Les malformations congénitales du système nerveux central
1. LES MALFORMATIONS
CONGÉNITALES DU SYSTÈME
NERVEUX CENTRAL
Élaboré par:
A.Lguensat
Z.Boudjafad
Z.Omari
H.Ait Belcaid
Module: neuroanatomie
Présenté à: Pr S.BaMhamad
2. Plan
Définition générale des malformations
congénitales de SNC
Rappel Embryologique
Les malformations traitées
• Spinabifida
• holoprosencéphalie
• Hydrocéphalie
• Lissencéphalie
3. Définition générale
Une malformation anomalie irréversible de la
conformation d’un tissu, d’un organe ou d’une
partie plus étendue de l’organisme, résultant d’un
trouble intrinsèque du développement.
Les malformations sont souvent qualifiées de
congénitales ou constitutionnelles car elles sont
présentes à la naissance.
7. Anomalies qui
touchent
l’encépahle
Anomalies qui
touchent la
moelle épinière
Le système nerveux
central
Le
spinabifida
L’hydroencéphalie
La lissencéphalie
L’Holopresencéphalie
9. Définition
Le spinabifida
C’est une maladie congénitale : Agénésie, partielle ou
complète, de l'arc neural d'une ou de plusieurs
vertèbres parfois associée à des anomalies des
méninges ou de la moelle épinière.
10. Liée à l’absence de fermeture du tube neural
Se produit au 28ème jour de la vie embryonnaire.
entraîne de graves malformations du système nerveux à ses
deux extrémités:
•Hydrocéphalie
•Dysgénésie du
corps calleux
•Malformation
d’Arnold-Chiari
Extrémité
caudale
le spinabifida
Extrémité
céphalique
11. Vertèbres
cervical thoracique lombaire sacrum
coccyx
• 33 vertebres chez l’humain
• 7 cervicaux
• 12 thoraciques
• 5 lombaires
• 5 fusionnes = sacrum
• 4 fusionnes = coccyx
Le
spinabifida
touche
cette
région
Rappel anatomique
14. • Une hétérogénéité existe au sein du groupe de spina
bifida (Holmes et al, 76;. Hall et al, 88;. Park et al, 92;. Shaw et al., 94)
15. • Critère:
le degré de déhiscence des arcs vertébraux et des structures
impliquées
Le spinabifida (SB)
SB aperta
(apparente)
méningocèle
myéloméningocèle
avec ou sans
kyste
SB occulta
(cachée)
myéloschisis ou
rachichisis
ClaCslsasifsicifiactaitoionn
16. Sémiologie
La spinabifida occulta • une touffe de cheveux ou
une fossette dans la peau,
au niveau de l'extrémité
inférieure de la colonne
vertébrale
• Atteinte vertébrale isolée
sans aucune manifestation
neurologique ou
orthopédique
Aspect externe de la SB occuta
17. La spinabifida aperta
• Ouverture dorsale
postérieur des vertèbres
• Une poche au niveau
cutané contenant les
méninges (méningoceole)
Ou associé à la moelle
(myéloménigoceole)
19. Diagnostic prénatal
Anomalie détectable à partir :
de la 15e semaine grâce au dosage du taux d'alpha-foetoprotéine
sérique maternelle (AFPSM)
Dès la 16e semaine grâce à l'échographie.
22. • La spinabifida occulta
échographie ou imagerie par résonance magnétique (IRM), qui
révéleront la taille et la localisation des lésions de la colonne vertébrale
23. • La spinabifida aperta :
tuméfaction de volume variable, implantée plus ou moins largement
sur la ligne médiane, habituellement dans la région lombo-sacrée.
revêtement cutané : soit complet soit incomplet
Méningocoéle Myéloméningocoéle
Vue d’en haut Vue de profil
24. Etiologie
• La cause est inconnue, mais il est considéré comme un
caractère multifactoriel ; des facteurs génétiques et
environnementaux contribuent à la cause [Nora et Fraser,
1981].
26. Carence vitaminique
La mise en évidence du rôle
de l'acide folique
important dans la SB et
MTN: L'administration de
l'antagoniste de l'acide
folique: aminoptérine, chez
la femme enceinte a entraîné
chez les foetus MTN
[Thiersch 1952],[Hendel et al,
1984]
le carbamazépine et l'acide
valproïque : deux des
anticonvulsivants qui
interfèrent avec le
métabolisme des folates, peut
induire SB chez les enfants de
mères qui les prennent au
premier trimestre
[Rosa, 1991; Ardinger et al.,
1988].
Principal acteur : l’acide folique
27. Une concentration significativement
élevée d'homocystéine dans le
sang chez les mères donnant
naissance à des enfants avec MTN
par rapport aux mères qui donnent
naissance à des enfants normaux
suggère un rôle pour la
méthionine synthase ou
méthylènetétrahydrofolate
réductase (MTHFR) dans la
genèse du SB
[Schorah et al., 1993; Mills et al.,
1995].
carence vitaminique
Carence en acide
folique (cofacteur)
Activité de
MTHFR réduite
Accumulation de
l’homocysteine
Apparition du
SB
28. Causes génétiques
Gène MTHFR muté (conversion
d’alanine à la valine)
Enzyme MTHFR
termolabile
Activité enzymatique
réduite
Accumulation
d’homocystéine
[Frosst et al. , 1995; van der Put et al.,
1995]
spinabifida
29. • Le point commun de tous les types de spina bifida est l'absence de
fusion des arcs vertébraux.
• On distingue principalement :
La spinabifida (SB)
SB aperta méningocèle
myéloméningocèle
avec ou sans kyste
SB occulta
myéloschisis ou
rachichisis
Physiopathologie
30. • Spina bifida occulta :
une altération des structures osseuses lors de la fusion
des arcs vertébraux, sans participation de la moelle
épinière et des méninges.
Le revêtement cutané est intact, cependant, une touffe
de poils recouvre parfois l'endroit de la lésion osseuse.
32. • Spina bifida aperta
Se caractérise par :
des malformations au niveau des méninges et/ ou de la
moelle épinière.
Le revêtement cutané peut être intact ou peut également
manquer.
33. La forme la moins grave est la méningocèle : les méninges font protrusion
au travers des arcs vertébraux déhiscents et se situent ainsi sous la
peau.
1-apophyse épineuse
2-moelle épinière
3-peau généralement intacte
recouvrant la méningocèle
4-méningocèle avec LCR
5-dure-mère
1-arc vertébral
2-moelle épinière
3-peau généralement intacte
recouvrant la méningocèle
4-méningocèle avec LCR
5- dure-mère
34. myéloméningocèle, les méninges, et la moelle (myelon) font
protrusion au travers des arcs vertébraux déhiscents
1-apophyse épineuse
2-canal central de la moelle
3-peau (présence aléatoire)
recouvrant la malformation du
tube neural
4-moelle
5-dure-mère
1-arc vertébral
2-canal central de la moelle
3-peau (présence aléatoire)
recouvrant la malformation du
tube neural
4-moelle
5-dure-mère
35. myéloschisis (rachischisis): La gouttière neurale y est exposée à la
surface de la peau, sans être recouverte ni d'un revêtement méningé, ni de
peau.
1-apophyse épineuse
2-moelle
3-dure-mère
4-peau jusqu'au déficit du tube
neural
1- arc vertébral
2-moelle
3-dure-mère
4-peau jusqu'au déficit du
tube neural
36.
37. Mesure préventive Mesure corrective
prise d’acide folique
par la maman
Supplémentation
périconceptionnelle
d'acide folique a réduit la
récurrence et
l'occurrence des
malformations du tube
neural
[Wald et al., 1991; Czeizel
et Duda's, 1992] par plus de
70% [Brown et al., 1997].
intervention
chirurgicale
interventions
chirurgicales
nécessaires dès la
naissance pour réduire
les risques d’infection de
la lésion et
d’aggravation de l’état
Traitement
41. Interruption du processus de clivage et d’évagination
la cavité télencéphalique reste unique.
Développement perturbé
responsable des anomalie faciales associées
50. Anomalies de la face
associées aux HPE
Aller d’une cyclopie un simple
hypotélorisme ou une incisive médiane unique
• 80% des cas, leur sévérité est corrélée à
l’atteinte Cérébrale
• 17% ont une face normale
55. HPE alobaire
• Forme la plus grave
• Défaut de clivage est complet
• Cerveau est de petite taille
• Cavité ventriculaire unique (représentant le
troisième ventricule et les ventricules latéraux)
bordée en avant par un parenchyme cérébral
en forme de fer à cheval
• Poche liquidienne dite ”sac dorsal”
• Noyaux gris centraux sont fusionnés sur la
ligne médiane
• Tronc cérébral, le quatrième ventricule, le
cervelet sont présents, normaux ou
hypoplasiques et malformés (kyste)
56. Coupe coronal qui
montre l’absence
d’individualisation des
hémisphères
Vue d’un cerveau de
patient atteint d’HEP
57.
58. HPE semi-lobaire
• Agénésie du corps calleux nerfs optiques
souvent fusionnés en un nerf unique ou
présents
• Tractus olfactifs absents ou fusionnés en un
tractus unique
• Atrésie de l’aqueduc de Sylvius (dilatation du
ventricule cérébral unique )
• Cervelet habituellement présent
• Cavité ventriculaire unique en forme de fer à
cheval
• Fissure inter-hémisphèrique ébauchée dans
la région frontal
60. HPE lobaire
• Sillon interhémisphérique dorsal présent : les
hémisphères sont séparés
• Faux du cerveau est complète
• Sillon IH est absent à la face ventrale des
pôles frontaux «fusionnés» une seule
artère cérébrale antérieure
• 2 ventricules latéraux distincts et séparés
• les cornes frontales ont un aspect
rectangulaire (ou carré )
• 2 nerfs optiques sont présents
61. Cerveau d’HPE
(forme carré)
Coupe coronal d’un
cerveau d’HPE
Cerveau d’HPE
(forme carré)
IEM Coupe coronal
d’un cerveau d’HPE
62. 1
Diagnostic
• Echographie DAN
Si +
• IRM foetale
pour
• confirmation
64. Définition
• hydrocéphalie = eau dans le cerveau
• une distension progressive des espaces
anatomiques intracrâniens où siège normalement le
LCS, (les espaces ventriculaires et sous
arachnoïdiens), en rapport avec un déséquilibre entre
la production et la circulation-résorption du LCS
65. Les catégories de l’hydrocéphalie
• Hydrocéphalie non-communicante
• Obstruction à un endroit quelconque du cerveau (frq+++)
• Hydrocéphalie communicante :
• Déséquilibre entre la production et l'absorption du LCR
dans le cerveau ou l'espace sous-arachnoïdien.
• Obstruction dans le trajet du LCR, mais à l'extérieur du
système ventriculaire.
66. Causes
• Hydrocéphalie : malformation congénitale *
• Causes génétique:
• Transmission récessive autosomique ou liée à l’x
• Sténose aqueduc
• Causes Parasitaires: Toxoplasmose
• Cause indéterminée
• Troubles développementaux associé ou non à un syndrome
plurimalformatif.
• Hydrocéphalie « acquise »: causes multiples
(traumatisme, tumeur, méningite, hémorragie…)
75. La Sécrétion du LCS
60% LCR: Plexus Choroïdes
40% LCR: l’ensemble de surface
cérébrale
Renouvelé toutes les 7h
600ml/j soit 0.4ml/min chez l’adulte,
200ml/j soit 0.1ml/min chez nourrisson
0.3ml/j chez l’enfant.
76. La Circulation du LCR
Le flux net global Les flux pulsatiles
le produit de la sécrétion du LCS
Volume du FNG= volume du LCS
absorbé
600 ml par jour soit 4ml par minute
Pulsation vasculaire
Modification du VS entre
la systole et la diastole
77. La Résorption du LCR
o Granulations arachnoïdiennes
de Pacchioni (principalement)
o Parois des cavités
ventriculaires,
o Lymphatiques extra-duraux des
nerfs crâniens, rachidiens
o Villosités spinales.
79. Physiopathologie
• L’hydrocéphalie est la conséquence d’un trouble
de la circulation du LCS dans lequel trois
mécanismes peuvent être impliqués.
80. Anomalie de la sécrétion
Stabilité de la sécrétion du LCS
#
Tumeurs des plexus choroïdes (papillomes)
Hyperproduction du LCS
81. Anomalie de circulation
hydrocéphalies obstructives (H non communicante)
Le blocage se produit le plus souvent au niveau des
rétrécissements de la filière ventriculaire.
82. Obstruction un ou 2 trou de Monro
Sténoses au niveau de l’aqueduc du Sylvius
Obstruction de la 4éme ventricule
Blocage du trou de Magendie
Obstacle des espaces péricérébraux, notamment des citernes
83. Troubles de la résorption
Obstruction ou la destruction des
villosités arachnoïdiennes
Thrombose d’un ou plusieurs sinus
85. Échographie
• La surveillance échographique systématique de toute
grossesse rend actuellement possible le dépistage
précoce d’une hydrocéphalie anténatale.
• Le diagnostic peut être suspecté dés la 15ème SA et
affirmé dés la 20ème SA.
• L’utilisation de l’échographie et surtout endovaginale
avec des sondes multifréquences, haute résolution
permet la réalisation d’un examen morphologique
performant dès la fin du premier trimestre.
87. Échographie
le diamètre bipariétal
Le diagnostic anténatal d’hydrocéphalie se fait sur la mesure du
diamètre bipariétal (BIP) qui doit être corrélé à l’âge gestationnel
88. Échographie
les paramètres biométriques
Largeur
transversale du
ventricule latéral
appréciation la croissance différentielle des ventricules latéraux par
rapport aux hémisphères cérébraux.
89. l’imagerie par résonnance magnétique
L’IRM permet une bonne visualisation des différentes
structures de l’encéphale foetal.
91. La conduite à tenir thérapeutique
• Si Malformations associées: interruption de grossesse
• Si pas de malformations associés: Surveillance hebdomadaire par
échographie
• Si Hydrocéphalie évolutive:
• interruption de grossesse
• accouchement prématuré à 32 SA (shunt)
• décompression ventriculaire in utéro (shunt ventriculo-amniotique)
• Si Hydrocéphalie stable: dérivation après la naissance
92. Lissencéphalie
• Définition
• Rappel anatomique du
développement cortical normal
• Etiologie
• Classification
• Sémiologie
• Diagnostic
• Physiopathologie
• Traitement
95. Cortex cérébral
• Substance grise
• 2-3 mm d’épaisseur
• surface totale = environ
1400 cm2
• plissé en de nombreuses
circonvolutions séparées
par des sillons
• constitué de 6 couches
neuronales
97. • Substance grise
• 2-3 mm d’épaisseur
• surface totale = environ
1400 cm2
• plissé en de nombreuses
circonvolutions séparées
par des sillons
• constitué de 6 couches
neuronales
• associé aux fonctions motrices
et sensorielles, et aux
fonctions mentales «
supérieures » (cognition,
mémoire,…).
113. Quels sont les facteurs à l’origine du
développement cortical normal ?
Facteurs génétiques
114. Anomalie génétique
venant de l’un ou des
deux parents (mutation
du chromosome X)
Anomalie génétique
apparaissant
soudainement dans un
gène important pour une
bonne formation cérébrale
Infection, surtout virale,
au cours de la grossesse
Diminution de la
vascularisation cérébrale
foetale
Etiologie
117. La lissencéphalie classique (de type 1)
• Pathologie génétique rare caractérisée par un
épaississement du cortex avec une disparition de la
lamination normale en six couches remplacé par quatre
couches de neurones immatures.
• La lissencéphalie classique a une prévalence de 11,7 par million
de naissances.
124. À la naissance:
Autres symptômes
• hypotonie marquée,
• difficultés alimentaires,
• troubles de motricité,
• apparition de convulsions dès
les premiers jours.
Après un an:
• Une microcéphalie modérée
est souvent présente.
• Manifestations épileptiques
variées souvent résistantes au
traitement.
• Déficit intellectuel plus ou
moins profond
Sémiologie
125. Décès
Sémiologie
• Le décès survient le plus souvent dans un contexte de
surinfection respiratoire ou de mal convulsif.
• Avec des soins adéquats, un patient porteur de lissencéphalie
classique peut survivre jusqu’à l’âge adulte.
126. Diagnostic
• L’imagerie à résonance magnétique est indispensable pour
établir un diagnostic précis et pour conseiller les parents.
• Si les parents décident une interruption médicale de
grossesse un examen anatomo-pathologique du cerveau est
indispensable.
128. Défaillance génétique
Incapacité des neurones post mitotiques à atteindre la plaque
corticale du cortex cérébral.
Défaut spécifique de migration neuronale lors de
l’embryogenèse.
Organisation anormale des couches du cortex: 4 couches
au lieu de six
Réduction de la gyration corticale
134. Rôles de Lis1 et DCX
Etendre et rétracter les multiples processus des neurones pendant leur
migration
Accélération de la migration neuronale en se liant aux microtubules
Mouvements nucléaires durant la migration neuronale en couplant le
noyau au centrosome
Prolifération cellulaire durant la neurogenèse
Stabilisation des microtubules
Survie et migration neuronale
135. Rôles de TUBAI1
Code pour la tubuline α des microtubules indispensable aux
mouvements cellulaires
Assure l’interaction des microtubules avec d’autres protéines
Indispensable à la motilité des cellules nerveuses progénitrices
136. Lis1 et DC = régulateurs de la
fonction des microtubules dans
les
neurones
TUBA1A = composant du
microtubule
(dimères de alpha tubulin)
137. Rôles de ARX
Prolifération des précurseurs neuronaux
Accélération de la migration tangentielle et radiale des
neurones vers le cortex
Différenciation des interneurones corticaux GABAergiques
Sa mutation peut causer une accumulation de neurones immatures
ainsi qu’une réduction de la migration neuronale.
138. Rôles de RELN
Glycoprotéine secrétée par les cellules de Cajal présentes au niveau de
la surface du cortex cérébral.
Positionnement des neurones migrateurs au niveau de la couche
corticale correspondante.
Sa mutation peut causer une inversion des couches corticales
139.
140. II
III
IV
Cortex à 4-couches caractéristiques
I : couche moléculaire
II : couches V et VI du cortex normal
III: couche peu cellulaire
IV : épaisse bande de neurones
hétérotopiques
I
141.
142. Traitement et dépistage
• Approche multidisciplinaire pour répondre à la fois aux
aspects médicaux et psychosociaux de la maladie.
• Tests génétiques réalisables pour le patient ainsi que pour
les membres de la famille.
• Conseil génétique approprié pour les parents envisagent
d'avoir plus d'enfants.
143. Références
• A. Verloes, M. Elmaleh, M. Gonzales, A. Laquerrière, P. Gressens, (2007):
Lissencéphalies : aspects cliniques et génétiques, 18 p.
• M. Schuenke, E. Schulte et U. Schumacher, (2010): Atlas of Anatomy: Head and
Neuroanatomy, Thieme, 427 p.
• Y. Saillour, (2013): Physiopathologie des malformations du developpement
cortical associees a des mutations du gene tubuline 3 Universite Rene Descartes
- Paris V, 136 p.
• G. Meyer, (2007): Genetic control of neuronal migrations in human cortical
development, Advances in Anatomy Embryology and Cell Biology, 131 p.
• B.Alami, M.Jaffal, O.Addou, S.Bellakhdar, Y.Alaoui Lamrani, I.Kamaoui,
M.Maaroufi, N.Sqalli, Belahsen, S.Tizniti, M.Boubbou, (2013): Les malformations
du développement cortical en IRM: tout ce que doit savoir un radiologue,
service de radiologie1, service de neurologie2, CHU Hassan II, Fes, Maroc, 88 p.
144. • Nathalie Boëls 2006. L’hydrocéphalie: Grandir et vivre avec une
dérivation. Éditions du CHU Sainte-Justine
file:///C:/Users/az/Downloads/hydrocephalie-l%20(1).pdf
• Stratégie pour le traitement de l’hydrocéphalie Adaptation pour les
pays en voie de développement - (Dr Warf’s) Document: Strategy
for treatment of Hydrocephalus in developing countries (F)Target
group: Neurosurgeons Update: August 2008
http://ifglobal.sitehosting.be/uploads/documents/strategy_treatment_h
_dc_f.pdf
http://scolarite.fmpusmba.ac.ma/cdim/mediatheque/e_theses/14-
09.pdf **** doc complet
• Ref Pathologie du développement - Malformations congénitales
(chapitre 5)Auteurs : P. Dechelotte, A.L. Delezoïde Mai 2005
http://medidacte.timone.univ-mrs.
fr/webcours/umvf/anapath/disciplines/niveaudiscipline/niveaum
odule/chapitre5/leconimprim.pdf
• Il peut résulter de l'héritage génétique (sténose aqueduc) ou des
troubles développementaux, tels que ceux associés aux anomalies
du tube neural, dont le spina-bifida et l'encéphalocèle.
Ref http://www.neuros.net/fra/hydrocephalie_generale_.php
145. • Distribution of Alleles of the Methylenetetrahydrofolate Reductase
(MTHFR) C677T Gene Polymorphism in Familial Spina Bifida, William
G. Johnson & al, 1999.
• EMBRYOLOGICAL STAGES IN THE ESTABLISHING OF'
MYELOSCHISIS WITH SPINA BIFIDA, BRADLEY Ill. PATTEN
• Heterogeneity of Spina Bifida, BIRGITTE M. BLATTER & al, 1998
• Grossesse et nutrition : Acide folique et anomalies du tube neural,
2014
• Anencephaly and its Associated Malformations,Ravikiran AshokGole
& al,2012
• Spinabifida,Mark R Foster, consulté le 24-11-2014 sur
http://emedicine.medscape.com/article/311113-
overview#aw2aab6b2b2
• http://www.embryology.ch/francais/hdisqueembry/patholdisque02.html
, consulté le 20-11-2014
Notas do Editor
Agénésie
extrémité céphalique
extrémité caudale Les malformations de la moelle et des racines nerveuses lombaires et sacrées :
la malformation met à nu la moelle épinière et les racines nerveuses
Cette malformation se produit pendant les quatre premières semaines de grossesse -> difficilement détectable à ce stade
AFPSM qui montre déjà à ce stade une élévation de de 75 % à 80 % par rapport à la normale
coupe sagittale du fœtus avec spina bifida lombo-sacrée.
Vue Antéro-postérieur montre spina bifida occulta sur le segment S1 associée à un L5 SP allongée
Citer les diff entre les deux types et expliquer la ressemblance externe entre les deux
, plus rarement dans la région cervicale, exceptionnellement au niveau dorsal
Anticonvulsivant : médicaments utilisés pour la prévention ou l'occurrence de l'épilepsie
L'homocystéine est un acide aminé non protéinogène soufré résultant du catabolisme de la méthionine ou de la cystathionine. http://fr.wikipedia.org/wiki/Homocyst%C3%A9ine MTHFR, cofact : vita B9: petite quantité ->activité enz réduite -> PAS de disstruction de l’homocyst
Suivant le degré de déhiscence des arcs vertébraux et en fonction des structures impliquées, on distingue différents types de spina bifida, dont les conséquences cliniques peuvent être insignifiantes, sévères, voire fatale
La spina bifida occulta est une pathologie très fréquente qui est souvent découverte de manière fortuite lors d'un examen radiologique ou lors d'un examen du dos. Cette affection est en général asymptomatique,
http://www.embryology.ch/francais/hdisqueembry/patholdisque02.html Illustration schématique d'une spina bifida occulta. Les méninges et la moelle épinière sont ici à leur place, la seule manifestation visible étant une touffe de poils dans la région lombaire.
Représentation schématique d'une méningocèle. La moelle est située à sa place, seul une poche remplie de liquide cérébrospinal délimitée par la dure-mère fait protrusion sous la peau.
Fig. 31; Fig. 31aReprésentation schématique d'une myéloméningocèle. La moelle fait protrusion à la surface à travers le déficit osseux et n'est en général recouverte que par une mince couche de peau.
Lors de myéloméningocèle, les méninges, et la moelle (myelon) qui font protrusion au travers des arcs vertébraux déhiscents. Ces structures alors sont visibles sous la peau sous la forme d'une voussure, il arrive que le revêtement cutané soit déficient, voire totalement absent. Le canal central de la moelle est parfois distendu, on parle alors de myéloméningocystocèle.
est la forme la plus grave de la spina bifida aperta
La forme la moins grave et la plus commune du Spina Bifida, causant rarement des infirmités, est la sb occulta
Sagittal, T1-weighted magnetic resonance imaging (MRI) scan of a child after closure of his myelomeningocele. Child is aged 7 years. Note the spinal cord ends in the sacral region far below the normal level of T12-L1. It is tethered at the point at which the neural placode was attached to the skin defect during gestation. The MRI scan showed dorsal tethering, and the child complained of back pain and had a new foot deformity on examination. By definition, all children with a myelomeningocele have a tethered cord on MRI, but only about 20% of children require an operation to untether the spinal cord during their first decade of life, during their rapid growth spurts. Thus, the MRI scan must be placed in context of a history and examination consistent with mechanical tethering and a resultant neurologic deterioration.
plusieurs gènes ont été formellement impliqués dans l’HPE isolée depuis 1996
les principales pathologies associées sont:
On trouve également des anomalies de face qui sont associées a l’HPE
Une dysmorphie faciale accompagne généralement la malformation cérébrale
atrésie de la mâchoire / absence de la bouche / rotation des oreilles au dessous des yeux
En fonction du degré d'individualisation des hémisphères cérébraux, trois formes anatomiques de l'HPE ont été décrites par Demyer et Zeman: alobaire, semi-lobaire et lobaire [2]. Les deux premières formes sont de très mauvais pronostic justifiant ainsi une interruption médicale précoce de la grossesse [2, 4, 5].
Une poche liquidienne dite ”sac dorsal”, de taille variable, communiquant largement avec la cavité ventriculaire
Signes d’appel écho :
•Désorganisation des structures cérébrales / Kyste (sac dorsal) / Communication des VL / Ligne médiane non vue / Corps calleux épais dans sa portion antérieure
On distingue principalement deux catégories d'hydrocéphalie selon la raison de l'accumulation de LCR:
Hydrocéphalie causée
Les ventricules latéraux correspondent à des dilatations paires et symétriques des cavités épendymaires du télencéphale. (forme en croissant)
Le troisième ventricule : Le V3 est une dilatation de la cavité épendymaire diencéphalique.
Le quatrième ventricule :C'est une dilatation du canal central au niveau du métencéphale et du myélencéphale.
Dés la fermeture du tube neural, le future système nerveux central se compose d’un mince manteau cellulaire recouvrant une volumineuse cavité liquidienne, ébauche des futures ventricules. Ce stade d’ « hydrocéphalie physiologique » rend compte de la difficulté d’interprétation des données échographiques au cours des premiers mois gestationnels.
C’est la croissance cérébrale, en augmentant l’épaisseur de ce manteau, qui va réduire progressivement la taille des ventricules au cours de la vie intra-utérine.
A-les ventricules latéraux :
Ce sont des cavités épendymaires du télencéphale, au nombre de deux, situés à l’intérieur des hémisphères cérébraux, de profil ils ont la forme d’un fer à cheval ouvert en avant et en bas avec un prolongement postérieur.
Ils présentent à décrire :
· un corps ventriculaire
· prolongement antérieur et supérieur : corne frontale
· prolongement antérieur et inférieur : corne temporale
· prolongement postérieur : corne occipitale
· et carrefour ventriculaire unissant les trois cornes
Les ventricules latéraux communiquent avec le troisième ventricule par le trou de Monro.
b- Troisième ventricule :
Impair et médian, c’est une cavité épendymaire de diencéphale qui apparaît sur les clichés de profil sous forme d’un rectangle allongé avec deux parois latéraux, une paroi antérieure, une paroi supérieure ou toit, une paroi inférieure ou plancher, et un sommet inférieur.
L’aqueduc de Sylvius fait communiquer le 3éme ventricule avec le 4éme ventricule, c’est un canal de 15 mm de long.
c- Quatrième ventricule :
C’est une dilatation du canal épendymaire, visible seulement sur les clichés de profil sous l’aspect d’une image triangulaire effilée à base antérieure bulbo-protubérantielle presque verticale et à sommet postérieur cérébelleux et ayant des ouvertures latérales : ce sont les trous de Magendie et de Luschka.
Les ventricules communiquent par des orifices le trou de monroe entre les VL et le V3, l’aqueduc de sylvius entre la V3 et V4, et les trou de magendie et le trou de lushka entre la V4 et le canal de l’épendyme
C- Plexus choroïdes: Ils existent au niveau des parois latérales des ventricules latéraux et le toit du 3éme ventricule et du 4ème ventricule. Ce sont des cordons rougeâtres et granuleux revêtus par l’épithélium épendymaire et constitué par des villosités formées d’une anse vasculaire située dans un stroma conjonctival
La sécrétion du LCS débute avec l’apparition des plexus choroïdes, au stade embryonnaire 18 (43-44 jour) au niveau du quatrième ventricule, au stade 19 (49-50°jour) dans les ventricules latéraux. Cette sécrétion rythmée par les pulsations artérielles va induire la circulation du LCS d’abord dans les cavités ventriculaires, puis après ouverture passive ou active du trou de Magendie, le LCS va disséquer et ouvrir progressivement les espaces sous arachnoïdiennes, le liquide circule également dans le canal centromédullaire, physiologiquement perméable jusqu’à la naissance (où il mesure 0,10mm).
Son occlusion se réalise durant les deux premières années de vie.
Globalement le Système ventriculaire est un réservoir de LCS qui est secrété par les plexus choroïdes de tous les ventricules.
- le 3ème Ventricule avec sa forme en entonnoir aplati fonctionne comme une pompe à LCS synchronisé avec la pompe cardiaque.
À chaque systole, la pression intracrânienne augmente et le V3 se comprime en chassant le LCS vers le V4.
au cours de la diastole la pression intracrânienne diminue et le V3 se dilate pour recevoir le LCS des VL.
Le LCS produit passe des ventricules latéraux vers le 3éme ventricule par les trous de Monro puis vers le 4éme ventricule par l’aqueduc de Sylvius. A ce secteur intraventriculaire se juxtapose un autre péri cérébral et péri médullaire (citernes, espaces sous arachnoïdiens).
Les deux secteurs communiquent par les trous de Luschka et Magendie situés au niveau du 4éme ventricule.
Le LCS est secrété essentiellement au niveau des plexus choroïdes à raison de 60%, et pour les 40% restant, l’ensemble de surface cérébrale à partir de l’espace liquidien interstitiel, les vaisseaux sanguins des espaces sous-arachnoïdiens et l’épendyme ventriculaire, en assure la sécrétion.
Ce volume a été évalué à :
600ml/j soit 0.4ml/min chez l’adulte,
200ml/j soit 0.1ml/min chez nourrisson
0.3ml/j chez l’enfant.
Le LCS est renouvelé environ toutes les 7 heures, soit entre 3 et 4 fois par jour.
Il existe deux sorte de flux du LCS qui agissent simultanément et en permanence :
Le flux net global : qui est le produit de la sécrétion du LCS, égal en situation d’équilibre au volume du LCS résorbé. Ce volume a été évalué à 600 ml par jour soit 4ml par minute ce qui est extrêmement faible par rapport au flux sanguin cérébral global qui est d’environ 700 ml par minute.
Les flux pulsatiles: résultent des modifications du volume sanguin cérébral encéphalique entre les stades de systole et diastole. Cette pulsation vasculaire s’exerçant dans une cavité crânienne rigide, repousse le LCS encéphalique vers le sac dural plus extensible.
C’est un phénomène passif qui obéit au gradient de pression entre l’espace sous arachnoïdien et le sinus.
les granulations de Pacchioni. Ce sont des hernies de l’arachnoïde dans les sinus veineux agissent comme des soupapes
Au niveau des ventricules latéraux et 3éme ventricule :
Le blocage est en règle tumoral, par lésion intraventriculaire obstruant un ou les deux trous de Monro (kyste colloïde).
Au niveau de l’aqueduc de Sylvius :
Ce sont avant tout des sténoses congénitales isolées, ou associées dans un cadre pluri malformatif. Jamais complètes, elles sont la conséquence de rétrécissements de diaphragmes ou de multicanaux rétrécis sur le trajet de l’aqueduc. Ces sténoses peuvent également résulter de gliomes périaqueducaux ou pinéalomes.
Au niveau du 4éme ventricule :
Il peut être obstrué par une tumeur siégeant dans la lumière (médulloblastome, épendymome), ou par une tumeur névraxique dont l’expansion vient combler la lumière ventriculaire (tumeur du tronc cérébral).
au niveau de la sortie de la filière ventriculaire :
Le plus souvent bloquée par une malformation : imperforation du trou de Magendie, anomalie de la charnière osseuse (malformation ou syndrome de Chiari, de Dandy Walker, Kyste arachnoïdien).
Au niveau des espaces sous arachnoïdiens :
L’obstacle réalise une hydrocéphalie communicante. L’obstacle peut se situer en
un point quelconque des espaces péricérébraux, notamment des citernes de la base
(par arachnoïdite). Cette entrave à la circulation périphérique du LCS rend insuffisante la résorption au niveau des sinus veineux et elle est responsable de la dilatation ventriculaire par accumulation du LCS en amont.
L’obstruction ou la destruction des villosités arachnoïdiennes résulte d’hémorragies méningées ou de méningites purulentes.
Une augmentation du régime de pression intraveineuse peut inverser le gradient LCS/sang veineux : ce peut être la thrombose d’un ou plusieurs sinus, une malformation de l’ampoule de Galien (laquelle peut en outre obstruer le 3° ventricule), une compression des sinus latéraux dans les trous déchirés postérieurs.
axe traverse la ligne médiane du cerveau au niveau du toit du 3ème ventricule (V3).
Mesurée sur une coupe axiale stricte (la coupe des carrefours ventriculaires).
Même si l’échographie reste la technique de référence pour étudier le développement fœtal normal et pathologique, l’IRM fœtale voit progressivement ses indications s’élargir grâce aux séquences rapides, permettant de réduire les artefacts de mouvements avec des images de meilleure qualité
Dérivation: drainage hors du cerveau l'excès de liquide et le dirige dans une autre partie du corps. La plupart des dérivations employées actuellement drainent le liquide à l'intérieur de la cavité abdominale (cavité péritonéale) où l'estomac et les intestins sont situés.
Nous allons commencer d’abord par voir le développement cortical normal avant d’entamer la physiopathologie de la lissencéphalie.
Etant donné que la lissencéphalie touche essentiellement le cortex cérébral, il serait logique de commencer par quelques rappels concernant l’anatomie du cortex
En effet, si nous regardons de plus près nous pouvons observer au niveau des circonvolutions des dépressions qui vont constituer les sillons et qui sont séparés par des gyris.
Deux processus sont affectés lors de la lissencéphalie:
Tout d’abord, la gyration corticale. C’est un processus qui commence dès le troisième mois vers environ la 12ème semaine.
Cette image représente différentes vues et coupes en imagerie par résonnance magnétique du cerveau lors de son développement embryologique. Nous pouvons constater l’accroissement des nombres de cironvolutions à l’état normal entre la 24ème (4ème mois) semaine gestationnelle et la 40 ème (9ème mois)
Les scissures primaires.
La scissure de sylvius est toujours constante même en cas de lissencéphalie.
C’est un processus complexe régis par un mécanisme génétique.
Lors du développement embryonnaire, les neurones migrent le long des fibres gliales depuis la zone ventriculaire située comme son nom l’indique près du ventricule vers la plaque corticale qui représente le future cortex cérébral.
Les neurones générés dans la zone germinale du cortex migrent radialement.
Ils migrent le long de fibres appelées glie radiaire.
Cette glie radiaire est composée des progéniteurs de la zone ventriculaire qui
présentent une extension cellulaire liée à la surface piale
1- Extension d’une projection cellulaire appelée front de migration (leading edge), qui explore le
microenvironnement.
Elle mobilise les filaments d’actine nécessaires à la formation des filopodes et lamellipodes; ceux-ci
sont essentiels à l’initiation de la motilité; mobilisation également des microtubules (MT)
2- Elle débute avec la stabilisation du « leading process », Le
centrosome qui est positionné devant le Noyau, se déplace dans le neurite, tout de suite suivi de la
translocation du noyau. Ce processus dépend de la dynamique des MT qui, à partir du centrosome,
enveloppe le noyau dans une « cage », où elles exercent une force de traction qui tire le noyau vers le
centrosome.
3-
les neurones pyramidaux (glutaminergiques qui représentent 80% des neurones du cortex), migrent de façon radiaire depuis leur site de production au sein de la zone germinative jusqu’au cortex, guidés par les cellules ou fibres gliales radiaires qui s’étendent de la surface ventriculaire à la membrane piale
La plupart des interneurones GABAergiques (20% des neurones du cortex) sont issus de l’éminence ganglionnaire (et non de la zone germinative périventriculaire) et adoptent une trajectoire migratoire tangentiel indépendante de la glie radiaire
Quatre phénomènes peuvent être à l’origine d’une lissencéphalie
Selon les causes que nous venons de voir, il existe plusieurs types de lissencéphalie.
FLAIR : séquence de type T2 avec suppression du signal du LCR qui apparaît en hyposignal.
pour l’IRM : hyposignal = noir, hypersignal = blanc.
T1 et T2 : T1 = LCR en hyposignal, T2 LCR en hypersignal.
Aspect IRM caractéristique:
Substance blanche réduite et cortex épais avec absence d’inter digitations
Vallée sylvienne ouverte (immature)
Déficit intellectuel: toujours profond dans les agyries, modéré à profond lorsque l’architecture corticale est mieux préservée. Habituellement, les patients ne dépassent pas les performances d’un nourrisson de 6 mois :
contact visuel très pauvre,
langage est absent,
la préhension manuelle n’est pas acquise,
les malades n’acquièrent jamais la position assise.
régression secondaire possible surtout en cas d’épilepsie intraitable.
Arrêt de la migration neuronale survenant entre la 9e et la 13e semaine de la grossesse
Identification of various gene mutations has not only given us greater insight into some of the pathophysiologic basis of MCD, but also an understanding of the processes involved in normal cortical development.
Les anomalies du gène PAFAH1b1, qui code la protéine LIS1
PAFAH1b1, localisé en 17p13.3,
Le gène DCX, porté par le chromosome X, e
Le gène DCX code pour la double cortine (ou DCX),
The ARX gene is located on the short (p) arm of the X chromosome at position 21.3.
RELN 7q22.1
TUBA1A: 12q13.12
Sa mutation peut aussi être impliqué dans l’hydrocéphalie, l’épilepsie, l’autisme et le retard mental.
Mis à part le contrôle des crises épileptiques, la gestion de ces patients nécessite une….
Etant donnée que la base génétique de nombre de ces troubles ont été identifiés, ….
L’identification des gènes impliqués dans les lissencéphalies a fait grandement progresser les connaissances sur la physiologie et la biologie cellulaire du développement cortical en général et de la migration neuronale en particulier.