1. Mondes Animés II
Théâtre du Mantois
Ciné-théâtre
Dossier pédagogique
2. I – Présentation du spectacle
Des dessins animés étonnants venus de l’Est, un bruitage théâtral en direct :
découvrir
entre magie et poésie, l’occasion pour les enfants de découvrir une autre
forme d’image – et une autre façon de regarder l’image…
L’histoire
L’expédition d’une famille d’ours acharnée à gravir un sommet, les tribulations
saugrenues de deux vers de terre, une princesse passée par-dessus bord par d’affreux
pirates… Quelques perles du cinéma d’animation venue d’Estonie, de Kirghizie ou
d’ailleurs, qui proposent autant d’épopées en miniature, burlesques et héroïques. Devant
l'écran, un dispositif sonore de bric et de broc animé par deux comédiens qui composent
en direct une bande son mêlant voix, bruitages et musique de façon ludique et décalée…
Entre cinéma et théâtre, humour et poésie, l’occasion pour les enfants et les plus grands
de découvrir par le spectacle vivant une autre façon de regarder l’image.
Extraits
Extraits de presse
Un spectacle original et pertinent qui stimule la curiosité de tous les âges. Poétiquement
charmant ! (Vaucluse Matin)
Une cure de Jouvence pour tous les publics, réjouissante et rafraîchissante ! (revue-
spectacles.com)
Distribution
Distributio n
conception et interprétation Hoa-Lan Scremin, Christophe Leblond
Hoa-
conseil artistique Eudes Labrusse, Jérôme Imard
films distribués par Arkéion films
MONDES ANIMES II : Attraction d'Alexei Demine (Russie), L’autre côté de Mikhaïl
Aldashine (Russie), Jolly Roger de Mark Baker (Angleterre), Touloubaï connaisseur de
coursiers de Saguinbek Ichenov (Kirghizie)
A voir dès 6 ans
Durée 45 minutes
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3. Pistes
II – Pistes de préparation à la séance
1 - Descriptif du spectacle
Autour de la projection sur grand écran de courts films d'animation, deux
comédiens-musiciens proposent une sorte de "bande-son" vivante qui
accompagne l'image (voix, jeu, musique, bruitages, etc.) de façon ludique et
parfois décalée. De nombreux instruments, parfois étranges, mais aussi des
objets familiers servent à la composition de cet accompagnement en direct.
Entre les différents films courts projetés, des respirations permettent une
transition en jeu et en musique : l'image n'absorbe jamais la totalité de l’attention
de l’enfant, l’ensemble reste un "spectacle vivant".
2 – Note d’intention
Pour sensibiliser les enfants à une forme d’image différente de celle à laquelle
ils sont habitués et qui les envahit de plus en plus aujourd’hui, il semblait
intéressant de proposer des films d’animation venus de l'Est (Estonie, Kirghizie et
Russie), dont les réalisateurs ont souvent été des pionniers du genre. Les
techniques traditionnelles utilisées sont ainsi le dessin animé ou les marionnettes
et objets animés.
Le choix s'est porté :
- sur des films courts (une dizaine de minutes au maximum) pour que l'attention
des enfants ne se disperse pas ;
- et sur des films qui ne sont ni trop récents (pour permettre la découverte de
ces techniques traditionnelles) ni trop anciens (pour que les enfants retrouvent
tout de même certains repères par rapport à l'animation) : ils sont été réalisés
entre 1983 et 1998.
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4. 3 – Résumé par films
Attraction
Alexei Demine (Russie / 1995 / 3 mn) Dessin animé
Une famille d'ours s'acharne à gravir le sommet
d'une montagne dans la neige et le blizzard. Mais
quand ils y parviennent enfin, la "ligne de crête"
bascule et toute la famille se retrouve entraînée
vers le bas… Cette volonté d'atteindre le sommet
devient alors un délirant jeu d'équilibre !
Jolly Roger
Mark Baker (Angleterre /1998 /12 mn) Dessin animé
Des pirates impitoyables emmenés par un horrible
capitaine, un corsaire terriblement couard, une
princesse insupportable jetée par-dessus bord, et
qui rumine sa vengeance…. Tout l’univers de la
flibuste ramassé en 12 minutes d’humour loufoque
et décalé, “so british…“
Touloubaï connaisseur de coursiers
Saguinbek Ichenov (Kirghizie / 1983 : 10 mn) Marionnettes animées
Le vieux Touloubaï, fin connaisseur de chevaux, son
petit-fils et leur cheval blanc sont poursuivis par le
puissant Sara-Kahn et sa horde de chevaux… Un
conte épique et initiatique, adapté d’une légende
kirghize, réalisé à partir de marionnettes animées.
L’autre côté
Mikhaïl Aldashine (Russie / 1993 / 8 mn) Dessin animé
Les pérégrinations souterraines de deux vers qui
élaborent des galeries labyrinthiques et décoratives
pour échapper à leurs prédateurs… en surface.
Une lutte pour la survie aux allures de chorégraphie
drolatique.
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5. III – Documents
cinéma
1 – Le cinéma d’animation
Quelles que soient les techniques utilisées, le principe est toujours le même : le
mouvement est décomposé en une succession d'images fixes dont la vision à une
fréquence donnée donne l'illusion du mouvement continu. Deux aspects sont importants :
• Image par image : il faut représenter chacune des phases du mouvement
réalisées et enregistrées image par image, quel que soit le système de
représentation choisi, quel que soit le moyen d'acquisition employé, quel que soit
enfin le procédé de restitution visuelle de l'animation.
• Fréquence de restitution : les images sont restituées à une fréquence régulière
suffisante pour que le cerveau et l'inertie des phénomènes entrant dans la vision,
dont la persistance rétinienne, jouent leurs rôles dans l'illusion. En cinéma la
fréquence minimale était établie à 12 images/seconde. Mais pour éviter un
papillotement désagréable la fréquence de 16 images/seconde s'imposa comme
un minimum.
Les fréquences standard sont de 24 (Cinéma), 25 (Pal) ou 30 (NTSC) images/seconde
mais selon les types de mouvements à représenter, la luminance et la fréquence spatiale
de l'image, pour éviter des "images fantômes" on peut être amené à atteindre plus de
100 images/seconde en animation numérique. Néanmoins l'effet stroboscopique
(exemple des roues qui semblent tourner en sens inverse) ne peut être évité : il est
diminué par des effets spéciaux de flou dont le filage.
Pour des formes simples, 2 images/seconde n'est évidemment pas suffisant pour une
animation fluide mais une telle fréquence, voulue pour des effets artistiques, peut être
considérée comme de l'animation, compte tenu du contexte général de l'œuvre.
Figure : Décomposition des 6 images, permettant la restitution du mouvement
Pour économiser des images (fréquent lorsqu'elles étaient tracées manuellement), il est
possible de dupliquer chaque image. La saccade sera perceptible ou non selon le
contenu de l'image, la différence entre deux images qui se suivent.
L'animation en infographie est la partie du processus de création graphique qui consiste
animation
à faire se mouvoir les différents objets créés lors de l'étape de la modélisation en 3D ou
bien du dessin en animation classique.
Le film d’animation est une technique élaborée à partir d'images dessinées, d’images
créées par ordinateur ou de photographies qui sont « montées » dans une suite logique
permettant une impression d'activité et de mouvement.
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6. 2 – Les familles d’instruments
Instruments à corde
De matière, de grandeur et de grosseur variées, une corde peut être frottée, pincée ou
frappée.
Les Cordes (ou cordophones) :
• Instruments à cordes frottées comme le violon ou la vielle à roue,
frottées,
• Instruments à cordes pincées, comme la guitare ou le clavecin, ou la harpe
pincées,
• Instruments à cordes frappées comme le piano ou le cymbalum.
frappées,
Instruments à vent
La colonne d'air des instruments à vent (ou aérophones) peut être produite par le
souffle du musicien, par une soufflerie mécanique ou par une poche d'air.
La Voix exploite toutes les possibilités des membranes muqueuses du larynx (cordes
vocales).
Les Bois ont un biseau ou une anche :
• Instrument à biseau,
biseau comme toutes les flûtes ou les jeux à bouche d'orgue,
• Instrument à anche libre comme les harmonicas ou les accordéons,
libre,
• Instrument à anche simple, comme les clarinettes ou les saxophones,
simple,
• Instrument à anche double, comme les hautbois ou les bassons.
double,
Les Cuivres utilisent la vibration des lèvres dans une embouchure comme les
trompettes, les cornets à bouquin ou l'étonnant didgeridoo.
Instruments de percussion
• Les Percussions, à son déterminé ou non, englobent tout instrument par lequel
Percussions,
un corps en frappe un autre.
• Les Peaux (ou membranophones), une membrane frappée par les mains ou des
baguettes, accordée ou non comme le djembé ou la timbale ;
• Les Claviers (ou lamellaphones, idiophones à son déterminé), une série de lames
accordées en bois ou en métal frappées par des baguettes comme le xylophone
ou le steel-drum ;
• Les Accessoires (ou idiophones à son indéterminé)… tous les autres : du triangle
aux maracas.
N.B. Les percussions ont été subdivisées par les théoriciens en "membranophones" et
"idiophones" (comme "cordophone" et "aérophone", ces termes sont peu usités et hors
dictionnaires). Le développement de cette famille nombreuse (plus de 500) au
XXe siècle, et particulièrement des instruments à "claviers" ou à "lamelles", a imposé
cette nouvelle catégorisation autant pour les percussionnistes que pour les enseignants.
Instruments de combinaison
• Instruments combinant plusieurs modes de mise en vibration :
• Instruments mécaniques, comme la serinette ou l'orgue de Barbarie.
De l'électromécanique au virtuel
• Instrument électromécanique, comme l'orgue Hammond ou le Yamaha CP80,
• Instrument de musique électronique, comme le Thérémine et les ondes Martenot,
• Instrument électroanalogique, comme le Moog Micromoog (synthétiseur
analogique) ou les Yamaha DX7 et Roland FANTOM X8 (synthétiseurs
numériques),
• Instrument virtuel de l'Atari au Macintosh.
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7. 3 – Idées d’ateliers artistiques
Créer
Créer un thaumatrope à élastiques
Il s'agit d'un disque ayant un dessin différent sur chaque face. En le faisant tourner
rapidement les deux dessins se superposent créant une illusion de mouvement :
- Dessiner à l'aide du compas 2 cercles de 4 cm de rayon sur la feuille de papier et
1 cercle de 4 cm de rayon sur le carton.
- Faire un dessin complémentaire sur chaque cercle de papier. Par exemple : un
oiseau sur une face et une cage sur l'autre.
- Découper les cercles.
- Coller les disques dessinés de chaque côté du disque en carton.
- Percer un trou de chaque côté du disque.
- Glisser un élastique dans chaque trou.
- Faire tourner le disque entre les doigts à l'aide de l'élastique. (Tenir le
thaumatrope par les élastiques et tourner le cercle avant de le lâcher)
Créer son propre instrument de musique
- Baton de pluie
- Castagnettes à fabriquer avec des coquillages
- Un guiro avec une bouteille d’eau
- Une guitare en carton
- Un sistre avec des bouchons (le sistre est un instrument que l’on secoue de la
famille des percussions.)
- Tap tap
Imaginer des objets à détourner pour créer des sons
Partir des objets qu’on peut trouver dans une salle de classe pour créer des sons :
- Bruissement avec les feuilles d’un livre (pour faire remonter une horloge par
exemple)
- Utiliser un taille crayon et tailler le crayon en rythme (marcher sur des feuilles
mortes)
- Même principe que le taille crayon, mais avec des ciseaux (oiseaux s’envolant)
- Couper un morceau de scotch avec le dérouleur (bruit d’une allumette qu’on
craque)
- Bien tendre deux ou trois élastiques entre le pouce et l’index et avec l’ongle de
l’autre index, tirer sur les élastiques un à un (bruit de la harpe)
Le mime
A partir de ces inventions, demander à deux enfants de mimer une scène tandis que
deux autres font les bruitages à partir des instruments qu’ils auront conçus, de leur voix,
de leurs mains, en tapant des pieds…
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8. Président : Xavier Roy
Direction : Eudes Labrusse
Codirection : Jérôme Imard
Administration : Anne Souty
Relations publiques : Ludovic Tourdot
Coordination, diffusion, production : Anne-Lise Jacques
Communication & assistanat administratif : Laëtitia Di Fiore
Président : Gilles Costaz
Direction : Eudes Labrusse
Administration, coordination : Delphine Avrillon
coordination
Relations publiques, développement culturel : Ludovic Tourdot
Relations publiques, communication : Laure Ricouard
Direction technique : Nicolas Prigent
Secrétariat,
Secrétariat, billetterie: Christelle Champagne
Conseil artistique : Jérôme Imard
Employé polyvalent : Agostinho Carneiro
Composition du dossier pédagogique : Guillemette Quitard & Ludovic Tourdot
Source : dossier de diffusion du Théâtre du Mantois / Wikipédia /
http://nounoubricabrac.centerblog.net / www.teteamodeler.com
Théâtre du Mantois
Pavillon des Festivals --- 28, rue de Lorraine --- 78200 Mantes la Jolie
- -
Téléphone : 01 30 33 02 26 / Télécopie: 01 30 33 02 26
e-mail : coordination@theatredumantois.org
www.theatredumantois.org
Le Théâtre du Mantois assure la direction artistique de La Nacelle – Scène Conventionnée
d’Aubergenville et du festival jeune public Les Francos. La compagnie est soutenue par la DRAC
Ile de France, la région Ile de France, le Conseil Général des Yvelines, la Communauté
d’Agglomération de Mantes-en-Yvelines et la ville de Mantes-la-Jolie.