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L'histoire des trois
                           Film de Jean-Claude Labrecque, 1990




Ce film nous fait revivre le voyage Montréal-Québec qu'entreprirent en 1958
 les étudiants Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et Bruno Meloche
         dans le but de rencontrer le premier ministre du Québec,
                  l'honorable Maurice Le Noblet Duplessis.

    Ils avaient été chargés par leur assemblée étudiante de lui remettre,
          en main propre, un mémoire sur l'accession à l'université.

Plus d’un demi siècle après nous reprenons ce soir, pour quelques minutes,
                    le train Montréal-Québec avec eux...
Le film évoque le rôle social et politique des jeunes au Québec .
       L’action se déroule en 1958, soit vers la fin d’une époque connue

                au Québec sous le nom de ¨Grande noirceur¨.


      Plus la société québécoise était secouée par les revendications,

        plus les élites francophones traditionnelles, tricotées serrées

             autour du clergé catholique et du premier ministre

                        Maurice Le Noblet Duplessis

                         (1936-1939 et 1944-1959)

               durcissaient leur comportement conservateur.
Malgré son image négative, la ¨Grande noirceur¨ fut une importante période de

changement vécue au Québec à l’instar d’autres sociétés occidentales :

• exode rural/urbanisation/immigration pré/post 2ième Guerre Mondiale,

• apparition d’une classe moyenne constituée d’ouvriers(es) et de cadres subalternes,

• grands conflits ouvriers et syndicalisme (1949, 1952, 1957),

• hausse du niveau de vie et prospérité économique Keynésienne,

• revendication de la liberté d’expression (1948) et apparition de la télévision (1952),

• droit de vote des femmes (1940) et émergence d’une nouvelle intelligentsia,

• formation d’Hydro Québec (1944) et adoption du drapeau Québécois (1948),

• rapatriement de l’impôt sur le revenu des Québécois (1954).

En un mot, il y eut évolution et création d’un nouvel espace idéologique et politique.
C’est cette tension, entre les forces du changement et celles du statu quo

        qui a été à l’origine du qualificatif de « Grande noirceur ».

          Ce conflit entre les « Anciens » et les « Modernes »,

                 malgré l'importance qu'on lui a donnée,

         représente le signe mais non l'explication des tenants

               et des aboutissants qui structurent encore

           la société et la conscience historique Québécoise.


     Le nom donné à cette période constitue au sens fort du terme,

               un «marqueur» entre un avant et un après.
Malgré la force
    de son célèbre slogan,
    aujourd’hui folklorique,
    Duplessis et son parti
        (l’Union Nationale)
  perdent l’élection de 1939
 et le pouvoir acquis en 1936.

     Le Québec fut dirigé
      jusqu’en 1944 par
        Adélard Godbout
          (Parti Libéral).

      Son gouvernement
   fonda Hydro-Québec en
nationalisant la Montreal Light-
 Heat and Power, accorda le
 droit de vote aux femmes et
 rendit obligatoire l'instruction
          élémentaire.

 En 1944 Duplessis revint au
  pouvoir et s’y est maintenu
 jusqu’à son décès, en 1959.
La ¨Grande Noirceur¨
      sous Duplessis
   1936-39 et 1944-59
¨Anciens¨ contre ¨Modernes¨




     PEURS           NÉPOTISME

                                 Loi du
                   CONFORMISME
                                 Cadenas
                                 1937-1957
Au début des années 1950,
le clergé catholique compte
50000 religieux(ses)
qui dirigent les universités,
les collèges classiques,
les écoles, les orphelinats,
la plupart des hôpitaux,
les syndicats,
les maisons d'édition
et une multitude
d'organismes paroissiaux.



                                  Structures
                                d’encadrement
                                   social de
                                    l’Église
                                      1945
Les Enfants du Paradis, Film de Marcel Carné, 1945




    Balzac
 Beaudelaire
  Descartes
 Victor Hugo
   Larousse
  Montaigne
 Montesquieu
J.J. Rousseau
     Zola
Grèves historiques:
    • Amiante 1949
  • Louiseville 1952
• Murdochville 1957

          LOIS 19 et 2
                        0
        ¨Anti Syndic
                     ales¨
           1953-1954

          N
          é
          p
          o
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          s
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          e
Léa Robac
         k                                              Madeleine Parent




                   Pionnières de la lutte pour:
                      • les droits des femmes
                     • les droits des ouvrières
             • les droits des enfants et des familles
             • les droits à l’Éducation et à la Santé
                      • les droits au logement
Le Manifeste du REFUS GLOBAL, 1948




      Le manifeste est un livre virulent, imprimé en secret à 400
  exemplaires. Comme son titre l’indique, les 16 signataires sont en
   rupture totale avec la société traditionnelle. Borduas y dénonce
       l’autoritarisme du clergé catholique et du gouvernement.
    Il revendique une totale liberté dans l’art et aussi dans la vie.
                    Il sera congédié et devra s’exiler.
1952, La Télévision
entre dans les foyers
Une nouvelle ¨Intelligentsia¨ s’éveille et s’affirme




                                                       1945
Robert Lapalme          Jean Marchand syndicaliste
Caricaturiste politique,           en 1954
 Le Devoir 1950-1959




                           Grève de Murdochville, 1957
Sept (7)
septembre
  1959
Après la mort de Duplessis Paul Sauvé lui succède comme chef de l‘Union
Nationale et comme premier ministre du Québec. Il meurt dans l'exercice de ses
  fonctions le 2 janvier, ayant occupé le poste pendant seulement 112 jours.

  Sauvé est considéré comme étant resté fidèle à ses convictions, n'ayant pas
  succombé à la peur et l'intimidation. On dit qu'il se tenait debout seul dans un
            cabinet qui n'osait jamais défier « le chef »; Duplessis.

Devenu premier ministre, il annonce des changements dans le fonctionnement du
   Québec. Il communique cette détermination par le slogan « Désormais »
       adopté pour marquer sa distance par rapport à son prédécesseur.

        Durant ces « cent jours », comme les appellent les historiens,
 Sauvé entreprend une large revue des dossiers auxquels fait face le Québec,
    y compris bon nombre qui avaient été ignorés pendant l'ère Duplessis.

     Il entreprend de mettre en œuvre ces changements immédiatement,
  mais sa mort laisse le gouvernement de l'Union Nationale dans la confusion.
      L’élection de 1960 porte Jean Lesage et le Parti Libéral au pouvoir.

 Débute alors au Québec une période qu’on appelle ¨La Révolution Tranquille¨ .
                                     .
Grèves / débat sur l’Éducation : évolution et enjeux
 1958: Enjeu = Accessibilité
 Environ 21 000 étudiants des universités de Montréal, Laval, McGill,
 Bishop's et Sir George-Williams (aujourd'hui Concordia) font une grève
 d'un jour en mars. Ils revendiquent l'abolition des droits de scolarité
 pour favoriser l'accès aux études supérieures.
 Le 7 mars, trois étudiants (Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et
 Bruno Meloche) se rendent à Québec et demandent à rencontrer le
 premier ministre Duplessis, qui …



 1968: Enjeux = Prêts et bourses et assiduidité aux cours
 Le 12 octobre, une quinzaine de cégeps et quelques facultés et
 départements universitaires sont en grève pour réclamer la création
 immédiate d'une deuxième université de langue française à Montréal, une
 révision du régime des prêts et bourses, et l'abolition de la politique des
 présences obligatoires au cégep.
 Le 21 octobre, 10 000 étudiants organisent une manifestation à Montréal,
 suivie d'une nouvelle vague de grèves et d'occupations en novembre. Des
 lock-out sont décrétés aux cégeps Édouard-Montpetit, de Chicoutimi et de
 Jonquière. Le cégep Lionel-Groulx reprend ses activités normales le 9
 décembre, près de deux mois après la mobilisation qu'il a engagée.
Le « Mai 68 » québécois
  Jean-Philippe WARREN
   La Presse (opinions)
 dimanche 20 janvier 2008
     L’auteur est titulaire
    de la chaire Concordia
                              Mai 1968
    d’études sur le Québec.



En 1968, une vague d’insatisfaction       Les étudiants de l’Université de
avait secoué la faculté des sciences      Montréal n’avaient pas besoin de
sociales de l’Université de Montréal et   regarder de l’autre côté de l’Atlantique
avait donné lieu à la publication d’un    pour trouver des modèles. Ils n’avaient
manifeste explosif, « Université ou       qu’à tourner les yeux de l’autre côté de
fabrique de ronds de cuir ».              la montagne, vers l’Université McGill.
Entre autres auteurs, Louise Harel et     Stanley Gray, un chargé de cours de
Roméo Bouchard dénonçaient dans           24 ans, y menait depuis quelque temps
ce document la « détention                une charge contre des universités
universitaire », « l’enseignement         canadiennes à ses yeux trop
imbécile par des imbéciles » et           conservatrices. Les éditeurs du journal
l’université comme une « usine où les     étudiant, The McGill Daily, publiaient
notables se reproduisent en série ».      des articles incendiaires contre l’ordre
                                          établi, prenant fait et cause, entre
                                          autres, pour l’indépendance
                                          du Québec.
C’est ainsi que, contrairement à la
La visée de cette révolte spontanée
                                            France, où l’héritage de Mai 68 paraît
demeurait, néanmoins, beaucoup plus
                                            plutôt maigre, la révolte québécoise de
réformiste qu’en France. Les
                                            mai 1968 a eu des résultats concrets.
changements exigés se situaient dans
                                                  On peut mettre à son actif
le sillage des réformes de la Révolution
                                               l’accélération du processus de
tranquille. Il n’était pas question,
                                            création de l’UQAM (qui ouvrira ses
pour la vaste majorité des étudiants,
                                             portes un an plus tard), la mise en
d’exiger, comme en France,
                                           place de services d’animation sociale
« l’impossible ». Le sens pratique
                                           dans les cégeps ou l’acceptation plus
des Américains n’avait pas quitté
                                             grande des valeurs associées à la
les jeunes contestataires québécois.
                                                        contre-culture.

                      ¨ Remember ¨ les 2 solitudes…




            McGill Mai 1969                    McGill Mai 1999

Un an plus tard le français prends racine au sein de ¨ l’Institution McGill ¨
1974: Enjeux = Tests d’aptitudes et amélioration des prêts et bourses
Un premier mouvement de grève commence le 9 octobre aux cégeps de Rosemont, de
Joliette, de Rouyn-Noranda, de Saint-Hyacinthe et de Saint-Jean pour réclamer le retrait
des Tests d'aptitude aux études universitaires (TAEU). Québec y a répondu favorablement
en suspendant les TAEU.
En novembre, une nouvelle mobilisation voit le jour au cégep de Rimouski pour
l'amélioration du système des prêts et bourses. Le mouvement de grève gagne vite du
terrain et voit l'adhésion d'une trentaine de cégeps, en plus d'écoles secondaires et de
départements universitaires. Quelque 100 000 étudiants étaient alors en grève. C'est dans
ce contexte qu'est née l'Association nationale des étudiants et étudiantes du
Québec (ANEEQ).
Dans la semaine du 9 au 14 décembre, la police anti-émeute intervient dans plusieurs
cégeps, à l'appel des administrations locales voulant interrompre la grève par des lock-out.
1978: Enjeu = gratuité scolaire universelle
Une grogne étudiante est apparue après l'abandon du gouvernement péquiste de ses
promesses électorales sur la gratuité scolaire à tous les niveaux et un programme
de présalaires.
Le 7 novembre, des étudiants du cégep de Rimouski votent pour la grève générale illimitée,
suivis quelques jours plus tard par ceux de Chicoutimi et de La Pocatière. Le 23 novembre,
on comptait une trentaine d'établissements ayant pris part au mouvement. Ce jour-là, une
manifestation de 1500 personnes, qui se tient devant les bureaux du ministère de
l'Éducation à Montréal, se transforme en occupation improvisée.
Dans la foulée, l'UQAM emboîte le pas aux cégeps. C'est la première fois qu'une université
est complètement fermée pour grève. Des départements de sciences humaines des
universités de Montréal et de Laval font de même. La mobilisation commence toutefois à
perdre de sa vigueur en décembre
1986: Enjeu = gel des frais de scolarité et réforme prêts et bourses
Le 7 octobre 1986, les cégépiens du Vieux-Montréal amorcent un mouvement de grève
pour revendiquer le maintien du gel des frais de scolarité jusqu'à la fin du mandat du
gouvernement Bourassa, le retrait des frais afférents à l'université et une réforme du
régime d'aide financière.
La mobilisation voit l'adhésion d'environ 25 associations, dont une seule universitaire,
l'Association générale des étudiants de l'Université du Québec à Montréal (AGEUQAM).
Plusieurs départements de l'Université de Sherbrooke votent pour la grève, mais les autres
composantes ne suivent pas, ce qui empêche le débrayage.
Le 22 octobre 1986, le gouvernement s'engage à maintenir le gel des frais jusqu'en 1989,
mettant fin au mouvement

1988: Enjeu = Amélioration des prêts et bourses
Le 26 octobre, plus de 100 000 cégépiens amorcent une grève de trois jours dans 23
des 44 établissements du Québec pour réclamer une amélioration du régime des prêts
et bourses. Cinq autres établissements se joignent bientôt au mouvement.
Le 29 octobre, l'Association nationale des étudiants et étudiants du Québec (ANEEQ)
se prononce en faveur du déclenchement d'une grève générale illimitée. Le
mouvement s'enclenche avec le ralliement d'une vingtaine d'associations étudiantes,
mais certaines, collégiales, s'y opposent.
Le mouvement décline toutefois et l'ANEEQ met fin à la grève le 13 novembre. Les
cours reprennent dans les cégeps, la grève déclenchée le 2 novembre par les 12 000
étudiants des sciences humaines, arts et lettres de l'UQAM se poursuivra encore
pendant trois jours.
1990: Enjeu = dégel des frais de scolarité
L'Association nationale des étudiants et des étudiantes du Québec (ANEEQ) et la
Fédération des étudiantes et étudiants du Québec (FEEQ, plus tard la FEUQ) lancent un
mouvement pour s'opposer au dégel des droits de scolarité (les droits universitaires de
540 $ - gelés depuis 20 ans - devaient passer à 890 $ la 2e année, puis à 1240 $ ).
La majorité des associations étudiantes n'ont pas obtenu le mandat de grève, mais les
étudiants de l'UQAM débrayent quand même le 13 mars, suivis le lendemain par les
étudiants du Cégep et de l'Université du Québec à Rimouski, ainsi que par ceux des
cégeps de Saint-Laurent, de Joliette et de Rosemont.
Plusieurs manifestations, accompagnées d'arrestations, marquent les journées de
protestation. Au plus fort de la mobilisation, une douzaine de cégeps et trois universités
(l'UQAM, l'UQAR et l'Université de Montréal) étaient en grève. Le mouvement perd de
son importance, sans réussir à faire fléchir le gouvernement.
1996: Enjeu = hausse des frais accès à l’éducation post secondaire
Les étudiants du cégep Maisonneuve déclenchent une grève générale, le 23 octobre, pour
protester la ministre Marois qui annonce une hausse des droits de scolarité à l'université et
une augmentation des frais afférents au cégep. Les cégeps du Vieux-Montréal et Marie-
Victorin leur emboîtent le pas, avant que la FECQ et FEUQ décident le 31 octobre de se
joindre au mouvement, qui s'étend à plusieurs établissements; mobilisation ponctuée de
nombreuses manifestations et occupations.
23 cégeps sont en grève, soit plus de 60 000 étudiants sur 65 000. La ministre Marois
annonce un gel des droits de scolarité à l'université et le maintien du plafond des frais
afférents au cégep. Elle instaure cependant une pénalité aux étudiants qui échouent à plus
d'un cours au niveau collégial. Rejoints par McGill, L’u de MTL, Concordia et l'UQAM, les
cégépiens réintègrent les classes le 25 novembre, après une vingtaine de jours de grève
2005
2005: Enjeu = coupes budgétaires aux prêts et bourses
Six cégeps et une douzaine d'associations étudiantes universitaires entament une grève
générale pour exiger que Québec annule sa décision de convertir 103 millions $ de bourses
en prêts. Environ 175 000 étudiants débraient.
Les organisations étudiantes finissent par accepter l'entente proposée par Jean-Marc
Fournier, ministre de l'Éducation. L'accord prévoit la transformation de 70 millions $ de prêts
en bourses en 2005-2006, puis le retour des 103 millions de bourses supprimés par Québec
les quatre années suivantes.
60 000 membres de la FECQ mettent fin à la grève, même si le tiers d'entre eux ont signifié
leur désaccord avec la proposition de Québec. Quelque 16 000 étudiants du réseau collégial
et 50 000 étudiants de l'UQAM, de l'Ude Mtl, et de Laval restent plus longtemps en grève.

2012: Enjeu = Hausse des frais/endettement, loi 78 et Gouvernance des Universités
Le 13 février, les associations étudiantes lancent une grève pour contrer la décision du
gouvernement du Québec d'augmenter annuellement de 325 $ les droits de scolarité dans
les universités, et ce, pendant cinq ans. En date du 22 mars, plus de 300 000 étudiants
étaient en grève. Jamais la mobilisation étudiante n'a été aussi forte au Québec.
La loi 78 est adoptée. Des manifestations à répétition et occupations ont eu lieu, dont
certaines ont tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre. Le 22 mars, une marche
nationale monstre a regroupé des milliers d'étudiants à Montréal.
Le Printemps Érable Québécois est à la une des médias du monde entier.
En dépit de la pression soutenue, le gouvernement Charest demeure intransigeant et refuse
de revenir sur sa décision de hausser les droits de scolarité.
Le 4 septembre son gouvernement est défait lors des élections, le gouvernement Marois,
annule la hausse, abroge la loi 78 et prépare un sommet sur l’Éducation.
Nouvelle Bulle aux USA
 L’endettement étudiant :                   1000 milliards $ de dette étudiante
une bombe à retardement
   aux Etats-Unis, alors
   au Québec …. on fait
                            Elvis Gratton
  comme aux États … !!!
Et vous qu’en pensez vous !!
la ¨ Twitosphère¨ ou l’opinion publique instantanée
¨Robotisation¨ des médias / du débat public
       ¨Robots¨ (logiciels)       Nouveaux robots (logiciels) ¨journalistes¨
      de gestion financière         pondent (via Twitosphère) un article
    analysent et gèrent déjà        de 500 mots en 2 minutes pour 10$
    les marchés financiers          (Ex. Stats Monkey de la cie Narrative Science)




   On se retrouve aujourd’hui         ¨Réingénérie¨des monopoles
   avec des robots analysant             d’information publique,
  des transactions financières        mise à pied des journalistes …
 pour des sociétés gagnant de         … mise au pas du journalisme
 l’argent avec d’autres robots.        politique et d’enquête … !!!
Un sommet sur l’Éducation au Québec en 2012 – 2013
 à l’agenda: frais/endettement, gouvernance, etc…




                            Fédération des
                            Commissions
   Principes                Scolaires
                            31 mai 2012
   Moyens $
Le débat public sur l’Éducation, dialogue ou diktat !!!




                          La liberté d’expression: droit garanti !!!
Ultimatum de
Québec aux écoles
     privées
 «Si vous acceptez tout
   le monde, vous êtes
financés. Si vous voulez
   faire votre sélection,
   vous ne l’êtes plus.»
 Le Devoir, 12 octobre 2012




La nouvelle ministre
de l'Éducation, Marie Malavoy
sme
                              érali
                       l   ib                        e
                   Néo                           o gi
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  Et un nouveau ¨ Refus global ¨                                     Les changements
interpelle désormais les sociétés                    Murale du 50e    climatiques sont
  et leurs systèmes d’Éducation                       anniversaire
                                                     rues Emery-St
                                                                       en marche !!!
                                                         Denis

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L'histoire des luttes sociales des jeunes au québec

  • 1. L'histoire des trois Film de Jean-Claude Labrecque, 1990 Ce film nous fait revivre le voyage Montréal-Québec qu'entreprirent en 1958 les étudiants Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et Bruno Meloche dans le but de rencontrer le premier ministre du Québec, l'honorable Maurice Le Noblet Duplessis. Ils avaient été chargés par leur assemblée étudiante de lui remettre, en main propre, un mémoire sur l'accession à l'université. Plus d’un demi siècle après nous reprenons ce soir, pour quelques minutes, le train Montréal-Québec avec eux...
  • 2. Le film évoque le rôle social et politique des jeunes au Québec . L’action se déroule en 1958, soit vers la fin d’une époque connue au Québec sous le nom de ¨Grande noirceur¨. Plus la société québécoise était secouée par les revendications, plus les élites francophones traditionnelles, tricotées serrées autour du clergé catholique et du premier ministre Maurice Le Noblet Duplessis (1936-1939 et 1944-1959) durcissaient leur comportement conservateur.
  • 3. Malgré son image négative, la ¨Grande noirceur¨ fut une importante période de changement vécue au Québec à l’instar d’autres sociétés occidentales : • exode rural/urbanisation/immigration pré/post 2ième Guerre Mondiale, • apparition d’une classe moyenne constituée d’ouvriers(es) et de cadres subalternes, • grands conflits ouvriers et syndicalisme (1949, 1952, 1957), • hausse du niveau de vie et prospérité économique Keynésienne, • revendication de la liberté d’expression (1948) et apparition de la télévision (1952), • droit de vote des femmes (1940) et émergence d’une nouvelle intelligentsia, • formation d’Hydro Québec (1944) et adoption du drapeau Québécois (1948), • rapatriement de l’impôt sur le revenu des Québécois (1954). En un mot, il y eut évolution et création d’un nouvel espace idéologique et politique.
  • 4. C’est cette tension, entre les forces du changement et celles du statu quo qui a été à l’origine du qualificatif de « Grande noirceur ». Ce conflit entre les « Anciens » et les « Modernes », malgré l'importance qu'on lui a donnée, représente le signe mais non l'explication des tenants et des aboutissants qui structurent encore la société et la conscience historique Québécoise. Le nom donné à cette période constitue au sens fort du terme, un «marqueur» entre un avant et un après.
  • 5. Malgré la force de son célèbre slogan, aujourd’hui folklorique, Duplessis et son parti (l’Union Nationale) perdent l’élection de 1939 et le pouvoir acquis en 1936. Le Québec fut dirigé jusqu’en 1944 par Adélard Godbout (Parti Libéral). Son gouvernement fonda Hydro-Québec en nationalisant la Montreal Light- Heat and Power, accorda le droit de vote aux femmes et rendit obligatoire l'instruction élémentaire. En 1944 Duplessis revint au pouvoir et s’y est maintenu jusqu’à son décès, en 1959.
  • 6. La ¨Grande Noirceur¨ sous Duplessis 1936-39 et 1944-59 ¨Anciens¨ contre ¨Modernes¨ PEURS NÉPOTISME Loi du CONFORMISME Cadenas 1937-1957
  • 7. Au début des années 1950, le clergé catholique compte 50000 religieux(ses) qui dirigent les universités, les collèges classiques, les écoles, les orphelinats, la plupart des hôpitaux, les syndicats, les maisons d'édition et une multitude d'organismes paroissiaux. Structures d’encadrement social de l’Église 1945
  • 8. Les Enfants du Paradis, Film de Marcel Carné, 1945 Balzac Beaudelaire Descartes Victor Hugo Larousse Montaigne Montesquieu J.J. Rousseau Zola
  • 9. Grèves historiques: • Amiante 1949 • Louiseville 1952 • Murdochville 1957 LOIS 19 et 2 0 ¨Anti Syndic ales¨ 1953-1954 N é p o t i s m e
  • 10. Léa Robac k Madeleine Parent Pionnières de la lutte pour: • les droits des femmes • les droits des ouvrières • les droits des enfants et des familles • les droits à l’Éducation et à la Santé • les droits au logement
  • 11. Le Manifeste du REFUS GLOBAL, 1948 Le manifeste est un livre virulent, imprimé en secret à 400 exemplaires. Comme son titre l’indique, les 16 signataires sont en rupture totale avec la société traditionnelle. Borduas y dénonce l’autoritarisme du clergé catholique et du gouvernement. Il revendique une totale liberté dans l’art et aussi dans la vie. Il sera congédié et devra s’exiler.
  • 12. 1952, La Télévision entre dans les foyers
  • 13. Une nouvelle ¨Intelligentsia¨ s’éveille et s’affirme 1945
  • 14. Robert Lapalme Jean Marchand syndicaliste Caricaturiste politique, en 1954 Le Devoir 1950-1959 Grève de Murdochville, 1957
  • 16. Après la mort de Duplessis Paul Sauvé lui succède comme chef de l‘Union Nationale et comme premier ministre du Québec. Il meurt dans l'exercice de ses fonctions le 2 janvier, ayant occupé le poste pendant seulement 112 jours. Sauvé est considéré comme étant resté fidèle à ses convictions, n'ayant pas succombé à la peur et l'intimidation. On dit qu'il se tenait debout seul dans un cabinet qui n'osait jamais défier « le chef »; Duplessis. Devenu premier ministre, il annonce des changements dans le fonctionnement du Québec. Il communique cette détermination par le slogan « Désormais » adopté pour marquer sa distance par rapport à son prédécesseur. Durant ces « cent jours », comme les appellent les historiens, Sauvé entreprend une large revue des dossiers auxquels fait face le Québec, y compris bon nombre qui avaient été ignorés pendant l'ère Duplessis. Il entreprend de mettre en œuvre ces changements immédiatement, mais sa mort laisse le gouvernement de l'Union Nationale dans la confusion. L’élection de 1960 porte Jean Lesage et le Parti Libéral au pouvoir. Débute alors au Québec une période qu’on appelle ¨La Révolution Tranquille¨ . .
  • 17. Grèves / débat sur l’Éducation : évolution et enjeux 1958: Enjeu = Accessibilité Environ 21 000 étudiants des universités de Montréal, Laval, McGill, Bishop's et Sir George-Williams (aujourd'hui Concordia) font une grève d'un jour en mars. Ils revendiquent l'abolition des droits de scolarité pour favoriser l'accès aux études supérieures. Le 7 mars, trois étudiants (Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et Bruno Meloche) se rendent à Québec et demandent à rencontrer le premier ministre Duplessis, qui … 1968: Enjeux = Prêts et bourses et assiduidité aux cours Le 12 octobre, une quinzaine de cégeps et quelques facultés et départements universitaires sont en grève pour réclamer la création immédiate d'une deuxième université de langue française à Montréal, une révision du régime des prêts et bourses, et l'abolition de la politique des présences obligatoires au cégep. Le 21 octobre, 10 000 étudiants organisent une manifestation à Montréal, suivie d'une nouvelle vague de grèves et d'occupations en novembre. Des lock-out sont décrétés aux cégeps Édouard-Montpetit, de Chicoutimi et de Jonquière. Le cégep Lionel-Groulx reprend ses activités normales le 9 décembre, près de deux mois après la mobilisation qu'il a engagée.
  • 18. Le « Mai 68 » québécois Jean-Philippe WARREN La Presse (opinions) dimanche 20 janvier 2008 L’auteur est titulaire de la chaire Concordia Mai 1968 d’études sur le Québec. En 1968, une vague d’insatisfaction Les étudiants de l’Université de avait secoué la faculté des sciences Montréal n’avaient pas besoin de sociales de l’Université de Montréal et regarder de l’autre côté de l’Atlantique avait donné lieu à la publication d’un pour trouver des modèles. Ils n’avaient manifeste explosif, « Université ou qu’à tourner les yeux de l’autre côté de fabrique de ronds de cuir ». la montagne, vers l’Université McGill. Entre autres auteurs, Louise Harel et Stanley Gray, un chargé de cours de Roméo Bouchard dénonçaient dans 24 ans, y menait depuis quelque temps ce document la « détention une charge contre des universités universitaire », « l’enseignement canadiennes à ses yeux trop imbécile par des imbéciles » et conservatrices. Les éditeurs du journal l’université comme une « usine où les étudiant, The McGill Daily, publiaient notables se reproduisent en série ». des articles incendiaires contre l’ordre établi, prenant fait et cause, entre autres, pour l’indépendance du Québec.
  • 19. C’est ainsi que, contrairement à la La visée de cette révolte spontanée France, où l’héritage de Mai 68 paraît demeurait, néanmoins, beaucoup plus plutôt maigre, la révolte québécoise de réformiste qu’en France. Les mai 1968 a eu des résultats concrets. changements exigés se situaient dans On peut mettre à son actif le sillage des réformes de la Révolution l’accélération du processus de tranquille. Il n’était pas question, création de l’UQAM (qui ouvrira ses pour la vaste majorité des étudiants, portes un an plus tard), la mise en d’exiger, comme en France, place de services d’animation sociale « l’impossible ». Le sens pratique dans les cégeps ou l’acceptation plus des Américains n’avait pas quitté grande des valeurs associées à la les jeunes contestataires québécois. contre-culture. ¨ Remember ¨ les 2 solitudes… McGill Mai 1969 McGill Mai 1999 Un an plus tard le français prends racine au sein de ¨ l’Institution McGill ¨
  • 20. 1974: Enjeux = Tests d’aptitudes et amélioration des prêts et bourses Un premier mouvement de grève commence le 9 octobre aux cégeps de Rosemont, de Joliette, de Rouyn-Noranda, de Saint-Hyacinthe et de Saint-Jean pour réclamer le retrait des Tests d'aptitude aux études universitaires (TAEU). Québec y a répondu favorablement en suspendant les TAEU. En novembre, une nouvelle mobilisation voit le jour au cégep de Rimouski pour l'amélioration du système des prêts et bourses. Le mouvement de grève gagne vite du terrain et voit l'adhésion d'une trentaine de cégeps, en plus d'écoles secondaires et de départements universitaires. Quelque 100 000 étudiants étaient alors en grève. C'est dans ce contexte qu'est née l'Association nationale des étudiants et étudiantes du Québec (ANEEQ). Dans la semaine du 9 au 14 décembre, la police anti-émeute intervient dans plusieurs cégeps, à l'appel des administrations locales voulant interrompre la grève par des lock-out. 1978: Enjeu = gratuité scolaire universelle Une grogne étudiante est apparue après l'abandon du gouvernement péquiste de ses promesses électorales sur la gratuité scolaire à tous les niveaux et un programme de présalaires. Le 7 novembre, des étudiants du cégep de Rimouski votent pour la grève générale illimitée, suivis quelques jours plus tard par ceux de Chicoutimi et de La Pocatière. Le 23 novembre, on comptait une trentaine d'établissements ayant pris part au mouvement. Ce jour-là, une manifestation de 1500 personnes, qui se tient devant les bureaux du ministère de l'Éducation à Montréal, se transforme en occupation improvisée. Dans la foulée, l'UQAM emboîte le pas aux cégeps. C'est la première fois qu'une université est complètement fermée pour grève. Des départements de sciences humaines des universités de Montréal et de Laval font de même. La mobilisation commence toutefois à perdre de sa vigueur en décembre
  • 21.
  • 22. 1986: Enjeu = gel des frais de scolarité et réforme prêts et bourses Le 7 octobre 1986, les cégépiens du Vieux-Montréal amorcent un mouvement de grève pour revendiquer le maintien du gel des frais de scolarité jusqu'à la fin du mandat du gouvernement Bourassa, le retrait des frais afférents à l'université et une réforme du régime d'aide financière. La mobilisation voit l'adhésion d'environ 25 associations, dont une seule universitaire, l'Association générale des étudiants de l'Université du Québec à Montréal (AGEUQAM). Plusieurs départements de l'Université de Sherbrooke votent pour la grève, mais les autres composantes ne suivent pas, ce qui empêche le débrayage. Le 22 octobre 1986, le gouvernement s'engage à maintenir le gel des frais jusqu'en 1989, mettant fin au mouvement 1988: Enjeu = Amélioration des prêts et bourses Le 26 octobre, plus de 100 000 cégépiens amorcent une grève de trois jours dans 23 des 44 établissements du Québec pour réclamer une amélioration du régime des prêts et bourses. Cinq autres établissements se joignent bientôt au mouvement. Le 29 octobre, l'Association nationale des étudiants et étudiants du Québec (ANEEQ) se prononce en faveur du déclenchement d'une grève générale illimitée. Le mouvement s'enclenche avec le ralliement d'une vingtaine d'associations étudiantes, mais certaines, collégiales, s'y opposent. Le mouvement décline toutefois et l'ANEEQ met fin à la grève le 13 novembre. Les cours reprennent dans les cégeps, la grève déclenchée le 2 novembre par les 12 000 étudiants des sciences humaines, arts et lettres de l'UQAM se poursuivra encore pendant trois jours.
  • 23. 1990: Enjeu = dégel des frais de scolarité L'Association nationale des étudiants et des étudiantes du Québec (ANEEQ) et la Fédération des étudiantes et étudiants du Québec (FEEQ, plus tard la FEUQ) lancent un mouvement pour s'opposer au dégel des droits de scolarité (les droits universitaires de 540 $ - gelés depuis 20 ans - devaient passer à 890 $ la 2e année, puis à 1240 $ ). La majorité des associations étudiantes n'ont pas obtenu le mandat de grève, mais les étudiants de l'UQAM débrayent quand même le 13 mars, suivis le lendemain par les étudiants du Cégep et de l'Université du Québec à Rimouski, ainsi que par ceux des cégeps de Saint-Laurent, de Joliette et de Rosemont. Plusieurs manifestations, accompagnées d'arrestations, marquent les journées de protestation. Au plus fort de la mobilisation, une douzaine de cégeps et trois universités (l'UQAM, l'UQAR et l'Université de Montréal) étaient en grève. Le mouvement perd de son importance, sans réussir à faire fléchir le gouvernement. 1996: Enjeu = hausse des frais accès à l’éducation post secondaire Les étudiants du cégep Maisonneuve déclenchent une grève générale, le 23 octobre, pour protester la ministre Marois qui annonce une hausse des droits de scolarité à l'université et une augmentation des frais afférents au cégep. Les cégeps du Vieux-Montréal et Marie- Victorin leur emboîtent le pas, avant que la FECQ et FEUQ décident le 31 octobre de se joindre au mouvement, qui s'étend à plusieurs établissements; mobilisation ponctuée de nombreuses manifestations et occupations. 23 cégeps sont en grève, soit plus de 60 000 étudiants sur 65 000. La ministre Marois annonce un gel des droits de scolarité à l'université et le maintien du plafond des frais afférents au cégep. Elle instaure cependant une pénalité aux étudiants qui échouent à plus d'un cours au niveau collégial. Rejoints par McGill, L’u de MTL, Concordia et l'UQAM, les cégépiens réintègrent les classes le 25 novembre, après une vingtaine de jours de grève
  • 24. 2005
  • 25. 2005: Enjeu = coupes budgétaires aux prêts et bourses Six cégeps et une douzaine d'associations étudiantes universitaires entament une grève générale pour exiger que Québec annule sa décision de convertir 103 millions $ de bourses en prêts. Environ 175 000 étudiants débraient. Les organisations étudiantes finissent par accepter l'entente proposée par Jean-Marc Fournier, ministre de l'Éducation. L'accord prévoit la transformation de 70 millions $ de prêts en bourses en 2005-2006, puis le retour des 103 millions de bourses supprimés par Québec les quatre années suivantes. 60 000 membres de la FECQ mettent fin à la grève, même si le tiers d'entre eux ont signifié leur désaccord avec la proposition de Québec. Quelque 16 000 étudiants du réseau collégial et 50 000 étudiants de l'UQAM, de l'Ude Mtl, et de Laval restent plus longtemps en grève. 2012: Enjeu = Hausse des frais/endettement, loi 78 et Gouvernance des Universités Le 13 février, les associations étudiantes lancent une grève pour contrer la décision du gouvernement du Québec d'augmenter annuellement de 325 $ les droits de scolarité dans les universités, et ce, pendant cinq ans. En date du 22 mars, plus de 300 000 étudiants étaient en grève. Jamais la mobilisation étudiante n'a été aussi forte au Québec. La loi 78 est adoptée. Des manifestations à répétition et occupations ont eu lieu, dont certaines ont tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre. Le 22 mars, une marche nationale monstre a regroupé des milliers d'étudiants à Montréal. Le Printemps Érable Québécois est à la une des médias du monde entier. En dépit de la pression soutenue, le gouvernement Charest demeure intransigeant et refuse de revenir sur sa décision de hausser les droits de scolarité. Le 4 septembre son gouvernement est défait lors des élections, le gouvernement Marois, annule la hausse, abroge la loi 78 et prépare un sommet sur l’Éducation.
  • 26. Nouvelle Bulle aux USA L’endettement étudiant : 1000 milliards $ de dette étudiante une bombe à retardement aux Etats-Unis, alors au Québec …. on fait Elvis Gratton comme aux États … !!!
  • 27. Et vous qu’en pensez vous !! la ¨ Twitosphère¨ ou l’opinion publique instantanée
  • 28. ¨Robotisation¨ des médias / du débat public ¨Robots¨ (logiciels) Nouveaux robots (logiciels) ¨journalistes¨ de gestion financière pondent (via Twitosphère) un article analysent et gèrent déjà de 500 mots en 2 minutes pour 10$ les marchés financiers (Ex. Stats Monkey de la cie Narrative Science) On se retrouve aujourd’hui ¨Réingénérie¨des monopoles avec des robots analysant d’information publique, des transactions financières mise à pied des journalistes … pour des sociétés gagnant de … mise au pas du journalisme l’argent avec d’autres robots. politique et d’enquête … !!!
  • 29. Un sommet sur l’Éducation au Québec en 2012 – 2013 à l’agenda: frais/endettement, gouvernance, etc… Fédération des Commissions Principes Scolaires 31 mai 2012 Moyens $
  • 30. Le débat public sur l’Éducation, dialogue ou diktat !!! La liberté d’expression: droit garanti !!!
  • 31. Ultimatum de Québec aux écoles privées «Si vous acceptez tout le monde, vous êtes financés. Si vous voulez faire votre sélection, vous ne l’êtes plus.» Le Devoir, 12 octobre 2012 La nouvelle ministre de l'Éducation, Marie Malavoy
  • 32. sme érali l ib e Néo o gi ol Éc Et un nouveau ¨ Refus global ¨ Les changements interpelle désormais les sociétés Murale du 50e climatiques sont et leurs systèmes d’Éducation anniversaire rues Emery-St en marche !!! Denis