2. La ville de Kastoria
Kastoria (en grec : Καστοριά, bulgare : Костур Kostur,
aroumain : Custura, turc : Kesriye) est une ville en Grèce du
nord, dans la périphérie de la Macédoine-Occidentale. C'est le
chef-lieu du nome de Kastoria et elle est située sur la côte
occidentale du lac Orestiada.
Selon le dernier recensement (en 2001), Kastoria compte
16 218 habitants.
Kastoria est un centre religieux important pour l'église
orthodoxe grecque et elle a un évêque et cinquante-quatre
églises byzantines et médiévales. Kastoria a aussi un aéroport.
6. Une touche d’histoire
En 1385, l’armée de l'Empire ottoman a vaincu l’
armée des byzantins et a occupé Kastoria.
La ville restera sous la domination ottomane jusqu'à
la première guerre balkanique (1912), lorsque la
armée grecque a délibéré la ville de Kastoria.
Les traités de Londres et de Bucarest en 1913 ont
incorporé la ville de Kastoria à l'Etat grec.
7. Les murailles byzantines
La ville de Kastoria, tout au long de la période turbulente de
son histoire, à part de ses fortifications naturelles que lui offre
le lac, a été entourée par des murs solides, qui lui fournissaient
une sécurité supplémentaire. Une seule étroite bande de terre
permettait l'entrée par voie terrestre. De l'époque de l’empereur
Ioustinianos ont été construites au bout de la péninsule de
puissantes murailles, sur des pentes raides renforcées avec
des tours rondes et carrées. Par de fortes murailles était
également entourée la ville byzantine de la péninsule.
9. Ce qui reste des murailles byzantines
Dans
la fin du 19e siècle, on a détruit une
bonne partie des murailles du col de la
péninsule, afin de reconstruire les bâtiments
du gouvernement turc qui était déjà en
déclin.
11. Histoire du « mendresés »
Le mot vient du mot arabe “ders”(=cours) qui signifie “musulman
séminaire”. On y enseignait la lecture et l'interprétation du Coran,
l'endoctrinement musulman, l'histoire et la loi religieuse.
C'était un établissement d'enseignement (proche des facultés et
universités actuelles) créé pour la première fois aux alentours du
Ve siècle siècle de l'Hégire pour assurer l'enseignement supérieur
religieux en général et diffuser les doctrines sunnites en particulier.
Habituellement, les élèves étaient logés dans l'établissement, et les
services du waqf les prenaient en charge pour leur permettre de se
consacrer à leurs études. Une autre de leurs caractéristiques est que
les enseignants y étaient nommés par l'État.
13. Le “Mendresés”
Derrière le bâtiment de la préfecture se
trouve le mentresés (école religieuse) avec
le toit caractéristique en faïence de forme
conique.
Elle a fonctionné comme une école de 1820
jusqu'en 1912 et à part les salles de classe,
il y avait des chambres pour l'hébergement
des étudiants.
Le bâtiment en forme de Π regardait sur les
murailles byzantines et il possédait un
ambulatoire avec des colonnades.
Les peintures murales dans les salles n'ont
pas été sauvegardées, et après la
delibération de la ville en 1912, le bâtiment a
été utilisé comme des dépôts pour le
monopole du sel.
Aujourd’hui, même s’il est considéré comme
monument universel et protégé par l’état, le ‘
mentresés” se trouve abandonné et en
mauvais état.
14. Les mosquées
Sept mosquées existaient
en ville. Le plus grand était
Koursoumli ou Koursoum
mosquée, sur la place de
IKA, œuvre de l’architecte
Sinan. Son nom dérive du
mot « plomb » parce que sa
voûte a été recouverte de
plomb (Koursoum), qui a été
enlevée et vendue de la part
des Turcs en 1923.
Sur la photo, les ruines de la
mosquée aujourd’hui.