L'histoire des luttes sociales des jeunes au québec
1. L'histoire des trois
Film de Jean-Claude Labrecque, 1990
Ce film nous fait revivre le voyage Montréal-Québec qu'entreprirent en 1958
les étudiants Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et Bruno Meloche
dans le but de rencontrer le premier ministre du Québec,
l'honorable Maurice Le Noblet Duplessis.
Ils avaient été chargés par leur assemblée étudiante de lui remettre,
en main propre, un mémoire sur l'accession à l'université.
Plus d’un demi siècle après nous reprenons ce soir, pour quelques minutes,
le train Montréal-Québec avec eux...
2. Le film évoque le rôle social et politique des jeunes au Québec .
L’action se déroule en 1958, soit vers la fin d’une époque connue
au Québec sous le nom de ¨Grande noirceur¨.
Plus la société québécoise était secouée par les revendications,
plus les élites francophones traditionnelles, tricotées serrées
autour du clergé catholique et du premier ministre
Maurice Le Noblet Duplessis
(1936-1939 et 1944-1959)
durcissaient leur comportement conservateur.
3. Malgré son image négative, la ¨Grande noirceur¨ fut une importante période de
changement vécue au Québec à l’instar d’autres sociétés occidentales :
• exode rural/urbanisation/immigration pré/post 2ième Guerre Mondiale,
• apparition d’une classe moyenne constituée d’ouvriers(es) et de cadres subalternes,
• grands conflits ouvriers et syndicalisme (1949, 1952, 1957),
• hausse du niveau de vie et prospérité économique Keynésienne,
• revendication de la liberté d’expression (1948) et apparition de la télévision (1952),
• droit de vote des femmes (1940) et émergence d’une nouvelle intelligentsia,
• formation d’Hydro Québec (1944) et adoption du drapeau Québécois (1948),
• rapatriement de l’impôt sur le revenu des Québécois (1954).
En un mot, il y eut évolution et création d’un nouvel espace idéologique et politique.
4. C’est cette tension, entre les forces du changement et celles du statu quo
qui a été à l’origine du qualificatif de « Grande noirceur ».
Ce conflit entre les « Anciens » et les « Modernes »,
malgré l'importance qu'on lui a donnée,
représente le signe mais non l'explication des tenants
et des aboutissants qui structurent encore
la société et la conscience historique Québécoise.
Le nom donné à cette période constitue au sens fort du terme,
un «marqueur» entre un avant et un après.
5. Malgré la force
de son célèbre slogan,
aujourd’hui folklorique,
Duplessis et son parti
(l’Union Nationale)
perdent l’élection de 1939
et le pouvoir acquis en 1936.
Le Québec fut dirigé
jusqu’en 1944 par
Adélard Godbout
(Parti Libéral).
Son gouvernement
fonda Hydro-Québec en
nationalisant la Montreal Light-
Heat and Power, accorda le
droit de vote aux femmes et
rendit obligatoire l'instruction
élémentaire.
En 1944 Duplessis revint au
pouvoir et s’y est maintenu
jusqu’à son décès, en 1959.
6. La ¨Grande Noirceur¨
sous Duplessis
1936-39 et 1944-59
¨Anciens¨ contre ¨Modernes¨
PEURS NÉPOTISME
Loi du
CONFORMISME
Cadenas
1937-1957
7. Au début des années 1950,
le clergé catholique compte
50000 religieux(ses)
qui dirigent les universités,
les collèges classiques,
les écoles, les orphelinats,
la plupart des hôpitaux,
les syndicats,
les maisons d'édition
et une multitude
d'organismes paroissiaux.
Structures
d’encadrement
social de
l’Église
1945
8. Les Enfants du Paradis, Film de Marcel Carné, 1945
Balzac
Beaudelaire
Descartes
Victor Hugo
Larousse
Montaigne
Montesquieu
J.J. Rousseau
Zola
9. Grèves historiques:
• Amiante 1949
• Louiseville 1952
• Murdochville 1957
LOIS 19 et 2
0
¨Anti Syndic
ales¨
1953-1954
N
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10. Léa Robac
k Madeleine Parent
Pionnières de la lutte pour:
• les droits des femmes
• les droits des ouvrières
• les droits des enfants et des familles
• les droits à l’Éducation et à la Santé
• les droits au logement
11. Le Manifeste du REFUS GLOBAL, 1948
Le manifeste est un livre virulent, imprimé en secret à 400
exemplaires. Comme son titre l’indique, les 16 signataires sont en
rupture totale avec la société traditionnelle. Borduas y dénonce
l’autoritarisme du clergé catholique et du gouvernement.
Il revendique une totale liberté dans l’art et aussi dans la vie.
Il sera congédié et devra s’exiler.
16. Après la mort de Duplessis Paul Sauvé lui succède comme chef de l‘Union
Nationale et comme premier ministre du Québec. Il meurt dans l'exercice de ses
fonctions le 2 janvier, ayant occupé le poste pendant seulement 112 jours.
Sauvé est considéré comme étant resté fidèle à ses convictions, n'ayant pas
succombé à la peur et l'intimidation. On dit qu'il se tenait debout seul dans un
cabinet qui n'osait jamais défier « le chef »; Duplessis.
Devenu premier ministre, il annonce des changements dans le fonctionnement du
Québec. Il communique cette détermination par le slogan « Désormais »
adopté pour marquer sa distance par rapport à son prédécesseur.
Durant ces « cent jours », comme les appellent les historiens,
Sauvé entreprend une large revue des dossiers auxquels fait face le Québec,
y compris bon nombre qui avaient été ignorés pendant l'ère Duplessis.
Il entreprend de mettre en œuvre ces changements immédiatement,
mais sa mort laisse le gouvernement de l'Union Nationale dans la confusion.
L’élection de 1960 porte Jean Lesage et le Parti Libéral au pouvoir.
Débute alors au Québec une période qu’on appelle ¨La Révolution Tranquille¨ .
.
17. Grèves / débat sur l’Éducation : évolution et enjeux
1958: Enjeu = Accessibilité
Environ 21 000 étudiants des universités de Montréal, Laval, McGill,
Bishop's et Sir George-Williams (aujourd'hui Concordia) font une grève
d'un jour en mars. Ils revendiquent l'abolition des droits de scolarité
pour favoriser l'accès aux études supérieures.
Le 7 mars, trois étudiants (Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et
Bruno Meloche) se rendent à Québec et demandent à rencontrer le
premier ministre Duplessis, qui …
1968: Enjeux = Prêts et bourses et assiduidité aux cours
Le 12 octobre, une quinzaine de cégeps et quelques facultés et
départements universitaires sont en grève pour réclamer la création
immédiate d'une deuxième université de langue française à Montréal, une
révision du régime des prêts et bourses, et l'abolition de la politique des
présences obligatoires au cégep.
Le 21 octobre, 10 000 étudiants organisent une manifestation à Montréal,
suivie d'une nouvelle vague de grèves et d'occupations en novembre. Des
lock-out sont décrétés aux cégeps Édouard-Montpetit, de Chicoutimi et de
Jonquière. Le cégep Lionel-Groulx reprend ses activités normales le 9
décembre, près de deux mois après la mobilisation qu'il a engagée.
18. Le « Mai 68 » québécois
Jean-Philippe WARREN
La Presse (opinions)
dimanche 20 janvier 2008
L’auteur est titulaire
de la chaire Concordia
Mai 1968
d’études sur le Québec.
En 1968, une vague d’insatisfaction Les étudiants de l’Université de
avait secoué la faculté des sciences Montréal n’avaient pas besoin de
sociales de l’Université de Montréal et regarder de l’autre côté de l’Atlantique
avait donné lieu à la publication d’un pour trouver des modèles. Ils n’avaient
manifeste explosif, « Université ou qu’à tourner les yeux de l’autre côté de
fabrique de ronds de cuir ». la montagne, vers l’Université McGill.
Entre autres auteurs, Louise Harel et Stanley Gray, un chargé de cours de
Roméo Bouchard dénonçaient dans 24 ans, y menait depuis quelque temps
ce document la « détention une charge contre des universités
universitaire », « l’enseignement canadiennes à ses yeux trop
imbécile par des imbéciles » et conservatrices. Les éditeurs du journal
l’université comme une « usine où les étudiant, The McGill Daily, publiaient
notables se reproduisent en série ». des articles incendiaires contre l’ordre
établi, prenant fait et cause, entre
autres, pour l’indépendance
du Québec.
19. C’est ainsi que, contrairement à la
La visée de cette révolte spontanée
France, où l’héritage de Mai 68 paraît
demeurait, néanmoins, beaucoup plus
plutôt maigre, la révolte québécoise de
réformiste qu’en France. Les
mai 1968 a eu des résultats concrets.
changements exigés se situaient dans
On peut mettre à son actif
le sillage des réformes de la Révolution
l’accélération du processus de
tranquille. Il n’était pas question,
création de l’UQAM (qui ouvrira ses
pour la vaste majorité des étudiants,
portes un an plus tard), la mise en
d’exiger, comme en France,
place de services d’animation sociale
« l’impossible ». Le sens pratique
dans les cégeps ou l’acceptation plus
des Américains n’avait pas quitté
grande des valeurs associées à la
les jeunes contestataires québécois.
contre-culture.
¨ Remember ¨ les 2 solitudes…
McGill Mai 1969 McGill Mai 1999
Un an plus tard le français prends racine au sein de ¨ l’Institution McGill ¨
20. 1974: Enjeux = Tests d’aptitudes et amélioration des prêts et bourses
Un premier mouvement de grève commence le 9 octobre aux cégeps de Rosemont, de
Joliette, de Rouyn-Noranda, de Saint-Hyacinthe et de Saint-Jean pour réclamer le retrait
des Tests d'aptitude aux études universitaires (TAEU). Québec y a répondu favorablement
en suspendant les TAEU.
En novembre, une nouvelle mobilisation voit le jour au cégep de Rimouski pour
l'amélioration du système des prêts et bourses. Le mouvement de grève gagne vite du
terrain et voit l'adhésion d'une trentaine de cégeps, en plus d'écoles secondaires et de
départements universitaires. Quelque 100 000 étudiants étaient alors en grève. C'est dans
ce contexte qu'est née l'Association nationale des étudiants et étudiantes du
Québec (ANEEQ).
Dans la semaine du 9 au 14 décembre, la police anti-émeute intervient dans plusieurs
cégeps, à l'appel des administrations locales voulant interrompre la grève par des lock-out.
1978: Enjeu = gratuité scolaire universelle
Une grogne étudiante est apparue après l'abandon du gouvernement péquiste de ses
promesses électorales sur la gratuité scolaire à tous les niveaux et un programme
de présalaires.
Le 7 novembre, des étudiants du cégep de Rimouski votent pour la grève générale illimitée,
suivis quelques jours plus tard par ceux de Chicoutimi et de La Pocatière. Le 23 novembre,
on comptait une trentaine d'établissements ayant pris part au mouvement. Ce jour-là, une
manifestation de 1500 personnes, qui se tient devant les bureaux du ministère de
l'Éducation à Montréal, se transforme en occupation improvisée.
Dans la foulée, l'UQAM emboîte le pas aux cégeps. C'est la première fois qu'une université
est complètement fermée pour grève. Des départements de sciences humaines des
universités de Montréal et de Laval font de même. La mobilisation commence toutefois à
perdre de sa vigueur en décembre
21.
22. 1986: Enjeu = gel des frais de scolarité et réforme prêts et bourses
Le 7 octobre 1986, les cégépiens du Vieux-Montréal amorcent un mouvement de grève
pour revendiquer le maintien du gel des frais de scolarité jusqu'à la fin du mandat du
gouvernement Bourassa, le retrait des frais afférents à l'université et une réforme du
régime d'aide financière.
La mobilisation voit l'adhésion d'environ 25 associations, dont une seule universitaire,
l'Association générale des étudiants de l'Université du Québec à Montréal (AGEUQAM).
Plusieurs départements de l'Université de Sherbrooke votent pour la grève, mais les autres
composantes ne suivent pas, ce qui empêche le débrayage.
Le 22 octobre 1986, le gouvernement s'engage à maintenir le gel des frais jusqu'en 1989,
mettant fin au mouvement
1988: Enjeu = Amélioration des prêts et bourses
Le 26 octobre, plus de 100 000 cégépiens amorcent une grève de trois jours dans 23
des 44 établissements du Québec pour réclamer une amélioration du régime des prêts
et bourses. Cinq autres établissements se joignent bientôt au mouvement.
Le 29 octobre, l'Association nationale des étudiants et étudiants du Québec (ANEEQ)
se prononce en faveur du déclenchement d'une grève générale illimitée. Le
mouvement s'enclenche avec le ralliement d'une vingtaine d'associations étudiantes,
mais certaines, collégiales, s'y opposent.
Le mouvement décline toutefois et l'ANEEQ met fin à la grève le 13 novembre. Les
cours reprennent dans les cégeps, la grève déclenchée le 2 novembre par les 12 000
étudiants des sciences humaines, arts et lettres de l'UQAM se poursuivra encore
pendant trois jours.
23. 1990: Enjeu = dégel des frais de scolarité
L'Association nationale des étudiants et des étudiantes du Québec (ANEEQ) et la
Fédération des étudiantes et étudiants du Québec (FEEQ, plus tard la FEUQ) lancent un
mouvement pour s'opposer au dégel des droits de scolarité (les droits universitaires de
540 $ - gelés depuis 20 ans - devaient passer à 890 $ la 2e année, puis à 1240 $ ).
La majorité des associations étudiantes n'ont pas obtenu le mandat de grève, mais les
étudiants de l'UQAM débrayent quand même le 13 mars, suivis le lendemain par les
étudiants du Cégep et de l'Université du Québec à Rimouski, ainsi que par ceux des
cégeps de Saint-Laurent, de Joliette et de Rosemont.
Plusieurs manifestations, accompagnées d'arrestations, marquent les journées de
protestation. Au plus fort de la mobilisation, une douzaine de cégeps et trois universités
(l'UQAM, l'UQAR et l'Université de Montréal) étaient en grève. Le mouvement perd de
son importance, sans réussir à faire fléchir le gouvernement.
1996: Enjeu = hausse des frais accès à l’éducation post secondaire
Les étudiants du cégep Maisonneuve déclenchent une grève générale, le 23 octobre, pour
protester la ministre Marois qui annonce une hausse des droits de scolarité à l'université et
une augmentation des frais afférents au cégep. Les cégeps du Vieux-Montréal et Marie-
Victorin leur emboîtent le pas, avant que la FECQ et FEUQ décident le 31 octobre de se
joindre au mouvement, qui s'étend à plusieurs établissements; mobilisation ponctuée de
nombreuses manifestations et occupations.
23 cégeps sont en grève, soit plus de 60 000 étudiants sur 65 000. La ministre Marois
annonce un gel des droits de scolarité à l'université et le maintien du plafond des frais
afférents au cégep. Elle instaure cependant une pénalité aux étudiants qui échouent à plus
d'un cours au niveau collégial. Rejoints par McGill, L’u de MTL, Concordia et l'UQAM, les
cégépiens réintègrent les classes le 25 novembre, après une vingtaine de jours de grève
25. 2005: Enjeu = coupes budgétaires aux prêts et bourses
Six cégeps et une douzaine d'associations étudiantes universitaires entament une grève
générale pour exiger que Québec annule sa décision de convertir 103 millions $ de bourses
en prêts. Environ 175 000 étudiants débraient.
Les organisations étudiantes finissent par accepter l'entente proposée par Jean-Marc
Fournier, ministre de l'Éducation. L'accord prévoit la transformation de 70 millions $ de prêts
en bourses en 2005-2006, puis le retour des 103 millions de bourses supprimés par Québec
les quatre années suivantes.
60 000 membres de la FECQ mettent fin à la grève, même si le tiers d'entre eux ont signifié
leur désaccord avec la proposition de Québec. Quelque 16 000 étudiants du réseau collégial
et 50 000 étudiants de l'UQAM, de l'Ude Mtl, et de Laval restent plus longtemps en grève.
2012: Enjeu = Hausse des frais/endettement, loi 78 et Gouvernance des Universités
Le 13 février, les associations étudiantes lancent une grève pour contrer la décision du
gouvernement du Québec d'augmenter annuellement de 325 $ les droits de scolarité dans
les universités, et ce, pendant cinq ans. En date du 22 mars, plus de 300 000 étudiants
étaient en grève. Jamais la mobilisation étudiante n'a été aussi forte au Québec.
La loi 78 est adoptée. Des manifestations à répétition et occupations ont eu lieu, dont
certaines ont tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre. Le 22 mars, une marche
nationale monstre a regroupé des milliers d'étudiants à Montréal.
Le Printemps Érable Québécois est à la une des médias du monde entier.
En dépit de la pression soutenue, le gouvernement Charest demeure intransigeant et refuse
de revenir sur sa décision de hausser les droits de scolarité.
Le 4 septembre son gouvernement est défait lors des élections, le gouvernement Marois,
annule la hausse, abroge la loi 78 et prépare un sommet sur l’Éducation.
26. Nouvelle Bulle aux USA
L’endettement étudiant : 1000 milliards $ de dette étudiante
une bombe à retardement
aux Etats-Unis, alors
au Québec …. on fait
Elvis Gratton
comme aux États … !!!
27. Et vous qu’en pensez vous !!
la ¨ Twitosphère¨ ou l’opinion publique instantanée
28. ¨Robotisation¨ des médias / du débat public
¨Robots¨ (logiciels) Nouveaux robots (logiciels) ¨journalistes¨
de gestion financière pondent (via Twitosphère) un article
analysent et gèrent déjà de 500 mots en 2 minutes pour 10$
les marchés financiers (Ex. Stats Monkey de la cie Narrative Science)
On se retrouve aujourd’hui ¨Réingénérie¨des monopoles
avec des robots analysant d’information publique,
des transactions financières mise à pied des journalistes …
pour des sociétés gagnant de … mise au pas du journalisme
l’argent avec d’autres robots. politique et d’enquête … !!!
29. Un sommet sur l’Éducation au Québec en 2012 – 2013
à l’agenda: frais/endettement, gouvernance, etc…
Fédération des
Commissions
Principes Scolaires
31 mai 2012
Moyens $
30. Le débat public sur l’Éducation, dialogue ou diktat !!!
La liberté d’expression: droit garanti !!!
31. Ultimatum de
Québec aux écoles
privées
«Si vous acceptez tout
le monde, vous êtes
financés. Si vous voulez
faire votre sélection,
vous ne l’êtes plus.»
Le Devoir, 12 octobre 2012
La nouvelle ministre
de l'Éducation, Marie Malavoy
32. sme
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Et un nouveau ¨ Refus global ¨ Les changements
interpelle désormais les sociétés Murale du 50e climatiques sont
et leurs systèmes d’Éducation anniversaire
rues Emery-St
en marche !!!
Denis