3. → Le pédiatre surveille le développement corporel de l'enfant en tenant compte de ses
besoins selon l'âge, …
→ Il prend en charge le dépistage, la prévention, l'éducation à la santé et les soins.
→ Il examine l'enfant, pose un diagnostic et prescrit un traitement approprié : il prend en
charge toutes les maladies, graves ou non.
→ Il lutte notamment contre l'obésité et la sédentarité* et assure les vaccinations.
→ Il contribue à l'éducation à la santé et au soutien des parents.
→ Il assure la continuité des soins et fait face aux urgences.
Lexique :
→ Sédentarité = Les comportements sédentaires sont des comportements où les personnes pratiquent moins d'une demi-heure d'activité physique par jour et où
la personne passe quasiment tout son temps assis devant un écran (télévision, ordinateur...). La sédentarité provoque une prise de poids, l'obésité et des risques
cardio-vasculaires. Une personne sédentaire voit son risque de mortalité augmenter.
4. Le pédiatre de ville reçoit ses patients dans un cabinet de consultation ou
se rend au domicile du malade, mais aussi en maternité. A l'hôpital, il
assure les soins dans un service de pédiatrie disposant d'un environnement
approprié. Les hôpitaux pédiatriques ont un service d'urgence. Il peut aussi
intervenir dans des services de PMI ou travailler en liaison avec l'aide
sociale à l'enfance.
5. Les
Contribuer à la bonne santé des enfants et des adolescents (appelés « adultes de
demain » est un motif de satisfaction quotidien ! Établir des relations de confiance et
d'alliance avec l'enfant et sa famille dans les situations difficiles est aussi un aspect
positif du métier.
Les
Il est parfois difficile d'assurer ce métier dans une période de pénurie de
médecins, notamment pour faire face aux gardes et urgences. Il faut aussi savoir
que la pédiatrie exercée en milieu libéral est l'une des filières médicales les moins
rémunératrices.
6. Pour être aide-soignant(e),il faudrait être :
Prévenant(e) : Le pédiatre doit faire preuve de qualités d'écoute pour instaurer la
confiance entre l'enfant, les parents et lui-même.
Disponible : Le sens du dialogue et humanité sont nécessaires. Le pédiatre doit savoir
communiquer avec les enfants et les parents, c'est-à-dire les écouter, être conscient de
leurs besoins et de leurs attentes. La haute technicité de certains soins ne doit pas faire
oublier l'importance de la parole avec les patients pour une prise en charge globale de leur
situation.
Consciencieux(euse) : La santé des patients étant en jeu, chaque consultation doit être
menée avec le même sérieux. Le pédiatre doit être sûr de son diagnostic, être conscient de
ses limites et doit se remettre en question par rapport à chaque enfant.
Travailleur(euse) : Les études de médecine sont réputées longues et difficiles. Il doit
aussi, tout au long de sa carrière, se tenir informé des progrès de la médecine et de la
recherche.
7. Pour devenir pédiatre, 10 années d’études au moins sont nécessaires. Le parcours est divisé
en 3 cycles :
→ Le premier cycle d’études médicales (PACES) dure 2 ans,première année commune des
études de santé (médecine, odontologie, sage-femme et pharmacie). Cette PACES est
sanctionnée par un concours très sélectif qui se déroule en 2 temps : une fois les épreuves
communes terminées, et à la fin des épreuves communes et épreuves spécifiques.
→ Le bac S avec mention est vivement conseillé : 95 % des étudiants admis en 2ème année
ont un bac scientifique. Le deuxième cycle des études médicales (DCEM) se déroule sur 4
ans et permet de commencer la formation pratique à mi-temps. En fin de 6ème année
(DCEM4) a lieu un concours appelé « épreuves nationales classantes » (ENC, ex-internat).
→ Après, vous pourrez choisir une spécialité parmi les 11 filières de spécialités proposées
(médicales, chirurgicales, anesthésie réanimation,biologie médicale, gynécologie
médicale, gynécologie obstétrique, médecine générale, pédiatrie, psychiatrie, santé
publique, médecine du travail).
8. → Le troisième cycle des études médicales pour la spécialité pédiatrie dure 4 ans.
→ De longs stages rémunérés en milieu hospitalier ou chez des pédiatres libéraux sont organisés.
→ Après avoir eu la thèse de doctorat de médecine générale et après avoir eu le diplôme d'État
spécialisé de docteur en médecine, les internes obtiennent le diplôme d’État de docteur en
médecine avec la mention de la spécialité pédiatrie, indispensable pour exercer.
→ Le pédiatre peut acquérir une compétence ou qualification en préparant un diplôme d’études
spécialisées complémentaires (DESC), par exemple, le DESC de psychiatrie de l’enfant et de
l’adolescent, de foetopathologie ou médecine d’urgence.
→ Selon le type de DESC, la formation dure de 2 à 3 ans.
→ Le diplôme de fin d’université spécialisée en
pédiatrie.
9. Dans la fonction publique, votre salaire dépend de votre grade et de votre échelon. A cette
rémunération principale, qui progresse avec l'ancienneté, s'ajoutent diverses indemnités et
primes, versées par exemple en fonction de votre lieu d'exercice ou de la taille de votre
famille. En libéral, vos revenus dépendent de votre lieu d'exercice, de votre notoriété, des
honoraires que vous pratiquez, etc.
Médecin praticien(nne) hospitalier(e): 3 300 € à 6 200 €
Professeur de pédiatrie : 4 000 € à 8 000 €
Pédiatre libéral(e) : 5 800 € en moyenne
10.
11. Que fait-il ?
Il est doté d'une multitude d'appareils à la pointe de la technologie, le chirurgien-dentiste soigne
toutes les affections des dents et des gencives. Il peut éliminer une carie, poser des prothèses
ou des implants... Ses activités sont variées. Son rôle s'étend également à celui de conseiller en
hygiène dentaire.
Comment travaille-t-il ?
Le chirurgien-dentiste effectue lui-même des radiographies et des moulages qui l'aident à établir
un diagnostic. Tout en rassurant son patient, il se sert de miroirs pour accéder à tous les recoins
de la bouche. Si une carie se soigne rapidement en taillant la dent et en appliquant un amalgame
qui fait office de pansement, la pose d'implants ou de prothèses est un véritable acte chirurgical.
12. 90 % des chirurgiens-dentistes exercent dans un cabinet privé. Beaucoup
s'associent avec des confrères pour diminuer leurs charges et les lourds
investissements en matériel. Certains préfèrent être salariés, dans un hôpital ou un
laboratoire de produits dentaires.
Pour être dentiste,il faudrait être :
Minutieux : Les affections sont minuscules et les nerfs très sensibles. L'art du
chirurgien-dentiste consiste à soigner sans faire mal.
Rassurant : Le praticien doit établir un climat de confiance avec ses patients pour
les satisfaire et travailler dans de bonnes conditions.
Curieux : Les méthodes et les appareils évoluant rapidement, il faut toujours
s'adapter aux nouvelles techniques de soin.
13. Les
Pas de visite ni de garde, la semaine du chirurgien-dentiste est planifiée. Il travaille
rarement dans l'urgence.
Les
Aller chez le dentiste fait souvent peur : les chirurgiens-dentistes doivent sans
cesse réduire l'appréhension de certains patients.
14. Seuls les titulaires du diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire peuvent exercer en
tant que dentiste. Le cursus des études en odontologie dure 6 à 8 années selon la
spécialisation.
→ Le 1er cycle dure 2 ans. Il comprend la PACES (première année commune aux études de
santé aux 3 filières : médecine, dentaire, pharmacie), aussi appelée "L1 santé", qui est
sanctionnée par un concours très sélectif. Il est vivement recommandé d'être titulaire d'un
bac S avec mention pour franchir ce premier cap.
→ Ensuite, un 2e cycle de 3ans suivi du 3e cycle court (1 an) ou long (1 à 3 ans).
→ Le cycle court permet l'obtention du diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire.
→ Le cycle long, ou internat, ouvert sur concours, conduit en 3 ans à l’obtention de l'AEA
(attestation d'études approfondies) et au diplôme de docteur en chirurgie dentaire et au
titre d’ancien interne en odontologie.
→ Enfin, après le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire, les chirurgiens-dentistes
peuvent se spécialiser en préparant un certificat d’études supérieures (CES) en 1 an ou 2
certificats d'études supérieures de chirurgie dentaire en 4 ans : le DESCB (diplôme d’études
supérieures de chirurgie buccale) et le CECSMO (Certificat d’études cliniques spéciales
mention orthodontie).
15. Dans la fonction publique, votre salaire dépend de votre grade et de votre échelon. A cette
rémunération principale, qui progresse avec l'ancienneté, s'ajoutent diverses indemnités et
primes, versées par exemple en fonction de votre lieu d'exercice ou de la taille de votre
famille. En libéral, vos revenus dépendent de votre lieu d'exercice, de votre notoriété, des
honoraires que vous pratiquez, etc.
Chirurgien(ènne)-dentiste :
2 600 € à 10 000 €
Orthodontiste
A partir de 6 500 €
16. Que fait-il ?
Spécialiste des cheveux, des plus frisés aux plus raides, le coiffeur conseille ses clients, réalise
des coupes ou des colorations. De plus en plus, il vend des produits capillaires, en particulier des
shampoings et des crèmes de soins, ainsi que des accessoires pour les cheveux.
Comment travaille-t-il ?
→ Au cours de ses études, l'apprenti coiffeur peut se spécialiser en devenant styliste-visagiste
ou coloriste-permanentiste. Après avoir fait un shampoing et démêlé les cheveux de son client, le
styliste-visagiste observe la forme de son visage. Il réalise alors la coupe la mieux adaptée à
l'aide de ciseaux ou d'une tondeuse.
→ Le coloriste-permanentiste intervient pour appliquer des produits naturels ou chimiques sur les
cheveux pour les colorer, les décolorer, les friser ou les défriser.
→ Le travail se termine par le brushing : le coiffeur donne alors du mouvement aux cheveux avec
un séchoir et une brosse ronde. Enfin, certains choisissent de compléter leur formation en
devenant barbier pour raser ou tailler barbes et moustaches ou passe le CAP de perruquier-
posticheur pour fabriquer et vendre des perruques.
17. Salarié, le coiffeur peut travailler dans un salon indépendant ou franchisé. Artisan, il
possède son ou ses propres salons. Le coiffeur qui travaille à domicile, directement
chez le client, est soit salarié d'une entreprise spécialisée, soit installé à son
compte.
Pour être coiffeur(e), il faudrait être :
Créatif(ve) : Le coiffeur crée sans cesse de nouvelles coupes adaptées aux visages
de ses clients... et à leurs exigences !
Minutieux(se) : La manipulation des ciseaux, rasoirs et autres tondeuses demande
une attention particulière.
Attentionné(e) : Les clients ne confient pas leur tête à n'importe qui. Ils ont besoin
d'être rassurés, cajolés, dorlotés. Le coiffeur doit faire preuve de grandes qualités
d'accueil et d'écoute.
Résistant(e) : La plus part du temps, le coiffeur travaille debout
18. Les
Une coupe de cheveux peut redonner le moral au client... De quoi satisfaire également
le moral du coiffeur !
Les
Allergiques s'abstenir ! Les produits chimiques utilisés pour colorer ou permanenter
les cheveux sont agressifs pour la peau et les voies respiratoires.
19. → Le CAP coiffure est le minimum requis pour exercer le métier. Il se prépare en 2 ans,
après en lycée professionnel, en CFA (Centre de formation pour apprentis), dans les écoles
de la FNCF, Fédération nationale de la coiffure française, ou dans des écoles privées.
→ Les titulaires du CAP qui souhaitent se spécialiser ont le choix entre deux MC (mention
complémentaire) : coloriste-permanentiste ou styliste-visagiste. Chacune de ces MC se
déroule en 1 an et se prépare par la voie scolaire (lycée professionnel ou établissement privé)
ou en apprentissage (CFA).
→ Le BP (brevet professionnel) coiffure option coloriste-permanentiste ou styliste est
obligatoire pour ouvrir son salon de coiffure. Il se prépare en 2 ans en alternance. Pour s'y
présenter, les candidats doivent justifier de 5 ans d'activité professionnelle, réduite à 2 ans
pour les titulaires d'un diplôme de niveau CAP/BEP.
A bac + 2, le BM (brevet de maîtrise) coiffeur s’adresse aux professionnels qui souhaitent
progresser dans la maîtrise de la technique et aussi la qualification de chef d’entreprise. Il
est accessible aux titulaires d'un CAP coiffure avec 5 ans d'expérience ou aux titulaires du bac
pro avec 4 ans d'expérience. Deux CFA de la chambre de métiers et de l’artisanat proposent
ce BM en Île-de-France.
20. Dans la fonction publique, votre salaire dépend de votre grade et de votre échelon. A cette
rémunération principale, qui progresse avec l'ancienneté, s'ajoutent diverses indemnités et
primes, versées par exemple en fonction de votre lieu d'exercice ou de la taille de votre
famille. En libéral, vos revenus dépendent de votre lieu d'exercice, de votre notoriété, des
honoraires que vous pratiquez, etc.
Coiffeur / Coiffeuse : Du SMIC à 2 300 €
Artisan : A partir de 1 300 €