L’internet et l’industrie de la musique occidentale : Une relation amour - haine
1. UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
L’INDUSTRIE DE LA MUSIQUE OCCIDENTALE ET L’INTERNET : UNE RELATION AMOUR-
HAINE
PAR
KATY HOULE
CERTIFICAT EN RELATIONS PUBLIQUES
FACULTÉ D’ÉDUCATION PERMANENTE
TRAVAIL PRÉSENTÉ À M. PATRICE LEROUX
DANS LE CADRE DU COURS REP2400
INTERNET ET RELATIONS PUBLIQUES
OCTOBRE 2012
2. TABLE DES MATIÈRES
Introduction ............................................................................................................ 2
La Haine ................................................................................................................... 3
Statistiques ................................................................................................ 4
Systèmes «Pair à Pair» .............................................................................. 4
Loi canadienne sur le droit d’auteur ......................................................... 6
L’Amour ................................................................................................................... 7
Écoute en streaming ................................................................................. 7
Vidéo gratuit : YouTube ...................................................................... 8
Musique gratuite : Grooveshark et Songza........................................ 9
Musique payante : Zik ........................................................................ 10
Téléchargement légal de musique .............................................................. 11
iTunes Store ........................................................................................ 11
Conclusion ................................................................................................................. 13
Références ................................................................................................................. 14
3. Introduction
La fin des années ’90 ont apporté leur lot de changements en peu d’années. Bien
entendu, le rythme s’est accéléré avec l’arrivée des années 2000. Ces changements ont
touché toutes sortes de sphères, que ça soit au niveau communicationnel, commercial
ou bien au niveau du transport. Ce dont je vais parler, c’est des changements qui ont eu
lieu dans le grand monde de la musique. En effet, en moins de 10 ans, le support pour
profiter du talent de nos artistes préférés est passé de la cassette avec ruban
magnétique au disque compact jusqu’au format numérique.
Les avancées technologiques quant aux échanges de fichiers sur Internet ont secoué
l’industrie de la musique et elle est en constante recherche d’un mode de survie. Voyant
ses bases économiques remises en question par la facilité de téléchargement de la
musique sur Internet, elle a crié à l’aide. Elle a crié à l’arrêt de ces pratiques, illégales
bien entendu, afin de pouvoir rester lucrative.
Mais l’arrêt de l’utilisation de l’Internet afin de profiter de l’art que les artisans de la
musique ont à nous offrir est-il réellement la solution à préconiser? N’aurait-il pas
d’autres alternatives à tenter afin de créer un mariage heureux entre l’Internet et
l’industrie de la musique? Parce que, pour l’instant, il s’agit d’une relation houleuse où
chacun tire son bout de la couverture et où la Loi n’a pas tout à faire la légitimité de dire
son mot.
4. La Haine
En 2003, une énorme campagne a été menée par de nombreux artistes québécois et le
Groupe Archambault afin de sensibiliser la population aux effets négatifs que le piratage
avait sur l’industrie musicale. Des publicités télévisées, radiophoniques et dans les
médias papiers nous demandaient de prendre conscience des conséquences de cet acte
considéré comme banal par plusieurs. En effet, quelques années auparavant, ce
phénomène nourrit par la croissance des moyens de partage de fichiers sur Internet a
pris de l’ampleur. L’industrie s’est mise à s’inquiéter au nombre dégringolant de ventes
de disques des artistes d’ici en magasin au profit du téléchargement en ligne. Les
statistiques parlaient d’elles-mêmes.
En 2003également, l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de
la vidéo (mieux connue sous le nom de l’ADISQ), lançaitune campagne, un peu plus
musclée celle-là. À chaque vente d’un disque d’un artiste québécois, celui-ci était remis
avec une boîte cadeau arborant le slogan «Quand on aime la musique pour vrai, la copie
non merci!». Cette campagne s’est étirée sur plusieurs années, rapportant un succès
remarquable. Mais que s’est-il passé pour qu’autant de mobilisation prenne forme au
début des années 2000?
5. Statistiques
Entre 2000 et 20005, la valeur des ventes d’enregistrements musicaux au Canada a
chuté de 27,2%, selon l’ADISQ. Au Québec, durant la période se situant entre 2004 et
2006, le nombre de disque vendus est passé de 13 027 000 copies à 12 161 000 copies.
Normal d’être un peu sur le choc. Il est donc compréhensible que les institutions de
l’industrie aient tenté de ralentir cette cadence qui, à ce moment-là, pouvait sembler
être alarmante. La vente de disques était la principale source de rémunération autant
pour les artistes que pour les autres artisans de l’industrie. Voir une aussi grande
portion de leurs salaires disparaître à cause de l’évolution des méthodes de copie et
d’échange de fichiers sur Internet en a fait réagir plus d’un.
Les systèmes «Pair à pair»
D’ailleurs, comment cet engouement a-t-il pris place? Comment fonctionne les systèmes
de partage de fichiers? Est-ce si facile qu’on le prétend? La majorité du partage de
musique illégal se fait par l’intermédiaire du modèle informatique «Pair à pair» (Peer-to-
peer ou P2P). Ce modèle est donc utilisé dans des applications pouvant servir à plusieurs
choses, dont le partage de fichiers entre plusieurs individus. Et, en effet, il est très facile
de mettre la main sur des copies de fichiers musicaux.
Maintenant, soyez indulgents. Je n’ai pas fait d’études en informatique, alors mes
explications seront sommaires et sans doute pas tout à fait précises. Alors, voici ce que
j’en comprends. Dans le cadre de ce genre d’utilisation, chaque ordinateur se
connectant à un système P2P devient à la fois un client (qui téléchargedu contenu, de
6. l’anglais download) et un serveur (qui téléversedu contenu, de l’anglais upload). Ainsi,
lorsqu’un utilisateur se connecte et fait une recherche dans un répertoire pour un
fichier musical, les réponses de disponibilité du dit-fichier proviennent des ordinateurs
qui appartiennent aux autres utilisateurs connectés au même système et qui possèdent
le morceau. Et vice-versa.
Plus le «nœud» d’utilisateurs est grand, plus il y a de chances de trouver le fichier que
nous cherchons puisque plus de ressources sont disponibles. Lorsque plusieurs
utilisateurs ont le fichier recherché, c’est là que la magie opère. Chaque client-serveur
qui possèdent le morceau demandé fournissent qu’une partie du fichier. L’utilisateur qui
reçoit toutes ces parties de fichiers fini par l’obtenir au complet, et ce, de la part de
plusieurs sources. Ainsi, plus il y a de gens de connectés, plus les téléchargements se
font rapidement. Contrairement à un système informatique plus conventionnel où un
seul serveur voit ses capacités de partage ralenties par un trop grand nombre
d’utilisateurs connectés, les systèmes P2P sont très efficaces dans ces conditions.Aussi,
le fait d’obtenir un seul fichier de plusieurs sources rend très compliqué le retraçage de
la provenance des données rendant, par le fait même, impossible le retraçage des
internautes responsable de violations.
Les logiciels les plus populaires et connus qui utilisent ces systèmes P2P sont sans aucun
doute Napster, Kaazaa, LimeWire et BitTorrent, pour ne nommer que ceux-là. À l’heure
où j’écris ces lignes, les trois premiers de la liste ont arrêté leurs activités de partage de
fichiers sous ordonnance de la cour.
7. La Loi canadienne sur le droit d’auteur
C’est bien beau tout ça mais pourquoi est-ce illégal de transmettre des fichiers musicaux
si c’est si facile de le faire?C’est illégal puisque la Loi canadienne sur le droit
d’auteurcondamne toutes les actions de copie autre que pour un usage personnel et de
communication au public sans l’autorisation du titulaire du droit d’auteur d’une pièce
musicale, entre autre. De quelle façon le téléchargement de fichiers musicaux est-il
impliqué dans ces actions? L’interprétation de la Loiaffirme qu’il y a ces deux infractions
dans l’action de télécharger de la musique sur Internet : l’utilisateur copie la chanson
sur son ordinateur lorsqu’il la télécharge et il communique ces œuvres protégées en les
rendant disponibles au téléchargement. Ces deux actions portent atteinte directement à
la Loi canadienne sur le droit d’auteur.
Par contre, puisque la technologie évolue plus rapidement que les amendements des
lois, des modifications devront être apportées bientôt pour éviter le nombre de
violations qui pourraient se retrouver dans une «craque», comme on pourrait dire.
Parce que plusieurs pourraient affirmer, par exemple, que la copie qu’ils font de la pièce
lors du téléchargement servira uniquement à leur usage personnel. Ce qui, selon la Loi,
est légal. Plusieurs autres interprétations de cette Loi sont possibles et ne vont pas
toutes dans la même direction. Une adaptation est nécessaire.
8. L’Amour
Si le côté juridique et législatif ne bouge pas suffisamment rapidement pour venir à la
rescousse des artisans de la musique, l’Internet a apporté des solutions et des idées
créatives pour supporter l’industrie musicale. Personne ne peut nier les avantages que
possède l’Internet quant aux multiples façons de soutenir la musique. Les plates-formes
de diffusion audio et vidéo se multiplient, les logiciels et applications mobiles qui
permettent de découvrir de nouveaux artistes ou de se procurer légalement le hit qui
nous hante depuis des jours font maintenant partie de notre quotidien.
Voyons de plus près la multitude possibilités qu’offre l’Internet à l’industrie de la
musique ainsi qu’à ses clients.
Écoute en streaming
L’écoute en ligne, en direct ou en transit (de l’anglais streaming) est très populaire.
Autant pour de la musique que pour des vidéos, cette façon de profiter d’une connexion
internet est de plus en plus prisée par les internautes. Plutôt que devoir attendre que le
téléchargement soit complet avant de pouvoir profiter de ce que le fichier a à nous
offrir, le streaming permet d’écouter le contenu sans attente. Tout le monde sait que les
gens sont pressés, veulent tout rapidement et efficacement afin de pouvoir vaquer à
d’autres occupations.
Les services d’écoute de musique ou de vidéo en ligne sont tellement populaires qu’ils
se déclinent en plusieurs catégories. En effet, certains services sont gratuits, d’autres
9. sont payants. Certains se spécialisent en diffusion de musique audio, d’autres en
diffusion de vidéos.
Voici donc quelques exemples de services que l’on trouve désormais grâce à l’essor de
l’Internet.
Vidéo gratuit : Youtube
Il s’agit, sans aucun doute, du site web de diffusion vidéo gratuit le plus populaire.
Fondé en 2005, il s’est fait rapidement connaître par sa facilité d’utilisation, autant pour
partager des vidéos que d’en visionner et par ses services sans frais. N’importe qui peut
se créer une chaîne «télévisée», créer du contenu vidéo et le diffuser à grande échelle.
La même chose également possible pour les artistes musicaux qui désirent faire
connaître leur matériel. Ou bien, des groupes de musique bien connus peuvent diffuser
leur collection de vidéoclips et les rendre disponible en ligne. Il est désormais possible
de profiter de ces services à l’aide des téléphones intelligents et des consoles de jeux
vidéos Playstation 3, Nintendo Wii et Xbox.
Imaginez! Il y a quelques années de ça, la seule source de visionnement de vidéoclips
musicaux était les chaînes télévisées spécialisées. Nous devions attendre que, par un
heureux hasard, le vidéoclip que nous voulions voir soit diffusé au moment où nous
étions devant notre téléviseur. Aussi, lorsqu’un nouvel artiste avait du matériel vidéo à
faire connaître, il était beaucoup plus ardu de parvenir à le faire tourner par ces chaînes
télévisées.
10. Maintenant, nous pouvons visionner (presque) tous les vidéoclips dont nous avons
envie, au moment où nous en avons envie. Que ce soit pour notre plaisir personnel ou
bien pour faire connaître un artiste, autant par sa musique que par son art visuel, à des
amis, les sites web de diffusion vidéo tels que YouTube sont désormais indispensables
dans notre vie de tous les jours. Également, grâce à eux, il est possible de découvrir de
nouveaux artistes qui ne sont pas encore connus.
Musique gratuite : Grooveshark et Songza
Grooveshark est un service d’écoute de musique en ligne tout à fait gratuit. Il est
possible d’y créer des listes de lecture à l’aide d’un répertoire d’un peu plus de 15
millions de chansons, partager ces listes sur les réseaux sociaux et écouter des listes
créées par d’autres usagers. Il s’y trouve également des «stations» selon le type de
musique que l’on a envie d’entendre créant, sous nos yeux, une liste musicale adaptée à
nos envies.
Songzaest, lui aussi, un service gratuit, et sans publicité, d’écoute de musique en ligne.
Par contre, sa différence réside dans la façon dont la musique est proposée aux
utilisateurs. En effet, la force de Songza et de proposer des listes musicales selon le
moment de la journée, l’activité que l’on veut faire en écoutant cette musique et le
genre musical qui nous tente. Créées par des spécialistes du monde de la musique, ces
suggestions nous apportent son lot de classiques indémodable, mais également
d’agréables découvertes. Comment faire autrement qu’apprécier de la musique adaptée
à l’activité que nous réalisons à ce moment. Disponible sur Internet ainsi qu’en tant
11. qu’application mobile à télécharger sur les téléphones intelligents, il est possible d’avoir
la musique idéale pour tous les moments, que ce soit à la maison ou à l’extérieur.
Comment a-t’onpu se passer de ce genre de service si longtemps? Il est maintenant
inimaginable de ne pas avoir ces choix. Enfin, d’avoir le choix, tout simplement! Avoir le
choix d’écouter le type de musique que l’on veut, au moment où on le veut, sans avoir à
attendre, ou bien entendre une pièce que l’on aime dans une marée de musique qui
nous intéresse moins ou de publicités.
Musique payante : Zik
Zikest un exemple de service payant de diffusion de musique. Offert par Archambault,
l’entreprise est québécoise se spécialise, sans s’y limiter, dans l’offre en ligne de
musique d’artistes québécois. Il est possible d’avoir accès à ce large répertoire musical
en déboursant entre 10$ et 15$ par mois, selon le forfait choisi, pour pouvoir écouter
des listes musicales, des albums complets, autant sur notre ordinateur personnel que
sur notre téléphone intelligent. Bien entendu, le gros avantage de ce service est d’avoir
accès à de la musique d’ici, en continu, ce qui n’est pas offert par les autres sites
d’écoute sur internet.
Les organisations qui gèrent ces services d’écoute de musique en streaming doivent
payer des redevances pour les fameux droits d’auteurs aux artistes qui les détiennent.
Ainsi, les artistes s’assurent une visibilité intéressante et reçoivent une compensation
monétaire pour la diffusion de leurs œuvres. Les artistes qui ne sont pas très connus
gagnent encore plus à se faire découvrir grâce à ce genre de service.
12. Comme tout ce qui précède l’indique, l’écoute de vidéos et de musique en ligne apporte
beaucoup autant à l’industrie de la musique qu’aux artistes par la visibilité que tous ces
services offrent et grâce aux redevances qui sont versées. Mais plusieurs diront que le
streaming a un désavantage flagrant : la connexion obligatoire et constante à l’internet.
Téléchargement légal de musique
Heureusement, lorsque notre accès à l’Internet est limité, il est quand même possible
de se procurer le plus récent album de notre band préféré ou de faire des découvertes
que l’on peut conserver sur notre lecteur de fichier MP3 ou téléphone portable. Et ce,
de façon tout-à-fait légale! Encore une fois, certaines solutions sont gratuites et d’autres
demandent de débourser un certain montant d’argent pour se procurer cette musique.
iTunes Store
Ce logiciel, géré par la compagnie Apple, est plus grand vendeur de musique en ligne. Il
a débuté ses activités en 2003, au même moment où l’industrie de la musique criait à
l’aide. La grande majorité des téléchargements disponible dans ce «magasin» virtuel
sont payants, de la même façon que le serait un disque physique dans un vrai magasin.
Normalement, le prix d’un album complet à téléchargé est moins cher qu’un disque
conventionnel. Il est également possible de se procurer une seule pièce d’un album, ou
quelques-unes.
13. Plusieurs autres sites sur internet offrent le téléchargement de musique payant. Les
formules sont pratiquement toutes les mêmes. Par contre, comme c’est le cas avec
iTunes Store, certaines promotions ont lieu afin de permettre aux utilisateurs de faire de
belles trouvailles. Par exemple, certaines pièces, voire des albums complets, sont
offertes gratuitement pour une période limitée. Ainsi, l’utilisateur qui flâne sur le logiciel
et est serait tenté de télécharger de la musique d’un artiste inconnu peut le faire sans
débourser un sou.
14. Conclusion
Il aurait tant à dire encore sur cette relation d’amour et de haine qui s’est installé entre
l’Internet et l’industrie de la musique. Cette dernière peine à se faire à l’idée de tous les
changements qu’ont amenés Internet au niveau de sa mise en marché. Le
développement des applications mobiles pour les téléphones intelligents, l’offre de
musique gratuite directement de la part des compagnies de disques, la promotion
d’artistes par l’intermédiaire des médias sociaux sont tous des sujets qui auraient été
intéressants de toucher dans cet essai.
Mais qu’est-ce qui cause un si grand froid? Est-ce la lenteur de la réaction de la Loi
canadienne sur le droit d’auteur, ou bien l’incapacité à l’industrie de la musique à
s’adapter à ces changements technologiques? Est-ce que des campagnes de
sensibilisation peuvent réellement avoir un impact sur le nombre de téléchargements
illégaux? Puisque les options légales de se procurer de la musique ne manquent pas,
c’est l’attrait et la facilité d’accès aux sources de gratuité qui peuvent nuire. Mais nuire à
qui? Toute la philosophie qui a bâtie l’industrie est à revoir…
Je ne peux qu’espérer que l’un et l’autre parviennent à une harmonie et que le talent
d’artistes d’ici et d’ailleurs puissent se faire connaître et apprécié au plus simple et au
mieux pour tout le monde.
15. RÉFÉRENCES
ADISQ. Communiqués, [http://www.adisq.com/presse-communiques/archives/presse-
communiques-75.html] (site consulté le 30 octobre 2012).
Grooveshark. [grooveshark.com] (site consulté le 30 octobre 2012)
Lecours& Hébert, cabinet d’avocats. L'Internet & le téléchargement d'œuvres protégées
par droit d'auteur : une perspective canadienne,
[http://www.lecourshebert.com/propriete-intellectuelle-telechargement-oeuvres-
protegees-par-droit-d-auteur.html] (site consulté le 25 octobre 2012)
Ministère de la Justice du Canada. Loi sur le droit d’auteur,[http://lois-
laws.justice.gc.ca/fra/lois/C-42/index.html#docCont] (site consulté le 30 octobre 2012)
Songza. [songza.com] (site consulté le 30 octobre 2012)
Wikipedia. iTunes Store, [http://en.wikipedia.org/wiki/ITunes_Store] (site consulté 30
octobre 2012)
Wikipédia. Pair à Pair,[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pair_%C3%A0_pair] (site consulté le
22 octobre 2012)
YouTube.[http://www.youtube.com/] (site consulté le 30 octobre 2012)
Zik. [zik.ca] (site consulté le 30 octobre 2012)