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Notes du professeur Morchid
Chapitre 3 : La création monétaire
En ce moment, on est d’accord sur le fait qu’au Maroc comme ailleurs, on définie trois types de monnaie :
- Monnaie divisionnaire : la monnaie divisionnaire, on la frappe ‫سك‬‫النقود‬
- Billets de banque : la monnaie papier ou les billets de banque on les imprime
- Monnaie scripturale : la monnaie scripturale on la crée
Puisque le titre de ce chapitre c’est la création monétaire, donc il porte sur la monnaie scripturale. Il ne
s’agit pas d’une création monétaire physique, mais une création au sens comptable du terme.
On va supposer que tout le monde possède une somme d’argent dans une banque, ce qu’on possède en
banque, on l’appelle comment ? La monnaie scripturale, pourquoi c’est monnaie scripturale ? Parce que tout en
mettant une somme d’argent en banque, on peut payer par chèque ou par carte de paiement, sachant que les
chèques n’ont pas une monnaie, le chèque se n’est qu’un moyen qui facilite la circulation de la monnaie scripturale
existant dans un compte, donc avant d’émettre un chèque, on doit s’assurer que notre compte est suffisamment
provisionné en liquidité, si non le chèque sera sans provision et automatiquement il y aura conséquence pénales.
Maintenant, supposons que l’on est al veille du mois de ‘‘ ‫رمضان‬‫المعظم‬ ’’ au Maroc, au mois de ‘‘ ‫رمضان‬‫المعظم‬ ’’ on
dépense trop, on dépense généralement dans ce mois le double de prix de ce que l’on dépense en moyenne a un
mois ordinaire, c’est tout a fait normale pour des raisons culturelles. Et les dépenses au début du mois de ‘‘‫رمضان‬
‫’’المعظم‬ sont généralement en espèce, c'est-à-dire que les agents économiques auront tendance à se représenter
auprès de leurs banques pour récupérer la liquidité, ça veut dire que chaque fois qu’un client se présente pour
retirer son argent, la banque va lui donnée des billets en liquidant son compte, par ex on va prendre Mr. X, il a un
compte dans la partie crédité est de 1000 Dhs qui s’est présenté pour retirer 500 Dhs, la banque va lui donnée
500 Dhs en billets maintenant on a 500 Dhs en billets et 500 Dhs en monnaie scripturale, chacun des agents
économiques fera de même parce que le lendemain les agents économiques se présentent sur le marché pour
acheter des biens et services qu'est ce passera demain? La quantité de billets en circulation va augmenter mais
parallèlement la quantité de la monnaie scripturale va chuter parce que chaque que l'on sort de la liquidité dans
une banque, automatiquement les comptes sont débités, et si les comptes sont débités la quantité de la monnaie
scripturale diminué. On prend un autre client Y qui a par ex sur son compte bancaire 800dhs et qui s'est
présenter à la banque pour retirer 800dhs, donc son compte en monnaie scripturale sera soldé, il n'a plus de
monnaie scripturale et c'est son droit ; pourquoi ? Parce que les formes de monnaie sont parfaitement
substituables, c'est leurs droits et si ils veulent avoir de la monnaie scripturale c'est également leurs droits. Le
lendemain la quantité de billets en circulation va augmenter et la quantité de la monnaie scripturale va diminuer.
Est-ce que la masse monétaire à augmenter ? Non, la masse monétaire est toujours la même qu'est ce qui a
changer ? C'est sa composition : on a moins de monnaie scripturale et plus de monnaie fudiciaire. A la fin de la
journée ce qu'on a retiré auprès de nous banque sera entre les mains de qui? Les commerçants n'est ce pas ?
Que va faire les commerçants avec cette liquidité ? Est-ce qu'ils vont garder la liquidité à leurs maisons ?
Généralement ils déposent leurs argents dans un compte bancaire. Donc dés le lendemain les commerçants vont
déposer de l'argent en leurs comptes bancaires. On voit que les banques avaient subie la veille une sortie
Travail fait par : Wissal & Hicham 1
Notes du professeur Morchid
importantes des billets mais dé le lendemain elles avaient récupérer leurs billets. Donc, c'est la logique de
circulation des billets de banque et des pièces c'est-à-dire que les billets sont mis à la disposition des clients,
ces clients ne récupèrent pas les billets pour les laisser dormir ils les récupèrent pour effectuer des achats, les
commerçants déposent ces billets la suite au système bancaire; donc les banques retrouvèrent rapidement les
billets de banques ce qu'ils fau retenir que la quantité des billets et des pièces qui circulent en fonction des
besoins de l'économie; avant la quantité des billets et des pièces est dégager uniquement sur le stock d'or
disponible. Aux cours de plusieurs année, les systèmes en changer et aujourd'hui la quantité des billets et des
pièces en circulation est liée uniquement aux besoins de l'économie. Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire que si les
agents économiques qui possèdent préalablement des comptes bancaires désir avoir des billets, c'est leurs
droits, on doit leurs données ces billets donc si on prend un billet de 20dhs on va trouver qu'il change de main un
certain fois au cours de l'année c'est-à-dire que ce billet retrouve la banque plusieurs fois au cours de l'année,
donc les billets quittent la banque centrale pour la banque commerciale et juste après pour l'économie et par la
suite de l'économie vers les banque commerciale, des banque commerciale vers la banque centrale, de cette
dernière vers les banques commerciale et ainsi de suite. La monnaie fiduciaire ne pose pas un problème par ce
qu'on fait sa production à'' ‫دار‬‫السكة‬ '' l'hôtel de monnaie au Maroc, ils sont par la suite récupérer par la banque
centrale, si les banques commerciales désirent des billets. Elles y auront les récupérer auprès de la banque
centrale, cette dernière ne dira jamais non, donc la banque centrale va remettre des billets au banques
commerciales on débitant leurs comptes, les banques commerciales vont ces billets et les agents vont se
présenter auprès de leurs banque pour récupérer ces billets, donc les comptes des agents économiques seront
débités dé le lendemain l'argent que les agents économique on récupérer sera dépensé il sera donc récupérer
par des commerçants ces dernier vont alimenter leurs comptes bancaires, les banques donc vont récupérer ces
billets, en fin de journée ils vont les déposer à la banque centrale et ainsi de suite. On est donc dans un système
de rotation. On ce qui concerne la monnaie scripturale, elle obéit a une autre logique ex: on est dans une banque
BMCI par ex et on a 3 clients, on va considérer que pour le moment que les trois clients sont soldés. Le 1èr
client
X va se présenter à la banque avec 10000 Dhs en billets, il est là pour alimenter son compte bancaire, il possède
normalement la monnaie fiduciaire. Le banquier va récupérer cette somme d'argent, il va tout simplement
manipuler pour se connecter sur le compte du client et juste après il av inscrire dans la partie crédit du compte
client la somme de 10000 Dhs. Le client va quitter donc la banque et il a effectué un dépôt à vue. Est le client
possède toujours les 10000dhs ? Oui, mais sa forme qui a changé avant, il avait 10000 Dhs fiduciaire maintenant
il a 10000dhs en monnaie scripturale, il peut toujours payer tranquillement soit par chèque soit par carte. En
déposant les 10000dhs sur son compte bancaire, est ce que la quantité de monnaie à changer ? Est-ce que le
stock de monnaie à bouger ? Le stock de monnaie est toujours le même c'est sa forme qui a changé. Donc, qu'est
ce qui c'est passé sur le plan masse monétaire? +10000 Dhs scripturale -10000dhs de billets de banque. Et les
10000 Dhs que la banque à récupérer, ils sont toujours là mais ces 10000 Dhs ne portent plus le nom de monnaie,
ils portent dorénavant le nom de monnaie centrale. Pourquoi ces billets ne sont plus comptabiliser comme
Travail fait par : Wissal & Hicham 2
Notes du professeur Morchid
monnaie ? Ils sont exclus dans la masse monétaire parce que si c'est le cas, on aura une double
comptabilisation : on aura 10000dhs comptabilisé 2 fois, une fois sous forme d'une monnaie scripturale et une
deuxième fois sous formes des billets. Mais ce qui se passe souvent Mr. X va déposer 10000dhs, quelqu'un va
venir juste après pour demander une somme d'argent de 10000dhs. Alors qui ce qu'on va faire au niveau de la
comptabilité ? On va débiter son compte, on va lui enlever 10000dhs en monnaie scripturale et lui donnée
10000dhs de billets. Ici il n'y a pas création monétaire, c'est une opération qui consiste en la transformation
d'une forme de monnaie en d'autre forme de monnaie. Supposons que Mr. X va se présenter à la banque pour
retirer son argent, donc le banquier va lui enlever les 10000dhs de monnaie scripturale et il va lui donner à la
place de cette quantité de monnaie 10000 de monnaie fiduciaire. Le stock de monnaie est toujours le même mais
sa forme qui change. Alors la 1ère
idée à retenir c'est que les opérations de dépôts et de retrait n'affectent pas
la quantité de monnaie en circulation, elles affectent uniquement la composition de la masse monétaire, avec les
dépôts, on a un peu plus de monnaie fiduciaire et un peu moins de monnaie scripturale.
Maintenant, on va supposer un 2ème
client Mr. Y, il va se présenter à sa banque pour demander un crédit
de 10000dhs. Donc comment il sera comptabilisé dans les opérations de la banque? Est-ce qu'il va débiter le
compte du client, où il va le crédité, la banque va créditer le compte de son client Y. on a parfaitement raison de
dire qu'on va débiter le compte de client par ce qu'on a une logique de comptabilité mais pour la banque c'est un
peu différent ? Pourquoi ? Parce qu'un compte est crédité lorsqu'on veut montrer au client qu'il possède de
l'argent. Ici c'est une opération de création monétaire, parce qu'il n'avait aucun sou à la banque, cette dernière
qui lui a donné 10000dhs c'est-à-dire la banque a fait la création de la monnaie scripturale. Supposons que la
banque ne possède dans sa caisse que les 10000dhs déposé par Mr. X et que les deux clients se présentent dé le
lendemain pour demander la transformation de monnaie scripturale en billets, normalement on va dire que la
banque sera coincée dans ce cas, cette dernière va compter sur les dépôts des autres clients, si non et on pure
de cas la banque va utiliser la garantie que Mr. Y lui a donné pour s'endetter auprès de la banque centrale. On
dit que la banque centrale est la banque de dernier ressort (=pouvoir, compétence), c'est la dernière institution
qui intervient pour alimenter les banque en liquidité. Donc la banque à moi c'est la banque commerciale et la
banque de ma banque c'est la banque c'est la banque centrale. Donc, ici la banque à créer de la monnaie
scripturale en monétisant une reconnaissance de dette. Cette création monétaire n'est pas définitive elle est
temporaire, provisoire, par ce que lorsque la banque accorde à son client un crédit, est ce qu'il est un crédit
gratuit? Non, il va lui rembourser tôt ou tard. Donc, lorsqu'on accorde un crédit c'est la création monétaire et
lorsque le client rembourse c'est la destruction monétaire.
On va prendre un troisième client Mr. Z , il est à la banque n'on pas pour effectuer un dépôt ni pour
demander un crédit, il est la avec des devise 1000€ et supposons que le taux de change 1€ = 12dhs, il va donc
remettre 1000€ à sa banque, cette dernière av se charger de mettre les 1000€ en dirhams dans son compte
bancaire, donc il va créditer le compte du client non pas par 1000€ mais par 12000dhs, parce que la comptabilité
bancaire est on dirhams, est ce que Mr. Z a cette somme d'argent 12000dhs ? On av dire oui mais sous forme
Travail fait par : Wissal & Hicham 3
Notes du professeur Morchid
d'euro, c'est vrai l'euro est ce qu'il est comptabilisé dans la masse monétaire marocaine? Est-ce qu'il est
comptabilisé dans le stock de monnaie qui circule au Maroc? Il est comptabilisé dans le stock de monnaie de
l'euro est alors c'est la raison pour laquelle l'euro doit trouver rapidement sont économie d'origine. Ça se fait
au Maroc comme partout dans le monde chaque semaine. Au Maroc la banque centrale est tenu de récupérer une
bonne partie de devise récupérer par les banque par les banques et ces devise seront transformer par la suite
transformer vers leurs économie d'origine. Donc il s'agit d'une création parce que Mr Z n'avait pas 12000dhs
avant. La différence entre la création monétaire de Mr Y et celle de Mr Z c'est que la 1ère
est une création
monétaire temporaire provisoire et le client est appelé a rembourser par contre la 2ème
création, lorsqu'un client
se présente ces devise à sa banque, est ce qu'elle va lui obligé un jour pour racheter ces devise ? Non, c'est une
création monétaire définitive. Ici, on dit que banque crée de la monnaie nationale en monétisant une monnaie
étrangère lorsqu'un client se présente pour acheter des devises auprès de la banque, on parle dans ce cas là de
la destruction monétaire et alors le stock de monnaie diminue.
Donc la création monétaire s'opère sur 2 opérations : l'accord des crédits par le système bancaire et
l'achat de devises par le système bancaire.
En effet, il y a 4 agents, 4 acteurs qui créent la monnaie :
- Les banques commerciales N°1
- La banque centrale N°3
- La poste N°2
- Le trésor N°2
Qui crée le plus de la monnaie ?
 Se sont les banques commerciales qui créent au Maroc comme ailleurs plus de 90% de la monnaie qui
circule sous forme scripturale.
 La banque centrale c’est un organisme qui monopole la fabrication et de gestion des billets de
banque, mais l’essentiel de la monnaie en circulation provient des banques commerciales. Pourquoi la banque
centrale ne crée pas beaucoup de monnaie scripturale ? Parce qu’elle ne provient pas beaucoup des relations avec
les membres de l’économie, parce que pour que l’on puisse parler de la création monétaire, il faut absolument que
l’opération met au jeu entre agents : un agent monétaire, créateur de monnaie et un agent non financier. Ça veut
dire que le demandeur doit être un agent non financier et l’offreur de monnaie doit être un agent financier, ce
qui fait lorsqu’un agent se présente pour accorder un crédit à une autre, ce n’est pas de la création monétaire,
lorsqu’une banque accorde un crédit à une autre banque, ce n’est pas de la création monétaire. On parlera de la
création monétaire que lorsque la monnaie entre en circulation. On lorsqu’une banque accorde un crédit à une
autre banque, la monnaie reste circule dans le système bancaire donc c’est de la monnaie centrale et non plus
scripturale.
Récapitulation :
Travail fait par : Wissal & Hicham 4
Notes du professeur Morchid
On a annoncé une note introductive un certain nombre de principes fondamentaux régissant les
mécanismes de création monétaire. Ainsi, on avait annoncé un premier temps que les trois formes de monnaie
font l’objet de trois opérations différentes : les pièces ou la monnaie divisionnaire on les frappes, la monnaie
papier c'est-à-dire les billets de banque on les imprime et la monnaie scripturale on la crée, donc il s’agit d’une
création au sens comptable du terme. La monnaie scripturale ce n’est rien d’autre que l’ensemble des avoirs en
comptes créditeurs à vue auprès des organismes financiers à habilité à gérer les comptes : les banques
commerciales, la banque centrale, le trésor et la poste. La création monétaire c’est une création qui porte
exclusivement sur la monnaie scripturale, c’est la base des autres formes de monnaie, en d’autres termes, le
système bancaire crée la monnaie scripturale à travers un simple jeu de compte, si maintenant le client désir
avoir les billets de banque ou les pièces à la place de cette monnaie scripturale c’est son droit et la banque doit
être en mesure d’honorer cette engagement vis-à-vis son client mais là aussi comme on avait précisé cette
opération ne dérange aucunement les banques. Pourquoi ? Parce que les banques font face à la sortie de billets
aujourd’hui (le vendredi), mais ces billets reviennent après (le lundi), parce que lorsqu’on retire l’argent est
récupéré par les commerçants. Que font les commerçants avec ces billets ? Ils les utilisent pour alimenter leurs
comptes bancaires. Donc, le billet lorsqu’il entre en circulation, il ne tarde pas généralement à revenir au
système bancaire.
Le 2ème
principe ou idée c’est que l’opération de création de monnaie de création de monnaie scripturale
s’effectue à issu de deux opérations : les crédits à l’économie ce qui fait que chaque fois qu’une banque ou une
autre institution financière habilitée à gérer les comptes accorde un crédit à l’un des clients non financier,
automatiquement la masse monétaire augmente. Exemple : par exemple un client se présente aujourd’hui dans
une banque pour demander un crédit de 5000 dhs, et que la banque a accepté son dossier, elle va
automatiquement créditer son compte. On va donc lui donner 5000 dhs sous forme de monnaie scripturale, cette
somme d’argent n’était pas là auparavant cette personne n’avait aucun sou avant de se présenter à la banque
pour demander un crédit, la quantité de la monnaie en circulation augmente de 5000 dhs sous forme scripturale.
Si maintenant ce client désire avoir les billets à la place de cette monnaie scripturale - c’est son droit – dans ce
cas là, la banque préalablement avait crédité son compte de 5000 dhs, donc le client va retirer les billets et son
compte va être débité de 5000 dhs, c'est-à-dire qu’on va diminuer la monnaie scripturale et on va remplacer par
la monnaie fiduciaire. La 2èle opération, c’est l’achat des devises : chaque fois que le système bancaire achète
les devises auprès des agents non financiers, automatiquement on crée l’équivalence de la monnaie étrangère en
monnaie nationale. Ainsi, l’opération inverse est possible, c'est-à-dire quoi ? Lorsque le client rembourse sa
dette on parle de la destruction monétaire au sens comptable. Lorsque maintenant un client se présente non pas
pour vendre des devises à sa banque mais plutôt pour les acheter on parle également de destruction monétaire.
Donc, il y a création monétaire lorsque la masse monétaire augmente et il y a destruction monétaire
lorsque la masse monétaire diminue.
Travail fait par : Wissal & Hicham 5
Notes du professeur Morchid
Le 3ème
principe, m’opération de création monétaire implique forcément la mise en circulation d’une
nouvelle quantité de monnaie, si une nouvelle quantité de monnaie n’est pas injectée en circulation et que la
masse monétaire augmente on ne pas parlé de création monétaire et l’idée à retenir qu’il faut retenir chaque
opération de dépôts n’affecte aucunement la monétaire et chaque opération de retraits n’affecte pas non plus la
masse monétaire. Autrement, dit les dépôts et les retraits n’ont aucun effet sur la quantité de monnaie en
circulation, mais ils ont un effet sur la structure de la masse monétaire en circulation. Exemple : lorsqu’un client
se présente pour déposer 5000 dhs, sur compte bancaire. Que va faire sa banque ? Elle va créditer son compte,
elle va donc lui donner la monnaie scripturale et elle va récupérer en contre partie la monnaie fiduciaire. Est-ce
que la masse monétaire va changer ? Non, c’est sa structure qui a changé, c'est-à-dire qu’après cette opération
de dépôts de 5000 dhs, on aura + de 5000 dhs de monnaie scripturale dans l’économie et - 5000 dhs de monnaie
fiduciaire. L’opération de retrait, supposons un client qui se présente à sa banque pour retirer 10000 dhs, il
avait donc 10000 dhs en monnaie scripturale. La banque va lui donnée 10000 dhs de billets et elle va solder son
compte. La banque va retrancher 10000 dhs de monnaie scripturale et va lui donnée à sa place 10000 dhs en
billets, là aussi la masse monétaire est toujours la même sa structure changé dans le sens opposé, c'est-à-dire
on aura 10000 dhs de billets en plus et 10000 dhs de monnaie scripturale en moins, et d’ailleurs au Maroc, on a
ce que l’on appelle la saisonnalité de la circulation monétaire ou encore les événements saisonniers. Quels sont
ces événements saisonniers ? Le mois de RAMADAN, ‫عيد‬‫الضحى‬ , la rentrée scolaire, le mois d’Août (effet
vacance)… et pour ces événements le marocain a souvent tendance à payer en espèce donc il récupère plus de
billets. Lorsque les marocains récupèrent plus de billets dans ces périodes creuses, on aura tendance à croire
que la masse monétaire va augmenter ! Au fait, la masse monétaire est toujours la même. Cette opération
entraîne uniquement la transformation de la monnaie scripturale en billets pour effectuer leurs transactions.
Les commerçants récupère ces billets, ils vont par la suite les déposer à leurs comptes bancaires, cette fois ces
banques récupèrent les billets, elles vont les déposer dans leurs comptes à la banque centrale. Donc, l’essentielle
c’est que le même pique des billets est atteint un moment donné, généralement au bout d’une journée à 2 jours
maximum on rétablie l’équilibre. Pourquoi ? Parce que le billet de banque implique la rotation et puisqu’il implique
la circulation et pour des raisons en particulier de sécurité, il retrouve facilement et rapidement le système
bancaire.
Un autre principe, c’est pour que qu’on puisse parler de la création monétaire, il faut absolument que les
opérations soit de crédit soit de devise met en jeux deux agents différents : un agent financier créateur de
monnaie et un agent non financier.
Ainsi, lorsque un agent non financier accord un crédit à un agent autre non financier ce n’est pas de la
création monétaire. Exemple : mon papa me prête 5000 dhs ce n’est pas de la création monétaire parce qu’il va
me donnée une monnaie qui existe déjà. De même, lorsqu’une banque accord un crédit à une autre banque ce n’est
pas de la création monétaire parce que cette opération vise pas à accroître la quantité de monnaie en circulation
mais elle vise à accroître la monnaie centrale c'est-à-dire la monnaie qui circulent uniquement entre les banques.
Travail fait par : Wissal & Hicham 6
Notes du professeur Morchid
Les billets qui circulent entre les banques ne sont pas comptabilisés sans la masse monétaire parce que si non on
aura une double comptabilisation. Exemple : Mr. X possède 100 dhs en billets, ces 100 dhs il peut les utiliser
pour l’achat d’un certain nombre de biens et services, pour une raison de sécurité Mr. X décide les déposer dans
son compte bancaire, ce dernier sera crédité, la banque lui a donné 100 dhs de monnaie scripturale et elle
prélevé 100 dhs de billets. Mr. X avait auparavant 100 dhs de billets il les possède toujours mais leur structure
a changé, ils deviennent 100 dhs de monnaie scripturale. Mr. X peut toujours l’utiliser en payant par chèque ou
par carte bancaire, comme il peut se présenter à tout moment pour retirer ses billets et obtenir nouveau la
monnaie fiduciaire.
Maintenant, ce billet qui a été déposé auprès de la banque, est ce qu’il est encore comptabilisé dans la
masse monétaire ? Non, parce que si on continue à la comptabilisation, 100 dhs sera comptabilisée deux fois :
une forme de billets qui entre dans le stock de la banque disparaît de la circulation est absurde. Ce billet qui
entre dans le stock de la banque disparaît de la circulation parce qu’il a été remplacé par 100 dhs en monnaie
scripturale et c’est la raison pour laquelle, on lui trouvé un nom sur le plan comptable : c’est la monnaie centrale,
on l’appelle également monnaie de haute puissance ou tout simplement la liquidité bancaire. Juste après, Mr. Y
qui a déjà 200 dhs dans son compte bancaire et il est là pour récupéré 100 dhs et son banquier lui a donné les
100 dhs déposés par Mr. X, qui ce qu’il va faire sur le plan comptable ? Il va débiter le compte Mr. Y, il va donc
lui enlever 100 dhs de monnaie scripturale, et les opérations se font de cette manière là, c'est-à-dire qu’il est
très difficile de dire voilà les billets qui restent à l’intérieur de la banque, parce que les billets impliquent la
rotation, on n’est pas dans une logique statique, figée… les billets changent d’une main rapidement : les billets
des uns on les met à la disposition des autres ainsi de suite.
Un dernier principe qu’on doit le retenir, c’est que la responsabilité et l’initiative de la création
monétaire est partager entre deux partie : l’offre et la demande.
Si maintenant, un client se présente avec un bon dossier de crédit et que la banque rejette son dossier,
est ce qu’il aura de la création monétaire ? Non, parce l création monétaire émane d’une seule partie c’est
le demandeur. Si maintenant, les banques possèdent de la liquidité, elles sont prêtes à accorder des crédits
même à 0% si les clients ne sont pas là, est ce que les banque vont crées la monnaie ? Absolument non. Donc, ce
qu’il faut retenir de cette histoire c’est que même les agents non financiers ont un grand rôle à jouer dans le
processus de création monétaire parce que c’est a travers leurs comportements de demandeurs qu’entre autre
l’ampleur de la création monétaire varie d’une économie à l’autre. Sachant pertinemment que ce n’est pas la
banque centrale qui est responsable d’une grand partie de la masse monétaire, la banque centrale au Maroc crée
moins de 3% de la liquidité de monnaie qui circule. La quasi-totalité de la monnaie qui circule est origine des
banques commerciales. Pourquoi ? Parce que ces banques commerciales qui entretiennent des relations avec le
grand public. Maintenant les gens qui demandent les crédits, est-ce qu’ils s’adressent aux banques commerciales
ou à la banque centrale ? Aux banques commerciales naturellement. Donc, la relation de la banque centrale avec
le grand public est limitée de même pour le trésor. C’est vrai que ce que créent les banques commerciales c’est
Travail fait par : Wissal & Hicham 7
Notes du professeur Morchid
uniquement la monnaie scripturale parce qu’elles n’ont pas le droit de fabriquer les billets et les pièces, la
banque centrale, elle a le monopole d’imprimer les billets et de frapper les pièces, mais elle n’a pas le droit de les
injecter en circulation. Or, la monnaie qui ne circule pas, elle n’aura considéré comme monnaie. Quand est ce que
la banque centrale injecte les billets et les pièces ? C’est en fonction de la demande des banques commerciales,
et quand est ce que les banques commerciales se présentent à la banque centrale pour demander d’injecter la
monnaie en circulation ? Lorsque les clients se présentent pour demander les billets à la place de la monnaie
scripturale. Donc, finalement qui est celui qui mène la danse, quel est celui qui détient la clé de la création
monétaire ? C’est l’agent non financier.
I. Rôle des banques commerciales dans la création monétaire :
Ici, on peut imaginer deux scénarios : un scénario où le système bancaire est simplifié est un scénario ou
le système bancaire est complexe.
i. Un système bancaire simplifié :
C’est un système qui comporte une banque, une seule banque. Dans un système bancaire simplifié la
création monétaire est infinie, c'est-à-dire qu’elle n’a pas de limites.
Crédits
Cette création prend la forme de : Achats de devises
Achat d’autres actifs non monétaires
Si on prend un système où il y a qu’une seule banque et que toutes les transactions se font en monnaie
scripturale. C'est-à-dire que les agents économiques n’auront jamais besoin des billets, parce que à chaque fois,
ils utilisent les paiements par chèque ou par carte. Dans ce cas là, la banque unique dans ce système peut se
permettre de créer de la monnaie à l’infini. C’est-à-dire il n’y a pas de limites, pas de contrôle, et cette création
monétaire va s’opérer chaque fois qui a un crédit à l’économie. Chaque fois que la banque achète de devises
auprès des agents économique et chaque fois que l’agent économique se permet à l’achat d’un actif quelconque
par exemple pour l’achat d’un immeuble on va créer la monnaie parce qu’on va payer en monnaie scripturale, mais
ce système est système fictif. Ce système avait existe à un moment donné dans le monde communisme au vrai
sens du terme on est au fait dans ce système. Dans un système communisme les banques sont des banques de
l’Etat, il n’y a pas de banque privée, les magasins sont également de l’Etat même l’épicier c’est un agent de l’Etat,
les consommateurs sont tous fonctionnaires personne ne travail dans le privé. Un fonctionnaire reçoit son
salaire à travers un jeu de compte, son compte sera crédité à la fin du mois, il va payer par chèque dans les
magasins de l’Etat. Que font les magasins de l’Etat ? Ils remédient les chèques à la banque, la banque d’Etat. Au
sein de la banque d’Etat tout le monde est client. Qu’est ce qu’on va faire ? On va débiter le compte du client et
on va créditer le compte de magasin de l’Etat et ainsi de suite. Lorsque le client se présente pour demander un
crédit on va créditer son compte, on va lui donné l’argent, avec cette agent il va se procurer un appartement
auprès de qui ? Auprès de l’Etat et ainsi de suite. Est-ce qu’on aura besoin de billets dans ce système ? Non, le
besoin de billets dans un système monétaire tend vers 0, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle dans un système
Travail fait par : Wissal & Hicham 8
Notes du professeur Morchid
communisme ou de même dans le système socialiste, on ne connaît pas la crise financière et la crise monétaire.
C’est aujourd’hui que le système connaît la crise financière, par ce que la crise financière et liée au système
capitaliste, au système libérale ; le système libérale est conçu de telle manière à ce que des failles apparaissent
de temps en temps sous forme de crise, par contre dans le système socialiste fermé ce type de crises ne peut
jamais déclencher. C’est vrai qu’il s’agit là d’un avantage mais inconvénient dépassent largement ses avantages
c’est la raison pour laquelle qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que si on prend une économie fictive
où il y a une seule banque et que tous les agents utilisent la monnaie scripturale, la création monétaire n’a pas de
limites, elle s’opère chaque fois que l’on accorde des crédits à l’économie, chaque fois que l’on achète des devises
auprès des agents économique et chaque fois également que l’on achète des actifs non monétaire.
ii. Un système complexe :
C’est un système différentie et hiérarchisé : c’est quoi différentie ? C'est-à-dire qu’on plusieurs
institutions financiers : les banque, la poste, le trésor, les sociétés de financement,… et c’est quoi hiérarchisé ?
C'est-à-dire qu’on a une banque centrale qui contrôle les opérations monétaires. Ce système complexe est
naturellement réel. Dans ce système, la création monétaire s’opère toujours à travers les crédits et l’achat de
devises, mais cette création comporte des limites : c'est-à-dire que dans ce système les banque ne peuvent pas
se permettre de s’amuser à créer de la monnaie à droite et à gauche, elles ont certain pouvoir de création
monétaire mais il reste limité. Une autre manière de dire les choses, au Maroc comme n’importe dans quel pays
au monde les banques commerciales ont privilège, ont l’habilité, ont comme fonction principale la création de la
monnaie à l’issu des opérations de crédit à l’économie et à l’issu des opérations d’achat des devises auprès des
opérations économiques, mais les banques ne peuvent pas se permettre de créer la monnaie à l’infini. Il y a un
certain nombre de contrainte, un certains nombre d’obstacles que limitent le pouvoir de création monétaire des
banques commerciales. Se sont ces limites qui font que les banques cherchent généralement à gérer au mieux la
liquidité de telle manière à continuer à exercer l’activité selon les règles. Maintenant, quelles sont ces limites ?
On a deux limites :
a. Les banques commerciales ne peuvent pas émettre les billets (qui ont la matière
première). Pour produire des tables on a besoin de matière première (le bois), pour produire un livre on a besoin
de matière première (papier), la monnaie scripturale est une monnaie écrite mais sa création ne nécessite pas la
matière première.
Explication : un client Mr. X se présente auprès d’une banque pour demander un crédit de 10000 dhs la
banque a exprimé que le dossier de Mr. X est suffisamment solide (avec beaucoup de garantie) donc il n’y a pas
de raison pour rater cette opportunité. Comment la banque va donner cet argent à Mr. X ? Mr. X a certainement
un compte, la banque va tout simplement créditer son compte par 10000 dhs et juste après elle va lui appeler
pour lui dire que son dossier a été accepté et qu’elle a développé pour lui la somme de 10000 dhs, donc Mr. X
peut précipiter rapidement pour récupérer cette argent sous formes de billets comme il peut naturellement
Travail fait par : Wissal & Hicham 9
Notes du professeur Morchid
continuer à payer par chèque ou par carte. L’essentiel c’est que la banque a donné à Mr. X 10000 dhs, une somme
d’argent qui n’était pas là en circulation avant : c’est la création monétaire.
Maintenant, supposons que la banque a accordé a Mr. X 10000 dhs et que ce dernier s’est présenté
immédiatement pour demander les billets, si la banque ne possède pas des billets et si les autres banques
refusent de prêter cette somme d’argent en billets n’alimente pas cette banque en liquidité, cette banque sera
coincée, elle n’aura pas de possibilité d’honorer son engagement vis-à-vis leurs clients, c’est donc difficile à vivre
pour les entreprises en particulier la banque. Les banques n’aiment jamais tomber dans cette situation
d’incapacité d’honorer leurs engagements vis-à-vis leurs clients, donc ce qui fait le banquier ne permettra de
créditer le compte du client qui a le dossier solide par les garanties et que la banque possède de la liquidité,
parce que lorsque la banque va créditer le compte, elle ne s’est jamais quand est ce les clients vont se présenter
pour retirer les billets et alors pour des raisons de sécurité, on préfère généralement d’avoir de la liquidité à
côté. Donc, plus les banques possèdent de la liquidité et plus la marge de création monétaire augmente.
Pourquoi ? Parce que dans ce cas là on la matière première nécessaire, on octroie la monnaie scripturale sous
forme de crédits mais comme les agents économiques peuvent se présenter à tout moment pour demander la
transformation de la monnaie scripturale en billets et des pièces et puisque la banque doit être prête à honorer
son engagement par rapport à ce type d’opérations. Ici sou la banque centrale à le monopole de fabrication des
billets et de pièces et puisque la banque centrale possède ce monopole, elle est naturellement au dessus de
toutes les banques commerciales parce qu’elle possède quelque chose qui est chère aux banques à savoir cette
matière première et elle est l’unique acteur qui possède cette matière première aucun autre acteur dans
l’économie n’a le droit d’émettre les billets et les pièces sauf la banque centrale et puisque seule la banque
centrale privilège, à ce monopole, elle est naturellement mieux placée pour contrôler l’activité de toutes les
institutions financières.
b. Les banques commerciales subissent les fuites naturelles et artificielles :
i. Les fuites artificielles : c’est ce que l’on appelle dans le jargon monétaire la politique de
réserves obligatoire. Cette notion de réserves obligatoires est appliquée pratiquement dans toutes les nations
qui possèdent une banque centrale. En quoi consistent les réserves obligatoires ? C’est une obligation faite aux
banques commerciales de déposer une partie de leurs dépôts dans un compte gelé à la banque centrale pour
financer les crédits. Supposons que le taux de réserves obligatoire est 0%, dans ce cas là la banque commerciale
peut se permettre d’utiliser tous les dépôts de la clientèle pour financer les crédits. Supposons maintenant que
le taux est de 20%, si une banque a récupéré 100 dhs de dépôts normalement elle a le droit d’accorder 100 dhs
de crédits mais lorsque le taux de réserve obligatoire est de 20%, la banque va prélever à son client (voler,
spooler) 20 dhs, elle va le laisser que 80dhs. Si maintenant le taux de réserve obligatoire augmente est de 50%,
la banque dans ce cas là va prélever à son client la moitié des dépôts soit 50 dhs.
Alors, on comprend que plus le taux de réserves obligatoire augmente plus le pouvoir de création
monétaire des banque diminue (corrélation négative). Au Maroc, le taux de réserves obligatoires il y a quelque
Travail fait par : Wissal & Hicham 10
Notes du professeur Morchid
mois était de 14% puis l’on a amené à 10% puis à 8%, il y a 15 jours on l’a ramené à 10%, aujourd’hui le taux de
réserve obligatoires au Maroc est de 6%. Pourquoi on a ramené le taux de réserves obligatoires à 6% ? Parce
qu’avec la crise financière qui a secoué pratiquement toute la planète, les banques avaient beaucoup de
difficultés à mobiliser la liquidité, et puisque les banques ont un problème de liquidité même au Maroc, la
solution entre autre décidée par la banque centrale c’est réduire le taux de réserves obligatoires a fin de
permettre aux banques commerciales de continuer à utiliser une bonne partie des dépôts de la clientèle. Il s’agit
donc d’une limite artificielle, parce que la banque centrale détient donc la clé de la création monétaire.
ii. Fuites naturelles : Exemple : une banque vient d’accorder un crédit à son client de nombre de
10000 DHs lorsque le client obtient ce crédit et donc son compte est crédité, il y a ici 3 possibilités : 1ère
possibilité : l’argent reste a l’intérieur de la banque. Quand est ce que l’argent reste au sien de la banque ?
Lorsque ce client bénéficiaire de crédit de 10000 DHs met un chèque de 10000 DHs pour payer une autre
personne qui est un client de la même banque et qui va le déposer pour l’encaissement. Le banquier va constater
que les deux parties l’émetteur et le bénéficiaire disposent d’un compte auprès de la même banque que va faire
le banquier ? il va débité le compte dd l’un et crédité le compte l’autre. Est-ce que l’argent va quitter la banque
dans ce cas ? Non, et c’est ce qu’aiment les banques généralement les banque. Donc, les banques aiment ce type
de situation. Pourquoi ? Parce que ce cas là, les banques gagnent des intérêts sur rien du tout. 2ème
possibilité : la
monnaie est transformée en billets, c'est-à-dire que le client se présente pour demander la conversion de la
monnaie scripturale en billets (1èr
cas de fuite). 3ème
possibilité : la monnaie crée est virée (change complètement
de direction) vers un autre circuit. Exemple : un client X a utilisé le chèque de 10000 DHs pour payer un autre
client Y qui dispose d’un compte auprès d’une autre banque. Dans ce cas là, ce dernier va présenter le chèque à
sa banque, et sa banque va demander à la banque de Mr. X d’effectuer le transfert de 10000 DHs (2ème
cas de
fuite).
Donc, dans deux cas sur trois (2/3) la banque subie une fuite naturelle, une sortie de billets en
circulation, soit vers une autre banque ou un autre réseau comme la poste et le trésor. Alors, on comprend
finalement que la banque ne peut se permettre de créer de la monnaie que lorsqu’elle arrive a géré ce type de
fuites, concrètement, cela veut dire que les banque doivent se préparer au changement de comportement des
agents économiques.
Pour le moment, ce qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que les pouvoir de création monétaire
des banques dans un système hiérarchisé et différencie est limité. Cette limite provient d’abord de fait que les
banques non pas le droit d’imprimer les billets qui constituent la matière première nécessaire à la création de la
monnaie scripturale, seule la banque centrale possède ce monopole et que les banques commerciales subissent
deux catégorie de fuites : les fuites naturelles et les fuites artificielle on comprend donc naturellement des
difficultés à honorer leurs engagements vis-à-vis leur clientèle.
Dans la pratique, il y a deux scénarios par rapport à la gestion de la trésorerie de la banque : le premier
c’est que les dépôts des clients dépassent les retraits. Si les dépôts des clients dépassent les retraits pour une
Travail fait par : Wissal & Hicham 11
Notes du professeur Morchid
banque, on dira que cette banque à un excédant de trésorerie. Lorsque maintenant, les dépôts des client sont
inférieur aux retraits on dira que la banque a un déficit de trésorerie. Lorsque la banque enregistre un déficit
de trésorerie, elle censée équilibré cette trésorerie, comment ? En s’adressant au marché monétaire, ça veut
dire quoi ? C’est-à-dire que la banque qui subie trop de sortie de billets par rapport aux entrées de billets, elle
doit s’endetter quelque part afin de continue à assumer sa fonction vis-à-vis ses clients qui sont là pour
demander des retraits de billets. La banque commerciale en déficit a le choix de s’adresser aux banques
commerciales ou à la banque centrale a fin de s’endetter.
Maintenant, la banque qui a les dépôts dépassent les retraits est ce qu’elle a intérêts à laisser les bras
croisées ? Non, parce que la banque n’a pas intérêts de se retrouver avec trop de trésorerie parce que sinon
c’est un coût d’opportunité énorme. Que va faire la banque pour gagner sa vie ? Le commerce de l’argent. Donc,
que va faire la banque exèdentaire ? Elle va prêter cet argent à la banque déficitaire. Le lendemain, la banque
déficitaire deviendra peut être exèdentaire et s’elle qui va prêter aux autres banques et ainsi de suite. De
toute façon, dans le système complexe, hiérarchisé et diversifié, les banques sont solidaires entre elles. Les
banques n’ont pas intérêt de laisser tomber une banque confrère. D’ailleurs, on l’appelle la banque confrère et
non pas la banque concurrente. Concrètement cela veut dire qu’à l’octroi d’un crédit la banque doit prendre en
mesure de mobiliser les fonds, de mobiliser la matière première, mobiliser les billets. Autrement dit, le banquier
avant qu’un client ne vienne le voir pour demander un crédit, il doive d’abord mettre les billets de côte, il se
prépare davantage, parce que lorsque le banquier accorde le crédit à un client, il se peut que ce dernier se
présente immédiatement pour retirer les billets et alors dans ce cas là le banquier doit être en mesure
d’honorer son engagement vis-à-vis ce client. On appelle cette procédure les dépôts qui font les crédits c’est le
premier principe de création monétaire. Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire en tant que banquier, je vais collecter
les dépôts et je m’attends à ce qu’un bénéficiaire de crédit se présente pour lui donner éventuellement ces
dépôts. En d’autre termes, j’utilise l’argent des uns et pour financer les autres.
Maintenant, la 2ème
possibilité c’est que banque doit être en mesure d’honorer son engagement à
posteriori, c’est la raison pour laquelle on parle ici du principe des crédits font les dépôts, j’accorde le crédit et
je ne possède pas possède aucun sou et je peux permettre de créditer le compte client, donc la monnaie est
créé.
Concrètement, comment ça se passe dans la réalité ? Par ex, je suis un banquier un 1èr
client est venu me
voir, c’est un agriculteur qui a une grande préférence pour les billets, d’après l’expérience de 20ans vécue avec
ce client, chaque fois qu’on lui accord un crédit, il se présente le jour même pour retirer la totalité de ce crédit
en billets par ce que ces transaction au « bled », il utilise les billets et non pas les chèques ou carte de crédit.
Maintenant, un 2ème
client qui se présente pour demander un crédit c’est un dirigeant moderne au vrai sens du
terme, il gère une entreprise performante et n’utilise jamais les billets. Chaque fois qu’il demande un crédit à
court terme ou à long terme, il fait circuler cette somme d’argent par chèque. Par exemple, il venait me voir le
vendredi pour demander des facilité de caisse a fin de payer les salaires, le montant de 1000000 Dhs je lui
Travail fait par : Wissal & Hicham 12
Notes du professeur Morchid
accorde un crédit les yeux fermées parce que je sais qu’il n’a jamais tarder rembourser, donc je crédite son
compte aujourd’hui le vendredi, donc lui il va payer les salaires par chèque ou par virement. Ces salariés qui vont
récupérer les chèques le vendredi, est ce qu’ils vont se présenter pour retirer leur argent le samedi ? Non, par
ce que le système bancaire ne travaille pas le samedi et dimanche, donc ils seront là le lundi.
Or, au Maroc généralement les retraits sont nombreux au vendredi mais les dépôts au lundi matin et
alors c’est une période suffisante pour que je collecte de nouveaux dépôts et alors dans ce cas des clients
j’utilise le 2ème
principe c'est-à-dire les crédits font les dépôts et je suis gagnant parce qu’au vendredi, samedi
et dimanche les intérêts vont augmenter même je n’ai rien donnée sauf la monnaie scripturale.
Supposons maintenant, que ce client a utilisé un chèque pour payer un autre client ayant un compte à la
même banque du 1ér et ce client qui a reçu le chèque le garde pendant 3 mois, c’est possible parce que un chèque
a un durée de validité d’une année et 21 jours (au Maroc). Alors en tant que banquier, j’ai accordé le crédit et
j’ai dégagé des intérêts sans rien donnée sauf un simple jeu d’écriture. Alors en tant que banquier, j’ai accordée
le crédit et j’ai dégagé des intérêts sans rien donner sauf un simple jeu d’écriture.
Les crédit-mans c'est-à-dire les gens chargés des crédits, ils connaissent le comportement de chaque
client et alors ils segmentent la clientèle : voilà les clients pour lesquelles on va appliquer le principe dépôts font
les crédits et voilà ceux pour lesquelles on va appliquer le principe les crédits font les dépôts.
Maintenant, il y a une autre idée à retenir, c’est que les banques ont la possibilité de multiplier les
crédits, c'est-à-dire quoi ? Lorsqu’une banque reçoit un dépôt de 100 Dhs et si on suppose que le taux de
réserve obligatoire est nul, la banque va accorder cette somme de 100 Dhs à quelqu’un d’autre, et il se peut très
que 100 Dhs revient à la banque et on pour utiliser à nouveau à nouveau pour accorder un crédit est ainsi de
suite c'est-à-dire qu’il y a un effet multiplicateur en matière de création monétaire.
Remarque :
Pour évaluer la quantité maximale de monnaie qu’une banque peut se permettre de créer à partir d’un
dépôt initiale, on utilise le multiplicateur de crédit.
Exemple :
Considérons une économie à une seule banque. Le dépôt initial détenue est de 100 u m. le taux de
préférence pour les billets (noté : b) est de 30% et le taux de réserve obligatoire (noté : a) est de 20%.
Explication de l’exemple :
Le taux de préférence pour les billets est de 30% signifie qu’en moyenne de cette économie chaque fois un
agent économique demande un crédit de 100 Dhs, il retire 30 Dhs et il garde le reste en banque. Donc, dans
cette économie les agents économiques utilisent 30% des billets et 70% de monnaie scripturale c’est à peu prés
la même structure que l’économie marocaine, parce qu’au Maroc les agents économiques utilisent 30% des billets
et 70% de monnaie scripturale.
Vague de
crédits
Réserve
excédentaire
Crédits nouveaux
M = monnaie crée
A=0.2
Réserve
B=0.3
préférence pour
Travail fait par : Wissal & Hicham 13
1
Notes du professeur Morchid
(réserve initial 100
u m)
obligatoire les billets
1èr
2ème
3ème
4ème
100
56
31,36
17,57
100
56
31,36
17,57
14
7,84
4,39
30
16,8
9,4
Montant total
des crédits
227,27
Explication du tableau : (regarder les flèches numérotées)
La banque possède 100 u m, un client va se présenter pour demander les 100 u m de crédit. Ce client son compte
sera crédité de 100 u m. Qu’est qui va faire ?
Il va d’abord retirer 30 u m, il le reste 70 u m. ces 70 u m, il va l’utiliser pour payer par chèque Mr. Y. ce dernier
est lui-même client de la même banque (parce qu’on a supposé une seule banque). Que va faire Mr. Y ? Il va se
présenter a la banque ce chèque pour encaissement à sa banque.
Or, lorsque le chèque est reçu par la banque il est considéré comme un dépôt et chaque fois que la banque reçoit
un dépôt, elle constitue un réserve obligatoire ici au taux de 20%n 20%de 70 u m nous donne 14. Alors la banque
gardera 56.
L’essentiel ici c’est de calculer la somme de la colonne des crédits nouveaux qui représentent la monnaie
crée. Si on fait 100 + 56 + 31,36 + 17,57 …. On va avoir à la fin 0.
Donc, M = 100 + 56 + 31,36 + 17,57 + …. Il s’agit d’une suite géométrique.
M = 100 +100[(1-0,3) (1-0,2)] + 100[(1-0,3) (1-0,2)] ² + …. Jusqu’à n
M = 100 + [1 + (1-0,3) × (1-0,2)] + [1 + (1-0,3) × (1-0,2)] ² + …. Jusqu’à n
M = 100 [
n
)]2,01()3,01[(1
)]2,01()3,01[(1
−×−−
−×−−
] avec [(1-0,3) (1-0,2)] n
= 0
M = 100
)2,01)(3,01(1
1
−−−
= 227,2 ça veut dire quoi ?
C'est-à-dire, à partir de 100 u m et à partir de deux autres contraintes : taux de préférence des billets
30% et le taux de réserve obligatoire 20% un ban que marocaine au pire des cas ne peut se permettre de créer
au maximum que 227,2 Dhs.
Formule générale :
M = H.
)2,01)(3,01(1
1
−−−
Avec H : réserve excédentaire
Travail fait par : Wissal & Hicham 14
1
2
2
3
3
Notes du professeur Morchid
M = H.
abba −+
1
Avec
abba −+
1
= multiplicateur
Donc, on déduire de cette dernière équation de la création monétaire fonctionne de 3 choses : la réserve
excédentaire initiale (quantité de monnaie que la banque possède en caisse), le taux de préférence pour les
billets et le taux de réserves obligatoires.
Supposons que le taux de préférence pour les billets est de 100% c’est à sire si un client demande un
crédit de 100 Dhs, il retire 100 Dhs en billets.
Si on remplace 100% dans la formule générale, on aura : M=
aa −+1
1
=
1
1
= 1
Et c’est normal pour la banque par ce qu’elle va accorder les 100 Dhs au client et c’est fini, dans ce cas
là, les banque seront vraiment coincées.
Maintenant, on va supposer que le taux de réserve obligatoire est de 100% donc M=
bb −+1
1
= 1 c'est-à-
dire qu’une fois la première vague de crédit est lancée, la banque ne pourra rien faire parce que l’intégralité de
l’argent dont elle possède sera prélevée par la banque centrale.
Supposons maintenant, qu’il n’y a pas de réserve obligatoire, on aura donc M=
)0(0
1
bb ×−+
=
b
1
. Supposons maintenant que les agents économiques utilisent uniquement la monnaie scripturale donc b=0 alors
M=
0
1
×H= ∞
Dans ce cas là, les banque commerciales peuvent se permettre de créer la monnaie scripturale à l’infinie.
Finalement, ce multiplicateur on le définie comme étant le coefficient par lequel on multiplie la réserve
excédentaire initiale pour trouver la quantité maximale de monnaie qu’une banque peut se permettre de créer à
partir d’une réserve excédentaire. C’est ce multiplicateur qu’on utilise souvent pour appréhender le pouvoir de
création monétaire des banques commerciales.
Récapitulation : La fois dernière, on a vu un certains nombre de principe régissant les mécanismes la
création monétaire. On avait dit que pour mieux comprendre les mécanismes comptables de la création
monétaire, il est nécessaire de distinguer de scénarios : un premier scénario où il y a seule banque commerciale
et que tout le monde utilise la monnaie scripturale. Dans le cadre de ce scénario, on avait monté que la banque
commerciale peut se ‍permettre de créer la monnaie scripturale à l’infinie.
Si maintenant, on considère une économie réelle, une économie différenciée et hiérarchisée, d’abord il
n’y a pas une seule banque dans l’économie, il y a plusieurs banques à ces banques vient de s’ajouter d’autres
institution financière quasi-bancaire comme le trésor, la poste… mais surtout dans ce système existe une super
institution bancaire en luxuriance la banque centrale qui est là pour contrôler le fonctionnement du système
bancaire. Dans ce système réel, la création monétaire s’opère à travers 3 opérations : les opérations effectuées
par les banques commerciales, les opérations effectuées par le trésor et les opérations effectuées par la
banque centrale. S’agissant des opérations effectuées par les banque commerciales : on avait dit que se sont les
Travail fait par : Wissal & Hicham 15
Notes du professeur Morchid
mêmes de celles que l’on avait vu dans le cadre du système simple, c’est que les banques commerciales créent la
monnaie a l’issu de 2 opérations : le crédit à l’économie (crédit à l’économie privé et à l’économie public), chaque
opération de crédit entraîne automatiquement l’accroissement de la masse monétaire et donc la création
monétaire. La 2ème
opération consiste à l’achat des devises par les établissements bancaires auprès du grand
public, auprès des entreprises non financière. Ces deux opérations peuvent être effectuées par n’importe quel
établissement bancaire. La question fondamentale qui se pose : est ce que les banques commerciales peuvent
donc se permettre de créer de la monnaie à l’infinie ? Non, pourquoi les banque n’ont pas ce pouvoir infini en
matière de création monétaire ? Pour les raisons qu’on avait déjà annoncées en luxuriance le fait que les banques
fabriquent les billets qui jouent le rôle de la matière première de création de monnaie scripturale, ces billets
sont émis par la banque centrale c’est elle qui possède le monopole d’impression des billets et de frapper les
pièces, la 2ème
raison c’est que les banques commerciale subissent des fuites artificielle sous forme de réserves
obligatoire : l’obligation faite des banques commerciales de déduire dans un compte gelé à la banque centrale un
partie de leurs dépôts et alors plus le taux de réserve obligatoire augmente plus le pouvoir de la création
monétaire des banques commerciale diminue. Et enfin, les banques subissent également ce que l’on appelle les
fuites naturelles c'est-à-dire tout simplement que les banque peuvent faire face à des sorties de billets ou bien
à des transferts des fonds créer vers d’autres réseaux. Donc, finalement on avait dit qu’une banque
commerciale ne peut se permettre de créer la monnaie que lorsqu’elle arrive à gérer ces 3 contraintes,
concrètement cela veut dire que la banque doit mobiliser préalablement à la création monétaire c’est la logique
des dépôts font les crédits. Sinon la banque commerciale peut se permettre d’accorder d’abord les crédits
avant de collecter les dépôts et alors on est dans la logique de crédits font les dépôts. En réalité, c’est en
fonction de comportement de chaque consommateur, de chaque client que les banques commerciales se
permettent de répondre à la question tenant compte des contraintes introduites aux banques commerciales
c'est-à-dire la quantité des billets initialement disponible, les fuites naturelles sous forme de transformation en
billets et les fuites artificielles sous forme des taux de réserve obligatoire, quelle est la quantité maximale
qu’une banque peut se permettre de créer ? On avait annoncé que le multiplicateur de crédit qui permet
d’apporter une réponse à la question posée.
II. La création monétaire du trésor :
D’abord, on définie le trésor comme étant la personnification financière de l’Etat (ou la personnalité
financière de l’Etat) c'est-à-dire tout simplement l’Etat dans ses habilités financières et monétaires. L’idée
fondamentale à retenir c’est que le trésor n’a pas d’entité juridique c'est-à-dire que l’Etat n’est pas des entités
avec statuts ce n’est pas par exemple comme la poste, la poste existe en tant qu’entité, on s’adresse à la poste
mais le trésor n’est qu’un département au niveau du ministère de finance. Le ministère de finance est organisé
sous forme de départements : département du commerce extérieur, département de douane, département des
assurances, département de charges et dépenses…. Et il y a le département du trésor, ce département c’est
celui le plus important et le plus stratégique parce qu’il a un directeur, cette personne (directeur de trésor) a un
Travail fait par : Wissal & Hicham 16
Notes du professeur Morchid
pouvoir qui égalise celui du ministre de finance parce que ce n’est pas lui le donne c’est sa majesté qui le nomme,
donc, il est nommé par Dahir. Finalement, c’est pouvoir élever. Pourquoi ? Parce que c’est le trésor qui fait ce que
l’on appelle la politique budgétaire, la banque centrale se charge de la politique monétaire. La politique
budgétaire c’est une affaire de l’Etat, c’est une affaire du gouvernement, mais il doit y avoir un acteur qui va
superviser, qui va tout simplement veiller à une bonne application de la politique budgétaire de l’Etat c'est-à-
dire tout ce qui est dépenses et recettes de l’Etat, c’est le directeur du trésor qui se charge de ce type
d’opérations. Cette personne, coordonne ses efforts avec le ministre de finance d’abord pour préparer la loi de
finance. Prépare le budget de l’Etat c'est-à-dire qu’on demande à chaque département ministériel au début de
l’année quelles seront les dépense et les recettes de l’année. C’est le département du trésor qui récapitule
toutes les proportions des départements ministériels, et les mettant dans un document c’est ce que l’on appelle
le projet de la loi de finance, ce projet la suite doit être étudié par le conseil de gouvernement et par la suite on
passe à l’exécution, l’exécution c'est-à-dire qu’on met a la disposition de chaque département ministériel son
budget. Maintenant, ce budget est là mais il doit être engagé et ce budget ne peut être pas engagé sous la
signature du trésor parce que ce dernier tout seul ne peut pas signer tous les documents. C’est la raison pour
laquelle on forme un corps de comptables publiques : se sont ces comptable d’un garde inspecteur et qui
chargent généralement d’engager les dépenses de l’Etat par exemple : si on prend la faculté, elle a un budget et
elle doit dégager un certain nombre de dépenses par ex : construire, payer les sociétés privé qui s’occupent du
gardiennage, jardinage,…. Lorsqu’on paye, le chèque émis doit compter deux signatures : la signature de
l’ordonnateur. (Un ordonnateur est un agent d’autorité placé à la tête d’un ministère, d’une collectivité
territoriale, d’un établissement public ou d’un service qui dispose, outre ses fonctions d’administrateur, d’un
pouvoir de décision financière)1
. Qui est dans le cas de la faculté de doyen, mais sa signature ne vaut rien, il faut
une double signature c’est la signature su comptable public, c’est d’abord le doyen qui signe et par la suite il
envoie le chèque accompagné des pièces justificatives au comptable public, ce dernier a une lourde
responsabilité, il ne peut pas se tromper c'est-à-dire si jamais il se permet de signer un document alors qu’il n’a
pas pris les pièces justificatives, il risque de perdre son poste, c'est la raison pour laquelle chaque fois qu'une
entreprise privée effectuait un travail pour une administration, généralement il prend beaucoup de temps
parfois plusieurs mois, parfois même une année, pourquoi ? Parce que le comptable public prend tout son temps
pour vérifier.
L'essentielle, c'est que le trésor étant le comptable de l'Etat, c'est lui qui engage les dépenses de l'Etat et
c'est lui qui s'occupe des recettes de l'Etat. Au fait, un chef d'entreprise à besoin d'un comptable, un chef de
ménage il est lui-même un comptable.
Maintenant, l'Etat est une grande entreprise, il a naturellement besoin d'un comptable c'est le trésor qui
s'occupe de cette opération, mais le trésor n'a pas une personnalité juridique, il n'est qu'un département dans
le ministère de finance. Alors pour un travail au niveau des différentes régions, au niveau des différentes
provinces, le trésor forme ce que l'on appelle des correspondants (filières). Quels sont ces correspondants qui
1
C’est à partir du cite wikipidia
Travail fait par : Wissal & Hicham 17
Notes du professeur Morchid
travaillent directement avec le trésor ? Les perceptions, la trésorerie générale du royaume, la CDG, la CCG
(caisse centrale de garantie), la poste.
Le trésor a également des correspondants non financiers : les collectivités locales, les administrations,
les entreprises publiques. Donc, le trésor est comptable de l'Etat, et si on considère comme un comptable de
l'Etat, est ce qu'il va créer de la monnaie ? Non, parce qu'un comptable ne crée pas la monnaie, au contraire, il
bénéficie de la création monétaire, ça veut dire quoi? C'est-à-dire que lorsque le trésor a besoin d'argent pour
équilibrer le budget de l'Etat, il peut se permettre, entre autre, de demander des crédits soit à la banque
centrale soit aux banques commerciales, et alors si c'est le cas, on parlera de création monétaire au profit du
trésor ce n'est pas lui qui crée, mais c'est le demandeur , mais on doit dire que le trésor comparativement aux
autres clients qui se présente pour demander les crédits est tout le temps dans une situation
exceptionnellement favorable.
Lorsqu'on se présente à une banque pour demander un crédit, on doit déposer un dossier et à la fin il se peut
très bien que la banque jette notre dossier, on n'est pas sûr et certain d'être servi en liquidité auprès de la
banque. Le trésor quant à lui chaque fois se présente pour demander un crédit, il obtient. Pourquoi ? Parce que le
trésor c'est la garantie elle-même. Pourquoi ? Parce que crédits ? Par manque de garantie. Mais, comme l'Etat
c'est la garantie elle-même, automatiquement chaque fois que le trésor se présente pour demander les crédits il
les obtient. Ici ce n'est pas le trésor qui crée la monnaie, se sont les banques qui créent la monnaie, en
l'occurrence la banque centrale et las banques commerciales, mais comme c'est le trésor qui demande et obtient
cette création monétaire, on dira qu'il s'agit d'une création monétaire indirecte par le trésor. Cette création
prend deux formes :
1)Les concours (crédits) des banques commerciales sous forme de souscription en bons de trésor : c'est-
à-dire les crédits accordés par les banques commerciales à l'Etat (trésor) sous forme de souscription en bons
de trésor ‫اكتتاب‬‫سندات‬‫الخزينة‬ .
Lorsque le trésor a besoin d'argent, il s'adresse aux banques commerciales, et l'opération prend la
forme de souscription en bons de trésor. Qui s'est qui émis les bons de trésor ? C'est-à-dire le trésor de
l'Etat. l'Etat émis une quantité bien déterminée de bons de trésor avec une valeur nominale pour chaque bons de
trésor. Supposons que le montant dont l'Etat a besoin est 1000 Dhs et que chaque bon de trésor coûte 10 Dhs
dans ce cas là on va émettre 100 bons de trésor/moi je suis le trésor, je vais dire à toutes les banques, j'ai
besoins de 1000 Dhs et pour cela j'ai émis 100 bons de trésor à raison de 10 Dhs par bon de trésor. Chaque
banque doit produire un taux d'intérêts, mais moi -le trésor- je ne fixe le taux de d'intérêt, je laisse le soin aux
banques commerciales de fixer le taux d'intérêts qu'elles considèrent juste. Je m'adresse aux banques pour
leur demander de me prêter des fonds en achetant mes bons de trésor, c'est-à-dire que chaque banque va me
prêter minimum 10 Dhs parce que chaque bon de trésor coûte 10 Dhs, chacune de ces banques va me prêter 10
Dhs pour un plafond de 1000 Dhs. Je vais les inviter à fixer le nombre de bons de trésor qu'elles désirent
acheter et le taux d'intérêt auquel elles préfèrent me prêter de l'argent. Donc, chacune de ces banques va
Travail fait par : Wissal & Hicham 18
Notes du professeur Morchid
mettre dans des bordereaux. (Bordereau : c'est un relevé détaillé des divers articles dont se compose une
somme à payer ou à recevoir).2
Le montant qu'elle désire acheter c'est-à-dire le montant qu'elle va me prêter et
le taux d'intérêt. Au Maroc, chaque Mardi, moi -le trésor- je récupère les bordereaux et par la suite je possède
à l'ouverture des enveloppes ‫فتح‬‫الظرفة‬ et je classe ces proportions par ordre croissant du taux d'intérêts et je
retiens finalement ceux qui se sont présentés pour me prêter les fonds au taux d'intérêt le plus bas.
Exemple: si quelqu'un veut me prêter pour 5% et l'autre pour 3% je retiens 3% et les autres se sont
automatiquement écartés.
Donc, on voit que le trésor utilise la technique du marché a fin tout simplement de sélectionner le taux
d'intérêt le plus bas dans un contexte concurrentiel.
Normalement, les banques savent que le trésor c'est la garantie elle-même, il n'y a pas de risque
recouvrement et qu'au même temps elles ne sont pas sûr et certaines d'être servies en bon de trésor. Qu'est
ce qu'elles ont généralement tendance à faire ? A réduire le taux d’intérêt et finalement c’est au profit du
trésor, parce que comme on avait déjà annoncé si la banque commerciale qui à le choix entre laisser l’argent
dormir ou prêter cet argent qu’à 0,5% et ne pas passer la nuit à la banque centrale et bon la banque préférait
prêter à 0,5% parce que gagner un peu plus est mieux que ne rien gagner. Donc, le trésor récupère cet argent,
mais comment le trésor récupère cet argent ? Le trésor n’a pas de compte auprès des banques commerciales
n’ont pas non plus de compte auprès de trésor, mais les deux disposent de compte auprès de la banque centrale.
Donc, une fois l’opération est effectuée, un message parviendra à la banque centrale l’inviter à débiter les
comptes des banques commerciales et à créditer les comptes de trésor. Si le crédit pour un mois ; un mois plus
tard la banque centrale dans le cas là sans autorisation procède au débit des comptes de trésor au crédit des
banque adjudicatives (les banques qui avaient été retenues dans les opérations) à raison cette fois-ci du
principal plus intérêts, et le trésor intervient systématiquement sur le marché a fin de s’endetter de cette
manière là, mais lorsqu’à l’échéance le trésor n’a pas suffisamment d’argent pour rembourser un crédit, qu’est ce
qu’il fait ? Il s’endette auprès des uns pour rembourser les autres et ainsi de suite. Le trésor peut se permettre
d’effectuer ce types d’opération, peut se permettre ‘ce luxe’ d’endettement, pourquoi ? Parce que, de toutes les
façons ça ne le dérange pas de s’endetter systématiquement et au même temps le trésor sait pertinemment qu’à
la fin d’année, il aura droit à des recettes sous forme d’impôts, et avec ces impôts, il peut se permettre de
rembourser ses crédits sans grandes difficultés, cette opération on l’appelle l’opération d’adjudication ‫,الدللة‬ ici
c’est l’adjudication à la Hollandaise (l’adjudication à la Hollandaise est une technique de vente au cours de
laquelle un bien est mis aux enchères à un prix plus élevé que sa valeur et dont le prix est progressivement
abaissé jusqu’à ce qu’il trouve acheteur. Ce type d’enchères doit son nom à la méthode utilisée par la bourse aux
flux des Pays-Bas). En effet, il existe deux catégories d’enchères : l’enchère à l’Anglaise c’est les enchères
ascendantes ‫بحال‬‫لي‬‫في‬‫سوق‬‫الزرابي‬ , on commence par le prix le plus bas et juste après les prix vont être montés.
Mais par rapport au trésor, on applique l’enchère à la Hollandaise, la Hollande est connue par quoi ? Elle est
connue par les fleurs puisque le marché mondial des fleurs se situe à la Hollande. Or, les fleurs sont périssables,
2
C'est à partir du cite wikipidia
Travail fait par : Wissal & Hicham 19
Notes du professeur Morchid
c'est-à-dire tout simplement, si on se présente à 8 h du matin pour vendre les fleurs, est ce qu’on va se
retrouver encore avec les même fleurs ? Est-ce que leur prix sera le même ? Non, on n’est obligé au fur à
mesure à fin de la journée de baisser le prix, c’est la même chose pour les bon de trésor : donc commence par
les taux les plus bas on descend.
Question : Puisque les bons de trésor sont garantis par l’Etat est ce qu’ils peuvent entrer en concurrence
avec les titres lancés par le privé ?
Réponse : au Maroc, avant 1994 le trésor pratique une concurrence déloyale au secteur privé, pourquoi ?
Parce que le produit des bons du trésor n’étaient pas fiscalisés, et le produit des placements dans le privé était
fiscalisé à 30%, ce qui fait naturellement tout le monde se dirige vers les bons de trésor puisqu’il n’y a pas de
taxes sur ces bons de trésor et de toutes les façons, le Maroc s’engagé dans la voie de libéralisation de
l’économie donc, il faut laisser les mécanisme de marché, entre autre, vers le jeu c’est la raison pour laquelle
l’Etat était obligée de fiscaliser les bons du trésor et alors maintenant par rapport à la fiscalité c’est la pareil.
Ce qu’il faut dire aussi que le trésor en tant qu’acteur emprunteur n’arrive pas éponger la totalité de la liquidité
présentée dans le cadre des crédits, ce qui fait on préfère la vente des bons de trésor mais comme on a trop de
liquidité généralement on se réoriente vers le reste. Autre chose, comme les bons de trésor ont bien demandé,
le taux d’intérêt aura tendance à diminuer par contre pour le secteur privé les taux d’intérêts sont un peu plus
élevés.
2) Les avances effectuées par la banque centrale : depuis 2007, la banque centrale n’est plus
autorisée à avancer au trésor qu’une somme limitée chaque année. Avant, chaque fois que le trésor a besoin
d’argent la banque centrale (c’est la machine monétaire de l’Etat) qui s’est fabriquée gratuitement des billets
pour l’Etat, mais ça c’est fini depuis 2007.
Depuis 2007, et en vertu de la nouvelle moi régissant la banque centrale, cette dernière ne peut avancer
au trésor sous forme de crédits qu’une somme maximale fixée à 5% des recettes fiscales de l’année écoulée,
c’es à dire que le montant maximum que la banque centrale peut accorder sous la forme de crédit au trésor est
fixé à 5% des recettes fiscales de l’Etat par rapport à l’année passée.
Exemple : si l’Etat avait reçu dans le cadre des recettes fiscales l’année dernière 100 Dhs, cette année
le maximum que le trésor peut obtenir sous forme de crédits auprès de la banque centrale c’est 5 Dhs, et
encore cette somme se présente sous forme de facilités de caisse, elle doit être remboursée dans le délai de
120 jours. Avant c’était une sorte d’anarchie, il ya avait les avances statutaires, les avances conventionnelles,…
ça veut dire quoi ? C’est-à-dire que l’objectif de ce type d’avances ce n’est pas le financement des opérations
d’investissements du trésor, c’est uniquement le financement de la trésorerie du trésor.
Question : est ce que la banque centrale peut se permettre de réaliser des marges bénéficiaires dans le
cadre des opérations effectuées avec les banques commerciales ?
Réponse : oui, d’ailleurs la banque centrale est autonome à gestion privée et qui est obligée d’équilibrer la
situation financière, dégager les bénéfices éventuellement et payer ses impôts. Ces bénéfices proviennent de
Travail fait par : Wissal & Hicham 20
Notes du professeur Morchid
quelles opérations ? Ils proviennent des opérations effectuées avec les banques commerciales et avec le trésor.
Si par exemple je suis une banque privée, vous êtes mes clients et alors dans le cadre de ces opérations, je vais
gagner de l’argent et à la fin de payerai des impôts sur mes gains.
Maintenant, si je suis banque centrale, mes clients sont les banques commerciales et le trésor et alors
dans le cadre de ces opérations. Je gagne également ma vie mais il y a autre chose c’est que la banque centrale
gère ce que l’on appelle les réserve de change, par exemple le Maroc possède à peu près 12 à 13 milliards de
dollars en matière de change. C’est presque rien, mais cette somme d’argent on ne laisse jamais dormir, cette
somme d’argent est placée ailleurs dans les banques internationale, et à travers ce type d’opération on gagne
naturellement des intérêts, des rendements, et ces rendements permettent d’augmenter la marge bénéficiaire
de la banque centrale. Ce qu’il faut retenir c’est que la banque centrale comme n’importe quelle entreprise, elle
a des charges, des produits, elle a également des engagement….
III. La création monétaire directe du trésor :
Cette création s’opère à propos de deux opérations :
1) La gestion du circuit des fonds des particuliers auprès des comptables publiques :
Comme on avait déjà annoncé toute à l’heur, le trésor a un corps de comptables publiques, le nombre de
ces comptables est limité par exemple le comptable de l’université s’occupe des objets de l’université avec tous
les établissements. Si on prend un autre qui s’occupe par exemple de l’ensemble des hôpitaux à Marrakech mais
également d’autres départements ou d’autres statiques publiques. Généralement dans chaque ville on trouverait
3 ou 4 comptables publiques pas plus, donc leur nombre est limité à la raison qu’iles sont très mobiles, pourquoi ?
Parce que qu’on ne laisse jamais la chance d’entrer dans une relation personnelle avec l’ordonnateur, parce que
chaque chèque publique émis doit comporter deux signatures, X l’ordonnateur et Y le comptable public, si
maintenant les deux son amis, ils vont se mettre d’accord sur le budget de l’Etat, c’est la raison pour laquelle
qu’il faut toujours laisser la relation entre les deux une relation de méfiance. Ces comptables publiques
effectuent des opérations purement bancaires. Exemple : au trésor, on peut vous ouvrir un compte et vous aurez
droit à tous les services, le seul service que le trésor ne peut pas vous accorder c’est le crédit, le trésor
n’accorde pas les crédits et alors comment se faire la création monétaire ? la création monétaire du trésor
prend la forme d’achat de devises, vous pouvez vendre les devises au trésor, elle prend aussi la forme de
manipulation des comptes et qui dit manipulation de comptes dit tout simplement et éventuellement des gains
aux fonds de trésorerie ou l’inverse pour le trésor à travers des opérations débits-crédits. Si on prend un
fonctionnaire qui a un compte au trésor, le 25 du mois, il va recevoir son salaire c'est-à-dire que ce salaire
passera du compte du trésor à la banque centrale vers le compte de cette personne au trésor, donc on va juste
créditer le compte de cette personne par exemple par 3000 Dhs. Cette opération ce n’est pas de création
monétaire, pourquoi ? Parce que le trésor est censé de mobiliser la quantité de billets de 3000 Dhs pour
rembourser ses crédits. Si ce fonctionnaire se présente le jour même pour retirer 3000 Dhs ici pas de création
monétaire.
Travail fait par : Wissal & Hicham 21
Notes du professeur Morchid
Supposons maintenant qu’il s’est permis le 29 d’émettre des chèques et de rembourser sa dette (payer
l’électricité, le loyer,…) à raison de 1000 Dhs et lui parallèlement, il a retiré 1000 Dhs sous forme de billets et
alors on aura une double circulation et alors une création monétaire naturellement. Quand est cette cet création
monétaire minime ? Lorsque les chèques entrent pour encaissement, parce que une dois les chèques entraient
pour encaissement on va enlever 1000 Dhs, sinon, si les chèques tardent à entrer pour encaissement c’est
souvent le cas généralement qu’on a toujours cette situation de double emploi et qui dit double emploi dit tout
simplement gonflement de la masse monétaire. Cette création est ce qu’elle est comptabiliser ? Non, elle n’est
pas comptabilisée parce que le trésor ne tient pas de comptabilité, pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas en tant
qu’entité juridique, parce que pour pouvoir tenir une comptabilité on doit d’abord exister en tant qu’entité
juridique, on parle alors de la création monétaire du fait ‫واقعية‬ du trésor. Cette création monétaire est très
limitée au Maroc, elle ne dépasse même pas 1 ou 2% de la masse monétaire, c'est-à-dire qu’il y a des rares
clients qui reçoivent leurs salaire par l’intermédiaire du trésor.
2) La création monétaire à travers le circuit des CCP (compte chèques postaux) :
La poste est un organisme financier au sien duquel les citoyens peuvent se permettre d’ouvrir des
comptes. Pourquoi on a autorisé la poste à jouer le rôle de banquier ? Pour des raisons de l’historique que ça soit
au Maroc qu’ailleurs. Lorsque, au Maroc, par exemple au début des années 60, on a bancarisé l’économie
nationale, ça veut dire quoi bancariser l’économie nationale ? C'est-à-dire pousser au maximum des marocains à
opter pour réseau des comptes bancaires parce que ça facilite d’abord les paiements des salaires et au même
temps ça permet d’assurer les transactions et de minimiser le risque de perte de liquidité. A l’époque, au Maroc,
on n’avait pas suffisamment d’argents, on vient de sortir de la colonisation, les grandes banques étaient
localisées essentiellement dans les grandes villes et même les petites villes n’étaient pas dotées généralement
des banques et on avait précis finalement qu’on n’a pas du temps inciter le privé à ouvrir des agences un peu
partout, mais on peut gagner du temps, comment ? En autorisant national, elle joue donc ce rôle de proscimité,
on est proche des citoyens et naturellement on peut les ouvrir des comptes afin de leurs facilité la réception de
leurs salaires en particulier. Et d’ailleurs aujourd’hui, quels sont les grands clients de la poste ? La majorité des
clients de la poste sont les militaires, c'est-à-dire qui sont les premiers à profiter de ce service bancaire.
Depuis la poste développe un certain savoir-faire dans le domaine de la banque et ces derniers temps, la poste
au Maroc a diffusé à un rythme un peu accélère, à une vitesse supérieur, puisqu’au Maroc on a séparé déjà la
télécommunication de la poste il y a quelques années avec la création de Maroc télécom parce que la création de
Maroc télécom était dans la poste, elle avait trouvé son autonomie il y a une dizaine d’années. Maintenant, la
poste a diffusé à nouveaux de créer deux pôles : il y a le pôle bancaire et le pôle postal. Depuis quelques mois ‫بريد‬
‫المغرب‬ est une société anonyme, étatique, elle n’est pas encore privatisée, on a changé son statut, elle n’est plus
considérée comme administration mais comme une société, c’est la raison pour laquelle la qualité des services
s’est améliorée pour ces 2 derniers mois et au même temps, ils ont décidé de lancer un processus de formation
au profit d’un certain nombre de leurs employés à fin tout simplement de les équipier à la technique bancaire,
Travail fait par : Wissal & Hicham 22
Notes du professeur Morchid
pourquoi ? Parce que la poste est engagée à créer des banques qui peuvent concurrencer les banque
commerciales afin de bancariser davantage l’économie nationale et surtout afin tout simplement de maximiser la
rentabilité dans la perspective de la privatisation. La poste à le droit d’offrir tous services bancaires. Les
dépôts, la gestion des moyens de paiements, les lettres de change, les transferts de fonds, les assurances, les
dépôts d’épargne, l’assurance de vie, l’assurance maladie…. L’aurait parce que ‫بريد‬‫المغرب‬ a acheté 100% de la
SOFA crédit qui est une société de crédit à la consommation comme WAFA SALAF, lorsqu’on va se présenter
pour demander un crédit à ‫بريد‬‫المغرب‬ , ils ne vont pas dire non, ils disent d’accord, donnez nous votre dossier, on
va le vérifier, mais les papiers que l’on va vous faire signer comportent des logos non pas de ‫بريد‬‫المغرب‬ mais de la
SOFA crédit. Mais ils ne vont jamais nous dire que la SOFA crédit qui nous accordé le crédit, c’est une manière
intelligente et c’est le marketing et la publicité qui visent tout simplement à développer davantage la notoriété (
,‫إشهار‬ ‫)اشتهار‬ de ‫بريد‬‫المغرب‬ mais même avec cette histoire de crédits, le jour où la banque centrale deviendra une
véritable banque pénalisée, dans ce cas là elle peut se permettre évidement de lancer des produits de crédits.
Par rapport au processus de création monétaire, la poste comme pour les comptables publiques créer de
la monnaie scripturale à travers l’achat de devises et également les opérations de débit-crédit ce qui donne lieu
à un double emploi.
Remarque : en France, comme partout dans les pays développés, le trésor s’occupe de la frappe de
pièces. Au Maroc, ce n’est pas le cas c’est la banque centrale qui s’en occupe. Dans les pays développés, la banque
centrale n’a pas le droit de frapper les pièces c’est le trésor qui s’en occupe et alors le trésor créer une petite
quantité de monnaie scripturale mais également il a le monopole de d’émission de frapper des pièces.
Ce qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que le trésor a un double rôle à jouer dans la création
monétaire. Lorsque le trésor est considéré comme caissier de l’Etat, il n’a pas de droit de créer sa propre
monnaie mais il peut profiter de cette création. Cette création émane de deux agents : les banques
commerciales et la banque centrale. Les banques commerciales sous forme de suscription en bons de trésor et la
banque centrale sous forme d’avances, ces avances ne peuvent pas dépasser 5% des recettes fiscales de l’année
écoulée. Lorsque maintenant le trésor est considéré comme banquiers de l’Etat, naturellement, il peut se
permettre de créer lui-même sa propre monnaie et cette création prend la forme de gestion de circuit de la
poste évidement à travers les opérations essentiellement de débit-crédit et les opérations d’achat de devises.
Autre chose, c’est que comme les banques commerciales, le trésor rencontre des limites en matière de
création monétaire, se sont les même limites, d’abord le trésor ne fabrique pas de billets et au même temps, il
ne reçoit pas beaucoup de billets, pourquoi ? Parce que les clients de trésor sont limités. Il y a également les
fuites : les fuites de réserve obligatoire n’est pas obligatoire pour le trésor et les fuites naturelles qui sont dû à
la sortie de billets. Donc, le trésor doit gérer également ces limites. Quant est ce le trésor est dans une
situation favorable ? Lorsqu’on est dans un circuit fermé par exemple dans le monde socialiste ou communiste.
IV. Création monétaire par la banque centrale :
Travail fait par : Wissal & Hicham 23
Notes du professeur Morchid
Question : les banques commerciales créent de la monnaie, est ce que les banques d’affaire sont de
même ?
Réponse : Non, pourquoi ? Parce qu’il y a deux catégorie de banques, il y a les banques commerciales et
les banques d’affaires. Les banques commerciales se sont les banques qui affectent les opérations des comptes
(les dépôts, les crédits, la gestion, de moyens de paiement…). Les banques d’affaires n’ont pas le droit d’ouvrir
des comptes aux clients, et la monnaie scripturale est liée d’abord à l’ouverture d’un compte, elles se contentent
uniquement de prendre de la participation dans d’autres entreprises, c’est la banque d’investissement.
La création monétaire par la banque centrale :
La banque centrale a 4 rôles à jouer dans l’économie : d’abord, elle est considérée comme la banque des
banques, elle est la banque de l’Etat, en 3ème
lieu c’est la banque de la nation et enfin, elle est considérée comme
un institut d’émission.
1. La banque centrale en tant la banque des banques : la banque à moi c’est la banque commerciale et la
banque de ma banque c’est la banque centrale. Si je besoin d’argent je m’adresse à la banque commerciale et non
pas à la banque centrale et si la banque commerciale a son tour à besoin de l’argent, elle va s’adresser à la
banque centrale. Donc, la banque centrale c’est la banque des banques, d’abord elle est là pour alimenter les
banques commerciales en liquidité à tout moment, puisque ces banques sont tenues en vertu de la loi d’ouvrir un
compte auprès de la banque centrale, donc les fonds des banques commerciales sont gérés à postériori auprès
de la banque centrale, les banques commerciales n’ont rien à cacher parce qu’en fait toute sorte d’opération est
contrôlée par la banque centrale qui observe chaque jour ce que font les banques commerciales, donc la banque
centrale contrôle les banques commerciales. La banque centrale est là pour les alimenter en liquidité et elle est
là également pour contrôler et si la banque centrale contrôle les banques commerciales nous les agents
économiques, on est rassuré, pourquoi ? Parce que quand on met l’argent dans une banque commerciale notre
premier soucis c’est de récupérer éventuellement nos économies, si a la limite les banques commerciales
travaillent dans l’anarchie, elles ne sont pas contrôlées par un organisme étatique, et donc aucun d’entre nous ne
sera incité à mettre son économie à ces banques commerciales, mais comme ces derniers sont contrôlées par la
banque centrale automatiquement on continue à faire confiance en système.
2. la banque centrale est la banque de l’Etat : parce qu’à chaque fois que l’Etat a besoin d’argent, il
s’adresse à la banque centrale c’est vrai que c’est dans la limite de 5% des recettes fiscales de l’année écoulée,
mais c’est mieux que rien, c'est-à-dire que la banque centrale avance une petite somme d’argent annuellement au
trésor public. La banque est un conseiller financier de l’Etat, à la fin de chaque année sa majesté reçoit ‫والي‬‫بنك‬
‫المغرب‬ qui met à sa disposition le rapport général de la banque centrale, ce rapport comporte un résumé de tout
ce qui a caractérisé l’activité économique au royaume depuis le début de l’année jusqu'à sa fin, il comporte des
réalisations, les défaillants et les propositions pour s’améliorer. C’est un document établi par la banque centrale
et non pas le gouvernement c'est-à-dire que les pénalisations sont faites par le gouvernement dans le cadre de
la politique budgétaire, le taux de croissance ce n’est pas la banque centrale qui le détermine c’est généralement
Travail fait par : Wissal & Hicham 24
Notes du professeur Morchid
le gouvernement à travers la politique budgétaire c’est vrai à travers les objectifs de la politique monétaire on a
la croissance, mais globalement l’acteur le mieux placé pour la croissance c’est le gouvernement, qui dit
gouvernement dit entre autre le trésor, mais la banque centrale est là pour orienter tout simplement la politique
de gouvernement surtout les plans et particulièrement sur le plan monétaire et financier à travers la politique
du taux d’intérêt, la politique de la masse monétaire, la politique de taux de change.
3. la banque centrale est une banque de la nation : pourquoi la nation ? Nous par exemple faisons partie de
la nation mais la banque centrale ne nous accorde pas grandes choses ? Si, parce que la banque centrale gère un
bien très cher à toute la nation en l’occurrence l’Or et les réserves de change, parce qu’on dit que la banque
centrale du Maroc garde comme stock de change 12 milliards ou 13 milliards de $. Et donc, cette somme
d’argent ce n’est pas la propriété de l’Etat c’est la propriété du Maroc, parce que l’Etat c’est un acteur mais la
nation c’est un concept plus large. Même si ces 13 milliards de $ c’est rien c’est presque 8 mois d’importations, si
on compare 13 milliards de $ à 200 milliards que possède l’Algérie, il y a comme même une grande différence.
Donc le Maroc, on est un petit pays évidement en matière de gestion de réserves de change, pourquoi ? parce
qu’on n’a pas assez de ressources à exporter à l’étranger pour avoir beaucoup de devises. Ce qu’on peut dire aussi
c’est que les banques qui ont200 milliards de $ de change ne vivent pas mieux que nous c’est peut être l’inverse,
la question ce n’est pas de procéder ou ne pas procéder de l’argent mais la manière avec laquelle on va engager
cet argent dans le cadre du processus d’investissement.
4. Institut d’émission : enfin, la banque est considérée comme institut d’émission, c'est-à-dire la banque
centrale est unique organisme habilité à émettre les billets et à frapper les pièces. Au Maroc, centrale possède
le droit d’imprimer les billets et de frapper les pièces. C’est vrai qu’elle a ce monopole, amis ce n’est pas elle qui
les injecte en circulation, injecter ses avoirs en circulation nécessite d’abord la demande des agents non
financiers et ils vont expresse la demande aux banques commerciales, si ces dernières possèdent les billets vont
leur donner, si maintenant les banques commerciales n’ont pas la liquidité demandée, elles s’adressent entre
autre à la banque centrale pour obtenir les billets c’est dans ce cas là la banque centrale fabriquera ces billets.
L’intervention de la banque centrale dans la création monétaire :
D’abord en doit dire que la banque centrale ne crée qu’une faible quantité de monnaie au sens de la
masse monétaire. Par rapport à la monnaie on avait définie dans un 2ème
chapitre la monnaie scripturale. La
banque centrale ne crée qu’une très faible quantité de monnaie, parce que qu’est la monnaie scripturale ? C’est la
monnaie crée par un agent financier au profit d’un agent non financier. Est-ce que la banque centrale entretient
des relations avec les agents non financiers ? Non, la banque centrale n’entretient que peu de relations avec le
grand public. En fait, en vertu du statut de la banque centrale rien n’interdit, rien n’empêche les marocains à
ouvrir des comptes auprès de la banque centrale, la banque centrale est autorisée à ouvrir des comptes même
aux citoyens, mais lorsqu’on veut ouvrir un compte à la banque centrale, cette dernière ne va pas traiter notre
demande, elle va nous orienter vers une banque commerciale, elle va tout simplement nous dire : nous on travaille
beaucoup avec des banques commerciales, on a autres affaires que de traiter les comptes des petits clients et
Travail fait par : Wissal & Hicham 25
Notes du professeur Morchid
si on vous ouvre un compte chez nous, ça constituer pour nous un handicape plutôt qu’une sorte de facilité et
serez mieux allés chez un banque commerciale et là bas, elles ont un savoir faire au traitement des dossiers des
clients, c’est facile elles ont suffisamment d’argents par contre moi par exemple si je vous ouvre un compte
banque à Marrakech, si vous voulez se déplacer à ‫إيمنتانوث‬ il n’y a pas d’argent de la banque centrale, vous soyez
coincés en matière de recette de fonds, il n’y a pas la banque centrale à ‫ابن‬‫جرير‬ … c'est-à-dire les banques
commerciales sont mieux placées pour gérer les dossier des clients. Au Maroc, la banque centrale n’a que peu
des clients non financiers, le reste c’est les banques commerciales le trésor et d’autres institutions financières.
L’essentielle c’est que la banque centrale n’a pas beaucoup de clients et puisqu’elle n’a pas beaucoup de clients
naturellement elle n’accorde pas des crédits à l’économie et puisqu’elle n’accorde pas de crédits à l’économie. Et
donc elle ne crée pas la monnaie scripturale en grande quantité. Ici, la création monétaire prend la forme de
deux opérations :
La 1ère
c’est les opérations de change manuelles, par ex un individu a 100$, il se présente a la banque
centrale pour vendre ces 100$ c’est possible, c’est de la création monétaire, par ce qu’on va lui donner
l’équivalent en 100$ qui ne circulent pas auparavant, c’est une somme d’argent de plus.
La 2ème
c’est les avances sur crédits, ça veut dire quoi ? Au fait, les personnels de la banque centrale ont
des comptes auprès de la banque centrale, ils sont des agents non financiers, ces personnes ont la possibilité de
bénéficier des facilités de caisse, de crédits de logement… et alors dans le cadre des opérations, la banque
centrale et ses propres clients entretiennent une relations bancaire mais là aussi c’est peu, pourquoi ? Parce
qu’elle n’a pas beaucoup de gans qui travaillent à la banque centrale. Ces personnes ont droit à des services
bancaires que les banques commerciales mettent (offrent). La banque centrale au Maroc, ne crée qu’à peu près 2
à 5% de la masse monétaire pas plus, la raison c’est parce que la banque centrale n’a pas beaucoup de client
particuliers (les agents non financier).
Maintenant, la banque centrale détient, le monopole de la création de la monnaie centrale. Qu’est ce que
la monnaie centrale ? La monnaie centrale est constituée des avoirs de banques commerciales à la banque
centrale et les réserves en pièces et en billet détenus dans leurs coffres (caisse par rapport à une banque).
Exemple : je possède 100 Dhs, je dépose dans un compte bancaire ces 100 Dhs, avant le dépôt on a la
masse monétaire 100 Dhs c’est la monnaie qui circule. Maintenant, je décide d’effectuer le dépôt, une fois le
dépôt est effectué, le banquier va créditer mon compte de 100 Dhs, qui est ce que c’est passé ? C’est la
transformation de la monnaie en billets en monnaie scripturale, moi je possède toujours 100 Dhs mais sa forme a
changé, avant je l’avais sous forme de billets, maintenant sous forme scripturale, je peux toujours payer soit par
chèque, soit par carte bancaire. Maintenant, le billet que la banque a récupéré, est ce qu’il circule toujours ?
Non, et alors il n’est plus considéré comme monnaie c’est la raison pour laquelle on l’appelle la monnaie centrale,
parce que si on considère le billet toujours comme monnaie double comptabilisation : 100 Dhs qui circule sous
forme de billets et sou forme de monnaie scripturale. Ce billet que possède maintenant la banque en caisse
s’appelle monnaie centrale. Si on est fin de journée et le billet est toujours là, la banque commerciale va le
Travail fait par : Wissal & Hicham 26
Notes du professeur Morchid
déposer à sa banque, et sa banque c’est la banque centrale, pourquoi ? Parce que ce billet normalement peut
passer par la nuit à la banque. Une fois les billets sont déposé à la banque centrale, que va faire le banquier à
banque centrale ? Il va créditer le compte de la banque commerciale, et alors ce billet c’est une monnaie
centrale. Prenant maintenant, la forme de la monnaie scripturale mais monnaie scripturale pas au sens de la
masse monétaire c’est toujours au sens centrale, elle est toujours une monnaie centrale mais sa forme a changé,
ont est toujours dans la logique de la monnaie centrale, mais avant on avait 100 Dhs de billets monnaie centrale,
maintenant on a 100 Dhs de monnaie scripturale centrale, et ce billet que possède la banque centrale est
considéré au sens comptable comme une simple marchandise, pourquoi ? Parce qu’avant il était considéré comme
monnaie centrale mais comme on a crédité le compte de la banque commerciale automatiquement on ne va plus le
considéré comme monnaie centrale au sens comptable du terme, il est considéré comme simple marchandise.
Lorsque le lendemain, moi je me présente pour demander mon billet, si la banque commerciale ne l’a pas, elle ira
le chercher à la banque centrale, la banque centrale va alors donner le billet à la banque commerciale et elle va
débiter son compte, donc la monnaie centrale scripturale se compose en monnaie centrale physique (papier), ce
billet sera récupéré par la banque commerciale elle va le donner en débitant mon compte c'est-à-dire qu’elle va
m’enlever 100 Dhs en monnaie scripturale et elle va me donner 100 Dhs de billets. On voie donc qu’il y a
différence nette entre la monnaie au sens de la masse monétaire et la monnaie au sens de la monnaie centrale,
pourquoi ici on parle de monnaie centrale ? parce qu’il s’agit d’une relation au sien de la sphère monétaire parce
que seules les opérations qui mettent en jeu un agent non financier d’un côté et agent financier de l’autre
donnent lieu à la création de monnaie lorsque l’opération met en jeu deux organismes financiers créateur de
monnaie il s’agit d’une opération qui porte sur la monnaie centrale, une opération interne, tant que les billets ne
quittent pas la sphère monétaire ou la sphère bancaire, il reste dans la sphère de monnaie centrale. Maintenant,
la banque centrale crée cette monnaie, elle a le monopole de la création. Cette création intervient à propos de
trois opérations : d’abord les crédits ou les concours aux banques commerciales, les avances au trésor et l’achat
de devises auprès des banques commerciales. Ces 3 opérations donnent lieu non pas à la création de la monnaie
au sens de la masse monétaire mais la à création de la monnaie au sens de la monnaie centrale.
Les contreparties de la masse monétaire :
La création monétaire implique également la définition de ce que l’on appelé les contreparties de la
masse monétaire, parce qu’i y a les contreparties de la masse monétaire c’est la quantité de monnaie qui circule
et il y a les contreparties de la masse monétaire, ça veut dire quoi ? C’est-à-dire tout simplement qu’une banque
chaque fois qu’elle réalise et effectue une opération de la création monétaire automatiquement de l’autre côté
du bilan, il y a les contreparties. Lorsqu’on se présente à la banque pour demander un crédit et que la banque
nous accorde le crédit, où ce qu’elle va comptabiliser cette opération ? En Actif ou en passif ? En Actif,
pourquoi ? Parce que si je suis une banque et j’ai accordé un crédit, pour moi est-ce que c’est une dette ou une
créance ? C’est une créance que je dois la mettre en Actif, pourquoi ? Parce que je viens de récupérer une
garantie et cette garantie je vais la garder, je vais la mettre dans la partie créance, donc je comptabilise en
Travail fait par : Wissal & Hicham 27
Chapitre 3 création monétaire

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  • 1. Notes du professeur Morchid Chapitre 3 : La création monétaire En ce moment, on est d’accord sur le fait qu’au Maroc comme ailleurs, on définie trois types de monnaie : - Monnaie divisionnaire : la monnaie divisionnaire, on la frappe ‫سك‬‫النقود‬ - Billets de banque : la monnaie papier ou les billets de banque on les imprime - Monnaie scripturale : la monnaie scripturale on la crée Puisque le titre de ce chapitre c’est la création monétaire, donc il porte sur la monnaie scripturale. Il ne s’agit pas d’une création monétaire physique, mais une création au sens comptable du terme. On va supposer que tout le monde possède une somme d’argent dans une banque, ce qu’on possède en banque, on l’appelle comment ? La monnaie scripturale, pourquoi c’est monnaie scripturale ? Parce que tout en mettant une somme d’argent en banque, on peut payer par chèque ou par carte de paiement, sachant que les chèques n’ont pas une monnaie, le chèque se n’est qu’un moyen qui facilite la circulation de la monnaie scripturale existant dans un compte, donc avant d’émettre un chèque, on doit s’assurer que notre compte est suffisamment provisionné en liquidité, si non le chèque sera sans provision et automatiquement il y aura conséquence pénales. Maintenant, supposons que l’on est al veille du mois de ‘‘ ‫رمضان‬‫المعظم‬ ’’ au Maroc, au mois de ‘‘ ‫رمضان‬‫المعظم‬ ’’ on dépense trop, on dépense généralement dans ce mois le double de prix de ce que l’on dépense en moyenne a un mois ordinaire, c’est tout a fait normale pour des raisons culturelles. Et les dépenses au début du mois de ‘‘‫رمضان‬ ‫’’المعظم‬ sont généralement en espèce, c'est-à-dire que les agents économiques auront tendance à se représenter auprès de leurs banques pour récupérer la liquidité, ça veut dire que chaque fois qu’un client se présente pour retirer son argent, la banque va lui donnée des billets en liquidant son compte, par ex on va prendre Mr. X, il a un compte dans la partie crédité est de 1000 Dhs qui s’est présenté pour retirer 500 Dhs, la banque va lui donnée 500 Dhs en billets maintenant on a 500 Dhs en billets et 500 Dhs en monnaie scripturale, chacun des agents économiques fera de même parce que le lendemain les agents économiques se présentent sur le marché pour acheter des biens et services qu'est ce passera demain? La quantité de billets en circulation va augmenter mais parallèlement la quantité de la monnaie scripturale va chuter parce que chaque que l'on sort de la liquidité dans une banque, automatiquement les comptes sont débités, et si les comptes sont débités la quantité de la monnaie scripturale diminué. On prend un autre client Y qui a par ex sur son compte bancaire 800dhs et qui s'est présenter à la banque pour retirer 800dhs, donc son compte en monnaie scripturale sera soldé, il n'a plus de monnaie scripturale et c'est son droit ; pourquoi ? Parce que les formes de monnaie sont parfaitement substituables, c'est leurs droits et si ils veulent avoir de la monnaie scripturale c'est également leurs droits. Le lendemain la quantité de billets en circulation va augmenter et la quantité de la monnaie scripturale va diminuer. Est-ce que la masse monétaire à augmenter ? Non, la masse monétaire est toujours la même qu'est ce qui a changer ? C'est sa composition : on a moins de monnaie scripturale et plus de monnaie fudiciaire. A la fin de la journée ce qu'on a retiré auprès de nous banque sera entre les mains de qui? Les commerçants n'est ce pas ? Que va faire les commerçants avec cette liquidité ? Est-ce qu'ils vont garder la liquidité à leurs maisons ? Généralement ils déposent leurs argents dans un compte bancaire. Donc dés le lendemain les commerçants vont déposer de l'argent en leurs comptes bancaires. On voit que les banques avaient subie la veille une sortie Travail fait par : Wissal & Hicham 1
  • 2. Notes du professeur Morchid importantes des billets mais dé le lendemain elles avaient récupérer leurs billets. Donc, c'est la logique de circulation des billets de banque et des pièces c'est-à-dire que les billets sont mis à la disposition des clients, ces clients ne récupèrent pas les billets pour les laisser dormir ils les récupèrent pour effectuer des achats, les commerçants déposent ces billets la suite au système bancaire; donc les banques retrouvèrent rapidement les billets de banques ce qu'ils fau retenir que la quantité des billets et des pièces qui circulent en fonction des besoins de l'économie; avant la quantité des billets et des pièces est dégager uniquement sur le stock d'or disponible. Aux cours de plusieurs année, les systèmes en changer et aujourd'hui la quantité des billets et des pièces en circulation est liée uniquement aux besoins de l'économie. Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire que si les agents économiques qui possèdent préalablement des comptes bancaires désir avoir des billets, c'est leurs droits, on doit leurs données ces billets donc si on prend un billet de 20dhs on va trouver qu'il change de main un certain fois au cours de l'année c'est-à-dire que ce billet retrouve la banque plusieurs fois au cours de l'année, donc les billets quittent la banque centrale pour la banque commerciale et juste après pour l'économie et par la suite de l'économie vers les banque commerciale, des banque commerciale vers la banque centrale, de cette dernière vers les banques commerciale et ainsi de suite. La monnaie fiduciaire ne pose pas un problème par ce qu'on fait sa production à'' ‫دار‬‫السكة‬ '' l'hôtel de monnaie au Maroc, ils sont par la suite récupérer par la banque centrale, si les banques commerciales désirent des billets. Elles y auront les récupérer auprès de la banque centrale, cette dernière ne dira jamais non, donc la banque centrale va remettre des billets au banques commerciales on débitant leurs comptes, les banques commerciales vont ces billets et les agents vont se présenter auprès de leurs banque pour récupérer ces billets, donc les comptes des agents économiques seront débités dé le lendemain l'argent que les agents économique on récupérer sera dépensé il sera donc récupérer par des commerçants ces dernier vont alimenter leurs comptes bancaires, les banques donc vont récupérer ces billets, en fin de journée ils vont les déposer à la banque centrale et ainsi de suite. On est donc dans un système de rotation. On ce qui concerne la monnaie scripturale, elle obéit a une autre logique ex: on est dans une banque BMCI par ex et on a 3 clients, on va considérer que pour le moment que les trois clients sont soldés. Le 1èr client X va se présenter à la banque avec 10000 Dhs en billets, il est là pour alimenter son compte bancaire, il possède normalement la monnaie fiduciaire. Le banquier va récupérer cette somme d'argent, il va tout simplement manipuler pour se connecter sur le compte du client et juste après il av inscrire dans la partie crédit du compte client la somme de 10000 Dhs. Le client va quitter donc la banque et il a effectué un dépôt à vue. Est le client possède toujours les 10000dhs ? Oui, mais sa forme qui a changé avant, il avait 10000 Dhs fiduciaire maintenant il a 10000dhs en monnaie scripturale, il peut toujours payer tranquillement soit par chèque soit par carte. En déposant les 10000dhs sur son compte bancaire, est ce que la quantité de monnaie à changer ? Est-ce que le stock de monnaie à bouger ? Le stock de monnaie est toujours le même c'est sa forme qui a changé. Donc, qu'est ce qui c'est passé sur le plan masse monétaire? +10000 Dhs scripturale -10000dhs de billets de banque. Et les 10000 Dhs que la banque à récupérer, ils sont toujours là mais ces 10000 Dhs ne portent plus le nom de monnaie, ils portent dorénavant le nom de monnaie centrale. Pourquoi ces billets ne sont plus comptabiliser comme Travail fait par : Wissal & Hicham 2
  • 3. Notes du professeur Morchid monnaie ? Ils sont exclus dans la masse monétaire parce que si c'est le cas, on aura une double comptabilisation : on aura 10000dhs comptabilisé 2 fois, une fois sous forme d'une monnaie scripturale et une deuxième fois sous formes des billets. Mais ce qui se passe souvent Mr. X va déposer 10000dhs, quelqu'un va venir juste après pour demander une somme d'argent de 10000dhs. Alors qui ce qu'on va faire au niveau de la comptabilité ? On va débiter son compte, on va lui enlever 10000dhs en monnaie scripturale et lui donnée 10000dhs de billets. Ici il n'y a pas création monétaire, c'est une opération qui consiste en la transformation d'une forme de monnaie en d'autre forme de monnaie. Supposons que Mr. X va se présenter à la banque pour retirer son argent, donc le banquier va lui enlever les 10000dhs de monnaie scripturale et il va lui donner à la place de cette quantité de monnaie 10000 de monnaie fiduciaire. Le stock de monnaie est toujours le même mais sa forme qui change. Alors la 1ère idée à retenir c'est que les opérations de dépôts et de retrait n'affectent pas la quantité de monnaie en circulation, elles affectent uniquement la composition de la masse monétaire, avec les dépôts, on a un peu plus de monnaie fiduciaire et un peu moins de monnaie scripturale. Maintenant, on va supposer un 2ème client Mr. Y, il va se présenter à sa banque pour demander un crédit de 10000dhs. Donc comment il sera comptabilisé dans les opérations de la banque? Est-ce qu'il va débiter le compte du client, où il va le crédité, la banque va créditer le compte de son client Y. on a parfaitement raison de dire qu'on va débiter le compte de client par ce qu'on a une logique de comptabilité mais pour la banque c'est un peu différent ? Pourquoi ? Parce qu'un compte est crédité lorsqu'on veut montrer au client qu'il possède de l'argent. Ici c'est une opération de création monétaire, parce qu'il n'avait aucun sou à la banque, cette dernière qui lui a donné 10000dhs c'est-à-dire la banque a fait la création de la monnaie scripturale. Supposons que la banque ne possède dans sa caisse que les 10000dhs déposé par Mr. X et que les deux clients se présentent dé le lendemain pour demander la transformation de monnaie scripturale en billets, normalement on va dire que la banque sera coincée dans ce cas, cette dernière va compter sur les dépôts des autres clients, si non et on pure de cas la banque va utiliser la garantie que Mr. Y lui a donné pour s'endetter auprès de la banque centrale. On dit que la banque centrale est la banque de dernier ressort (=pouvoir, compétence), c'est la dernière institution qui intervient pour alimenter les banque en liquidité. Donc la banque à moi c'est la banque commerciale et la banque de ma banque c'est la banque c'est la banque centrale. Donc, ici la banque à créer de la monnaie scripturale en monétisant une reconnaissance de dette. Cette création monétaire n'est pas définitive elle est temporaire, provisoire, par ce que lorsque la banque accorde à son client un crédit, est ce qu'il est un crédit gratuit? Non, il va lui rembourser tôt ou tard. Donc, lorsqu'on accorde un crédit c'est la création monétaire et lorsque le client rembourse c'est la destruction monétaire. On va prendre un troisième client Mr. Z , il est à la banque n'on pas pour effectuer un dépôt ni pour demander un crédit, il est la avec des devise 1000€ et supposons que le taux de change 1€ = 12dhs, il va donc remettre 1000€ à sa banque, cette dernière av se charger de mettre les 1000€ en dirhams dans son compte bancaire, donc il va créditer le compte du client non pas par 1000€ mais par 12000dhs, parce que la comptabilité bancaire est on dirhams, est ce que Mr. Z a cette somme d'argent 12000dhs ? On av dire oui mais sous forme Travail fait par : Wissal & Hicham 3
  • 4. Notes du professeur Morchid d'euro, c'est vrai l'euro est ce qu'il est comptabilisé dans la masse monétaire marocaine? Est-ce qu'il est comptabilisé dans le stock de monnaie qui circule au Maroc? Il est comptabilisé dans le stock de monnaie de l'euro est alors c'est la raison pour laquelle l'euro doit trouver rapidement sont économie d'origine. Ça se fait au Maroc comme partout dans le monde chaque semaine. Au Maroc la banque centrale est tenu de récupérer une bonne partie de devise récupérer par les banque par les banques et ces devise seront transformer par la suite transformer vers leurs économie d'origine. Donc il s'agit d'une création parce que Mr Z n'avait pas 12000dhs avant. La différence entre la création monétaire de Mr Y et celle de Mr Z c'est que la 1ère est une création monétaire temporaire provisoire et le client est appelé a rembourser par contre la 2ème création, lorsqu'un client se présente ces devise à sa banque, est ce qu'elle va lui obligé un jour pour racheter ces devise ? Non, c'est une création monétaire définitive. Ici, on dit que banque crée de la monnaie nationale en monétisant une monnaie étrangère lorsqu'un client se présente pour acheter des devises auprès de la banque, on parle dans ce cas là de la destruction monétaire et alors le stock de monnaie diminue. Donc la création monétaire s'opère sur 2 opérations : l'accord des crédits par le système bancaire et l'achat de devises par le système bancaire. En effet, il y a 4 agents, 4 acteurs qui créent la monnaie : - Les banques commerciales N°1 - La banque centrale N°3 - La poste N°2 - Le trésor N°2 Qui crée le plus de la monnaie ?  Se sont les banques commerciales qui créent au Maroc comme ailleurs plus de 90% de la monnaie qui circule sous forme scripturale.  La banque centrale c’est un organisme qui monopole la fabrication et de gestion des billets de banque, mais l’essentiel de la monnaie en circulation provient des banques commerciales. Pourquoi la banque centrale ne crée pas beaucoup de monnaie scripturale ? Parce qu’elle ne provient pas beaucoup des relations avec les membres de l’économie, parce que pour que l’on puisse parler de la création monétaire, il faut absolument que l’opération met au jeu entre agents : un agent monétaire, créateur de monnaie et un agent non financier. Ça veut dire que le demandeur doit être un agent non financier et l’offreur de monnaie doit être un agent financier, ce qui fait lorsqu’un agent se présente pour accorder un crédit à une autre, ce n’est pas de la création monétaire, lorsqu’une banque accorde un crédit à une autre banque, ce n’est pas de la création monétaire. On parlera de la création monétaire que lorsque la monnaie entre en circulation. On lorsqu’une banque accorde un crédit à une autre banque, la monnaie reste circule dans le système bancaire donc c’est de la monnaie centrale et non plus scripturale. Récapitulation : Travail fait par : Wissal & Hicham 4
  • 5. Notes du professeur Morchid On a annoncé une note introductive un certain nombre de principes fondamentaux régissant les mécanismes de création monétaire. Ainsi, on avait annoncé un premier temps que les trois formes de monnaie font l’objet de trois opérations différentes : les pièces ou la monnaie divisionnaire on les frappes, la monnaie papier c'est-à-dire les billets de banque on les imprime et la monnaie scripturale on la crée, donc il s’agit d’une création au sens comptable du terme. La monnaie scripturale ce n’est rien d’autre que l’ensemble des avoirs en comptes créditeurs à vue auprès des organismes financiers à habilité à gérer les comptes : les banques commerciales, la banque centrale, le trésor et la poste. La création monétaire c’est une création qui porte exclusivement sur la monnaie scripturale, c’est la base des autres formes de monnaie, en d’autres termes, le système bancaire crée la monnaie scripturale à travers un simple jeu de compte, si maintenant le client désir avoir les billets de banque ou les pièces à la place de cette monnaie scripturale c’est son droit et la banque doit être en mesure d’honorer cette engagement vis-à-vis son client mais là aussi comme on avait précisé cette opération ne dérange aucunement les banques. Pourquoi ? Parce que les banques font face à la sortie de billets aujourd’hui (le vendredi), mais ces billets reviennent après (le lundi), parce que lorsqu’on retire l’argent est récupéré par les commerçants. Que font les commerçants avec ces billets ? Ils les utilisent pour alimenter leurs comptes bancaires. Donc, le billet lorsqu’il entre en circulation, il ne tarde pas généralement à revenir au système bancaire. Le 2ème principe ou idée c’est que l’opération de création de monnaie de création de monnaie scripturale s’effectue à issu de deux opérations : les crédits à l’économie ce qui fait que chaque fois qu’une banque ou une autre institution financière habilitée à gérer les comptes accorde un crédit à l’un des clients non financier, automatiquement la masse monétaire augmente. Exemple : par exemple un client se présente aujourd’hui dans une banque pour demander un crédit de 5000 dhs, et que la banque a accepté son dossier, elle va automatiquement créditer son compte. On va donc lui donner 5000 dhs sous forme de monnaie scripturale, cette somme d’argent n’était pas là auparavant cette personne n’avait aucun sou avant de se présenter à la banque pour demander un crédit, la quantité de la monnaie en circulation augmente de 5000 dhs sous forme scripturale. Si maintenant ce client désire avoir les billets à la place de cette monnaie scripturale - c’est son droit – dans ce cas là, la banque préalablement avait crédité son compte de 5000 dhs, donc le client va retirer les billets et son compte va être débité de 5000 dhs, c'est-à-dire qu’on va diminuer la monnaie scripturale et on va remplacer par la monnaie fiduciaire. La 2èle opération, c’est l’achat des devises : chaque fois que le système bancaire achète les devises auprès des agents non financiers, automatiquement on crée l’équivalence de la monnaie étrangère en monnaie nationale. Ainsi, l’opération inverse est possible, c'est-à-dire quoi ? Lorsque le client rembourse sa dette on parle de la destruction monétaire au sens comptable. Lorsque maintenant un client se présente non pas pour vendre des devises à sa banque mais plutôt pour les acheter on parle également de destruction monétaire. Donc, il y a création monétaire lorsque la masse monétaire augmente et il y a destruction monétaire lorsque la masse monétaire diminue. Travail fait par : Wissal & Hicham 5
  • 6. Notes du professeur Morchid Le 3ème principe, m’opération de création monétaire implique forcément la mise en circulation d’une nouvelle quantité de monnaie, si une nouvelle quantité de monnaie n’est pas injectée en circulation et que la masse monétaire augmente on ne pas parlé de création monétaire et l’idée à retenir qu’il faut retenir chaque opération de dépôts n’affecte aucunement la monétaire et chaque opération de retraits n’affecte pas non plus la masse monétaire. Autrement, dit les dépôts et les retraits n’ont aucun effet sur la quantité de monnaie en circulation, mais ils ont un effet sur la structure de la masse monétaire en circulation. Exemple : lorsqu’un client se présente pour déposer 5000 dhs, sur compte bancaire. Que va faire sa banque ? Elle va créditer son compte, elle va donc lui donner la monnaie scripturale et elle va récupérer en contre partie la monnaie fiduciaire. Est-ce que la masse monétaire va changer ? Non, c’est sa structure qui a changé, c'est-à-dire qu’après cette opération de dépôts de 5000 dhs, on aura + de 5000 dhs de monnaie scripturale dans l’économie et - 5000 dhs de monnaie fiduciaire. L’opération de retrait, supposons un client qui se présente à sa banque pour retirer 10000 dhs, il avait donc 10000 dhs en monnaie scripturale. La banque va lui donnée 10000 dhs de billets et elle va solder son compte. La banque va retrancher 10000 dhs de monnaie scripturale et va lui donnée à sa place 10000 dhs en billets, là aussi la masse monétaire est toujours la même sa structure changé dans le sens opposé, c'est-à-dire on aura 10000 dhs de billets en plus et 10000 dhs de monnaie scripturale en moins, et d’ailleurs au Maroc, on a ce que l’on appelle la saisonnalité de la circulation monétaire ou encore les événements saisonniers. Quels sont ces événements saisonniers ? Le mois de RAMADAN, ‫عيد‬‫الضحى‬ , la rentrée scolaire, le mois d’Août (effet vacance)… et pour ces événements le marocain a souvent tendance à payer en espèce donc il récupère plus de billets. Lorsque les marocains récupèrent plus de billets dans ces périodes creuses, on aura tendance à croire que la masse monétaire va augmenter ! Au fait, la masse monétaire est toujours la même. Cette opération entraîne uniquement la transformation de la monnaie scripturale en billets pour effectuer leurs transactions. Les commerçants récupère ces billets, ils vont par la suite les déposer à leurs comptes bancaires, cette fois ces banques récupèrent les billets, elles vont les déposer dans leurs comptes à la banque centrale. Donc, l’essentielle c’est que le même pique des billets est atteint un moment donné, généralement au bout d’une journée à 2 jours maximum on rétablie l’équilibre. Pourquoi ? Parce que le billet de banque implique la rotation et puisqu’il implique la circulation et pour des raisons en particulier de sécurité, il retrouve facilement et rapidement le système bancaire. Un autre principe, c’est pour que qu’on puisse parler de la création monétaire, il faut absolument que les opérations soit de crédit soit de devise met en jeux deux agents différents : un agent financier créateur de monnaie et un agent non financier. Ainsi, lorsque un agent non financier accord un crédit à un agent autre non financier ce n’est pas de la création monétaire. Exemple : mon papa me prête 5000 dhs ce n’est pas de la création monétaire parce qu’il va me donnée une monnaie qui existe déjà. De même, lorsqu’une banque accord un crédit à une autre banque ce n’est pas de la création monétaire parce que cette opération vise pas à accroître la quantité de monnaie en circulation mais elle vise à accroître la monnaie centrale c'est-à-dire la monnaie qui circulent uniquement entre les banques. Travail fait par : Wissal & Hicham 6
  • 7. Notes du professeur Morchid Les billets qui circulent entre les banques ne sont pas comptabilisés sans la masse monétaire parce que si non on aura une double comptabilisation. Exemple : Mr. X possède 100 dhs en billets, ces 100 dhs il peut les utiliser pour l’achat d’un certain nombre de biens et services, pour une raison de sécurité Mr. X décide les déposer dans son compte bancaire, ce dernier sera crédité, la banque lui a donné 100 dhs de monnaie scripturale et elle prélevé 100 dhs de billets. Mr. X avait auparavant 100 dhs de billets il les possède toujours mais leur structure a changé, ils deviennent 100 dhs de monnaie scripturale. Mr. X peut toujours l’utiliser en payant par chèque ou par carte bancaire, comme il peut se présenter à tout moment pour retirer ses billets et obtenir nouveau la monnaie fiduciaire. Maintenant, ce billet qui a été déposé auprès de la banque, est ce qu’il est encore comptabilisé dans la masse monétaire ? Non, parce que si on continue à la comptabilisation, 100 dhs sera comptabilisée deux fois : une forme de billets qui entre dans le stock de la banque disparaît de la circulation est absurde. Ce billet qui entre dans le stock de la banque disparaît de la circulation parce qu’il a été remplacé par 100 dhs en monnaie scripturale et c’est la raison pour laquelle, on lui trouvé un nom sur le plan comptable : c’est la monnaie centrale, on l’appelle également monnaie de haute puissance ou tout simplement la liquidité bancaire. Juste après, Mr. Y qui a déjà 200 dhs dans son compte bancaire et il est là pour récupéré 100 dhs et son banquier lui a donné les 100 dhs déposés par Mr. X, qui ce qu’il va faire sur le plan comptable ? Il va débiter le compte Mr. Y, il va donc lui enlever 100 dhs de monnaie scripturale, et les opérations se font de cette manière là, c'est-à-dire qu’il est très difficile de dire voilà les billets qui restent à l’intérieur de la banque, parce que les billets impliquent la rotation, on n’est pas dans une logique statique, figée… les billets changent d’une main rapidement : les billets des uns on les met à la disposition des autres ainsi de suite. Un dernier principe qu’on doit le retenir, c’est que la responsabilité et l’initiative de la création monétaire est partager entre deux partie : l’offre et la demande. Si maintenant, un client se présente avec un bon dossier de crédit et que la banque rejette son dossier, est ce qu’il aura de la création monétaire ? Non, parce l création monétaire émane d’une seule partie c’est le demandeur. Si maintenant, les banques possèdent de la liquidité, elles sont prêtes à accorder des crédits même à 0% si les clients ne sont pas là, est ce que les banque vont crées la monnaie ? Absolument non. Donc, ce qu’il faut retenir de cette histoire c’est que même les agents non financiers ont un grand rôle à jouer dans le processus de création monétaire parce que c’est a travers leurs comportements de demandeurs qu’entre autre l’ampleur de la création monétaire varie d’une économie à l’autre. Sachant pertinemment que ce n’est pas la banque centrale qui est responsable d’une grand partie de la masse monétaire, la banque centrale au Maroc crée moins de 3% de la liquidité de monnaie qui circule. La quasi-totalité de la monnaie qui circule est origine des banques commerciales. Pourquoi ? Parce que ces banques commerciales qui entretiennent des relations avec le grand public. Maintenant les gens qui demandent les crédits, est-ce qu’ils s’adressent aux banques commerciales ou à la banque centrale ? Aux banques commerciales naturellement. Donc, la relation de la banque centrale avec le grand public est limitée de même pour le trésor. C’est vrai que ce que créent les banques commerciales c’est Travail fait par : Wissal & Hicham 7
  • 8. Notes du professeur Morchid uniquement la monnaie scripturale parce qu’elles n’ont pas le droit de fabriquer les billets et les pièces, la banque centrale, elle a le monopole d’imprimer les billets et de frapper les pièces, mais elle n’a pas le droit de les injecter en circulation. Or, la monnaie qui ne circule pas, elle n’aura considéré comme monnaie. Quand est ce que la banque centrale injecte les billets et les pièces ? C’est en fonction de la demande des banques commerciales, et quand est ce que les banques commerciales se présentent à la banque centrale pour demander d’injecter la monnaie en circulation ? Lorsque les clients se présentent pour demander les billets à la place de la monnaie scripturale. Donc, finalement qui est celui qui mène la danse, quel est celui qui détient la clé de la création monétaire ? C’est l’agent non financier. I. Rôle des banques commerciales dans la création monétaire : Ici, on peut imaginer deux scénarios : un scénario où le système bancaire est simplifié est un scénario ou le système bancaire est complexe. i. Un système bancaire simplifié : C’est un système qui comporte une banque, une seule banque. Dans un système bancaire simplifié la création monétaire est infinie, c'est-à-dire qu’elle n’a pas de limites. Crédits Cette création prend la forme de : Achats de devises Achat d’autres actifs non monétaires Si on prend un système où il y a qu’une seule banque et que toutes les transactions se font en monnaie scripturale. C'est-à-dire que les agents économiques n’auront jamais besoin des billets, parce que à chaque fois, ils utilisent les paiements par chèque ou par carte. Dans ce cas là, la banque unique dans ce système peut se permettre de créer de la monnaie à l’infini. C’est-à-dire il n’y a pas de limites, pas de contrôle, et cette création monétaire va s’opérer chaque fois qui a un crédit à l’économie. Chaque fois que la banque achète de devises auprès des agents économique et chaque fois que l’agent économique se permet à l’achat d’un actif quelconque par exemple pour l’achat d’un immeuble on va créer la monnaie parce qu’on va payer en monnaie scripturale, mais ce système est système fictif. Ce système avait existe à un moment donné dans le monde communisme au vrai sens du terme on est au fait dans ce système. Dans un système communisme les banques sont des banques de l’Etat, il n’y a pas de banque privée, les magasins sont également de l’Etat même l’épicier c’est un agent de l’Etat, les consommateurs sont tous fonctionnaires personne ne travail dans le privé. Un fonctionnaire reçoit son salaire à travers un jeu de compte, son compte sera crédité à la fin du mois, il va payer par chèque dans les magasins de l’Etat. Que font les magasins de l’Etat ? Ils remédient les chèques à la banque, la banque d’Etat. Au sein de la banque d’Etat tout le monde est client. Qu’est ce qu’on va faire ? On va débiter le compte du client et on va créditer le compte de magasin de l’Etat et ainsi de suite. Lorsque le client se présente pour demander un crédit on va créditer son compte, on va lui donné l’argent, avec cette agent il va se procurer un appartement auprès de qui ? Auprès de l’Etat et ainsi de suite. Est-ce qu’on aura besoin de billets dans ce système ? Non, le besoin de billets dans un système monétaire tend vers 0, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle dans un système Travail fait par : Wissal & Hicham 8
  • 9. Notes du professeur Morchid communisme ou de même dans le système socialiste, on ne connaît pas la crise financière et la crise monétaire. C’est aujourd’hui que le système connaît la crise financière, par ce que la crise financière et liée au système capitaliste, au système libérale ; le système libérale est conçu de telle manière à ce que des failles apparaissent de temps en temps sous forme de crise, par contre dans le système socialiste fermé ce type de crises ne peut jamais déclencher. C’est vrai qu’il s’agit là d’un avantage mais inconvénient dépassent largement ses avantages c’est la raison pour laquelle qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que si on prend une économie fictive où il y a une seule banque et que tous les agents utilisent la monnaie scripturale, la création monétaire n’a pas de limites, elle s’opère chaque fois que l’on accorde des crédits à l’économie, chaque fois que l’on achète des devises auprès des agents économique et chaque fois également que l’on achète des actifs non monétaire. ii. Un système complexe : C’est un système différentie et hiérarchisé : c’est quoi différentie ? C'est-à-dire qu’on plusieurs institutions financiers : les banque, la poste, le trésor, les sociétés de financement,… et c’est quoi hiérarchisé ? C'est-à-dire qu’on a une banque centrale qui contrôle les opérations monétaires. Ce système complexe est naturellement réel. Dans ce système, la création monétaire s’opère toujours à travers les crédits et l’achat de devises, mais cette création comporte des limites : c'est-à-dire que dans ce système les banque ne peuvent pas se permettre de s’amuser à créer de la monnaie à droite et à gauche, elles ont certain pouvoir de création monétaire mais il reste limité. Une autre manière de dire les choses, au Maroc comme n’importe dans quel pays au monde les banques commerciales ont privilège, ont l’habilité, ont comme fonction principale la création de la monnaie à l’issu des opérations de crédit à l’économie et à l’issu des opérations d’achat des devises auprès des opérations économiques, mais les banques ne peuvent pas se permettre de créer la monnaie à l’infini. Il y a un certain nombre de contrainte, un certains nombre d’obstacles que limitent le pouvoir de création monétaire des banques commerciales. Se sont ces limites qui font que les banques cherchent généralement à gérer au mieux la liquidité de telle manière à continuer à exercer l’activité selon les règles. Maintenant, quelles sont ces limites ? On a deux limites : a. Les banques commerciales ne peuvent pas émettre les billets (qui ont la matière première). Pour produire des tables on a besoin de matière première (le bois), pour produire un livre on a besoin de matière première (papier), la monnaie scripturale est une monnaie écrite mais sa création ne nécessite pas la matière première. Explication : un client Mr. X se présente auprès d’une banque pour demander un crédit de 10000 dhs la banque a exprimé que le dossier de Mr. X est suffisamment solide (avec beaucoup de garantie) donc il n’y a pas de raison pour rater cette opportunité. Comment la banque va donner cet argent à Mr. X ? Mr. X a certainement un compte, la banque va tout simplement créditer son compte par 10000 dhs et juste après elle va lui appeler pour lui dire que son dossier a été accepté et qu’elle a développé pour lui la somme de 10000 dhs, donc Mr. X peut précipiter rapidement pour récupérer cette argent sous formes de billets comme il peut naturellement Travail fait par : Wissal & Hicham 9
  • 10. Notes du professeur Morchid continuer à payer par chèque ou par carte. L’essentiel c’est que la banque a donné à Mr. X 10000 dhs, une somme d’argent qui n’était pas là en circulation avant : c’est la création monétaire. Maintenant, supposons que la banque a accordé a Mr. X 10000 dhs et que ce dernier s’est présenté immédiatement pour demander les billets, si la banque ne possède pas des billets et si les autres banques refusent de prêter cette somme d’argent en billets n’alimente pas cette banque en liquidité, cette banque sera coincée, elle n’aura pas de possibilité d’honorer son engagement vis-à-vis leurs clients, c’est donc difficile à vivre pour les entreprises en particulier la banque. Les banques n’aiment jamais tomber dans cette situation d’incapacité d’honorer leurs engagements vis-à-vis leurs clients, donc ce qui fait le banquier ne permettra de créditer le compte du client qui a le dossier solide par les garanties et que la banque possède de la liquidité, parce que lorsque la banque va créditer le compte, elle ne s’est jamais quand est ce les clients vont se présenter pour retirer les billets et alors pour des raisons de sécurité, on préfère généralement d’avoir de la liquidité à côté. Donc, plus les banques possèdent de la liquidité et plus la marge de création monétaire augmente. Pourquoi ? Parce que dans ce cas là on la matière première nécessaire, on octroie la monnaie scripturale sous forme de crédits mais comme les agents économiques peuvent se présenter à tout moment pour demander la transformation de la monnaie scripturale en billets et des pièces et puisque la banque doit être prête à honorer son engagement par rapport à ce type d’opérations. Ici sou la banque centrale à le monopole de fabrication des billets et de pièces et puisque la banque centrale possède ce monopole, elle est naturellement au dessus de toutes les banques commerciales parce qu’elle possède quelque chose qui est chère aux banques à savoir cette matière première et elle est l’unique acteur qui possède cette matière première aucun autre acteur dans l’économie n’a le droit d’émettre les billets et les pièces sauf la banque centrale et puisque seule la banque centrale privilège, à ce monopole, elle est naturellement mieux placée pour contrôler l’activité de toutes les institutions financières. b. Les banques commerciales subissent les fuites naturelles et artificielles : i. Les fuites artificielles : c’est ce que l’on appelle dans le jargon monétaire la politique de réserves obligatoire. Cette notion de réserves obligatoires est appliquée pratiquement dans toutes les nations qui possèdent une banque centrale. En quoi consistent les réserves obligatoires ? C’est une obligation faite aux banques commerciales de déposer une partie de leurs dépôts dans un compte gelé à la banque centrale pour financer les crédits. Supposons que le taux de réserves obligatoire est 0%, dans ce cas là la banque commerciale peut se permettre d’utiliser tous les dépôts de la clientèle pour financer les crédits. Supposons maintenant que le taux est de 20%, si une banque a récupéré 100 dhs de dépôts normalement elle a le droit d’accorder 100 dhs de crédits mais lorsque le taux de réserve obligatoire est de 20%, la banque va prélever à son client (voler, spooler) 20 dhs, elle va le laisser que 80dhs. Si maintenant le taux de réserve obligatoire augmente est de 50%, la banque dans ce cas là va prélever à son client la moitié des dépôts soit 50 dhs. Alors, on comprend que plus le taux de réserves obligatoire augmente plus le pouvoir de création monétaire des banque diminue (corrélation négative). Au Maroc, le taux de réserves obligatoires il y a quelque Travail fait par : Wissal & Hicham 10
  • 11. Notes du professeur Morchid mois était de 14% puis l’on a amené à 10% puis à 8%, il y a 15 jours on l’a ramené à 10%, aujourd’hui le taux de réserve obligatoires au Maroc est de 6%. Pourquoi on a ramené le taux de réserves obligatoires à 6% ? Parce qu’avec la crise financière qui a secoué pratiquement toute la planète, les banques avaient beaucoup de difficultés à mobiliser la liquidité, et puisque les banques ont un problème de liquidité même au Maroc, la solution entre autre décidée par la banque centrale c’est réduire le taux de réserves obligatoires a fin de permettre aux banques commerciales de continuer à utiliser une bonne partie des dépôts de la clientèle. Il s’agit donc d’une limite artificielle, parce que la banque centrale détient donc la clé de la création monétaire. ii. Fuites naturelles : Exemple : une banque vient d’accorder un crédit à son client de nombre de 10000 DHs lorsque le client obtient ce crédit et donc son compte est crédité, il y a ici 3 possibilités : 1ère possibilité : l’argent reste a l’intérieur de la banque. Quand est ce que l’argent reste au sien de la banque ? Lorsque ce client bénéficiaire de crédit de 10000 DHs met un chèque de 10000 DHs pour payer une autre personne qui est un client de la même banque et qui va le déposer pour l’encaissement. Le banquier va constater que les deux parties l’émetteur et le bénéficiaire disposent d’un compte auprès de la même banque que va faire le banquier ? il va débité le compte dd l’un et crédité le compte l’autre. Est-ce que l’argent va quitter la banque dans ce cas ? Non, et c’est ce qu’aiment les banques généralement les banque. Donc, les banques aiment ce type de situation. Pourquoi ? Parce que ce cas là, les banques gagnent des intérêts sur rien du tout. 2ème possibilité : la monnaie est transformée en billets, c'est-à-dire que le client se présente pour demander la conversion de la monnaie scripturale en billets (1èr cas de fuite). 3ème possibilité : la monnaie crée est virée (change complètement de direction) vers un autre circuit. Exemple : un client X a utilisé le chèque de 10000 DHs pour payer un autre client Y qui dispose d’un compte auprès d’une autre banque. Dans ce cas là, ce dernier va présenter le chèque à sa banque, et sa banque va demander à la banque de Mr. X d’effectuer le transfert de 10000 DHs (2ème cas de fuite). Donc, dans deux cas sur trois (2/3) la banque subie une fuite naturelle, une sortie de billets en circulation, soit vers une autre banque ou un autre réseau comme la poste et le trésor. Alors, on comprend finalement que la banque ne peut se permettre de créer de la monnaie que lorsqu’elle arrive a géré ce type de fuites, concrètement, cela veut dire que les banque doivent se préparer au changement de comportement des agents économiques. Pour le moment, ce qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que les pouvoir de création monétaire des banques dans un système hiérarchisé et différencie est limité. Cette limite provient d’abord de fait que les banques non pas le droit d’imprimer les billets qui constituent la matière première nécessaire à la création de la monnaie scripturale, seule la banque centrale possède ce monopole et que les banques commerciales subissent deux catégorie de fuites : les fuites naturelles et les fuites artificielle on comprend donc naturellement des difficultés à honorer leurs engagements vis-à-vis leur clientèle. Dans la pratique, il y a deux scénarios par rapport à la gestion de la trésorerie de la banque : le premier c’est que les dépôts des clients dépassent les retraits. Si les dépôts des clients dépassent les retraits pour une Travail fait par : Wissal & Hicham 11
  • 12. Notes du professeur Morchid banque, on dira que cette banque à un excédant de trésorerie. Lorsque maintenant, les dépôts des client sont inférieur aux retraits on dira que la banque a un déficit de trésorerie. Lorsque la banque enregistre un déficit de trésorerie, elle censée équilibré cette trésorerie, comment ? En s’adressant au marché monétaire, ça veut dire quoi ? C’est-à-dire que la banque qui subie trop de sortie de billets par rapport aux entrées de billets, elle doit s’endetter quelque part afin de continue à assumer sa fonction vis-à-vis ses clients qui sont là pour demander des retraits de billets. La banque commerciale en déficit a le choix de s’adresser aux banques commerciales ou à la banque centrale a fin de s’endetter. Maintenant, la banque qui a les dépôts dépassent les retraits est ce qu’elle a intérêts à laisser les bras croisées ? Non, parce que la banque n’a pas intérêts de se retrouver avec trop de trésorerie parce que sinon c’est un coût d’opportunité énorme. Que va faire la banque pour gagner sa vie ? Le commerce de l’argent. Donc, que va faire la banque exèdentaire ? Elle va prêter cet argent à la banque déficitaire. Le lendemain, la banque déficitaire deviendra peut être exèdentaire et s’elle qui va prêter aux autres banques et ainsi de suite. De toute façon, dans le système complexe, hiérarchisé et diversifié, les banques sont solidaires entre elles. Les banques n’ont pas intérêt de laisser tomber une banque confrère. D’ailleurs, on l’appelle la banque confrère et non pas la banque concurrente. Concrètement cela veut dire qu’à l’octroi d’un crédit la banque doit prendre en mesure de mobiliser les fonds, de mobiliser la matière première, mobiliser les billets. Autrement dit, le banquier avant qu’un client ne vienne le voir pour demander un crédit, il doive d’abord mettre les billets de côte, il se prépare davantage, parce que lorsque le banquier accorde le crédit à un client, il se peut que ce dernier se présente immédiatement pour retirer les billets et alors dans ce cas là le banquier doit être en mesure d’honorer son engagement vis-à-vis ce client. On appelle cette procédure les dépôts qui font les crédits c’est le premier principe de création monétaire. Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire en tant que banquier, je vais collecter les dépôts et je m’attends à ce qu’un bénéficiaire de crédit se présente pour lui donner éventuellement ces dépôts. En d’autre termes, j’utilise l’argent des uns et pour financer les autres. Maintenant, la 2ème possibilité c’est que banque doit être en mesure d’honorer son engagement à posteriori, c’est la raison pour laquelle on parle ici du principe des crédits font les dépôts, j’accorde le crédit et je ne possède pas possède aucun sou et je peux permettre de créditer le compte client, donc la monnaie est créé. Concrètement, comment ça se passe dans la réalité ? Par ex, je suis un banquier un 1èr client est venu me voir, c’est un agriculteur qui a une grande préférence pour les billets, d’après l’expérience de 20ans vécue avec ce client, chaque fois qu’on lui accord un crédit, il se présente le jour même pour retirer la totalité de ce crédit en billets par ce que ces transaction au « bled », il utilise les billets et non pas les chèques ou carte de crédit. Maintenant, un 2ème client qui se présente pour demander un crédit c’est un dirigeant moderne au vrai sens du terme, il gère une entreprise performante et n’utilise jamais les billets. Chaque fois qu’il demande un crédit à court terme ou à long terme, il fait circuler cette somme d’argent par chèque. Par exemple, il venait me voir le vendredi pour demander des facilité de caisse a fin de payer les salaires, le montant de 1000000 Dhs je lui Travail fait par : Wissal & Hicham 12
  • 13. Notes du professeur Morchid accorde un crédit les yeux fermées parce que je sais qu’il n’a jamais tarder rembourser, donc je crédite son compte aujourd’hui le vendredi, donc lui il va payer les salaires par chèque ou par virement. Ces salariés qui vont récupérer les chèques le vendredi, est ce qu’ils vont se présenter pour retirer leur argent le samedi ? Non, par ce que le système bancaire ne travaille pas le samedi et dimanche, donc ils seront là le lundi. Or, au Maroc généralement les retraits sont nombreux au vendredi mais les dépôts au lundi matin et alors c’est une période suffisante pour que je collecte de nouveaux dépôts et alors dans ce cas des clients j’utilise le 2ème principe c'est-à-dire les crédits font les dépôts et je suis gagnant parce qu’au vendredi, samedi et dimanche les intérêts vont augmenter même je n’ai rien donnée sauf la monnaie scripturale. Supposons maintenant, que ce client a utilisé un chèque pour payer un autre client ayant un compte à la même banque du 1ér et ce client qui a reçu le chèque le garde pendant 3 mois, c’est possible parce que un chèque a un durée de validité d’une année et 21 jours (au Maroc). Alors en tant que banquier, j’ai accordé le crédit et j’ai dégagé des intérêts sans rien donnée sauf un simple jeu d’écriture. Alors en tant que banquier, j’ai accordée le crédit et j’ai dégagé des intérêts sans rien donner sauf un simple jeu d’écriture. Les crédit-mans c'est-à-dire les gens chargés des crédits, ils connaissent le comportement de chaque client et alors ils segmentent la clientèle : voilà les clients pour lesquelles on va appliquer le principe dépôts font les crédits et voilà ceux pour lesquelles on va appliquer le principe les crédits font les dépôts. Maintenant, il y a une autre idée à retenir, c’est que les banques ont la possibilité de multiplier les crédits, c'est-à-dire quoi ? Lorsqu’une banque reçoit un dépôt de 100 Dhs et si on suppose que le taux de réserve obligatoire est nul, la banque va accorder cette somme de 100 Dhs à quelqu’un d’autre, et il se peut très que 100 Dhs revient à la banque et on pour utiliser à nouveau à nouveau pour accorder un crédit est ainsi de suite c'est-à-dire qu’il y a un effet multiplicateur en matière de création monétaire. Remarque : Pour évaluer la quantité maximale de monnaie qu’une banque peut se permettre de créer à partir d’un dépôt initiale, on utilise le multiplicateur de crédit. Exemple : Considérons une économie à une seule banque. Le dépôt initial détenue est de 100 u m. le taux de préférence pour les billets (noté : b) est de 30% et le taux de réserve obligatoire (noté : a) est de 20%. Explication de l’exemple : Le taux de préférence pour les billets est de 30% signifie qu’en moyenne de cette économie chaque fois un agent économique demande un crédit de 100 Dhs, il retire 30 Dhs et il garde le reste en banque. Donc, dans cette économie les agents économiques utilisent 30% des billets et 70% de monnaie scripturale c’est à peu prés la même structure que l’économie marocaine, parce qu’au Maroc les agents économiques utilisent 30% des billets et 70% de monnaie scripturale. Vague de crédits Réserve excédentaire Crédits nouveaux M = monnaie crée A=0.2 Réserve B=0.3 préférence pour Travail fait par : Wissal & Hicham 13 1
  • 14. Notes du professeur Morchid (réserve initial 100 u m) obligatoire les billets 1èr 2ème 3ème 4ème 100 56 31,36 17,57 100 56 31,36 17,57 14 7,84 4,39 30 16,8 9,4 Montant total des crédits 227,27 Explication du tableau : (regarder les flèches numérotées) La banque possède 100 u m, un client va se présenter pour demander les 100 u m de crédit. Ce client son compte sera crédité de 100 u m. Qu’est qui va faire ? Il va d’abord retirer 30 u m, il le reste 70 u m. ces 70 u m, il va l’utiliser pour payer par chèque Mr. Y. ce dernier est lui-même client de la même banque (parce qu’on a supposé une seule banque). Que va faire Mr. Y ? Il va se présenter a la banque ce chèque pour encaissement à sa banque. Or, lorsque le chèque est reçu par la banque il est considéré comme un dépôt et chaque fois que la banque reçoit un dépôt, elle constitue un réserve obligatoire ici au taux de 20%n 20%de 70 u m nous donne 14. Alors la banque gardera 56. L’essentiel ici c’est de calculer la somme de la colonne des crédits nouveaux qui représentent la monnaie crée. Si on fait 100 + 56 + 31,36 + 17,57 …. On va avoir à la fin 0. Donc, M = 100 + 56 + 31,36 + 17,57 + …. Il s’agit d’une suite géométrique. M = 100 +100[(1-0,3) (1-0,2)] + 100[(1-0,3) (1-0,2)] ² + …. Jusqu’à n M = 100 + [1 + (1-0,3) × (1-0,2)] + [1 + (1-0,3) × (1-0,2)] ² + …. Jusqu’à n M = 100 [ n )]2,01()3,01[(1 )]2,01()3,01[(1 −×−− −×−− ] avec [(1-0,3) (1-0,2)] n = 0 M = 100 )2,01)(3,01(1 1 −−− = 227,2 ça veut dire quoi ? C'est-à-dire, à partir de 100 u m et à partir de deux autres contraintes : taux de préférence des billets 30% et le taux de réserve obligatoire 20% un ban que marocaine au pire des cas ne peut se permettre de créer au maximum que 227,2 Dhs. Formule générale : M = H. )2,01)(3,01(1 1 −−− Avec H : réserve excédentaire Travail fait par : Wissal & Hicham 14 1 2 2 3 3
  • 15. Notes du professeur Morchid M = H. abba −+ 1 Avec abba −+ 1 = multiplicateur Donc, on déduire de cette dernière équation de la création monétaire fonctionne de 3 choses : la réserve excédentaire initiale (quantité de monnaie que la banque possède en caisse), le taux de préférence pour les billets et le taux de réserves obligatoires. Supposons que le taux de préférence pour les billets est de 100% c’est à sire si un client demande un crédit de 100 Dhs, il retire 100 Dhs en billets. Si on remplace 100% dans la formule générale, on aura : M= aa −+1 1 = 1 1 = 1 Et c’est normal pour la banque par ce qu’elle va accorder les 100 Dhs au client et c’est fini, dans ce cas là, les banque seront vraiment coincées. Maintenant, on va supposer que le taux de réserve obligatoire est de 100% donc M= bb −+1 1 = 1 c'est-à- dire qu’une fois la première vague de crédit est lancée, la banque ne pourra rien faire parce que l’intégralité de l’argent dont elle possède sera prélevée par la banque centrale. Supposons maintenant, qu’il n’y a pas de réserve obligatoire, on aura donc M= )0(0 1 bb ×−+ = b 1 . Supposons maintenant que les agents économiques utilisent uniquement la monnaie scripturale donc b=0 alors M= 0 1 ×H= ∞ Dans ce cas là, les banque commerciales peuvent se permettre de créer la monnaie scripturale à l’infinie. Finalement, ce multiplicateur on le définie comme étant le coefficient par lequel on multiplie la réserve excédentaire initiale pour trouver la quantité maximale de monnaie qu’une banque peut se permettre de créer à partir d’une réserve excédentaire. C’est ce multiplicateur qu’on utilise souvent pour appréhender le pouvoir de création monétaire des banques commerciales. Récapitulation : La fois dernière, on a vu un certains nombre de principe régissant les mécanismes la création monétaire. On avait dit que pour mieux comprendre les mécanismes comptables de la création monétaire, il est nécessaire de distinguer de scénarios : un premier scénario où il y a seule banque commerciale et que tout le monde utilise la monnaie scripturale. Dans le cadre de ce scénario, on avait monté que la banque commerciale peut se ‍permettre de créer la monnaie scripturale à l’infinie. Si maintenant, on considère une économie réelle, une économie différenciée et hiérarchisée, d’abord il n’y a pas une seule banque dans l’économie, il y a plusieurs banques à ces banques vient de s’ajouter d’autres institution financière quasi-bancaire comme le trésor, la poste… mais surtout dans ce système existe une super institution bancaire en luxuriance la banque centrale qui est là pour contrôler le fonctionnement du système bancaire. Dans ce système réel, la création monétaire s’opère à travers 3 opérations : les opérations effectuées par les banques commerciales, les opérations effectuées par le trésor et les opérations effectuées par la banque centrale. S’agissant des opérations effectuées par les banque commerciales : on avait dit que se sont les Travail fait par : Wissal & Hicham 15
  • 16. Notes du professeur Morchid mêmes de celles que l’on avait vu dans le cadre du système simple, c’est que les banques commerciales créent la monnaie a l’issu de 2 opérations : le crédit à l’économie (crédit à l’économie privé et à l’économie public), chaque opération de crédit entraîne automatiquement l’accroissement de la masse monétaire et donc la création monétaire. La 2ème opération consiste à l’achat des devises par les établissements bancaires auprès du grand public, auprès des entreprises non financière. Ces deux opérations peuvent être effectuées par n’importe quel établissement bancaire. La question fondamentale qui se pose : est ce que les banques commerciales peuvent donc se permettre de créer de la monnaie à l’infinie ? Non, pourquoi les banque n’ont pas ce pouvoir infini en matière de création monétaire ? Pour les raisons qu’on avait déjà annoncées en luxuriance le fait que les banques fabriquent les billets qui jouent le rôle de la matière première de création de monnaie scripturale, ces billets sont émis par la banque centrale c’est elle qui possède le monopole d’impression des billets et de frapper les pièces, la 2ème raison c’est que les banques commerciale subissent des fuites artificielle sous forme de réserves obligatoire : l’obligation faite des banques commerciales de déduire dans un compte gelé à la banque centrale un partie de leurs dépôts et alors plus le taux de réserve obligatoire augmente plus le pouvoir de la création monétaire des banques commerciale diminue. Et enfin, les banques subissent également ce que l’on appelle les fuites naturelles c'est-à-dire tout simplement que les banque peuvent faire face à des sorties de billets ou bien à des transferts des fonds créer vers d’autres réseaux. Donc, finalement on avait dit qu’une banque commerciale ne peut se permettre de créer la monnaie que lorsqu’elle arrive à gérer ces 3 contraintes, concrètement cela veut dire que la banque doit mobiliser préalablement à la création monétaire c’est la logique des dépôts font les crédits. Sinon la banque commerciale peut se permettre d’accorder d’abord les crédits avant de collecter les dépôts et alors on est dans la logique de crédits font les dépôts. En réalité, c’est en fonction de comportement de chaque consommateur, de chaque client que les banques commerciales se permettent de répondre à la question tenant compte des contraintes introduites aux banques commerciales c'est-à-dire la quantité des billets initialement disponible, les fuites naturelles sous forme de transformation en billets et les fuites artificielles sous forme des taux de réserve obligatoire, quelle est la quantité maximale qu’une banque peut se permettre de créer ? On avait annoncé que le multiplicateur de crédit qui permet d’apporter une réponse à la question posée. II. La création monétaire du trésor : D’abord, on définie le trésor comme étant la personnification financière de l’Etat (ou la personnalité financière de l’Etat) c'est-à-dire tout simplement l’Etat dans ses habilités financières et monétaires. L’idée fondamentale à retenir c’est que le trésor n’a pas d’entité juridique c'est-à-dire que l’Etat n’est pas des entités avec statuts ce n’est pas par exemple comme la poste, la poste existe en tant qu’entité, on s’adresse à la poste mais le trésor n’est qu’un département au niveau du ministère de finance. Le ministère de finance est organisé sous forme de départements : département du commerce extérieur, département de douane, département des assurances, département de charges et dépenses…. Et il y a le département du trésor, ce département c’est celui le plus important et le plus stratégique parce qu’il a un directeur, cette personne (directeur de trésor) a un Travail fait par : Wissal & Hicham 16
  • 17. Notes du professeur Morchid pouvoir qui égalise celui du ministre de finance parce que ce n’est pas lui le donne c’est sa majesté qui le nomme, donc, il est nommé par Dahir. Finalement, c’est pouvoir élever. Pourquoi ? Parce que c’est le trésor qui fait ce que l’on appelle la politique budgétaire, la banque centrale se charge de la politique monétaire. La politique budgétaire c’est une affaire de l’Etat, c’est une affaire du gouvernement, mais il doit y avoir un acteur qui va superviser, qui va tout simplement veiller à une bonne application de la politique budgétaire de l’Etat c'est-à- dire tout ce qui est dépenses et recettes de l’Etat, c’est le directeur du trésor qui se charge de ce type d’opérations. Cette personne, coordonne ses efforts avec le ministre de finance d’abord pour préparer la loi de finance. Prépare le budget de l’Etat c'est-à-dire qu’on demande à chaque département ministériel au début de l’année quelles seront les dépense et les recettes de l’année. C’est le département du trésor qui récapitule toutes les proportions des départements ministériels, et les mettant dans un document c’est ce que l’on appelle le projet de la loi de finance, ce projet la suite doit être étudié par le conseil de gouvernement et par la suite on passe à l’exécution, l’exécution c'est-à-dire qu’on met a la disposition de chaque département ministériel son budget. Maintenant, ce budget est là mais il doit être engagé et ce budget ne peut être pas engagé sous la signature du trésor parce que ce dernier tout seul ne peut pas signer tous les documents. C’est la raison pour laquelle on forme un corps de comptables publiques : se sont ces comptable d’un garde inspecteur et qui chargent généralement d’engager les dépenses de l’Etat par exemple : si on prend la faculté, elle a un budget et elle doit dégager un certain nombre de dépenses par ex : construire, payer les sociétés privé qui s’occupent du gardiennage, jardinage,…. Lorsqu’on paye, le chèque émis doit compter deux signatures : la signature de l’ordonnateur. (Un ordonnateur est un agent d’autorité placé à la tête d’un ministère, d’une collectivité territoriale, d’un établissement public ou d’un service qui dispose, outre ses fonctions d’administrateur, d’un pouvoir de décision financière)1 . Qui est dans le cas de la faculté de doyen, mais sa signature ne vaut rien, il faut une double signature c’est la signature su comptable public, c’est d’abord le doyen qui signe et par la suite il envoie le chèque accompagné des pièces justificatives au comptable public, ce dernier a une lourde responsabilité, il ne peut pas se tromper c'est-à-dire si jamais il se permet de signer un document alors qu’il n’a pas pris les pièces justificatives, il risque de perdre son poste, c'est la raison pour laquelle chaque fois qu'une entreprise privée effectuait un travail pour une administration, généralement il prend beaucoup de temps parfois plusieurs mois, parfois même une année, pourquoi ? Parce que le comptable public prend tout son temps pour vérifier. L'essentielle, c'est que le trésor étant le comptable de l'Etat, c'est lui qui engage les dépenses de l'Etat et c'est lui qui s'occupe des recettes de l'Etat. Au fait, un chef d'entreprise à besoin d'un comptable, un chef de ménage il est lui-même un comptable. Maintenant, l'Etat est une grande entreprise, il a naturellement besoin d'un comptable c'est le trésor qui s'occupe de cette opération, mais le trésor n'a pas une personnalité juridique, il n'est qu'un département dans le ministère de finance. Alors pour un travail au niveau des différentes régions, au niveau des différentes provinces, le trésor forme ce que l'on appelle des correspondants (filières). Quels sont ces correspondants qui 1 C’est à partir du cite wikipidia Travail fait par : Wissal & Hicham 17
  • 18. Notes du professeur Morchid travaillent directement avec le trésor ? Les perceptions, la trésorerie générale du royaume, la CDG, la CCG (caisse centrale de garantie), la poste. Le trésor a également des correspondants non financiers : les collectivités locales, les administrations, les entreprises publiques. Donc, le trésor est comptable de l'Etat, et si on considère comme un comptable de l'Etat, est ce qu'il va créer de la monnaie ? Non, parce qu'un comptable ne crée pas la monnaie, au contraire, il bénéficie de la création monétaire, ça veut dire quoi? C'est-à-dire que lorsque le trésor a besoin d'argent pour équilibrer le budget de l'Etat, il peut se permettre, entre autre, de demander des crédits soit à la banque centrale soit aux banques commerciales, et alors si c'est le cas, on parlera de création monétaire au profit du trésor ce n'est pas lui qui crée, mais c'est le demandeur , mais on doit dire que le trésor comparativement aux autres clients qui se présente pour demander les crédits est tout le temps dans une situation exceptionnellement favorable. Lorsqu'on se présente à une banque pour demander un crédit, on doit déposer un dossier et à la fin il se peut très bien que la banque jette notre dossier, on n'est pas sûr et certain d'être servi en liquidité auprès de la banque. Le trésor quant à lui chaque fois se présente pour demander un crédit, il obtient. Pourquoi ? Parce que le trésor c'est la garantie elle-même. Pourquoi ? Parce que crédits ? Par manque de garantie. Mais, comme l'Etat c'est la garantie elle-même, automatiquement chaque fois que le trésor se présente pour demander les crédits il les obtient. Ici ce n'est pas le trésor qui crée la monnaie, se sont les banques qui créent la monnaie, en l'occurrence la banque centrale et las banques commerciales, mais comme c'est le trésor qui demande et obtient cette création monétaire, on dira qu'il s'agit d'une création monétaire indirecte par le trésor. Cette création prend deux formes : 1)Les concours (crédits) des banques commerciales sous forme de souscription en bons de trésor : c'est- à-dire les crédits accordés par les banques commerciales à l'Etat (trésor) sous forme de souscription en bons de trésor ‫اكتتاب‬‫سندات‬‫الخزينة‬ . Lorsque le trésor a besoin d'argent, il s'adresse aux banques commerciales, et l'opération prend la forme de souscription en bons de trésor. Qui s'est qui émis les bons de trésor ? C'est-à-dire le trésor de l'Etat. l'Etat émis une quantité bien déterminée de bons de trésor avec une valeur nominale pour chaque bons de trésor. Supposons que le montant dont l'Etat a besoin est 1000 Dhs et que chaque bon de trésor coûte 10 Dhs dans ce cas là on va émettre 100 bons de trésor/moi je suis le trésor, je vais dire à toutes les banques, j'ai besoins de 1000 Dhs et pour cela j'ai émis 100 bons de trésor à raison de 10 Dhs par bon de trésor. Chaque banque doit produire un taux d'intérêts, mais moi -le trésor- je ne fixe le taux de d'intérêt, je laisse le soin aux banques commerciales de fixer le taux d'intérêts qu'elles considèrent juste. Je m'adresse aux banques pour leur demander de me prêter des fonds en achetant mes bons de trésor, c'est-à-dire que chaque banque va me prêter minimum 10 Dhs parce que chaque bon de trésor coûte 10 Dhs, chacune de ces banques va me prêter 10 Dhs pour un plafond de 1000 Dhs. Je vais les inviter à fixer le nombre de bons de trésor qu'elles désirent acheter et le taux d'intérêt auquel elles préfèrent me prêter de l'argent. Donc, chacune de ces banques va Travail fait par : Wissal & Hicham 18
  • 19. Notes du professeur Morchid mettre dans des bordereaux. (Bordereau : c'est un relevé détaillé des divers articles dont se compose une somme à payer ou à recevoir).2 Le montant qu'elle désire acheter c'est-à-dire le montant qu'elle va me prêter et le taux d'intérêt. Au Maroc, chaque Mardi, moi -le trésor- je récupère les bordereaux et par la suite je possède à l'ouverture des enveloppes ‫فتح‬‫الظرفة‬ et je classe ces proportions par ordre croissant du taux d'intérêts et je retiens finalement ceux qui se sont présentés pour me prêter les fonds au taux d'intérêt le plus bas. Exemple: si quelqu'un veut me prêter pour 5% et l'autre pour 3% je retiens 3% et les autres se sont automatiquement écartés. Donc, on voit que le trésor utilise la technique du marché a fin tout simplement de sélectionner le taux d'intérêt le plus bas dans un contexte concurrentiel. Normalement, les banques savent que le trésor c'est la garantie elle-même, il n'y a pas de risque recouvrement et qu'au même temps elles ne sont pas sûr et certaines d'être servies en bon de trésor. Qu'est ce qu'elles ont généralement tendance à faire ? A réduire le taux d’intérêt et finalement c’est au profit du trésor, parce que comme on avait déjà annoncé si la banque commerciale qui à le choix entre laisser l’argent dormir ou prêter cet argent qu’à 0,5% et ne pas passer la nuit à la banque centrale et bon la banque préférait prêter à 0,5% parce que gagner un peu plus est mieux que ne rien gagner. Donc, le trésor récupère cet argent, mais comment le trésor récupère cet argent ? Le trésor n’a pas de compte auprès des banques commerciales n’ont pas non plus de compte auprès de trésor, mais les deux disposent de compte auprès de la banque centrale. Donc, une fois l’opération est effectuée, un message parviendra à la banque centrale l’inviter à débiter les comptes des banques commerciales et à créditer les comptes de trésor. Si le crédit pour un mois ; un mois plus tard la banque centrale dans le cas là sans autorisation procède au débit des comptes de trésor au crédit des banque adjudicatives (les banques qui avaient été retenues dans les opérations) à raison cette fois-ci du principal plus intérêts, et le trésor intervient systématiquement sur le marché a fin de s’endetter de cette manière là, mais lorsqu’à l’échéance le trésor n’a pas suffisamment d’argent pour rembourser un crédit, qu’est ce qu’il fait ? Il s’endette auprès des uns pour rembourser les autres et ainsi de suite. Le trésor peut se permettre d’effectuer ce types d’opération, peut se permettre ‘ce luxe’ d’endettement, pourquoi ? Parce que, de toutes les façons ça ne le dérange pas de s’endetter systématiquement et au même temps le trésor sait pertinemment qu’à la fin d’année, il aura droit à des recettes sous forme d’impôts, et avec ces impôts, il peut se permettre de rembourser ses crédits sans grandes difficultés, cette opération on l’appelle l’opération d’adjudication ‫,الدللة‬ ici c’est l’adjudication à la Hollandaise (l’adjudication à la Hollandaise est une technique de vente au cours de laquelle un bien est mis aux enchères à un prix plus élevé que sa valeur et dont le prix est progressivement abaissé jusqu’à ce qu’il trouve acheteur. Ce type d’enchères doit son nom à la méthode utilisée par la bourse aux flux des Pays-Bas). En effet, il existe deux catégories d’enchères : l’enchère à l’Anglaise c’est les enchères ascendantes ‫بحال‬‫لي‬‫في‬‫سوق‬‫الزرابي‬ , on commence par le prix le plus bas et juste après les prix vont être montés. Mais par rapport au trésor, on applique l’enchère à la Hollandaise, la Hollande est connue par quoi ? Elle est connue par les fleurs puisque le marché mondial des fleurs se situe à la Hollande. Or, les fleurs sont périssables, 2 C'est à partir du cite wikipidia Travail fait par : Wissal & Hicham 19
  • 20. Notes du professeur Morchid c'est-à-dire tout simplement, si on se présente à 8 h du matin pour vendre les fleurs, est ce qu’on va se retrouver encore avec les même fleurs ? Est-ce que leur prix sera le même ? Non, on n’est obligé au fur à mesure à fin de la journée de baisser le prix, c’est la même chose pour les bon de trésor : donc commence par les taux les plus bas on descend. Question : Puisque les bons de trésor sont garantis par l’Etat est ce qu’ils peuvent entrer en concurrence avec les titres lancés par le privé ? Réponse : au Maroc, avant 1994 le trésor pratique une concurrence déloyale au secteur privé, pourquoi ? Parce que le produit des bons du trésor n’étaient pas fiscalisés, et le produit des placements dans le privé était fiscalisé à 30%, ce qui fait naturellement tout le monde se dirige vers les bons de trésor puisqu’il n’y a pas de taxes sur ces bons de trésor et de toutes les façons, le Maroc s’engagé dans la voie de libéralisation de l’économie donc, il faut laisser les mécanisme de marché, entre autre, vers le jeu c’est la raison pour laquelle l’Etat était obligée de fiscaliser les bons du trésor et alors maintenant par rapport à la fiscalité c’est la pareil. Ce qu’il faut dire aussi que le trésor en tant qu’acteur emprunteur n’arrive pas éponger la totalité de la liquidité présentée dans le cadre des crédits, ce qui fait on préfère la vente des bons de trésor mais comme on a trop de liquidité généralement on se réoriente vers le reste. Autre chose, comme les bons de trésor ont bien demandé, le taux d’intérêt aura tendance à diminuer par contre pour le secteur privé les taux d’intérêts sont un peu plus élevés. 2) Les avances effectuées par la banque centrale : depuis 2007, la banque centrale n’est plus autorisée à avancer au trésor qu’une somme limitée chaque année. Avant, chaque fois que le trésor a besoin d’argent la banque centrale (c’est la machine monétaire de l’Etat) qui s’est fabriquée gratuitement des billets pour l’Etat, mais ça c’est fini depuis 2007. Depuis 2007, et en vertu de la nouvelle moi régissant la banque centrale, cette dernière ne peut avancer au trésor sous forme de crédits qu’une somme maximale fixée à 5% des recettes fiscales de l’année écoulée, c’es à dire que le montant maximum que la banque centrale peut accorder sous la forme de crédit au trésor est fixé à 5% des recettes fiscales de l’Etat par rapport à l’année passée. Exemple : si l’Etat avait reçu dans le cadre des recettes fiscales l’année dernière 100 Dhs, cette année le maximum que le trésor peut obtenir sous forme de crédits auprès de la banque centrale c’est 5 Dhs, et encore cette somme se présente sous forme de facilités de caisse, elle doit être remboursée dans le délai de 120 jours. Avant c’était une sorte d’anarchie, il ya avait les avances statutaires, les avances conventionnelles,… ça veut dire quoi ? C’est-à-dire que l’objectif de ce type d’avances ce n’est pas le financement des opérations d’investissements du trésor, c’est uniquement le financement de la trésorerie du trésor. Question : est ce que la banque centrale peut se permettre de réaliser des marges bénéficiaires dans le cadre des opérations effectuées avec les banques commerciales ? Réponse : oui, d’ailleurs la banque centrale est autonome à gestion privée et qui est obligée d’équilibrer la situation financière, dégager les bénéfices éventuellement et payer ses impôts. Ces bénéfices proviennent de Travail fait par : Wissal & Hicham 20
  • 21. Notes du professeur Morchid quelles opérations ? Ils proviennent des opérations effectuées avec les banques commerciales et avec le trésor. Si par exemple je suis une banque privée, vous êtes mes clients et alors dans le cadre de ces opérations, je vais gagner de l’argent et à la fin de payerai des impôts sur mes gains. Maintenant, si je suis banque centrale, mes clients sont les banques commerciales et le trésor et alors dans le cadre de ces opérations. Je gagne également ma vie mais il y a autre chose c’est que la banque centrale gère ce que l’on appelle les réserve de change, par exemple le Maroc possède à peu près 12 à 13 milliards de dollars en matière de change. C’est presque rien, mais cette somme d’argent on ne laisse jamais dormir, cette somme d’argent est placée ailleurs dans les banques internationale, et à travers ce type d’opération on gagne naturellement des intérêts, des rendements, et ces rendements permettent d’augmenter la marge bénéficiaire de la banque centrale. Ce qu’il faut retenir c’est que la banque centrale comme n’importe quelle entreprise, elle a des charges, des produits, elle a également des engagement…. III. La création monétaire directe du trésor : Cette création s’opère à propos de deux opérations : 1) La gestion du circuit des fonds des particuliers auprès des comptables publiques : Comme on avait déjà annoncé toute à l’heur, le trésor a un corps de comptables publiques, le nombre de ces comptables est limité par exemple le comptable de l’université s’occupe des objets de l’université avec tous les établissements. Si on prend un autre qui s’occupe par exemple de l’ensemble des hôpitaux à Marrakech mais également d’autres départements ou d’autres statiques publiques. Généralement dans chaque ville on trouverait 3 ou 4 comptables publiques pas plus, donc leur nombre est limité à la raison qu’iles sont très mobiles, pourquoi ? Parce que qu’on ne laisse jamais la chance d’entrer dans une relation personnelle avec l’ordonnateur, parce que chaque chèque publique émis doit comporter deux signatures, X l’ordonnateur et Y le comptable public, si maintenant les deux son amis, ils vont se mettre d’accord sur le budget de l’Etat, c’est la raison pour laquelle qu’il faut toujours laisser la relation entre les deux une relation de méfiance. Ces comptables publiques effectuent des opérations purement bancaires. Exemple : au trésor, on peut vous ouvrir un compte et vous aurez droit à tous les services, le seul service que le trésor ne peut pas vous accorder c’est le crédit, le trésor n’accorde pas les crédits et alors comment se faire la création monétaire ? la création monétaire du trésor prend la forme d’achat de devises, vous pouvez vendre les devises au trésor, elle prend aussi la forme de manipulation des comptes et qui dit manipulation de comptes dit tout simplement et éventuellement des gains aux fonds de trésorerie ou l’inverse pour le trésor à travers des opérations débits-crédits. Si on prend un fonctionnaire qui a un compte au trésor, le 25 du mois, il va recevoir son salaire c'est-à-dire que ce salaire passera du compte du trésor à la banque centrale vers le compte de cette personne au trésor, donc on va juste créditer le compte de cette personne par exemple par 3000 Dhs. Cette opération ce n’est pas de création monétaire, pourquoi ? Parce que le trésor est censé de mobiliser la quantité de billets de 3000 Dhs pour rembourser ses crédits. Si ce fonctionnaire se présente le jour même pour retirer 3000 Dhs ici pas de création monétaire. Travail fait par : Wissal & Hicham 21
  • 22. Notes du professeur Morchid Supposons maintenant qu’il s’est permis le 29 d’émettre des chèques et de rembourser sa dette (payer l’électricité, le loyer,…) à raison de 1000 Dhs et lui parallèlement, il a retiré 1000 Dhs sous forme de billets et alors on aura une double circulation et alors une création monétaire naturellement. Quand est cette cet création monétaire minime ? Lorsque les chèques entrent pour encaissement, parce que une dois les chèques entraient pour encaissement on va enlever 1000 Dhs, sinon, si les chèques tardent à entrer pour encaissement c’est souvent le cas généralement qu’on a toujours cette situation de double emploi et qui dit double emploi dit tout simplement gonflement de la masse monétaire. Cette création est ce qu’elle est comptabiliser ? Non, elle n’est pas comptabilisée parce que le trésor ne tient pas de comptabilité, pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas en tant qu’entité juridique, parce que pour pouvoir tenir une comptabilité on doit d’abord exister en tant qu’entité juridique, on parle alors de la création monétaire du fait ‫واقعية‬ du trésor. Cette création monétaire est très limitée au Maroc, elle ne dépasse même pas 1 ou 2% de la masse monétaire, c'est-à-dire qu’il y a des rares clients qui reçoivent leurs salaire par l’intermédiaire du trésor. 2) La création monétaire à travers le circuit des CCP (compte chèques postaux) : La poste est un organisme financier au sien duquel les citoyens peuvent se permettre d’ouvrir des comptes. Pourquoi on a autorisé la poste à jouer le rôle de banquier ? Pour des raisons de l’historique que ça soit au Maroc qu’ailleurs. Lorsque, au Maroc, par exemple au début des années 60, on a bancarisé l’économie nationale, ça veut dire quoi bancariser l’économie nationale ? C'est-à-dire pousser au maximum des marocains à opter pour réseau des comptes bancaires parce que ça facilite d’abord les paiements des salaires et au même temps ça permet d’assurer les transactions et de minimiser le risque de perte de liquidité. A l’époque, au Maroc, on n’avait pas suffisamment d’argents, on vient de sortir de la colonisation, les grandes banques étaient localisées essentiellement dans les grandes villes et même les petites villes n’étaient pas dotées généralement des banques et on avait précis finalement qu’on n’a pas du temps inciter le privé à ouvrir des agences un peu partout, mais on peut gagner du temps, comment ? En autorisant national, elle joue donc ce rôle de proscimité, on est proche des citoyens et naturellement on peut les ouvrir des comptes afin de leurs facilité la réception de leurs salaires en particulier. Et d’ailleurs aujourd’hui, quels sont les grands clients de la poste ? La majorité des clients de la poste sont les militaires, c'est-à-dire qui sont les premiers à profiter de ce service bancaire. Depuis la poste développe un certain savoir-faire dans le domaine de la banque et ces derniers temps, la poste au Maroc a diffusé à un rythme un peu accélère, à une vitesse supérieur, puisqu’au Maroc on a séparé déjà la télécommunication de la poste il y a quelques années avec la création de Maroc télécom parce que la création de Maroc télécom était dans la poste, elle avait trouvé son autonomie il y a une dizaine d’années. Maintenant, la poste a diffusé à nouveaux de créer deux pôles : il y a le pôle bancaire et le pôle postal. Depuis quelques mois ‫بريد‬ ‫المغرب‬ est une société anonyme, étatique, elle n’est pas encore privatisée, on a changé son statut, elle n’est plus considérée comme administration mais comme une société, c’est la raison pour laquelle la qualité des services s’est améliorée pour ces 2 derniers mois et au même temps, ils ont décidé de lancer un processus de formation au profit d’un certain nombre de leurs employés à fin tout simplement de les équipier à la technique bancaire, Travail fait par : Wissal & Hicham 22
  • 23. Notes du professeur Morchid pourquoi ? Parce que la poste est engagée à créer des banques qui peuvent concurrencer les banque commerciales afin de bancariser davantage l’économie nationale et surtout afin tout simplement de maximiser la rentabilité dans la perspective de la privatisation. La poste à le droit d’offrir tous services bancaires. Les dépôts, la gestion des moyens de paiements, les lettres de change, les transferts de fonds, les assurances, les dépôts d’épargne, l’assurance de vie, l’assurance maladie…. L’aurait parce que ‫بريد‬‫المغرب‬ a acheté 100% de la SOFA crédit qui est une société de crédit à la consommation comme WAFA SALAF, lorsqu’on va se présenter pour demander un crédit à ‫بريد‬‫المغرب‬ , ils ne vont pas dire non, ils disent d’accord, donnez nous votre dossier, on va le vérifier, mais les papiers que l’on va vous faire signer comportent des logos non pas de ‫بريد‬‫المغرب‬ mais de la SOFA crédit. Mais ils ne vont jamais nous dire que la SOFA crédit qui nous accordé le crédit, c’est une manière intelligente et c’est le marketing et la publicité qui visent tout simplement à développer davantage la notoriété ( ,‫إشهار‬ ‫)اشتهار‬ de ‫بريد‬‫المغرب‬ mais même avec cette histoire de crédits, le jour où la banque centrale deviendra une véritable banque pénalisée, dans ce cas là elle peut se permettre évidement de lancer des produits de crédits. Par rapport au processus de création monétaire, la poste comme pour les comptables publiques créer de la monnaie scripturale à travers l’achat de devises et également les opérations de débit-crédit ce qui donne lieu à un double emploi. Remarque : en France, comme partout dans les pays développés, le trésor s’occupe de la frappe de pièces. Au Maroc, ce n’est pas le cas c’est la banque centrale qui s’en occupe. Dans les pays développés, la banque centrale n’a pas le droit de frapper les pièces c’est le trésor qui s’en occupe et alors le trésor créer une petite quantité de monnaie scripturale mais également il a le monopole de d’émission de frapper des pièces. Ce qu’il faut retenir de toute cette histoire c’est que le trésor a un double rôle à jouer dans la création monétaire. Lorsque le trésor est considéré comme caissier de l’Etat, il n’a pas de droit de créer sa propre monnaie mais il peut profiter de cette création. Cette création émane de deux agents : les banques commerciales et la banque centrale. Les banques commerciales sous forme de suscription en bons de trésor et la banque centrale sous forme d’avances, ces avances ne peuvent pas dépasser 5% des recettes fiscales de l’année écoulée. Lorsque maintenant le trésor est considéré comme banquiers de l’Etat, naturellement, il peut se permettre de créer lui-même sa propre monnaie et cette création prend la forme de gestion de circuit de la poste évidement à travers les opérations essentiellement de débit-crédit et les opérations d’achat de devises. Autre chose, c’est que comme les banques commerciales, le trésor rencontre des limites en matière de création monétaire, se sont les même limites, d’abord le trésor ne fabrique pas de billets et au même temps, il ne reçoit pas beaucoup de billets, pourquoi ? Parce que les clients de trésor sont limités. Il y a également les fuites : les fuites de réserve obligatoire n’est pas obligatoire pour le trésor et les fuites naturelles qui sont dû à la sortie de billets. Donc, le trésor doit gérer également ces limites. Quant est ce le trésor est dans une situation favorable ? Lorsqu’on est dans un circuit fermé par exemple dans le monde socialiste ou communiste. IV. Création monétaire par la banque centrale : Travail fait par : Wissal & Hicham 23
  • 24. Notes du professeur Morchid Question : les banques commerciales créent de la monnaie, est ce que les banques d’affaire sont de même ? Réponse : Non, pourquoi ? Parce qu’il y a deux catégorie de banques, il y a les banques commerciales et les banques d’affaires. Les banques commerciales se sont les banques qui affectent les opérations des comptes (les dépôts, les crédits, la gestion, de moyens de paiement…). Les banques d’affaires n’ont pas le droit d’ouvrir des comptes aux clients, et la monnaie scripturale est liée d’abord à l’ouverture d’un compte, elles se contentent uniquement de prendre de la participation dans d’autres entreprises, c’est la banque d’investissement. La création monétaire par la banque centrale : La banque centrale a 4 rôles à jouer dans l’économie : d’abord, elle est considérée comme la banque des banques, elle est la banque de l’Etat, en 3ème lieu c’est la banque de la nation et enfin, elle est considérée comme un institut d’émission. 1. La banque centrale en tant la banque des banques : la banque à moi c’est la banque commerciale et la banque de ma banque c’est la banque centrale. Si je besoin d’argent je m’adresse à la banque commerciale et non pas à la banque centrale et si la banque commerciale a son tour à besoin de l’argent, elle va s’adresser à la banque centrale. Donc, la banque centrale c’est la banque des banques, d’abord elle est là pour alimenter les banques commerciales en liquidité à tout moment, puisque ces banques sont tenues en vertu de la loi d’ouvrir un compte auprès de la banque centrale, donc les fonds des banques commerciales sont gérés à postériori auprès de la banque centrale, les banques commerciales n’ont rien à cacher parce qu’en fait toute sorte d’opération est contrôlée par la banque centrale qui observe chaque jour ce que font les banques commerciales, donc la banque centrale contrôle les banques commerciales. La banque centrale est là pour les alimenter en liquidité et elle est là également pour contrôler et si la banque centrale contrôle les banques commerciales nous les agents économiques, on est rassuré, pourquoi ? Parce que quand on met l’argent dans une banque commerciale notre premier soucis c’est de récupérer éventuellement nos économies, si a la limite les banques commerciales travaillent dans l’anarchie, elles ne sont pas contrôlées par un organisme étatique, et donc aucun d’entre nous ne sera incité à mettre son économie à ces banques commerciales, mais comme ces derniers sont contrôlées par la banque centrale automatiquement on continue à faire confiance en système. 2. la banque centrale est la banque de l’Etat : parce qu’à chaque fois que l’Etat a besoin d’argent, il s’adresse à la banque centrale c’est vrai que c’est dans la limite de 5% des recettes fiscales de l’année écoulée, mais c’est mieux que rien, c'est-à-dire que la banque centrale avance une petite somme d’argent annuellement au trésor public. La banque est un conseiller financier de l’Etat, à la fin de chaque année sa majesté reçoit ‫والي‬‫بنك‬ ‫المغرب‬ qui met à sa disposition le rapport général de la banque centrale, ce rapport comporte un résumé de tout ce qui a caractérisé l’activité économique au royaume depuis le début de l’année jusqu'à sa fin, il comporte des réalisations, les défaillants et les propositions pour s’améliorer. C’est un document établi par la banque centrale et non pas le gouvernement c'est-à-dire que les pénalisations sont faites par le gouvernement dans le cadre de la politique budgétaire, le taux de croissance ce n’est pas la banque centrale qui le détermine c’est généralement Travail fait par : Wissal & Hicham 24
  • 25. Notes du professeur Morchid le gouvernement à travers la politique budgétaire c’est vrai à travers les objectifs de la politique monétaire on a la croissance, mais globalement l’acteur le mieux placé pour la croissance c’est le gouvernement, qui dit gouvernement dit entre autre le trésor, mais la banque centrale est là pour orienter tout simplement la politique de gouvernement surtout les plans et particulièrement sur le plan monétaire et financier à travers la politique du taux d’intérêt, la politique de la masse monétaire, la politique de taux de change. 3. la banque centrale est une banque de la nation : pourquoi la nation ? Nous par exemple faisons partie de la nation mais la banque centrale ne nous accorde pas grandes choses ? Si, parce que la banque centrale gère un bien très cher à toute la nation en l’occurrence l’Or et les réserves de change, parce qu’on dit que la banque centrale du Maroc garde comme stock de change 12 milliards ou 13 milliards de $. Et donc, cette somme d’argent ce n’est pas la propriété de l’Etat c’est la propriété du Maroc, parce que l’Etat c’est un acteur mais la nation c’est un concept plus large. Même si ces 13 milliards de $ c’est rien c’est presque 8 mois d’importations, si on compare 13 milliards de $ à 200 milliards que possède l’Algérie, il y a comme même une grande différence. Donc le Maroc, on est un petit pays évidement en matière de gestion de réserves de change, pourquoi ? parce qu’on n’a pas assez de ressources à exporter à l’étranger pour avoir beaucoup de devises. Ce qu’on peut dire aussi c’est que les banques qui ont200 milliards de $ de change ne vivent pas mieux que nous c’est peut être l’inverse, la question ce n’est pas de procéder ou ne pas procéder de l’argent mais la manière avec laquelle on va engager cet argent dans le cadre du processus d’investissement. 4. Institut d’émission : enfin, la banque est considérée comme institut d’émission, c'est-à-dire la banque centrale est unique organisme habilité à émettre les billets et à frapper les pièces. Au Maroc, centrale possède le droit d’imprimer les billets et de frapper les pièces. C’est vrai qu’elle a ce monopole, amis ce n’est pas elle qui les injecte en circulation, injecter ses avoirs en circulation nécessite d’abord la demande des agents non financiers et ils vont expresse la demande aux banques commerciales, si ces dernières possèdent les billets vont leur donner, si maintenant les banques commerciales n’ont pas la liquidité demandée, elles s’adressent entre autre à la banque centrale pour obtenir les billets c’est dans ce cas là la banque centrale fabriquera ces billets. L’intervention de la banque centrale dans la création monétaire : D’abord en doit dire que la banque centrale ne crée qu’une faible quantité de monnaie au sens de la masse monétaire. Par rapport à la monnaie on avait définie dans un 2ème chapitre la monnaie scripturale. La banque centrale ne crée qu’une très faible quantité de monnaie, parce que qu’est la monnaie scripturale ? C’est la monnaie crée par un agent financier au profit d’un agent non financier. Est-ce que la banque centrale entretient des relations avec les agents non financiers ? Non, la banque centrale n’entretient que peu de relations avec le grand public. En fait, en vertu du statut de la banque centrale rien n’interdit, rien n’empêche les marocains à ouvrir des comptes auprès de la banque centrale, la banque centrale est autorisée à ouvrir des comptes même aux citoyens, mais lorsqu’on veut ouvrir un compte à la banque centrale, cette dernière ne va pas traiter notre demande, elle va nous orienter vers une banque commerciale, elle va tout simplement nous dire : nous on travaille beaucoup avec des banques commerciales, on a autres affaires que de traiter les comptes des petits clients et Travail fait par : Wissal & Hicham 25
  • 26. Notes du professeur Morchid si on vous ouvre un compte chez nous, ça constituer pour nous un handicape plutôt qu’une sorte de facilité et serez mieux allés chez un banque commerciale et là bas, elles ont un savoir faire au traitement des dossiers des clients, c’est facile elles ont suffisamment d’argents par contre moi par exemple si je vous ouvre un compte banque à Marrakech, si vous voulez se déplacer à ‫إيمنتانوث‬ il n’y a pas d’argent de la banque centrale, vous soyez coincés en matière de recette de fonds, il n’y a pas la banque centrale à ‫ابن‬‫جرير‬ … c'est-à-dire les banques commerciales sont mieux placées pour gérer les dossier des clients. Au Maroc, la banque centrale n’a que peu des clients non financiers, le reste c’est les banques commerciales le trésor et d’autres institutions financières. L’essentielle c’est que la banque centrale n’a pas beaucoup de clients et puisqu’elle n’a pas beaucoup de clients naturellement elle n’accorde pas des crédits à l’économie et puisqu’elle n’accorde pas de crédits à l’économie. Et donc elle ne crée pas la monnaie scripturale en grande quantité. Ici, la création monétaire prend la forme de deux opérations : La 1ère c’est les opérations de change manuelles, par ex un individu a 100$, il se présente a la banque centrale pour vendre ces 100$ c’est possible, c’est de la création monétaire, par ce qu’on va lui donner l’équivalent en 100$ qui ne circulent pas auparavant, c’est une somme d’argent de plus. La 2ème c’est les avances sur crédits, ça veut dire quoi ? Au fait, les personnels de la banque centrale ont des comptes auprès de la banque centrale, ils sont des agents non financiers, ces personnes ont la possibilité de bénéficier des facilités de caisse, de crédits de logement… et alors dans le cadre des opérations, la banque centrale et ses propres clients entretiennent une relations bancaire mais là aussi c’est peu, pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas beaucoup de gans qui travaillent à la banque centrale. Ces personnes ont droit à des services bancaires que les banques commerciales mettent (offrent). La banque centrale au Maroc, ne crée qu’à peu près 2 à 5% de la masse monétaire pas plus, la raison c’est parce que la banque centrale n’a pas beaucoup de client particuliers (les agents non financier). Maintenant, la banque centrale détient, le monopole de la création de la monnaie centrale. Qu’est ce que la monnaie centrale ? La monnaie centrale est constituée des avoirs de banques commerciales à la banque centrale et les réserves en pièces et en billet détenus dans leurs coffres (caisse par rapport à une banque). Exemple : je possède 100 Dhs, je dépose dans un compte bancaire ces 100 Dhs, avant le dépôt on a la masse monétaire 100 Dhs c’est la monnaie qui circule. Maintenant, je décide d’effectuer le dépôt, une fois le dépôt est effectué, le banquier va créditer mon compte de 100 Dhs, qui est ce que c’est passé ? C’est la transformation de la monnaie en billets en monnaie scripturale, moi je possède toujours 100 Dhs mais sa forme a changé, avant je l’avais sous forme de billets, maintenant sous forme scripturale, je peux toujours payer soit par chèque, soit par carte bancaire. Maintenant, le billet que la banque a récupéré, est ce qu’il circule toujours ? Non, et alors il n’est plus considéré comme monnaie c’est la raison pour laquelle on l’appelle la monnaie centrale, parce que si on considère le billet toujours comme monnaie double comptabilisation : 100 Dhs qui circule sous forme de billets et sou forme de monnaie scripturale. Ce billet que possède maintenant la banque en caisse s’appelle monnaie centrale. Si on est fin de journée et le billet est toujours là, la banque commerciale va le Travail fait par : Wissal & Hicham 26
  • 27. Notes du professeur Morchid déposer à sa banque, et sa banque c’est la banque centrale, pourquoi ? Parce que ce billet normalement peut passer par la nuit à la banque. Une fois les billets sont déposé à la banque centrale, que va faire le banquier à banque centrale ? Il va créditer le compte de la banque commerciale, et alors ce billet c’est une monnaie centrale. Prenant maintenant, la forme de la monnaie scripturale mais monnaie scripturale pas au sens de la masse monétaire c’est toujours au sens centrale, elle est toujours une monnaie centrale mais sa forme a changé, ont est toujours dans la logique de la monnaie centrale, mais avant on avait 100 Dhs de billets monnaie centrale, maintenant on a 100 Dhs de monnaie scripturale centrale, et ce billet que possède la banque centrale est considéré au sens comptable comme une simple marchandise, pourquoi ? Parce qu’avant il était considéré comme monnaie centrale mais comme on a crédité le compte de la banque commerciale automatiquement on ne va plus le considéré comme monnaie centrale au sens comptable du terme, il est considéré comme simple marchandise. Lorsque le lendemain, moi je me présente pour demander mon billet, si la banque commerciale ne l’a pas, elle ira le chercher à la banque centrale, la banque centrale va alors donner le billet à la banque commerciale et elle va débiter son compte, donc la monnaie centrale scripturale se compose en monnaie centrale physique (papier), ce billet sera récupéré par la banque commerciale elle va le donner en débitant mon compte c'est-à-dire qu’elle va m’enlever 100 Dhs en monnaie scripturale et elle va me donner 100 Dhs de billets. On voie donc qu’il y a différence nette entre la monnaie au sens de la masse monétaire et la monnaie au sens de la monnaie centrale, pourquoi ici on parle de monnaie centrale ? parce qu’il s’agit d’une relation au sien de la sphère monétaire parce que seules les opérations qui mettent en jeu un agent non financier d’un côté et agent financier de l’autre donnent lieu à la création de monnaie lorsque l’opération met en jeu deux organismes financiers créateur de monnaie il s’agit d’une opération qui porte sur la monnaie centrale, une opération interne, tant que les billets ne quittent pas la sphère monétaire ou la sphère bancaire, il reste dans la sphère de monnaie centrale. Maintenant, la banque centrale crée cette monnaie, elle a le monopole de la création. Cette création intervient à propos de trois opérations : d’abord les crédits ou les concours aux banques commerciales, les avances au trésor et l’achat de devises auprès des banques commerciales. Ces 3 opérations donnent lieu non pas à la création de la monnaie au sens de la masse monétaire mais la à création de la monnaie au sens de la monnaie centrale. Les contreparties de la masse monétaire : La création monétaire implique également la définition de ce que l’on appelé les contreparties de la masse monétaire, parce qu’i y a les contreparties de la masse monétaire c’est la quantité de monnaie qui circule et il y a les contreparties de la masse monétaire, ça veut dire quoi ? C’est-à-dire tout simplement qu’une banque chaque fois qu’elle réalise et effectue une opération de la création monétaire automatiquement de l’autre côté du bilan, il y a les contreparties. Lorsqu’on se présente à la banque pour demander un crédit et que la banque nous accorde le crédit, où ce qu’elle va comptabiliser cette opération ? En Actif ou en passif ? En Actif, pourquoi ? Parce que si je suis une banque et j’ai accordé un crédit, pour moi est-ce que c’est une dette ou une créance ? C’est une créance que je dois la mettre en Actif, pourquoi ? Parce que je viens de récupérer une garantie et cette garantie je vais la garder, je vais la mettre dans la partie créance, donc je comptabilise en Travail fait par : Wissal & Hicham 27