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Initiation à l’analyse comptable
Philippe DUQUENNE, novembre 2003

Génie Industriel
Mode d ’emploi



clic
clic

Déplacement dans la présentation :




La souris peut servir à faire défiler les planches dans l ’ordre normal de la présentation (en
cliquant)
Vous pouvez également utiliser les touches « page suivante » (ordre normal) et « page
précédente (vous permet de revenir en arrière) du clavier.




Si vous êtes perdu(e), cliquer à coups de mulot sur le bouton « retour au plan » en bas à gauche de
l ’écran vous renvoie au sommaire (sauf dans les planches d ’en-tête de chapitre, mais là, vous
savez où vous êtes)

Certaines zones de l ’écran peuvent, quand vous cliquez dessus, renvoyer à des
explications plus détaillées :




L’existence de telles zones dans la planche est signalée par la présence de ce mulot dans la marge,
Ces zones peuvent être du texte en ligne : ce texte apparaît alors en orange souligné ;
Elles peuvent également prendre la forme de boutons à cliquer :

Comme ceci

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« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

2
Plan

clic
clic

Mode d’emploi



Introduction et objectifs





Un peu de comptabilité générale :





Objectifs de l’analyse comptable
Objectifs et limites du module
Le bilan
Le compte de résultat

Analyse et diagnostic :




L’analyse économique
L’analyse financière
Rapport d’analyse


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Département « Génie Industriel »

Références bibliographiques
 Contacts

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

3
INTRODUCTION
et
OBJECTIFS

Génie Industriel
L’entreprise industrielle
ENTREPRISE :

On peut distinguer :

Unité économique autonome
organisée pour la mise en oeuvre
d'un ensemble de moyens de production,
en vue de produire des biens sur le marché

l’entreprise marchande :
achète et revend des marchandises sans processus notable de transformation (autre que des
modifications du conditionnement)
l’entreprise prestataire de service :
vend de la mise à disposition de moyens, humains ou matériels.
L’entreprise industrielle :
assure des opérations de transformation sur des produits.
retour
au plan

Par la suite, on s’intéressera par défaut à l’entreprise industrielle (pour laquelle la vente de
marchandises ou de services est marginale par rapport à la vente de produits)

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« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

5
Objectifs de l’analyse comptable (1)
POSTULAT :
"UNE ENTREPRISE N'EXISTE PAS SANS VOLONTE D'ENTREPRENDRE"
... donc elle n'existe pas sans une stratégie.
(qui peut être définie plus ou moins précisément,
de manière plus ou moins consciente,
et plus ou moins diffusée :
- au sein de l'entreprise
- auprès de ses interlocuteurs
- dans le grand public)

Cette stratégie qui exprime les volontés de l'entreprise s'appuie sur des moyens.
La définition des actions de l'entreprise dans le cadre de la stratégie suppose
ainsi une connaissance précise des moyens dont elle dispose.

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L'évaluation de ces moyens est le premier rôle de l’analyse comptable

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novembre 2003

6
Objectifs de l’analyse comptable (2)



L‘ENTREPRISE DOIT EGALEMENT ETRE ORGANISEE :


DANS SA PRODUCTION




DANS LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT




soutien logistique

DANS SES ACTIVITES




gestion de production

gestion des projets, ou par projets

ET DANS SON PROCESSUS DECISIONNEL ...


... c'est le deuxième rôle de l’analyse comptable

retour
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« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

7
Objectifs de l’analyse comptable (3)



Publication périodique d’états de santé de l’entreprise :





relations avec les banquiers
relations avec les investisseurs
relations avec les actionnaires
relations avec les partenaires



C'est le troisième rôle de la gestion d'entreprise ...



Nouvelle ambiance industrielle, nouvelles méthodes de travail :







gestion de projets
état d'esprit "qualité"
implication croissante des partenaires dans les affaires traitées
rapports avec les donneurs d'ordres, avec les sous-traitants

... et il est de plus en plus important.

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novembre 2003

8
Objectifs du cours :


A l’issue de ce rapide aperçu, vous devriez être capable de :


Exploiter des connaissances sommaires en comptabilité générale pour :





Lire et comprendre un bilan
Lire et comprendre un compte de résultat

Analyser ces documents pour évaluer :



la viabilité économique d’une activité
la pérennité financière d’une entreprise


Que ce soit la vôtre ...
(examen de la possibilité de développer, d ’investir)

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

Département « Génie Industriel »

… ou une entreprise extérieure
(examen d’un partenaire, d’un fournisseur, …, avant une coopération durable )

« Initiation à l’analyse comptable »
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9
Limites du cours



A l’issue de ce rapide aperçu, vous ne serez pas capable de :



Devenir expert – comptable,
ni même comptable,



... mais vous pourrez discuter avec eux et les comprendre ...



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« Initiation à l’analyse comptable »
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10
Avertissement déontologique



Renvoie à l’existence d’une stratégie d’entreprise :






L’activité normale d’une entreprise est d’être rentable
(en termes plus crus, de dégager des bénéfices)

On ne portera pas de jugement moral sur ces bénéfices
(ils sont nécessaires)

Tout jugement d ’ordre moral ne pourra concerner que l’usage que fait
l’entreprise (ou que font les actionnaires) des bénéfices dégagés.

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11
Comptabilité générale

Comptabilité générale
à titre de culture du même ordre,
pour gens du monde.

Génie Industriel
Recueil des données
OBJECTIF : enregistrer et classer.
Mise en évidence des forces et faiblesses de l'entreprise.
nécessité :

Comptabilité :

• de recueillir des informations sur l'entreprise,
• de définir une façon de quantifier ces informations
• de présenter ces informations
• d'analyser ces informations
Technique d'enregistrement des flux économiques
chiffrés que provoque l'activité d'une entreprise

Flux économiques : parti pris de négliger les aspects techniques, sociaux, environnementaux, ...
Chiffrés : une seule unité de mesure, l’unité monétaire légale
(pour une entreprise française : euro ... quels que soient les lieux d’activités)
enregistrement des flux :

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flux réels : à la date des documents (factures)
flux monétaires : à la date du paiement
(comptes de régularisation pour coordonner)

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13
Présentation des données

clic
clic



Principe de la partie double :








Au point de vue comptable, un flux (opération) est défini par une quantité,et deux
comptes élémentaires dont l'un est l'origine du flux (il est débité), et l'autre sa destination
(il est crédité).
Objectif : vérification aisée (sur tous les comptes, et sur une période donnée, somme des
crédits = somme des débits)
Liste des comptes : imposée par le « Plan comptable général » (ministère des finances)

Chronologie de l'enregistrement :




1 - au fur et à mesure, enregistrement par ordre chronologique dans le JOURNAL,
2 - classement par catégories ou comptes dans un GRAND LIVRE, (quotidien)
3 - contrôle des opérations précédentes par la BALANCE. (mensuel)
Cette balance fournit périodiquement le résultat (bénéfice ou perte),
au moins une fois par an ... pour des raisons fiscales!

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14
Expression du résultat de l’entreprise



Notion de résultat :




Correspond au constat d’un enrichissement (résultat positif = bénéfice) ou d’un
appauvrissement (résultat négatif = perte) sur une période donnée (exercice)

Deux déterminations du résultat :


RESULTAT CONSTATE :





variation sur l'exercice du patrimoine de l'entreprise :
examen de l’évolution de la situation nette (capitaux propres)

RESULTAT EXPLIQUE :


différence, sur un exercice donné, entre :



les créations de valeur pour l’entreprise (produits)
et les valeurs consommées (charges).

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novembre 2003

15
Résultat constaté : BILAN

Détermination du résultat sur une période donnée par l’évolution du
patrimoine de l’entreprise, appelé sa situation nette.
 Ce patrimoine est exprimé dans un document comptable : le bilan
 Du coup, l’examen d’un seul bilan n’est pas pertinent en soi : besoin du
recours à deux bilans consécutifs, encadrant l’exercice en question.


Retenir : BILAN = INVENTAIRE DU PATRIMOINE,
réalisé à un instant donné
Notion d’instantané
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16
Bilan (1)
BILAN
BILAN : inventaire du patrimoine de l’entreprise.
Habitude comptable : toujours faire les calculs deux fois (par souci de vérification). Cet inventaire est
donc réalisé sous deux formes différentes :
1 – L’entreprise vue comme une boîte noire : inventaire historique, depuis la naissance de l’entreprise,
de toutes les valeurs qui sont entrées sous une forme ou sous une autre, et n’en sont pas ressorties.
Revient à dresser l’énumération de ce que doit l’entreprise au monde extérieur (les actionnaires font
partie du monde extérieur) : cette recherche des origines des ressources de l’entreprise constitue le
passif du bilan.
2 – On ouvre la boîte noire, et on procède à l’inventaire (valorisé) de ce qu’on trouve dedans : cette
inventaire de l’emploi des ressources de l’entreprise est ce qu’on appelle l’actif du bilan.
Ces deux façons de procéder doivent correspondre de toute façon au même inventaire,
donc par principe :
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ACTIF = PASSIF

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

17
Bilan (2)
BILAN

ACTIF :
(généralement présenté à gauche quand le bilan
est sous forme de tableau à deux colonnes).
Emploi des ressources dont dispose l’entreprise :
on fait la part des choses entre les ressources
durablement immobilisées (actif immobilisé) et
les affectations provisoires (actif circulant).
Séparation entre le « durablement » et le
« provisoire » : la durée de l’exercice fiscal
(1an)

PASSIF :
(généralement présenté à droite quand le bilan
est sous forme de tableau à deux colonnes).
Origine des ressources dont dispose l’entreprise :
On fait la part des choses entre les moyens dont
elle dispose en propre (capitaux propres, ou
situation nette), et les moyens qu’elle devra
restituer à plus ou moins long terme (dettes)

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novembre 2003

18
Bilan (3)
BILAN
clic
clic

ACTIF IMMOBILISE :
Comprend :
Les immobilisations incorporelles
Les immobilisations financières

CAPITAUX PROPRES :
Comprennent :
Le capital social
Les réserves
Le résultat (et le report)

Les immobilisations matérielles

Subventions ... entre les deux ...

Provisions

ACTIF CIRCULANT :
Comprend (de haut en bas, du plus immobilisé au
plus volatil) :
Les stocks
retour
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Les créances

DETTES :
Dettes financières
Dettes d ’exploitation

La trésorerie

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19
Bilan : récapitulatif

clic
clic

ACTIF

PASSIF

Exemple
retour
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novembre 2003

20
Résultat constaté : exemple
ACTIF

EXERCICE t-1

Bilans : inventaires du patrimoine
pour les exercices
t - 1 et t

PASSIF

CAPITAUX PROPRES

EMPLOIS = 150 MF
DETTES = 85 MF
ACTIF

EXERCICE t

PASSIF

CAPITAUX PROPRES

Situation nette (t-1) = 150 - 85 = 65 MF
EMPLOIS = 190 MF

retour
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RESULTAT DE L'EXERCICE t :
90 - 65 = 25 MF
… au moins …
(dividendes éventuels à rajouter,
selon que les bilans sont établis avant ou
après affectation du résultat)

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DETTES = 100 MF

Situation nette (t) = 190 - 100 = 90 MF

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novembre 2003

21
Résultat expliqué : compte de résultat
Correspond à l’enregistrement, sur un exercice, des créations ou consommations de richesse de l'entreprise :
création = produit, consommation = perte

PRINCIPE :

toujours le principe de
la double détermination :
bénéfice : en charges
perte : en produits

CHARGES
Autre exemple, moins optimiste :

PRODUITS
PRODUITS

BENEFICE

CHARGES
PERTE

TOTAL 1

TOTAL 2
TOTAL 1

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TOTAL 2

PAR PRINCIPE, TOTAL 1 = TOTAL 2 ... ou erreur dans l'enregistrement des flux.

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novembre 2003

22
Ventilation des charges et produits


En trois catégories :


Les charges et produits liés à l ’exploitation normale :




Activité classique de vente de produits (ou services) pour l’obtention desquels on a
consenti des dépenses ;

Les charges et produits liés au financement de l ’exploitation


que ce financement soit onéreux ...




… ou rémunérateur




retour
au plan

besoin d ’aide extérieure pour financer les investissements
excédent de trésorerie qui, placé, rapporte des produits financiers (dividendes, plus-values, …)

…et les charges et produits qu ’on ne peut pas rattacher aux deux catégories
précédentes :


C ’est ce qu ’on va qualifier d ’exceptionnel, qu ’il s ’agisse de charges ou de produits.

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« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

23
Compte de résultat : RCAI
COMPTE DE RESULTAT
clic
clic

CHARGES :

PRODUITS :

Charges d ’exploitation
Produits d ’exploitation

Charges financières

Charges exceptionnelles
Produits financiers
Différence = RCAI
retour
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(Résultat courant avant impôt)

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Produits exceptionnels

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novembre 2003

24
Du R.C.A.I. au résultat
(produits) –



clic
clic

RCAI = Résultat courant avant impôt =



Si RCAI <= 0, alors résultat = RCAI ... (donc perte)





Pas d’impôt BIC cette année
Mais possibilité de « conserver » le déficit pour le déduire du bénéfice imposable l’année
prochaine ... ou l’année d’après ... (durée max : 5 ans)

Si RCAI positif ...


1ère étape : PSFE : « participation des salariés aux fruits de l’expansion »




PSFE = 0,5 x (RCAI – 5% des capitaux propres) x (Masse salariale) / (Valeur ajoutée)
Pour les entreprises de + de 100 salariés, et + de 5 ans d’existence

2ème étape : impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) :




retour
au plan

(charges)

caractérisé par un taux d’imposition « a » (actuellement, a = 1/3)
B = Bénéfice imposable = RCAI – PSFE
Montant de l’impôt = a x B

Exemple

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Résultat = B x (1 – a)

Annexe
Compte de résultat

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novembre 2003

25
Du compte de résultat aux bilans






Le compte de résultat détaille les événements vécus sur une période,
Le bilan décrit l’état de l’entreprise à un instant donné,
Logiquement, le compte de résultat d’un exercice doit donc justifier l’évolution du bilan
au cours de cet exercice :


Capitaux propres :





Dettes :






L’entreprise a-t-elle réglé toutes les charges enregistrées ?
Attention aux décalages sur les charges salariales et TVA
Si résultat positif, prise en compte de l’impôt BIC (non encore payé)

Actifs immobilisés :




accroissement (ou baisse) par ajout du résultat (qui peut être négatif)
accroissement ou baisse par modification des provisions et des subventions

Décroissance de leur valeur nette du montant des amortissements

Actif circulant :



Stocks : stocks initiaux augmentés de la variation des stocks au cours de l’exercice (qui peut être négative)
Créances : Les produits et services vendus ont-ils tous été réglés, ou a-t-on augmenté les créances?

retour
au plan

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« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

26
Danger : ce que n’indique pas le compte de résultat

clic
clic



En revanche, un certain nombre de pièges :
Correspondent à des évolutions du bilan dont on n’a pas de trace dans le compte de
résultat.



Capitaux propres : augmentation de capital (n’est ni un enrichissement, ni un appauvrissement)
Endettement :




Immobilisations :




De la même manière, les dépenses liées à des investissements ne sont pas des charges

Actif circulant :




retour
au plan

Les emprunts de capitaux n’apparaissent pas en produits, et les remboursements de capitaux empruntés
n’apparaissent pas en charges.

Créances : des créances inscrites au bilan initial peuvent avoir été effacées au cours de l’exercice, sans que
ça apparaissent dans le compte de résultat (qui n’est pas un compte de trésorerie!)
Le niveau de trésorerie du bilan : même remarque, pour trouver le niveau final des disponibilités, il faudra
s’aider d’un compte de trésorerie.

Exemple

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27
Analyse et diagnostic

Génie Industriel
Analyse comptable
Documents établis par la comptabilité pour des raisons fiscales.

•lourde à manipuler

Compte de résultat et bilan :

clic
clic

c o m p t a b i l i
( a n n é e

•présentation exhaustive

t é
L'analyse se base sur
des versions simplifiées,
présentant des grandeurs agrégées,
établies à partir
de ces documents.

2 0 0 4 )

Deux niveaux d'analyse :
Analyse économique

Analyse financière

vérifie que les activités de production
et de commercialisation sont assurées "au
jour le jour" de façon saine par l'entreprise
(juge la viabilité)
retour
au plan

vérifie que les conditions d'existence
de l'entreprise, compte non tenu des résultats
de ses activités, ne la fragilisent pas
(juge la pérennité)

SE BASE SUR LE COMPTE DE RESULTAT

SE BASE SUR LE BILAN
(OU SUR PLUSIEURS BILANS SUCCESSIFS)

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« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

29
ANALYSE ECONOMIQUE
(BASEE SUR LE COMPTE DE RESULTAT)
Se penche sur le fonctionnement interne de l'entreprise pour expliquer :

pourquoi le résultat est négatif,
pourquoi il est si faible
pourquoi il stagne ou progresse peu

* Documents de travail :

retour
analyse

retour
au plan

soldes intermédiaires de gestion
compte d'exploitation fonctionnel
compte d'exploitation différentiel

* Ratios d'analyse économique

* Notion de prix de revient

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novembre 2003

30
SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION

On prend :

On ajoute :

C.A.

Production stockée

PRODUCTION

On retranche :

Et on obtient :

PRODUCTION
Consomm. externes

VALEUR AJOUTEE

VALEUR AJOUTEE

Salaires et ch. soc.

Excédent Brut d’Exploitation.

Excédent Brut d’Exploitation.

retour
analyse

Subventions
Autres produits

Amort. + autres ch.

Rés. d’Exploitation

Rés. d’Exploitation

Produits $

Charges $

Rés. courant

Rés. courant

Produits Exception.

Charges Exception.

Rés. Avant impôt

BIC + PSFE

RESULTAT

Rés. Avant impôt
retour
au plan

Département « Génie Industriel »

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novembre 2003

31
COMPTE D‘EXPLOITATION FONCTIONNEL
Classement des charges par fonction et non plus par nature
comme c'est le cas dans le compte de résultat :
chiffre d'affaires

consommation de
matières premières

- coût de production
des produits finis vendus

+

___________________

frais de
production

= marge brute
- frais de vente

___________________
= marge nette

retour
analyse

- frais généraux
___________________

stock initial
de produits finis
+
coût de production
des produits finis

stock initial de
matières premières
+
achats et
frais d'achats de
matières premières
-

stock final
de produits finis

stock final de
matières premières

RESULTAT
retour
au plan

Sépare les fonctions PRODUCTION / DISTRIBUTION / ADMINISTRATION

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novembre 2003

32
COMPTE D'EXPLOITATION DIFFERENTIEL
Ventilation entre les charges fixes et variables,
de manière à mettre en évidence les marges sur coûts variables.

chiffre d'affaires
- coûts variables des
marchandises vendues
stock initial
_______________________
+ achats
+ charges variables
sur achats

= marge sur
coûts variables

Part du constat que
ce sont
les marges sur coûts
variables
qui représentent la
valorisation
de l'activité de
l'entreprise.

- coûts fixes
_______________________

- stock final

retour
analyse

+autres charges
variables

RESULTAT

retour
au plan

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

33
RATIOS D'ANALYSE ECONOMIQUE
1 - Rapprochement d'information plus pertinent que ces informations elles-mêmes
2 - facilitent la formulation d'un diagnostic
3 - autorisent la comparaison avec d'autres entreprises
4 - autorisent la comparaison avec d'autres conditions (périodes)
CHARGES

RENDEMENTS

STOCKS

coût de prod. des prod. finis vendus
________________________________________________

chiffre d'affaires

marge brute

_______________________

chiffre d'affaires

frais de vente

_____________________

chiffre d'affaires
frais généraux

________________________

retour
analyse

chiffre d'affaires

stock moyen évalué au
coût de production

marge sur coûts variables

____________________________________

chiffre d'affaires

coûts variables

_______________________

chiffre d'affaires
retour
au plan

coût de production
des produits finis vendus
___________________________________

chiffre
d'affaires
___________________________________
stock moyen évalué au
prix de vente

résultat d'exploitation

_______________________

coûts fixes

_______________________________

chiffre d'affaires

chiffre d'affaires

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novembre 2003

34
CALCUL DU COÛT DE REVIENT
CHARGES DIRECTES
transformation
main d'oeuvre
stockage
manutention
etc ...

matières
premières

=

+
retour
analyse

impôts
organisation
secrétariat
démarchages
politique de stocks
approvisionnements

retour
au plan

Département « Génie Industriel »

produit
fini

COÛT
DE
REVIENT

distribution
logistique
publicité

CHARGES INDIRECTES

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

35
ANALYSE FINANCIERE
Dans le meilleur des cas, l'analyse économique a montré le bien-fondé des
activités de l'entreprise. Indépendamment de cela, la situation de cette entreprise
peut s'avérer malgré tout précaire, du fait d'une origine malsaine ou déséquilibrée
des ressources dont elle dispose.
L'analyse financière a pour but de se pencher sur ces phénomènes
éventuellement masqués par une situation commerciale florissante, mais qui
finissent toujours par ressurgir en cas de problèmes même conjoncturels
rencontrés par l'entreprise.
Elle est essentiellement basée sur le bilan, et plus particulièrement
sur la comparaison de plusieurs bilans successifs.

retour
analyse

OUTILS :

Bilan simplifié
Ratios
Tableau de financement

retour
au plan

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

36
BILAN SIMPLIFIE
Comme pour le compte de résultat lors de l'analyse financière, le bilan
tel qu'on l'a vu est trop lourd à utiliser.
On a recours à une forme simplifiée dans laquelle
n'apparaissent que les grandes masses :
ON DISTINGUE :
A L'ACTIF :

ACTIF

PASSIF
1

actif
immobilisé
_____________________
1

retour
analyse

retour
au plan

3
5
capitaux propres ou
situation nette
____________________

valeurs
d'exploitation
dettes à long et
ou stocks
moyen termes
---------------------------------2
valeurs
---------------------------------réalisables
---------------------------------- dettes à court terme
valeurs
disponibles
4
6

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les valeurs immobilisées

2

l'actif circulant

AU PASSIF (2 écoles) :
3

les capitaux permanents

4

et les dettes à court terme,

OU :
5

les capitaux propres

6

et les dettes totales

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novembre 2003

37
FONDS DE ROULEMENT
Fonds de roulement : capacité à financer à court terme ; deux approches :
1 - D'une part, par définition, il s'agit des moyens dont dispose durablement l'entreprise (donc les capitaux
permanents), desquels on retranche les investissements définitivement engagés (les valeurs immobilisées) :

PASSIF

ACTIF

AI

CPe

CPr

FdR

retour
analyse

DCT
retour
au plan

Département « Génie Industriel »

2 - Une deuxième approche plus pratique le
présente comme le besoin de l'entreprise de financer
ses dépenses courantes : il s'agirait alors de l'actif
circulant (théoriquement disponible assez
rapidement), duquel on retranche
les dettes auxquelles il faudra faire face à court
terme :

FdR' = AC - DCT

DT

AC

FdR = CPe - AI

•Si le bilan a été correctement établi et
vérifié, l'actif égale le passif, et

FdR' = FdR
note : l'actif circulant est également appelé
"fonds de roulement brut"

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

38
BILAN FONCTIONNEL
ACTIF
immobilisations
nettes

actif
immobilisé

stocks & en-cours
avances &
acomptes versés
créances d'expl.
EENE

créances sur
cessions d'immob.
acomptes I.S.
retour

actif
cyclique

actif circulant
hors exploitation

PASSIF

capitaux
permanents

ressources
cycliques
ressources c.t.
hors exploitation

capitaux propres
dettes MLT
provisions
avances &
acomptes reçus
dettes fournisseurs
" fisc. & sociales
dettes div. :
sur immob.,
dividendes

analyse

retour
au plan

VMP
disponibilités

trésorerie actif
(liquidités)

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trésorerie passif
(ressources c.t. onéreuses)

crédits par escompte
obligations
concours bancaires
découverts

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39
BESOIN DE FONDS DE ROULEMENT
ACTIF

actif
immobilisé
actif
cyclique

actif circulant
hors exploitation
retour
analyse

trésorerie actif
retour
au plan

(liquidités)

Département « Génie Industriel »

PASSIF

capitaux
permanents

Besoin de financer les
opérations
courantes
de
l ’entreprise :
Se traduit par la
différence entre l ’actif cyclique
(d
’exploitation
et
hors
exploitation, mais n ’inclut pas
la trésorerie) et les ressources
cycliques + ressources à court
terme (hors exploitation).

B.F.R.

ressources
cycliques
ressources c.t.
hors exploitation
trésorerie passif
(ressources c.t. onéreuses)

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40
BILAN FONCTIONNEL (2)
FONDS DE ROULEMENT (FdR) = capitaux permanents - actif immobilisé
BESOIN FINANCIER D'EXPLOITATION (BFE) = actif cyclique - ressources cycliques
BESOIN FINANCIER H.E. = actif circulant H.E. - ressources c.t. H.E.
TRESORERIE NETTE = trésorerie actif - trésorerie passif
BILAN FONCTIONNEL :

EMPLOIS

besoin financier
d'exploitation

retour
analyse

RESSOURCES

fonds de roulement

trésorerie nette.
besoin financier H.E.

retour
au plan

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41
RATIOS D'ANALYSE FINANCIERE
•Classés en trois catégories distinctes qui s'intéressent :
•S'utilisent toujours à plusieurs
•Se calculent sur au moins 3 ou 4 exercices
STRUCTURE

solvabilité :

actif total
__________________________

capitaux étrangers
autonomie
financière :
liquidité
de l'actif :

capitaux propres

________________________

capitaux étrangers
fonds de roulement

__________________________

actif total

retour
analyse

retour
au plan

financement des
immobilisations :

____________________________

capitaux permanents

rotation du fonds
de roulement :

fonds de roulement
_________________________

TRESORERIE
trésorerie à échéance :
valeurs réalisables
et disponibles
___________________________
dettes à court terme
trésorerie à vue :
valeurs disponibles
__________________________

à l'origine des ressources
à l'état de la trésorerie
à la rentabilité de l'entreprise

RENTABILITE
rentabilité des capitaux propres
(ou rentabilité financière) :
bénéfice avant
impôt x 100
_______________________
capitaux propres
+ 1/2 x bénéfice

dettes à court terme
indépendance financière :
capitaux propres
dettes totales

rentabilité des capitaux engagés
(ou rentabilité économique) :

immobilisations

dettes à court terme

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autonomie financière :
capitaux propres
__________________________
dettes financières LMT

bénéfice avant impôt
+ intérêts des capitaux étrangers x 100
___________________________________________________

capitaux propres + 1/2 pertes et profits
+ valeur moyenne du capital étranger

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novembre 2003

42
PLAN-TYPE DU RAPPORT D'ANALYSE


VUE D'ENSEMBLE :







RESULTATS :







Etude du besoin financier d'exploitation, analyse du fonds de roulement

DIAGNOSTIC :


retour
au plan

Evolution des emplois et ressources, capacité de l'entreprise à faire face à ses besoins financiers

EQUILIBRE FINANCIER DU CYCLE D'EXPLOITATION :


retour
analyse

rentabilités économique et financière, explications par soldes intermédiaires et principaux postes.
Comparer; commenter avec des données externes éventuelles : évolutions comparées des prix (produits
et charges), ...

EQUILIBRE FINANCIER GLOBAL :




Activité, évolution et événements marquants; croissances : chiffre d'affaires, effectifs, immobilisations et
leur renouvellement, bénéfice, dividendes, ...
Approche patrimoniale : moyens de production, endettement, risque
Comparaison avec le secteur.



Synthèse sur la rentabilité et l'équilibre financier
Atouts et contraintes : possibilités d'évolution

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43
Bibliographie



















retour
au plan



AFITEP : Le management de projet, Principes et pratique, AFNOR, Paris, 1991;
AFITEP : Dictionnaire de management de projet, 3e édition, AFNOR, Paris, 1996;
André BABEAU : Calcul économique appliqué, Dunod, Paris, 1980;
Gaston BANTIGNIES : Précis d’évaluation économique d’un procédé, INP Toulouse, ENSIGC, 1990,
Manuel BRIDER, Serge MICHAILOF : Guide pratique d’analyse de projets, Evaluation et choix des projets d’investissements,
Economica, Paris, 1987;
Gerard BROWN : La stratégie financiére de l’entreprise, Les Editions d’Organisation, Paris, 1975;
Alain CHAUVEL et al., : Manuel d’évaluation économique des procédés, Editions TECHNIP, Paris, 1976;
Elie COHEN : Analyse financière, ECONOMICA, Paris, 1997;
Bernard COLASSE : Comptabilité générale, Economica, Paris, 1996,
Georges DEPALLENS, Jean-Pierre JOBARD : Gestion financière de l’entreprise, Dalloz, Paris, 1997,
Robert HOUDAYER : Evaluation financière des projets, Economica, Paris, 1993;
Yves PIMOR : Logistique, Techniques et mise en oeuvre, Dunod, Paris, 1998;
Jacques RAYNAULT, Yvan STRINGER, André-Paul WEBER : Problèmes et politiques économiques, Dunod, Paris, 1989;
Jean-François REGNARD : Lire un bilan, c’est simple ! Top éditions, Paris, 1989;
Hervé THIRIEZ : Initiation au calcul économique, Dunod, Paris, 1977;
Maurice MARQUES : Evaluation financière de projets industriels sous Excel, Editions L’Harmattan, Paris, 1999;
Philippe TARDY-JOUBERT, Jean TARDY-JOUBERT : Bilan et compte de résultats : outils d’analyse, Techniques de
l’Ingénieur, traité Généralités, A 4500, volume 3, 1993;
Gérard WORMS : Les méthodes modernes de l’économie appliquée, Dunod, Paris, 1975;

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novembre 2003

44
Bravo !!! C’est un excellent début!

Retour



Pour revenir d ’où vous venez (… si je n ’ai rien oublié ...) :




clic
clic







En général, si vous êtes arrivé(e) là via un bouton à cliquer (correspond à des explications
« en ligne » dans le même chapitre du cours), cliquer n ’importe où dans la planche, ou
utiliser la touche « page suivante » du clavier, vous ramènera à la planche d’origine
un bouton de retour à cette planche d’origine devrait également être présent
Attention : parfois ces explications « en ligne » prennent plusieurs planches : dans ces
cas-là, il vaut mieux ne pas revenir tout de suite à la planche d ’origine. Les cas en
question sont signalés par le bouton « suite » en lieu et place du bouton « retour » :
Si vous êtes arrivé(e) en cliquant sur un texte orange souligné (correspond à des
informations complémentaires), cela entraîne généralement un changement de chapitre ;
lisez attentivement la planche : 1) c’est très intéressant, et 2) il devrait normalement y
avoir un autre texte mis en évidence qui vous ramène à votre planche d ’origine.
Sinon, en dernier recours, reste le retour au sommaire ...

retour
au plan

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45
Retour

… perfectionniste ! ...

Qu’est-ce que vous êtes méfiant ! …

… Bon, l’essentiel, c ’est que ça marche ...

retour
au plan

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46
L ’histoire de Jo le taxi

Retour

Jo, coursier dans une société, a décidé de se mettre à son compte en mettant à profit sa bonne connaissance de la circulation toulousaine : il sera
chauffeur de taxi. Le véhicule de ses rêves coûte 50 000 €, et il dispose de 20 000 €. Après les visites à sa famille, il arrive à rassembler
20 000 € supplémentaires de fonds investis dans sa petite affaire, auxquels s ’ajoutent 20 000 € empruntés à son banquier (prêtés pour une durée de
5 ans, remboursables en annuités constantes, et assorties d ’un taux d ’intérêt de 7%).
Pouvez-vous aider Jo le taxi (qui n ’a aucune formation en la matière) à dresser son bilan initial ? - Oh, rien de bien compliqué, juste ans les
grandes lignes, comme dans le tableau ci-dessous !
AIDE :
(faites - le au brouillon, puis cliquez au fur et à mesure, pour vérifier quand vous avez trouvé)

BILAN INITIAL

50

10

TOTAL
retour
au plan

Disponibilités

60

Capitaux
propres

Véhicule

PASSIF

Dettes

actif
circulant

actif
immobilisé

ACTIF

Capital

40

Dettes

20

TOTAL

60

Notez l ’humour des comptables : le taxi, dont on espère qu’il circulera beaucoup,
est considéré comme un actif immobilisé. N’allez surtout pas l ’inscrire comme circulant.

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Du plus facile au plus compliqué,
procédez dans l ’ordre :

(k€)

1 - Capital ?
2 - endettement ?
3 - (facile!) : total du passif ?
4 - Immobilisations ?
5 - trésorerie ?
6 - Total de l’actif ?
(Note 1 : tous les points sauf le (5)
sont donnés. Sachant que
actif = passif, le (5) peut être
déterminé après le (6).
… C ’est inélégant ...
Faites-le dans l ’ordre indiqué, en
vous aidant du compte de
trésorerie de Jo.
Note 2 : la terminologie, différente
de celle du cours, peut être
déroutante. C ’est fait exprès.
C ’est un coup des comptables, qui
désignent souvent la même chose
sous des appellations différentes.

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47
RETOUR

Actif immobilisé - Immobilisations incorporelles


Comprennent :


frais de formation :




frais de R&D, licences, brevets




Dépenses liées à la création de l ’entreprise : frais de notaire ...

fonds de commerce :


retour
au plan

De la même manière, il n’existe aucun rapport tangible entre les frais de dépôt d’un brevet (par
exemple) et sa valeur vénale (commerciale) : en incluant les dépenses de R&D (recherche et
développement), les coûts enregistrés sur le dépôt d ’un brevet n ’ont rien à voir avec les valeurs
qu ’on peut « tirer » de son exploitation … qui peuvent varier de l ’infini (l’idée du siècle) au
zéro absolu (le brevet qu ’on a déposé pour barrer la route à un concurrent, sans la moindre
intention de donner suite, bien au contraire).

frais d ’établissement




Dépenses faites pour la formation des salariés : on peut considérer qu’elles correspondent à un
enrichissement (placement) de l’entreprise. Bon, il n’empêche qu ’un salarié, une fois formé, peut
démissionner pour rejoindre une autre société … ce qui illustre parfaitement le caractère
incorporel de ce type d ’immobilisation!

Appréciation de la valeur d ’un local commercial (hors valeur foncière), liée au chiffre d ’affaires
potentiel qu’on peut en espérer : chiffre d’affaires antérieur en cas de reprise, ou analyse du
marché potentiel et de la concurrence dans le voisinage en cas de création ...

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48
RETOUR

Actif immobilisé - Immobilisations financières


Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une
contrepartie tangible, sous forme de titre de participation ou de reconnaissance de dette
(contrepatie qui les distingue des immobilisations incorporelles) :



Comprennent :

clic
clic



participations :




prêts :


retour
au plan

Actions (parts de « propriété») détenues dans des entreprises tierces ; dans les faits, jouent le
même rôle que des VMP (Valeurs Mobilières de Placement) : participation, dividendes, … En
revanche, leur caractère durable, qui doit correspondre à une volonté de l ’entreprise de participer
à la gestion de ces sociétés tierces (motifs de partenariat, surveillance, prise de contrôle, …), les
différencie d ’une simple volonté de placement à court ou moyen terme, et justifie leur
inscription dans les immobilisations.

De la même manière (mais sans intention stratégique), l ’entreprise peut être amenée à prêter de
l ’argent, ne serait-ce qu ’à ses employés. La durée de ces prêts les fera inscrire soit en créances
pour des prêts à court terme, soit en immobilisations.

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49
Actif immobilisé - Immobilisations matérielles


Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une
contrepartie tangible, sous forme de patrimoine (ce qui les distingue des immobilisations
incorporelles) :


Comprennent :










retour
au plan



terrains
constructions
matériel et outillage industriel
matériel de transport
mobilier, informatique

Chacun de ces investissements est caractérisé par une valeur initiale (attestée par le
marché, ou plus concrètement par une facture), et par le fait que sa valeur évolue dans le
temps - presque systématiquement, une dépréciation liée à l ’usage qu’on en fait
(exemple: décote d ’un véhicule en fonction de l ’âge et du kilométrage).
En d ’autres termes, chacun de ces investissements est caractérisé par une durée de vie,
définie par le plan comptable général, au bout de laquelle on estime que sa valeur vénale
est réduite à zéro.

Pour tous ces biens, on part donc du constat d ’une dépréciation de leur valeur dans le
temps, dépréciation que l ’on considère comme une charge liée à l ’exploitation et qui
sera exprimée sous la forme d’amortissement.

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50
Amortissements


Principe :








… partent du constat de la dépréciation de la valeur des biens matériels nécessaires à l ’activité
industrielle du fait de leur utilisation (usure),
… dépréciation que l ’on ne sait exprimer qu’en terme de durée de vie (durée au delà de laquelle
la valeur est considérée comme nulle)
… et de la considération qu’il est juste que cette dépréciation soit considérée comme une charge
pour l ’exploitant (donc déduite de l ’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux »).

Dans les faits :




Tout bien matériel immobilisé est caractérisé par une valeur initiale (valeur brute, imposée par
le marché) et une durée de vie comptable (imposée par la loi, en fonction de la nature du bien),
l’usure de ce bien doit être répartie, année par année, sur l ’ensemble de la durée de vie (n), de
manière à compenser exactement sa valeur initiale (valeur brute, I), par ce qu ’on appelle des
dotations aux amortissements - ou annuités d ’amortissement Ap :

Ap = I, pour p


[1,n]

En première approximation, on retiendra l’amortissement linéaire, dans lequel les annuités
d ’amortissement sont constantes :

retour
au plan

Département « Génie Industriel »

Ap = I / n,

p

[1,n]

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51
Durées d ’amortissement

RETOUR





Rappel : notion d ’immobilisation : suppose que la valeur du bien est immobilisée, donc
investie durablement par rapport à l ’exercice fiscal par défaut : l ’année. Par définition, la
durée d ’amortissement (durée de vie comptable) est strictement supérieure à un an. dans
les faits, supérieure ou égale à 3 ans, sauf négociation particulière.
… Imposées par la loi (plan comptable général) …




En fonction d ’une appréciation, nature de bien par nature de bien, de la durée de vie supposée
(comprend donc une part d ’arbitraire)

A titre d ’exemples :








Exception : les terrains …


retour
au plan

matériel informatique courant (bureautique, PC) : 3 ans (serveurs : 5 ans)
véhicules légers : 5 ans
…
Bâtiments à vocation commerciale (bureaux) : 20 ans
Bâtiments à vocation industrielle (ateliers) : jusqu ’à 50 ans



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Evolution de la valeur dans le temps a priori indépendante de l ’usage : dépend beaucoup plus des
spéculations immobilières (paris collectifs indépendants de l ’exploitation) : non amortissables par
défaut…
… sauf si, justement, l ’exploitation provoque une évolution de la valeur (mines, carrières, gravières, puits
de pétrole, …)

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52
Actif circulant : les stocks

RETOUR



Stocks de matières premières :





Stocks de marchandises :




Produits finis non encore vendus – comptabilisés à leur coût de revient.

Stocks de produits intermédiaires et en-cours de production :



retour
au plan

Biens non destinés à être transformés (commercialisation, service après-vente, ...)

Stocks de produits finis :




Matières premières : en attente de transformation vers des produits intermédiaires ou finis.
Comptabilisés à la valeur globale des achats. Après, pour la consommation de ces matières
premières, on peut considérer une valeur unitaire moyenne, ou conserver pour chacune une
valeur associée à son prix d’achat.

Idem que les produits finis, sauf que le processus de transformation n’est pas achevé.
Note : leur valeur comptable (coût de revient) n’a strictement aucun rapport avec quelque valeur
commerciale que ce soit : comment peut-on vendre un châssis automobile doté de trois portières
autrement qu’au poids de la ferraille ?...

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53
Actif circulant : les créances

RETOUR

clic
clic



Avances et acomptes versés




créances clients




Correspondent à des fournitures déjà livrées à des clients, mais que ceux-ci n ’ont pas encore
payées.

Autres créances






Correspondent à une rémunération de produits ou travaux non encore reçus.

L ’entreprise peut avoir prêté de l ’argent (à un salarié, à une autre entreprise, …) : le montant
prêté non remboursé est une forme de créance.
Attention : il s ’agit de prêts à court terme (sinon, ce montant serait considéré comme immobilisé
et inscrit en « immobilisations financières »).

capital souscrit, appelé et non versé


Cas particulier de créances auprès des actionnaires : engagement pris de leur part à souscrire à
une augmentation de capital (par exemple), pour lequel le versement n ’a pas encore eu lieu.

retour
au plan

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54
Actif circulant : la trésorerie

RETOUR

clic
clic



VMP : valeurs mobilières de placement







Trésorerie disponible, placée de manière à fructifier : actions, SICAV, obligations, …
Doit rester réalisable : ces placements doivent pouvoir à tout moment être reconvertis en
liquidités en cas de besoin de trésorerie.
Pour les actions notamment : l ’objectif est uniquement un placement provisoire (pari sur leur
prise de valeur à court terme). Aucune finalité de surveillance ou de contrôle de l ’entreprise
émettrice des actions.
Dans le cas contraire, la valeur correspondant à ces actions serait considérée comme immobilisée
et inscrite en « immobilisations financières ».



Comptes bancaires et CCP



Caisse(s)


Liquidités

retour
au plan

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55
Passif / capitaux propres : le capital social

RETOUR



Moyens dont les actionnaires ont doté l ’entreprise, en contrepartie d ’ actions,
véritables « titres de propriété » sur cette entreprise, propriété qui se concrétise
par:




un pouvoir de décision (proportionnel à la part des actions détenues) lors des assemblées
générales des actionnaires,
le versement des dividendes (également proportionnels à la part des actions détenues) prélevés
sur les bénéfices de l ’entreprise.



Le capital est une grandeur relativement stable (il n ’est pas modifié fréquemment,
et sa modification est un événement majeur de la vie de l ’entreprise).



Il peut être augmenté par :




retour
au plan



Apport de capitaux nouveaux par les actionnaires actuels (augmentation des capitaux propres, le
pouvoir restant aux mains des mêmes actionnaires, avec éventuellement évolution de leurs poids
respectifs dans les décisions),
Apport de capitaux nouveaux par ouverture du capital à de nouveaux actionnaires (augmentation
des capitaux propres, et dilution du pouvoir des anciens actionnaires),
Incorporation des réserves au capital (capitaux propres constants, et rien de changé dans la
structure décisionnelle de l ’entreprise).

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56
Passif / capitaux propres : les réserves

RETOUR



Les bénéfices de l ’entreprise peuvent avoir deux destinations :

clic
clic








Chaque exercice dont le résultat est positif (bénéfice) implique l ’inscription à l ’ordre du
jour de l ’assemblée générale des actionnaires (au moins une par an) d ’une décision sur
l ’affectation du résultat : quelle part sera distribuée, quelle part sera conservée. Cette
affectation est irréversible.

Pour les réserves, on distingue :






Les réserves légales : par défaut, 5% du bénéfice de chaque exercice doit y être affecté, jusqu ’à
ce que ces réserves atteignent 10% du capital social.
Des réserves contractuelles, associées par exemple à certains prêts ou subventions dont le
principe est de rester propriété de l ’entreprise et non de ses actionnaires.

Par déduction :


retour
au plan

soit ils sont distribués aux actionnaires sous forme de « dividendes »,
soit ils sont conservés dans l ’entreprise et restent sa propriété : les réserves.

L ’augmentation des réserves d ’une entreprise (constatée par l ’examen de deux bilans
consécutifs aux exercices n et n+1) indique quelle part du résultat de l ’année n a été incorporée
aux réserves. Par différence, le reste a été distribué aux actionnaires (et a disparu du bilan).

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57
Passif / capitaux propres : résultat et report

RETOUR



clic
clic

Dans le bilan, le résultat (bénéfice ou perte) est une donnée provisoire :




D ’où l ’existence dans les capitaux propres d ’une ligne « Résultat de l ’exercice
précédent »







Parfois, les actionnaires aimeraient retarder cette décision, du fait de son caractère irréversible.
D ’où l’existence d ’un « joker » : possibilité pour les actionnaires de surseoir provisoirement à
cette affectation, en se réservant le droit d ’y procéder plus tard :

… le résultat de l ’exercice précédent est alors inscrit dans une ligne « report à
nouveau »




retour
au plan

L ’existence de cette ligne indique que l ’affectation du résultat n ’a pas encore été décidée.
Attention : ce montant peut disparaître purement et simplement du bilan (si les actionnaires
décident de distribuer l ’intégralité de ce résultat).

L ’affectation du résultat (dividendes ou réserves) est obligatoire et irréversible :




Il n ’a d ’existence qu ’entre le moment ou il est déterminé (clôture d ’un exercice) et celui où il
est affecté (voir réserves)

la présence de cette ligne indique que le résultat est connu, que son affectation aurait du avoir
lieu, mais que la décision a été reportée
Cette ligne, dans les capitaux propres, a le même caractère provisoire que la ligne « résultat de
l ’exercice précédent »

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58
Passif / dettes : dettes financières

RETOUR



L ’existence de l ’entreprise peut supposer d ’autres financements que les apports
des actionnaires (dont la contrepartie est une part de propriété sur l ’entreprise) :
les emprunts (dont les contreparties sont une reconnaissance de dette … et des
loyers sur les sommes empruntées non encore remboursées)






Classées dans le passif en fonction de la durée de l ’endettement :






En premier : les emprunts à long terme (> 5 ans)
ensuite, l ’endettement à moyen terme (de 3 à 5 ans)
Puis les emprunts court terme (moins de 3 ans).

Seules apparaissent dans le bilan les sommes non encore remboursées …


retour
au plan

Emprunt auprès d ’établissements financiers (ou industriel, ou auprès d ’un particulier, tout est
légal) : après négociation sur le montant emprunté, la durée, le taux d ’intérêt et les modalités de
remboursement.
Emprunt obligataire : au lieu d ’emprunter une somme importante à un interlocuteur unique
(après négociation), « mise sur le marché » de plusieurs (centaines, milliers, ...) petits contrats.
Durée, taux d ’intérêt et modalités de remboursements ne sont plus négociés mais proposés : en
revanche pas de certitude sur le succès de cet emprunt (pas assez attractif : échec ; succès
instantané : conditions trop généreuses?).



… et non pas le montant initial : seul compte (logiquement) le niveau d ’endettement à la date du
bilan
Les frais financiers n ’ont rien à faire dans le bilan non plus (aucun caractère patrimonial).

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59
Passif / dettes : dettes d ’exploitation

RETOUR



Dettes structurelles, indissociables de toute exploitation



On distingue :


Les avances et acomptes reçus :




Les dettes fournisseurs :






liées au fait que toute livraison de bien (transfert de propriété donc) ne correspond pas à un règlement
immédiat : entre la réception du bien et son paiement réel, on est endetté vis-à-vis du fournisseur
en outre, particularité française (rare à l ’étranger) : paiements à 30, 60 ou 90 jours …

Dette sociale :




nous endettent vis-à-vis des clients jusqu’à ce que les obligations contractuelles (fourniture de produits,
services, …) soient honorées.

les (nombreuses) charges, dues à de nombreux organismes différents, liées aux salaires, ne sont pas payées
en temps réel : système déclaratif (trimestriel par défaut) suivi par un règlement différé, d ’où un état
d ’endettement inévitable.

Dette fiscale :




retour
au plan

Département « Génie Industriel »

encaissement de la TVA pour le compte de l ’état, et son paiement aux fournisseurs, amené à être
remboursé ultérieurement : correspond au même type de mécanisme que les charges patronales, d ’où
encore un état d ’endettement inévitable.
Impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux : son montant est connu dès qu ’est déterminé le résultat
de l ’exercice. A cette date, ce montant n ’est donc pas encore déclaré, et a fortiori ni dû ni payé : il apparaît
donc comme endettement de l ’entreprise bien avant que l ’administration fiscale soit informée de son
existence ...

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60
RETOUR

Les subventions d ’investissement (et les dons)


Subventions d ’investissement :






PROBLEME : le montant réel d’une telle subvention devrait donc être amputé




Sommes accordées définitivement par des tiers pour aider le développement de l’entreprise
doivent être comptabilisées comme « source d ’enrichissement » de l ’entreprise,
et doivent donc être soumises à l’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC)
de la valeur de cet impôt (environ 33% en règle générale)

PARADE : ces subventions sont provisoirement comptabilisées à part,




donc (provisoirement toujours), non soumises à l ’impôt,
elles seront incorporées comme enrichissement (produits) petit-à-petit
en général au rythme de l ’amortissement des biens auxquelles elles étaient destinées,






Parallèlement, le montant de la ligne « subventions » décroît petit à petit dans le bilan, juqu’à
extinction

Cas des dons, des legs, …


Même schéma (soumission à l’impôt, ce qui en réduit la valeur)


retour
au plan



cet amortissement étant déductible du bénéfice imposable, l ’incorporation des subventions comme produits
n ’entraîne aucun supplément d ’impôt (notons que du coup, l ’amortissement de ces investissements
n ’entraîne aucune déduction non plus ...)

Et même parade : investir (seule différence : le don provoque l’investissement alors que la subvention
l’autorise)

A ce titre : ne sont pas des dettes, mais pas tout à fait des capitaux propres …

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

61
Les provisions

RETOUR



Provisions : sommes mises de côté « pour le cas où » :


clic
clic





risque sur un projet (faillite du client, conflit, …)
évolution néfaste des taux de change (sur des opérations internationales)

Mécanisme de création :




Identification du risque estimations de provisions pour couvrir les conséquences
Inscription de ces provisions comme charges (déduites du bénéfice imposable, donc)
d ’où le caractère de « provisions » :






constitution de réserves de trésorerie

A partir de ce moment, inscrites à part dans le bilan :

… et doivent être considérées comme des dettes partielles





charges fictives, non constatées mais enregistrées

vis-à-vis de l’administration fiscale.
... mais pas tout à fait (1-pas intégralement, 2-à titre provisoire, 3-le risque pourrait se réaliser)

Mécanisme de disparition :


soit le risque est avéré et « consomme » la provision : elle n ’a plus lieu d ’être et disparaît




Elle est incorporée progressivement comme « produit » en contrepartie exacte des « charges » constatées

Soit le risque ne consomme pas, ou pas intégralement, la provision :


retour
au plan

Département « Génie Industriel »




Après extinction du risque, le reliquat de provision devra donc être réincorporé dans les sources
d ’enrichissements de l ’exploitant (produits)
La provision qui avait à l ’époque été soustraite du bénéfice « pour le cas où » lui sera alors ajoutée
le mécanisme de provisions correspond donc à un crédit d ’impôt (et doit être justifié).

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

62
Charges d ’exploitation

Retour



Achats :




Achats de matières premières (MP) et marchandises
Variation de stocks (MP et marchandises)












Les charges apprécient l’accroissement ou la disparition des richesses de l’entreprise,
donc ces achats, destinés provisoirement au stockage, ne sont pas des charges : seule peut être
considérée comme charge la consommation de ces stocks.
les achats MP et marchandises, représentatifs de cette consommation, doivent être corrigés par la
variation de ces stocks :
stocks (MP & marchandises) = stock initial – stock final

Services extérieurs
Autres achats

Impôts et taxes (hors impôt sur le bénéfices industriels et commerciaux - B.I.C.)
Frais de Personnel (salaires + charges)
Dotations aux amortissements


Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun

retour
au plan

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

63
Produits d ’exploitation

Retour



Le chiffre d ’affaires :


Production vendue







ventes de marchandises






Même chose que pour les produits et marchandises, mais il s’agit ici de prestations intellectuelles ou de
mise à disposition de moyens, sans qu’il y ait transfert de propriété sur des biens matériels.

Variations de stocks :



retour
au plan

Même chose que pour les produits, mais ça ne concerne que les biens achetés qui ne font que transiter
(éventuellement, changement de conditionnement) par l’entreprise, pour le service après-vente entre autres.
Exemple : l’alternateur que vous achetez au service après-vente de Renault, fabriqué par Magneti-Marelli.

ventes de services




Ensemble de produits finis vendus au cours de l’exercice, comptabilisés pour leur prix de vente
Attention : le compte de résultat n’est pas un compte de trésorerie : il s’agit bien des produits vendus, quel
que soit le mode de paiement.
Exemple : 12 mois de vente identiques sur l ’exercice, à un client qui me paie à 30 jours : les encaissements
(trésorerie) correspondent à 11 mois de ventes ; mais le chiffre d’affaires correspond bien à 12 mois
d’activité - de manière anecdotique, le client a payé 11 mois en trésorerie, et 1 mois sous forme de
reconnaissance de dette : à preuve, je retrouverai ce montant de 1 mois d ’activité dans le bilan, au titre des
créances … j ’ai donc bien « engrangé » 12 mois d ’activité ...



Le compte de résultat apprécie l’activité économique sur un exercice, pas les flux de trésorerie.
Si mes ventes excèdent ma production, elles se sont donc partiellement faites au prix d ’un
appauvrissement du patrimoine (diminution du stock P.F. - produits finis) : cette diminution est
donc une charge. Et réciproquement. Même raisonnement pour les en-cours.
Intervient en correcteur des ventes : production stockée = stock final - stock initial (sur
l’exercice).

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

64
Charges exceptionnelles

Retour



Pénalités payées :


clic
clic



Valeur comptable des éléments d ’actif cédés :







Valeur nette ou valeur résiduelle (= non amortie) de biens vendus alors qu’ils étaient inscrits en actifs immobilisés
Exemple (voir produits exceptionnels) : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend
un de ses véhicules de liaison pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel (ce n’est pas
l’activité usuelle), qui viendra s’ajouter aux bénéfices réalisés par ailleurs ; dans le même temps, la vente de ce
véhicule aboutit à la disparition pure et simple, dans l’inventaire du patrimoine, d’un bien inscrit pour une valeur non
nulle : cette disparition, constat d’une diminution du patrimoine, est considérée comme une charge de la même
valeur.
Elle viendra donc se déduire des impôts à payer sur cette transaction (la vente peut même se faire à perte : valeur
marchande inférieure à la valeur comptable).

Dotations aux provisions :




retour
au plan

Lorsque l’achèvement d’un contrat donne lieu à des retenues (retenues mécaniques,
fonctionnelles, de service régulier, pénalités de retard), ces retenues ne modifient pas le chiffre
d’affaires, qui demeure le montant nominal du contrat ; on souligne leur caractère exceptionnel
en les regroupant dans cette rubrique.



Sommes mises de côté pour provisionner un risque
Comptabilisées comme « charges par anticipation » - donc déduites du bénéfice imposable.
Considérées comme des dettes vis-à-vis de l’administration fiscale
Si elles ne sont pas consommées par l’occurrence du risque identifié, elles devront ultérieurement
être réintégrées en produits.

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« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

65
Produits exceptionnels

Retour

clic
clic



Quote-part de subvention d ’investissement versée au résultat :







Produit de cession des éléments d ’actif :







Produits de la vente de biens inscrits en actifs immobilisés - donc réputés exceptionnels
Exemple : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un de ses véhicules de liaison
pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel ; le produit, comparable, de la vente du même
véhicule, dans les mêmes conditions d ’âge et de kilométrage, par le garagiste voisin, sera pour lui inscrit en produit
d ’exploitation. Mais le véhicule en question, objet de son activité, n ’est pas chez lui inscrit en « actif immobilisé » :
pour lui, il s ’agit d ’une marchandise qui quitte le stock ...
Voir « charges exceptionnelles »

Reprises sur provisions :






retour
au plan

Effet de la dilution dans le temps des subventions d ’investissement, pour raisons essentiellement fiscales
c ’est ici que l ’on inscrit la part d ’une subvention « consommée » sur l ’exercice, lorsque cette subvention est étalée
sur plusieurs exercices.
En général, cette quote-part correspond au montant pour l ’exercice de l’amortissement des investissements qui ont
fait l ’objet de la subvention



Obligatoires lorsqu’un risque identifié a fait l’objet de provisions qui n’ont pas été intégralement consommées
Après extinction du risque (disparition), les sommes provisionnées ne se justifient plus.
Elles avaient à l’époque été constituées par anticipation de charges non constatées (aboutissant donc à une
diminution non justifiée de l’impôt sur les bénéfices)
Si le risque a disparu, il est donc de bon ton de réintégrer ces provisions (ou leur reliquat) en produits ...
... et donc de payer les impôts indûment différés ...

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novembre 2003

66
Produits financiers

Retour



Revenus des immobilisations financières et VMP






L’entreprise a procédé à des placements, soit pour des raisons stratégiques (prise de contrôle ou
surveillance d’un concurrent / partenaire / fournisseur), soit pour des raisons de rémunération de
trésorerie (valeurs mobilières de placement), soit pour des raisons sociales (prêts à des salariés).
Dans tous les cas, les revenus de ces placements sont des produits financiers.

Escomptes obtenus



Argent obtenu d’un organisme (financier, industriel, ...) en contrepartie d’une créance.
L’intérêt de l’escompte est double :







réalisation immédiate d’une créance dont l’échéance était future,
suppression du risque lié à la solvabilité du débiteur

Pour ces mêmes raisons, en contrepartie logique, l’escompte ne correspond pas intégralement au montant
de la créance.

Produits sur cession de VMP



Fruit de la vente de VMP ... (nombre x cours au jour de la transaction)
Attention, si l’entreprise revend les actions qu’elle détenait dans une société concurrente / partenaire /
fournisseur, le produit n’apparaîtra pas comme produit financier mais comme produit exceptionnel : il
s’agira alors de revente d’éléments d’actif ...

retour
au plan

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

67
Charges financières

Retour



Intérêts payés





Escomptes accordés








Possibilité pour l’entreprise de « racheter » au comptant des créances de ses partenaires,
fournisseurs ou d’autres entreprises
L’intérêt est d’aider ces entreprises à assumer les problèmes de trésorerie et les risques
liés à ces créances (en fait, de les assumer à leur place)
En contrepartie, l’escompte accordé est bien sûr inférieur au montant de la créance ...

Charges sur cession de VMP


retour
au plan

« Loyers » versés sur les sommes empruntées (emprunts, emprunts obligataires, ...)
Attention : il ne s’agit que des sommes versées au titre des intérêts. Le remboursement du
capital emprunté (principal) n’est pas une charge : il se traduit par l’effacement total ou
partiel d’une dette, en contrepartie d’un règlement en trésorerie. Il ne s’agit alors pas du
constat d’un appauvrissement de l’entreprise.

En marge de la trésorerie qu’elle dégage, la vente de titres de placements (nombre de
titres x valeur unitaire de ces titres lors de la transaction) est facturée par les organismes
de gestion de comptes. Le produit de ces cessions se retrouvera en produits financiers, les
frais de gestion de la transaction sont portés en charges.

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

68
Jo le taxi, le retour !

Retour

Jo a donc créé sa société de taxi dans les conditions vues précédemment ; l’assurance du taxi lui coûte pour l’année 5 000 €,
et il s’est prévu une rémunération mensuelle de 30 000 € (charges comprises).
Au cours de sa première année d’exercice, la somme de ses recettes (elles sont toutes payées au comptant) s’élève à 521 000 € ;
dans la même période, les achats (carburant, entretien) ont représenté 150 000 €.
Pouvez-vous encore aider Jo-le-taxi à établir son compte de résultat ?

clic
clic

COMPTE de RESULTAT

Salaires + charges
Assurance
Amortissement du taxi (5 ans)

Frais financiers (7% de 20 k€)

TOTAL
retour
au plan

Département « Génie Industriel »

150
360
5
10

1,4

Produits
d’exploitation

Achats

Du plus facile au plus compliqué,
procédez dans l ’ordre :

Produits

Ventes de services

521

526,4

RESULTAT

1 – Produits, c’est le plus rapide ...
2 – Charges : êtes – vous sûr(e) de
n’avoir rien oublié ? ...

Cherchez bien, il en reste toujours!

Produits
financiers

Charges
financières

Charges
d’exploitation

Charges

AIDE :

(k€)

Commentaire :

TOTAL

521

- 5,4 !

Amusez-vous à dresser le compte
de trésorerie de Jo : vous verrez
qu’un accroissement de la
trésorerie n’est pas synonyme
d’enrichissement de l’entreprise
...

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

69
Retour

Compte de trésorerie de Jo-le-taxi :
Compte de trésorerie
Dispo ini
10,00
Recettes
Dépenses
Recettes
521,00
Achats
150,00
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Frais financiers
1,40
Remb. emprunt
4,00
TOTAL
521,00
520,40
Dispo final
10,60

retour
au plan

Département « Génie Industriel »

Accroissement de la trésorerie de 600 €
... Comme quoi

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

70
Jo revient ! ... et il n’est pas content ...

RETOUR

Vous avez maintenant l’habitude que Jo – le – Taxi vous demande des conseils pour la tenue de sa comptabilité.
Cette fois, il a besoin d’établir son bilan de fin d’exercice ...
clic
clic

Compte de résultat (k€)
Charges
526,40
Produits
Achats
150,00
Recettes
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Amortissements
10,00
Frais financiers
1,40
RCAI
Impôt BIC
RESULTAT de l'exercice

521,00
521,00

-5,40
0,00
-5,40
BILAN (k€)
initial
60,00

final

ACTIF
TOTAL ACTIF
Brut
Actif immobilisé

Amort.

Compte de trésorerie (k€)
Dispo ini
10,00
Recettes
Dépenses
Recettes
521,00
Achats
150,00
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Frais financiers
1,40
Remb. emprunt
4,00
TOTAL
521,00
520,40
Dispo final
10,60

PASSIF
TOTAL PASSIF

initial
60,00

Net
50,00

Taxi
Actif circulant
Trésorerie

final

10,00

Capitaux propres
Capital
Résultat de l'ex. précédent
Dettes
Dettes financière

40,00

20,00

retour
au plan

Solution

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

71
Solution

RETOUR

... Toujours pareil, du plus simple au plus compliqué ...
Compte de résultat (k€)
Charges
526,40
Produits
Achats
150,00
Recettes
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Amortissements
10,00
Frais financiers
1,40
RCAI
Impôt BIC
RESULTAT de l'exercice

521,00
521,00

-5,40
0,00
-5,40
BILAN (k€)
initial
60,00

final

ACTIF
TOTAL ACTIF

50,6

Brut

Amort.

Compte de trésorerie (k€)
Dispo ini
10,00
Recettes
Dépenses
Recettes
521,00
Achats
150,00
Assurance
5,00
Salaires
360,00
Frais financiers
1,40
Remb. emprunt
4,00
TOTAL
521,00
520,40
Dispo final
10,60

PASSIF
TOTAL PASSIF
50,00

Taxi

10

40

Actif circulant
Trésorerie

initial
60,00

Net

Actif immobilisé
50

final
50,6

10,6

10,00

Capitaux propres
Capital
Résultat de l'ex. précédent
Dettes
Dettes financière

40
-5,4

40,00

16

20,00

retour
au plan

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

72
Retour

clic
clic

Annexe : Plan comptable général (PCG)



Répertorie les comptes que doit tenir la comptabilité de l’entreprise
Répartition de ces comptes en 7 classes (simplifié) :

Comptes de classe 1

Comptes de classe 4

Comptes de classe 2

Comptes de classe 5

Comptes de classe 3

Comptes de classe 6

Comptes de classe 7
retour
au plan

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

73
Plan Comptable simplifié
Code
Clas s e 1
101000
CAPITAL
104000
PRIMES LIEES AU CAPITAL SOCIAL
105000
ECARTS DE REEVALUATION
106000
RESERVES
108000
COMPTE DE L'EXPLOITANT
109000
ACTIONN. CAPITAL SOUSC. NON APPELE
110000
REPORT A NOUVEAU (SOLDE CREDITEUR)
120000
RESULTAT DE L'EXERCICE
131000
SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT
138000
AUTRES SUBVENTIONS D'INVESTIS.
139000
SUBV. INVES. INSC. AU CPTE RESULT.
142000
PROVIS. REGLEM. RELATIV. AUX IMMO.
143000
PROVIS. REGLEMENT. RELATIV. STOCKS
144000
PROVIS. REGLEM. RELAT. ELEM. ACTIF
145000
AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES
146000
PROVISION SPECIALE DE REEVALUATION
147000
PLUS-VALUES REINVESTIES
148000
AUTRES PROVISIONS REGLEMENTEES
151000
PROVISIONS POUR RISQUES
153000
PROVIS. PENSIONS ET OBLIG. SIMIL.
155000
PROVISIONS POUR IMPOTS
156000
PROVIS. RENOUV. IMMO (ETS CONCESS)
157000
PROV. CHARG. A REPART. SUR EXERC.
158000
AUTRES PROVISIONS POUR CHARGES
161000
EMPRUNTS OBLIGATOIRES CONVERTIBLES
163000
AUTRES EMPRUNTS OBLIGATAIRES
164000
EMPRUNTS AUPRES ETABLIS. DE CREDIT
165000
DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS RECUS
166000
PARTICIP. SALARIES AUX RESULT. ETS
167000
EMPR. DETTES ASSORT. CONDIT. PART.
168000
AUTRES EMPR. ET DETTES ASSIMILEES
retour
169000
PRIMES REMBOURSEMENT OBLIGATIONS
au plan
171000
DETTES RATTACH. A PARTIC. (GROUPE)
174000
DETTES RATT. A PART. (HORS GROUPE)
178000
DETTES RATTACH. A STES EN PARTIC.
181000
COMPTE DE LIAISON ETABLISSEMENTS
186000
BIENS PREST. SERV. ECH. (CHARGES)
« Initiation à l’analyse comptable
187000
BIENS PREST. SERV. ECH. (PRODUITS)
novembre 2003
Département « Génie Industriel »
188000
COMPTES DE LIAISON STES EN PARTIC.

Annexe : PCG Classe 1

»

74
Plan Comptable simplifié
Cod
e
201000
203000
205000
206000
207000
208000
211000
212000
213000
214000
215000
218000
231000
232000
237000
238000
261000
266000
267000
268000
269000
271000
272000
274000
275000
276000
277000
279000
280000
281000
retour
au plan
282000
290000
291000
292000
293000
296000
Département
297000

Clas s e 2
FRA IS D'ETA BLISSEMENT
FRA IS RECHERCHE ET DEV
ELOPPEMENT
CONCESSIONS ET DROITS SIMILA IRES
DROIT A U BA IL
FONDS COMMERCIA L
A UTRES IMMOBILISA TIONS INCORPOR.
TERRA INS
AG
ENCEMENTS A MENA G
EMENTS TERRA INS
CONSTRUCTIONS
CONSTRUCTIONS SUR SOL D'A UTRUI
INSTA LL. TECH. MA T. OUTIL. INDUS.
A UTRES IMMOBILISA TIONS CORPORELLES
IMMOBILISA T. CORPORELLES EN COURS
IMMOB. INCORPORELLES EN COURS
AV
A NC. A COMPT. V
ERSES SUR IMM. INC
AV
A NC. A COMP. V
ERSES CDES IMM. COR
TITRES DE PA RTICIPA TION
A UTRES FORMES DE PA RTICIPA TION
CREA NCES RA TTA CHEES A PA RTICIPA T.
CREA NCES RA TT. A STE EN PA RT.
V
ERS. REST. A EFFECT. SUR T.P.N.L.
TITRES IMMOBILISES (DROIT PROP.)
TITRES IMMOBILISES (DROIT CREA NCE)
PRETS
DEPOTS ET CA UTIONNEMENTS V
ERSES
A UTRES CREA NCES IMMOBILISEES
A CTIONS OU PA RTS PROPRES
V
ERSEM. A EFFECT. SUR T.I.N.L.
A MORTISS. IMMOBILISA TIONS INCORP.
A MORTISS. IMMOBILISA TIONS CORPOR.
A MORTISS. IMMOBIL. EN CONCESSION
PROV
IS. DEPRECIA TION IMMOB. INCORP
PROV
IS. DEPRECIA TION IMMOB. CORPOR
PROV
IS. DEPRECIA T. IMMOB. CONCESS.
PROV
IS. DEPRECIA T. IMMOB. EN COURS
« Initiation à l’analyse comptable »
PROV DEPREC. PA RT ET CREA NC. PA RT
.
novembre 2003
Génie Industriel »
PROV
IS. DEPRECIA TION A UTRES IMMOB.

Annexe : PCG Classe 2

«

75
Plan Comptable simplifié
Code
Clas s e 3
Annexe : PCG Classe 3
311000
MATIERE (OU GROUPE) A
312000
MATIERE (OU GROUPE) B
317000
FOURNITURES A, B, C...
321000
MATIERES CONSOMMABLES
322000
FOURNITURES CONSOMMABLES
326000
EMBALLAGES
331000
PRODUITS EN COURS
335000
TRAVAUX EN COURS
341000
ETUDES EN COURS
345000
PRESTATIONS DE SERVICES EN COURS
351000
PRODUITS INTERMEDIAIRES
355000
PRODUITS FINIS
358000
PROD. RESIDUELS (OU MAT. RECUP.)
371000
MARCHANDISE (OU GROUPE) A
372000
MARCHANDISE (OU GROUPE) B
391000
PROVIS. POUR DEPRECIAT. MAT. PREM.
retour
au plan
393000
PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. BIENS
394000
PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. SERV.
395000
PROV. POUR DEPREC. STOCKS DE PROD.
« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
Département « Génie IndustrielPOUR DEPREC. STOCKS MARCHAN.
397000
PROV. »

76
Plan Comptable simplifié
Code
Classe 4
401000
FOURNISSEURS
403000
FOURNISSEURS - EFFETS A PAYER
404000
FOURNISSEURS D'IMMOBILISATIONS
405000
FOURNIS. D'IMMOB. EFFETS A PAYER
408000
FOURNIS. FACTURES NON PARVENUES
409000
FOURNISSEURS DEBITEURS
410000
CLIENTS ET COMPTES RATTACHES
413000
CLIENTS EFFETS A RECEVOIR
416000
CLIENTS DOUTEUX OU LITIGIEUX
417000
CREANC. SUR TRAV. NON ENCORE FACT.
418000
CLIENTS PRODUITS NON ENCORE FACT.
419000
CLIENTS CREDITEURS
419800
RABAIS REMISES RIST. A ACCORDER
421000
PERSONNEL REMUNERATIONS DUES
422000
COMITES D'ENTREPRISE, D'ETABLIS.
424000
PARTICIP. DES SALAR. AUX RESULTATS
425000
PERSONNEL AVANCES ET ACOMPTES
426000
PERSONNEL DEPOTS
428000
PERS. CHARG. A PAY. & PROD. A REC.
431000
SECURITE SOCIALE
437000
AUTRES ORGANISMES SOCIAUX
retour
au plan
438000
ORG. SOC. CHARG. A PAY. & PROD.
441000
ETATS SUBVENTIONS A RECEVOIR
442000
ETAT IMP. & TAX. RECOUV. SUR TIERS
443000
OPERATIONS PART. AVEC L'ETAT,...
Département « Génie Industriel »

Code
Classe 4
444000,00000 ETAT IMPOTS SUR LES BENEFICES
445510
TVA A DECAISSER
446000
TITRES SUR TVA
447000
AUTRES IMPOTS, TAX. ET VERS. ASSIM
448000
ETAT CHARG. A PAY. & PROD. A RECEV
451000
GROUPE
455000
ASSOCIES COMPTES COURANTS
456000
ASSOCIES OPERATIONS SUR LE CAPITAL
457000
ASSOCIES DIVIDENDES A PAYER
458000
ASSOC. OPERAT. EN COMMUN ET EN GIE
462000
CREANCES SUR CESSIONS D'IMMOBILIS.
464000
DETTES SUR ACQUIS. VALEURS MOBI.
465000
CREANC. SUR CESSIONS VALEURS MOB.
467000
AUTRES COMPTES DEBIT. OU CREDIT.
468000
DIVERS CHARG. A PAY. & PROD. A REC
471000
COMPTES D'ATTENTE
476000
DIFFERENCES DE CONVERSION ACTIF
477000
DIFFERENCES DE CONVERSION PASSIF
478000
AUTRES COMPTES TRANSITOIRES
481000
CHARG. A REPART. SUR PLUS. EXERC.
486000
CHARGES CONSTATEES D'AVANCE
487000
PRODUITS CONSTATES D'AVANCE
488000
CPTES REPART. PERIO. CHARG. & PROD
491000
PROVIS. POUR DEPREC. CPTES CLIENTS
«
495000 Initiation à l’analyseDEPREC. CPTES GRPE 77
PROV. POUR comptable »
ASS
novembre 2003
496000
PROVIS. POUR DEPREC. CPTES DEBIT.

Annexe : PCG Classe 4
Plan Comptable simplifié
Code
Clas
Annexe : PCG s e 5 5
Classe
501000
PARTS DANS DES ENTREPRISES LIEES
502000
ACTIONS PROPRES
503000
ACTIONS
504000
AUTRES TITRES CONFERANT DROIT PROP
505000
OBLIG. & BONS EMIS PAR LA SOCIETE
506000
OBLIGATIONS
507000
BONS TRESOR & BONS CAISSE A CT
508000
AUTRES VALEURS MOB. ET CREANC. ASS
509000
VERS. A EFFECT. SUR VALEURS MOBIL.
511000
VALEURS A L'ENCAISSEMENT
512000
BANQUES
514000
CHEQUES POSTAUX
515000
CAISSES DU TRESOR ET ETS PUBLICS
516000
AGENTS DE CHANGE STE DE BOURSE
517000
AUTRES ORGANISMES FINANCIERS
retour
au plan
518000
INTERETS EN COURS
519000
CONCOURS BANCAIRES COURANTS
531000
CAISSE SIEGE SOCIAL Initiation à l’analyse comptable »
«
78
novembre 2003
Département «PROVIS.»POUR DEPREC. VALEURS MOB.
Génie Industriel
590000
Plan Comptable simplifié
Code
601000
602000
603000
604000
605000
606000
607000
608000
690000
611000
612000
613000
614000
615000
616000
617000
618000
619000
621000
622000
623000
624000
625000
626000
627000
retour
au plan
628000
629000
631000
633000
635000

Classe 6
ACHATS STOCKES MAT. PREM. (FOURN.)
ACHATS STOCKES AUTRES APPROV.
VARIATION DES STOCKS
ACHATS ETUDES ET PRESTAT. SERVICES
ACHATS MATERIEL EQUIPEM. TRAVAUX
ACHATS NON STOCKES DE MAT. PREM.
ACHATS DE MARCHANDISES
FRAIS ACCESSOIRES D'ACHAT
PARTICIP. SAL. / IMPOTS SUR BEN.
SOUS-TRAITANCE GENERALE
REDEVANCES DE CREDIT-BAIL
LOCATIONS
CHARGES LOCATIVES & DE COPROPRIETE
ENTRETIEN ET REPARATIONS
PRIMES D'ASSURANCE
ETUDES ET RECHERCHES
DIVERS
RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT
PERSONNEL EXTERIEUR A L'ENTREPRISE
REMUNERAT. D'INTERM. ET HONORAIRES
PUBLICITE PUBLICAT. RELAT. PUBLIQ.
TRANSP. BIENS & TRANSP. COLL. PERS
DEPLACEM. MISSIONS ET RECEPTIONS
FRAIS POSTAUX ET TELECOMMUNIC.
SERVICES BANCAIRES ET ASSIMILES
DIVERS
RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT
IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER.
IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER.
AUTRES IMPOTS TAXES & VERS. ASS.

Département « Génie Industriel »

Code
Classe 6
637000
AUTRES IMPOTS TAXES ET VERS. ASS.
641000
REMUNERATIONS DU PERSONNEL
644000
REMUNERATION TRAVAIL DE L'EXPLOIT.
645000
CHARGES DE SECUR. SOC. ET PREVOY.
647200
VERS. AUX COMITES D'ETS & D'ETAB.
646000
COTIS. SOCIAL. PERSON. EXPLOITANT
648000
AUTRES CHARGES DE PERSONNEL
651000
REDEVANC. CONCESS. BREV. LICENC,..
653000
JETONS DE PRESENCE
654000
PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRAB.
655000
QUOTE-PARTS RESULT. OPER. EN COMM.
658000
CHARGES DIVERSES GESTION COURANTE
661000
CHARGES D'INTERETS
664000
PERTES CREANCES LIEES A PARTICIP.
665000
ESCOMPTES ACCORDES
666000
PERTES DE CHANGE
667000
CHARG. NETTES SUR CESS. VAL. MOBIL
668000
AUTRES CHARGES FINANCIERES
671000
CHARG. EXCEPT. SUR OPERAT. GESTION
672000
CHARGES SUR EXERCICES ANTERIEURS
675000
VAL. COMPT. DES ELEM. ACTIF CEDES
678000
AUTRES CHARGES EXCEPTIONNELLES
681000
DOTATIONS AUX AMORT. & AUX PROVIS.
686000
DOTAT. AUX AMORT. ET AUX PROVIS.
687000
DOTAT. AUX AMORT. ET PROVISIONS
691000
PARTICIPATIONS DES SALARIES
695000
IMPOTS SUR LES BENEFICES
696000
SUPPLEMENT D'IMPOTS
697000
IMPOSITION FORF. ANUELLE
« Initiation à l’analyse comptable »
79
698000
INTEGRATION FISCALE
novembre 2003
699000
PRODUITS REP. EN ARR. DES DEFICITS

Annexe : PCG Classe 6
Plan Comptable simplifié
Code
Classe 7
Annexe :
701000
VENTES DE PRODUITS FINIS
702000
VENTES DE PRODUITS INTERMEDIAIRES
703000
VENTES DE PRODUITS RESIDUELS
704000
TRAVAUX
705000
ETUDES
706000
PRESTATIONS DE SERVICES
707000
VENTES DE MARCHANDISES
708000
PRODUITS DES ACTIVITES ANNEXES
709000
RABAIS REMISES RIST. ACCORD. A ETS
713000
VARIAT. STOCKS (EN-COURS PRODUCT.)
721000
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
722000
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
731000
PROD. NETS PART. SUR OP. EN COURS
739000
PROD. NETS PART. SUR OP. TERMINEES
751000
REDEV. POUR CONCES. BREV. LIC....
752000
REV. IMMEUB. NON AFFECT. ACT. PROF
retour
au plan
753000
JETONS PRESENCE ET REMUN. ADMINIST
754000
RISTOURNES PERCUES COOPERATIVES
755000
QUOTES-PARTS RESULT. OP. EN COMMUN
758000 Département « Génie Industriel » COURANTE
PRODUITS DIVERS GESTION

Code
Classe 7
PCG Classe 7 DE PARTICIPATIONS
761000
PRODUITS
762000
PRODUITS AUTRES IMMOB. FINANC.
763000
REVENUS DES AUTRES CREANCES
764000
REVENUS VALEURS MOBIL. PLACEMENT
765000
ESCOMPTES OBTENUS
766000
GAINS DE CHANGE
767000
PROD. NETS SUR CESS. VALEURS MOB.
768000
AUTRES PRODUITS FINANCIERS
771000
PRODUITS EXCEPT. SUR OPER. GESTION
772000
PRODUITS SUR EXERCICES ANTERIEURS
775000
PRODUITS CESSIONS ELEMENTS D'ACTIF
777000
Q-P SUBV. INVEST. AU RESULT. EXERC
778000
AUTRES PRODUITS EXCEPTIONNELS
781000
REPRISES SUR AMORTISS. & PROVIS.
786000
REPRISES SUR PROVISIONS
787000
REPRISES SUR PROVISIONS
791000
TRANSFERTS DE CHARGES D'EXPLOIT.
796000
TRANSFERTS DE CHARGES FINANC.
797000 Initiation à l’analyse comptable » EXCEPT.
TRANSFERTS DE CHARGES
«
novembre 2003

80
1. BILAN - ACTIF
(ne pas reporter les centimes)

COMPTE DE
ACTIF CIRCULANT
REGULARISATION DIVER CREANCE
STOCKS

ACTIF IMMOBILISE
IMMOBILISATIONS IMMOBILISATIONS IMMOBILISATIONS

Capital souscrit non appelé
Frais d'établissement
Frais de recherche et de
développement
Concession, brevet droit
similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations
incorporelles
Avances et acomptes sur
immobilisations incorporelles
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel
et outillage industriels
Autres immobilisations
corporelles
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
Participations évaluées selon la
méthode de mise en équivalence
Autres participations
Créance rattachées à des
participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations
financières
TOTAL
Matières premières,
appovisionnements
En cours de production de biens
En cours de productions de
services
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
Avances et acomptes versés sur
commandes
Clients et comptes ratachés
Autres créances
Capital souscrit et appellé, non
versé
retour mobilières de placement
Valeurs
au plan actions propres ………..)
(dont
Disponibilités
Charges constatées d'avance
TOTAL
Charges à répartir sur plusieurs
exercices
Primes de remboursement des
obligations
Ecarts de conversion actif
TOTAL GENERAL

Brut

Département « Génie Industriel »

Exercice N
Amortissements, provisions

Net

Exercice N-1
Net

Annexe : actif du bilan

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

81
BILAN - PASSIF
(Ne pas reporter les centimes )

E
xercice N

E
xercice N-1

Capital s ocial ou individuel

Annexe : passif du bilan

Primes d'émis s ion de fus ion, d'apports ,…
Ecarts de réévaluation
Rés erve légale
Rés erves s tatutaires ou contractuelles
CAPITAUX PROPRE
S

Rés erves réglementées
Autres rés erves
report à nouveau
RE
SULTAT DE L'E
XE
RCICE (bénéfice ou perte)
Subvention d'inves tis s ement
Provis ions réglementées
TOTAL (I)
Produits des émis s ions de titres participatif

Autres fonds propres

Avances conditionnées
TOTAL (II)
Provis ions pour ris ques

Provis ions pour ris ques
et charges

Provis ions pour charges
TOTAL (III)
Emprunt obligataires convertibles
Autres emprunt obligataires
Emprunt et dettes auprès des établis s ements de crédit

DE
TTE
S

Emprunt et dettes financières divers es
Avances et acomptes reçus s ur commande en cours
Dettes fournis s eurs et comptes rattachés

retour
au plan

Dettes fis cales et s ociales
Dettes s ur immobilis ations et comptes rattachés
Autres dettes
Produits cons tatés d'avance
TOTAL (IV)

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003
TOTAL GE
NE
RAL (I à V)

Ecarts de convers ions pas s if (V)

Département « Génie Industriel »

82
Annexe C de R

retour
au plan

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

83
Contacts

Philippe DUQUENNE

Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses
enseignements portent sur la gestion de projets, et ses aspects
économiques et financiers.

retour
au plan

Stéphane NEGNY

Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses
enseignements portent sur la gestion de projets, la
recherche opérationnelle, et leurs aspects économiques et
financiers.
Ses projet de recherche sont dédiés à la modélisation des
systèmes dynamiques et hybrides. Son deuxième thème
de recherche se concentre sur les aspects innovants avec
notamment la théorie TRIZ.

Les activités de recherche concernent les aspects liés à la
production et aux projets en environnement incertain,et ont
étés menées en collaboration avec Airbus Industrie et
AEROSPATIALE.

Philippe.Duquenne@ensiacet.fr

Stephane.Negny@ensiacet.fr

Département « Génie Industriel »

« Initiation à l’analyse comptable »
novembre 2003

84

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Accounting/Comptabilité générale

  • 1. Initiation à l’analyse comptable Philippe DUQUENNE, novembre 2003 Génie Industriel
  • 2. Mode d ’emploi  clic clic Déplacement dans la présentation :   La souris peut servir à faire défiler les planches dans l ’ordre normal de la présentation (en cliquant) Vous pouvez également utiliser les touches « page suivante » (ordre normal) et « page précédente (vous permet de revenir en arrière) du clavier.   Si vous êtes perdu(e), cliquer à coups de mulot sur le bouton « retour au plan » en bas à gauche de l ’écran vous renvoie au sommaire (sauf dans les planches d ’en-tête de chapitre, mais là, vous savez où vous êtes) Certaines zones de l ’écran peuvent, quand vous cliquez dessus, renvoyer à des explications plus détaillées :    L’existence de telles zones dans la planche est signalée par la présence de ce mulot dans la marge, Ces zones peuvent être du texte en ligne : ce texte apparaît alors en orange souligné ; Elles peuvent également prendre la forme de boutons à cliquer : Comme ceci retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 2
  • 3. Plan  clic clic Mode d’emploi  Introduction et objectifs    Un peu de comptabilité générale :    Objectifs de l’analyse comptable Objectifs et limites du module Le bilan Le compte de résultat Analyse et diagnostic :    L’analyse économique L’analyse financière Rapport d’analyse  retour au plan Département « Génie Industriel » Références bibliographiques  Contacts « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 3
  • 5. L’entreprise industrielle ENTREPRISE : On peut distinguer : Unité économique autonome organisée pour la mise en oeuvre d'un ensemble de moyens de production, en vue de produire des biens sur le marché l’entreprise marchande : achète et revend des marchandises sans processus notable de transformation (autre que des modifications du conditionnement) l’entreprise prestataire de service : vend de la mise à disposition de moyens, humains ou matériels. L’entreprise industrielle : assure des opérations de transformation sur des produits. retour au plan Par la suite, on s’intéressera par défaut à l’entreprise industrielle (pour laquelle la vente de marchandises ou de services est marginale par rapport à la vente de produits) Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 5
  • 6. Objectifs de l’analyse comptable (1) POSTULAT : "UNE ENTREPRISE N'EXISTE PAS SANS VOLONTE D'ENTREPRENDRE" ... donc elle n'existe pas sans une stratégie. (qui peut être définie plus ou moins précisément, de manière plus ou moins consciente, et plus ou moins diffusée : - au sein de l'entreprise - auprès de ses interlocuteurs - dans le grand public) Cette stratégie qui exprime les volontés de l'entreprise s'appuie sur des moyens. La définition des actions de l'entreprise dans le cadre de la stratégie suppose ainsi une connaissance précise des moyens dont elle dispose. retour au plan L'évaluation de ces moyens est le premier rôle de l’analyse comptable Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 6
  • 7. Objectifs de l’analyse comptable (2)  L‘ENTREPRISE DOIT EGALEMENT ETRE ORGANISEE :  DANS SA PRODUCTION   DANS LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT   soutien logistique DANS SES ACTIVITES   gestion de production gestion des projets, ou par projets ET DANS SON PROCESSUS DECISIONNEL ...  ... c'est le deuxième rôle de l’analyse comptable retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 7
  • 8. Objectifs de l’analyse comptable (3)  Publication périodique d’états de santé de l’entreprise :     relations avec les banquiers relations avec les investisseurs relations avec les actionnaires relations avec les partenaires  C'est le troisième rôle de la gestion d'entreprise ...  Nouvelle ambiance industrielle, nouvelles méthodes de travail :      gestion de projets état d'esprit "qualité" implication croissante des partenaires dans les affaires traitées rapports avec les donneurs d'ordres, avec les sous-traitants ... et il est de plus en plus important. retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 8
  • 9. Objectifs du cours :  A l’issue de ce rapide aperçu, vous devriez être capable de :  Exploiter des connaissances sommaires en comptabilité générale pour :    Lire et comprendre un bilan Lire et comprendre un compte de résultat Analyser ces documents pour évaluer :   la viabilité économique d’une activité la pérennité financière d’une entreprise  Que ce soit la vôtre ... (examen de la possibilité de développer, d ’investir) retour au plan  Département « Génie Industriel » … ou une entreprise extérieure (examen d’un partenaire, d’un fournisseur, …, avant une coopération durable ) « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 9
  • 10. Limites du cours  A l’issue de ce rapide aperçu, vous ne serez pas capable de :  Devenir expert – comptable, ni même comptable,  ... mais vous pourrez discuter avec eux et les comprendre ...  retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 10
  • 11. Avertissement déontologique  Renvoie à l’existence d’une stratégie d’entreprise :    L’activité normale d’une entreprise est d’être rentable (en termes plus crus, de dégager des bénéfices) On ne portera pas de jugement moral sur ces bénéfices (ils sont nécessaires) Tout jugement d ’ordre moral ne pourra concerner que l’usage que fait l’entreprise (ou que font les actionnaires) des bénéfices dégagés. retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 11
  • 12. Comptabilité générale Comptabilité générale à titre de culture du même ordre, pour gens du monde. Génie Industriel
  • 13. Recueil des données OBJECTIF : enregistrer et classer. Mise en évidence des forces et faiblesses de l'entreprise. nécessité : Comptabilité : • de recueillir des informations sur l'entreprise, • de définir une façon de quantifier ces informations • de présenter ces informations • d'analyser ces informations Technique d'enregistrement des flux économiques chiffrés que provoque l'activité d'une entreprise Flux économiques : parti pris de négliger les aspects techniques, sociaux, environnementaux, ... Chiffrés : une seule unité de mesure, l’unité monétaire légale (pour une entreprise française : euro ... quels que soient les lieux d’activités) enregistrement des flux : retour au plan flux réels : à la date des documents (factures) flux monétaires : à la date du paiement (comptes de régularisation pour coordonner) Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 13
  • 14. Présentation des données clic clic  Principe de la partie double :     Au point de vue comptable, un flux (opération) est défini par une quantité,et deux comptes élémentaires dont l'un est l'origine du flux (il est débité), et l'autre sa destination (il est crédité). Objectif : vérification aisée (sur tous les comptes, et sur une période donnée, somme des crédits = somme des débits) Liste des comptes : imposée par le « Plan comptable général » (ministère des finances) Chronologie de l'enregistrement :    1 - au fur et à mesure, enregistrement par ordre chronologique dans le JOURNAL, 2 - classement par catégories ou comptes dans un GRAND LIVRE, (quotidien) 3 - contrôle des opérations précédentes par la BALANCE. (mensuel) Cette balance fournit périodiquement le résultat (bénéfice ou perte), au moins une fois par an ... pour des raisons fiscales! retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 14
  • 15. Expression du résultat de l’entreprise  Notion de résultat :   Correspond au constat d’un enrichissement (résultat positif = bénéfice) ou d’un appauvrissement (résultat négatif = perte) sur une période donnée (exercice) Deux déterminations du résultat :  RESULTAT CONSTATE :    variation sur l'exercice du patrimoine de l'entreprise : examen de l’évolution de la situation nette (capitaux propres) RESULTAT EXPLIQUE :  différence, sur un exercice donné, entre :   les créations de valeur pour l’entreprise (produits) et les valeurs consommées (charges). retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 15
  • 16. Résultat constaté : BILAN Détermination du résultat sur une période donnée par l’évolution du patrimoine de l’entreprise, appelé sa situation nette.  Ce patrimoine est exprimé dans un document comptable : le bilan  Du coup, l’examen d’un seul bilan n’est pas pertinent en soi : besoin du recours à deux bilans consécutifs, encadrant l’exercice en question.  Retenir : BILAN = INVENTAIRE DU PATRIMOINE, réalisé à un instant donné Notion d’instantané retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 16
  • 17. Bilan (1) BILAN BILAN : inventaire du patrimoine de l’entreprise. Habitude comptable : toujours faire les calculs deux fois (par souci de vérification). Cet inventaire est donc réalisé sous deux formes différentes : 1 – L’entreprise vue comme une boîte noire : inventaire historique, depuis la naissance de l’entreprise, de toutes les valeurs qui sont entrées sous une forme ou sous une autre, et n’en sont pas ressorties. Revient à dresser l’énumération de ce que doit l’entreprise au monde extérieur (les actionnaires font partie du monde extérieur) : cette recherche des origines des ressources de l’entreprise constitue le passif du bilan. 2 – On ouvre la boîte noire, et on procède à l’inventaire (valorisé) de ce qu’on trouve dedans : cette inventaire de l’emploi des ressources de l’entreprise est ce qu’on appelle l’actif du bilan. Ces deux façons de procéder doivent correspondre de toute façon au même inventaire, donc par principe : retour au plan Département « Génie Industriel » ACTIF = PASSIF « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 17
  • 18. Bilan (2) BILAN ACTIF : (généralement présenté à gauche quand le bilan est sous forme de tableau à deux colonnes). Emploi des ressources dont dispose l’entreprise : on fait la part des choses entre les ressources durablement immobilisées (actif immobilisé) et les affectations provisoires (actif circulant). Séparation entre le « durablement » et le « provisoire » : la durée de l’exercice fiscal (1an) PASSIF : (généralement présenté à droite quand le bilan est sous forme de tableau à deux colonnes). Origine des ressources dont dispose l’entreprise : On fait la part des choses entre les moyens dont elle dispose en propre (capitaux propres, ou situation nette), et les moyens qu’elle devra restituer à plus ou moins long terme (dettes) retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 18
  • 19. Bilan (3) BILAN clic clic ACTIF IMMOBILISE : Comprend : Les immobilisations incorporelles Les immobilisations financières CAPITAUX PROPRES : Comprennent : Le capital social Les réserves Le résultat (et le report) Les immobilisations matérielles Subventions ... entre les deux ... Provisions ACTIF CIRCULANT : Comprend (de haut en bas, du plus immobilisé au plus volatil) : Les stocks retour au plan Les créances DETTES : Dettes financières Dettes d ’exploitation La trésorerie Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 19
  • 20. Bilan : récapitulatif clic clic ACTIF PASSIF Exemple retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 20
  • 21. Résultat constaté : exemple ACTIF EXERCICE t-1 Bilans : inventaires du patrimoine pour les exercices t - 1 et t PASSIF CAPITAUX PROPRES EMPLOIS = 150 MF DETTES = 85 MF ACTIF EXERCICE t PASSIF CAPITAUX PROPRES Situation nette (t-1) = 150 - 85 = 65 MF EMPLOIS = 190 MF retour au plan RESULTAT DE L'EXERCICE t : 90 - 65 = 25 MF … au moins … (dividendes éventuels à rajouter, selon que les bilans sont établis avant ou après affectation du résultat) Département « Génie Industriel » DETTES = 100 MF Situation nette (t) = 190 - 100 = 90 MF « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 21
  • 22. Résultat expliqué : compte de résultat Correspond à l’enregistrement, sur un exercice, des créations ou consommations de richesse de l'entreprise : création = produit, consommation = perte PRINCIPE : toujours le principe de la double détermination : bénéfice : en charges perte : en produits CHARGES Autre exemple, moins optimiste : PRODUITS PRODUITS BENEFICE CHARGES PERTE TOTAL 1 TOTAL 2 TOTAL 1 retour au plan TOTAL 2 PAR PRINCIPE, TOTAL 1 = TOTAL 2 ... ou erreur dans l'enregistrement des flux. Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 22
  • 23. Ventilation des charges et produits  En trois catégories :  Les charges et produits liés à l ’exploitation normale :   Activité classique de vente de produits (ou services) pour l’obtention desquels on a consenti des dépenses ; Les charges et produits liés au financement de l ’exploitation  que ce financement soit onéreux ...   … ou rémunérateur   retour au plan besoin d ’aide extérieure pour financer les investissements excédent de trésorerie qui, placé, rapporte des produits financiers (dividendes, plus-values, …) …et les charges et produits qu ’on ne peut pas rattacher aux deux catégories précédentes :  C ’est ce qu ’on va qualifier d ’exceptionnel, qu ’il s ’agisse de charges ou de produits. Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 23
  • 24. Compte de résultat : RCAI COMPTE DE RESULTAT clic clic CHARGES : PRODUITS : Charges d ’exploitation Produits d ’exploitation Charges financières Charges exceptionnelles Produits financiers Différence = RCAI retour au plan (Résultat courant avant impôt) Département « Génie Industriel » Produits exceptionnels « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 24
  • 25. Du R.C.A.I. au résultat (produits) –  clic clic RCAI = Résultat courant avant impôt =  Si RCAI <= 0, alors résultat = RCAI ... (donc perte)    Pas d’impôt BIC cette année Mais possibilité de « conserver » le déficit pour le déduire du bénéfice imposable l’année prochaine ... ou l’année d’après ... (durée max : 5 ans) Si RCAI positif ...  1ère étape : PSFE : « participation des salariés aux fruits de l’expansion »   PSFE = 0,5 x (RCAI – 5% des capitaux propres) x (Masse salariale) / (Valeur ajoutée) Pour les entreprises de + de 100 salariés, et + de 5 ans d’existence 2ème étape : impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) :    retour au plan (charges) caractérisé par un taux d’imposition « a » (actuellement, a = 1/3) B = Bénéfice imposable = RCAI – PSFE Montant de l’impôt = a x B Exemple Département « Génie Industriel » Résultat = B x (1 – a) Annexe Compte de résultat « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 25
  • 26. Du compte de résultat aux bilans    Le compte de résultat détaille les événements vécus sur une période, Le bilan décrit l’état de l’entreprise à un instant donné, Logiquement, le compte de résultat d’un exercice doit donc justifier l’évolution du bilan au cours de cet exercice :  Capitaux propres :    Dettes :     L’entreprise a-t-elle réglé toutes les charges enregistrées ? Attention aux décalages sur les charges salariales et TVA Si résultat positif, prise en compte de l’impôt BIC (non encore payé) Actifs immobilisés :   accroissement (ou baisse) par ajout du résultat (qui peut être négatif) accroissement ou baisse par modification des provisions et des subventions Décroissance de leur valeur nette du montant des amortissements Actif circulant :   Stocks : stocks initiaux augmentés de la variation des stocks au cours de l’exercice (qui peut être négative) Créances : Les produits et services vendus ont-ils tous été réglés, ou a-t-on augmenté les créances? retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 26
  • 27. Danger : ce que n’indique pas le compte de résultat clic clic   En revanche, un certain nombre de pièges : Correspondent à des évolutions du bilan dont on n’a pas de trace dans le compte de résultat.   Capitaux propres : augmentation de capital (n’est ni un enrichissement, ni un appauvrissement) Endettement :   Immobilisations :   De la même manière, les dépenses liées à des investissements ne sont pas des charges Actif circulant :   retour au plan Les emprunts de capitaux n’apparaissent pas en produits, et les remboursements de capitaux empruntés n’apparaissent pas en charges. Créances : des créances inscrites au bilan initial peuvent avoir été effacées au cours de l’exercice, sans que ça apparaissent dans le compte de résultat (qui n’est pas un compte de trésorerie!) Le niveau de trésorerie du bilan : même remarque, pour trouver le niveau final des disponibilités, il faudra s’aider d’un compte de trésorerie. Exemple Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 27
  • 29. Analyse comptable Documents établis par la comptabilité pour des raisons fiscales. •lourde à manipuler Compte de résultat et bilan : clic clic c o m p t a b i l i ( a n n é e •présentation exhaustive t é L'analyse se base sur des versions simplifiées, présentant des grandeurs agrégées, établies à partir de ces documents. 2 0 0 4 ) Deux niveaux d'analyse : Analyse économique Analyse financière vérifie que les activités de production et de commercialisation sont assurées "au jour le jour" de façon saine par l'entreprise (juge la viabilité) retour au plan vérifie que les conditions d'existence de l'entreprise, compte non tenu des résultats de ses activités, ne la fragilisent pas (juge la pérennité) SE BASE SUR LE COMPTE DE RESULTAT SE BASE SUR LE BILAN (OU SUR PLUSIEURS BILANS SUCCESSIFS) Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 29
  • 30. ANALYSE ECONOMIQUE (BASEE SUR LE COMPTE DE RESULTAT) Se penche sur le fonctionnement interne de l'entreprise pour expliquer : pourquoi le résultat est négatif, pourquoi il est si faible pourquoi il stagne ou progresse peu * Documents de travail : retour analyse retour au plan soldes intermédiaires de gestion compte d'exploitation fonctionnel compte d'exploitation différentiel * Ratios d'analyse économique * Notion de prix de revient Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 30
  • 31. SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION On prend : On ajoute : C.A. Production stockée PRODUCTION On retranche : Et on obtient : PRODUCTION Consomm. externes VALEUR AJOUTEE VALEUR AJOUTEE Salaires et ch. soc. Excédent Brut d’Exploitation. Excédent Brut d’Exploitation. retour analyse Subventions Autres produits Amort. + autres ch. Rés. d’Exploitation Rés. d’Exploitation Produits $ Charges $ Rés. courant Rés. courant Produits Exception. Charges Exception. Rés. Avant impôt BIC + PSFE RESULTAT Rés. Avant impôt retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 31
  • 32. COMPTE D‘EXPLOITATION FONCTIONNEL Classement des charges par fonction et non plus par nature comme c'est le cas dans le compte de résultat : chiffre d'affaires consommation de matières premières - coût de production des produits finis vendus + ___________________ frais de production = marge brute - frais de vente ___________________ = marge nette retour analyse - frais généraux ___________________ stock initial de produits finis + coût de production des produits finis stock initial de matières premières + achats et frais d'achats de matières premières - stock final de produits finis stock final de matières premières RESULTAT retour au plan Sépare les fonctions PRODUCTION / DISTRIBUTION / ADMINISTRATION Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 32
  • 33. COMPTE D'EXPLOITATION DIFFERENTIEL Ventilation entre les charges fixes et variables, de manière à mettre en évidence les marges sur coûts variables. chiffre d'affaires - coûts variables des marchandises vendues stock initial _______________________ + achats + charges variables sur achats = marge sur coûts variables Part du constat que ce sont les marges sur coûts variables qui représentent la valorisation de l'activité de l'entreprise. - coûts fixes _______________________ - stock final retour analyse +autres charges variables RESULTAT retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 33
  • 34. RATIOS D'ANALYSE ECONOMIQUE 1 - Rapprochement d'information plus pertinent que ces informations elles-mêmes 2 - facilitent la formulation d'un diagnostic 3 - autorisent la comparaison avec d'autres entreprises 4 - autorisent la comparaison avec d'autres conditions (périodes) CHARGES RENDEMENTS STOCKS coût de prod. des prod. finis vendus ________________________________________________ chiffre d'affaires marge brute _______________________ chiffre d'affaires frais de vente _____________________ chiffre d'affaires frais généraux ________________________ retour analyse chiffre d'affaires stock moyen évalué au coût de production marge sur coûts variables ____________________________________ chiffre d'affaires coûts variables _______________________ chiffre d'affaires retour au plan coût de production des produits finis vendus ___________________________________ chiffre d'affaires ___________________________________ stock moyen évalué au prix de vente résultat d'exploitation _______________________ coûts fixes _______________________________ chiffre d'affaires chiffre d'affaires Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 34
  • 35. CALCUL DU COÛT DE REVIENT CHARGES DIRECTES transformation main d'oeuvre stockage manutention etc ... matières premières = + retour analyse impôts organisation secrétariat démarchages politique de stocks approvisionnements retour au plan Département « Génie Industriel » produit fini COÛT DE REVIENT distribution logistique publicité CHARGES INDIRECTES « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 35
  • 36. ANALYSE FINANCIERE Dans le meilleur des cas, l'analyse économique a montré le bien-fondé des activités de l'entreprise. Indépendamment de cela, la situation de cette entreprise peut s'avérer malgré tout précaire, du fait d'une origine malsaine ou déséquilibrée des ressources dont elle dispose. L'analyse financière a pour but de se pencher sur ces phénomènes éventuellement masqués par une situation commerciale florissante, mais qui finissent toujours par ressurgir en cas de problèmes même conjoncturels rencontrés par l'entreprise. Elle est essentiellement basée sur le bilan, et plus particulièrement sur la comparaison de plusieurs bilans successifs. retour analyse OUTILS : Bilan simplifié Ratios Tableau de financement retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 36
  • 37. BILAN SIMPLIFIE Comme pour le compte de résultat lors de l'analyse financière, le bilan tel qu'on l'a vu est trop lourd à utiliser. On a recours à une forme simplifiée dans laquelle n'apparaissent que les grandes masses : ON DISTINGUE : A L'ACTIF : ACTIF PASSIF 1 actif immobilisé _____________________ 1 retour analyse retour au plan 3 5 capitaux propres ou situation nette ____________________ valeurs d'exploitation dettes à long et ou stocks moyen termes ---------------------------------2 valeurs ---------------------------------réalisables ---------------------------------- dettes à court terme valeurs disponibles 4 6 Département « Génie Industriel » les valeurs immobilisées 2 l'actif circulant AU PASSIF (2 écoles) : 3 les capitaux permanents 4 et les dettes à court terme, OU : 5 les capitaux propres 6 et les dettes totales « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 37
  • 38. FONDS DE ROULEMENT Fonds de roulement : capacité à financer à court terme ; deux approches : 1 - D'une part, par définition, il s'agit des moyens dont dispose durablement l'entreprise (donc les capitaux permanents), desquels on retranche les investissements définitivement engagés (les valeurs immobilisées) : PASSIF ACTIF AI CPe CPr FdR retour analyse DCT retour au plan Département « Génie Industriel » 2 - Une deuxième approche plus pratique le présente comme le besoin de l'entreprise de financer ses dépenses courantes : il s'agirait alors de l'actif circulant (théoriquement disponible assez rapidement), duquel on retranche les dettes auxquelles il faudra faire face à court terme : FdR' = AC - DCT DT AC FdR = CPe - AI •Si le bilan a été correctement établi et vérifié, l'actif égale le passif, et FdR' = FdR note : l'actif circulant est également appelé "fonds de roulement brut" « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 38
  • 39. BILAN FONCTIONNEL ACTIF immobilisations nettes actif immobilisé stocks & en-cours avances & acomptes versés créances d'expl. EENE créances sur cessions d'immob. acomptes I.S. retour actif cyclique actif circulant hors exploitation PASSIF capitaux permanents ressources cycliques ressources c.t. hors exploitation capitaux propres dettes MLT provisions avances & acomptes reçus dettes fournisseurs " fisc. & sociales dettes div. : sur immob., dividendes analyse retour au plan VMP disponibilités trésorerie actif (liquidités) Département « Génie Industriel » trésorerie passif (ressources c.t. onéreuses) crédits par escompte obligations concours bancaires découverts « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 39
  • 40. BESOIN DE FONDS DE ROULEMENT ACTIF actif immobilisé actif cyclique actif circulant hors exploitation retour analyse trésorerie actif retour au plan (liquidités) Département « Génie Industriel » PASSIF capitaux permanents Besoin de financer les opérations courantes de l ’entreprise : Se traduit par la différence entre l ’actif cyclique (d ’exploitation et hors exploitation, mais n ’inclut pas la trésorerie) et les ressources cycliques + ressources à court terme (hors exploitation). B.F.R. ressources cycliques ressources c.t. hors exploitation trésorerie passif (ressources c.t. onéreuses) « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 40
  • 41. BILAN FONCTIONNEL (2) FONDS DE ROULEMENT (FdR) = capitaux permanents - actif immobilisé BESOIN FINANCIER D'EXPLOITATION (BFE) = actif cyclique - ressources cycliques BESOIN FINANCIER H.E. = actif circulant H.E. - ressources c.t. H.E. TRESORERIE NETTE = trésorerie actif - trésorerie passif BILAN FONCTIONNEL : EMPLOIS besoin financier d'exploitation retour analyse RESSOURCES fonds de roulement trésorerie nette. besoin financier H.E. retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 41
  • 42. RATIOS D'ANALYSE FINANCIERE •Classés en trois catégories distinctes qui s'intéressent : •S'utilisent toujours à plusieurs •Se calculent sur au moins 3 ou 4 exercices STRUCTURE solvabilité : actif total __________________________ capitaux étrangers autonomie financière : liquidité de l'actif : capitaux propres ________________________ capitaux étrangers fonds de roulement __________________________ actif total retour analyse retour au plan financement des immobilisations : ____________________________ capitaux permanents rotation du fonds de roulement : fonds de roulement _________________________ TRESORERIE trésorerie à échéance : valeurs réalisables et disponibles ___________________________ dettes à court terme trésorerie à vue : valeurs disponibles __________________________ à l'origine des ressources à l'état de la trésorerie à la rentabilité de l'entreprise RENTABILITE rentabilité des capitaux propres (ou rentabilité financière) : bénéfice avant impôt x 100 _______________________ capitaux propres + 1/2 x bénéfice dettes à court terme indépendance financière : capitaux propres dettes totales rentabilité des capitaux engagés (ou rentabilité économique) : immobilisations dettes à court terme Département « Génie Industriel » autonomie financière : capitaux propres __________________________ dettes financières LMT bénéfice avant impôt + intérêts des capitaux étrangers x 100 ___________________________________________________ capitaux propres + 1/2 pertes et profits + valeur moyenne du capital étranger « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 42
  • 43. PLAN-TYPE DU RAPPORT D'ANALYSE  VUE D'ENSEMBLE :     RESULTATS :     Etude du besoin financier d'exploitation, analyse du fonds de roulement DIAGNOSTIC :  retour au plan Evolution des emplois et ressources, capacité de l'entreprise à faire face à ses besoins financiers EQUILIBRE FINANCIER DU CYCLE D'EXPLOITATION :  retour analyse rentabilités économique et financière, explications par soldes intermédiaires et principaux postes. Comparer; commenter avec des données externes éventuelles : évolutions comparées des prix (produits et charges), ... EQUILIBRE FINANCIER GLOBAL :   Activité, évolution et événements marquants; croissances : chiffre d'affaires, effectifs, immobilisations et leur renouvellement, bénéfice, dividendes, ... Approche patrimoniale : moyens de production, endettement, risque Comparaison avec le secteur.  Synthèse sur la rentabilité et l'équilibre financier Atouts et contraintes : possibilités d'évolution Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 43
  • 44. Bibliographie                  retour au plan  AFITEP : Le management de projet, Principes et pratique, AFNOR, Paris, 1991; AFITEP : Dictionnaire de management de projet, 3e édition, AFNOR, Paris, 1996; André BABEAU : Calcul économique appliqué, Dunod, Paris, 1980; Gaston BANTIGNIES : Précis d’évaluation économique d’un procédé, INP Toulouse, ENSIGC, 1990, Manuel BRIDER, Serge MICHAILOF : Guide pratique d’analyse de projets, Evaluation et choix des projets d’investissements, Economica, Paris, 1987; Gerard BROWN : La stratégie financiére de l’entreprise, Les Editions d’Organisation, Paris, 1975; Alain CHAUVEL et al., : Manuel d’évaluation économique des procédés, Editions TECHNIP, Paris, 1976; Elie COHEN : Analyse financière, ECONOMICA, Paris, 1997; Bernard COLASSE : Comptabilité générale, Economica, Paris, 1996, Georges DEPALLENS, Jean-Pierre JOBARD : Gestion financière de l’entreprise, Dalloz, Paris, 1997, Robert HOUDAYER : Evaluation financière des projets, Economica, Paris, 1993; Yves PIMOR : Logistique, Techniques et mise en oeuvre, Dunod, Paris, 1998; Jacques RAYNAULT, Yvan STRINGER, André-Paul WEBER : Problèmes et politiques économiques, Dunod, Paris, 1989; Jean-François REGNARD : Lire un bilan, c’est simple ! Top éditions, Paris, 1989; Hervé THIRIEZ : Initiation au calcul économique, Dunod, Paris, 1977; Maurice MARQUES : Evaluation financière de projets industriels sous Excel, Editions L’Harmattan, Paris, 1999; Philippe TARDY-JOUBERT, Jean TARDY-JOUBERT : Bilan et compte de résultats : outils d’analyse, Techniques de l’Ingénieur, traité Généralités, A 4500, volume 3, 1993; Gérard WORMS : Les méthodes modernes de l’économie appliquée, Dunod, Paris, 1975; Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 44
  • 45. Bravo !!! C’est un excellent début! Retour  Pour revenir d ’où vous venez (… si je n ’ai rien oublié ...) :   clic clic    En général, si vous êtes arrivé(e) là via un bouton à cliquer (correspond à des explications « en ligne » dans le même chapitre du cours), cliquer n ’importe où dans la planche, ou utiliser la touche « page suivante » du clavier, vous ramènera à la planche d’origine un bouton de retour à cette planche d’origine devrait également être présent Attention : parfois ces explications « en ligne » prennent plusieurs planches : dans ces cas-là, il vaut mieux ne pas revenir tout de suite à la planche d ’origine. Les cas en question sont signalés par le bouton « suite » en lieu et place du bouton « retour » : Si vous êtes arrivé(e) en cliquant sur un texte orange souligné (correspond à des informations complémentaires), cela entraîne généralement un changement de chapitre ; lisez attentivement la planche : 1) c’est très intéressant, et 2) il devrait normalement y avoir un autre texte mis en évidence qui vous ramène à votre planche d ’origine. Sinon, en dernier recours, reste le retour au sommaire ... retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 45
  • 46. Retour … perfectionniste ! ... Qu’est-ce que vous êtes méfiant ! … … Bon, l’essentiel, c ’est que ça marche ... retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 46
  • 47. L ’histoire de Jo le taxi Retour Jo, coursier dans une société, a décidé de se mettre à son compte en mettant à profit sa bonne connaissance de la circulation toulousaine : il sera chauffeur de taxi. Le véhicule de ses rêves coûte 50 000 €, et il dispose de 20 000 €. Après les visites à sa famille, il arrive à rassembler 20 000 € supplémentaires de fonds investis dans sa petite affaire, auxquels s ’ajoutent 20 000 € empruntés à son banquier (prêtés pour une durée de 5 ans, remboursables en annuités constantes, et assorties d ’un taux d ’intérêt de 7%). Pouvez-vous aider Jo le taxi (qui n ’a aucune formation en la matière) à dresser son bilan initial ? - Oh, rien de bien compliqué, juste ans les grandes lignes, comme dans le tableau ci-dessous ! AIDE : (faites - le au brouillon, puis cliquez au fur et à mesure, pour vérifier quand vous avez trouvé) BILAN INITIAL 50 10 TOTAL retour au plan Disponibilités 60 Capitaux propres Véhicule PASSIF Dettes actif circulant actif immobilisé ACTIF Capital 40 Dettes 20 TOTAL 60 Notez l ’humour des comptables : le taxi, dont on espère qu’il circulera beaucoup, est considéré comme un actif immobilisé. N’allez surtout pas l ’inscrire comme circulant. Département « Génie Industriel » Du plus facile au plus compliqué, procédez dans l ’ordre : (k€) 1 - Capital ? 2 - endettement ? 3 - (facile!) : total du passif ? 4 - Immobilisations ? 5 - trésorerie ? 6 - Total de l’actif ? (Note 1 : tous les points sauf le (5) sont donnés. Sachant que actif = passif, le (5) peut être déterminé après le (6). … C ’est inélégant ... Faites-le dans l ’ordre indiqué, en vous aidant du compte de trésorerie de Jo. Note 2 : la terminologie, différente de celle du cours, peut être déroutante. C ’est fait exprès. C ’est un coup des comptables, qui désignent souvent la même chose sous des appellations différentes. « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 47
  • 48. RETOUR Actif immobilisé - Immobilisations incorporelles  Comprennent :  frais de formation :   frais de R&D, licences, brevets   Dépenses liées à la création de l ’entreprise : frais de notaire ... fonds de commerce :  retour au plan De la même manière, il n’existe aucun rapport tangible entre les frais de dépôt d’un brevet (par exemple) et sa valeur vénale (commerciale) : en incluant les dépenses de R&D (recherche et développement), les coûts enregistrés sur le dépôt d ’un brevet n ’ont rien à voir avec les valeurs qu ’on peut « tirer » de son exploitation … qui peuvent varier de l ’infini (l’idée du siècle) au zéro absolu (le brevet qu ’on a déposé pour barrer la route à un concurrent, sans la moindre intention de donner suite, bien au contraire). frais d ’établissement   Dépenses faites pour la formation des salariés : on peut considérer qu’elles correspondent à un enrichissement (placement) de l’entreprise. Bon, il n’empêche qu ’un salarié, une fois formé, peut démissionner pour rejoindre une autre société … ce qui illustre parfaitement le caractère incorporel de ce type d ’immobilisation! Appréciation de la valeur d ’un local commercial (hors valeur foncière), liée au chiffre d ’affaires potentiel qu’on peut en espérer : chiffre d’affaires antérieur en cas de reprise, ou analyse du marché potentiel et de la concurrence dans le voisinage en cas de création ... Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 48
  • 49. RETOUR Actif immobilisé - Immobilisations financières  Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une contrepartie tangible, sous forme de titre de participation ou de reconnaissance de dette (contrepatie qui les distingue des immobilisations incorporelles) :  Comprennent : clic clic  participations :   prêts :  retour au plan Actions (parts de « propriété») détenues dans des entreprises tierces ; dans les faits, jouent le même rôle que des VMP (Valeurs Mobilières de Placement) : participation, dividendes, … En revanche, leur caractère durable, qui doit correspondre à une volonté de l ’entreprise de participer à la gestion de ces sociétés tierces (motifs de partenariat, surveillance, prise de contrôle, …), les différencie d ’une simple volonté de placement à court ou moyen terme, et justifie leur inscription dans les immobilisations. De la même manière (mais sans intention stratégique), l ’entreprise peut être amenée à prêter de l ’argent, ne serait-ce qu ’à ses employés. La durée de ces prêts les fera inscrire soit en créances pour des prêts à court terme, soit en immobilisations. Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 49
  • 50. Actif immobilisé - Immobilisations matérielles  Correspondent à des sommes durablement immobilisées, pour chacune desquelles existe une contrepartie tangible, sous forme de patrimoine (ce qui les distingue des immobilisations incorporelles) :  Comprennent :        retour au plan  terrains constructions matériel et outillage industriel matériel de transport mobilier, informatique Chacun de ces investissements est caractérisé par une valeur initiale (attestée par le marché, ou plus concrètement par une facture), et par le fait que sa valeur évolue dans le temps - presque systématiquement, une dépréciation liée à l ’usage qu’on en fait (exemple: décote d ’un véhicule en fonction de l ’âge et du kilométrage). En d ’autres termes, chacun de ces investissements est caractérisé par une durée de vie, définie par le plan comptable général, au bout de laquelle on estime que sa valeur vénale est réduite à zéro. Pour tous ces biens, on part donc du constat d ’une dépréciation de leur valeur dans le temps, dépréciation que l ’on considère comme une charge liée à l ’exploitation et qui sera exprimée sous la forme d’amortissement. Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 50
  • 51. Amortissements  Principe :     … partent du constat de la dépréciation de la valeur des biens matériels nécessaires à l ’activité industrielle du fait de leur utilisation (usure), … dépréciation que l ’on ne sait exprimer qu’en terme de durée de vie (durée au delà de laquelle la valeur est considérée comme nulle) … et de la considération qu’il est juste que cette dépréciation soit considérée comme une charge pour l ’exploitant (donc déduite de l ’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux »). Dans les faits :   Tout bien matériel immobilisé est caractérisé par une valeur initiale (valeur brute, imposée par le marché) et une durée de vie comptable (imposée par la loi, en fonction de la nature du bien), l’usure de ce bien doit être répartie, année par année, sur l ’ensemble de la durée de vie (n), de manière à compenser exactement sa valeur initiale (valeur brute, I), par ce qu ’on appelle des dotations aux amortissements - ou annuités d ’amortissement Ap : Ap = I, pour p  [1,n] En première approximation, on retiendra l’amortissement linéaire, dans lequel les annuités d ’amortissement sont constantes : retour au plan Département « Génie Industriel » Ap = I / n, p [1,n] « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 51
  • 52. Durées d ’amortissement RETOUR   Rappel : notion d ’immobilisation : suppose que la valeur du bien est immobilisée, donc investie durablement par rapport à l ’exercice fiscal par défaut : l ’année. Par définition, la durée d ’amortissement (durée de vie comptable) est strictement supérieure à un an. dans les faits, supérieure ou égale à 3 ans, sauf négociation particulière. … Imposées par la loi (plan comptable général) …   En fonction d ’une appréciation, nature de bien par nature de bien, de la durée de vie supposée (comprend donc une part d ’arbitraire) A titre d ’exemples :       Exception : les terrains …  retour au plan matériel informatique courant (bureautique, PC) : 3 ans (serveurs : 5 ans) véhicules légers : 5 ans … Bâtiments à vocation commerciale (bureaux) : 20 ans Bâtiments à vocation industrielle (ateliers) : jusqu ’à 50 ans  Département « Génie Industriel » Evolution de la valeur dans le temps a priori indépendante de l ’usage : dépend beaucoup plus des spéculations immobilières (paris collectifs indépendants de l ’exploitation) : non amortissables par défaut… … sauf si, justement, l ’exploitation provoque une évolution de la valeur (mines, carrières, gravières, puits de pétrole, …) « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 52
  • 53. Actif circulant : les stocks RETOUR  Stocks de matières premières :    Stocks de marchandises :   Produits finis non encore vendus – comptabilisés à leur coût de revient. Stocks de produits intermédiaires et en-cours de production :   retour au plan Biens non destinés à être transformés (commercialisation, service après-vente, ...) Stocks de produits finis :   Matières premières : en attente de transformation vers des produits intermédiaires ou finis. Comptabilisés à la valeur globale des achats. Après, pour la consommation de ces matières premières, on peut considérer une valeur unitaire moyenne, ou conserver pour chacune une valeur associée à son prix d’achat. Idem que les produits finis, sauf que le processus de transformation n’est pas achevé. Note : leur valeur comptable (coût de revient) n’a strictement aucun rapport avec quelque valeur commerciale que ce soit : comment peut-on vendre un châssis automobile doté de trois portières autrement qu’au poids de la ferraille ?... Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 53
  • 54. Actif circulant : les créances RETOUR clic clic  Avances et acomptes versés   créances clients   Correspondent à des fournitures déjà livrées à des clients, mais que ceux-ci n ’ont pas encore payées. Autres créances    Correspondent à une rémunération de produits ou travaux non encore reçus. L ’entreprise peut avoir prêté de l ’argent (à un salarié, à une autre entreprise, …) : le montant prêté non remboursé est une forme de créance. Attention : il s ’agit de prêts à court terme (sinon, ce montant serait considéré comme immobilisé et inscrit en « immobilisations financières »). capital souscrit, appelé et non versé  Cas particulier de créances auprès des actionnaires : engagement pris de leur part à souscrire à une augmentation de capital (par exemple), pour lequel le versement n ’a pas encore eu lieu. retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 54
  • 55. Actif circulant : la trésorerie RETOUR clic clic  VMP : valeurs mobilières de placement     Trésorerie disponible, placée de manière à fructifier : actions, SICAV, obligations, … Doit rester réalisable : ces placements doivent pouvoir à tout moment être reconvertis en liquidités en cas de besoin de trésorerie. Pour les actions notamment : l ’objectif est uniquement un placement provisoire (pari sur leur prise de valeur à court terme). Aucune finalité de surveillance ou de contrôle de l ’entreprise émettrice des actions. Dans le cas contraire, la valeur correspondant à ces actions serait considérée comme immobilisée et inscrite en « immobilisations financières ».  Comptes bancaires et CCP  Caisse(s)  Liquidités retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 55
  • 56. Passif / capitaux propres : le capital social RETOUR  Moyens dont les actionnaires ont doté l ’entreprise, en contrepartie d ’ actions, véritables « titres de propriété » sur cette entreprise, propriété qui se concrétise par:   un pouvoir de décision (proportionnel à la part des actions détenues) lors des assemblées générales des actionnaires, le versement des dividendes (également proportionnels à la part des actions détenues) prélevés sur les bénéfices de l ’entreprise.  Le capital est une grandeur relativement stable (il n ’est pas modifié fréquemment, et sa modification est un événement majeur de la vie de l ’entreprise).  Il peut être augmenté par :   retour au plan  Apport de capitaux nouveaux par les actionnaires actuels (augmentation des capitaux propres, le pouvoir restant aux mains des mêmes actionnaires, avec éventuellement évolution de leurs poids respectifs dans les décisions), Apport de capitaux nouveaux par ouverture du capital à de nouveaux actionnaires (augmentation des capitaux propres, et dilution du pouvoir des anciens actionnaires), Incorporation des réserves au capital (capitaux propres constants, et rien de changé dans la structure décisionnelle de l ’entreprise). Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 56
  • 57. Passif / capitaux propres : les réserves RETOUR  Les bénéfices de l ’entreprise peuvent avoir deux destinations : clic clic     Chaque exercice dont le résultat est positif (bénéfice) implique l ’inscription à l ’ordre du jour de l ’assemblée générale des actionnaires (au moins une par an) d ’une décision sur l ’affectation du résultat : quelle part sera distribuée, quelle part sera conservée. Cette affectation est irréversible. Pour les réserves, on distingue :    Les réserves légales : par défaut, 5% du bénéfice de chaque exercice doit y être affecté, jusqu ’à ce que ces réserves atteignent 10% du capital social. Des réserves contractuelles, associées par exemple à certains prêts ou subventions dont le principe est de rester propriété de l ’entreprise et non de ses actionnaires. Par déduction :  retour au plan soit ils sont distribués aux actionnaires sous forme de « dividendes », soit ils sont conservés dans l ’entreprise et restent sa propriété : les réserves. L ’augmentation des réserves d ’une entreprise (constatée par l ’examen de deux bilans consécutifs aux exercices n et n+1) indique quelle part du résultat de l ’année n a été incorporée aux réserves. Par différence, le reste a été distribué aux actionnaires (et a disparu du bilan). Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 57
  • 58. Passif / capitaux propres : résultat et report RETOUR  clic clic Dans le bilan, le résultat (bénéfice ou perte) est une donnée provisoire :   D ’où l ’existence dans les capitaux propres d ’une ligne « Résultat de l ’exercice précédent »     Parfois, les actionnaires aimeraient retarder cette décision, du fait de son caractère irréversible. D ’où l’existence d ’un « joker » : possibilité pour les actionnaires de surseoir provisoirement à cette affectation, en se réservant le droit d ’y procéder plus tard : … le résultat de l ’exercice précédent est alors inscrit dans une ligne « report à nouveau »   retour au plan L ’existence de cette ligne indique que l ’affectation du résultat n ’a pas encore été décidée. Attention : ce montant peut disparaître purement et simplement du bilan (si les actionnaires décident de distribuer l ’intégralité de ce résultat). L ’affectation du résultat (dividendes ou réserves) est obligatoire et irréversible :   Il n ’a d ’existence qu ’entre le moment ou il est déterminé (clôture d ’un exercice) et celui où il est affecté (voir réserves) la présence de cette ligne indique que le résultat est connu, que son affectation aurait du avoir lieu, mais que la décision a été reportée Cette ligne, dans les capitaux propres, a le même caractère provisoire que la ligne « résultat de l ’exercice précédent » Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 58
  • 59. Passif / dettes : dettes financières RETOUR  L ’existence de l ’entreprise peut supposer d ’autres financements que les apports des actionnaires (dont la contrepartie est une part de propriété sur l ’entreprise) : les emprunts (dont les contreparties sont une reconnaissance de dette … et des loyers sur les sommes empruntées non encore remboursées)    Classées dans le passif en fonction de la durée de l ’endettement :     En premier : les emprunts à long terme (> 5 ans) ensuite, l ’endettement à moyen terme (de 3 à 5 ans) Puis les emprunts court terme (moins de 3 ans). Seules apparaissent dans le bilan les sommes non encore remboursées …  retour au plan Emprunt auprès d ’établissements financiers (ou industriel, ou auprès d ’un particulier, tout est légal) : après négociation sur le montant emprunté, la durée, le taux d ’intérêt et les modalités de remboursement. Emprunt obligataire : au lieu d ’emprunter une somme importante à un interlocuteur unique (après négociation), « mise sur le marché » de plusieurs (centaines, milliers, ...) petits contrats. Durée, taux d ’intérêt et modalités de remboursements ne sont plus négociés mais proposés : en revanche pas de certitude sur le succès de cet emprunt (pas assez attractif : échec ; succès instantané : conditions trop généreuses?).  … et non pas le montant initial : seul compte (logiquement) le niveau d ’endettement à la date du bilan Les frais financiers n ’ont rien à faire dans le bilan non plus (aucun caractère patrimonial). Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 59
  • 60. Passif / dettes : dettes d ’exploitation RETOUR  Dettes structurelles, indissociables de toute exploitation  On distingue :  Les avances et acomptes reçus :   Les dettes fournisseurs :    liées au fait que toute livraison de bien (transfert de propriété donc) ne correspond pas à un règlement immédiat : entre la réception du bien et son paiement réel, on est endetté vis-à-vis du fournisseur en outre, particularité française (rare à l ’étranger) : paiements à 30, 60 ou 90 jours … Dette sociale :   nous endettent vis-à-vis des clients jusqu’à ce que les obligations contractuelles (fourniture de produits, services, …) soient honorées. les (nombreuses) charges, dues à de nombreux organismes différents, liées aux salaires, ne sont pas payées en temps réel : système déclaratif (trimestriel par défaut) suivi par un règlement différé, d ’où un état d ’endettement inévitable. Dette fiscale :   retour au plan Département « Génie Industriel » encaissement de la TVA pour le compte de l ’état, et son paiement aux fournisseurs, amené à être remboursé ultérieurement : correspond au même type de mécanisme que les charges patronales, d ’où encore un état d ’endettement inévitable. Impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux : son montant est connu dès qu ’est déterminé le résultat de l ’exercice. A cette date, ce montant n ’est donc pas encore déclaré, et a fortiori ni dû ni payé : il apparaît donc comme endettement de l ’entreprise bien avant que l ’administration fiscale soit informée de son existence ... « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 60
  • 61. RETOUR Les subventions d ’investissement (et les dons)  Subventions d ’investissement :     PROBLEME : le montant réel d’une telle subvention devrait donc être amputé   Sommes accordées définitivement par des tiers pour aider le développement de l’entreprise doivent être comptabilisées comme « source d ’enrichissement » de l ’entreprise, et doivent donc être soumises à l’impôt sur les « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC) de la valeur de cet impôt (environ 33% en règle générale) PARADE : ces subventions sont provisoirement comptabilisées à part,    donc (provisoirement toujours), non soumises à l ’impôt, elles seront incorporées comme enrichissement (produits) petit-à-petit en général au rythme de l ’amortissement des biens auxquelles elles étaient destinées,    Parallèlement, le montant de la ligne « subventions » décroît petit à petit dans le bilan, juqu’à extinction Cas des dons, des legs, …  Même schéma (soumission à l’impôt, ce qui en réduit la valeur)  retour au plan  cet amortissement étant déductible du bénéfice imposable, l ’incorporation des subventions comme produits n ’entraîne aucun supplément d ’impôt (notons que du coup, l ’amortissement de ces investissements n ’entraîne aucune déduction non plus ...) Et même parade : investir (seule différence : le don provoque l’investissement alors que la subvention l’autorise) A ce titre : ne sont pas des dettes, mais pas tout à fait des capitaux propres … Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 61
  • 62. Les provisions RETOUR  Provisions : sommes mises de côté « pour le cas où » :  clic clic   risque sur un projet (faillite du client, conflit, …) évolution néfaste des taux de change (sur des opérations internationales) Mécanisme de création :    Identification du risque estimations de provisions pour couvrir les conséquences Inscription de ces provisions comme charges (déduites du bénéfice imposable, donc) d ’où le caractère de « provisions » :    constitution de réserves de trésorerie A partir de ce moment, inscrites à part dans le bilan : … et doivent être considérées comme des dettes partielles    charges fictives, non constatées mais enregistrées vis-à-vis de l’administration fiscale. ... mais pas tout à fait (1-pas intégralement, 2-à titre provisoire, 3-le risque pourrait se réaliser) Mécanisme de disparition :  soit le risque est avéré et « consomme » la provision : elle n ’a plus lieu d ’être et disparaît   Elle est incorporée progressivement comme « produit » en contrepartie exacte des « charges » constatées Soit le risque ne consomme pas, ou pas intégralement, la provision :  retour au plan Département « Génie Industriel »   Après extinction du risque, le reliquat de provision devra donc être réincorporé dans les sources d ’enrichissements de l ’exploitant (produits) La provision qui avait à l ’époque été soustraite du bénéfice « pour le cas où » lui sera alors ajoutée le mécanisme de provisions correspond donc à un crédit d ’impôt (et doit être justifié). « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 62
  • 63. Charges d ’exploitation Retour  Achats :   Achats de matières premières (MP) et marchandises Variation de stocks (MP et marchandises)         Les charges apprécient l’accroissement ou la disparition des richesses de l’entreprise, donc ces achats, destinés provisoirement au stockage, ne sont pas des charges : seule peut être considérée comme charge la consommation de ces stocks. les achats MP et marchandises, représentatifs de cette consommation, doivent être corrigés par la variation de ces stocks : stocks (MP & marchandises) = stock initial – stock final Services extérieurs Autres achats Impôts et taxes (hors impôt sur le bénéfices industriels et commerciaux - B.I.C.) Frais de Personnel (salaires + charges) Dotations aux amortissements  Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 63
  • 64. Produits d ’exploitation Retour  Le chiffre d ’affaires :  Production vendue     ventes de marchandises    Même chose que pour les produits et marchandises, mais il s’agit ici de prestations intellectuelles ou de mise à disposition de moyens, sans qu’il y ait transfert de propriété sur des biens matériels. Variations de stocks :   retour au plan Même chose que pour les produits, mais ça ne concerne que les biens achetés qui ne font que transiter (éventuellement, changement de conditionnement) par l’entreprise, pour le service après-vente entre autres. Exemple : l’alternateur que vous achetez au service après-vente de Renault, fabriqué par Magneti-Marelli. ventes de services   Ensemble de produits finis vendus au cours de l’exercice, comptabilisés pour leur prix de vente Attention : le compte de résultat n’est pas un compte de trésorerie : il s’agit bien des produits vendus, quel que soit le mode de paiement. Exemple : 12 mois de vente identiques sur l ’exercice, à un client qui me paie à 30 jours : les encaissements (trésorerie) correspondent à 11 mois de ventes ; mais le chiffre d’affaires correspond bien à 12 mois d’activité - de manière anecdotique, le client a payé 11 mois en trésorerie, et 1 mois sous forme de reconnaissance de dette : à preuve, je retrouverai ce montant de 1 mois d ’activité dans le bilan, au titre des créances … j ’ai donc bien « engrangé » 12 mois d ’activité ...  Le compte de résultat apprécie l’activité économique sur un exercice, pas les flux de trésorerie. Si mes ventes excèdent ma production, elles se sont donc partiellement faites au prix d ’un appauvrissement du patrimoine (diminution du stock P.F. - produits finis) : cette diminution est donc une charge. Et réciproquement. Même raisonnement pour les en-cours. Intervient en correcteur des ventes : production stockée = stock final - stock initial (sur l’exercice). Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 64
  • 65. Charges exceptionnelles Retour  Pénalités payées :  clic clic  Valeur comptable des éléments d ’actif cédés :     Valeur nette ou valeur résiduelle (= non amortie) de biens vendus alors qu’ils étaient inscrits en actifs immobilisés Exemple (voir produits exceptionnels) : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un de ses véhicules de liaison pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel (ce n’est pas l’activité usuelle), qui viendra s’ajouter aux bénéfices réalisés par ailleurs ; dans le même temps, la vente de ce véhicule aboutit à la disparition pure et simple, dans l’inventaire du patrimoine, d’un bien inscrit pour une valeur non nulle : cette disparition, constat d’une diminution du patrimoine, est considérée comme une charge de la même valeur. Elle viendra donc se déduire des impôts à payer sur cette transaction (la vente peut même se faire à perte : valeur marchande inférieure à la valeur comptable). Dotations aux provisions :    retour au plan Lorsque l’achèvement d’un contrat donne lieu à des retenues (retenues mécaniques, fonctionnelles, de service régulier, pénalités de retard), ces retenues ne modifient pas le chiffre d’affaires, qui demeure le montant nominal du contrat ; on souligne leur caractère exceptionnel en les regroupant dans cette rubrique.  Sommes mises de côté pour provisionner un risque Comptabilisées comme « charges par anticipation » - donc déduites du bénéfice imposable. Considérées comme des dettes vis-à-vis de l’administration fiscale Si elles ne sont pas consommées par l’occurrence du risque identifié, elles devront ultérieurement être réintégrées en produits. Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 65
  • 66. Produits exceptionnels Retour clic clic  Quote-part de subvention d ’investissement versée au résultat :     Produit de cession des éléments d ’actif :     Produits de la vente de biens inscrits en actifs immobilisés - donc réputés exceptionnels Exemple : ma société, qui fait plein de choses sauf le commerce de véhicules, revend un de ses véhicules de liaison pour des besoins de trésorerie : il s ’agit d ’un produit exceptionnel ; le produit, comparable, de la vente du même véhicule, dans les mêmes conditions d ’âge et de kilométrage, par le garagiste voisin, sera pour lui inscrit en produit d ’exploitation. Mais le véhicule en question, objet de son activité, n ’est pas chez lui inscrit en « actif immobilisé » : pour lui, il s ’agit d ’une marchandise qui quitte le stock ... Voir « charges exceptionnelles » Reprises sur provisions :     retour au plan Effet de la dilution dans le temps des subventions d ’investissement, pour raisons essentiellement fiscales c ’est ici que l ’on inscrit la part d ’une subvention « consommée » sur l ’exercice, lorsque cette subvention est étalée sur plusieurs exercices. En général, cette quote-part correspond au montant pour l ’exercice de l’amortissement des investissements qui ont fait l ’objet de la subvention  Obligatoires lorsqu’un risque identifié a fait l’objet de provisions qui n’ont pas été intégralement consommées Après extinction du risque (disparition), les sommes provisionnées ne se justifient plus. Elles avaient à l’époque été constituées par anticipation de charges non constatées (aboutissant donc à une diminution non justifiée de l’impôt sur les bénéfices) Si le risque a disparu, il est donc de bon ton de réintégrer ces provisions (ou leur reliquat) en produits ... ... et donc de payer les impôts indûment différés ... Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 66
  • 67. Produits financiers Retour  Revenus des immobilisations financières et VMP    L’entreprise a procédé à des placements, soit pour des raisons stratégiques (prise de contrôle ou surveillance d’un concurrent / partenaire / fournisseur), soit pour des raisons de rémunération de trésorerie (valeurs mobilières de placement), soit pour des raisons sociales (prêts à des salariés). Dans tous les cas, les revenus de ces placements sont des produits financiers. Escomptes obtenus   Argent obtenu d’un organisme (financier, industriel, ...) en contrepartie d’une créance. L’intérêt de l’escompte est double :     réalisation immédiate d’une créance dont l’échéance était future, suppression du risque lié à la solvabilité du débiteur Pour ces mêmes raisons, en contrepartie logique, l’escompte ne correspond pas intégralement au montant de la créance. Produits sur cession de VMP   Fruit de la vente de VMP ... (nombre x cours au jour de la transaction) Attention, si l’entreprise revend les actions qu’elle détenait dans une société concurrente / partenaire / fournisseur, le produit n’apparaîtra pas comme produit financier mais comme produit exceptionnel : il s’agira alors de revente d’éléments d’actif ... retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 67
  • 68. Charges financières Retour  Intérêts payés    Escomptes accordés     Possibilité pour l’entreprise de « racheter » au comptant des créances de ses partenaires, fournisseurs ou d’autres entreprises L’intérêt est d’aider ces entreprises à assumer les problèmes de trésorerie et les risques liés à ces créances (en fait, de les assumer à leur place) En contrepartie, l’escompte accordé est bien sûr inférieur au montant de la créance ... Charges sur cession de VMP  retour au plan « Loyers » versés sur les sommes empruntées (emprunts, emprunts obligataires, ...) Attention : il ne s’agit que des sommes versées au titre des intérêts. Le remboursement du capital emprunté (principal) n’est pas une charge : il se traduit par l’effacement total ou partiel d’une dette, en contrepartie d’un règlement en trésorerie. Il ne s’agit alors pas du constat d’un appauvrissement de l’entreprise. En marge de la trésorerie qu’elle dégage, la vente de titres de placements (nombre de titres x valeur unitaire de ces titres lors de la transaction) est facturée par les organismes de gestion de comptes. Le produit de ces cessions se retrouvera en produits financiers, les frais de gestion de la transaction sont portés en charges. Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 68
  • 69. Jo le taxi, le retour ! Retour Jo a donc créé sa société de taxi dans les conditions vues précédemment ; l’assurance du taxi lui coûte pour l’année 5 000 €, et il s’est prévu une rémunération mensuelle de 30 000 € (charges comprises). Au cours de sa première année d’exercice, la somme de ses recettes (elles sont toutes payées au comptant) s’élève à 521 000 € ; dans la même période, les achats (carburant, entretien) ont représenté 150 000 €. Pouvez-vous encore aider Jo-le-taxi à établir son compte de résultat ? clic clic COMPTE de RESULTAT Salaires + charges Assurance Amortissement du taxi (5 ans) Frais financiers (7% de 20 k€) TOTAL retour au plan Département « Génie Industriel » 150 360 5 10 1,4 Produits d’exploitation Achats Du plus facile au plus compliqué, procédez dans l ’ordre : Produits Ventes de services 521 526,4 RESULTAT 1 – Produits, c’est le plus rapide ... 2 – Charges : êtes – vous sûr(e) de n’avoir rien oublié ? ... Cherchez bien, il en reste toujours! Produits financiers Charges financières Charges d’exploitation Charges AIDE : (k€) Commentaire : TOTAL 521 - 5,4 ! Amusez-vous à dresser le compte de trésorerie de Jo : vous verrez qu’un accroissement de la trésorerie n’est pas synonyme d’enrichissement de l’entreprise ... « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 69
  • 70. Retour Compte de trésorerie de Jo-le-taxi : Compte de trésorerie Dispo ini 10,00 Recettes Dépenses Recettes 521,00 Achats 150,00 Assurance 5,00 Salaires 360,00 Frais financiers 1,40 Remb. emprunt 4,00 TOTAL 521,00 520,40 Dispo final 10,60 retour au plan Département « Génie Industriel » Accroissement de la trésorerie de 600 € ... Comme quoi « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 70
  • 71. Jo revient ! ... et il n’est pas content ... RETOUR Vous avez maintenant l’habitude que Jo – le – Taxi vous demande des conseils pour la tenue de sa comptabilité. Cette fois, il a besoin d’établir son bilan de fin d’exercice ... clic clic Compte de résultat (k€) Charges 526,40 Produits Achats 150,00 Recettes Assurance 5,00 Salaires 360,00 Amortissements 10,00 Frais financiers 1,40 RCAI Impôt BIC RESULTAT de l'exercice 521,00 521,00 -5,40 0,00 -5,40 BILAN (k€) initial 60,00 final ACTIF TOTAL ACTIF Brut Actif immobilisé Amort. Compte de trésorerie (k€) Dispo ini 10,00 Recettes Dépenses Recettes 521,00 Achats 150,00 Assurance 5,00 Salaires 360,00 Frais financiers 1,40 Remb. emprunt 4,00 TOTAL 521,00 520,40 Dispo final 10,60 PASSIF TOTAL PASSIF initial 60,00 Net 50,00 Taxi Actif circulant Trésorerie final 10,00 Capitaux propres Capital Résultat de l'ex. précédent Dettes Dettes financière 40,00 20,00 retour au plan Solution Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 71
  • 72. Solution RETOUR ... Toujours pareil, du plus simple au plus compliqué ... Compte de résultat (k€) Charges 526,40 Produits Achats 150,00 Recettes Assurance 5,00 Salaires 360,00 Amortissements 10,00 Frais financiers 1,40 RCAI Impôt BIC RESULTAT de l'exercice 521,00 521,00 -5,40 0,00 -5,40 BILAN (k€) initial 60,00 final ACTIF TOTAL ACTIF 50,6 Brut Amort. Compte de trésorerie (k€) Dispo ini 10,00 Recettes Dépenses Recettes 521,00 Achats 150,00 Assurance 5,00 Salaires 360,00 Frais financiers 1,40 Remb. emprunt 4,00 TOTAL 521,00 520,40 Dispo final 10,60 PASSIF TOTAL PASSIF 50,00 Taxi 10 40 Actif circulant Trésorerie initial 60,00 Net Actif immobilisé 50 final 50,6 10,6 10,00 Capitaux propres Capital Résultat de l'ex. précédent Dettes Dettes financière 40 -5,4 40,00 16 20,00 retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 72
  • 73. Retour clic clic Annexe : Plan comptable général (PCG)   Répertorie les comptes que doit tenir la comptabilité de l’entreprise Répartition de ces comptes en 7 classes (simplifié) : Comptes de classe 1 Comptes de classe 4 Comptes de classe 2 Comptes de classe 5 Comptes de classe 3 Comptes de classe 6 Comptes de classe 7 retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 73
  • 74. Plan Comptable simplifié Code Clas s e 1 101000 CAPITAL 104000 PRIMES LIEES AU CAPITAL SOCIAL 105000 ECARTS DE REEVALUATION 106000 RESERVES 108000 COMPTE DE L'EXPLOITANT 109000 ACTIONN. CAPITAL SOUSC. NON APPELE 110000 REPORT A NOUVEAU (SOLDE CREDITEUR) 120000 RESULTAT DE L'EXERCICE 131000 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT 138000 AUTRES SUBVENTIONS D'INVESTIS. 139000 SUBV. INVES. INSC. AU CPTE RESULT. 142000 PROVIS. REGLEM. RELATIV. AUX IMMO. 143000 PROVIS. REGLEMENT. RELATIV. STOCKS 144000 PROVIS. REGLEM. RELAT. ELEM. ACTIF 145000 AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES 146000 PROVISION SPECIALE DE REEVALUATION 147000 PLUS-VALUES REINVESTIES 148000 AUTRES PROVISIONS REGLEMENTEES 151000 PROVISIONS POUR RISQUES 153000 PROVIS. PENSIONS ET OBLIG. SIMIL. 155000 PROVISIONS POUR IMPOTS 156000 PROVIS. RENOUV. IMMO (ETS CONCESS) 157000 PROV. CHARG. A REPART. SUR EXERC. 158000 AUTRES PROVISIONS POUR CHARGES 161000 EMPRUNTS OBLIGATOIRES CONVERTIBLES 163000 AUTRES EMPRUNTS OBLIGATAIRES 164000 EMPRUNTS AUPRES ETABLIS. DE CREDIT 165000 DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS RECUS 166000 PARTICIP. SALARIES AUX RESULT. ETS 167000 EMPR. DETTES ASSORT. CONDIT. PART. 168000 AUTRES EMPR. ET DETTES ASSIMILEES retour 169000 PRIMES REMBOURSEMENT OBLIGATIONS au plan 171000 DETTES RATTACH. A PARTIC. (GROUPE) 174000 DETTES RATT. A PART. (HORS GROUPE) 178000 DETTES RATTACH. A STES EN PARTIC. 181000 COMPTE DE LIAISON ETABLISSEMENTS 186000 BIENS PREST. SERV. ECH. (CHARGES) « Initiation à l’analyse comptable 187000 BIENS PREST. SERV. ECH. (PRODUITS) novembre 2003 Département « Génie Industriel » 188000 COMPTES DE LIAISON STES EN PARTIC. Annexe : PCG Classe 1 » 74
  • 75. Plan Comptable simplifié Cod e 201000 203000 205000 206000 207000 208000 211000 212000 213000 214000 215000 218000 231000 232000 237000 238000 261000 266000 267000 268000 269000 271000 272000 274000 275000 276000 277000 279000 280000 281000 retour au plan 282000 290000 291000 292000 293000 296000 Département 297000 Clas s e 2 FRA IS D'ETA BLISSEMENT FRA IS RECHERCHE ET DEV ELOPPEMENT CONCESSIONS ET DROITS SIMILA IRES DROIT A U BA IL FONDS COMMERCIA L A UTRES IMMOBILISA TIONS INCORPOR. TERRA INS AG ENCEMENTS A MENA G EMENTS TERRA INS CONSTRUCTIONS CONSTRUCTIONS SUR SOL D'A UTRUI INSTA LL. TECH. MA T. OUTIL. INDUS. A UTRES IMMOBILISA TIONS CORPORELLES IMMOBILISA T. CORPORELLES EN COURS IMMOB. INCORPORELLES EN COURS AV A NC. A COMPT. V ERSES SUR IMM. INC AV A NC. A COMP. V ERSES CDES IMM. COR TITRES DE PA RTICIPA TION A UTRES FORMES DE PA RTICIPA TION CREA NCES RA TTA CHEES A PA RTICIPA T. CREA NCES RA TT. A STE EN PA RT. V ERS. REST. A EFFECT. SUR T.P.N.L. TITRES IMMOBILISES (DROIT PROP.) TITRES IMMOBILISES (DROIT CREA NCE) PRETS DEPOTS ET CA UTIONNEMENTS V ERSES A UTRES CREA NCES IMMOBILISEES A CTIONS OU PA RTS PROPRES V ERSEM. A EFFECT. SUR T.I.N.L. A MORTISS. IMMOBILISA TIONS INCORP. A MORTISS. IMMOBILISA TIONS CORPOR. A MORTISS. IMMOBIL. EN CONCESSION PROV IS. DEPRECIA TION IMMOB. INCORP PROV IS. DEPRECIA TION IMMOB. CORPOR PROV IS. DEPRECIA T. IMMOB. CONCESS. PROV IS. DEPRECIA T. IMMOB. EN COURS « Initiation à l’analyse comptable » PROV DEPREC. PA RT ET CREA NC. PA RT . novembre 2003 Génie Industriel » PROV IS. DEPRECIA TION A UTRES IMMOB. Annexe : PCG Classe 2 « 75
  • 76. Plan Comptable simplifié Code Clas s e 3 Annexe : PCG Classe 3 311000 MATIERE (OU GROUPE) A 312000 MATIERE (OU GROUPE) B 317000 FOURNITURES A, B, C... 321000 MATIERES CONSOMMABLES 322000 FOURNITURES CONSOMMABLES 326000 EMBALLAGES 331000 PRODUITS EN COURS 335000 TRAVAUX EN COURS 341000 ETUDES EN COURS 345000 PRESTATIONS DE SERVICES EN COURS 351000 PRODUITS INTERMEDIAIRES 355000 PRODUITS FINIS 358000 PROD. RESIDUELS (OU MAT. RECUP.) 371000 MARCHANDISE (OU GROUPE) A 372000 MARCHANDISE (OU GROUPE) B 391000 PROVIS. POUR DEPRECIAT. MAT. PREM. retour au plan 393000 PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. BIENS 394000 PROV. DEPREC. EN-COURS PROD. SERV. 395000 PROV. POUR DEPREC. STOCKS DE PROD. « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 Département « Génie IndustrielPOUR DEPREC. STOCKS MARCHAN. 397000 PROV. » 76
  • 77. Plan Comptable simplifié Code Classe 4 401000 FOURNISSEURS 403000 FOURNISSEURS - EFFETS A PAYER 404000 FOURNISSEURS D'IMMOBILISATIONS 405000 FOURNIS. D'IMMOB. EFFETS A PAYER 408000 FOURNIS. FACTURES NON PARVENUES 409000 FOURNISSEURS DEBITEURS 410000 CLIENTS ET COMPTES RATTACHES 413000 CLIENTS EFFETS A RECEVOIR 416000 CLIENTS DOUTEUX OU LITIGIEUX 417000 CREANC. SUR TRAV. NON ENCORE FACT. 418000 CLIENTS PRODUITS NON ENCORE FACT. 419000 CLIENTS CREDITEURS 419800 RABAIS REMISES RIST. A ACCORDER 421000 PERSONNEL REMUNERATIONS DUES 422000 COMITES D'ENTREPRISE, D'ETABLIS. 424000 PARTICIP. DES SALAR. AUX RESULTATS 425000 PERSONNEL AVANCES ET ACOMPTES 426000 PERSONNEL DEPOTS 428000 PERS. CHARG. A PAY. & PROD. A REC. 431000 SECURITE SOCIALE 437000 AUTRES ORGANISMES SOCIAUX retour au plan 438000 ORG. SOC. CHARG. A PAY. & PROD. 441000 ETATS SUBVENTIONS A RECEVOIR 442000 ETAT IMP. & TAX. RECOUV. SUR TIERS 443000 OPERATIONS PART. AVEC L'ETAT,... Département « Génie Industriel » Code Classe 4 444000,00000 ETAT IMPOTS SUR LES BENEFICES 445510 TVA A DECAISSER 446000 TITRES SUR TVA 447000 AUTRES IMPOTS, TAX. ET VERS. ASSIM 448000 ETAT CHARG. A PAY. & PROD. A RECEV 451000 GROUPE 455000 ASSOCIES COMPTES COURANTS 456000 ASSOCIES OPERATIONS SUR LE CAPITAL 457000 ASSOCIES DIVIDENDES A PAYER 458000 ASSOC. OPERAT. EN COMMUN ET EN GIE 462000 CREANCES SUR CESSIONS D'IMMOBILIS. 464000 DETTES SUR ACQUIS. VALEURS MOBI. 465000 CREANC. SUR CESSIONS VALEURS MOB. 467000 AUTRES COMPTES DEBIT. OU CREDIT. 468000 DIVERS CHARG. A PAY. & PROD. A REC 471000 COMPTES D'ATTENTE 476000 DIFFERENCES DE CONVERSION ACTIF 477000 DIFFERENCES DE CONVERSION PASSIF 478000 AUTRES COMPTES TRANSITOIRES 481000 CHARG. A REPART. SUR PLUS. EXERC. 486000 CHARGES CONSTATEES D'AVANCE 487000 PRODUITS CONSTATES D'AVANCE 488000 CPTES REPART. PERIO. CHARG. & PROD 491000 PROVIS. POUR DEPREC. CPTES CLIENTS « 495000 Initiation à l’analyseDEPREC. CPTES GRPE 77 PROV. POUR comptable » ASS novembre 2003 496000 PROVIS. POUR DEPREC. CPTES DEBIT. Annexe : PCG Classe 4
  • 78. Plan Comptable simplifié Code Clas Annexe : PCG s e 5 5 Classe 501000 PARTS DANS DES ENTREPRISES LIEES 502000 ACTIONS PROPRES 503000 ACTIONS 504000 AUTRES TITRES CONFERANT DROIT PROP 505000 OBLIG. & BONS EMIS PAR LA SOCIETE 506000 OBLIGATIONS 507000 BONS TRESOR & BONS CAISSE A CT 508000 AUTRES VALEURS MOB. ET CREANC. ASS 509000 VERS. A EFFECT. SUR VALEURS MOBIL. 511000 VALEURS A L'ENCAISSEMENT 512000 BANQUES 514000 CHEQUES POSTAUX 515000 CAISSES DU TRESOR ET ETS PUBLICS 516000 AGENTS DE CHANGE STE DE BOURSE 517000 AUTRES ORGANISMES FINANCIERS retour au plan 518000 INTERETS EN COURS 519000 CONCOURS BANCAIRES COURANTS 531000 CAISSE SIEGE SOCIAL Initiation à l’analyse comptable » « 78 novembre 2003 Département «PROVIS.»POUR DEPREC. VALEURS MOB. Génie Industriel 590000
  • 79. Plan Comptable simplifié Code 601000 602000 603000 604000 605000 606000 607000 608000 690000 611000 612000 613000 614000 615000 616000 617000 618000 619000 621000 622000 623000 624000 625000 626000 627000 retour au plan 628000 629000 631000 633000 635000 Classe 6 ACHATS STOCKES MAT. PREM. (FOURN.) ACHATS STOCKES AUTRES APPROV. VARIATION DES STOCKS ACHATS ETUDES ET PRESTAT. SERVICES ACHATS MATERIEL EQUIPEM. TRAVAUX ACHATS NON STOCKES DE MAT. PREM. ACHATS DE MARCHANDISES FRAIS ACCESSOIRES D'ACHAT PARTICIP. SAL. / IMPOTS SUR BEN. SOUS-TRAITANCE GENERALE REDEVANCES DE CREDIT-BAIL LOCATIONS CHARGES LOCATIVES & DE COPROPRIETE ENTRETIEN ET REPARATIONS PRIMES D'ASSURANCE ETUDES ET RECHERCHES DIVERS RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT PERSONNEL EXTERIEUR A L'ENTREPRISE REMUNERAT. D'INTERM. ET HONORAIRES PUBLICITE PUBLICAT. RELAT. PUBLIQ. TRANSP. BIENS & TRANSP. COLL. PERS DEPLACEM. MISSIONS ET RECEPTIONS FRAIS POSTAUX ET TELECOMMUNIC. SERVICES BANCAIRES ET ASSIMILES DIVERS RABAIS REMISES RIST. SUR SERV. EXT IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER. IMPOTS TAXES & VERS. SUR REMUNER. AUTRES IMPOTS TAXES & VERS. ASS. Département « Génie Industriel » Code Classe 6 637000 AUTRES IMPOTS TAXES ET VERS. ASS. 641000 REMUNERATIONS DU PERSONNEL 644000 REMUNERATION TRAVAIL DE L'EXPLOIT. 645000 CHARGES DE SECUR. SOC. ET PREVOY. 647200 VERS. AUX COMITES D'ETS & D'ETAB. 646000 COTIS. SOCIAL. PERSON. EXPLOITANT 648000 AUTRES CHARGES DE PERSONNEL 651000 REDEVANC. CONCESS. BREV. LICENC,.. 653000 JETONS DE PRESENCE 654000 PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRAB. 655000 QUOTE-PARTS RESULT. OPER. EN COMM. 658000 CHARGES DIVERSES GESTION COURANTE 661000 CHARGES D'INTERETS 664000 PERTES CREANCES LIEES A PARTICIP. 665000 ESCOMPTES ACCORDES 666000 PERTES DE CHANGE 667000 CHARG. NETTES SUR CESS. VAL. MOBIL 668000 AUTRES CHARGES FINANCIERES 671000 CHARG. EXCEPT. SUR OPERAT. GESTION 672000 CHARGES SUR EXERCICES ANTERIEURS 675000 VAL. COMPT. DES ELEM. ACTIF CEDES 678000 AUTRES CHARGES EXCEPTIONNELLES 681000 DOTATIONS AUX AMORT. & AUX PROVIS. 686000 DOTAT. AUX AMORT. ET AUX PROVIS. 687000 DOTAT. AUX AMORT. ET PROVISIONS 691000 PARTICIPATIONS DES SALARIES 695000 IMPOTS SUR LES BENEFICES 696000 SUPPLEMENT D'IMPOTS 697000 IMPOSITION FORF. ANUELLE « Initiation à l’analyse comptable » 79 698000 INTEGRATION FISCALE novembre 2003 699000 PRODUITS REP. EN ARR. DES DEFICITS Annexe : PCG Classe 6
  • 80. Plan Comptable simplifié Code Classe 7 Annexe : 701000 VENTES DE PRODUITS FINIS 702000 VENTES DE PRODUITS INTERMEDIAIRES 703000 VENTES DE PRODUITS RESIDUELS 704000 TRAVAUX 705000 ETUDES 706000 PRESTATIONS DE SERVICES 707000 VENTES DE MARCHANDISES 708000 PRODUITS DES ACTIVITES ANNEXES 709000 RABAIS REMISES RIST. ACCORD. A ETS 713000 VARIAT. STOCKS (EN-COURS PRODUCT.) 721000 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 722000 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 731000 PROD. NETS PART. SUR OP. EN COURS 739000 PROD. NETS PART. SUR OP. TERMINEES 751000 REDEV. POUR CONCES. BREV. LIC.... 752000 REV. IMMEUB. NON AFFECT. ACT. PROF retour au plan 753000 JETONS PRESENCE ET REMUN. ADMINIST 754000 RISTOURNES PERCUES COOPERATIVES 755000 QUOTES-PARTS RESULT. OP. EN COMMUN 758000 Département « Génie Industriel » COURANTE PRODUITS DIVERS GESTION Code Classe 7 PCG Classe 7 DE PARTICIPATIONS 761000 PRODUITS 762000 PRODUITS AUTRES IMMOB. FINANC. 763000 REVENUS DES AUTRES CREANCES 764000 REVENUS VALEURS MOBIL. PLACEMENT 765000 ESCOMPTES OBTENUS 766000 GAINS DE CHANGE 767000 PROD. NETS SUR CESS. VALEURS MOB. 768000 AUTRES PRODUITS FINANCIERS 771000 PRODUITS EXCEPT. SUR OPER. GESTION 772000 PRODUITS SUR EXERCICES ANTERIEURS 775000 PRODUITS CESSIONS ELEMENTS D'ACTIF 777000 Q-P SUBV. INVEST. AU RESULT. EXERC 778000 AUTRES PRODUITS EXCEPTIONNELS 781000 REPRISES SUR AMORTISS. & PROVIS. 786000 REPRISES SUR PROVISIONS 787000 REPRISES SUR PROVISIONS 791000 TRANSFERTS DE CHARGES D'EXPLOIT. 796000 TRANSFERTS DE CHARGES FINANC. 797000 Initiation à l’analyse comptable » EXCEPT. TRANSFERTS DE CHARGES « novembre 2003 80
  • 81. 1. BILAN - ACTIF (ne pas reporter les centimes) COMPTE DE ACTIF CIRCULANT REGULARISATION DIVER CREANCE STOCKS ACTIF IMMOBILISE IMMOBILISATIONS IMMOBILISATIONS IMMOBILISATIONS Capital souscrit non appelé Frais d'établissement Frais de recherche et de développement Concession, brevet droit similaires Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles Avances et acomptes sur immobilisations incorporelles Terrains Constructions Installations techniques, matériel et outillage industriels Autres immobilisations corporelles Immobilisations en cours Avances et acomptes Participations évaluées selon la méthode de mise en équivalence Autres participations Créance rattachées à des participations Autres titres immobilisés Prêts Autres immobilisations financières TOTAL Matières premières, appovisionnements En cours de production de biens En cours de productions de services Produits intermédiaires et finis Marchandises Avances et acomptes versés sur commandes Clients et comptes ratachés Autres créances Capital souscrit et appellé, non versé retour mobilières de placement Valeurs au plan actions propres ………..) (dont Disponibilités Charges constatées d'avance TOTAL Charges à répartir sur plusieurs exercices Primes de remboursement des obligations Ecarts de conversion actif TOTAL GENERAL Brut Département « Génie Industriel » Exercice N Amortissements, provisions Net Exercice N-1 Net Annexe : actif du bilan « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 81
  • 82. BILAN - PASSIF (Ne pas reporter les centimes ) E xercice N E xercice N-1 Capital s ocial ou individuel Annexe : passif du bilan Primes d'émis s ion de fus ion, d'apports ,… Ecarts de réévaluation Rés erve légale Rés erves s tatutaires ou contractuelles CAPITAUX PROPRE S Rés erves réglementées Autres rés erves report à nouveau RE SULTAT DE L'E XE RCICE (bénéfice ou perte) Subvention d'inves tis s ement Provis ions réglementées TOTAL (I) Produits des émis s ions de titres participatif Autres fonds propres Avances conditionnées TOTAL (II) Provis ions pour ris ques Provis ions pour ris ques et charges Provis ions pour charges TOTAL (III) Emprunt obligataires convertibles Autres emprunt obligataires Emprunt et dettes auprès des établis s ements de crédit DE TTE S Emprunt et dettes financières divers es Avances et acomptes reçus s ur commande en cours Dettes fournis s eurs et comptes rattachés retour au plan Dettes fis cales et s ociales Dettes s ur immobilis ations et comptes rattachés Autres dettes Produits cons tatés d'avance TOTAL (IV) « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 TOTAL GE NE RAL (I à V) Ecarts de convers ions pas s if (V) Département « Génie Industriel » 82
  • 83. Annexe C de R retour au plan Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 83
  • 84. Contacts Philippe DUQUENNE Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses enseignements portent sur la gestion de projets, et ses aspects économiques et financiers. retour au plan Stéphane NEGNY Maître de Conférences au Département GI de l’A7, ses enseignements portent sur la gestion de projets, la recherche opérationnelle, et leurs aspects économiques et financiers. Ses projet de recherche sont dédiés à la modélisation des systèmes dynamiques et hybrides. Son deuxième thème de recherche se concentre sur les aspects innovants avec notamment la théorie TRIZ. Les activités de recherche concernent les aspects liés à la production et aux projets en environnement incertain,et ont étés menées en collaboration avec Airbus Industrie et AEROSPATIALE. Philippe.Duquenne@ensiacet.fr Stephane.Negny@ensiacet.fr Département « Génie Industriel » « Initiation à l’analyse comptable » novembre 2003 84