les suivants :
Un manuel dĂ©crivant les procĂ©dures et l’organisation comptable lorsqu’il est nĂ©cessaire Ă  la
compréhension du systÚme de traitement et à la réalisation des contrÎles. Ce document est conservé aussi
longtemps qu’est exigĂ©e la prĂ©sentation des documents comptables auxquels il se rapporte.
Le livre-journal tenu dans les conditions prescrites par la loi dans lequel sont enregistrées les
opérations soit jour par jour, soit sous forme de récapitulations au moins mensuelles des totaux de ces
opérations à condition de conserver, dans ce cas tous documents permettant de les reconstituer jour par
jour.
Le grand-livre formĂ© de l’ensemble des comptes individuels et collectifs, qui permet le suivi de ces
comptes. Chaque compte fait apparaĂźtre distinctement le solde au dĂ©but de l’exercice, le cumul des
mouvements « dĂ©bit » et celui des mouvements « crĂ©dit » depuis le dĂ©but de l’exercice (non compris le
solde initial), ainsi que son solde en fin de période.
L’état rĂ©capitulatif faisant apparaĂźtre, pour chaque compte, le solde dĂ©biteur ou le solde crĂ©diteur au
dĂ©but de l’exercice, le cumul des mouvements dĂ©biteurs et le cumul des mouvements crĂ©diteurs depuis le
dĂ©but de l’exercice, le solde dĂ©biteur et le solde crĂ©diteur constituĂ©s en fin de pĂ©riode, forme « la
balance ».
La balance constitue un instrument indispensable du contrĂŽle comptable.
Le livre d’inventaire tenu dans les conditions prescrites par la loi est un support dans lequel sont
transcrits le B.L et le CPC de chaque exercice.
Le livre-journal et le grand-livre sont établis et détaillés en autant de journaux et livres auxiliaires ou
supports en tenant lieu, que l’importance et les besoins de l’ORMVA l’exigent.
Dans le cas oĂč les donnĂ©es sont enregistrĂ©es dans des journaux et des grands livres auxiliaires, les totaux
de ces supports sont périodiquement et au moins une fois par mois respectivement centralisés dans le
livre-journal et reportés dans le grand livre.
Les livres et documents comptables peuvent ĂȘtre tenus par tous moyens ou procĂ©dĂ©s appropriĂ©s confĂ©rant
un caractĂšre d’authenticitĂ© aux Ă©critures comptables avec les nĂ©cessitĂ©s du contrĂŽle de la comptabilitĂ©.
E - PROCEDURES D’ENREGISTREMENT
Toute opĂ©ration comptable de l’ORMVA est traduite par une Ă©criture affectant au moins deux comptes
dont l’un est dĂ©bitĂ© et l’autre est crĂ©ditĂ© d’une somme identique selon les conventions suivantes:
les comptes d’actif sont mouvementĂ©s au dĂ©bit pour constater les augmentations et au crĂ©dit pour
constater les diminutions;
les comptes de passif sont mouvementĂ©s en sens inverse des comptes d’actif;
les comptes de charges enregistrent en débit les augmentations, et exceptionnellement les diminutions
au crédit;
les comptes de produits sont mouvementés en sens inverse des comptes de charges.
Lorsqu’une opĂ©ration est enregistrĂ©e, le total des sommes inscrites au dĂ©bit des comptes et le total des
sommes inscrites au crĂ©dit des comptes doivent ĂȘtre Ă©gaux.
Les écritures comptables sont enregistrées sur le journal dans un ordre chronologique.
16
Les enregistrements sont reproduits ou reportés sur le grand livre.
Le total des mouvements du journal doit ĂȘtre Ă©gal au total des mouvements du grand livre.
Le grand livre doit pouvoir isoler distinctement les mouvements relatifs à l’exercice exclusion faite des
soldes correspondant Ă  la reprise des comptes du bilan de l’exercice prĂ©cĂ©dent au dĂ©but de l’exercice en
cours.
Le journal doit ĂȘtre tenu sans blanc, ni altĂ©ration d’aucune sorte.
Les écritures sont passées dans le journal opération par opération et jour par jour.
Toutefois, les opĂ©rations de mĂȘme nature rĂ©alisĂ©es en un mĂȘme lieu et au cours d’une mĂȘme journĂ©e
peuvent ĂȘtre regroupĂ©es et enregistrĂ©es en une mĂȘme Ă©criture.
Toute correction d’erreur doit laisser lisible l’enregistrement initial erronĂ©.
La comptabilitĂ© doit ĂȘtre organisĂ©e, pour ces corrections d’erreurs, de façon Ă  permettre de retrouver les
montants des mouvements des comptes, expurgés des conséquences de ces erreurs: corrections par
nombre négatif ou par contre-passation.
La comptabilisation en nĂ©gatif n’est admise que pour les rectifications d’erreurs.
Les écritures comptables sont enregistrées au moyen de tous systÚmes appropriés tels que le systÚme du
journal unique, le systĂšme des journaux partiels ou divisionnaires, ou le systĂšme centralisateur...
F - PREPARATION DES ETATS DE SYNTHESE
Les comptes sont arrĂȘtĂ©s Ă  la fin de chaque exercice.
Le BL et le CPC doivent dĂ©couler directement de l’arrĂȘtĂ© des comptes dĂ©finitif Ă  la fin de l’exercice.
La durĂ©e de l’exercice est de douze mois. Elle peut exceptionnellement, pour un exercice dĂ©terminĂ©, tel
que le premier exercice, ĂȘtre diffĂ©rente sans pouvoir pour autant excĂ©der douze mois.
L’établissement des Ă©tats de synthĂšse, sauf circonstances exceptionnelles justifiĂ©es dans l’ETIC, doit se
faire au plus tard dans les trois mois suivant la date de clîture de l’exercice.
La date d’établissement des Ă©tats de synthĂšse doit ĂȘtre mentionnĂ©e dans l’ETIC.
Cette date est prĂ©sumĂ©e ĂȘtre la plus proche de la date de la premiĂšre utilisation externe des Ă©tats de
synthĂšse, compte tenu d’un dĂ©lai raisonnable pour leur Ă©laboration.
G - PROCEDURES DE TRAITEMENT
Les procĂ©dures de traitement sont les modes et les moyens utilisĂ©s par l’ORMVA pour que les opĂ©rations
nĂ©cessaires Ă  la tenue des comptes et Ă  l’obtention des Ă©tats prĂ©vus et requis soient effectuĂ©es dans les
meilleures conditions d’efficacitĂ© sans pour autant faire obstacle au respect par l’ORMVA de ses
obligations légales et réglementaires.
L’organisation du traitement informatique doit :
Obéir aux principes suivants:
‱ la chronologie des enregistrements Ă©carte toute insertion intercalaire;
‱ l’irrĂ©versibilitĂ© des traitements effectuĂ©s exclut toute suppression ou addition ultĂ©rieure
d’enregistrement;
‱ la durabilitĂ© des donnĂ©es enregistrĂ©es offre des conditions de garantie et de conservation prescrites par
la loi;
‱ les possibilitĂ©s d’un contrĂŽle et donner droit d’accĂšs Ă  la documentation relative Ă  l’analyse, Ă  la
programmation et aux procĂ©dures de traitement doivent toutes ĂȘtre garanties.
‱ les Ă©tats pĂ©riodiques fournis par le systĂšme de traitement doivent ĂȘtre numĂ©rotĂ©s et datĂ©s.
‱ chaque donnĂ©e entrĂ©e dans le systĂšme de traitement par transmission d’un autre systĂšme de traitement,
doit ĂȘtre appuyĂ©e d’une piĂšce justificative probante.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
17
Chapitre Trois - Principes et rÚgles générales
pour l’établissement des Ă©tats de synthĂšse
La fonction d’information de la comptabilitĂ© normalisĂ©e est essentiellement assurĂ©e par les Ă©tats
financiers de fin d’exercice, appelĂ©s dans la Norme Comptable : Ă©tats de synthĂšse.
A - FINALITES ET NATURE DES ETATS DE SYNTHESE
Les Ă©tats de synthĂšse Ă©tablis au moins une fois par exercice, Ă  la fin de celui-ci, sont l’expression quasi-
exclusive de l’information comptable destinĂ©e aux tiers, et constituent le moyen privilĂ©giĂ© d’information
des dirigeants eux-mĂȘmes sur la situation et la gestion de l’ORMVA.
Etablis selon les principes et rĂšgles du P.C.S, ils doivent donner image fidĂšle du patrimoine, de la
situation financiĂšre et des rĂ©sultats de l’ORMVA, mĂȘme au moyen - dans des cas exceptionnels Ă  justifier
- de dĂ©rogations Ă  ces principes et rĂšgles, dans l’hypothĂšse oĂč l’application de ces rĂšgles et principes ne
permet pas d’obtenir cette image fidùle.
La représentation fidÚle du patrimoine, de la situation financiÚre et de la formation des résultats de
l’ORMVA est assurĂ©e par cinq documents formant un tout indissociable :
le Bilan (BL);
le Compte de Produits et Charges (CPC);
l’Etat des Soldes de Gestion (ESG);
le Tableau de Financement (TF);
l’Etat des Informations ComplĂ©mentaires (ETIC).
B - ETABLISSEMENT DES ETATS DE SYNTHESE
Les Ă©tats de synthĂšse sont Ă©tablis dans le respect des principes comptables fondamentaux qui ont
prĂ©cisĂ©ment pour but d’en assurer la pertinence, la fiabilitĂ© et la comparabilitĂ© dans le temps et dans
l’espace.
Parmi les principes comptables fondamentaux, la continuitĂ© d’exploitation, la permanence des mĂ©thodes,
la spĂ©cialisation des exercices, la clartĂ©, l’importance significative jouent un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans la
préparation comme dans la présentation des états de synthÚse.
Dans l’intĂ©rĂȘt de l’ORMVA, pour sa propre information notamment, les Ă©tats de synthĂšse peuvent ĂȘtre
Ă©tablis avec une pĂ©riodicitĂ© semestrielle, trimestrielle ou mensuelle; en tout Ă©tat de cause ils doivent ĂȘtre
Ă©tablis au moins une fois par exercice, Ă  la fin de celui-ci.
Leur prĂ©sentation, identique d’un exercice Ă  l’autre, doit ĂȘtre faite selon le modĂšle normal du Plan
Comptable Sectoriel (P.C.S).
Le BL, le CPC, l’ETIC et le TF sont dĂ©taillĂ©s en autant de « postes » que l’exigent les besoins de
l’information, dans le cadre des principes de « clartĂ© » et « d’importance significative ».
Ces postes sont regroupĂ©s en « rubriques », elles-mĂȘmes regroupĂ©es en « masses ».
MĂȘme si leur montant est nul, les masses et les rubriques doivent distinctement apparaĂźtre dans les Ă©tats
de synthĂšse.
Le BL, le CPC, l’ESG et le TF font systĂ©matiquement mention, pour chaque poste, du montant net
correspondant de l’exercice prĂ©cĂ©dent.
18
C - ETABLISSEMENT DU BILAN (BL)
C’est l’état de synthĂšse traduisant en termes comptables d’emplois (Ă  l’actif) et de ressources (au passif)
la situation patrimoniale de l’ORMVA :
le passif du bilan décrit les ressources ou origines de financement (en capitaux propres et capitaux
d’emprunts ou dettes) Ă  la disposition de l’ORMVA Ă  la date considĂ©rĂ©e;
l’actif du bilan dĂ©crit les emplois Ă©conomiques qui sont faits, Ă  la mĂȘme date, de ces capitaux (emplois
en biens, en titres, en créances ...)
Le bilan est Ă©tabli Ă  partir des « Comptes de situation » arrĂȘtĂ©s Ă  la fin de l’exercice, aprĂšs les Ă©critures
d’inventaire telles que corrections de valeur par amortissements et provisions, ajustements pour
rattachement Ă  l’exercice et rĂ©gularisations ... Il reprend, au passif, le rĂ©sultat net de l’exercice,
bénéficiaire ou déficitaire, déterminé dans le compte de produits et charges.
Le PCS retient la rĂšgle d’ « intangibilitĂ© du bilan » selon laquelle le bilan d’ouverture d’un exercice est le
bilan de clĂŽture de l’exercice prĂ©cĂ©dent; les soldes des comptes du bilan de clĂŽture d’un exercice sont
systĂ©matiquement repris Ă  l’ouverture de l’exercice suivant, sans qu’aucune correction ni modification
puisse ĂȘtre apportĂ©e Ă  ces soldes.
Les « masses » constitutives du passif et de l’actif du bilan sont les suivantes :
PASSIF : Financement Permanent ;
Passif Circulant (hors trésorerie) ;
TrĂ©sorerie – Passif ;
ACTIF : Actif Immobilisé ;
Actif Circulant (hors trésorerie) ;
TrĂ©sorerie – Actif.
La prĂ©sentation du Bilan est faite en « tableau » actif-passif selon l’un des deux modĂšles prĂ©sentĂ©s dans la
deuxiĂšme partie du PCS.
Il s’agit du bilan de fin d’exercice « avant rĂ©partition du rĂ©sultat net ».
D – ETABLISSEMENT DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (CPC)
C’est l’état de synthĂšse dĂ©crivant, en termes comptables de produits et de charges, les composantes du
résultat net final :
« les produits » sont formés principalement des ventes de biens ou de services (production), des
produits financiers (intĂ©rĂȘts, diffĂ©rences de changes favorables, de produits « calculĂ©s » - telles les
reprises de provisions - et d’autres produits divers, accessoires ou exceptionnels. Ils correspondent à un
enrichissement potentiel de l’ORMVA, ils sont gĂ©nĂ©rateurs de bĂ©nĂ©fice dans la mesure oĂč le niveau des
charges correspondantes leur reste inférieur.
« les charges » sont formées principalement des achats consommés de biens et de services utilisés
dans le cycle d’exploitation de l’ORMVA (consommation) ainsi que de la rĂ©munĂ©ration des divers
facteurs de production : impĂŽts, charges de personnel, intĂ©rĂȘts, ...
Elles comprennent également les charges « calculées » que sont les « dotations » aux amortissements et
aux provisions, d’autres charges diverses accessoires ou exceptionnelles ainsi que les impîts sur les
rĂ©sultats. Elles correspondent Ă  un appauvrissement potentiel de l’ORMVA, elles sont gĂ©nĂ©ratrices de
pertes dans la mesure oĂč le niveau des produits correspondants leur reste infĂ©rieur.
Le CPC est Ă©tabli Ă  partir des « comptes de gestion », produits et charges, tenus durant l’exercice et
corrigĂ©s, en fin d’exercice, par les diverses Ă©critures d’inventaire.
Son solde créditeur (excédent des produits sur les charges) exprime un résultat bénéficiaire (bénéfice net),
son solde débiteur (excédent des charges sur les produits) un résultat déficitaire (perte nette).
Le report de ce solde dans le bilan de fin d’exercice et l’équilibre arithmĂ©tique de ce bilan illustrent la
méthode de « la partie double » utilisée par la comptabilité normalisée.
19
Les rubriques constitutives du CPC sont les suivantes :
PRODUITS : produits d’exploitation ;
produits financiers ;
produits non-courants ;
CHARGES : charges d’exploitation ;
charges financiĂšres ;
charges non-courantes ;
impÎts sur les résultats ;
RESULTATS : rĂ©sultat d’exploitation ;
résultat financier ;
résultat courant ;
résultat non courant ;
résultat avant impÎts ;
résultat net.
La structure du CPC présente donc trois niveaux partiels
(Exploitation, financier, non-courant), complétés par un niveau global (impÎts sur les résultat).
CHARGES CPC PRODUITS
E X P L O I T A T I O N
F I N A N C I E R
N O N - C O U R A N T
IMPOT SUR LES RESULTATS
La présentation du CPC est faite en liste selon les modÚles normalisés présentés dans la deuxiÚme partie
du CGNC.
Les produits et charges sont présentés dans le CPC sous forme de rubriques et de postes classés selon la
nature de ces éléments.
E -ETABLISSEMENT DE L’ETAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G.)
L’ESG dĂ©crit en deux tableaux « en cascade » la formation du rĂ©sultat net et celle de l’autofinancement.
Le tableau de formation des résultats (TFR)
Le TFR fait apparaĂźtre les soldes caractĂ©ristiques de gestion issus des comptes de gestion dans l’ordre
suivant :
marge brute sur vente en l’état (MB)
valeur ajoutée (VA)
excĂ©dent brut d’exploitation (EBE), ou insuffisance brute (IBE).
rĂ©sultat d’exploitation (RE)
résultat financier (RF)
résultat courant (RC)
résultat non courant (RNC)
résultat net (RN).
Le tableau de dĂ©termination de l’autofinancement
Ce tableau fait apparaßtre les soldes caractéristiques financiers suivants :
capacitĂ© ou insuffisance d’autofinancement (CAF), ou (IAF).
20
autofinancement (AF).
F – ETABLISSEMENT DU TABLEAU DE FINANCEMENT (T.F)
C’est l’état de synthĂšse qui met en Ă©vidence l’évolution financiĂšre de l’ORMVA au cours de l’exercice,
en dĂ©crivant les ressources dont il a disposĂ© et les emplois qu’il en a effectuĂ©s. Il s’agit des :
Ressources de financement de caractùre stable (tels l’autofinancement et les nouveaux emprunts) ou de
caractĂšre cyclique ou fortuit (tels l’accroissement du passif circulant ou la rĂ©duction de l’actif circulant);
Emplois financiers de caractÚre stable et définitif (tels les investissements réalisés, les remboursements
d’emprunts, ou les distributions de dividendes) ou de caractùre cyclique ou fortuit (tels l’accroissement de
l’actif circulant ou la rĂ©duction du passif circulant).
Le tableau de financement (T.F) représente des mouvements bruts (ou flux) au niveau des emplois et des
ressources stables; au niveau des autres postes, qui concernent les actifs et passifs circulants ainsi que la
trĂ©sorerie, la reprĂ©sentation se limite au mouvement net des postes du bilan durant l’exercice (variations
annuelles).
Le TF est généré directement par la comptabilité à partir :
de la capacitĂ© d’autofinancement dĂ©terminĂ©e au niveau de l’ESG; cette capacitĂ© diminuĂ©e des
dividendes distribuĂ©s de l’exercice forme l’autofinancement de l’exercice;
des mouvements bruts de valeur (ou flux) de ressources ou d’emplois stables figurant dans les comptes
de financement permanent et d’actif immobilisĂ© Ă  la fin de l’exercice;
des variations des soldes des comptes d’actif et passif circulants et de trĂ©sorerie.
La structure du tableau de financement se présente comme suit :
Ressources :
ressources stables : autofinancement, cessions d’actif immobilisĂ©s, apports nouveaux, emprunts
nouveaux ...
ressources sur actifs et passifs circulants : accroissement du crédit fournisseurs et comptes de
régularisation, réduction des stocks, des créances ...
ressources sur trésorerie : réduction de la trésorerie.
Emplois :
emplois stables : investissements, non-valeurs, remboursements d’emprunts...
emplois en actifs et passifs circulants : accroissement des stocks, des créances, réduction des crédits
fournisseurs ...
emplois en trésorerie : accroissement de la trésorerie.
Cette structure apparaĂźt dans les deux modules formant le TF :
la synthĂšse des masses du bilan qui met en relief la variation du Fonds de Roulement Fonctionnel
(FRF) et celle du Besoin de Financement Global (BFG);
le tableau d’emplois et ressources qui dĂ©taille les flux de ressources stables et d’emplois stables de
l’exercice.
G - L’ETABLISSEMENT DE L’ETAT DES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES (ETIC)
L’état des informations complĂ©mentaires ou (ETIC) complĂšte et commente l’information donnĂ©e par les
quatre autres Ă©tats de synthĂšse, dont il est indissociable.
21
L’ETIC doit comporter tous complĂ©ments et prĂ©cisions nĂ©cessaires Ă  l’obtention d’une image fidĂšle du
patrimoine, de la situation financiĂšre et des rĂ©sultats de l’ORMVA, Ă  travers les Ă©tats de synthĂšse fournis.
Pour ĂȘtre pertinentes, les informations de l’ETIC doivent ĂȘtre d’une importance significative, c’est Ă  dire
susceptibles d’influencer l’opinion que les lecteurs des Ă©tats de synthĂšse peuvent avoir sur la situation
patrimoniale et financiĂšre de l’ORMVA et sur ses rĂ©sultats.
L’ETIC comporte, en raison de sa nature mĂȘme, des informations qualitatives et des informations
quantitatives. Il importe de rechercher prĂ©cision et concision dans l’expression Ă©crite des informations
qualitatives.
L’ETIC ne doit pas prĂ©senter de donnĂ©es faisant double emploi avec celles qui figurent dans les quatre
autres Ă©tats.
Les ensembles constitutifs de l’ETIC sont les suivants :
principes et MĂ©thodes comptables : indication des mĂ©thodes utilisĂ©es lorsqu’il n’existe pas dans le
PCS de solution univoque; dĂ©rogations exceptionnellement pratiquĂ©es au nom de l’objectif d’obtention
d’une « image fidĂšle »; changements de mĂ©thodes ... ;
complĂ©ments d’informations au bilan et au compte de produits et charges : Tableaux des
immobilisations, des amortissements, des provisions, précisions sur des postes particuliers tels les non-
valeurs; tableau des échéances, des créances et des dettes; engagements; crédit-bail ... ;
autres informations complĂ©mentaires ; telles que l’affectation des rĂ©sultats, la rĂ©partition du capital
social, les opérations en devises, etc ...
H- LES ETATS DE SYNTHESE
Le bilan de l’ORMVA ;
le compte produits et charges (CPC) ;
l’état des soldes et de gestion (ESG) ;
le tableau de financement (TF) ;
les tableaux de l’ETIC.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
27
V- Etablissement des tableaux de l’ETIC
ModĂšle de l’Etat A1 : Principales mĂ©thodes d’évaluation spĂ©cifiques Ă  l’ORMVA
Au.................
INDICATION DES METHODES D’EVALUATION APPLIQUEES PAR L’ORMVA
I. ACTIF IMMOBILISE
A. Evaluation Ă  l’entrĂ©e
1. Immobilisation en non-valeurs
2. Immobilisations incorporelles
3. Immobilisations corporelles
4. Immobilisations financiĂšres
B. Corrections de valeur
1. MĂ©thodes d’amortissements
2. MĂ©thodes d’évaluation des provisions pour dĂ©prĂ©ciation
3. Méthodes de détermination des écarts de conversion-Actif
II . ACTIF CIRCULANT (Hors trésorerie)
A. Evaluation Ă  l’entrĂ©e
1. Stocks
2. Créances
3. Titres et valeurs de placement
B. Corrections de valeur
1. MĂ©thodes d’évaluation des provisions pour dĂ©prĂ©ciation
2. Méthodes de détermination des écarts de conversion - Actif
III . FINANCEMENT PERMANENT
1. Méthodes de réévaluation
2. MĂ©thodes d’évaluation des provisions rĂ©glementĂ©es
3. Dettes de financement permanent
4. MĂ©thodes d’évaluation des provisions durables pour risques et charges
5. Méthodes de détermination des écarts de conversion - Passif
IV . PASSIF CIRCULANT (Hors trésorerie)
1. Dettes du passif circulant
2. MĂ©thodes d’évaluation des autres provisions pour risques et charges
3. Méthodes de détermination des écarts de conversion - Passif
V . TRESORERIE
1. Trésorerie - Actif
2. Trésorerie - Passif
3. MĂ©thodes d’évaluation des provisions pour dĂ©prĂ©ciation
28
ModĂšle de l’Etat A2 : Etat de dĂ©rogations
Au.................
INDICATION DES
DEROGATIONS
JUSTIFICATION
DES DEROGATIONS
INFLUENCE DES DEROGATIONS
SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION
FINANCIERE ET LES RESULTATS
I. DĂ©rogations aux principes
comptables fondamentaux
II. Dérogations aux méthodes
d’évaluation
III. DĂ©rogations aux rĂšgles
d’établissement et de
présentation des états de
synthĂšse
29
ModĂšle de l’Etat A3 : Etat des changements de mĂ©thodes
Au.................
NATURE DES
CHANGEMENTS
JUSTIFICATION
DU CHANGEMENT
INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE,
LA SITUATION FINANCIERE ET LES
RESULTATS
I. Changements affectant les
mĂ©thodes d’évaluation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
II. Changements affectant les rĂšgles
de présentation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
30
ModĂšle de l’Etat B1 : DĂ©tail des non-valeurs
Au.................
COMPTE
PRINCIPAL
INTITULE MONTANT
TOTAL
51
Chapitre Quatre - MĂ©thodes d’évaluation :
Principes et rÚgles générales
Les mĂ©thodes d’évaluation couvrent les principes, bases, conventions, rĂšgles et procĂ©dures adoptĂ©s pour
la détermination de la valeur des éléments inscrits en comptabilité.
Ces mĂ©thodes, servent de base Ă  l’enregistrement des opĂ©rations et Ă  la prĂ©paration des Ă©tats de synthĂšse.
Elles trouvent leur application au niveau des éléments patrimoniaux et par répercussion au niveau des
produits et des charges.
A - PRINCIPES D’EVALUATION
L’évaluation des Ă©lĂ©ments patrimoniaux de l’ORMVA doit se faire sur la base de principes gĂ©nĂ©raux ci-
aprĂšs sauf dispositions particuliĂšres lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires spĂ©cifiques Ă  l’activitĂ© de l’ORMVA.
1 - EVALUATION
Les mĂ©thodes d’évaluation dĂ©pendent Ă©troitement des principes comptables fondamentaux retenus et
notamment des principes de continuitĂ© d’exploitation, de prudence et du coĂ»t historique.
L’évaluation des Ă©lĂ©ments inscrits en comptabilitĂ© Ă©tant fondĂ©e sur le principe du coĂ»t historique, la
réévaluation des comptes constitue une dérogation à ce principe.
La valeur d’un Ă©lĂ©ment revĂȘt trois formes distinctes :
la valeur d’entrĂ©e dans le patrimoine;
la valeur actuelle à une date quelconque et notamment à la date de l’inventaire;
la valeur comptable nette figurant au bilan.
L’ORMVA procĂšde Ă  la fin de chaque exercice au recensement et Ă  l’évaluation de ses Ă©lĂ©ments
patrimoniaux.
Les Ă©lĂ©ments constitutifs de chacun des postes de l’actif et du passif doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s sĂ©parĂ©ment.
2 - CORRECTIONS DE VALEUR
Le passage de la valeur d’entrĂ©e Ă  la valeur comptable nette, lorsqu’elles sont diffĂ©rentes, s’effectue sous
forme de corrections de valeur constituées en général par amortissements ou provisions pour
dĂ©prĂ©ciation; dans ce cas la valeur d’entrĂ©e des Ă©lĂ©ments est maintenue en Ă©criture en tant que valeur
brute.
Les corrections de valeur doivent se faire en période déficitaire comme en période bénéficiaire.
Si des Ă©lĂ©ments font l’objet de corrections de valeur exceptionnelles pour la seule application de la
lĂ©gislation fiscale, il y a lieu d’indiquer dans l’ETIC le montant dĂ»ment motivĂ© de ces corrections.
3 - DEROGATIONS :
Des dĂ©rogations aux principes d’évaluation prĂ©cĂ©dents sont admises dans des cas exceptionnels; lorsqu’il
est fait usage de ces dĂ©rogations, celles-ci doivent ĂȘtre signalĂ©es dans l’ETIC et dĂ»ment motivĂ©es avec
indication de leur influence sur le patrimoine, la situation financiÚre et les résultats.
B - REGLES GENERALES D’EVALUATION
1 - FORMES DE LA VALEUR
En comptabilitĂ©, la valeur revĂȘt trois formes : valeur d’entrĂ©e, valeur actuelle et valeur comptable nette.
La valeur d’entrĂ©e dans le patrimoine d’un Ă©lĂ©ment d’actif, dĂ©terminĂ©e en fonction de l’utilitĂ©
économique présumée de cet élément, est constituée :
pour les éléments acquis à titre onéreux par la somme des coûts mesurés en termes monétaires que
l’ORMVA a dĂ» supporter pour les acheter ou les produire;
pour les éléments acquis à titre gratuit par la somme des coûts mesurés en termes monétaires que
l’ORMVA devrait supporter si elle devait alors les acheter ou les produire;
52
La valeur actuelle d’un Ă©lĂ©ment du patrimoine est une valeur d’estimation, Ă  la date considĂ©rĂ©e, en
fonction du marchĂ© et de l’utilitĂ© Ă©conomique pour l’ORMVA.
La valeur comptable nette, inscrite au bilan, est Ă©gale Ă  la valeur d’entrĂ©e aprĂšs correction le cas Ă©chĂ©ant,
dans le respect du principe de prudence et par comparaison avec la valeur actuelle.
2 - EVALUATION A LA DATE D’ENTREE
Lors de leur entrée dans le patrimoine, les éléments sont portés en comptabilité selon les rÚgles générales
d’évaluation qui suivent :
a) Biens et titres
Les biens et les titres sont inscrits en comptabilité :
Ă  leur coĂ»t d’acquisition pour les biens acquis Ă  titre onĂ©reux;
Ă  leur prix d’achat pour les titres acquis Ă  titre onĂ©reux;
à leur coût de production pour les biens produits;
Ă  leur valeur d’apport stipulĂ©e dans l’acte d’apport pour les biens et titres apportĂ©s;
Ă  leur valeur actuelle pour les biens et titres acquis par voie d’échange, cette valeur Ă©tant dĂ©terminĂ©e
par la valeur de celui des deux lots dont l’estimation est la plus sĂ»re;
à leur coût calculé pour les biens acquis conjointement ou produits conjointement pour un montant
global déterminé :
‱ pour les biens acquis, par la ventilation du coĂ»t global d’acquisition proportionnellement Ă  la valeur
relative qui peut ĂȘtre attachĂ©e Ă  chacun des biens dans leur valeur totale, dĂšs qu’ils peuvent ĂȘtre
individualisés;
‱ pour les biens produits de façon liĂ©e et indissociable, par la ventilation du coĂ»t de production global
selon la valeur attribuĂ©e Ă  chacun d’eux dans la valeur totale dĂšs qu’ils peuvent ĂȘtre individualisĂ©s.
b) Créances, dettes et disponibilités
Les créances, les dettes et les disponibilités sont inscrites en comptabilité pour leur montant nominal.
Les créances, les dettes et les disponibilités libellées en monnaies étrangÚres sont converties en monnaie
nationale Ă  leur date d’entrĂ©e.
c) Corrections de valeur
Pour l’arrĂȘtĂ© des comptes, la valeur comptable nette des Ă©lĂ©ments patrimoniaux est dĂ©terminĂ©e
conformément aux rÚgles générales qui suivent:
La valeur d’entrĂ©e des Ă©lĂ©ments est intangible sauf exceptions prĂ©vues par le CGNC notamment en
matiÚre de créances, dettes et disponibilités libellées en monnaies étrangÚres ou indexées.
Cependant, la valeur d’entrĂ©e des Ă©lĂ©ments de l’actif immobilisĂ© dont l’utilisation est limitĂ©e dans le
temps doit faire l’objet de corrections de valeur sous forme d’amortissement.
L’amortissement consiste Ă  Ă©taler le montant amortissable d’une immobilisation sur sa durĂ©e
prĂ©visionnelle d’utilisation par l’ORMVA selon un plan d’amortissement.
La valeur d’entrĂ©e diminuĂ©e du montant cumulĂ© des amortissements forme la « valeur nette
d’amortissements » de l’immobilisation.
A la date d’inventaire, la valeur actuelle est comparĂ©e Ă  la valeur d’entrĂ©e des Ă©lĂ©ments ou pour les
immobilisations amortissables la valeur actuelle est comparĂ©e Ă  leur valeur nette d’amortissements, aprĂšs
amortissement de l’exercice.
Seules les moins-values dégagées de cette comparaison sont inscrites en comptabilité :
sous forme d’amortissements exceptionnels, si elles ont un caractĂšre dĂ©finitif;
sous forme de provisions pour dĂ©prĂ©ciation si elles n’ont pas un caractĂšre dĂ©finitif.
La valeur comptable nette des Ă©lĂ©ments d’actif est :
53
soit la valeur d’entrĂ©e ou la « valeur nette d’amortissements » si la valeur actuelle leur est supĂ©rieure
ou Ă©gale;
soit la valeur actuelle si elle leur est inférieure.
Toutefois, en ce qui concerne les immobilisations autres que financiĂšres, et pour autant que leur valeur
actuelle n’est jugĂ©e ni notablement ni durablement infĂ©rieure Ă  leur valeur d’entrĂ©e ou Ă  leur valeur nette
d’amortissements, celle-ci n’est pas corrigĂ©e.
C- MODALITES D’APPLICATION
Etablis dans le respect des dispositions générales indiquées dans le chapitre IV du titre premier, les états
de synthĂšse comprennent cinq Ă©tats formant un tout indissociable :
1. Bilan (B.L)
2. Compte produits et charges (C.P.C)
3. Etat des soldes de gestion (E.S.G)
4. Tableau de financement (T.F)
5. Etat des informations complémentaires (ETIC)
1 - Présentation du Bilan (B.L)
Présenté sur deux feuillets (actif / passif), le Bilan est conçu de façon à permettre une lecture « en
tableaux » par juxtaposition latĂ©rale de l’actif et du passif.
Le Bilan mentionne expressĂ©ment la date de clĂŽture de l’exercice.
Les masses, les rubriques et les postes qui composent le Bilan sont respectivement codifiés par un, deux
ou trois chiffres dans les classes 1 Ă  5 du cadre comptable.
La composition de ces masses qui retient les crĂ©ances et les dettes dans leur poste d’origine, de leur
naissance jusqu’à leur Ă©chĂ©ance, permet d’opĂ©rer l’analyse financiĂšre dite « fonctionnelle »; c’est ainsi
que les crĂ©ances et les dettes nĂ©es Ă  plus d’un an et figurant respectivement dans l’actif immobilisĂ© et
dans les dettes de financement restent dans ces masses jusqu’à leur rùglement final.
Pour les mĂȘmes raisons d’analyse fonctionnelle de la situation de l’ORMVA, les crĂ©ances et les dettes
liĂ©es Ă  l’exploitation sont et restent inscrites dans l’actif circulant et le passif circulant quelle que soit leur
Ă©chĂ©ance Ă  l’origine, mĂȘme supĂ©rieure Ă  un an.
‱ L’Actif
L’actif comporte dix rubriques regroupĂ©es en trois masses.
Les montants de l’exercice sont inscrits dans trois colonnes :
celle des montants bruts, avant amortissements et provisions pour dépréciation;
celle des « amortissements et provisions pour dĂ©prĂ©ciation » dans laquelle s’inscrivent les cumuls
desdits amortissements et provisions; cette colonne ne peut ĂȘtre servie en ce qui concerne les « Ă©carts de
conversion »;
celle des « montants nets ». Les montants nets de l’exercice prĂ©cĂ©dent apparaissent, pour comparaison,
dans la 4Ăšme colonne.
Il est Ă  noter qu’aucun montant brut ou net d’un poste n’est susceptible d’ĂȘtre nĂ©gatif.
Dans les crĂ©ances de l’actif circulant, les postes autres que « comptes de rĂ©gularisation - actif » incluent
chacun des « comptes rattachés » correspondant soit à des modes de financement de ces créances (effets à
recevoir ...), soit à des « quasi-créances » sur les tiers concernés (produits à recevoir, factures à établir).
Cependant le poste « comptes de régularisation - actif » comprend, outre les « charges constatées
d’avance », les intĂ©rĂȘts courus et non Ă©chus sur l’ensemble des crĂ©ances de l’actif, qu’elles soient
immobilisées, circulantes ou sur les comptes de trésorerie.
‱ Le Passif
Le Passif comprend neuf rubriques regroupées en trois masses.
54
Il est prĂ©sentĂ© avant rĂ©partition du rĂ©sultat net de l’exercice.
Les montants de l’exercice sont inscrits dans une seule colonne. Les montants nets de l’exercice
précédent apparaissent, pour comparaison, dans la deuxiÚme colonne.
Certains postes peuvent comporter des montants négatifs :
Report Ă  nouveau
RĂ©sultats nets en instance d’affectation
RĂ©sultat net de l’exercice
{ montants
négatifs en
cas de déficits
Le signe moins doit clairement apparaütre soit sous forme d’un tiret, soit sous forme d’une parenthùse.
Dans les « dettes du passif circulant » les postes autres que « comptes de régularisation - passif » incluent
des « comptes rattachés » correspondant soit à des modes de financement de ces dettes (effets à payer),
soit à des « quasi-dettes » envers les tiers concernés (charges à payer...)
Cependant le poste « comptes de régularisation - passif » comprend, outre les « produits constatés
d’avance », les intĂ©rĂȘts courus et non Ă©chus du passif circulant, des comptes de trĂ©sorerie ou du
financement permanent.
Pour mettre en Ă©vidence, les valeurs les plus significatives inhĂ©rentes Ă  l’activitĂ© hydro-agricole de
l’ORMVA, des postes de l’Actif ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s et insĂ©rĂ©s :
dans les non valeurs : Aménagement Zones bours, PMH, ...
dans les immobilisations corporelles : Aménagement H.A achevés et en-cours
dans les immobilisations financiĂšres : PrĂȘts aux agriculteurs (Participation directe)
dans les stocks de l’Actif circulant : Matiùre et fournitures consommables d’irrigation
dans les crĂ©ances de l’Actif circulant : crĂ©ances eau d’irrigation
Des postes du Passif ont été également créés et insérés :
les capitaux propres : Fonds de dotation ...
les capitaux propres assimilés : Participation des agriculteurs
les provisions durables : Provision pour la maintenance des réseaux
les dettes de financement : Emprunt auprĂšs des bailleurs de fonds ...
les dettes du Passif circulant (Fournisseur d’équipements H.A.).
2 - PrĂ©sentation du compte de produits et charges (C.P.C) de l’ORMVA
Le compte de produits et charges présente, en deux feuillets qui se lisent « en liste » (ou en cascade) les
produits et les charges de l’exercice, tout en dĂ©gageant cinq rĂ©sultats intermĂ©diaires :
le rĂ©sultat d’exploitation;
le résultat financier;
le résultat courant (somme des deux précédents);
le résultat non-courant;
le résultat avant impÎts (somme des deux précédents).
Il mentionne les dates de dĂ©but et de fin d’exercice.
Les totaux de l’exercice (colonne 3) sont ventilĂ©s en deux sous-ensembles :
Les montants rĂ©sultant d’opĂ©rations propres Ă  l’exercice (colonne 1)
Ceux rĂ©sultant d’opĂ©rations concernant les exercices antĂ©rieurs (colonne 2).
Les montants de l’exercice prĂ©cĂ©dent sont inscrits en colonne 4.
Certains postes ou rubriques sont susceptibles de prĂ©senter des montants nĂ©gatifs; il s’agit de :
la « Variation de stocks de produits », en cas de diminution du stock entre le dĂ©but et la fin de l’exercice.
toutes les rubriques de résultats.
55
le signe moins doit clairement apparaütre soit sous forme d’un tiret, soit sous forme d’une parenthùse.
Le résultat net est obtenu en fin de tableau à la fois :
par « cascades » : rubrique XIII
par différence « produits-charges » : rubrique XVI
C’est ce montant qui figure dans les capitaux propres du bilan de fin d’exercice.
Pour mettre en Ă©vidence les valeurs les plus significatives inhĂ©rentes Ă  l’activitĂ© de l’ORMVA, des postes
du C.P.C ont été créés et insérés :
dans les charges d’exploitation : achats consommĂ©s de MatiĂšres et Fournitures d’irrigation ...
dans les produits d’exploitation : ventes du « service de l’eau » & PSRT et autres produits accessoires.
3 - PrĂ©sentation de l’état des soldes de gestion (E.S.G)
Cet Ă©tat comporte deux tableaux :
le tableau de formation des résultats (T.F.R) qui analyse, en cascade, les étapes successives de la formation
des résultats;
le tableau de calcul de l’autofinancement (A.F) de l’exercice, qui passe par la dĂ©termination de la capacitĂ©
d’autofinancement (C.A.F).
L’état mentionne clairement en tĂȘte les dates de dĂ©but et de fin d’exercice.
a) Tableau de formation des résultats (T.F.R)
Le TFR prĂ©sente, par rapport au CPC, l’originalitĂ© d’une analyse de la formation du rĂ©sultat d’exploitation
obtenu au moyen de soldes intermédiaires de gestion :
production de l’exercice de biens et services;
consommation de l’exercice de biens et services;
valeur ajoutée;
excĂ©dent brut d’exploitation ou insuffisance brute si ce solde est nĂ©gatif
AprĂšs obtention du rĂ©sultat d’exploitation, le T.F.R reprend les autres rĂ©sultats partiels pour dĂ©gager Ă  la fin le
rĂ©sultat net de l’exercice
b) CapacitĂ© d’autofinancement et autofinancement
Le calcul de la capacitĂ© d’autofinancement est prĂ©sentĂ© suivant la mĂ©thode dite « additive », Ă  partir du
rĂ©sultat net de l’exercice.
A ce dernier :
on ajoute toutes les dotations de l’exercice autres que celles relatives aux actifs et passifs circulants y
compris la trĂ©sorerie; il s’agit donc des dotations aux amortissements et des dotations aux provisions sur actif
immobilisé, des dotations aux provisions durables et aux provisions réglementées;
on retranche toutes les reprises sur amortissements, sur provisions (autres que celles relatives aux actifs et
passifs circulants y compris la trĂ©sorerie) et sur subventions d’investissement;
on Ă©limine le rĂ©sultat engendrĂ© par les cessions d’immobilisations en retranchant le produit des cessions et
en ajoutant la valeur nette d’amortissements des immobilisations cĂ©dĂ©es ou retirĂ©es de l’actif.
L’autofinancement est obtenu en retranchant de la C.A.F les distributions ou retraits de bĂ©nĂ©fices opĂ©rĂ©s
durant l’exercice (il s’agit de bĂ©nĂ©fices de l’exercice prĂ©cĂ©dent ou d’exercices antĂ©rieurs, exceptionnellement
d’acomptes sur bĂ©nĂ©fices de l’exercice).
A titre d’analyse et de contrĂŽle, l’ORMVA a avantage Ă  calculer, par ailleurs, la C.A.F par la mĂ©thode dite
« soustractive », Ă  partir de l’E.B.E . La dĂ©marche est la suivante :
C.A.F = ExcĂ©dent brut d’exploitation ou insuffisance brute d’exploitation
(-) Moins charges « dĂ©caissables » (autres charges d’exploitation, charges financiĂšres, charges non courantes
et impĂŽts sur les rĂ©sultats, Ă  l’exclusion des dotations relatives Ă  l’actif immobilisĂ© et au financement
permanent et de la valeur nette d’amortissements des immobilisations cĂ©dĂ©es);
56
(+) Plus produits « encaissables » (autres produits d’exploitation, transferts de charges, produits financiers et
produits non courants à l’exclusion des reprises sur amortissements, sur subventions d’investissement, sur
provisions durables et provisions rĂ©glementĂ©es et Ă  l’exclusion du produit de cession des immobilisations).
4 - Présentation du tableau de financement (T.F)
Le T.F fait mention expresse des dates de dĂ©but et de fin d’exercice. Il comporte deux tableaux :
SynthĂšse des masses du bilan;
Tableau des emplois et ressources.
a) SynthĂšse des masses du bilan
Cette synthÚse est établie directement à partir des montants nets figurant dans les bilans de début et de fin
d’exercice. La prĂ©sentation « fonctionnelle » du bilan permet, par simple diffĂ©rence, de calculer :
le fonds de roulement fonctionnel (A) (financement permanent moins actif immobilisé); en principe
positif, ce fonds de roulement peut se rĂ©vĂ©ler nĂ©gatif, dans le cas oĂč le total de l’actif immobilisĂ© excĂšde le
total du financement permanent;
le besoin de financement global (B) (Actif circulant hors trésorerie moins Passif circulant hors trésorerie);
en principe positive, cette diffĂ©rence peut ĂȘtre nĂ©gative dans le cas oĂč le passif circulant excĂšde le total de
l’actif circulant hors trĂ©sorerie. Dans ce dernier cas, la diffĂ©rence rĂ©vĂšle non « un besoin », mais une
« ressource de financement »;
la trésorerie nette (A-B) : qui est égale à la trésorerie-Actif moins la Trésorerie-Passif
Un contrÎle « vertical » permet de vérifier que cette trésorerie nette, obtenue à partir des deux masses active
et passive du bilan est bien Ă©gale Ă  la diffĂ©rence (A) - (B), en vertu de la formule d’équilibre financier :
ou par abréviation : FRF - BFG = TN
AprĂšs report des montants de l’exercice et de ceux de l’exercice prĂ©cĂ©dent dans les colonnes (a) et (b), sont
inscrites dans les colonnes (c) et (d), selon leur nature, les variations constatées entre le début et la fin de
l’exercice. Les diffĂ©rences entre les montants (a) et les montants (b) constituent :
des emplois financiers (colonne c)
des ressources financiĂšres (colonne d)
Le fonds de roulement augmente en « ressources », et diminue en « emplois », ce qui traduit, en principe,
respectivement une amélioration ou une détérioration de ce fonds.
Le besoin de financement global augmente en « emplois », diminue en « ressources », ce qui traduit, en
principe, respectivement un alourdissement ou une amélioration au niveau de ce « besoin ».
La variation de trésorerie nette, obtenue « horizontalement » dans le tableau, est vérifiée verticalement
(A-B) :
b) Tableau des emplois et ressources
Ce tableau prĂ©sente, pour l’exercice comme pour le prĂ©cĂ©dent, quatre masses successives :
les deux premiĂšres en termes de flux de l’exercice : « Ressources stables » et « Emplois stables »;
les deux derniÚres en termes de variation nette globale : « Variation du BFG » et « Variation de la
trésorerie ».
b-1. Les « flux » de ressources et d’emplois stables sont obtenus :
Fonds de roulement fonctionnel - Besoin de financement global
= Trésorerie nette
Variation FRF - Variation BFG =
Variation TN
57
pour l’autofinancement : à partir du module de calcul figurant dans l’ESG;
pour les autres flux : directement à partir du grand livre (mouvements débit et mouvements crédit des
comptes relatifs aux postes concernés du T.F).
Toutefois, dans le cas d’existence d’écarts de conversion, il convient d’annuler ces Ă©carts dans les comptes
correspondants. De mĂȘme il y a lieu de neutraliser tous les mouvements qui ne constituent pas de flux, tels les
virements de compte à compte. Une codification ou un repérage informatique particuliers peuvent permettre à
l’ORMVA d’obtenir directement les flux par voie comptable, sans « retraitements ».
b-2. A la différence des deux premiÚres masses, les masses III et IV sont calculées non pas en termes de flux,
mais Ă  partir des variations des montants nets du bilan :
variation du BFG obtenue à la ligne 6, de la « synthÚse des masses du bilan », constitue la somme
algĂ©brique des variations (en augmentation ou en diminution) des diffĂ©rents postes composant l’actif et le
passif circulants (hors trĂ©sorerie). Il est recommandĂ© Ă  l’ORMVA, pour une meilleure analyse de sa gestion,
de dresser un tableau de variation des 24 postes ou rubriques concernĂ©s de l’actif et du passif circulants hors
trésorerie;
variation de la Trésorerie calculée à la ligne 7 du tableau « synthÚse des masses du bilan », représente la
somme algébrique des variations de la trésorerie-actif et de la trésorerie-passif.
Le total général des emplois et celui des ressources, obtenus en bas du tableau, sont égaux.
Ci-aprĂšs le modĂšle du tableau de financement :
5- PrĂ©sentation de l’Etat des informations complĂ©mentaires (ETIC)
Cet état comporte des informations qualitatives (exemple : méthodes comptables) et quantitatives, pour la
plupart tirées directement de la comptabilité.
L’utilisation de tableaux a Ă©tĂ© systĂ©matisĂ©e, pour simplifier la tĂąche des ORMVA.
Les informations d’importance non significative par rapport Ă  l’objectif d’image fidĂšle ne doivent pas ĂȘtre
mentionnées.
Les Ă©tats retenus sont les suivants pour le modĂšle normal :
a) Principes et méthodes comptables
A1. Principales mĂ©thodes d’évaluation spĂ©cifiques Ă  l’ORMVA
A2. Etat des dérogations
A3. Etat des changements de méthodes
b) Informations complémentaires au bilan (BL) et au compte de produits et charges (CPC)
B1. DĂ©tail des non-valeurs
B2. Tableau des immobilisations
B2 Bis. Tableau des amortissements
B3. Tableau des plus ou moins values sur cession ou retraits d’immobilisation
B4. Tableau des titres de participation
B5. Tableau des provisions
B6. Tableau des créances
B7. Tableau des dettes
B8. Tableau des sûretés réelles données ou reçues
B9. Engagements financiers reçus ou donnés hors opérations crédit-bail
B11. DĂ©tail des postes du CPC
c) Autres informations complémentaires
C2. Tableau d’affectation des rĂ©sultats intervenue au cours de l’exercice
C3. RĂ©sultats et autres Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques de l’ORMVA au cours des trois derniers exercices
C4. Tableau des opĂ©rations en devises comptabilisĂ©es pendant l’exercice
C5. Datation et événements postérieurs
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Nota :
1. Principales mĂ©thodes d’évaluation spĂ©cifiques Ă  l’ORMVA (Etat A1) :
En précisant le cas échéant la méthode retenue lorsque le P.C.S prévoit le choix entre plusieurs méthodes
(Etat A1).
2. Indication des dérogations (Etat A2) :
aux principes comptables fondamentaux;
aux mĂ©thodes d’évaluation;
aux rĂšgles d’établissement et de prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse.
Ces dĂ©rogations doivent ĂȘtre motivĂ©es avec indication de leur influence sur le patrimoine, la situation
financiÚre et les résultats.
3. En cas de changement de mĂ©thode d’un exercice Ă  l’autre (Etat A3) :
Justification du changement et indication de son influence sur le patrimoine, la situation financiĂšre et les
résultats.
La forme des Ă©tats A1, A2 et A3 est donnĂ©e Ă  titre indicatif par le P.C.S; l’ORMVA garde la latitude de les
adapter Ă  ses besoins.
D-LES METHODES D’EVALUATION ET LEURS MODALITES D’APPLICATIONS A
L’ORMVA
Les principes et rĂšgles d’évaluation ont Ă©tĂ© exposĂ©s dans le chapitre trois du Titre premier.
Le prĂ©sent chapitre est consacrĂ© aux modalitĂ©s d’application de ces principes et rĂšgles gĂ©nĂ©rales.
Le classement de ces modalités est effectué en fonction des rubriques et postes constitutives du Bilan.
Seuls sont commentĂ©s les postes et les comptes spĂ©cifiques au P.C.S de l’ORMVA. Les autres postes
obĂ©issent aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales d’évaluation.
1 - IMMOBILISATION EN NON VALEURS
La valeur d’entrĂ©e est constituĂ©e :
a) Par la somme des charges dont l’étalement sur plusieurs exercices est opĂ©rĂ© en vertu de leur caractĂšre
propre : C’est le cas des frais prĂ©liminaires.
b) Par le montant total des dĂ©penses dont l’étalement sur plusieurs exercices est opĂ©rĂ© en vertu d’une dĂ©cision
exceptionnelle de gestion confirmée par :
L’importance en valeur desdites dĂ©penses.
La réalisation à fonds perdus pour le compte des tiers (Agriculteurs; sociétés concessionnaires de
distribution) : le critĂšre de fonds perdus est liĂ© Ă  la rĂ©alisation d’amĂ©nagements par l’ORMVA, remis aux tiers
bĂ©nĂ©ficiaires qui en assurent l’entretien et la maintenance.
C’est le cas notamment :
des travaux de branchement Ă©lectrique O.N.E, adduction d’eau ; .
des travaux d’AmĂ©nagements en Zones bours
des travaux d’AmĂ©nagement en P.M.H.
c) Par le montant des charges dont l’étalement bĂ©nĂ©ficie aux exercices futurs et concoure au dĂ©veloppement
de l’ORMVA.
C’est le cas notamment des Ă©tudes gĂ©nĂ©rales d’organisation.
Par souci d’harmonisation, l’amortissement de ces immobilisations doit se faire sur cinq ans.
L’amortissement de ces Ă©lĂ©ments constitue l’étalement par report sur plusieurs exercices (dont le premier)
d’une charge dĂ©jĂ  subie ou consommĂ©e.
Cet Ă©talement par amortissement doit ĂȘtre effectuĂ© selon un plan prĂ©Ă©tabli sur cinq exercices, y compris celui
de la constatation de la charge. Le plan d’amortissement doit, en vertu du principe de prudence, comporter
des amortissements annuels avec un taux linéaire de 20% à appliquer dÚs la fin du premier exercice.
59
La valeur actuelle d’une immobilisation en non-valeurs est, par prudence, prĂ©sumĂ©e nulle, bien qu’elle puisse
dans certains cas ne pas l’ĂȘtre dans le cadre du principe de continuitĂ© d’exploitation. Ces Ă©lĂ©ments ne peuvent,
en conséquence, donner lieu à la constatation de « provisions pour dépréciation ».
Les postes d’immobilisation en non-valeurs figurent donc au bilan pour leur « valeur nette
d’amortissements ».
2 - IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES
a) - Valeur d’entrĂ©e : cas gĂ©nĂ©ral
Les immobilisations incorporelles et corporelles sont inscrites Ă  :
leur coĂ»t d’acquisition pour les immobilisations acquises Ă  titre onĂ©reux;
leur coĂ»t de production pour celles qui sont produites par l’ORMVA.
Le coĂ»t d’acquisition est formĂ© :
a-1 du prix d’achat augmentĂ© des droits de douane et autres impĂŽts et taxes non rĂ©cupĂ©rables et diminuĂ©
des réductions commerciales obtenues et des taxes légalement récupérables;
a-2 des charges accessoires d’achat y affĂ©rentes, tels que :
transports
frais de transit
frais de réception
assurances - transport ...
Sont cependant Ă  exclure des charges accessoires d’achat des immobilisations les « frais d’acquisition
d’immobilisations » qui consistent en :
droits de mutation (enregistrement);
honoraires et commissions;
frais d’actes.
Ces frais sont à inscrire en « charges à répartir sur plusieurs exercices » et à amortir sur cinq exercices.
a-3 des charges d’installation qui sont nĂ©cessaires pour mettre le bien en Ă©tat d’utilisation Ă  l’exclusion
des frais d’essais et de mise au point qui sont Ă  classer dans les charges de l’exercice ou, le cas Ă©chĂ©ant,
susceptibles d’ĂȘtre rĂ©partis sur plusieurs exercices.
Les frais gĂ©nĂ©raux et les charges financiĂšres engagĂ©s pour l’acquisition d’immobilisations sont exclus du
coĂ»t d’acquisition de ces immobilisations.
Toutefois, dans le cas exceptionnel d’un dĂ©lai d’acquisition supĂ©rieur Ă  un an, les frais financiers
spĂ©cifiques de prĂ©financement se rapportant Ă  cette pĂ©riode peuvent ĂȘtre inclus dans le coĂ»t d’acquisition de
ces immobilisations; avec mention expresse dans l’ETIC (A1).
Le coût de production des immobilisations est formé de la somme :
du coĂ»t d’acquisition des matiĂšres et fournitures utilisĂ©es pour la production de l’élĂ©ment;
des charges directes de production tels les charges de personnel, les services extérieurs, les amortissements;
des charges indirectes de production dans la mesure oĂč elles peuvent ĂȘtre raisonnablement rattachĂ©es Ă  la
production de l’immobilisation.
Toutefois, ce coĂ»t de production rĂ©el et complet ne comprend pas, sauf conditions spĂ©cifiques de l’activitĂ© Ă 
justifier dans l’ETIC (A1) :
les frais d’administration gĂ©nĂ©rale de l’ORMVA;
les frais de stockage;
les frais de recherche et développement;
les charges financiĂšres.
NĂ©anmoins le coĂ»t de production des immobilisations peut comprendre le montant des intĂ©rĂȘts relatifs aux
dettes contractĂ©es pour le financement de cette production depuis le « prĂ©financement » spĂ©cifique jusqu’à la
60
date normale d’achùvement de l’immobilisation ou de sa mise en service si elle est exceptionnellement
antérieure à cette date.
Mention doit ĂȘtre faite dans l’ETIC de cette inclusion de charges financiĂšres.
b - Valeur d’entrĂ©e : cas spĂ©cifiques Ă  l’ORMVA
b-1 - Terrains et constructions récupérés
Par dérogation à la rÚgle du périmÚtre patrimonial du bilan et pour obtenir une image fidÚle du
patrimoine, de la situation financiÚre et des résultats, les ORMVA retiennent le principe de la
prĂ©Ă©minence de la rĂ©alitĂ© Ă©conomique sur l’apparence juridique par l’inscription Ă  l’actif de leur bilan de
la valeur du patrimoine hérité et géré par ces Etablissements (ONI, OMVA
).
b-2 Les Terrains expropriés
Cette catĂ©gorie de terrains est inscrite Ă  l’actif du bilan, Ă  sa valeur d’indemnisation telle qu’elle est fixĂ©e par
les textes et rĂšglements.
A cette valeur, s’y ajoutent les charges accessoires liĂ©es Ă  cette indemnisation ainsi que le complĂ©ment de
prix en cas de contestation par l’agriculteur.
b-3 - Installation technique et matériel mis à la disposition des associations et des coopératives
En l’absence d’un document juridique attestant le transfert des installations techniques; celles-ci restent
inscrites Ă  l’actif du bilan Ă  leur valeur d’acquisition et ce, en vertu de la notion « du PĂ©rimĂštre Patrimonial »
sus-mentionné.
b-4 - Immobilisations acquises Ă  titre gratuit
Les dons en nature des organismes internationaux ou de l’Etat peuvent ĂȘtre octroyĂ©s sous forme
d’immobilisation reçue gratuitement.
FrĂ©quemment les organismes Ă©trangers mettent Ă  la disposition de l’ORMVA du matĂ©riel
technique; matériel roulant pour des actions de vulgarisation et de développement agricole. Ces
immobilisations doivent faire l’objet, Ă  la date de leur rĂ©ception, d’une inscription dans les comptes
d’immobilisations concernĂ©s, Ă  leur valeur actuelle.
Cette valeur actuelle est apprĂ©ciĂ©e, dans ce cas, comme Ă©tant le prix qu’aurait dĂ©caissĂ© l’ORMVA Ă  la
date de la réception de ladite immobilisation.
b-5 - Aménagement Hydro-Agricoles (A.H.A en cours et achevés)
Les Aménagements Hydro-Agricoles, sont réalisés par les ORMVA auprÚs des tiers sous forme de marchés
et de bons de commande. Ces immobilisations sont inscrites, Ă  cet effet, Ă  leur coĂ»t d’acquisition.
La valeur d’entrĂ©e des A.H.A en cours comprend les Ă©lĂ©ments de coĂ»ts suivants :
⇒ les Ă©tudes techniques rattachĂ©es au projet d’AmĂ©nagement (Ă©tude de base, de remembrement,
d’exĂ©cution, de suivi et de contrĂŽle...)
⇒ les AmĂ©nagements proprement dits (ouvrage de tĂȘte, stations de pompage, rĂ©seaux d’irrigation et de
circulation, Aménagements fonciers...)
⇒ Les frais financiers spĂ©cifiques de prĂ©financement relatifs aux emprunts des bailleurs de fonds.
⇒ Le coĂ»t interne des AmĂ©nagements (maĂźtrise d’Ɠuvre interne)
♩ A la rĂ©ception des travaux, le total des charges financiĂšres courues avant l’achĂšvement des
travaux, est rĂ©parti sur les comptes d’immobilisations concernĂ©s au prorata des dĂ©blocages
effectués par les bailleurs de fonds sur chaque composante des ouvrages Hydro-Agricoles (études,
ouvrages de tĂȘte, stations de pompage....).
♩ L’amortissement du coĂ»t financier suit le mĂȘme traitement que l’ouvrage auquel est affectĂ© le
paiement. Mention doit ĂȘtre portĂ©e dans l’ETIC sur les modes de rĂ©partition des charges
financiÚres liées aux emprunts.
61
♩ Les charges financiĂšres nĂ©es, aprĂšs rĂ©ception de travaux, deviennent des charges de pĂ©riode et
sont comptabilisées comme telles.
♩ Le coĂ»t interne des AmĂ©nagements, issus de pilotage par l’ORMVA des projets d’équipement,
correspond au coĂ»t de suivi issu de la comptabilitĂ© analytique d’exploitation de l’ORMVA. Il ne
doit comprendre que les charges directes de la maütrise d’Ɠuvre interne et de contrîle hors
charges de structure, ce coĂ»t est calculĂ© et individualisĂ© par projet d’AmĂ©nagement.
♩ Les modalitĂ©s de calcul de ce coĂ»t de suivi doivent ĂȘtre dĂ©taillĂ©es et commentĂ©es dans l’ETIC.
La valeur d’entrĂ©e des A.H.A comprend Ă©galement :
⇒ les travaux de rĂ©habilitation et de rĂ©novation donnant lieu Ă  une amĂ©lioration significative des rĂ©seaux
et d’équipements hydrauliques. Ces travaux constituent une augmentation de la durĂ©e de vie du
potentiel de l’équipement.
Cependant les travaux de rĂ©novation, ayant le caractĂšre habituel d’entretien et de maintenance, sont
considĂ©rĂ©s comme des charges d’exploitation.
⇒ Les piĂšces et Ă©lĂ©ments spĂ©cifiques de rechange hydro-agricoles acquis par l’ORMVA en vue d’une
utilisation différée.
N.B. Sont exclus de la valeur d’entrĂ©e les piĂšces et Ă©lĂ©ments de rechange.
⇒ Les matĂ©riels mobiles d’irrigation rĂ©trocĂ©dĂ©s aux agriculteurs Ă  l’occasion de la mise en eau d’un
nouveau secteur sont inclus dans la valeur d’entrĂ©e de l’équipement hydro-agricole.
Tant que les Aménagements Hydro-Agricoles sont maintenus dans les immobilisations en cours, Ils reçoivent
l’ensemble des coĂ»ts les concernant.
♩ A la date d’achùvement d’un projet ou d’une tranche de projet et, au plus tard, à la date de mise en eau,
les AmĂ©nagements en-cours sont virĂ©s en AmĂ©nagements H.A achevĂ©s. A cette date la valeur d’entrĂ©e
reste intangible quelque soient les Ă©vĂ©nements futurs affectant leur coĂ»t d’acquisition et ce,
conformément au principe du coût historique (commentée dans le chapitre I du titre premier)
b-6 - Valeur d’entrĂ©e : autres cas particuliers
Immobilisations acquises à titre d’apport.
La valeur d’entrĂ©e est Ă©gale au montant stipulĂ© dans l’acte d’apport.
Immobilisations acquises au moyen de subventions d’investissement.
Ces immobilisations sont Ă  enregistrer Ă  leur coĂ»t d’acquisition ou Ă  leur coĂ»t de production, sans
déduction de la subvention (portée au passif du bilan dans la rubrique « capitaux propres assimilés ».
Paiement Ă  terme.
La valeur d’entrĂ©e des biens, fondĂ©e sur le prix convenu, est indĂ©pendante des modalitĂ©s futures de
rÚglement en cas de paiement différé,.
Clauses d’indexation de la dette
En cas de rĂšglement diffĂ©rĂ© avec indexation de la dette, les variations de l’indice retenu restent sans
influence sur la valeur d’entrĂ©e.
Clauses de révision de la dette
Lorsque le prix n’est pas dĂ©finitivement fixĂ© Ă  la date d’entrĂ©e de l’immobilisation, la valeur d’entrĂ©e est
modifiĂ©e, en hausse ou en baisse, en fonction des stipulations du contrat, jusqu’à la fixation du prix
définitif.
Ensembles immobiliers
La valeur d’entrĂ©e d’un ensemble immobilier, tel un terrain construit ou un immeuble achetĂ©, doit ĂȘtre
ventilée entre ses deux éléments constitutifs :
62
la valeur d’entrĂ©e du terrain;
la valeur d’entrĂ©e de la construction.
Immobilisations acquises conjointement ou produites conjointement
La valeur d’entrĂ©e de ces immobilisations est dĂ©terminĂ©e Ă  partir de leur coĂ»t global d’achat ou de
production, proportionnellement Ă  la valeur relative qui peut ĂȘtre attachĂ©e Ă  chacune de ces
immobilisations dĂšs qu’elles peuvent ĂȘtre individualisĂ©es.
Pour les immobilisations anciennement acquises, l’estimation de la valeur d’entrĂ©e (lorsqu’il y a perte
totale de l’information) se fera sur la base du « coĂ»t historique de l’époque » de leur acquisition.
Les biens vivants agricoles (Animaux reproducteurs, plantations pérennes) sont valorisés pour les biens
acquis Ă  leur coĂ»t d’acquisition, pour les biens produits Ă  leur coĂ»t de production.
Le cheptel et les vĂ©gĂ©taux qui interviennent dans le cycle d’exploitation, pour ĂȘtre vendus ou
consommés, sont considérés comme des stocks.
c-- Immobilisations Amortissables : valeur nette d’amortissements
c-1 - Immobilisations amortissables
Ce sont celles dont le potentiel de services attendu s’amoindrit normalement avec le temps en raison :
de phĂ©nomĂšne d’usure ou de dĂ©suĂ©tude;
d’inadaptation aux conditions changeantes de la technique ou de l’économie (obsolescence);
de toute autre cause.
Ces amoindrissements de potentiel, de caractÚre prévisible et définitif, ont pour conséquence la constatation
d’une rĂ©duction progressive de la valeur de l’immobilisation, tout au long de son utilisation, jusqu’à une
« valeur rĂ©siduelle » souvent trĂšs faible, voire nulle, Ă  la fin de la durĂ©e d’utilisation de l’immobilisation.
c-2 - Amortissement des immobilisations
L’amortissement est la rĂ©partition de la diffĂ©rence entre la valeur d’entrĂ©e et la valeur rĂ©siduelle (ou montant
« amortissable ») sur la durĂ©e d’utilisation de l’immobilisation.
Cette durĂ©e d’utilisation prĂ©visionnelle peut ĂȘtre :
Soit « la durĂ©e de vie » probable de l’immobilisation, laquelle est apprĂ©ciĂ©e en fonction de facteurs
physiques (usure...) ou économiques (obsolescence, marché...) qui la conditionnent.
A la fin de la « durée de vie », la valeur résiduelle prévisionnelle est généralement à considérer comme
nulle; le montant amortissable est alors Ă©gal Ă  la valeur d’entrĂ©e;
Soit une « durĂ©e d’utilisation » propre Ă  l’ORMVA, infĂ©rieure Ă  la durĂ©e de vie, et choisie en fonction
de sa politique ou de sa stratĂ©gie (renouvellement systĂ©matique au bout de n annĂ©es...), ou d’autres
facteurs (exemple : limites juridiques lĂ©gales ou contractuelles d’utilisation...)
Dans cette hypothÚse, la valeur résiduelle prévisionnelle est en principe relativement importante; elle doit
faire l’objet d’une estimation raisonnable en fonction du prix de cession probable exprimĂ© en dirhams de
la date d’entrĂ©e, ramenĂ© le plus souvent Ă  un pourcentage de cette valeur d’entrĂ©e; le montant
amortissable est alors Ă©gal Ă  la diffĂ©rence entre la valeur d’entrĂ©e et cette valeur rĂ©siduelle.
c-3 - Plan d’amortissement
La rĂ©partition systĂ©matique du montant amortissable sur chaque exercice pendant la durĂ©e d’utilisation du
bien constitue le « plan d’amortissement » de l’immobilisation. Ce plan prend la forme d’un tableau prĂ©Ă©tabli
faisant apparaĂźtre le montant des amortissements successifs, leur cumul Ă  la fin de chaque exercice ainsi que
la « valeur nette d’amortissements » en rĂ©sultant.
63
Le mode de rĂ©partition de l’amortissement sur les diffĂ©rents exercices doit ĂȘtre choisi sur la base de
considérations essentiellement économiques : il peut conduire à des amortissements annuels constants
(mĂ©thode de l’amortissement linĂ©aire), dĂ©gressifs ou plus exceptionnellement progressifs.
c-4 - DĂ©but et fin du calcul de l’amortissement
Le calcul de l’amortissement est opĂ©rĂ© dans les conditions suivantes :
DĂ©but du calcul : l’amortissement est calculĂ© Ă  compter de la date de rĂ©ception de l’immobilisation acquise ou
de la livraison Ă  soi-mĂȘme de l’immobilisation produite. L’ORMVA peut diffĂ©rer le calcul de
l’amortissement jusqu’à la date effective de mise en service lorsque l’immobilisation ne se dĂ©prĂ©cie pas
notablement dans l’intervalle.
Fin de calcul : l’amortissement est calculĂ© jusqu’à la date de sortie du patrimoine de l’immobilisation dans la
limite de la valeur d’entrĂ©e; en cas de sortie de l’immobilisation en cours d’exercice, il y a lieu de
comptabiliser l’amortissement couru depuis le dĂ©but de l’exercice jusqu’à la date de sortie du bilan pour
dĂ©terminer la « valeur nette d’amortissements » de l’immobilisation Ă  cette date.
Lorsque le cumul des amortissements est Ă©gal Ă  la valeur d’entrĂ©e, le calcul est arrĂȘtĂ© et le bien figure au
bilan pour une « valeur nette d’amortissements » nulle et y reste inscrit aussi longtemps qu’il n’est pas
cédé ou retiré du patrimoine.
c-5 - Cas particuliers des Aménagements Hydro-Agricoles
La date d’achùvement d’un projet ou d’une tranche de projet est, au plus tard, à la date de mise en eau.
Les durées de vie retenues sont celles prévues dans les études de faisabilité technique par projet
d’amĂ©nagement. Ces durĂ©es de vie peuvent ĂȘtre corrigĂ©es pour tenir compte des conditions rĂ©elles
d’exploitation. Mention doit ĂȘtre portĂ©e dans l’ETIC.
c-6 - Immobilisations en recherche et développement
Cette immobilisation doit ĂȘtre normalement amortie selon un plan et sur une durĂ©e de cinq exercices. A titre
exceptionnel, ce dĂ©lai peut ĂȘtre supĂ©rieur, dans la limite de la durĂ©e d’utilitĂ© de ces actifs, mention de cette
dĂ©rogation devant ĂȘtre faite dans l’ETIC (A1).
En cas d’échec du projet de recherche-dĂ©veloppement, la valeur nette d’amortissements doit
immĂ©diatement ĂȘtre ramenĂ©e Ă  zĂ©ro.
c-7 – Brevets, marques, droits et valeurs similaires
Il s’agit des logiciels qui serviront de façon durable Ă  l’activitĂ© de l’ORMVA :
⇒ Les logiciels crĂ©Ă©s par le personnel de l’ORMVA pour ses besoins ou pour ĂȘtre vendus Ă  d’autres
Offices, sont évalués au coût de production.
⇒ Les logiciels acquis pour les besoins de l’Office sont Ă©valuĂ©s au coĂ»t d’acquisition.
Ces logiciels sont amortis en fonction de la durĂ©e probable d’utilisation.
Compte tenu de leur caractĂšre obsolĂšte, ils doivent ĂȘtre normalement amortis sur une durĂ©e de trois
années.
c-8 - Informations relatives aux amortissements
Pour chaque catĂ©gorie principale d’immobilisations amortissables (correspondant Ă  un « poste » du bilan, ou,
pour les postes d’un montant important, Ă  des Ă©lĂ©ments significatifs de ce poste) l’ETIC (A1) doit mentionner
la mĂ©thode d’amortissement utilisĂ©e. C’est le cas notamment des immobilisations en PMH et en GH.
Les mĂ©thodes d’amortissement retenues doivent ĂȘtre appliquĂ©es de façon constante d’un exercice Ă 
l’autre, à moins que des circonstances nouvelles ne justifient un changement (exemple : innovation
technologique devant rendre rapidement obsolÚte un équipement installé).
A la fin de l’exercice au cours duquel intervient la rĂ©vision du plan d’amortissement, il y a lieu de faire
mention de ce changement dans l’ETIC, en y indiquant ses motifs et son influence sur le patrimoine, la
situation financiÚre et les résultats. (A3)
64
d - Valeur actuelle des immobilisations
ConformĂ©ment aux mĂ©thodes d’évaluation, la valeur actuelle d’une immobilisation incorporelle ou corporelle
est dĂ©terminĂ©e Ă  partir du marchĂ© et de l’utilitĂ© du bien pour l’ORMVA.
La rĂ©fĂ©rence du marchĂ© est normalement le prix actuel d’achat de l’immobilisation (Ă  la date de
l’inventaire), majorĂ© des charges accessoires d’achat et d’installation, ou le coĂ»t actuel de production
pour les immobilisations produites par l’ORMVA et n’ayant pas d’équivalent sur le marchĂ©; ces coĂ»ts
sont corrigĂ©s en baisse en fonction de l’usure ou de l’ñge de l’immobilisation.
L’utilitĂ© du bien pour l’ORMVA doit ĂȘtre tout particuliĂšrement prise en considĂ©ration, car
l’immobilisation doit ĂȘtre Ă©valuĂ©e dans l’état et le lieu oĂč elle se trouve en fonction de son utilisation
future par l’ORMVA.
Dans cette Ă©valuation, il est normalement supposĂ© que l’ORMVA restera en « continuitĂ© d’exploitation »
tout au long de la durĂ©e d’utilisation prĂ©vue du bien.
Tenant compte de ces rĂ©fĂ©rences, la valeur actuelle de l’immobilisation peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme Ă©tant
le prix qu’accepterait d’en donner un acquĂ©reur Ă©ventuel de l’ORMVA dans l’état et le lieu oĂč elle se
trouve.
La valeur actuelle de l’immobilisation ne doit pas, en consĂ©quence, ĂȘtre confondue avec son prix actuel
de revente Ă©ventuelle.
En revanche, en l’absence de continuitĂ© d’exploitation, la valeur actuelle doit tenir compte de la perspective
plus ou moins proche de cession voire de liquidation de l’ORMVA ou de la branche de l’ORMVA concernĂ©,
ou de celle de la cession de l’immobilisation; la rĂ©fĂ©rence de marchĂ© devient alors le prix probable de cession
sous déduction des frais relatifs à cette cession (tels que démontage, transport ...).
e - Valeur au bilan : valeur comptable nette
La valeur comptable nette devant figurer au bilan est :
‱ la valeur d’entrĂ©e (immobilisations non amortissables) ou la valeur nette d’amortissements
(immobilisations amortissables), dans le cas général;
‱ la valeur actuelle dans le cas oĂč celle-ci est notablement infĂ©rieure soit Ă  la valeur d’entrĂ©e soit Ă  la
valeur nette d’amortissements rĂ©vĂ©lant une moins-value latente.
Les plus-values latentes n’étant pas comptabilisĂ©es en vertu du principe de prudence car non rĂ©alisĂ©es, sont
conservées comme valeur comptable nette soit :
‱ la valeur d’entrĂ©e pour les immobilisations non amortissables;
‱ la valeur nette d’amortissements pour les immobilisations amortissables.
Les moins-values latentes sur immobilisations, à caractÚre réversible, donnent lieu à la constatation de
« provisions pour dĂ©prĂ©ciation ou dans le cas exceptionnel oĂč elles prĂ©senteraient un caractĂšre dĂ©finitif,
« d’amortissements exceptionnels ».
L’observation d’écarts importants entre la valeur actuelle et la valeur nette d’amortissements d’une
immobilisation est de nature Ă  conduire Ă  une rĂ©vision du plan d’amortissement si les causes de ces Ă©carts
risquent de se maintenir durablement.
3 - CREANCES IMMOBILISEES ET CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT
Les dispositions gĂ©nĂ©rales rĂ©gissant l’évaluation des crĂ©ances de l’actif circulant s’appliquent Ă©galement aux
créances immobilisées.
Que ce soit au niveau de la valeur d’entrĂ©e, la valeur actuelle et la valeur inscrite au bilan, les mĂȘmes
rĂšgles d’évaluation s’appliquent sous rĂ©serve des rĂšgles particuliĂšres relatives Ă  celles libellĂ©es en
monnaie Ă©trangĂšre.
a - rĂšgles gĂ©nĂ©rales d’évaluation
a-1 - Valeur d’entrĂ©e
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  • 1. 1 ROYAUME DU MAROC *** MINISTERE DES FINANCES ET DE LA PRIVATISATION CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITE PLAN COMPTABLE DES ORMVA
  • 3. 3 SOMMAIRE INTITULE PAGE LIMINAIRE : Chapitre premier : principes comptables fondamentaux A– Le principe de continuitĂ© d’exploitation B– Le principe de permanence des mĂ©thodes C– Le principe du coĂ»t historique D– Le principe de spĂ©cialisation des exercices E– Le principe de prudence F– Le principe de clartĂ© G– Le principe d’importance significative Chapitre deux : Organisation de la comptabilitĂ© A– Objectifs de l’organisation comptable B– Structures fondamentales de la comptabilitĂ© C– Plan de comptes D– Livres et autres supports comptables E– ProcĂ©dures d’enregistrement F– PrĂ©paration des Ă©tats de synthĂšse G– ProcĂ©dures de traitement Chapitre trois : Principes et rĂšgles gĂ©nĂ©rales pour l’établissement des Ă©tats de synthĂšse A– FinalitĂ©s et nature des Ă©tats de synthĂšse B– Etablissement des Ă©tats de synthĂšse C– Etablissement du Bilan (B.L) D– Etablissement du compte de produits et charges (CPC) E– Etablissement de l’état des soldes de gestion F– Etablissement du tableau de financement (T.F) G– L’établissement de l’état des informations complĂ©mentaires (ETIC) H- Les Ă©tats de synthĂšse Chapitre quatre : MĂ©thodes d’évaluation : principes et rĂšgles gĂ©nĂ©rales A– Principes d’évaluation B– RĂšgles gĂ©nĂ©rales d’évaluation C- ModalitĂ©s d’application D- MĂ©thodes d’évaluation et leurs modalitĂ©s d’application de l’ORMVA Chapitre cinq : Cadre comptable et plan de comptes A- Structure gĂ©nĂ©rale des comptes B– Cadre comptable du P.C.S C- Le plan des comptes de l’ORMVA 8 11 11 12 12 12 12 13 13 14 14 14 14 15 15 16 16 17 17 17 18 18 19 20 20 21 51 51 51 53 58 72 72 74 78
  • 4. 4 Chapitre six : Contenu et modalitĂ©s de fonctionnement des comptes A– Comptes de financement permanent B– Comptes d’actif immobilisĂ© C– Comptes d’actif circulant (hors trĂ©sorerie) D– Comptes de passif circulant (hors trĂ©sorerie) E– Comptes de trĂ©sorerie actif et passif F– Comptes de gestion : les charges G– Comptes de gestion : les produits H– Comptes de rĂ©sultats 104 104 110 119 125 129 131 137 143
  • 5. 5 ArrĂȘtĂ© du Ministre des Finances et de la Privatisation n°....... du........................ relatif aux plan comptable des ORMVA LE MINISTRE DES FINANCES ET DE LA PRIVATISATION, Vu la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants promulguĂ©e par le dahir n° 1-92-138 du 30 Joumada II 1413 (25 dĂ©cembre 1992) ; Vu l’arrĂȘtĂ© du Ministre des Finances, n° 2-0200 du 5 fĂ©vrier 1993, portant organisation financiĂšre et comptable des Offices RĂ©gionaux de Mise en Valeur Agricole ; Sur proposition du Conseil National de la ComptabilitĂ© ; ARRETE : ARTICLE PREMIER Sont approuvĂ©es les rĂšgles comptables applicables aux ORMVA, telles que prescrites par le document, annexĂ© Ă  l’original du prĂ©sent arrĂȘtĂ©, dĂ©nommĂ© « Plan comptable des ORMVA ». ARTICLE SECOND Les rĂšgles comptables, visĂ©es Ă  l’article premier ci-dessus, entreront en vigueur Ă  compter de l’exercice clos, aprĂšs la date de publication du prĂ©sent arrĂȘtĂ© au Bulletin Officiel. ARTICLE TROISIEME Le prĂ©sent arrĂȘtĂ© sera publiĂ© au Bulletin Officiel. Rabat le Le Ministre des Finances et de la Privatisation Fathallah OUALALOU
  • 6. 6 Le plan comptable des ORMVA a Ă©tĂ© finalisĂ© par la Commission Technique SpĂ©cialisĂ©e (CTS) lors de sa rĂ©union en date du 4 mars 2004 et dont la composition figure ci-dessous. Il a Ă©tĂ© approuvĂ© lors de la 51Ăšme rĂ©union du ComitĂ© Permanent (CP) du Conseil National de la ComptabilitĂ© (CNC), sous la prĂ©sidence de M. Abdelaziz TALBI, prĂ©sident de ce ComitĂ©, tenue en date du 26 avril 2005, et dont la composition figure ci-aprĂšs. Il a Ă©tĂ© adoptĂ© par la IXĂšme AssemblĂ©e PlĂ©niĂšre du CNC, rĂ©unie en date du 26 mai 2005 sous la prĂ©sidence de M. Fathallah OUALALOU, Ministre des Finances et de la Privatisation, prĂ©sident du CNC. Il a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© du Ministre des Finances et de la Privatisation n° 
 du 
 , paru au Bulletin officiel n°
 du 
 . Membres de la CTS ayant Ă©laborĂ© ce plan comptable M. Mohammed LAMRANI PrĂ©sident de la CTS, chargĂ© de la Direction des Entreprises Publiques Agricoles et des Associations Professionnelles (DEPAAP) M. Salaheddine EL JABRI Expert- comptable, Rapporteur de la CTS M. Abdellatif EL QORTOBI Expert-comptable, Ordre des Experts-comptables M. Mehdi EL YOUSSEFI Chef de la Division de la Normalisation et des Institutions Comptables Ă  la DEPP/MFP- SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Conseil National de la ComptabilitĂ© (CNC) M. Mohammed Taher SBIHI Chef de Service de la Normalisation Comptable Ă  la DEPP/MFP- Rapporteur GĂ©nĂ©ral du CNC M. Mohamed BENNOUNA Expert –comptable, Ordre des Experts-comptables M. Mohamed Jawad RAHMANI Expert –comptable, Ordre des Experts-comptables M. M’Hamed BENABDERRAZK Expert -comptable, Ordre des Experts-comptables M. Abdelhak. KHARBOUCH Expert -comptable, Ordre des Experts-comptables M. Abderrahim OMARY Comptable AgrĂ©Ă© M. Bilal HAJJOUJI DEPAAP, MinistĂšre chargĂ© de l’Agriculture Mme Salwa FIGUIGUI Cadre Ă  la DEPP/CNC/MFP Mme Najia LAQRAA Cadre Ă  la DEPP/CNC/MFP M. Driss HANINE Inspection GĂ©nĂ©rale des Finances, MFP M. Abderrahim NASSIRI Bank Al – Maghrib- Direction du ContrĂŽle des Etablissements de CrĂ©dit
  • 7. 7 Autres participants M. Rachid ELOIRDI ORMVA du HAOUZ M. Brahim BRAHMI ORMVA du HAOUZ M. El Mostafa EL BOUSTANI ORMVA du HAOUZ M. Hamid MOUAFI ORMVA de DOUKKALA M. A EZZERROUKI ORMVA de DOUKKALA M. Mostapha AQEBLI ORMVA de DOUKKALA M. Mohamed BOUSFOUL ORMVA de TAFILALT M. ABROUHRO ORMVA de TAFILALT Membres du ComitĂ© Permanent (CP) du CNC ayant approuvĂ© ce plan comptable en date du 26 avril 2005 M. Abdelaziz TALBI PrĂ©sident du CP du CNC M. Mehdi EL YOUSSEFI SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du CNC M. Mohammed Taher SBIHI Rapporteur GĂ©nĂ©ral du CNC M. Azzeddine BENMOUSSA Expert-comptable, Ordre des Experts Comptables (OEC) M. Jaouad CHBANI IDRISSI Expert-comptable, OEC M. Miloud STOTI Expert-comptable, OEC M. Abdelali BENJELLOUN TOUIMI ReprĂ©sentant la ConfĂ©dĂ©ration GĂ©nĂ©rale des Entreprises du Maroc (CGEM) M. Jaouad HJIEJ ReprĂ©sentant la CGEM M. Mohammed BOUSSAIRI ReprĂ©sentant le Haut Commissariat au Plan M. Abdellah BENNANI ReprĂ©sentant le Directeur GĂ©nĂ©ral des ImpĂŽts au MinistĂšre des Finances et de la Privatisation (MFP)
  • 8. 8 LIMINAIRE : Afin de garantir une exploitation rationnelle de ses ressources en eau, en l’occurrence, celle Ă  usage agricole, le Maroc a procĂ©dĂ©, depuis 1966, Ă  la crĂ©ation de neuf Offices RĂ©gionaux de Mise en Valeur Agricole (ORMVA), chargĂ©s de trois principales missions portant sur : - la rĂ©alisation des programmes d’amĂ©nagement hydro-agricole ; - la gestion des rĂ©seaux d’irrigation ; - l’encadrement des agriculteurs situĂ©s dans leurs zones d’action respectives. Sur le plan Ă©conomique, le rĂŽle du secteur irriguĂ© apparaĂźt nettement en matiĂšre de promotion de l'emploi en milieu rural, de crĂ©ation de la valeur ajoutĂ©e et de dynamisation des exportations nationales, contribuant de façon remarquable Ă  la lutte contre la pauvretĂ© et Ă  l'amĂ©lioration du niveau de vie des agriculteurs dans ces rĂ©gions. En matiĂšre de financement, diffĂ©rentes sources sont mobilisĂ©es, notamment, les produits de la redevance de l’eau d’irrigation, les subventions de l’Etat, les emprunts auprĂšs des bailleurs de fonds, les dons d’organismes publics ou privĂ©s et la participation des agriculteurs aux frais engagĂ©s par l’Etat, au titre des Ă©quipements internes et externes des pĂ©rimĂštres. Par ailleurs, et dans le cadre de sa stratĂ©gie de modernisation des Ă©tablissements publics sous tutelle, entamĂ©e depuis le dĂ©but des annĂ©es 90, le MinistĂšre de l’Agriculture a initiĂ© un vaste programme d’action, visant Ă  doter les ORMVA d’outils de gestion modernes et performants. Les objectifs poursuivis par la modernisation de ces Offices sont d’ordres stratĂ©gique et opĂ©rationnel : - Au niveau stratĂ©gique : la pĂ©rennitĂ© du patrimoine, la maĂźtrise de la gestion et la rĂ©duction des transferts budgĂ©taires de l’Etat ainsi que la mobilisation des ressources humaines et la dynamisation des structures organisationnelles ; - Au niveau opĂ©rationnel : la mise Ă  la disposition des managers d’outils de gestion permettant le pilotage de l’office selon des mĂ©thodes modernes de gestion permettant la production d’une information comptable, financiĂšre et Ă©conomique fiable et pertinente. Ce faisant, et dans le cadre des Projets d’AmĂ©lioration de la Grande Irrigation (PAGI I et II), des systĂšmes d’information de gestion (SIG) ont Ă©tĂ© mis en place au niveau des ORMVA, couvrant une organisation comptable et financiĂšre de type entreprise privĂ©e, le renforcement des manuels des procĂ©dures, la rĂ©actualisation des statuts du personnel et l’élaboration des schĂ©mas directeurs informatique. L’organisation comptable et financiĂšre, qui comprend une comptabilitĂ© gĂ©nĂ©rale, une comptabilitĂ© analytique en plus de la comptabilitĂ© budgĂ©taire, a notamment introduit l’obligation de procĂ©der au recensement de l’ensemble des actifs des Offices et la tenue des inventaires. Elle permet Ă©galement de suivre les diffĂ©rents postes de charges, d’individualiser les principaux produits et activitĂ©s et de rĂ©aliser des projections financiĂšres, tenant compte de l’évolution des ressources propres Ă  ces offices. Toutefois, la mise en place de ce systĂšme comptable a fait apparaĂźtre un certain nombre de difficultĂ©s, liĂ©es Ă  la nature des activitĂ©s de ces Ă©tablissements.
  • 9. 9 En effet, et Ă  l’occasion de l’établissement du bilan d’ouverture, les ORMVA devaient, nĂ©cessairement, procĂ©der au recensement et Ă  l’évaluation de leur patrimoine. La rĂ©alisation de cette opĂ©ration a cependant donnĂ© lieu Ă  un certain nombre de divergences d’interprĂ©tations, notamment en ce qui concerne : - La nature juridique des biens hĂ©ritĂ©s, gĂ©rĂ©s pour le compte de l’Etat, et leur Ă©valuation ; - La comptabilisation des opĂ©rations d’amĂ©nagement dans les zones bour et irriguĂ©es, notamment en ce qui concerne la Petite et Moyenne Hydraulique (PMH) ; - Les normes d’amortissement Ă  prendre en compte. En plus, les Ă©tats financiers des ORMVA, qui sont produit conformĂ©ment aux dispositions du Code GĂ©nĂ©ral de la Normalisation Comptable (CGNC), font l’objet d’audits annuels. A cette occasion, un certain nombre de rĂ©serves sont soulevĂ©es par les auditeurs externes qui portent sur les divergences de traitement comptable des principaux aspects suivants : - Les amortissements affĂ©rents aux immobilisations ; - Les immobilisations construites par l’ORMVA au profit d’autrui (PMH, lignes Ă©lectriques 
) ; - Le rattachement des subventions d’investissement reçues aux immobilisations qu’elles financent ; - Les critĂšres de distinction entre charges et immobilisations ne sont pas toujours prĂ©cis. Dans le but d’aplanir ces difficultĂ©s, le MinistĂšre de l’Agriculture a constituĂ© un comitĂ© ad hoc, chargĂ© de trouver des solutions Ă  ces problĂšmes, afin d’homogĂ©nĂ©iser et harmoniser les systĂšmes comptables des ORMVA pour aboutir Ă  l’élaboration d’un plan comptable uniforme, conforme aux dispositions du CGNC et tenant compte de leurs spĂ©cificitĂ©s. Ce comitĂ©, qui a tenu, dĂšs 1995, plusieurs rĂ©unions de travail Ă  ce sujet, a Ă©tĂ© constituĂ©, outre des cabinets-conseil, chargĂ©s de l’exĂ©cution des systĂšmes d’information de gestion, des conseillers financiers des ORMVA, des reprĂ©sentants du MinistĂšre des Finances (DEPP), des reprĂ©sentants de la Banque Mondiale, des reprĂ©sentants du MinistĂšre de l’Agriculture (DEPAAP et AGR) et enfin, des reprĂ©sentants des ORMVA. Les travaux de ce comitĂ©, ont permis, et avec l’assistance d’un cabinet d’expertise comptable, de prĂ©parer un avant projet de plan comptable des ORMVA, qui a Ă©tĂ© soumis en 2000 au MinistĂšre des Finances, en vue de son examen par le Conseil National de la ComptabilitĂ© (CNC). Dans ce cadre, le Ministre des Finances et de la Privatisation, PrĂ©sident du CNC, a dĂ©signĂ©, en date du 10 janvier 2003, une Commission Technique spĂ©cialisĂ©e (CTS), chargĂ©e d’examiner ce projet de plan comptable. Les membres de cette commission et du groupe de travail qui en a Ă©tĂ© issu ont tenu depuis leur institution une quinzaine de rĂ©unions lesquelles ont permis d’opĂ©rer, dans le respect des dispositions du CGNC, un ensemble d’ajustements Ă  ce projet de plan comptable. La prise en compte de ces ajustements est de nature Ă  permettre aux ORMVA de se doter d’un plan comptable moderne tenant compte des particularitĂ©s propres aux missions qui leurs sont dĂ©volues, par les pouvoirs publics, tout en Ă©tant conforme aux principes et rĂšgles Ă©dictĂ©es par le CGNC.
  • 10. 10 En effet, La liste des comptes, le cadre comptable, les modalitĂ©s de fonctionnement des comptes, les Ă©tats de synthĂšse sont Ă©tablis par l’ORMVA, en rĂ©fĂ©rence : aux principes comptables fondamentaux; aux mĂ©thodes d’évaluation; Ă  l’organisation comptable Ă©noncĂ©e par la loi 9.88 et par le code gĂ©nĂ©ral de la normalisation comptable dans les volumes I Ă  V. AbrĂ©viations P.C.S O.R.M.V.A. A.H.A G.H P.M.H plan comptable sectoriel. offices rĂ©gionaux de mise en valeur Agricole. AmĂ©nagements Hydro Agricoles. Grande hydraulique. Petite et Moyenne Hydraulique.
  • 11. 11 Chapitre premier - les principes comptables fondamentaux Les ORMVA doivent Ă©tablir Ă  la fin de chaque exercice comptable les Ă©tats de synthĂšse aptes Ă  donner une image fidĂšle de leur patrimoine, de leur situation financiĂšre et de leurs rĂ©sultats. La reprĂ©sentation d’une image fidĂšle repose nĂ©cessairement sur un certain nombre de conventions de base constitutives d’un langage commun - appelĂ©es principes comptables fondamentaux. Lorsque les opĂ©rations, Ă©vĂ©nements et situations sont traduits en comptabilitĂ© dans le respect des principes comptables fondamentaux et des prescriptions du Plan Comptable Sectoriel (P.C.S), les Ă©tats de synthĂšse sont prĂ©sumĂ©s donner une image fidĂšle du patrimoine, de la situation financiĂšre et des rĂ©sultats de l’ORMVA. Dans le cas oĂč l’application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas Ă  obtenir des Ă©tats de synthĂšse une image fidĂšle, l’ORMVA doit obligatoirement fournir dans l’Etat des Informations ComplĂ©mentaires (ETIC), toutes indications permettant d’atteindre l’objectif de l’image fidĂšle. Dans le cas exceptionnel oĂč l’application stricte d’un principe ou d’une prescription se rĂ©vĂšle contraire Ă  l’objectif de l’image fidĂšle, l’ORMVA doit obligatoirement y dĂ©roger. Cette dĂ©rogation doit ĂȘtre mentionnĂ©e dans l’ETIC et dĂ»ment motivĂ©e, avec indication, de son influence sur le patrimoine, la situation financiĂšre et les rĂ©sultats de l’ORMVA. Les principes comptables fondamentaux retenus sont au nombre de sept : Le principe de continuitĂ© d’exploitation; le principe de permanence des mĂ©thodes; le principe du coĂ»t historique; le principe de spĂ©cialisation des exercices; le principe de prudence; le principe de clartĂ©; le principe d’importance significative. A - LE PRINCIPE DE CONTINUITE D’EXPLOITATION Selon le principe de continuitĂ© d’exploitation, l’ORMVA doit Ă©tablir ses Ă©tats de synthĂšse dans la perspective d’une poursuite normale de ses activitĂ©s. Par consĂ©quent, en l’absence d’indication contraire, il est censĂ© Ă©tablir ses Ă©tats de synthĂšse sans l’intention ni l’obligation de se mettre en liquidation ou de rĂ©duire sensiblement l’étendue de ses activitĂ©s. Ce principe conditionne l’application des autres principes, mĂ©thodes et rĂšgles comptables tels que ceux-ci doivent ĂȘtre respectĂ©s par l’ORMVA, en particulier ceux relatifs Ă  la permanence des mĂ©thodes et aux rĂšgles d’évaluation et de prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse. Dans le cas oĂč les conditions d’une cessation d’activitĂ© totale ou partielle sont rĂ©unies, l’hypothĂšse de continuitĂ© d’exploitation doit ĂȘtre abandonnĂ©e au profit de l’hypothĂšse de liquidation ou de cession. En consĂ©quence, les principes de permanence des mĂ©thodes, du coĂ»t historique et de spĂ©cialisation des exercices sont remis en cause. Seules des valeurs de liquidation ou de cession doivent alors ĂȘtre retenues et la prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse doit elle-mĂȘme ĂȘtre faite en fonction de cette hypothĂšse. Selon ce mĂȘme principe, l’ORMVA corrige Ă  sa valeur de liquidation ou de cession tout Ă©lĂ©ment isolĂ© d’actif dont l’utilisation doit ĂȘtre dĂ©finitivement abandonnĂ©e.
  • 12. 12 B - LE PRINCIPE DE PERMANENCE DES METHODES En vertu du principe de permanence des mĂ©thodes, l’ORMVA Ă©tablit ses Ă©tats de synthĂšse en appliquant les mĂȘmes rĂšgles d’évaluation et de prĂ©sentation d’un exercice Ă  l’autre. L’ORMVA ne peut introduire de changement dans ses mĂ©thodes et rĂšgles d’évaluation et de prĂ©sentation que dans des cas exceptionnels. Dans ces circonstances, les modifications intervenues dans les mĂ©thodes et rĂšgles habituelles sont prĂ©cisĂ©es et justifiĂ©es, dans l’état des informations complĂ©mentaires, avec indication de leur influence sur le patrimoine, la situation financiĂšre et les rĂ©sultats. C - LE PRINCIPE DU COUT HISTORIQUE En vertu du principe du coĂ»t historique, la valeur d’entrĂ©e d’un Ă©lĂ©ment inscrit en comptabilitĂ© pour son montant exprimĂ© en unitĂ©s monĂ©taires courantes Ă  la date d’entrĂ©e reste intangible quelle que soit l’évolution ultĂ©rieure du pouvoir d’achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de l’élĂ©ment, sous rĂ©serve de l’application du principe de prudence. Par dĂ©rogation Ă  ce principe, l’ORMVA peut dĂ©cider de procĂ©der Ă  la rĂ©Ă©valuation de l’ensemble de ses immobilisations corporelles et financiĂšres, conformĂ©ment aux prescriptions du P.C.S. D- LE PRINCIPE DE SPECIALISATION DES EXERCICES En raison du dĂ©coupage de la vie de l’ORMVA en exercices comptables, les charges et les produits doivent ĂȘtre, en vertu du principe de spĂ©cialisation des exercices, rattachĂ©s Ă  l’exercice qui les concerne effectivement et Ă  celui-lĂ  seulement. Les produits sont comptabilisĂ©s au fur et Ă  mesure qu’ils sont acquis et les charges au fur et Ă  mesure qu’elles sont engagĂ©es, sans tenir compte des dates de leur encaissement ou de leur paiement. Toute charge ou tout produit rattachable Ă  l’exercice mais connu(e) postĂ©rieurement Ă  la date de clĂŽture et avant celle d’établissement des Ă©tats de synthĂšse, doit ĂȘtre comptabilisĂ©(e) parmi les charges et les produits de l’exercice considĂ©rĂ©. Toute charge ou tout produit connu(e) au cours d’un exercice mais se rattachant Ă  un exercice antĂ©rieur, doit ĂȘtre inscrit(e) parmi les charges ou les produits de l’exercice en cours. Toute charge ou tout produit comptabilisĂ©(e) au cours de l’exercice et se rattachant aux exercices ultĂ©rieurs, doit ĂȘtre soustrait(e) des Ă©lĂ©ments constitutifs du rĂ©sultat de l’exercice en cours et inscrit(e) dans un compte de rĂ©gularisation. E- LE PRINCIPE DE PRUDENCE En vertu du principe de prudence, les incertitudes prĂ©sentes susceptibles d’entraĂźner un accroissement des charges ou une diminution des produits de l’exercice, doivent ĂȘtre prises en considĂ©ration dans le calcul du rĂ©sultat de cet exercice. Ce principe Ă©vite de transfĂ©rer sur des exercices ultĂ©rieurs ces charges ou ces minorations de produits, qui doivent grever le rĂ©sultat de l’exercice prĂ©sent. En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s’ils sont certains et dĂ©finitivement acquis Ă  l’ORMVA; en revanche, les charges sont Ă  prendre en compte dĂšs lors qu’elles sont probables. Seuls les bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s Ă  la date de clĂŽture d’un exercice peuvent affecter les rĂ©sultats. Par exception est considĂ©rĂ© comme rĂ©alisĂ© le bĂ©nĂ©fice partiel sur une opĂ©ration non achevĂ©e Ă  la date de clĂŽture, rĂ©pondant aux conditions fixĂ©s par le P.C.S. La plus-value constatĂ©e entre la valeur actuelle d’un Ă©lĂ©ment d’actif et sa valeur d’entrĂ©e n’est pas comptabilisĂ©e.
  • 13. 13 La moins-value doit toujours ĂȘtre inscrite en charges, mĂȘme si elle apparaĂźt comme temporaire Ă  la date d’établissement des Ă©tats de synthĂšse. Tous les risques et les charges nĂ©s en cours de l’exercice ou au cours d’un exercice antĂ©rieur doivent ĂȘtre inscrits dans les charges de l’exercice mĂȘme s’ils ne sont connus qu’entre la date de la clĂŽture de l’exercice et la date d’établissement des Ă©tats de synthĂšse. F- LE PRINCIPE DE CLARTE Selon le principe de clartĂ© : Les opĂ©rations et informations doivent ĂȘtre inscrites dans les comptes sous la rubrique adĂ©quate, avec la bonne dĂ©nomination et sans compensation entre elles; les Ă©lĂ©ments d’actif et de passif doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s sĂ©parĂ©ment; les Ă©lĂ©ments des Ă©tats de synthĂšse doivent ĂȘtre inscrits dans les postes adĂ©quats sans aucune compensation entre ces postes. En application de ce principe, l’ORMVA doit organiser sa comptabilitĂ©, enregistrer ses opĂ©rations, prĂ©parer et prĂ©senter ses Ă©tats de synthĂšse conformĂ©ment aux prescriptions du Plan Comptable Sectoriel (P.C.S). Les mĂ©thodes utilisĂ©es doivent ĂȘtre clairement indiquĂ©es notamment dans les cas oĂč elles relĂšvent d’options autorisĂ©es par le Plan Comptable Sectoriel (P.C.S) ou dans ceux oĂč elles constituent des dĂ©rogations Ă  caractĂšre exceptionnel. A titre exceptionnel, des opĂ©rations de mĂȘme nature rĂ©alisĂ©es en un mĂȘme lieu, le mĂȘme jour, peuvent ĂȘtre regroupĂ©es en vue de leur enregistrement selon les modalitĂ©s prĂ©vues par le Plan Comptable Sectoriel (P.C.S). Par dĂ©rogation Ă  la notion de non – compensation des postes relevant d’une mĂȘme rubrique d’un Ă©tat de synthĂšse peuvent exceptionnellement ĂȘtre regroupĂ©s si leur montant respectif n’est pas significatif au regard de l’objectif d’image fidĂšle. G - LE PRINCIPE D’IMPORTANCE SIGNIFICATIVE Selon le principe d’importance significative, les Ă©tats de synthĂšse doivent rĂ©vĂ©ler tous les Ă©lĂ©ments dont l’importance peut affecter les Ă©valuations et les dĂ©cisions. Est significative toute information susceptible d’influencer l’opinion que les lecteurs des Ă©tats de synthĂšse peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financiĂšre et les rĂ©sultats. Ce principe trouve essentiellement son application en matiĂšre d’évaluation et en matiĂšre de prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse. Il ne va pas Ă  l’encontre des rĂšgles prescrites par le Plan Comptable Sectoriel (P.C.S) concernant l’exhaustivitĂ© de la comptabilitĂ©, la prĂ©cision des enregistrements et des Ă©quilibres comptables exprimĂ©s en unitĂ©s monĂ©taires courantes. Dans les Ă©valuations nĂ©cessitant des estimations, les mĂ©thodes par approximation ne sont admises que si leurs incidences par rapport Ă  des mĂ©thodes plus Ă©laborĂ©es n’atteignent pas des montants significatifs au regard de l’objectif de l’image fidĂšle. Dans la prĂ©sentation de l’ETIC, le principe d’importance significative a pour consĂ©quence l’obligation de ne faire apparaĂźtre que les informations d’importance significative. Les postes du Bilan et du C.P.C relatifs aux AmĂ©nagements Hydro-Agricoles et AmĂ©nagements en PMH, ont une valeur prĂ©dominante par rapport aux autres postes. A cet effet, l’ORMVA doit rĂ©vĂ©ler, dans les Ă©tats de synthĂšse toute information concernant les postes susmentionnĂ©s pouvant affecter les dĂ©cisions du lecteur des Ă©tats de synthĂšse de l’ORMVA. §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
  • 14. 14 Chapitre deux - Organisation de la comptabilitĂ© L’organisation de la comptabilitĂ© normalisĂ©e est destinĂ©e Ă  garantir la fiabilitĂ© des informations fournies et leur disponibilitĂ© en temps opportun. A- OBJECTIFS DE L’ORGANISATION COMPTABLE La comptabilitĂ©, systĂšme d’information de l’ORMVA, doit ĂȘtre organisĂ©e de telle sorte qu’elle permette : de saisir, classer et enregistrer les donnĂ©es de base chiffrĂ©es; d’établir en temps opportun les Ă©tats prĂ©vus ou requis; de fournir pĂ©riodiquement, aprĂšs traitement, les Ă©tats de synthĂšse; de contrĂŽler l’exactitude des donnĂ©es et des procĂ©dures de traitement. Pour ĂȘtre probante, la comptabilitĂ© doit satisfaire aux exigences de la rĂ©gularitĂ©. Celle-ci est fondĂ©e sur le respect des principes et des prescriptions du Plan Comptable Sectoriel (P.C.S). L’organisation de la comptabilitĂ© suppose l’adoption d’un plan de comptes, le choix de supports et la dĂ©finition de procĂ©dures de traitement. B - STRUCTURES FONDAMENTALES DE LA COMPTABILITE L’ORMVA doit satisfaire aux conditions fondamentales suivantes de tenue de sa comptabilitĂ© : tenir la comptabilitĂ© en monnaie nationale; employer la technique de la partie double garantissant l’égalitĂ© arithmĂ©tique des mouvements « dĂ©bit » et des mouvements « crĂ©dit » des comptes et des Ă©quilibres qui en dĂ©coulent; s’appuyer sur des piĂšces justificatives datĂ©es, conservĂ©es, classĂ©es dans un ordre dĂ©fini, susceptibles de servir comme moyen de preuve et portant les rĂ©fĂ©rences de leur enregistrement en comptabilitĂ©; respecter l’enregistrement chronologique des opĂ©rations; tenir des livres et supports permettant de gĂ©nĂ©rer les Ă©tats de synthĂšse prĂ©vus par le Plan Comptable Sectoriel (P.C.S); permettre un contrĂŽle comptable fiable contribuant Ă  la prĂ©vention des erreurs et des fraudes et Ă  la protection du patrimoine; contrĂŽler par inventaire l’existence et la valeur des Ă©lĂ©ments actifs et passifs; permettre pour chaque enregistrement comptable d’en connaĂźtre l’origine, le contenu, l’imputation par nature, la qualification sommaire ainsi que la rĂ©fĂ©rence de la piĂšce justificative qui l’appuie. C- PLAN DE COMPTES Le plan de comptes de l’ORMVA est un document qui donne la nomenclature des comptes Ă  utiliser, dĂ©finit leur contenu et dĂ©termine le cas Ă©chĂ©ant leurs rĂšgles particuliĂšres de fonctionnement par rĂ©fĂ©rence au PCS. Le PCS comporte une architecture de comptes rĂ©partis en catĂ©gories homogĂšnes appelĂ©es « classes ». Les classes comprennent : des classes de comptes de situation; des classes de comptes de gestion; des classes de comptes spĂ©ciaux. Chaque classe est subdivisĂ©e en comptes faisant l’objet d’une classification dĂ©cimale. Les comptes sont identifiĂ©s par des numĂ©ros Ă  quatre chiffres ou plus, selon leurs niveaux successifs, dans le cadre d’une codification dĂ©cimale. Le plan de comptes de chaque ORMVA doit ĂȘtre suffisamment dĂ©taillĂ© pour permettre l’enregistrement des opĂ©rations conformĂ©ment aux prescriptions du PCS. Lorsque les comptes prĂ©vus par le PCS ne suffisent pas Ă  l’ORMVA pour enregistrer distinctement toutes ses opĂ©rations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nĂ©cessaires.
  • 15. 15 Inversement, si les comptes prĂ©vus par le PCS sont trop dĂ©taillĂ©s par rapport aux besoins de l’ORMVA, celui-ci peut les regrouper dans un compte global de mĂȘme niveau, plus contractĂ©, conformĂ©ment aux possibilitĂ©s offertes par le PCS et Ă  condition que le regroupement ainsi opĂ©rĂ© puisse au moins permettre l’établissement des Ă©tats de synthĂšse dans les conditions prescrites par le PCS. Les opĂ©rations sont inscrites dans les comptes dont l’intitulĂ© correspond Ă  leur nature. Toute compensation entre comptes est interdite sauf lorsqu’elle est explicitement prĂ©vue par le PCS. D- LIVRES ET AUTRES SUPPORTS COMPTABLES Les livres et autres supports de base de la comptabilitĂ© sont les suivants : Un manuel dĂ©crivant les procĂ©dures et l’organisation comptable lorsqu’il est nĂ©cessaire Ă  la comprĂ©hension du systĂšme de traitement et Ă  la rĂ©alisation des contrĂŽles. Ce document est conservĂ© aussi longtemps qu’est exigĂ©e la prĂ©sentation des documents comptables auxquels il se rapporte. Le livre-journal tenu dans les conditions prescrites par la loi dans lequel sont enregistrĂ©es les opĂ©rations soit jour par jour, soit sous forme de rĂ©capitulations au moins mensuelles des totaux de ces opĂ©rations Ă  condition de conserver, dans ce cas tous documents permettant de les reconstituer jour par jour. Le grand-livre formĂ© de l’ensemble des comptes individuels et collectifs, qui permet le suivi de ces comptes. Chaque compte fait apparaĂźtre distinctement le solde au dĂ©but de l’exercice, le cumul des mouvements « dĂ©bit » et celui des mouvements « crĂ©dit » depuis le dĂ©but de l’exercice (non compris le solde initial), ainsi que son solde en fin de pĂ©riode. L’état rĂ©capitulatif faisant apparaĂźtre, pour chaque compte, le solde dĂ©biteur ou le solde crĂ©diteur au dĂ©but de l’exercice, le cumul des mouvements dĂ©biteurs et le cumul des mouvements crĂ©diteurs depuis le dĂ©but de l’exercice, le solde dĂ©biteur et le solde crĂ©diteur constituĂ©s en fin de pĂ©riode, forme « la balance ». La balance constitue un instrument indispensable du contrĂŽle comptable. Le livre d’inventaire tenu dans les conditions prescrites par la loi est un support dans lequel sont transcrits le B.L et le CPC de chaque exercice. Le livre-journal et le grand-livre sont Ă©tablis et dĂ©taillĂ©s en autant de journaux et livres auxiliaires ou supports en tenant lieu, que l’importance et les besoins de l’ORMVA l’exigent. Dans le cas oĂč les donnĂ©es sont enregistrĂ©es dans des journaux et des grands livres auxiliaires, les totaux de ces supports sont pĂ©riodiquement et au moins une fois par mois respectivement centralisĂ©s dans le livre-journal et reportĂ©s dans le grand livre. Les livres et documents comptables peuvent ĂȘtre tenus par tous moyens ou procĂ©dĂ©s appropriĂ©s confĂ©rant un caractĂšre d’authenticitĂ© aux Ă©critures comptables avec les nĂ©cessitĂ©s du contrĂŽle de la comptabilitĂ©. E - PROCEDURES D’ENREGISTREMENT Toute opĂ©ration comptable de l’ORMVA est traduite par une Ă©criture affectant au moins deux comptes dont l’un est dĂ©bitĂ© et l’autre est crĂ©ditĂ© d’une somme identique selon les conventions suivantes: les comptes d’actif sont mouvementĂ©s au dĂ©bit pour constater les augmentations et au crĂ©dit pour constater les diminutions; les comptes de passif sont mouvementĂ©s en sens inverse des comptes d’actif; les comptes de charges enregistrent en dĂ©bit les augmentations, et exceptionnellement les diminutions au crĂ©dit; les comptes de produits sont mouvementĂ©s en sens inverse des comptes de charges. Lorsqu’une opĂ©ration est enregistrĂ©e, le total des sommes inscrites au dĂ©bit des comptes et le total des sommes inscrites au crĂ©dit des comptes doivent ĂȘtre Ă©gaux. Les Ă©critures comptables sont enregistrĂ©es sur le journal dans un ordre chronologique.
  • 16. 16 Les enregistrements sont reproduits ou reportĂ©s sur le grand livre. Le total des mouvements du journal doit ĂȘtre Ă©gal au total des mouvements du grand livre. Le grand livre doit pouvoir isoler distinctement les mouvements relatifs Ă  l’exercice exclusion faite des soldes correspondant Ă  la reprise des comptes du bilan de l’exercice prĂ©cĂ©dent au dĂ©but de l’exercice en cours. Le journal doit ĂȘtre tenu sans blanc, ni altĂ©ration d’aucune sorte. Les Ă©critures sont passĂ©es dans le journal opĂ©ration par opĂ©ration et jour par jour. Toutefois, les opĂ©rations de mĂȘme nature rĂ©alisĂ©es en un mĂȘme lieu et au cours d’une mĂȘme journĂ©e peuvent ĂȘtre regroupĂ©es et enregistrĂ©es en une mĂȘme Ă©criture. Toute correction d’erreur doit laisser lisible l’enregistrement initial erronĂ©. La comptabilitĂ© doit ĂȘtre organisĂ©e, pour ces corrections d’erreurs, de façon Ă  permettre de retrouver les montants des mouvements des comptes, expurgĂ©s des consĂ©quences de ces erreurs: corrections par nombre nĂ©gatif ou par contre-passation. La comptabilisation en nĂ©gatif n’est admise que pour les rectifications d’erreurs. Les Ă©critures comptables sont enregistrĂ©es au moyen de tous systĂšmes appropriĂ©s tels que le systĂšme du journal unique, le systĂšme des journaux partiels ou divisionnaires, ou le systĂšme centralisateur... F - PREPARATION DES ETATS DE SYNTHESE Les comptes sont arrĂȘtĂ©s Ă  la fin de chaque exercice. Le BL et le CPC doivent dĂ©couler directement de l’arrĂȘtĂ© des comptes dĂ©finitif Ă  la fin de l’exercice. La durĂ©e de l’exercice est de douze mois. Elle peut exceptionnellement, pour un exercice dĂ©terminĂ©, tel que le premier exercice, ĂȘtre diffĂ©rente sans pouvoir pour autant excĂ©der douze mois. L’établissement des Ă©tats de synthĂšse, sauf circonstances exceptionnelles justifiĂ©es dans l’ETIC, doit se faire au plus tard dans les trois mois suivant la date de clĂŽture de l’exercice. La date d’établissement des Ă©tats de synthĂšse doit ĂȘtre mentionnĂ©e dans l’ETIC. Cette date est prĂ©sumĂ©e ĂȘtre la plus proche de la date de la premiĂšre utilisation externe des Ă©tats de synthĂšse, compte tenu d’un dĂ©lai raisonnable pour leur Ă©laboration. G - PROCEDURES DE TRAITEMENT Les procĂ©dures de traitement sont les modes et les moyens utilisĂ©s par l’ORMVA pour que les opĂ©rations nĂ©cessaires Ă  la tenue des comptes et Ă  l’obtention des Ă©tats prĂ©vus et requis soient effectuĂ©es dans les meilleures conditions d’efficacitĂ© sans pour autant faire obstacle au respect par l’ORMVA de ses obligations lĂ©gales et rĂ©glementaires. L’organisation du traitement informatique doit : ObĂ©ir aux principes suivants: ‱ la chronologie des enregistrements Ă©carte toute insertion intercalaire; ‱ l’irrĂ©versibilitĂ© des traitements effectuĂ©s exclut toute suppression ou addition ultĂ©rieure d’enregistrement; ‱ la durabilitĂ© des donnĂ©es enregistrĂ©es offre des conditions de garantie et de conservation prescrites par la loi; ‱ les possibilitĂ©s d’un contrĂŽle et donner droit d’accĂšs Ă  la documentation relative Ă  l’analyse, Ă  la programmation et aux procĂ©dures de traitement doivent toutes ĂȘtre garanties. ‱ les Ă©tats pĂ©riodiques fournis par le systĂšme de traitement doivent ĂȘtre numĂ©rotĂ©s et datĂ©s. ‱ chaque donnĂ©e entrĂ©e dans le systĂšme de traitement par transmission d’un autre systĂšme de traitement, doit ĂȘtre appuyĂ©e d’une piĂšce justificative probante. §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
  • 17. 17 Chapitre Trois - Principes et rĂšgles gĂ©nĂ©rales pour l’établissement des Ă©tats de synthĂšse La fonction d’information de la comptabilitĂ© normalisĂ©e est essentiellement assurĂ©e par les Ă©tats financiers de fin d’exercice, appelĂ©s dans la Norme Comptable : Ă©tats de synthĂšse. A - FINALITES ET NATURE DES ETATS DE SYNTHESE Les Ă©tats de synthĂšse Ă©tablis au moins une fois par exercice, Ă  la fin de celui-ci, sont l’expression quasi- exclusive de l’information comptable destinĂ©e aux tiers, et constituent le moyen privilĂ©giĂ© d’information des dirigeants eux-mĂȘmes sur la situation et la gestion de l’ORMVA. Etablis selon les principes et rĂšgles du P.C.S, ils doivent donner image fidĂšle du patrimoine, de la situation financiĂšre et des rĂ©sultats de l’ORMVA, mĂȘme au moyen - dans des cas exceptionnels Ă  justifier - de dĂ©rogations Ă  ces principes et rĂšgles, dans l’hypothĂšse oĂč l’application de ces rĂšgles et principes ne permet pas d’obtenir cette image fidĂšle. La reprĂ©sentation fidĂšle du patrimoine, de la situation financiĂšre et de la formation des rĂ©sultats de l’ORMVA est assurĂ©e par cinq documents formant un tout indissociable : le Bilan (BL); le Compte de Produits et Charges (CPC); l’Etat des Soldes de Gestion (ESG); le Tableau de Financement (TF); l’Etat des Informations ComplĂ©mentaires (ETIC). B - ETABLISSEMENT DES ETATS DE SYNTHESE Les Ă©tats de synthĂšse sont Ă©tablis dans le respect des principes comptables fondamentaux qui ont prĂ©cisĂ©ment pour but d’en assurer la pertinence, la fiabilitĂ© et la comparabilitĂ© dans le temps et dans l’espace. Parmi les principes comptables fondamentaux, la continuitĂ© d’exploitation, la permanence des mĂ©thodes, la spĂ©cialisation des exercices, la clartĂ©, l’importance significative jouent un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans la prĂ©paration comme dans la prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse. Dans l’intĂ©rĂȘt de l’ORMVA, pour sa propre information notamment, les Ă©tats de synthĂšse peuvent ĂȘtre Ă©tablis avec une pĂ©riodicitĂ© semestrielle, trimestrielle ou mensuelle; en tout Ă©tat de cause ils doivent ĂȘtre Ă©tablis au moins une fois par exercice, Ă  la fin de celui-ci. Leur prĂ©sentation, identique d’un exercice Ă  l’autre, doit ĂȘtre faite selon le modĂšle normal du Plan Comptable Sectoriel (P.C.S). Le BL, le CPC, l’ETIC et le TF sont dĂ©taillĂ©s en autant de « postes » que l’exigent les besoins de l’information, dans le cadre des principes de « clartĂ© » et « d’importance significative ». Ces postes sont regroupĂ©s en « rubriques », elles-mĂȘmes regroupĂ©es en « masses ». MĂȘme si leur montant est nul, les masses et les rubriques doivent distinctement apparaĂźtre dans les Ă©tats de synthĂšse. Le BL, le CPC, l’ESG et le TF font systĂ©matiquement mention, pour chaque poste, du montant net correspondant de l’exercice prĂ©cĂ©dent.
  • 18. 18 C - ETABLISSEMENT DU BILAN (BL) C’est l’état de synthĂšse traduisant en termes comptables d’emplois (Ă  l’actif) et de ressources (au passif) la situation patrimoniale de l’ORMVA : le passif du bilan dĂ©crit les ressources ou origines de financement (en capitaux propres et capitaux d’emprunts ou dettes) Ă  la disposition de l’ORMVA Ă  la date considĂ©rĂ©e; l’actif du bilan dĂ©crit les emplois Ă©conomiques qui sont faits, Ă  la mĂȘme date, de ces capitaux (emplois en biens, en titres, en crĂ©ances ...) Le bilan est Ă©tabli Ă  partir des « Comptes de situation » arrĂȘtĂ©s Ă  la fin de l’exercice, aprĂšs les Ă©critures d’inventaire telles que corrections de valeur par amortissements et provisions, ajustements pour rattachement Ă  l’exercice et rĂ©gularisations ... Il reprend, au passif, le rĂ©sultat net de l’exercice, bĂ©nĂ©ficiaire ou dĂ©ficitaire, dĂ©terminĂ© dans le compte de produits et charges. Le PCS retient la rĂšgle d’ « intangibilitĂ© du bilan » selon laquelle le bilan d’ouverture d’un exercice est le bilan de clĂŽture de l’exercice prĂ©cĂ©dent; les soldes des comptes du bilan de clĂŽture d’un exercice sont systĂ©matiquement repris Ă  l’ouverture de l’exercice suivant, sans qu’aucune correction ni modification puisse ĂȘtre apportĂ©e Ă  ces soldes. Les « masses » constitutives du passif et de l’actif du bilan sont les suivantes : PASSIF : Financement Permanent ; Passif Circulant (hors trĂ©sorerie) ; TrĂ©sorerie – Passif ; ACTIF : Actif ImmobilisĂ© ; Actif Circulant (hors trĂ©sorerie) ; TrĂ©sorerie – Actif. La prĂ©sentation du Bilan est faite en « tableau » actif-passif selon l’un des deux modĂšles prĂ©sentĂ©s dans la deuxiĂšme partie du PCS. Il s’agit du bilan de fin d’exercice « avant rĂ©partition du rĂ©sultat net ». D – ETABLISSEMENT DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (CPC) C’est l’état de synthĂšse dĂ©crivant, en termes comptables de produits et de charges, les composantes du rĂ©sultat net final : « les produits » sont formĂ©s principalement des ventes de biens ou de services (production), des produits financiers (intĂ©rĂȘts, diffĂ©rences de changes favorables, de produits « calculĂ©s » - telles les reprises de provisions - et d’autres produits divers, accessoires ou exceptionnels. Ils correspondent Ă  un enrichissement potentiel de l’ORMVA, ils sont gĂ©nĂ©rateurs de bĂ©nĂ©fice dans la mesure oĂč le niveau des charges correspondantes leur reste infĂ©rieur. « les charges » sont formĂ©es principalement des achats consommĂ©s de biens et de services utilisĂ©s dans le cycle d’exploitation de l’ORMVA (consommation) ainsi que de la rĂ©munĂ©ration des divers facteurs de production : impĂŽts, charges de personnel, intĂ©rĂȘts, ... Elles comprennent Ă©galement les charges « calculĂ©es » que sont les « dotations » aux amortissements et aux provisions, d’autres charges diverses accessoires ou exceptionnelles ainsi que les impĂŽts sur les rĂ©sultats. Elles correspondent Ă  un appauvrissement potentiel de l’ORMVA, elles sont gĂ©nĂ©ratrices de pertes dans la mesure oĂč le niveau des produits correspondants leur reste infĂ©rieur. Le CPC est Ă©tabli Ă  partir des « comptes de gestion », produits et charges, tenus durant l’exercice et corrigĂ©s, en fin d’exercice, par les diverses Ă©critures d’inventaire. Son solde crĂ©diteur (excĂ©dent des produits sur les charges) exprime un rĂ©sultat bĂ©nĂ©ficiaire (bĂ©nĂ©fice net), son solde dĂ©biteur (excĂ©dent des charges sur les produits) un rĂ©sultat dĂ©ficitaire (perte nette). Le report de ce solde dans le bilan de fin d’exercice et l’équilibre arithmĂ©tique de ce bilan illustrent la mĂ©thode de « la partie double » utilisĂ©e par la comptabilitĂ© normalisĂ©e.
  • 19. 19 Les rubriques constitutives du CPC sont les suivantes : PRODUITS : produits d’exploitation ; produits financiers ; produits non-courants ; CHARGES : charges d’exploitation ; charges financiĂšres ; charges non-courantes ; impĂŽts sur les rĂ©sultats ; RESULTATS : rĂ©sultat d’exploitation ; rĂ©sultat financier ; rĂ©sultat courant ; rĂ©sultat non courant ; rĂ©sultat avant impĂŽts ; rĂ©sultat net. La structure du CPC prĂ©sente donc trois niveaux partiels (Exploitation, financier, non-courant), complĂ©tĂ©s par un niveau global (impĂŽts sur les rĂ©sultat). CHARGES CPC PRODUITS E X P L O I T A T I O N F I N A N C I E R N O N - C O U R A N T IMPOT SUR LES RESULTATS La prĂ©sentation du CPC est faite en liste selon les modĂšles normalisĂ©s prĂ©sentĂ©s dans la deuxiĂšme partie du CGNC. Les produits et charges sont prĂ©sentĂ©s dans le CPC sous forme de rubriques et de postes classĂ©s selon la nature de ces Ă©lĂ©ments. E -ETABLISSEMENT DE L’ETAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G.) L’ESG dĂ©crit en deux tableaux « en cascade » la formation du rĂ©sultat net et celle de l’autofinancement. Le tableau de formation des rĂ©sultats (TFR) Le TFR fait apparaĂźtre les soldes caractĂ©ristiques de gestion issus des comptes de gestion dans l’ordre suivant : marge brute sur vente en l’état (MB) valeur ajoutĂ©e (VA) excĂ©dent brut d’exploitation (EBE), ou insuffisance brute (IBE). rĂ©sultat d’exploitation (RE) rĂ©sultat financier (RF) rĂ©sultat courant (RC) rĂ©sultat non courant (RNC) rĂ©sultat net (RN). Le tableau de dĂ©termination de l’autofinancement Ce tableau fait apparaĂźtre les soldes caractĂ©ristiques financiers suivants : capacitĂ© ou insuffisance d’autofinancement (CAF), ou (IAF).
  • 20. 20 autofinancement (AF). F – ETABLISSEMENT DU TABLEAU DE FINANCEMENT (T.F) C’est l’état de synthĂšse qui met en Ă©vidence l’évolution financiĂšre de l’ORMVA au cours de l’exercice, en dĂ©crivant les ressources dont il a disposĂ© et les emplois qu’il en a effectuĂ©s. Il s’agit des : Ressources de financement de caractĂšre stable (tels l’autofinancement et les nouveaux emprunts) ou de caractĂšre cyclique ou fortuit (tels l’accroissement du passif circulant ou la rĂ©duction de l’actif circulant); Emplois financiers de caractĂšre stable et dĂ©finitif (tels les investissements rĂ©alisĂ©s, les remboursements d’emprunts, ou les distributions de dividendes) ou de caractĂšre cyclique ou fortuit (tels l’accroissement de l’actif circulant ou la rĂ©duction du passif circulant). Le tableau de financement (T.F) reprĂ©sente des mouvements bruts (ou flux) au niveau des emplois et des ressources stables; au niveau des autres postes, qui concernent les actifs et passifs circulants ainsi que la trĂ©sorerie, la reprĂ©sentation se limite au mouvement net des postes du bilan durant l’exercice (variations annuelles). Le TF est gĂ©nĂ©rĂ© directement par la comptabilitĂ© Ă  partir : de la capacitĂ© d’autofinancement dĂ©terminĂ©e au niveau de l’ESG; cette capacitĂ© diminuĂ©e des dividendes distribuĂ©s de l’exercice forme l’autofinancement de l’exercice; des mouvements bruts de valeur (ou flux) de ressources ou d’emplois stables figurant dans les comptes de financement permanent et d’actif immobilisĂ© Ă  la fin de l’exercice; des variations des soldes des comptes d’actif et passif circulants et de trĂ©sorerie. La structure du tableau de financement se prĂ©sente comme suit : Ressources : ressources stables : autofinancement, cessions d’actif immobilisĂ©s, apports nouveaux, emprunts nouveaux ... ressources sur actifs et passifs circulants : accroissement du crĂ©dit fournisseurs et comptes de rĂ©gularisation, rĂ©duction des stocks, des crĂ©ances ... ressources sur trĂ©sorerie : rĂ©duction de la trĂ©sorerie. Emplois : emplois stables : investissements, non-valeurs, remboursements d’emprunts... emplois en actifs et passifs circulants : accroissement des stocks, des crĂ©ances, rĂ©duction des crĂ©dits fournisseurs ... emplois en trĂ©sorerie : accroissement de la trĂ©sorerie. Cette structure apparaĂźt dans les deux modules formant le TF : la synthĂšse des masses du bilan qui met en relief la variation du Fonds de Roulement Fonctionnel (FRF) et celle du Besoin de Financement Global (BFG); le tableau d’emplois et ressources qui dĂ©taille les flux de ressources stables et d’emplois stables de l’exercice. G - L’ETABLISSEMENT DE L’ETAT DES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES (ETIC) L’état des informations complĂ©mentaires ou (ETIC) complĂšte et commente l’information donnĂ©e par les quatre autres Ă©tats de synthĂšse, dont il est indissociable.
  • 21. 21 L’ETIC doit comporter tous complĂ©ments et prĂ©cisions nĂ©cessaires Ă  l’obtention d’une image fidĂšle du patrimoine, de la situation financiĂšre et des rĂ©sultats de l’ORMVA, Ă  travers les Ă©tats de synthĂšse fournis. Pour ĂȘtre pertinentes, les informations de l’ETIC doivent ĂȘtre d’une importance significative, c’est Ă  dire susceptibles d’influencer l’opinion que les lecteurs des Ă©tats de synthĂšse peuvent avoir sur la situation patrimoniale et financiĂšre de l’ORMVA et sur ses rĂ©sultats. L’ETIC comporte, en raison de sa nature mĂȘme, des informations qualitatives et des informations quantitatives. Il importe de rechercher prĂ©cision et concision dans l’expression Ă©crite des informations qualitatives. L’ETIC ne doit pas prĂ©senter de donnĂ©es faisant double emploi avec celles qui figurent dans les quatre autres Ă©tats. Les ensembles constitutifs de l’ETIC sont les suivants : principes et MĂ©thodes comptables : indication des mĂ©thodes utilisĂ©es lorsqu’il n’existe pas dans le PCS de solution univoque; dĂ©rogations exceptionnellement pratiquĂ©es au nom de l’objectif d’obtention d’une « image fidĂšle »; changements de mĂ©thodes ... ; complĂ©ments d’informations au bilan et au compte de produits et charges : Tableaux des immobilisations, des amortissements, des provisions, prĂ©cisions sur des postes particuliers tels les non- valeurs; tableau des Ă©chĂ©ances, des crĂ©ances et des dettes; engagements; crĂ©dit-bail ... ; autres informations complĂ©mentaires ; telles que l’affectation des rĂ©sultats, la rĂ©partition du capital social, les opĂ©rations en devises, etc ... H- LES ETATS DE SYNTHESE Le bilan de l’ORMVA ; le compte produits et charges (CPC) ; l’état des soldes et de gestion (ESG) ; le tableau de financement (TF) ; les tableaux de l’ETIC. §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
  • 22. 27 V- Etablissement des tableaux de l’ETIC ModĂšle de l’Etat A1 : Principales mĂ©thodes d’évaluation spĂ©cifiques Ă  l’ORMVA Au................. INDICATION DES METHODES D’EVALUATION APPLIQUEES PAR L’ORMVA I. ACTIF IMMOBILISE A. Evaluation Ă  l’entrĂ©e 1. Immobilisation en non-valeurs 2. Immobilisations incorporelles 3. Immobilisations corporelles 4. Immobilisations financiĂšres B. Corrections de valeur 1. MĂ©thodes d’amortissements 2. MĂ©thodes d’évaluation des provisions pour dĂ©prĂ©ciation 3. MĂ©thodes de dĂ©termination des Ă©carts de conversion-Actif II . ACTIF CIRCULANT (Hors trĂ©sorerie) A. Evaluation Ă  l’entrĂ©e 1. Stocks 2. CrĂ©ances 3. Titres et valeurs de placement B. Corrections de valeur 1. MĂ©thodes d’évaluation des provisions pour dĂ©prĂ©ciation 2. MĂ©thodes de dĂ©termination des Ă©carts de conversion - Actif III . FINANCEMENT PERMANENT 1. MĂ©thodes de rĂ©Ă©valuation 2. MĂ©thodes d’évaluation des provisions rĂ©glementĂ©es 3. Dettes de financement permanent 4. MĂ©thodes d’évaluation des provisions durables pour risques et charges 5. MĂ©thodes de dĂ©termination des Ă©carts de conversion - Passif IV . PASSIF CIRCULANT (Hors trĂ©sorerie) 1. Dettes du passif circulant 2. MĂ©thodes d’évaluation des autres provisions pour risques et charges 3. MĂ©thodes de dĂ©termination des Ă©carts de conversion - Passif V . TRESORERIE 1. TrĂ©sorerie - Actif 2. TrĂ©sorerie - Passif 3. MĂ©thodes d’évaluation des provisions pour dĂ©prĂ©ciation
  • 23. 28 ModĂšle de l’Etat A2 : Etat de dĂ©rogations Au................. INDICATION DES DEROGATIONS JUSTIFICATION DES DEROGATIONS INFLUENCE DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS I. DĂ©rogations aux principes comptables fondamentaux II. DĂ©rogations aux mĂ©thodes d’évaluation III. DĂ©rogations aux rĂšgles d’établissement et de prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse
  • 24. 29 ModĂšle de l’Etat A3 : Etat des changements de mĂ©thodes Au................. NATURE DES CHANGEMENTS JUSTIFICATION DU CHANGEMENT INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS I. Changements affectant les mĂ©thodes d’évaluation - - - - - - - - - - - - - II. Changements affectant les rĂšgles de prĂ©sentation - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
  • 25. 30 ModĂšle de l’Etat B1 : DĂ©tail des non-valeurs Au................. COMPTE PRINCIPAL INTITULE MONTANT TOTAL
  • 26. 51 Chapitre Quatre - MĂ©thodes d’évaluation : Principes et rĂšgles gĂ©nĂ©rales Les mĂ©thodes d’évaluation couvrent les principes, bases, conventions, rĂšgles et procĂ©dures adoptĂ©s pour la dĂ©termination de la valeur des Ă©lĂ©ments inscrits en comptabilitĂ©. Ces mĂ©thodes, servent de base Ă  l’enregistrement des opĂ©rations et Ă  la prĂ©paration des Ă©tats de synthĂšse. Elles trouvent leur application au niveau des Ă©lĂ©ments patrimoniaux et par rĂ©percussion au niveau des produits et des charges. A - PRINCIPES D’EVALUATION L’évaluation des Ă©lĂ©ments patrimoniaux de l’ORMVA doit se faire sur la base de principes gĂ©nĂ©raux ci- aprĂšs sauf dispositions particuliĂšres lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires spĂ©cifiques Ă  l’activitĂ© de l’ORMVA. 1 - EVALUATION Les mĂ©thodes d’évaluation dĂ©pendent Ă©troitement des principes comptables fondamentaux retenus et notamment des principes de continuitĂ© d’exploitation, de prudence et du coĂ»t historique. L’évaluation des Ă©lĂ©ments inscrits en comptabilitĂ© Ă©tant fondĂ©e sur le principe du coĂ»t historique, la rĂ©Ă©valuation des comptes constitue une dĂ©rogation Ă  ce principe. La valeur d’un Ă©lĂ©ment revĂȘt trois formes distinctes : la valeur d’entrĂ©e dans le patrimoine; la valeur actuelle Ă  une date quelconque et notamment Ă  la date de l’inventaire; la valeur comptable nette figurant au bilan. L’ORMVA procĂšde Ă  la fin de chaque exercice au recensement et Ă  l’évaluation de ses Ă©lĂ©ments patrimoniaux. Les Ă©lĂ©ments constitutifs de chacun des postes de l’actif et du passif doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s sĂ©parĂ©ment. 2 - CORRECTIONS DE VALEUR Le passage de la valeur d’entrĂ©e Ă  la valeur comptable nette, lorsqu’elles sont diffĂ©rentes, s’effectue sous forme de corrections de valeur constituĂ©es en gĂ©nĂ©ral par amortissements ou provisions pour dĂ©prĂ©ciation; dans ce cas la valeur d’entrĂ©e des Ă©lĂ©ments est maintenue en Ă©criture en tant que valeur brute. Les corrections de valeur doivent se faire en pĂ©riode dĂ©ficitaire comme en pĂ©riode bĂ©nĂ©ficiaire. Si des Ă©lĂ©ments font l’objet de corrections de valeur exceptionnelles pour la seule application de la lĂ©gislation fiscale, il y a lieu d’indiquer dans l’ETIC le montant dĂ»ment motivĂ© de ces corrections. 3 - DEROGATIONS : Des dĂ©rogations aux principes d’évaluation prĂ©cĂ©dents sont admises dans des cas exceptionnels; lorsqu’il est fait usage de ces dĂ©rogations, celles-ci doivent ĂȘtre signalĂ©es dans l’ETIC et dĂ»ment motivĂ©es avec indication de leur influence sur le patrimoine, la situation financiĂšre et les rĂ©sultats. B - REGLES GENERALES D’EVALUATION 1 - FORMES DE LA VALEUR En comptabilitĂ©, la valeur revĂȘt trois formes : valeur d’entrĂ©e, valeur actuelle et valeur comptable nette. La valeur d’entrĂ©e dans le patrimoine d’un Ă©lĂ©ment d’actif, dĂ©terminĂ©e en fonction de l’utilitĂ© Ă©conomique prĂ©sumĂ©e de cet Ă©lĂ©ment, est constituĂ©e : pour les Ă©lĂ©ments acquis Ă  titre onĂ©reux par la somme des coĂ»ts mesurĂ©s en termes monĂ©taires que l’ORMVA a dĂ» supporter pour les acheter ou les produire; pour les Ă©lĂ©ments acquis Ă  titre gratuit par la somme des coĂ»ts mesurĂ©s en termes monĂ©taires que l’ORMVA devrait supporter si elle devait alors les acheter ou les produire;
  • 27. 52 La valeur actuelle d’un Ă©lĂ©ment du patrimoine est une valeur d’estimation, Ă  la date considĂ©rĂ©e, en fonction du marchĂ© et de l’utilitĂ© Ă©conomique pour l’ORMVA. La valeur comptable nette, inscrite au bilan, est Ă©gale Ă  la valeur d’entrĂ©e aprĂšs correction le cas Ă©chĂ©ant, dans le respect du principe de prudence et par comparaison avec la valeur actuelle. 2 - EVALUATION A LA DATE D’ENTREE Lors de leur entrĂ©e dans le patrimoine, les Ă©lĂ©ments sont portĂ©s en comptabilitĂ© selon les rĂšgles gĂ©nĂ©rales d’évaluation qui suivent : a) Biens et titres Les biens et les titres sont inscrits en comptabilitĂ© : Ă  leur coĂ»t d’acquisition pour les biens acquis Ă  titre onĂ©reux; Ă  leur prix d’achat pour les titres acquis Ă  titre onĂ©reux; Ă  leur coĂ»t de production pour les biens produits; Ă  leur valeur d’apport stipulĂ©e dans l’acte d’apport pour les biens et titres apportĂ©s; Ă  leur valeur actuelle pour les biens et titres acquis par voie d’échange, cette valeur Ă©tant dĂ©terminĂ©e par la valeur de celui des deux lots dont l’estimation est la plus sĂ»re; Ă  leur coĂ»t calculĂ© pour les biens acquis conjointement ou produits conjointement pour un montant global dĂ©terminĂ© : ‱ pour les biens acquis, par la ventilation du coĂ»t global d’acquisition proportionnellement Ă  la valeur relative qui peut ĂȘtre attachĂ©e Ă  chacun des biens dans leur valeur totale, dĂšs qu’ils peuvent ĂȘtre individualisĂ©s; ‱ pour les biens produits de façon liĂ©e et indissociable, par la ventilation du coĂ»t de production global selon la valeur attribuĂ©e Ă  chacun d’eux dans la valeur totale dĂšs qu’ils peuvent ĂȘtre individualisĂ©s. b) CrĂ©ances, dettes et disponibilitĂ©s Les crĂ©ances, les dettes et les disponibilitĂ©s sont inscrites en comptabilitĂ© pour leur montant nominal. Les crĂ©ances, les dettes et les disponibilitĂ©s libellĂ©es en monnaies Ă©trangĂšres sont converties en monnaie nationale Ă  leur date d’entrĂ©e. c) Corrections de valeur Pour l’arrĂȘtĂ© des comptes, la valeur comptable nette des Ă©lĂ©ments patrimoniaux est dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales qui suivent: La valeur d’entrĂ©e des Ă©lĂ©ments est intangible sauf exceptions prĂ©vues par le CGNC notamment en matiĂšre de crĂ©ances, dettes et disponibilitĂ©s libellĂ©es en monnaies Ă©trangĂšres ou indexĂ©es. Cependant, la valeur d’entrĂ©e des Ă©lĂ©ments de l’actif immobilisĂ© dont l’utilisation est limitĂ©e dans le temps doit faire l’objet de corrections de valeur sous forme d’amortissement. L’amortissement consiste Ă  Ă©taler le montant amortissable d’une immobilisation sur sa durĂ©e prĂ©visionnelle d’utilisation par l’ORMVA selon un plan d’amortissement. La valeur d’entrĂ©e diminuĂ©e du montant cumulĂ© des amortissements forme la « valeur nette d’amortissements » de l’immobilisation. A la date d’inventaire, la valeur actuelle est comparĂ©e Ă  la valeur d’entrĂ©e des Ă©lĂ©ments ou pour les immobilisations amortissables la valeur actuelle est comparĂ©e Ă  leur valeur nette d’amortissements, aprĂšs amortissement de l’exercice. Seules les moins-values dĂ©gagĂ©es de cette comparaison sont inscrites en comptabilitĂ© : sous forme d’amortissements exceptionnels, si elles ont un caractĂšre dĂ©finitif; sous forme de provisions pour dĂ©prĂ©ciation si elles n’ont pas un caractĂšre dĂ©finitif. La valeur comptable nette des Ă©lĂ©ments d’actif est :
  • 28. 53 soit la valeur d’entrĂ©e ou la « valeur nette d’amortissements » si la valeur actuelle leur est supĂ©rieure ou Ă©gale; soit la valeur actuelle si elle leur est infĂ©rieure. Toutefois, en ce qui concerne les immobilisations autres que financiĂšres, et pour autant que leur valeur actuelle n’est jugĂ©e ni notablement ni durablement infĂ©rieure Ă  leur valeur d’entrĂ©e ou Ă  leur valeur nette d’amortissements, celle-ci n’est pas corrigĂ©e. C- MODALITES D’APPLICATION Etablis dans le respect des dispositions gĂ©nĂ©rales indiquĂ©es dans le chapitre IV du titre premier, les Ă©tats de synthĂšse comprennent cinq Ă©tats formant un tout indissociable : 1. Bilan (B.L) 2. Compte produits et charges (C.P.C) 3. Etat des soldes de gestion (E.S.G) 4. Tableau de financement (T.F) 5. Etat des informations complĂ©mentaires (ETIC) 1 - PrĂ©sentation du Bilan (B.L) PrĂ©sentĂ© sur deux feuillets (actif / passif), le Bilan est conçu de façon Ă  permettre une lecture « en tableaux » par juxtaposition latĂ©rale de l’actif et du passif. Le Bilan mentionne expressĂ©ment la date de clĂŽture de l’exercice. Les masses, les rubriques et les postes qui composent le Bilan sont respectivement codifiĂ©s par un, deux ou trois chiffres dans les classes 1 Ă  5 du cadre comptable. La composition de ces masses qui retient les crĂ©ances et les dettes dans leur poste d’origine, de leur naissance jusqu’à leur Ă©chĂ©ance, permet d’opĂ©rer l’analyse financiĂšre dite « fonctionnelle »; c’est ainsi que les crĂ©ances et les dettes nĂ©es Ă  plus d’un an et figurant respectivement dans l’actif immobilisĂ© et dans les dettes de financement restent dans ces masses jusqu’à leur rĂšglement final. Pour les mĂȘmes raisons d’analyse fonctionnelle de la situation de l’ORMVA, les crĂ©ances et les dettes liĂ©es Ă  l’exploitation sont et restent inscrites dans l’actif circulant et le passif circulant quelle que soit leur Ă©chĂ©ance Ă  l’origine, mĂȘme supĂ©rieure Ă  un an. ‱ L’Actif L’actif comporte dix rubriques regroupĂ©es en trois masses. Les montants de l’exercice sont inscrits dans trois colonnes : celle des montants bruts, avant amortissements et provisions pour dĂ©prĂ©ciation; celle des « amortissements et provisions pour dĂ©prĂ©ciation » dans laquelle s’inscrivent les cumuls desdits amortissements et provisions; cette colonne ne peut ĂȘtre servie en ce qui concerne les « Ă©carts de conversion »; celle des « montants nets ». Les montants nets de l’exercice prĂ©cĂ©dent apparaissent, pour comparaison, dans la 4Ăšme colonne. Il est Ă  noter qu’aucun montant brut ou net d’un poste n’est susceptible d’ĂȘtre nĂ©gatif. Dans les crĂ©ances de l’actif circulant, les postes autres que « comptes de rĂ©gularisation - actif » incluent chacun des « comptes rattachĂ©s » correspondant soit Ă  des modes de financement de ces crĂ©ances (effets Ă  recevoir ...), soit Ă  des « quasi-crĂ©ances » sur les tiers concernĂ©s (produits Ă  recevoir, factures Ă  Ă©tablir). Cependant le poste « comptes de rĂ©gularisation - actif » comprend, outre les « charges constatĂ©es d’avance », les intĂ©rĂȘts courus et non Ă©chus sur l’ensemble des crĂ©ances de l’actif, qu’elles soient immobilisĂ©es, circulantes ou sur les comptes de trĂ©sorerie. ‱ Le Passif Le Passif comprend neuf rubriques regroupĂ©es en trois masses.
  • 29. 54 Il est prĂ©sentĂ© avant rĂ©partition du rĂ©sultat net de l’exercice. Les montants de l’exercice sont inscrits dans une seule colonne. Les montants nets de l’exercice prĂ©cĂ©dent apparaissent, pour comparaison, dans la deuxiĂšme colonne. Certains postes peuvent comporter des montants nĂ©gatifs : Report Ă  nouveau RĂ©sultats nets en instance d’affectation RĂ©sultat net de l’exercice { montants nĂ©gatifs en cas de dĂ©ficits Le signe moins doit clairement apparaĂźtre soit sous forme d’un tiret, soit sous forme d’une parenthĂšse. Dans les « dettes du passif circulant » les postes autres que « comptes de rĂ©gularisation - passif » incluent des « comptes rattachĂ©s » correspondant soit Ă  des modes de financement de ces dettes (effets Ă  payer), soit Ă  des « quasi-dettes » envers les tiers concernĂ©s (charges Ă  payer...) Cependant le poste « comptes de rĂ©gularisation - passif » comprend, outre les « produits constatĂ©s d’avance », les intĂ©rĂȘts courus et non Ă©chus du passif circulant, des comptes de trĂ©sorerie ou du financement permanent. Pour mettre en Ă©vidence, les valeurs les plus significatives inhĂ©rentes Ă  l’activitĂ© hydro-agricole de l’ORMVA, des postes de l’Actif ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s et insĂ©rĂ©s : dans les non valeurs : AmĂ©nagement Zones bours, PMH, ... dans les immobilisations corporelles : AmĂ©nagement H.A achevĂ©s et en-cours dans les immobilisations financiĂšres : PrĂȘts aux agriculteurs (Participation directe) dans les stocks de l’Actif circulant : MatiĂšre et fournitures consommables d’irrigation dans les crĂ©ances de l’Actif circulant : crĂ©ances eau d’irrigation Des postes du Passif ont Ă©tĂ© Ă©galement crĂ©Ă©s et insĂ©rĂ©s : les capitaux propres : Fonds de dotation ... les capitaux propres assimilĂ©s : Participation des agriculteurs les provisions durables : Provision pour la maintenance des rĂ©seaux les dettes de financement : Emprunt auprĂšs des bailleurs de fonds ... les dettes du Passif circulant (Fournisseur d’équipements H.A.). 2 - PrĂ©sentation du compte de produits et charges (C.P.C) de l’ORMVA Le compte de produits et charges prĂ©sente, en deux feuillets qui se lisent « en liste » (ou en cascade) les produits et les charges de l’exercice, tout en dĂ©gageant cinq rĂ©sultats intermĂ©diaires : le rĂ©sultat d’exploitation; le rĂ©sultat financier; le rĂ©sultat courant (somme des deux prĂ©cĂ©dents); le rĂ©sultat non-courant; le rĂ©sultat avant impĂŽts (somme des deux prĂ©cĂ©dents). Il mentionne les dates de dĂ©but et de fin d’exercice. Les totaux de l’exercice (colonne 3) sont ventilĂ©s en deux sous-ensembles : Les montants rĂ©sultant d’opĂ©rations propres Ă  l’exercice (colonne 1) Ceux rĂ©sultant d’opĂ©rations concernant les exercices antĂ©rieurs (colonne 2). Les montants de l’exercice prĂ©cĂ©dent sont inscrits en colonne 4. Certains postes ou rubriques sont susceptibles de prĂ©senter des montants nĂ©gatifs; il s’agit de : la « Variation de stocks de produits », en cas de diminution du stock entre le dĂ©but et la fin de l’exercice. toutes les rubriques de rĂ©sultats.
  • 30. 55 le signe moins doit clairement apparaĂźtre soit sous forme d’un tiret, soit sous forme d’une parenthĂšse. Le rĂ©sultat net est obtenu en fin de tableau Ă  la fois : par « cascades » : rubrique XIII par diffĂ©rence « produits-charges » : rubrique XVI C’est ce montant qui figure dans les capitaux propres du bilan de fin d’exercice. Pour mettre en Ă©vidence les valeurs les plus significatives inhĂ©rentes Ă  l’activitĂ© de l’ORMVA, des postes du C.P.C ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s et insĂ©rĂ©s : dans les charges d’exploitation : achats consommĂ©s de MatiĂšres et Fournitures d’irrigation ... dans les produits d’exploitation : ventes du « service de l’eau » & PSRT et autres produits accessoires. 3 - PrĂ©sentation de l’état des soldes de gestion (E.S.G) Cet Ă©tat comporte deux tableaux : le tableau de formation des rĂ©sultats (T.F.R) qui analyse, en cascade, les Ă©tapes successives de la formation des rĂ©sultats; le tableau de calcul de l’autofinancement (A.F) de l’exercice, qui passe par la dĂ©termination de la capacitĂ© d’autofinancement (C.A.F). L’état mentionne clairement en tĂȘte les dates de dĂ©but et de fin d’exercice. a) Tableau de formation des rĂ©sultats (T.F.R) Le TFR prĂ©sente, par rapport au CPC, l’originalitĂ© d’une analyse de la formation du rĂ©sultat d’exploitation obtenu au moyen de soldes intermĂ©diaires de gestion : production de l’exercice de biens et services; consommation de l’exercice de biens et services; valeur ajoutĂ©e; excĂ©dent brut d’exploitation ou insuffisance brute si ce solde est nĂ©gatif AprĂšs obtention du rĂ©sultat d’exploitation, le T.F.R reprend les autres rĂ©sultats partiels pour dĂ©gager Ă  la fin le rĂ©sultat net de l’exercice b) CapacitĂ© d’autofinancement et autofinancement Le calcul de la capacitĂ© d’autofinancement est prĂ©sentĂ© suivant la mĂ©thode dite « additive », Ă  partir du rĂ©sultat net de l’exercice. A ce dernier : on ajoute toutes les dotations de l’exercice autres que celles relatives aux actifs et passifs circulants y compris la trĂ©sorerie; il s’agit donc des dotations aux amortissements et des dotations aux provisions sur actif immobilisĂ©, des dotations aux provisions durables et aux provisions rĂ©glementĂ©es; on retranche toutes les reprises sur amortissements, sur provisions (autres que celles relatives aux actifs et passifs circulants y compris la trĂ©sorerie) et sur subventions d’investissement; on Ă©limine le rĂ©sultat engendrĂ© par les cessions d’immobilisations en retranchant le produit des cessions et en ajoutant la valeur nette d’amortissements des immobilisations cĂ©dĂ©es ou retirĂ©es de l’actif. L’autofinancement est obtenu en retranchant de la C.A.F les distributions ou retraits de bĂ©nĂ©fices opĂ©rĂ©s durant l’exercice (il s’agit de bĂ©nĂ©fices de l’exercice prĂ©cĂ©dent ou d’exercices antĂ©rieurs, exceptionnellement d’acomptes sur bĂ©nĂ©fices de l’exercice). A titre d’analyse et de contrĂŽle, l’ORMVA a avantage Ă  calculer, par ailleurs, la C.A.F par la mĂ©thode dite « soustractive », Ă  partir de l’E.B.E . La dĂ©marche est la suivante : C.A.F = ExcĂ©dent brut d’exploitation ou insuffisance brute d’exploitation (-) Moins charges « dĂ©caissables » (autres charges d’exploitation, charges financiĂšres, charges non courantes et impĂŽts sur les rĂ©sultats, Ă  l’exclusion des dotations relatives Ă  l’actif immobilisĂ© et au financement permanent et de la valeur nette d’amortissements des immobilisations cĂ©dĂ©es);
  • 31. 56 (+) Plus produits « encaissables » (autres produits d’exploitation, transferts de charges, produits financiers et produits non courants Ă  l’exclusion des reprises sur amortissements, sur subventions d’investissement, sur provisions durables et provisions rĂ©glementĂ©es et Ă  l’exclusion du produit de cession des immobilisations). 4 - PrĂ©sentation du tableau de financement (T.F) Le T.F fait mention expresse des dates de dĂ©but et de fin d’exercice. Il comporte deux tableaux : SynthĂšse des masses du bilan; Tableau des emplois et ressources. a) SynthĂšse des masses du bilan Cette synthĂšse est Ă©tablie directement Ă  partir des montants nets figurant dans les bilans de dĂ©but et de fin d’exercice. La prĂ©sentation « fonctionnelle » du bilan permet, par simple diffĂ©rence, de calculer : le fonds de roulement fonctionnel (A) (financement permanent moins actif immobilisĂ©); en principe positif, ce fonds de roulement peut se rĂ©vĂ©ler nĂ©gatif, dans le cas oĂč le total de l’actif immobilisĂ© excĂšde le total du financement permanent; le besoin de financement global (B) (Actif circulant hors trĂ©sorerie moins Passif circulant hors trĂ©sorerie); en principe positive, cette diffĂ©rence peut ĂȘtre nĂ©gative dans le cas oĂč le passif circulant excĂšde le total de l’actif circulant hors trĂ©sorerie. Dans ce dernier cas, la diffĂ©rence rĂ©vĂšle non « un besoin », mais une « ressource de financement »; la trĂ©sorerie nette (A-B) : qui est Ă©gale Ă  la trĂ©sorerie-Actif moins la TrĂ©sorerie-Passif Un contrĂŽle « vertical » permet de vĂ©rifier que cette trĂ©sorerie nette, obtenue Ă  partir des deux masses active et passive du bilan est bien Ă©gale Ă  la diffĂ©rence (A) - (B), en vertu de la formule d’équilibre financier : ou par abrĂ©viation : FRF - BFG = TN AprĂšs report des montants de l’exercice et de ceux de l’exercice prĂ©cĂ©dent dans les colonnes (a) et (b), sont inscrites dans les colonnes (c) et (d), selon leur nature, les variations constatĂ©es entre le dĂ©but et la fin de l’exercice. Les diffĂ©rences entre les montants (a) et les montants (b) constituent : des emplois financiers (colonne c) des ressources financiĂšres (colonne d) Le fonds de roulement augmente en « ressources », et diminue en « emplois », ce qui traduit, en principe, respectivement une amĂ©lioration ou une dĂ©tĂ©rioration de ce fonds. Le besoin de financement global augmente en « emplois », diminue en « ressources », ce qui traduit, en principe, respectivement un alourdissement ou une amĂ©lioration au niveau de ce « besoin ». La variation de trĂ©sorerie nette, obtenue « horizontalement » dans le tableau, est vĂ©rifiĂ©e verticalement (A-B) : b) Tableau des emplois et ressources Ce tableau prĂ©sente, pour l’exercice comme pour le prĂ©cĂ©dent, quatre masses successives : les deux premiĂšres en termes de flux de l’exercice : « Ressources stables » et « Emplois stables »; les deux derniĂšres en termes de variation nette globale : « Variation du BFG » et « Variation de la trĂ©sorerie ». b-1. Les « flux » de ressources et d’emplois stables sont obtenus : Fonds de roulement fonctionnel - Besoin de financement global = TrĂ©sorerie nette Variation FRF - Variation BFG = Variation TN
  • 32. 57 pour l’autofinancement : Ă  partir du module de calcul figurant dans l’ESG; pour les autres flux : directement Ă  partir du grand livre (mouvements dĂ©bit et mouvements crĂ©dit des comptes relatifs aux postes concernĂ©s du T.F). Toutefois, dans le cas d’existence d’écarts de conversion, il convient d’annuler ces Ă©carts dans les comptes correspondants. De mĂȘme il y a lieu de neutraliser tous les mouvements qui ne constituent pas de flux, tels les virements de compte Ă  compte. Une codification ou un repĂ©rage informatique particuliers peuvent permettre Ă  l’ORMVA d’obtenir directement les flux par voie comptable, sans « retraitements ». b-2. A la diffĂ©rence des deux premiĂšres masses, les masses III et IV sont calculĂ©es non pas en termes de flux, mais Ă  partir des variations des montants nets du bilan : variation du BFG obtenue Ă  la ligne 6, de la « synthĂšse des masses du bilan », constitue la somme algĂ©brique des variations (en augmentation ou en diminution) des diffĂ©rents postes composant l’actif et le passif circulants (hors trĂ©sorerie). Il est recommandĂ© Ă  l’ORMVA, pour une meilleure analyse de sa gestion, de dresser un tableau de variation des 24 postes ou rubriques concernĂ©s de l’actif et du passif circulants hors trĂ©sorerie; variation de la TrĂ©sorerie calculĂ©e Ă  la ligne 7 du tableau « synthĂšse des masses du bilan », reprĂ©sente la somme algĂ©brique des variations de la trĂ©sorerie-actif et de la trĂ©sorerie-passif. Le total gĂ©nĂ©ral des emplois et celui des ressources, obtenus en bas du tableau, sont Ă©gaux. Ci-aprĂšs le modĂšle du tableau de financement : 5- PrĂ©sentation de l’Etat des informations complĂ©mentaires (ETIC) Cet Ă©tat comporte des informations qualitatives (exemple : mĂ©thodes comptables) et quantitatives, pour la plupart tirĂ©es directement de la comptabilitĂ©. L’utilisation de tableaux a Ă©tĂ© systĂ©matisĂ©e, pour simplifier la tĂąche des ORMVA. Les informations d’importance non significative par rapport Ă  l’objectif d’image fidĂšle ne doivent pas ĂȘtre mentionnĂ©es. Les Ă©tats retenus sont les suivants pour le modĂšle normal : a) Principes et mĂ©thodes comptables A1. Principales mĂ©thodes d’évaluation spĂ©cifiques Ă  l’ORMVA A2. Etat des dĂ©rogations A3. Etat des changements de mĂ©thodes b) Informations complĂ©mentaires au bilan (BL) et au compte de produits et charges (CPC) B1. DĂ©tail des non-valeurs B2. Tableau des immobilisations B2 Bis. Tableau des amortissements B3. Tableau des plus ou moins values sur cession ou retraits d’immobilisation B4. Tableau des titres de participation B5. Tableau des provisions B6. Tableau des crĂ©ances B7. Tableau des dettes B8. Tableau des sĂ»retĂ©s rĂ©elles donnĂ©es ou reçues B9. Engagements financiers reçus ou donnĂ©s hors opĂ©rations crĂ©dit-bail B11. DĂ©tail des postes du CPC c) Autres informations complĂ©mentaires C2. Tableau d’affectation des rĂ©sultats intervenue au cours de l’exercice C3. RĂ©sultats et autres Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques de l’ORMVA au cours des trois derniers exercices C4. Tableau des opĂ©rations en devises comptabilisĂ©es pendant l’exercice C5. Datation et Ă©vĂ©nements postĂ©rieurs
  • 33. 58 Nota : 1. Principales mĂ©thodes d’évaluation spĂ©cifiques Ă  l’ORMVA (Etat A1) : En prĂ©cisant le cas Ă©chĂ©ant la mĂ©thode retenue lorsque le P.C.S prĂ©voit le choix entre plusieurs mĂ©thodes (Etat A1). 2. Indication des dĂ©rogations (Etat A2) : aux principes comptables fondamentaux; aux mĂ©thodes d’évaluation; aux rĂšgles d’établissement et de prĂ©sentation des Ă©tats de synthĂšse. Ces dĂ©rogations doivent ĂȘtre motivĂ©es avec indication de leur influence sur le patrimoine, la situation financiĂšre et les rĂ©sultats. 3. En cas de changement de mĂ©thode d’un exercice Ă  l’autre (Etat A3) : Justification du changement et indication de son influence sur le patrimoine, la situation financiĂšre et les rĂ©sultats. La forme des Ă©tats A1, A2 et A3 est donnĂ©e Ă  titre indicatif par le P.C.S; l’ORMVA garde la latitude de les adapter Ă  ses besoins. D-LES METHODES D’EVALUATION ET LEURS MODALITES D’APPLICATIONS A L’ORMVA Les principes et rĂšgles d’évaluation ont Ă©tĂ© exposĂ©s dans le chapitre trois du Titre premier. Le prĂ©sent chapitre est consacrĂ© aux modalitĂ©s d’application de ces principes et rĂšgles gĂ©nĂ©rales. Le classement de ces modalitĂ©s est effectuĂ© en fonction des rubriques et postes constitutives du Bilan. Seuls sont commentĂ©s les postes et les comptes spĂ©cifiques au P.C.S de l’ORMVA. Les autres postes obĂ©issent aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales d’évaluation. 1 - IMMOBILISATION EN NON VALEURS La valeur d’entrĂ©e est constituĂ©e : a) Par la somme des charges dont l’étalement sur plusieurs exercices est opĂ©rĂ© en vertu de leur caractĂšre propre : C’est le cas des frais prĂ©liminaires. b) Par le montant total des dĂ©penses dont l’étalement sur plusieurs exercices est opĂ©rĂ© en vertu d’une dĂ©cision exceptionnelle de gestion confirmĂ©e par : L’importance en valeur desdites dĂ©penses. La rĂ©alisation Ă  fonds perdus pour le compte des tiers (Agriculteurs; sociĂ©tĂ©s concessionnaires de distribution) : le critĂšre de fonds perdus est liĂ© Ă  la rĂ©alisation d’amĂ©nagements par l’ORMVA, remis aux tiers bĂ©nĂ©ficiaires qui en assurent l’entretien et la maintenance. C’est le cas notamment : des travaux de branchement Ă©lectrique O.N.E, adduction d’eau ; . des travaux d’AmĂ©nagements en Zones bours des travaux d’AmĂ©nagement en P.M.H. c) Par le montant des charges dont l’étalement bĂ©nĂ©ficie aux exercices futurs et concoure au dĂ©veloppement de l’ORMVA. C’est le cas notamment des Ă©tudes gĂ©nĂ©rales d’organisation. Par souci d’harmonisation, l’amortissement de ces immobilisations doit se faire sur cinq ans. L’amortissement de ces Ă©lĂ©ments constitue l’étalement par report sur plusieurs exercices (dont le premier) d’une charge dĂ©jĂ  subie ou consommĂ©e. Cet Ă©talement par amortissement doit ĂȘtre effectuĂ© selon un plan prĂ©Ă©tabli sur cinq exercices, y compris celui de la constatation de la charge. Le plan d’amortissement doit, en vertu du principe de prudence, comporter des amortissements annuels avec un taux linĂ©aire de 20% Ă  appliquer dĂšs la fin du premier exercice.
  • 34. 59 La valeur actuelle d’une immobilisation en non-valeurs est, par prudence, prĂ©sumĂ©e nulle, bien qu’elle puisse dans certains cas ne pas l’ĂȘtre dans le cadre du principe de continuitĂ© d’exploitation. Ces Ă©lĂ©ments ne peuvent, en consĂ©quence, donner lieu Ă  la constatation de « provisions pour dĂ©prĂ©ciation ». Les postes d’immobilisation en non-valeurs figurent donc au bilan pour leur « valeur nette d’amortissements ». 2 - IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES a) - Valeur d’entrĂ©e : cas gĂ©nĂ©ral Les immobilisations incorporelles et corporelles sont inscrites Ă  : leur coĂ»t d’acquisition pour les immobilisations acquises Ă  titre onĂ©reux; leur coĂ»t de production pour celles qui sont produites par l’ORMVA. Le coĂ»t d’acquisition est formĂ© : a-1 du prix d’achat augmentĂ© des droits de douane et autres impĂŽts et taxes non rĂ©cupĂ©rables et diminuĂ© des rĂ©ductions commerciales obtenues et des taxes lĂ©galement rĂ©cupĂ©rables; a-2 des charges accessoires d’achat y affĂ©rentes, tels que : transports frais de transit frais de rĂ©ception assurances - transport ... Sont cependant Ă  exclure des charges accessoires d’achat des immobilisations les « frais d’acquisition d’immobilisations » qui consistent en : droits de mutation (enregistrement); honoraires et commissions; frais d’actes. Ces frais sont Ă  inscrire en « charges Ă  rĂ©partir sur plusieurs exercices » et Ă  amortir sur cinq exercices. a-3 des charges d’installation qui sont nĂ©cessaires pour mettre le bien en Ă©tat d’utilisation Ă  l’exclusion des frais d’essais et de mise au point qui sont Ă  classer dans les charges de l’exercice ou, le cas Ă©chĂ©ant, susceptibles d’ĂȘtre rĂ©partis sur plusieurs exercices. Les frais gĂ©nĂ©raux et les charges financiĂšres engagĂ©s pour l’acquisition d’immobilisations sont exclus du coĂ»t d’acquisition de ces immobilisations. Toutefois, dans le cas exceptionnel d’un dĂ©lai d’acquisition supĂ©rieur Ă  un an, les frais financiers spĂ©cifiques de prĂ©financement se rapportant Ă  cette pĂ©riode peuvent ĂȘtre inclus dans le coĂ»t d’acquisition de ces immobilisations; avec mention expresse dans l’ETIC (A1). Le coĂ»t de production des immobilisations est formĂ© de la somme : du coĂ»t d’acquisition des matiĂšres et fournitures utilisĂ©es pour la production de l’élĂ©ment; des charges directes de production tels les charges de personnel, les services extĂ©rieurs, les amortissements; des charges indirectes de production dans la mesure oĂč elles peuvent ĂȘtre raisonnablement rattachĂ©es Ă  la production de l’immobilisation. Toutefois, ce coĂ»t de production rĂ©el et complet ne comprend pas, sauf conditions spĂ©cifiques de l’activitĂ© Ă  justifier dans l’ETIC (A1) : les frais d’administration gĂ©nĂ©rale de l’ORMVA; les frais de stockage; les frais de recherche et dĂ©veloppement; les charges financiĂšres. NĂ©anmoins le coĂ»t de production des immobilisations peut comprendre le montant des intĂ©rĂȘts relatifs aux dettes contractĂ©es pour le financement de cette production depuis le « prĂ©financement » spĂ©cifique jusqu’à la
  • 35. 60 date normale d’achĂšvement de l’immobilisation ou de sa mise en service si elle est exceptionnellement antĂ©rieure Ă  cette date. Mention doit ĂȘtre faite dans l’ETIC de cette inclusion de charges financiĂšres. b - Valeur d’entrĂ©e : cas spĂ©cifiques Ă  l’ORMVA b-1 - Terrains et constructions rĂ©cupĂ©rĂ©s Par dĂ©rogation Ă  la rĂšgle du pĂ©rimĂštre patrimonial du bilan et pour obtenir une image fidĂšle du patrimoine, de la situation financiĂšre et des rĂ©sultats, les ORMVA retiennent le principe de la prĂ©Ă©minence de la rĂ©alitĂ© Ă©conomique sur l’apparence juridique par l’inscription Ă  l’actif de leur bilan de la valeur du patrimoine hĂ©ritĂ© et gĂ©rĂ© par ces Etablissements (ONI, OMVA
). b-2 Les Terrains expropriĂ©s Cette catĂ©gorie de terrains est inscrite Ă  l’actif du bilan, Ă  sa valeur d’indemnisation telle qu’elle est fixĂ©e par les textes et rĂšglements. A cette valeur, s’y ajoutent les charges accessoires liĂ©es Ă  cette indemnisation ainsi que le complĂ©ment de prix en cas de contestation par l’agriculteur. b-3 - Installation technique et matĂ©riel mis Ă  la disposition des associations et des coopĂ©ratives En l’absence d’un document juridique attestant le transfert des installations techniques; celles-ci restent inscrites Ă  l’actif du bilan Ă  leur valeur d’acquisition et ce, en vertu de la notion « du PĂ©rimĂštre Patrimonial » sus-mentionnĂ©. b-4 - Immobilisations acquises Ă  titre gratuit Les dons en nature des organismes internationaux ou de l’Etat peuvent ĂȘtre octroyĂ©s sous forme d’immobilisation reçue gratuitement. FrĂ©quemment les organismes Ă©trangers mettent Ă  la disposition de l’ORMVA du matĂ©riel technique; matĂ©riel roulant pour des actions de vulgarisation et de dĂ©veloppement agricole. Ces immobilisations doivent faire l’objet, Ă  la date de leur rĂ©ception, d’une inscription dans les comptes d’immobilisations concernĂ©s, Ă  leur valeur actuelle. Cette valeur actuelle est apprĂ©ciĂ©e, dans ce cas, comme Ă©tant le prix qu’aurait dĂ©caissĂ© l’ORMVA Ă  la date de la rĂ©ception de ladite immobilisation. b-5 - AmĂ©nagement Hydro-Agricoles (A.H.A en cours et achevĂ©s) Les AmĂ©nagements Hydro-Agricoles, sont rĂ©alisĂ©s par les ORMVA auprĂšs des tiers sous forme de marchĂ©s et de bons de commande. Ces immobilisations sont inscrites, Ă  cet effet, Ă  leur coĂ»t d’acquisition. La valeur d’entrĂ©e des A.H.A en cours comprend les Ă©lĂ©ments de coĂ»ts suivants : ⇒ les Ă©tudes techniques rattachĂ©es au projet d’AmĂ©nagement (Ă©tude de base, de remembrement, d’exĂ©cution, de suivi et de contrĂŽle...) ⇒ les AmĂ©nagements proprement dits (ouvrage de tĂȘte, stations de pompage, rĂ©seaux d’irrigation et de circulation, AmĂ©nagements fonciers...) ⇒ Les frais financiers spĂ©cifiques de prĂ©financement relatifs aux emprunts des bailleurs de fonds. ⇒ Le coĂ»t interne des AmĂ©nagements (maĂźtrise d’Ɠuvre interne) ♩ A la rĂ©ception des travaux, le total des charges financiĂšres courues avant l’achĂšvement des travaux, est rĂ©parti sur les comptes d’immobilisations concernĂ©s au prorata des dĂ©blocages effectuĂ©s par les bailleurs de fonds sur chaque composante des ouvrages Hydro-Agricoles (Ă©tudes, ouvrages de tĂȘte, stations de pompage....). ♩ L’amortissement du coĂ»t financier suit le mĂȘme traitement que l’ouvrage auquel est affectĂ© le paiement. Mention doit ĂȘtre portĂ©e dans l’ETIC sur les modes de rĂ©partition des charges financiĂšres liĂ©es aux emprunts.
  • 36. 61 ♩ Les charges financiĂšres nĂ©es, aprĂšs rĂ©ception de travaux, deviennent des charges de pĂ©riode et sont comptabilisĂ©es comme telles. ♩ Le coĂ»t interne des AmĂ©nagements, issus de pilotage par l’ORMVA des projets d’équipement, correspond au coĂ»t de suivi issu de la comptabilitĂ© analytique d’exploitation de l’ORMVA. Il ne doit comprendre que les charges directes de la maĂźtrise d’Ɠuvre interne et de contrĂŽle hors charges de structure, ce coĂ»t est calculĂ© et individualisĂ© par projet d’AmĂ©nagement. ♩ Les modalitĂ©s de calcul de ce coĂ»t de suivi doivent ĂȘtre dĂ©taillĂ©es et commentĂ©es dans l’ETIC. La valeur d’entrĂ©e des A.H.A comprend Ă©galement : ⇒ les travaux de rĂ©habilitation et de rĂ©novation donnant lieu Ă  une amĂ©lioration significative des rĂ©seaux et d’équipements hydrauliques. Ces travaux constituent une augmentation de la durĂ©e de vie du potentiel de l’équipement. Cependant les travaux de rĂ©novation, ayant le caractĂšre habituel d’entretien et de maintenance, sont considĂ©rĂ©s comme des charges d’exploitation. ⇒ Les piĂšces et Ă©lĂ©ments spĂ©cifiques de rechange hydro-agricoles acquis par l’ORMVA en vue d’une utilisation diffĂ©rĂ©e. N.B. Sont exclus de la valeur d’entrĂ©e les piĂšces et Ă©lĂ©ments de rechange. ⇒ Les matĂ©riels mobiles d’irrigation rĂ©trocĂ©dĂ©s aux agriculteurs Ă  l’occasion de la mise en eau d’un nouveau secteur sont inclus dans la valeur d’entrĂ©e de l’équipement hydro-agricole. Tant que les AmĂ©nagements Hydro-Agricoles sont maintenus dans les immobilisations en cours, Ils reçoivent l’ensemble des coĂ»ts les concernant. ♩ A la date d’achĂšvement d’un projet ou d’une tranche de projet et, au plus tard, Ă  la date de mise en eau, les AmĂ©nagements en-cours sont virĂ©s en AmĂ©nagements H.A achevĂ©s. A cette date la valeur d’entrĂ©e reste intangible quelque soient les Ă©vĂ©nements futurs affectant leur coĂ»t d’acquisition et ce, conformĂ©ment au principe du coĂ»t historique (commentĂ©e dans le chapitre I du titre premier) b-6 - Valeur d’entrĂ©e : autres cas particuliers Immobilisations acquises Ă  titre d’apport. La valeur d’entrĂ©e est Ă©gale au montant stipulĂ© dans l’acte d’apport. Immobilisations acquises au moyen de subventions d’investissement. Ces immobilisations sont Ă  enregistrer Ă  leur coĂ»t d’acquisition ou Ă  leur coĂ»t de production, sans dĂ©duction de la subvention (portĂ©e au passif du bilan dans la rubrique « capitaux propres assimilĂ©s ». Paiement Ă  terme. La valeur d’entrĂ©e des biens, fondĂ©e sur le prix convenu, est indĂ©pendante des modalitĂ©s futures de rĂšglement en cas de paiement diffĂ©rĂ©,. Clauses d’indexation de la dette En cas de rĂšglement diffĂ©rĂ© avec indexation de la dette, les variations de l’indice retenu restent sans influence sur la valeur d’entrĂ©e. Clauses de rĂ©vision de la dette Lorsque le prix n’est pas dĂ©finitivement fixĂ© Ă  la date d’entrĂ©e de l’immobilisation, la valeur d’entrĂ©e est modifiĂ©e, en hausse ou en baisse, en fonction des stipulations du contrat, jusqu’à la fixation du prix dĂ©finitif. Ensembles immobiliers La valeur d’entrĂ©e d’un ensemble immobilier, tel un terrain construit ou un immeuble achetĂ©, doit ĂȘtre ventilĂ©e entre ses deux Ă©lĂ©ments constitutifs :
  • 37. 62 la valeur d’entrĂ©e du terrain; la valeur d’entrĂ©e de la construction. Immobilisations acquises conjointement ou produites conjointement La valeur d’entrĂ©e de ces immobilisations est dĂ©terminĂ©e Ă  partir de leur coĂ»t global d’achat ou de production, proportionnellement Ă  la valeur relative qui peut ĂȘtre attachĂ©e Ă  chacune de ces immobilisations dĂšs qu’elles peuvent ĂȘtre individualisĂ©es. Pour les immobilisations anciennement acquises, l’estimation de la valeur d’entrĂ©e (lorsqu’il y a perte totale de l’information) se fera sur la base du « coĂ»t historique de l’époque » de leur acquisition. Les biens vivants agricoles (Animaux reproducteurs, plantations pĂ©rennes) sont valorisĂ©s pour les biens acquis Ă  leur coĂ»t d’acquisition, pour les biens produits Ă  leur coĂ»t de production. Le cheptel et les vĂ©gĂ©taux qui interviennent dans le cycle d’exploitation, pour ĂȘtre vendus ou consommĂ©s, sont considĂ©rĂ©s comme des stocks. c-- Immobilisations Amortissables : valeur nette d’amortissements c-1 - Immobilisations amortissables Ce sont celles dont le potentiel de services attendu s’amoindrit normalement avec le temps en raison : de phĂ©nomĂšne d’usure ou de dĂ©suĂ©tude; d’inadaptation aux conditions changeantes de la technique ou de l’économie (obsolescence); de toute autre cause. Ces amoindrissements de potentiel, de caractĂšre prĂ©visible et dĂ©finitif, ont pour consĂ©quence la constatation d’une rĂ©duction progressive de la valeur de l’immobilisation, tout au long de son utilisation, jusqu’à une « valeur rĂ©siduelle » souvent trĂšs faible, voire nulle, Ă  la fin de la durĂ©e d’utilisation de l’immobilisation. c-2 - Amortissement des immobilisations L’amortissement est la rĂ©partition de la diffĂ©rence entre la valeur d’entrĂ©e et la valeur rĂ©siduelle (ou montant « amortissable ») sur la durĂ©e d’utilisation de l’immobilisation. Cette durĂ©e d’utilisation prĂ©visionnelle peut ĂȘtre : Soit « la durĂ©e de vie » probable de l’immobilisation, laquelle est apprĂ©ciĂ©e en fonction de facteurs physiques (usure...) ou Ă©conomiques (obsolescence, marchĂ©...) qui la conditionnent. A la fin de la « durĂ©e de vie », la valeur rĂ©siduelle prĂ©visionnelle est gĂ©nĂ©ralement Ă  considĂ©rer comme nulle; le montant amortissable est alors Ă©gal Ă  la valeur d’entrĂ©e; Soit une « durĂ©e d’utilisation » propre Ă  l’ORMVA, infĂ©rieure Ă  la durĂ©e de vie, et choisie en fonction de sa politique ou de sa stratĂ©gie (renouvellement systĂ©matique au bout de n annĂ©es...), ou d’autres facteurs (exemple : limites juridiques lĂ©gales ou contractuelles d’utilisation...) Dans cette hypothĂšse, la valeur rĂ©siduelle prĂ©visionnelle est en principe relativement importante; elle doit faire l’objet d’une estimation raisonnable en fonction du prix de cession probable exprimĂ© en dirhams de la date d’entrĂ©e, ramenĂ© le plus souvent Ă  un pourcentage de cette valeur d’entrĂ©e; le montant amortissable est alors Ă©gal Ă  la diffĂ©rence entre la valeur d’entrĂ©e et cette valeur rĂ©siduelle. c-3 - Plan d’amortissement La rĂ©partition systĂ©matique du montant amortissable sur chaque exercice pendant la durĂ©e d’utilisation du bien constitue le « plan d’amortissement » de l’immobilisation. Ce plan prend la forme d’un tableau prĂ©Ă©tabli faisant apparaĂźtre le montant des amortissements successifs, leur cumul Ă  la fin de chaque exercice ainsi que la « valeur nette d’amortissements » en rĂ©sultant.
  • 38. 63 Le mode de rĂ©partition de l’amortissement sur les diffĂ©rents exercices doit ĂȘtre choisi sur la base de considĂ©rations essentiellement Ă©conomiques : il peut conduire Ă  des amortissements annuels constants (mĂ©thode de l’amortissement linĂ©aire), dĂ©gressifs ou plus exceptionnellement progressifs. c-4 - DĂ©but et fin du calcul de l’amortissement Le calcul de l’amortissement est opĂ©rĂ© dans les conditions suivantes : DĂ©but du calcul : l’amortissement est calculĂ© Ă  compter de la date de rĂ©ception de l’immobilisation acquise ou de la livraison Ă  soi-mĂȘme de l’immobilisation produite. L’ORMVA peut diffĂ©rer le calcul de l’amortissement jusqu’à la date effective de mise en service lorsque l’immobilisation ne se dĂ©prĂ©cie pas notablement dans l’intervalle. Fin de calcul : l’amortissement est calculĂ© jusqu’à la date de sortie du patrimoine de l’immobilisation dans la limite de la valeur d’entrĂ©e; en cas de sortie de l’immobilisation en cours d’exercice, il y a lieu de comptabiliser l’amortissement couru depuis le dĂ©but de l’exercice jusqu’à la date de sortie du bilan pour dĂ©terminer la « valeur nette d’amortissements » de l’immobilisation Ă  cette date. Lorsque le cumul des amortissements est Ă©gal Ă  la valeur d’entrĂ©e, le calcul est arrĂȘtĂ© et le bien figure au bilan pour une « valeur nette d’amortissements » nulle et y reste inscrit aussi longtemps qu’il n’est pas cĂ©dĂ© ou retirĂ© du patrimoine. c-5 - Cas particuliers des AmĂ©nagements Hydro-Agricoles La date d’achĂšvement d’un projet ou d’une tranche de projet est, au plus tard, Ă  la date de mise en eau. Les durĂ©es de vie retenues sont celles prĂ©vues dans les Ă©tudes de faisabilitĂ© technique par projet d’amĂ©nagement. Ces durĂ©es de vie peuvent ĂȘtre corrigĂ©es pour tenir compte des conditions rĂ©elles d’exploitation. Mention doit ĂȘtre portĂ©e dans l’ETIC. c-6 - Immobilisations en recherche et dĂ©veloppement Cette immobilisation doit ĂȘtre normalement amortie selon un plan et sur une durĂ©e de cinq exercices. A titre exceptionnel, ce dĂ©lai peut ĂȘtre supĂ©rieur, dans la limite de la durĂ©e d’utilitĂ© de ces actifs, mention de cette dĂ©rogation devant ĂȘtre faite dans l’ETIC (A1). En cas d’échec du projet de recherche-dĂ©veloppement, la valeur nette d’amortissements doit immĂ©diatement ĂȘtre ramenĂ©e Ă  zĂ©ro. c-7 – Brevets, marques, droits et valeurs similaires Il s’agit des logiciels qui serviront de façon durable Ă  l’activitĂ© de l’ORMVA : ⇒ Les logiciels crĂ©Ă©s par le personnel de l’ORMVA pour ses besoins ou pour ĂȘtre vendus Ă  d’autres Offices, sont Ă©valuĂ©s au coĂ»t de production. ⇒ Les logiciels acquis pour les besoins de l’Office sont Ă©valuĂ©s au coĂ»t d’acquisition. Ces logiciels sont amortis en fonction de la durĂ©e probable d’utilisation. Compte tenu de leur caractĂšre obsolĂšte, ils doivent ĂȘtre normalement amortis sur une durĂ©e de trois annĂ©es. c-8 - Informations relatives aux amortissements Pour chaque catĂ©gorie principale d’immobilisations amortissables (correspondant Ă  un « poste » du bilan, ou, pour les postes d’un montant important, Ă  des Ă©lĂ©ments significatifs de ce poste) l’ETIC (A1) doit mentionner la mĂ©thode d’amortissement utilisĂ©e. C’est le cas notamment des immobilisations en PMH et en GH. Les mĂ©thodes d’amortissement retenues doivent ĂȘtre appliquĂ©es de façon constante d’un exercice Ă  l’autre, Ă  moins que des circonstances nouvelles ne justifient un changement (exemple : innovation technologique devant rendre rapidement obsolĂšte un Ă©quipement installĂ©). A la fin de l’exercice au cours duquel intervient la rĂ©vision du plan d’amortissement, il y a lieu de faire mention de ce changement dans l’ETIC, en y indiquant ses motifs et son influence sur le patrimoine, la situation financiĂšre et les rĂ©sultats. (A3)
  • 39. 64 d - Valeur actuelle des immobilisations ConformĂ©ment aux mĂ©thodes d’évaluation, la valeur actuelle d’une immobilisation incorporelle ou corporelle est dĂ©terminĂ©e Ă  partir du marchĂ© et de l’utilitĂ© du bien pour l’ORMVA. La rĂ©fĂ©rence du marchĂ© est normalement le prix actuel d’achat de l’immobilisation (Ă  la date de l’inventaire), majorĂ© des charges accessoires d’achat et d’installation, ou le coĂ»t actuel de production pour les immobilisations produites par l’ORMVA et n’ayant pas d’équivalent sur le marchĂ©; ces coĂ»ts sont corrigĂ©s en baisse en fonction de l’usure ou de l’ñge de l’immobilisation. L’utilitĂ© du bien pour l’ORMVA doit ĂȘtre tout particuliĂšrement prise en considĂ©ration, car l’immobilisation doit ĂȘtre Ă©valuĂ©e dans l’état et le lieu oĂč elle se trouve en fonction de son utilisation future par l’ORMVA. Dans cette Ă©valuation, il est normalement supposĂ© que l’ORMVA restera en « continuitĂ© d’exploitation » tout au long de la durĂ©e d’utilisation prĂ©vue du bien. Tenant compte de ces rĂ©fĂ©rences, la valeur actuelle de l’immobilisation peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme Ă©tant le prix qu’accepterait d’en donner un acquĂ©reur Ă©ventuel de l’ORMVA dans l’état et le lieu oĂč elle se trouve. La valeur actuelle de l’immobilisation ne doit pas, en consĂ©quence, ĂȘtre confondue avec son prix actuel de revente Ă©ventuelle. En revanche, en l’absence de continuitĂ© d’exploitation, la valeur actuelle doit tenir compte de la perspective plus ou moins proche de cession voire de liquidation de l’ORMVA ou de la branche de l’ORMVA concernĂ©, ou de celle de la cession de l’immobilisation; la rĂ©fĂ©rence de marchĂ© devient alors le prix probable de cession sous dĂ©duction des frais relatifs Ă  cette cession (tels que dĂ©montage, transport ...). e - Valeur au bilan : valeur comptable nette La valeur comptable nette devant figurer au bilan est : ‱ la valeur d’entrĂ©e (immobilisations non amortissables) ou la valeur nette d’amortissements (immobilisations amortissables), dans le cas gĂ©nĂ©ral; ‱ la valeur actuelle dans le cas oĂč celle-ci est notablement infĂ©rieure soit Ă  la valeur d’entrĂ©e soit Ă  la valeur nette d’amortissements rĂ©vĂ©lant une moins-value latente. Les plus-values latentes n’étant pas comptabilisĂ©es en vertu du principe de prudence car non rĂ©alisĂ©es, sont conservĂ©es comme valeur comptable nette soit : ‱ la valeur d’entrĂ©e pour les immobilisations non amortissables; ‱ la valeur nette d’amortissements pour les immobilisations amortissables. Les moins-values latentes sur immobilisations, Ă  caractĂšre rĂ©versible, donnent lieu Ă  la constatation de « provisions pour dĂ©prĂ©ciation ou dans le cas exceptionnel oĂč elles prĂ©senteraient un caractĂšre dĂ©finitif, « d’amortissements exceptionnels ». L’observation d’écarts importants entre la valeur actuelle et la valeur nette d’amortissements d’une immobilisation est de nature Ă  conduire Ă  une rĂ©vision du plan d’amortissement si les causes de ces Ă©carts risquent de se maintenir durablement. 3 - CREANCES IMMOBILISEES ET CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT Les dispositions gĂ©nĂ©rales rĂ©gissant l’évaluation des crĂ©ances de l’actif circulant s’appliquent Ă©galement aux crĂ©ances immobilisĂ©es. Que ce soit au niveau de la valeur d’entrĂ©e, la valeur actuelle et la valeur inscrite au bilan, les mĂȘmes rĂšgles d’évaluation s’appliquent sous rĂ©serve des rĂšgles particuliĂšres relatives Ă  celles libellĂ©es en monnaie Ă©trangĂšre. a - rĂšgles gĂ©nĂ©rales d’évaluation a-1 - Valeur d’entrĂ©e