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Soutenir et mobiliser en counseling de carrière rôle des relations sociales
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1. Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
Directeur des programmes de premier cycle en développement de carrière
Professeur (counseling)
Université du Québec à Montréal
QUI SONT LES NOUVELLES ÉTUDIANTES, LES NOUVEAUX
ÉTUDIANTS EN DÉVELOPPEMENT DE CARRIÈRE?
Résultats d’un sondage mené auprès des nouvelles étudiantes et des nouveaux étudiants à
leur entrée aux études en développement de carrière à l’automne 2014.
Louis Cournoyer
Directeur des programmes d’études en
développement de carrière
Université du Québec à Montréal
Hoang Ahn Nguyen
Finissante au baccalauréat
en développement de carrière
Université du Québec à Montréal
JANVIER 2015
2. 2
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
Directeur des programmes de premier cycle en développement de carrière
Professeur (counseling)
Université du Québec à Montréal
TABLE DES MATIÈRES
1. INTRODUCTION .............................................................................................................. 4
2. CARACTÉRISTIQUES SOCIODÉMOGRAPHIQUES ................................................... 5
3. SITUATION PROFESSIONNELLE.................................................................................. 8
4. ASPIRATIONS PROFESSIONNELLES........................................................................... 9
5. PERCEPTION DE SES COMPÉTENCES ...................................................................... 14
6. POINTS SAILLANTS...................................................................................................... 15
3. 3
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
Directeur des programmes de premier cycle en développement de carrière
Professeur (counseling)
Université du Québec à Montréal
LISTE DES TABLEAUX
Tableau Page
1. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon le sexe..................................................................................................... 5
2. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon l’âge........................................................................................................ 5
3. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon la région d’origine.................................................................................. 6
4. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon la région de résidence............................................................................. 7
5. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon le nombre d’heures travaillées durant les études.................................... 8
6. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon l’exercice d’un emploi en développement de carrière durant
les études ............................................................................................................................ 9
7. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon les études en développement de carrière comme premier choix............ 9
8. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon l’intérêt pour différents secteurs d’activités professionnelles.............. 10
9. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon l’intérêt pour différents types de clientèles .......................................... 11
10. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon le salaire annuel minimum attendu.. .................................................... 12
11. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon les principales raisons à poursuivre des études en développement
de carrière.......................................................................................................................... 12
12. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon l’autoévaluation de leurs compétences et qualités professionnelles .... 14
4. 4
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
Directeur des programmes de premier cycle en développement de carrière
Professeur (counseling)
Université du Québec à Montréal
1. INTRODUCTION
Chaque année, près de 200 adultes décident de s’inscrire dans l’un des deux programmes
d’études de premier cycle en développement de carrière offerts à l’Université du Québec à
Montréal. À l’automne 2014, 141 nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants ont entrepris un
baccalauréat en développement de carrière et 49 ont fait de même pour la majeure. Les
programmes d’études en développement de carrière offerts à l’Université du Québec à Montréal
visent à former des professionnelles, professionnels de la relation d’aide appliquée à la carrière
aptes à œuvrer dans différents secteurs d’activités : établissements d’enseignement secondaire,
collégial et universitaire, organismes d’aide à l’emploi, cabinets-conseils et entreprises en
recrutement, sélection et formation de personnel, ainsi que des organisations publiques et
parapubliques en matière de développement de l’employabilité et de réadaptation
professionnelle. Les finissantes, finissants d’un baccalauréat et d’une majeure (lorsqu’elles et
qu’ils possèdent préalablement un baccalauréat dans une autre discipline) peuvent aspirer à la
poursuite d’études de maîtrise en carriérologie en vue d’être admises, admis ultimement à
l’Ordre des conseillers et des conseillères d’orientation du Québec (OCCOQ). Les études en
développement de carrière comportent des cours de relation d’aide appliquée à la carrière
(counseling de carrière individuel, de groupe et en contexte pluriethnique), de compréhension
des principaux modèles de prise de décision et de développement de carrière, d’étude du
fonctionnement psychologique de la personne, de stratégies d’intervention spécifiques au
développement de carrière (recherche d’emploi, bilan de compétence, reconnaissance et
validation des acquis), de sensibilisation aux problématiques socioéconomiques relatives à
l’emploi, d’acquisition d’habiletés en recherche scientifique et en psychométrie, ainsi que
d’intégration en contexte de pratique professionnelle. Dans le cadre du cours Introduction au
développement de carrière (CAR 2901), les nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants ont
remplis un sondage portant sur des caractéristiques sociodémographiques, l’expérience du
travail pendant les études, les intérêts dirigés vers certains types de milieux et de clientèles, les
raisons relatives au choix de poursuivre des études en développement de carrière, ainsi que la
perception initiale de certains niveaux de compétences. Ce rapport expose les résultats du
sondage et expose en conclusion une série de points saillants.
5. 5
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
Directeur des programmes de premier cycle en développement de carrière
Professeur (counseling)
Université du Québec à Montréal
2. CARACTÉRISTIQUES SOCIODÉMOGRAPHIQUES
Les caractéristiques sociodémographiques sondées auprès des étudiantes, étudiants portent sur
le sexe, l’âge, la région d’origine et le lieu de résidence pendant les études. Le contenu des
différents tableaux descriptifs de ces informations est accompagné de commentaires explicatifs.
Tableau 1. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC, 2014-
2015, selon le sexe.
Sexe Homme
Femme
29 (15%)
153 (85%)
Reflet d’une tendance présente depuis bien des années d’une profession de plus en plus
féminine sur le plan de ses effectifs, les femmes sont très majoritaires (85%) parmi les nouvelles
et nouveaux venus en développement de carrière.
Tableau 2. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC, 2014-
2015, selon l’âge.
Catégorie d’âge 18-24 ans
25-29 ans
30-34 ans
35-39 ans
40-44 ans
45 ans et plus
106 (59%)
31 (17%)
22 (12%)
9 (5%)
7 (4%)
5 (3%)
La majorité des étudiantes, des étudiants sont âgés de moins de 25 ans. Toutefois, environ quatre
nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants sur dix sont âgés de 25 ans et plus, ce qui est une
proportion passablement importante. Cela laisse croire qu’une très grande part des étudiantes,
des étudiants en sont soit à un deuxième ou un troisième programme d’études universitaires,
soit qu’elles, qu’ils ont vécu un processus d’immigration ayant retardé quelque peu leur
parcours scolaire, soit qu’elles, qu’ils réalisent un retour aux études suite à une série d’emplois,
parfois en lien, parfois sans lien, avec le développement de carrière. Il est à noter que 34% des
nouvelles étudiantes et des nouveaux étudiants sont âgés de 25 à 39 ans, puis que 7% ont plus
de 40 ans au moment d’entamer leurs études.
6. 6
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
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Université du Québec à Montréal
Tableau 3. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC, 2014-
2015, selon la région d’origine.
Région d’origine
Là où vous avez
passé la majorité
de votre temps
de vie
Abitibi-Témiscamingue
Outaouais
Laurentides
Lanaudière
Laval
Montréal
Montérégie
Estrie
Centre-du-Québec
Mauricie
Québec
Chaudière-Appalaches
Saguenay-Lac-Saint-Jean
Côte-Nord
Bas-Saint-Laurent
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
Ailleurs au Canada
Ailleurs dans le monde
2 (1%)
0 (0%)
21 (12%)
18 (10%)
13 (7%)
62 (35%)
32 (18%)
3 (2%)
2 (1%)
1 (1%)
2 (1%)
1 (1%)
2 (1%)
0 (0%)
0 (0%)
1 (1%)
1 (1%)
17 (10%)
Plus du tiers des nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en développement de carrière
proviennent de l’île de Montréal (35%) et près de la moitié (47%) de sa périphérie (Laval,
Laurentides, Lanaudière, Montérégie). Il est à noter que 10% des nouvelles entrantes, nouveaux
entrants sont originaires d’un autre pays : France (4), Biélorussie (1), Lettonie (1), Ukraine (1),
Moldavie (2), Haïti (1), Sénégal (1), Ouzbékistan (1), Russie (1), Mexique (1), Colombie (1),
Maroc (1).
7. 7
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
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Université du Québec à Montréal
Tableau 4. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon la région de résidence.
Lieu de
résidence
actuelle
Montréal – Est
Montréal – Ouest
Montréal – Nord
Montréal – Centre-ville
Laval
Rive-Sud
Rive-Nord
Lanaudière-Laurentides (hors Rive-Nord)
Montérégie (hors Rive-Sud)
Autre
32 (18%)
27 (16%)
11 (6%)
26 (15%)
13 (7%)
27 (16%)
6 (3%)
17 (10%)
13 (7%)
2 (1%)
Une majorité de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants habitent l’île de Montréal durant leurs
études (55%). La vaste Rive-Nord est le lieu de domicile de 20% des étudiantes et des étudiants,
la vaste Rive-Sud de 23% d’entre elles, d’entre eux. Il ne semble pas y avoir de grandes
différences entre le lieu d’origine et le lieu de résidence actuel pour les étudiantes et les
étudiants de la Rive-Nord et de la Rive-Sud de Montréal, alors que celles observées pour l’île
de Montréal pour l’accroissement proportionnel sur le plan du lieu de résidence pourraient
relever d’un mouvement des personnes provenant de régions plus éloignées ou d’un autre pays.
8. 8
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
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3. SITUATION PROFESSIONNELLE
Les questions relatives à la situation professionnelle des répondantes, des répondants portent
sur le nombre d’heures travaillées pendant les études et les antécédents d’emploi en
développement de carrière. Le contenu des différents tableaux descriptifs de ces informations
est accompagné de commentaires explicatifs.
Tableau 5. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC, 2014-
2015, selon le nombre d’heures travaillées durant les études.
Travail pendant les
études : nombre d’heures
Sans emploi
10 heures et moins /semaine
11 à 15 heures /semaine
16-20 heures /semaine
21 et plus /semaine
17 (10%)
29 (17%)
41 (23%)
40 (23%)
48 (27%)
Neuf étudiantes et étudiants sur dix (90%) travaillent à temps partiel durant leurs études. Une
étudiante, un étudiant sur deux (50%) travaille même plus de 15 heures par semaine, voire
même plus de 21 heures (27%). Il importe toutefois de noter que les programmes en
développement de carrière permettent la poursuite d’études à temps partiel, notamment pour
les personnes en emploi qui (probablement) figurent dans le tableau ci-dessus parmi celles
travaillant 21 heures ou plus par semaine. Néanmoins, nombre d’étudiantes, d’étudiants (sans
données spécifiques disponibles à cet égard) poursuivent des études à temps plein et travaillent
un nombre d’heures substantiel, ce qui pourrait présenter une influence notable sur leur
disponibilité aux études.
9. 9
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
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Tableau 6. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon l’exercice d’un emploi en développement de carrière durant les études.
Exercez-vous
présentement un emploi en
développement de
carrière?
Non
Oui
160 (90%)
18 (10%)
Une faible proportion (10%) des étudiantes et des étudiants exerce déjà un emploi en
développement de carrière au moment d’entreprendre des études dans ce même champ
disciplinaire.
4. ASPIRATIONS PROFESSIONNELLES
Les questions relatives aux aspirations professionnelles des répondantes, des répondants portent
sur les études en développement de carrière en tant que premier choix d’études ou non, l’intérêt
pour les secteurs d’activités professionnelles, celui pour les principales clientèles, le salaire
annuel attendu, ainsi que les raisons motivant la poursuite d’études dans ce champ disciplinaire.
Le contenu des différents tableaux descriptifs de ces informations est accompagné de
commentaires explicatifs.
Tableau 7. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC, 2014-
2015, selon les études en développement de carrière comme premier choix.
Est-ce que DDC était votre premier choix d’études
universitaire? (lors de votre dernière demande
d’admission)
Oui
Non
133 (74%)
47 (26%)
Près de trois étudiantes, étudiants sur quatre (74%) font du baccalauréat ou de la majeure en
développement de carrière leur premier choix d’études universitaires au moment de
l’inscription. Une minorité, environ le quart (26%), avait initialement privilégié des études dans
des domaines partageant des frontières conceptuelles avec le développement de carrière (ex. :
sciences politiques et droit, travail social, enseignement, administration des affaires,
psychologie, histoire).
10. 10
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
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Tableau 8. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC, 2014-
2015, selon l’intérêt pour différents secteurs d’activités professionnelles.
À ce jour, quels secteurs
d’emploi en
développement de carrière
pourraient vous intéresser
suffisamment pour y faire
carrière?
(Plus d’un choix possible)
Scolaire – Secondaire régulier
Scolaire – Secondaire adultes
Scolaire – Collégial
Scolaire – Universitaire
Employabilité – Communautaire
Emploi-Québec
Réadaptation ou hôpitaux
Fonction publique
Compagnies et entreprises
Cabinet-conseil
Pratique privée
Aucune idée
Autres
92 (51%)
75 (41%)
131 (72%)
104 (57%)
75 (41%)
72 (40%)
61 (34%)
73 (40%)
77 (42%)
77 (42%)
87 (48%)
7 (4%)
4 (2%)
Dans l’ordre, les secteurs de pratique les plus populaires chez les étudiantes et les étudiants au
moment d’entreprendre leurs études universitaires en développement de carrière sont : 1)
Scolaire – Collégial (72%); 2) Scolaire – Universitaire (57%); 3) Scolaire – Secondaire régulier
(51%). Autrement dit, les secteurs privilégiés sont ceux qui sont les plus sujets à avoir été
fréquentés ou connus par ces mêmes étudiantes, étudiants lors de leur parcours scolaire. Les
secteurs qui sont les moins populaires, toujours au moment d’entrée dans leurs programmes de
professionnalisation, sont : 1) Réadaptation ou hôpitaux (34%); 2) Emploi-Québec (40%) et
Fonction publique (40%) ;) Employabilité – Communautaire (41%). Fait intéressant, autant le
milieu scolaire et la pratique privée ont la cote, autant celui de la fonction publique et du
communautaire l’ont moins. Il importe de noter d’autres milieux nommés par les participantes,
les participants à cette enquête : Centre d’aide (1), Prison (1), Pays en voie de développement
(1), CSST (1), Chasseur de têtes (1), Ressources humaines (1).
11. 11
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
Directeur des programmes de premier cycle en développement de carrière
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Tableau 9. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC, 2014-
2015, selon l’intérêt pour différents types de clientèles.
À ce jour, quels
types de clientèles
en développement
de carrière
pourraient vous
intéresser
suffisamment
pour y faire
carrière?
(Plus d’un choix
possible)
Enfants (0-12 ans) 33 (18%)
Adolescents (13-17 ans) 115 (64%)
Adultes (18-24 ans) 154 (86%)
Adultes (25-44 ans) 130 (73%)
Adultes (45-64 ans) 78 (44%)
Retraités 48 (27%)
Personnes sans emploi (chômage, aide sociale) 104 (58%)
Personnes en emploi (temps plein) 88 (49%)
Personnes handicapées 67 (37%)
Personnes issues de minorités visibles 72 (40%)
Personnes immigrantes 92 (51%)
Organisations et entreprises 77 (43%)
Personnes atteintes d’un trouble de santé mentale ou
neuropsychologique
67 (37%)
Aucune idée 3 (2%)
Autres 2 (1%)
Dans l’ordre, les clientèles pour qui les étudiantes, les étudiants en développement de carrière,
accordent le plus d’intérêt au moment d’entreprendre leur programme de professionnalisation,
sont dans l’ordre : 1) les adultes de 18 à 24 ans (86%); 2) les adultes de 25 à 44 ans (73%); 3)
les personnes sans emploi (chômage, aide sociale) (58%), 4) les adolescents (64%) et 5) les
personnes immigrantes (51%). À l’inverse, les clientèles qui ont moins la cote sont dans l’ordre
1) les retraités (27%), 2) les personnes handicapées (37%) et les personnes atteintes d’un trouble
de santé mentale ou neuropsychologique (37%), 4) les organisations et les entreprises (43%);
5) les adultes de 45 à 64 ans (44%). Ce que l’on peut observer, c’est que plus les clientèles
possèdent des caractéristiques communes avec les répondantes, les répondants (âge, activité),
plus fort est l’intérêt pour ce type de clientèle. Et moins ils s’associent sur le plan de
caractéristiques personnelles à certaines clientèles, malgré que certaines d’entre elles sont et
s’annoncent être des clientèles « d’avenir », moins ces dernières sont favorisées. D’autres
clientèles furent spontanément identifiées par certaines, certains : personnes accidentées du
travail (1), personnes victimes d'injustice sociale (1), personnes victimes de situations
traumatiques les empêchant de se réaliser (1).
12. 12
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
Directeur des programmes de premier cycle en développement de carrière
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Tableau 10. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon le salaire annuel minimum attendu.
À ce jour, quel serait le salaire annuel minimum
que vous souhaitez obtenir à la sortie de vos études?
Au moins 20 000$ 5 (3%)
Au moins 30 000$ 34 (19%)
Au moins 40 000$ 90 (51%)
Au moins 50 000$ 33 (19%)
Au moins 60 000$ 13 (7%)
Une étudiante, un étudiant sur quatre s’attend à gagner un salaire annuel d’au moins 50 000$ à
la sortie des études en développement de carrière. Une étudiante, un étudiant sur deux (51%)
s’attend à gagner un salaire annuel d’au moins 40 000$.
Tableau 11. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon les principales raisons à poursuivre des études en développement de carrière.
Intérêt pour la relation d’aide 96 (40%)
Intérêt pour le développement de carrière 61 (25%)
Perspectives d’avenir professionnel 37 (15%)
Épanouissement personnel 17 (7%)
Intérêts pour les contacts humains et la communication 15 (6%)
Résultat d’une démarche d’orientation et de réorientation de carrière 10 (4%)
Les études en développement de carrière comme pont vers autre chose 3 (1%)
Inclassables 3 (1%)
TOTAL 242
Cette question proposait un mode de réponse « ouvert », c’est-à-dire sans aucune proposition
préalable de réponse, mais plutôt un espace sur lequel inscrire le type et le nombre de raisons
de leur choix.
Le type de raison qui revient le plus souvent, soit environ quatre fois sur dix, est l’intérêt pour
la relation d’aide. Parmi les 96 répondantes, répondants qui expriment ce type d’intérêt, 62 le
font en indiquant nommément « relation d’aide ». Autrement, la relation d’aide est associée au
fait d’aider les autres dans leur vie, à s’orienter, à trouver un sens à leur vie ou encore à trouver
un emploi (n=11), sinon au désir d’accompagner les gens (n=8) que ce soit sur le plan de leurs
questionnements de carrière, de fournir du support à des gens dans le besoin, de conseiller. Les
autres réponses liées à la relation d’aide (n=15) tournent autour de l’idée d’aider en général ou
d’aider à s’orienter.
13. 13
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Le deuxième type de raison le plus souvent évoqué par les participantes, les participants est
l’intérêt pour le développement de carrière. Parmi les 61 répondantes, répondants qui
mentionnent cette raison, les mentions portent sur le fait d’aider ou encore d’avoir depuis
longtemps eu intérêt pour ce domaine, les clientèles, le type d’interventions rattachées, certains
milieux d’intervention, le travail sur l’aspect psychologique de la personne en lien avec la
carrière, les cours offerts au sein des programmes d’études. Dans 9 de ces cas, il est même
question d’une forme « d’appel vocationnel ».
Lorsqu’il est question de perspectives d’avenir professionnel comme motif d’inscription
dans un programme d’études en développement de carrière (n=37), il est entre autres question
de devenir conseiller d’orientation, aide pédagogique individuel, conseiller en information
scolaire et professionnelle (n=7), d’accéder à des conditions positives sur le plan du placement,
de l’éventail de possibilités d’emploi, de stabilité (n=8), d’obtenir des conditions de travail
souhaitées : travail de bureau, dans les écoles, dans une organisation, au Québec (n=7). Pour
d’autres, c’est souvent par les faibles perspectives d’avenir entrevues en lien avec ses dernières
études sur le plan des débouchés (n=5) ou encore le désir de devenir une personne contribuant
significativement au bien-être des individus (n=7).
Une part substantielle de répondantes, de répondants (n=17) s’inscrivent dans un désir
d’épanouissement personnel par la poursuite d’études en développement de carrière.
L’épanouissement dont il est question porte sur le plaisir d’apprendre, de réfléchir sur soi et sur
la vie, de compléter des compétences actuelles, de développer ses compétences personnelles et
professionnelles, de se sentir utile, accompli, sinon de vivre une occasion d’exploration et de
confrontation de soi.
Les intérêts pour les contacts humains et la communication (n=15) s’associent au plaisir de
se voir rencontrer et entrer en relation significative avec autrui, de vivre quotidiennement un
emploi fondé sur la communication interpersonnelle.
Enfin, la poursuite des études en développement de carrière semble associée au résultat
d’une démarche d’orientation ou de réorientation de carrière (n=10). Ce constat semble
s’associer pour certaines, certains à une démarche de réflexion et de prise de conscience propre
à soi, pour d’autres des suites d’une série de rencontres avec un conseiller d’orientation.
14. 14
Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
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5. PERCEPTION DE SES COMPÉTENCES
Les questions relatives à la perception de ses compétences chez les répondantes, les répondants
portent sur des questions de langue, d’habiletés de recherche d’information et autres. Le
contenu des différents tableaux descriptifs de ces informations est accompagné de
commentaires explicatifs.
Tableau 12. Répartition de l’effectif de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en DDC,
2014-2015, selon l’autoévaluation de leurs compétences et qualités professionnelles.
Niveau ACTUEL de compétences et qualités professionnelles : Faible (0 à 3), moyen (4 à 7),
fort (8 à 10)
Sur 10
Capacité de s’exprimer en anglais – oral Faible 3 (5%)
Moyen 24 (40%)
Fort 33 (55%)
Capacité de s’exprimer en anglais – écrit Faible 4 (7%)
Moyen 32 (53%)
Fort 24 (40%)
Capacité de s’exprimer en anglais – parlé Faible 2 (3%)
Moyen 35 (58%)
Fort 23 (38%)
Capacité de lire en anglais Faible 3 (5%)
Moyen 17 (28%)
Fort 40 (67%)
Qualité du français écrit Faible 0 (0%)
Moyen 15 (25%)
Fort 45 (75%)
Recherche d’information sur Internet Faible 2 (3%)
Moyen 12 (20%)
Fort 46 (77%)
Recherche d’information sur les bases de données de l’UQÀM Faible 13 (22%)
Moyen 18 (31%)
Fort 21 (36%)
N/A 7 (12%)
Parler en public Faible 6 (10%)
Moyen 28 (47%)
Fort 26 (43%)
Relation d’aide Faible 1 (2%)
Moyen 15 (25%)
Fort 44 (73%)
15. 15
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Convaincre de mes idées, argumenter Faible 2 (3%)
Moyen 25 (42%)
Fort 33 (55%)
Au niveau de « l’anglais », la majorité des répondantes, répondants se disent « fortement » aptes
à lire un texte ou à écouter (oral) une diffusion dans cette langue. Ils sont plus modérés, lorsqu’il
s’agit de s’exprimer à l’écrit ou de parler en anglais. Au niveau du français écrit, les trois quart
des répondantes, répondants, se jugent « fortement » qualifiés. D’autres compétences sont
majoritairement évaluées comme « fortes » par les répondants et les répondants, dont la relation
d’aide, la recherche d’information sur Internet, ainsi que de convaincre de ses idées,
d’argumenter. L’évaluation de soi est un peu plus modérée, sans être faible, pour la recherche
d’information sur les bases de données de l’UQAM et parler en public.
6. POINTS SAILLANTS
Les femmes sont très majoritaires (85%) parmi la nouvelle cohorte étudiante en
développement de carrière.
Bien que la majorité des nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants soient âgés de 18 à
24 ans, une part importante et supérieure à la moyenne des programmes d’études
universitaires est âgée de 25 ans et plus (41%).
Plus du tiers des nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants en développement de carrière
proviennent de l’île de Montréal (35%), près de la moitié (47%) de sa périphérie (Laval,
Laurentides, Lanaudière, Montérégie) et plus d’un dixième d’un autre pays.
Une majorité de nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants habitent l’île de Montréal
durant leurs études (55%), sinon la Rive-Nord (20%) ou la Rive-Sud (23%).
Neuf étudiantes, étudiants sur dix (90%) travaillent à temps partiel durant leurs études.
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Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
Directeur des programmes de premier cycle en développement de carrière
Professeur (counseling)
Université du Québec à Montréal
Une étudiante, un étudiant sur deux (50%) travaille même plus de 15 heures par
semaine, voire même plus de 21 heures (27%).
Une faible proportion (10%) des étudiantes et des étudiants exerce déjà un emploi en
développement de carrière au moment d’entreprendre des études dans ce même champ
disciplinaire.
Environ trois étudiantes, étudiants sur quatre (74%) font du développement de carrière
leur premier choix d’études universitaires au moment de compléter leur demande
d’admission.
Les secteurs de pratique qui intéressent le plus les nouvelles étudiantes, les nouveaux
étudiants à leur entrée aux études sont dans l’ordre : 1) Scolaire – Collégial (72%); 2)
Scolaire – Universitaire (57%); 3) Scolaire – Secondaire régulier (51%).
Les secteurs de pratique qui intéressent le moins les nouvelles étudiantes, les nouveaux
étudiants à leur entrée aux études en développement de carrière sont dans l’ordre : 1)
Réadaptation ou hôpitaux (34%); 2) Emploi Québec (40%) et Fonction publique (40%);
4) Employabilité – Communautaire (41%).
Les clientèles qui intéressent le plus les nouvelles étudiantes, les nouveaux étudiants à
leur entrée aux études en développement de carrière sont dans l’ordre : 1) les adultes de
18 à 24 ans (86%); 2) les adultes de 25 à 44 ans (73%); 3) les personnes sans emploi
(chômage et aide sociale) (58%), 4) les adolescents (64%) et 5) les personnes
immigrantes (51%).
Les clientèles qui intéressent le moins les nouvelles étudiantes, les nouveaux étudiants
à leur entrée aux études en développement de carrière sont dans l’ordre : 1) les retraités
(27%), 2) les personnes handicapées (37%) et les personnes atteintes d’un trouble de
santé mentale ou neuropsychologique (37%), 4) les organisations et les entreprises
(43%); 5) les adultes de 45 à 64 ans (44%).
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Louis Cournoyer, Ph.D., c.o.
Directeur des programmes de premier cycle en développement de carrière
Professeur (counseling)
Université du Québec à Montréal
Une étudiante, un étudiant sur quatre s’attend à gagner un salaire d’au moins 50 000$ à
la sortie de leurs études en développement de carrière.
Les raisons les plus populaires à poursuivre des études en développement de carrière
sont l’intérêt pour la relation d’aide, l’intérêt pour le champ disciplinaire du
développement de carrière, les perspectives d’avenir professionnel, l’épanouissement
personnel, l’intérêt pour les contacts humain et la communication, les suites d’une
démarche préalable d’orientation ou de réorientation de carrière.
La majorité des nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants se jugent fortement
compétents pour lire en anglais, modérément pour écrire ou parler dans cette langue.
La majorité des nouvelles étudiantes, nouveaux étudiants se jugent fortement
compétents pour la relation d’aide, la recherche d’information sur Internet, la capacité
d’argumenter un point de vue et de convaincre autrui de ses idées.