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Universite Hassan 1er
Faculte des Sciences et Techniques de Settat
PROJET DE FIN D’ETUDE
Pour l’Obtention du diplîme
LICENCE EN GENIE ELECTRIQUE
TITRE
RENOVATION DU PUPITRE DE COMMANDE DE LA
CENTRIFUGEUSE BMA G1750
Réalisé à
COSUMAR
PAR
KASSIMI HAMZA & EL HADI MOHAMED
Soutenu le 23 juin 2014
Encadré par : M. A.ECHCHATBI FSTS
M. A.ZERHOUNI COSUMAR
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 1
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111 - â€«Ű·Ù‡â€Ź
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 2
Remerciement
En ayant achevĂ© la prĂ©paration de notre projet de fin d’étude, dans l'espoir d'atteindre
les résultats escomptés,
Nous nous sentĂźmes dans l'obligation de remercier notre encadrant au sein de la
COSUMAR à savoir M. A.ZERHOUNI pour sa disponibilité et ses précieuses consignes.
Nous tenions aussi Ă  remercier nos deux encadrants M. A.ECHCHATBI, M.
A.TOUIL pour leurs soutiens et leurs remarques pertinentes.
C'est à cƓur ouvert que nous accueillerons les constatations du jury, des constatations
qui nous serons sans doute utile en vue de la compétence de ses membres.
AprĂšs un cursus riche en acquis tant sur le plan du savoir-faire obtenu tout au long de
notre formation que sur le plan du savoir-ĂȘtre incarnĂ© par nos enseignants, aurĂ©oler le tout par
un projet réussi sera un pur plaisir.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 3
SYNOPSIS
Dans le but d’amĂ©liorer la qualitĂ©, la production et des services au sein de
COSUMAR, ce dernier adopte une politique qui donne beaucoup d’importance à
l’investissement dans le renouvellement de ses installations avec comme stratĂ©gie majeure
l’automatisation de toutes les lignes de production et la mise à niveau de ces installations.
C’est dans cette optique que s’inscrit notre sujet de stage intitulĂ© « RĂ©novation du
pupitre de commande de la centrifugeuse BMA G1750 ». Le but est de proposer une solution
pour la rénovation du systÚme de contrÎle commande actuel par un systÚme de nouvelle
génération capable de faire face aux problÚmes connues par le systÚme actuel.
Le projet consiste, en premier lieu, à faire une étude et une description détaillée des
procédés actuellement utilisés dans la centrifugeuse. Pour ce faire, on procÚdera à un
inventaire de tous les équipements présents sur le site avec leurs caractéristiques techniques et
leur mode de fonctionnement.
Ensuite, on mÚnera une étude critique dans laquelle on révélera les différents
problÚmes actuels. Et pour remédier à ces problÚmes, on présentera une nouvelle architecture
du systÚme de contrÎle commande toujours basée sur du matériel SIEMENS, dont les piÚces
de rechanges sont disponibles dans les stocks de COSUMAR.
Enfin, on proposera un programme d’automate et une interface de supervision sur
Ă©cran tactile pour piloter la machine.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 4
INTRODUCTION
La maintenance industrielle est devenue une fonction stratégique dans les entreprises.
Intimement liĂ©e Ă  l’incessant dĂ©veloppement technologique, Ă  l’apparition de nouveaux
modes de gestion et d’organisation du travail, Ă  la nĂ©cessitĂ© de rĂ©duire les coĂ»ts de production
et d’optimiser l’utilisation des machines, et au respect des normes d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et
d’environnement. Elle n’a plus aujourd’hui comme seul objectif de rĂ©parer l’outil de travail
mais aussi d’en prĂ©voir et d’éviter les dysfonctionnements et en amĂ©liorer les performances.
AprĂšs trois ans d’étude, suivre un stage dans une entreprise devient une nĂ©cessitĂ© dont
l’objectif est d’appliquer les connaissances pratiques et thĂ©oriques afin de se familiariser avec
la rĂ©alitĂ© professionnelle et s’adapter au monde du travail.
La sociĂ©tĂ© COSUMAR, oĂč nous avons effectuĂ© notre stage est une entreprise
industrielle qui transforme le sucre brut en sucre blanc.
Le projet réautomatisation de la centrifugeuse BMA G1750 qui a commencé en avril
2007 dans les principaux ateliers de COSUMAR est le premier pas vers le grand progrĂšs au
niveau de tout le systĂšme de production.
Durant ce stage, on va ramener une enquĂȘte de satisfaction; l’automatisation auprĂšs
des opérateurs et des techniciens, ensuite on va identifier les sources de défauts des principaux
organes de la centrifugeuse au secteur STG1 pour y proposer des solutions adéquates qui
peuvent minimiser les pertes et en mĂȘme temps amĂ©liorer le rendement de l’installation.
Nous avons eu l’occasion d’effectuer notre stage de fin d’études au sein de l’atelier
d’équipements (instrumentation et rĂ©gulation) de la sociĂ©tĂ© COSUMAR, les Ă©tapes de
réalisation de ce stage sont décrites dans ce rapport qui sera organisé de la maniÚre suivante :
 Le premier chapitre est consacrĂ© Ă  la prĂ©sentation de la sociĂ©tĂ©
 Le second chapitre porte sur la description de la centrifugeuse BMA G1750
 Le troisiĂšme chapitre prĂ©sente une analyse dĂ©taillĂ©e du projet
 Le quatriĂšme chapitre concerne le travail rĂ©alisĂ© au cours de ce stage
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 5
Chapitre I
PrĂ©sentation de l’organisme d’accueil
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 6
1. Aperçu général sur la société
COSUMAR est un groupe marocain, filiale de la Société nationale d'investissement,
spécialisé dans l'extraction, le raffinage et le conditionnement du sucre sous différentes
formes. Il est devenu l'unique opérateur sucrier marocain aprÚs l'acquisition
de SUTA, SUCRAFOR, SUNABEL et SURAC en 2005.
La raffinerie fonde son métier sur trois activités principales :
 L’extraction du sucre Ă  partir des plantes sucriĂšres : canne et betterave Ă  sucre ;
 Le raffinage du sucre brut importĂ© ;
 Le conditionnement sous diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s.
La Raffinerie de Casablanca, créée en 1929, procÚde au raffinage du sucre brut importé en
sucre blanc contenant plus de 99.7% de saccharose pur. Le sucre brut est acheminé par bateau
depuis le brĂ©sil, d’oĂč la position de la Raffinerie Ă  proximitĂ© du port de Casablanca. Depuis le
port, le sucre brut est ensuite transportĂ© vers l’usine oĂč il sera stockĂ© dans les silos dĂ©diĂ©s.
Raffinerie de Casablanca, produit le pain de sucre, le lingot et le morceau et le granulé sous
la marque «PanthÚre/Enmer».
La production par cette raffinerie représente plus de 50% de la production totale du sucre.
Figure 1: Les différents filiales de la COSUMAR
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 7
2. Historique
Naissance de COSUMAR (1929)
Création du site historique de la raffinerie de Casablanca par La Société Nouvelle
des Raffineries de Sucre de SAINT LOUIS de MARSEILLE; elle produit 100 tonnes de
sucre par jour, exclusivement sous forme de pains de sucre.
COSUMA devient COSUMAR (1967)
L’Etat marocain acquiert 50% du capital de la sociĂ©tĂ©.
COSUMAR : filiale du 1er Groupe PrivĂ©, l’ONA (1985)
Le groupe ONA prend le contrÎle du capital de Cosumar, désormais cotée à la
Bourse des Valeurs de Casablanca.
Acquisition des sucreries des Doukkalas (1993)
Cosumar absorbe les sucreries des Doukkala (Zemamra et Sidi Bennour), dont il
détenait déjà une part significative.
Les premiers investissements (2002)
Passage en blanc de la sucrerie de Sidi Bennour c’est-à-dire : Production de sucre
granulé destiné à la consommation directe
Naissance d’un Groupe (2005)
Acquisition des 4 sociétés sucriÚres Publiques, SUTA, SURAC, SUNABEL et
SUCRAFOR
DĂ©but du processus de modernisation et de mise Ă  niveau (2006)
Projet d’extension de la capacitĂ© de traitement de betteraves Ă  15 000 t
betteraves/jour de la sucrerie de Sidi Bennour, montant de l’investissement :
850 MDH.
(2009)
Cosumar fĂȘte ses 80 ans, sortie d'un timbre dĂ©diĂ© Ă  l'industrie sucriĂšre marocaine
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 8
3. Structure de la COSUMAR
president
Directeur
General
Direction
Financiere
Direction
D’Achat
Direction
Commerciale
Direction
D’Etude
Direction
R.H
Direction
Qualite
Direction
Maintenance
Direction
Amont Agricole
Direction
Raffinage
Service
Equipement
Service
Electrique
Service
Mecanique
Figure 2 : Structure de la COSUMAR.
4. Description du service Ă©quipement
Le stage a eu lieu à la direction maintenance, bureau de méthode plus précisément au
service Ă©quipement.
L‘atelier Ă©quipement prĂ©sente un organe trĂšs important au sein de la raffinerie, il est
chargĂ© de la maintenance, l‘automatisation, l‘instrumentation, et la rĂ©gulation des diffĂ©rents
instruments de mesures. Il s‘occupe de la programmation et du cñblage des automates
programmables, configuration des capteurs et des actionneurs, ainsi que l‘assistance aux
travaux de réalisation des projets.
5. Fiche technique
Dénomination « COSUMAR »Compagnie Marocaine
SucriĂšre et de Raffinage
Président Mohamed FIKRAT.
Directeur Général Mohammed Jaouad KHATTABI
Chiffre d’affaires 5810,9 MDH (en 2010)
Téléphone 05 22 67 83 00 / 05 29 02 83 00
Fax 05 22 24 10 71
Superficie 20 hectares
Effectifs 1081 personnes en 2011
Adresse 8 Rue Mouatamid ibnou abbad, B.P3098,
20300, Casablanca. Maroc.
Site web www.cosumar.co.ma
Capacité de production 2000 tonnes/jour.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 9
6. Produit de la COSUMAR
COSUMAR assure la production, le conditionnement et la commercialisation du
sucre sous quatre formes : le Pain de sucre, le Lingot et le Morceau, le sucre en granulés. La
production s’effectue selon deux procĂ©dĂ©s :
 La transformation de la plante sucriĂšre plantĂ©e localement, canne Ă  sucre et betterave Ă 
sucre, en sucre blanc
 Le raffinage de sucre brut achetĂ© depuis le marchĂ© mondial en sucre blanc
7. Procédé de raffinage de la canne à sucre
A. Le sucre brut :
Le sucre brut constitue la matiÚre premiÚre de la raffinerie, il est stocké dans des
grands magasins « Silos » dont la capacité est de 75000 tonnes. Le sucre est transféré vers la
station d’affinage grñce à des bandes transporteuses en passant par deux servo-balances, un
aimant pour éliminer les métaux ferreux, et un tamis pour isoler les grosses impuretés.
B. L’affinage :
L’affinage a pour but d’éliminer les impuretĂ©s externes qui enveloppent le sucre pour
obtenir un sucre aussi décoloré que possible. Cette étape se déroule en deux phases :
Le pain de sucre
Le sucre granulé
Le sucre lingot et morceau
Les Pellets
La MĂ©lasse
Figure 3 : Les produits de la COSUMAR.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 10
 Empattage
Le sucre brut est ramenĂ© du silo vers les empĂąteurs pour l’extraction des mĂ©taux, et
l’élimination de tous les objets Ă©trangers. Dans un malaxeur permettant la circulation de la
vapeur pour maintenir la tempĂ©rature voisine de 50°C. Le sucre se mĂ©lange avec « l’égout
riche d’empattage » et le sirop pour Ă©liminer les impuretĂ©s externes de la molĂ©cule.
 Turbinage
La masse cuite d'empattage passe alors dans des turbines pour ĂȘtre essorĂ©e par
centrifugation. Le sirop obtenu appelĂ© « Ă©gout riche d’empattage », filtrĂ© Ă  travers la toile de
la turbine, tandis que le sucre reste dans le panier. Ce sucre subit un clairçage qui est une sorte
de rinçage. Le but de cette opĂ©ration est d’éliminer la totalitĂ© des impuretĂ©s extĂ©rieures.
C. L’épuration:
Cette étape vise à éliminer les impuretés internes renfermées dans les cristaux. Cette
opération se déroule en deux phases :
 La carbonatation
La carbonatation a pour but d’enlever les impuretĂ©s internes telles que les cendres,
les matiùres organiques, ainsi qu’une partie des matiùres colorantes dans le sirop provenant de
la fonte.
Ce prĂ©cipite est obtenu par la rĂ©action entre l’acide carbonique et le lait de chaux.
 La filtration
La filtration a pour but d’éliminer les matiĂšres non dissoutes contenues dans un
liquide, les impuretés existantes dans le sucre brut sous forme insoluble se retrouvent dans la
fonte (sable, argile, fibres, etc.
.).
D. La décoloration
La commune filtrée est d'un degré de pureté assez élevé mais elle renferme encore des
matiĂšres colorantes n'ayant pas Ă©tĂ© retenues par la filtration. Pour atteindre l’objectif de la
décoloration, on utilise souvent la résine comme absorbant de ces colorants.
E. L’évaporation
C’est une opĂ©ration qui consiste Ă  faire Ă©vaporer, par rĂ©chauffage, l’eau contenue dans
le sirop sortant de la filtration. Elle s’effectue dans des chaudiùres CEFT (Corps Evaporator
Flow Tomb).
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 11
A la sortie des filtres, le sirop dĂ©colorĂ© se trouve avec une puretĂ© de l’ordre 99,5% et
un brix 64%.
F. La cristallisation
La cristallisation constitue l’ultime Ă©tape avant l’obtention du sucre sous forme de
masse cuite.
Elle consiste Ă  cristalliser le sucre contenu dans le raffinage par Ă©vaporation de l’eau.
Cette derniùre se fait dans des cuites, et permet d’enlever une grande partie de l’eau.
G. Le conditionnement :
La COSUMAR dispose de trois stations de conditionnement, selon le produit fini
désiré. Les stations du sucre granulé, sucre moulé, la station des pains turbinés et la station
des pains.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 12
Chapitre II
Présentation de la centrifugeuse
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 13
Principe de fonctionnement1.
A. C’est quoi une centrifugeuse
Une centrifugeuse est un appareil destiné à imprimer une accélération, grùce à
un mouvement de rotation, à un mélange liquide-solide. Le plus souvent, le mélange est
déposé dans un récipient perforé de multiples orifices, la taille de ceux-ci étant suffisamment
grande pour laisser passer le liquide et assez petite pour empĂȘcher le passage du solide. Ce
type d'appareil peut aussi servir à séparer les mélanges constitués de parties ayant une densité
différente.
L'essoreuse Ă  salade en est une : sous l'effet de
la rotation, une accélération due à une force
centrifuge est appliquée au contenu. Les feuilles de
laitue sont bloquées par les parois du panier perforé et
l'eau est éjectée sur les parois du récipient : le corps
dense est séparé du corps moins dense.
B. Force centrifuge
La force centrifuge est une force physique inertielle : cela signifie qu’elle entraüne
un mouvement, comme d’autres forces habituelles (les poussĂ©es, la gravitĂ©, etc.), mais elle
n’est pas un transfert d’énergie, contrairement Ă  ces derniĂšres. Comme la force de Coriolis,
elle rĂ©sulte d’une sorte de « dĂ©calage » entre les mouvements de deux rĂ©fĂ©rentiels (voiture qui
tourne par rapport au sol, gravitĂ© artificielle dans l’espace, etc.).
Par exemple, un véhicule se déplace par rapport au sol ;
 s’il va tout droit et roule toujours Ă  la mĂȘme vitesse, il est dans un rĂ©fĂ©rentiel appelĂ©
« galilĂ©en », comme la Terre : c’est donc un rĂ©fĂ©rentiel galilĂ©en dans un autre, les
mouvements ne sont pas « dĂ©calĂ©s » et il n’y a pas de
force centrifuge ;
 si, maintenant, le vĂ©hicule tourne ou accĂ©lĂšre, il n’est
plus dans un référentiel galiléen. Il va exister une sorte
de « différence » entre le référentiel terrestre et lui et
cette diffĂ©rence va ĂȘtre « compensĂ©e » par l’apparition
de forces « inertielles », dont la force centrifuge. C’est
pour cela que l’on ressent une force dans les virages :
c’est la force centrifuge.
Figure 4: Essoreuse Ă  salade.
Figure 5 : perdre la maĂźtrise de son
véhicule dans les courbes à cause de la
force centrifuge.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 14
Voici l’expression physique de la force centrifuge :
Figure 6 : Représentation du mouvement.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 15
La centrifugeuse BMA G17502.
BMA (Braunschweigische Maschinenbauanstalt AG) est l’un des fabricants leaders
mondiaux en centrifugeuses pour l'industrie sucriĂšre. Les centrifugeuses discontinues BMA
de la sĂ©rie G, Ă  commande automatique, sont appropriĂ©es pour l’essorage de toute sorte de
masses cuites.
Le systĂšme de contrĂŽle-commande est
reliĂ© Ă  l’automate Siemens S7 300.
La centrifugeuse fonctionne entiĂšrement
automatiquement. De nombreuses options (par
exemple : le dispositif de lavage au sirop, 
) à
sĂ©lectionner au choix permettent d’adapter la
centrifugeuse aux fins d’utilisation spĂ©cifiques.
Elle est entraßnée par un moteur asynchrone de
puissance 230 kW. Ce dernier renvoie l’énergie
dégagée pendant le freinage dans le réseau de
l’usine, permettant d’assurer ainsi un mode de
fonctionnement Ă©conome en Ă©nergie.
Figure 7 : Vue de la centrifugeuse BMA G1750 installée sur
COSUMAR
Figure 8:Vue du pupitre de commande actuel de la machine
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 16
A. Le rĂŽle de la centrifugeuse (La cristallisation)
Cette étape est la phase ultime de purification du sucre. Elle permet de séparer les
impuretĂ©s contenues dans le sirop. Cette opĂ©ration est rĂ©alisĂ©e Ă  l’inverse de l’épuration calco-
carbonique, puisqu’on Ă©limine le saccharose sous forme de cristaux alors que les impuretĂ©s
restent concentrées dans le liquide pour donner en final une solution résiduelle épuisée : la
mélasse.
La cristallisation en usine est généralement réalisée en trois étapes appelées « jets ». Si
on procédait en une seule étape, cela donnerait des produits quasi- solides et impossibles à
véhiculer et à séparer. En général on se limite à un rendement en cristaux de 55 % (% masse
cuite) en 1 er jet et on réalise une
cristallisation fractionnée en 3
jets. Chaque jet se constitue d’une
phase de cristallisation, de
malaxage et de centrifugation. On
procùde à l’affinage du sucre 3
(lavage Ă  l’égout) pour rĂ©duire le
recyclage de N.S. en 1er jet.
Le sirop d’alimentation du
1er jet est appelé « liqueur
standard » ou (LS), il est le
résultat du mélange de différents
produits. Le sirop et les cristaux
formés au cours de la
cristallisation forment la « masse-
cuite ». Le sirop entourant les
cristaux prend le nom d’eau mùre
puisqu’il nourrit les cristaux.
Lors de l’essorage, l ‘eau
mĂšre entourant les cristaux
devient « égout pauvre » ou (EP)
et l’eau utilisĂ©e pour le clairçage
(lavage) du sucre en centrifugeuse
constitue « l’égout riche » ou
(ER).
Figure 9:Cristallisation en 3 jets.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 17
B. Sous-ensembles et piÚces détachés
Figure 10 : Sous-ensemble, vue de face - vue de gauche.
Rep. DĂ©signation Rep. DĂ©signation
1 Support 2 Couvercle
3 Cuve 4 Partie supérieure du déchargeur
5 Charrue de déchargement 6 Dispositif de centrage
7 Dispositif interne de séparation des égouts 8 Projecteur
9 Appareil de commande 10 Rampe de clairçage à l’eau
11 Moteur 12 Bague intermédiaire
13 Frein 14 Accouplement
15 TĂȘte d’entraĂźnement 16 Arbre
17 Plateau de distribution 18 Moyeu
19 Panier (avec tamis) 20 Obturateur de fond
21 Dispositif de nettoyage 22 Vanne de chargement
23 Rinçage de la trémie de chargement 24 Trémie de chargement
25 Clapet de sécurité 26 Palpeur de niveau
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 18
C. Explication des différents dispositifs
 Panier
Le corps du panier est une construction soudée en acier inoxydable
de haute rĂ©sistance. L’enveloppe du panier est perforĂ©e sur toute la
hauteur, les perforations d’écoulement prĂ©sentant un finissage de
surface de haute qualité.
Le moyeu est vissé au corps de panier.
D’un cĂŽtĂ©, sa forme spĂ©ciale assure un bon appui de la tĂŽle
perforĂ©e, de l’autre, on obtient ainsi un grand espace libre entre
paroi du panier et tÎle perforée à travers lequel le sirop peut couler
vers les perforations du panier.
TÎle perforée et tÎle à fentes en pont sont fabriquées en acier
inoxydable.
Pour les cas spéciaux, on emploie également des tamis avec perforations en forme de fentes
d’une largeur de 0,4 mm.
 Arbre
En combinaison avec l’accouplement, l’arbre de centrifugeuse transmet le couple de rotation
du moteur d’entraĂźnement au panier. L’arbre est produit d’un acier de rĂ©sistance
extraordinairement haute et étudié avec une réserve de sécurité multiple pour la transmission
de forces. Il est pourvu d’une protection anticorrosive par nickelage chimique dur dans les
parties visibles.
 Centrage
Le dispositif de centrage se compose d’une douille
cylindrique fixĂ©e sur l’arbre, d’une bague Ă  quatre
rouleaux qui, pendant le service, roulent sur la douille,
ainsi que de la réception extérieure transmettant les
forces produites au couvercle.
 EntraĂźnement
L’entraĂźnement est composĂ© de la tĂȘte d’entraĂźnement
avec deux roulements permettant le regraissage, d’une
rotule semi−sphĂ©rique pour permettre les mouvements
d’oscillation et de ressorts en caoutchouc pour les
amortir, de l’accouplement, du frein, de l’alarme
Figure 11 : contrĂŽle de
panier de centrifugeuse.
Figure 12 : TĂȘte d'entrainement avec freins Ă 
disque.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 19
d’oscillations et des transmetteurs de vitesse.
La bague extĂ©rieure de l’entraĂźnement est vissĂ©e sur le support.
Grùce à sa réalisation constructive avec couronne dentée centrale en caoutchouc,
l’accouplement peut supporter les mouvements d’oscillation sans ĂȘtre endommagĂ©. Le frein
travaille comme frein d’urgence". Pendant le service en cycles, le freinage est effectuĂ© en
rĂ©gime gĂ©nĂ©rateur du moteur. Le frein est desserrĂ© par pression de ressort et actionnĂ© Ă  l’aide
d’air comprimĂ©.
 Support
Le support est composĂ© d’une tĂȘte avec quatre pieds de support carrĂ©s. La tĂȘte est destinĂ©e Ă 
recevoir l’accouplement et le frein, de maniùre à ce qu’aucune poussiùre de freinage ne puisse
sortir.
La connexion entre moteur et support est assurée par une bague intermédiaire dont la forme
constructive dépend de la bride du moteur.
Le support est guidé dans la cuve moyennant des douilles de serrage pour charges élevées et
vissĂ© Ă  celle−ci.
 DĂ©chargeur
Au choix, deux types de dĂ©chargeur peuvent ĂȘtre utilisĂ©s. Il est
impossible de combiner les deux systĂšmes:
 DĂ©chargeur R (tournant Ă  droite, c’est Ă  dire dans le sens
de rotation du panier)
 DĂ©chargeur L (avec lequel on est concernĂ©) ; dans ce
systÚme, un vérin pneumatique fait entrer la charrue dans
la couche du produit, la charrue tournant en direction
opposée au sens de rotation du panier.
Etant donnĂ© que, dans ce systĂšme, la charrues ne s’étend
pas sur toute la hauteur intérieure du panier, pendant le
procĂšs, elle exerce un mouvement verticale vers le bas
incité également par vérin pneumatique.
 Obturateur de fond
L’obturateur de fond est un cĂŽne en tĂŽle avec bague de centrage montĂ©e.
En Ă©tat fermĂ©, cette bague assure le guidage dans le fond de panier et l’obturation envers ce
dernier.
Figure 13 : Opération de
déchargement contre le sens de
rotation (type L).
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 20
Au niveau de l’ouverture supĂ©rieure, le cĂŽne est guidĂ© sur une unitĂ© pneumatique de cylindre
et piston de façon Ă  empĂȘcher que du produit entre dans l’espace se trouvant au−dessous de
l’obturateur.
L’unitĂ© de cylindre et piston est alimentĂ©e en air Ă  travers un passage tournant de façon Ă  ce
qu’il est possible de renoncer au montage d’élĂ©ments supplĂ©mentaires Ă  l’intĂ©rieur du panier
pour commander l’obturateur.
 Palpeur de niveau
La rĂ©gulation automatique de la quantitĂ© de masse cuite alimentĂ©e se fait par l’intermĂ©diaire
du palpeur de niveau fixé sur le couvercle de la cuve.
Au début du processus de chargement, le palpeur est libéré par cylindre pneumatique et, sous
la pression d’un ressort, commence son chemin vers la paroi du panier. La couche de masse
cuite fait retourner le bras du palpeur.
Une fois l’épaisseur de couche prĂ©fixĂ©e atteinte, un dĂ©tecteur de valeur limite Ă©met le signal
pour l’achĂšvement du processus de chargement (il faut tenir compte d’un Ă©gouttement
postĂ©rieur de masse cuite dĂ» au temps de fermeture de la vanne de chargement). L’impulsion
donnĂ©e sert en mĂȘme temps Ă  amorcer le vĂ©rin pneumatique qui entraĂźne le mouvement du
bras du palpeur vers le centre du panier.
 Dispositif de chargement
Le dispositif de chargement se compose de la tubulure pour le raccordement au malaxeur de
distribution, de la vanne de chargement Ă  commande pneumatique, du positionneur, de l’unitĂ©
des fins de course, de la trémie de chargement et du clapet de sécurité.
Le clapet de sécurité est fermé et un peu décalé dans le temps par rapport à la fermeture de la
vanne de chargement pour que la masse cuite restante puisse sortir de la trémie de
chargement. En outre, la trémie de chargement est rincée pendant cette période de différence.
Pendant la phase de chargement, le flux de masse cuite est guidé sur le plateau de distribution
par le clapet de sécurité.
 Dispositif de clairçage Ă  l’eau
Le dispositif de clairçage Ă  l’eau est composĂ© de la rampe de clairçage Ă  l’eau, du flexible de
raccordement orientable et de la vanne d’arrĂȘt Ă  commande pneumatique.
La rampe de clairçage est équipée de buses à jet plat et permet un ajustement radial (pour
rĂ©gler l’angle de pulvĂ©risation en fonction de l’épaisseur de la couche de produit).
L’automate programmable de la machine comprend un clairçage à l’eau intermittente
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 21
(Interrompu temporairement) afin de pouvoir prévoir plusieurs cycles de clairçage. Il est
Ă©galement possible de faire sortir l’égout pauvre restant, AprĂšs la sortie de l’égout pauvre Ă 
l’aide d’un lavage Ă  l’eau trĂšs bref pour que la totalitĂ© des Ă©gouts provenant de la phase de
clairçage principale puisse ĂȘtre utilisĂ©e comme Ă©gout riche (le mĂ©lange des Ă©gouts est ainsi
réduit au minimum).
 Dispositif de clairçage Ă  vapeur
Si le clairçage Ă  vapeur est rĂ©alisĂ© avec de la vapeur surchauffĂ©e, celui−ci s’effectue avant
tout en vue d’un sĂ©chage prĂ©alable du produit. DĂ» Ă  la tempĂ©rature Ă©levĂ©e, une grande partie
de l’humiditĂ© s’évapore de façon Ă  ce qu’une humiditĂ© rĂ©siduelle rĂ©duite du produit est
atteinte.
En cas d’utilisation de vapeur sursaturĂ©e, le processus de clairçage Ă  vapeur sert Ă  laver
encore une fois le produit, mais avec une quantitĂ© minimale d’eau.
En rĂšgle gĂ©nĂ©rale: Pour les produits d’une puretĂ© plus Ă©levĂ©e, la nĂ©cessitĂ© d’effectuer un
clairçage à vapeur est moins importante.
En cas de sucre affiné, le clairçage à vapeur aux fins de lavage du sucre est superflu. Pour
cela, seulement un clairçage à vapeur surchauffée donne un sens.
Le dispositif de clairçage Ă  vapeur peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour un rĂ©chauffement prĂ©alable
de la centrifugeuse.
 ContrĂŽle d’oscillations
Pour protĂ©ger la centrifugeuse, deux interrupteurs d’oscillation et un interrupteur de vibration
sont montés
Les interrupteurs sont destinés à :
DĂ©tecter d’une façon prĂ©ventive les battements du panier, de l’arbre et de l’obturateur contre
la cuve de centrifugeuses et les empĂȘcher.
Protéger la centrifugeuse contre les vibrations excessives dues aux balourds dans le panier ou
par exemple à un arbre déformé.
 Dispositif interne de sĂ©paration des Ă©gouts, disponible en option
En principe, le dispositif de séparation des égouts est une vanne à siÚge qui ouvre et ferme le
canal d’égout riche en fonction du temps technologique ajustĂ©.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 22
Les canaux pour Ă©gout pauvre et Ă©gout riche sont
complĂštement sĂ©parĂ©s l’un de l’autre, de façon Ă  ce
qu’il reste du temps suffisant pour l’évacuation de
l’égout respectif. Un mĂ©lange des Ă©gouts n’est plus
possible que sur la paroi de l’enveloppe.
Figure 14 : Fonctionnement du canal de
séparation des égouts.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 23
Chapitre III
Etude de projet
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 24
1. Analyse Fonctionnelle
A. Expression du besoin
La méthode d'expression du besoin repose sur trois questions :
- A qui le produit rend-il service ?
À celui qui l’utilise : L’entreprise (COSUMAR)
- Dans quel but ?
Pour satisfaire le besoin exprimĂ© : Essorer la masse cuite afin d’obtenir un sucre pure
100%
- Sur quoi le produit agit-il ?
Sur l’état d’une matiĂšre d’Ɠuvre : La masse cuite
Figure 15 : Graphe des prestations – "bĂȘte Ă  cornes".
Le graphe des prestations est le schéma normalisé de l'expression du besoin
Le produit rend service au client en agissant sur la matiùre d'Ɠuvre pour satisfaire le
besoin.
La centrifugeuse rend service à l’entreprise en agissant sur la masse cuite pour avoir un
sucre pure 100% prĂȘt Ă  s’écher et se conditionner pour enfin le commercialisĂ©.
La satisfaction du produit est gĂ©nĂ©rĂ©e par la modification de l’état d’une matiĂšre d’Ɠuvre.
Essorer la masse cuite afin de fournir du sucre
pure 100%
Centrifugeuse
Entreprise Masse cuite
Dans quel but ?
A qui rend-il service ? Sur quoi agit-il ?
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 25
B. Processus
Les centrifugeuses discontinues travaillent de façon entiÚrement automatique et par cycles ;
Figure 16: Cycle d'une centrifugeuse discontinue.
Selon produit, exĂ©cution de la machine, et variante de l’entrainement, il est possible de
rĂ©aliser jusqu’à 25 cycles/h.
 Au dĂ©but d’un cycle, la centrifugeuse fonctionne Ă  la vitesse de chargement
160Tr/min.
 Quand la vanne de chargement s’ouvre, la masse cuite entre dans le tube d’entrĂ©e.
 A travers le clapet de sĂ©curitĂ©, le flux de masse cuite est guidĂ© vers le plateau de
distribution et reparti d’ici rĂ©guliĂšrement dans le panier.
 Une fois l’épaisseur de masse cuite souhaitĂ©e atteinte, le palpeur de niveau Ă©met le
signal pour la fermeture de la vanne de chargement fermĂ©e, le lavage du tube d’entrĂ©e
et l’accĂ©lĂ©ration Ă  la vitesse d’essorage commencent. Le clapet de sĂ©curitĂ© se ferme de
façon temporisée.
 Pendant la phase d’accĂ©lĂ©ration, les opĂ©rations de clairçage Ă  l’eau et Ă  la vapeur sont
rĂ©alisĂ©es, un peu dĂ©calĂ©s dans le temps l’une envers l’autre. AprĂšs avoir appliquĂ© le
clairçage, le dispositif de séparation des égouts passe en position « égout riche
».pendant les phases d’accĂ©lĂ©ration et d’essorage, la plus grande quantitĂ© possible de
liquide est amenĂ©e vers les canaux d’évacuation des Ă©gouts de la cuve.
Chargement
Accélération
Clairçage
EssorageFreinage
DĂ©chargem
-ent
Lavage
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 26
 AprĂšs la phase de freinage ; environ Ă  une vitesse de entre 80 et 40 Tr/min ; le
processus de déchargement commence. Pendant quelques révolutions du panier, le
déchargeur écarte la couche de produit de la paroi de panier en dirigeant les cristaux
vers l’ouverture se trouvant dans le fond du panier.
 Avant le processus de dĂ©chargement, cette ouverture a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e par l’obturateur de
fond.
 Le produit tombe de la sortie de la cuve dans les unitĂ©s de transport postposĂ©es.
 Une fois le processus de dĂ©chargement achevĂ©, le lavage des tamis est effectuĂ©
pendant que la centrifugeuse accélÚre de nouveau à la vitesse de chargement.
 AprĂšs la fin du lavage et le passage du dispositif de sĂ©paration des Ă©gouts
éventuellement existant en position « égout pauvre », il est possible de commencer
automatiquement ou manuellement un nouveau cycle.
C. L’analyse fonctionnelle du besoin
L'analyse fonctionnelle du besoin, permet de caractériser les fonctions de service
attendues et générées par l'usage du produit.
La définition des relations entre le produit et les éléments du milieu extérieur est
généralement une "histoire" de spécialistes, qui "racontent" l'utilisation du produit, pour
envisager toutes les interactions avec l'extérieur. On peut alors construire le graphe des inters
acteurs.
Figure 17: diagramme des interactions.
Les fonctions principales (FP) les fonctions pour lesquels le produit a été créé.
Les fonctions contraintes (FC) traduisent des réactions ou des adaptations à des éléments du
milieu extérieur.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 27
 Liste des fonctions
FP1 Essorer la masse cuite par la force centrifuge générer par la rotation à grande vitesse.
FP2 Claircer le sucre cristallisĂ© on envoyant de l’eau et de la vapeur.
FC1 Etre alimenter en Ă©nergie Ă©lectrique.
FC2 Assurer la sécurité des personnes.
FC3 Etre opérationnel sous les conditions de pression, humidité et corrosion usuelles.
FC4 Se fixer et d’adapter Ă  un support en assurant la dĂ©munissions des risques causĂ© par les
vibrations.
FC5 Possibilité de superviser et intervenir par un opérateur de maintenance en cas de besoin.
FC6 Permet le lavage du tamis Ă  la fin de chaque cycle.
D. L’analyse fonctionnelle interne
Il s'agit cette fois de l'étude des fonctions de service réalisées (et non plus attendues) à partir
des solutions techniques proposées par l'entreprise pour réaliser le produit. On se place du
point de vue de l'exploitant ou du concepteur.
Pour cela nous allons utiliser l’outil SADT (Structured Analysis & Design Technic)
Qui est une méthode graphique qui part du général pour aller au particulier. Elle permet de
dĂ©crire des systĂšmes oĂč coexistent des flux de matiĂšres d'Ɠuvre (produits, Ă©nergies et
informations). Elle s'appuie sur la mise en relation de ces différents flux avec les fonctions
que remplit le systĂšme.
Le modÚle de représentation prend la forme d'Actigrammes, rectangles basés sur les activités
ou les fonctions du systĂšme.
Les actigrammes sont définis par :
 Les entrĂ©es : SUR QUOI agit la fonction ?
 Les sorties : QUE DEVIENNENT les entrĂ©es, aprĂšs rĂ©alisation de la fonction ?
 Les contraintes de pilotage : Ă©lĂ©ments qui paramĂštrent et modulent la fonction.
 Les moyens (support d'activitĂ©s) : c'est la rĂ©ponse Ă  la question : QUI
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 28
W : Contrainte énergétique (énergie électrique et pneumatique)
C : Contrainte de configuration (Information sur le fonctionnement)
R : Contrainte de réglage (Programme)
E : Contrainte d’exploitation (RĂ©glage)
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Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 30
2. Cahier de charges
A. SystĂšme de contrĂŽle-commande actuel
Un automate programmable industriel, ou API, est un dispositif Ă©lectronique
programmable destiné à la commande de processus industriels par un traitement séquentiel. Il
envoie des ordres vers les prés actionneurs (partie opérative ou PO cÎté actionneur) à partir de
donnĂ©es d’entrĂ©es (capteurs) (partie commande ou PC cĂŽtĂ© capteur), de consignes et d’un
programme informatique.
Figure 18: Structure d'un API.
 Les composantes de l’automate programmable S7-300
L’automate programmable S7-300 se compose des unitĂ©s suivantes :
Le module d’alimentation PS 307 ; 2A (6ES7307-1BA00-0AA0)
Le module d'alimentation PS 307 ; 2 A présente les propriétés
suivantes :
Courant de sortie 2 A
 Tension nominale de sortie 24 V cc
 stabilisĂ©e, tenue aux courts-circuits et Ă  la marche Ă 
vide
 Peut assurer la tension d'alimentation des capteurs et
actionneurs.
Figure 19: module d'alimentation
PS 307
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 31
L’unitĂ© centrale CPU 315-2 DP (6ES7315-2AFO3-0AB0)
 L’unitĂ© centrale exĂ©cute le programme utilisateur, alimente le
bus interne du S7-300 en 5V, communique avec d’autres
appareils d’un rĂ©seau MPI via l’interface MPI.
 Temps de traitement Ă©levĂ© en arithmĂ©tique binaire (0,3 ”s) et en
virgule flottante (50 ”s).
 Interface maĂźtre/esclave DP PROFIBUS
L’unitĂ© centrale est livrĂ©e avec une alimentation intĂ©grĂ©e de 24V cc
et une mémoire de travail de 64 Ko.
Les deux modules d’entrĂ©es/sorties TOR SM 323 ; DI16/DO16 24V/0,5A (6ES7323-
1BLOO-0AA0)
Le SM 323 ; DI 16/DO-16 x 24 V cc/0,5 A possÚde les caractéristiques
suivantes :
 16 entrĂ©es numĂ©riques, sĂ©paration galvanique par groupes de 16
 16 sorties numĂ©riques, sĂ©paration galvanique par groupes de 8
 Tension d'entrĂ©e nominale : 24 V cc
 Courant de sortie : 0,5 A
 EntrĂ©es convenant pour des commutateurs et des dĂ©tecteurs de
proximité
 Sorties convenant aux Ă©lectrovannes, aux contacteurs Ă  courant continu et aux
lampes de signalisation.
Le processeur de communication CP 342-5 DP (6GK7342-5DA01-
0XE0)
Le processeur de communication CP 342-5 est le module de
communication du SIMATIC S7-300 pour le bus PROFIBUS DP. Le CP
342-5 soulage la CPU des tĂąches de communication.
Le CP 342-5 présente tous les avantages architecturaux du SIMATIC
S7-300, Ă  savoir :
 CompacitĂ© : largeur standard simple des modules SM du SIMATIC S7-300
Figure 20: CPU 315-2 DP
Figure 21: TOR SM 323
Figure 22: CP 342-5 DP
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 32
 Connecteur femelle Sub-D 9 points pour la connexion au PROFIBUS-DP
 Bornier Ă  4 bornes pour l'application de l'alimentation externe de 24 V cc
 FacilitĂ© de cĂąblage : le connecteur femelle Sub-D et les bornes sont facilement
accessibles
 Le CP 324-5 peut ĂȘtre utilisĂ© sans ventilation forcĂ©e, ni pile de sauvegarde, ni
cartouche mémoire ne sont nécessaires
 Le pupitre Siemens OP17
Les pupitres opérateur OP7 et OP17 sont des
pĂ©riphĂ©riques permettant de visualiser l’état d’exploitation, les
valeurs actuelles d’un processus ainsi que les alarmes d’un
automate qui leur est relié. De plus, il est possible de procéder sur
le pupitre Ă  des entrĂ©es Ă©crites directement dans l’automate. Vous
pouvez mĂȘme exĂ©cuter des fonctions de diagnostic sur
l’installation depuis le pupitre opĂ©rateur.
L’OP17 est dotĂ© d’un boĂźtier en plastique avec panneau frontal Ă 
membrane, il convient donc à un montage isolé de la terre.
 Variateur de vitesse SIMOVERT MASTERDRIVE (6SE7035-
1TJ60)
Les SIMOVERT MASTERDRIVE VC (Vector Control)
font partie du groupe de produits SIMOVERT MASTERDRIVE
qui est un systÚme complet de variation numérique de fréquence
pour les entraßnements à vitesse variables avec moteurs triphasés.
Le MASTERDRIVE VC série de convertisseurs SIMOVERT est
Ă  la fois uniforme et de conception modulaire. La puissance de
sortie de l’unitĂ© standard varie de 0,55 kW Ă  2300 kW. Toutes les
tensions d'alimentation standard internationale de 380 V Ă  690 V
sont couvertes.
Siemens 6SE7035-1TJ60 unité de SIMOVERT
MASTERDRIVES VC est un onduleur encastrable dont les
caractéristiques sont les suivantes :
 Puissance nominale : 250kW
 Courant nominal de sortie : 510A
Figure 23: Siemens OP17
Figure 24: SIMVERT MASTERDRIVE VECTOR
CONTROL.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 33
 Tension d’alimentation triphasĂ©e : 380V Ă  480V AC
B. Problématique
Ainsi, toute perturbation, ou problĂšme reliĂ© Ă  ce systĂšme doit ĂȘtre dĂ©tectĂ© et corrigĂ© en
un minimum de temps. Dans le cas du systùme d’automatisation, sur lequel nous avons
travaillé, les problÚmes qui se posent peuvent se résumer comme suit :
L’endommagement des pupitres opĂ©rateurs dĂ» aux facteurs suivants :
 L’accumulation de la poussiĂšre (existante dans l’environnement de l’implantation de
ces pupitres qui est un milieu hostile) au niveau du module de refroidissement qui
obstrue le dissipateur de chaleur et rĂ©duit la moyenne d’air Ă  l’intĂ©rieur, ce qui
provoque une augmentation de la température (Surchauffe).
 La durĂ©e de vie limitĂ©e des composantes des pupitres opĂ©rateurs lors de l’utilisation
excessive et continue de ce dernier.
 La vapeur dĂ©gagĂ©e par les turbines et qui y pĂ©nĂštre Ă  travers les encoches. Cette
vapeur se condense Ă  l’intĂ©rieur des pupitres et provoque des courts-circuits au niveau
des cartes Ă©lectroniques.
 La mauvaise manipulation qui entraĂźne des problĂšmes au niveau de la visualisation de
l’OP.
 Le coĂ»t Ă©levĂ© lors de la maintenance nĂ©cessite des piĂšces de rechange trĂšs chĂšres. Le
dĂ©pannage d’équipement ne permet d'assurer qu’une partie de la fonction requise ; elle
doit toutefois ĂȘtre suivie par une action curative dans les plus brefs dĂ©lais.
C. Solution et traitement de solution
COSUMAR est le principal acteur sucrier au Maroc et chaque problĂšme au niveau de
la fabrication et du conditionnement peut influencer la production entiùre de l’usine.
Pour assurer sa survie, l’entreprise se trouve dans l’obligation de maintenir des marges
bénéficiaires suffisantes afin de rester compétitive dans le marché. Tout cela requiert une
bonne fiabilité des processus de fabrication du sucre.
Les solutions que nous allons suggérer par la suite ne concernent que le pupitre
opérateur.
On propose donc de remplacer l’OP17 avec un pupitre de modĂšle plus rĂ©cent.
Pourquoi ?
 Remplacer un OP17 avec un autre OP17 est impossible car il n’est plus commercialisĂ©
au marché
 Acheter un pupitre prĂ©programmer de la part du constructeur s’élevĂ© Ă  deux fois le
cout du mĂȘme pupitre non programmĂ©
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 34
Pour que la programmation soit utile, il faut que chaque bouton de notre nouveau
pupitre ait une adresse qui réfÚre à la tùche à exécuter si on appuie sur celui-ci, alors un
problĂšme s’impose : comment connaitre la signification de chaque adresse mĂ©moire de
DB45 Le programme STEP7 de la centrifugeuse en question non commenté, et sans
mnémoniques car le constructeur ne fournit pas le code source.
On propose alors d’éditer un nouveau programme qui doit ĂȘtre le plus similaire
possible Ă  l’ancien, en gardant les mĂȘmes diapositives de l’automate et tout le cĂąblage dĂ©jĂ 
existé (voir annexe P-55).
Notre objet se limitera à la programmation de l’automate et du pupitre.
D. Les capteurs les actionneurs de la machine
Comme déjà indiqué dans notre solution ; la rénovation du pupitre nécessite une
rĂ©novation du programme lui-mĂȘme.
Le programme doit ĂȘtre Ă©ditĂ© de façon Ă  ce qu’il soit facilement compris par les agents
de COSUMAR, maintenable, et mis Ă  jour au fur et Ă  mesure. Dans ce cas, on doit essayer au
maximum d’utiliser les fonctions, d’écrire le programme de façon modulaire plutĂŽt que
linĂ©aire, de commenter chaque branche de programme et d’enrichir la mnĂ©monique.
Pour Ă©crire notre programme on doit connaitre tous les capteurs et les actionneurs
existant sur la machine et on doit respecter le processus de fonctionnement de la centrifugeuse
BMA G1750.
 DĂ©roulement du cycle typique de la centrifugeuse
Figure 25 : déroulement du cycle typique de la centrifugeuse
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 35
 Temps technologiques
Relais de
temporisation
Fonction
T1 ContrĂŽle de temps de cycle
T2 ContrĂŽle de temps de chargement
T3 Retardement passage de la séparation des égouts en position égout riche
T4 Retardement passage de la séparation des égouts en position égout pauvre
T5 DĂ©but clairçage Ă  l’eau 1
T6 DurĂ©e clairçage Ă  l’eau 1
T7 DĂ©but clairçage Ă  l’eau 2
T8 DurĂ©e clairçage Ă  l’eau 2
T9 Déchargeur ; temps de séjour en haut
T10 Déchargeur ; temps de séjour en bas
T11 Durée essorage
T12 Durée lavage de tamis
T13 Début rinçage de la trémie de chargement
T14 Durée rinçage de la trémie de chargement
T15 Retardement fermeture du clapet de sécurité
T16 Début clairçage à vapeur
T17 Durée clairçage à vapeur
 Les capteurs
DĂ©signation Type Fonction
S101 Détecteur de proximité Déchargeur en haut
S106 Détecteur de proximité Déchargeur en bas
S103* Détecteur de proximité Obturateur de font ouvert
S104* Détecteur de proximité Obturateur de fond fermé
S119 Interrupteur de pression Frein desserré
S114 Fin de course MĂ©canique Palpeur de niveau
S111/S112 Détecteur de proximité Oscillations
S113 Interrupteur à chute de bille Contrîle d’oscillations
S102 Détecteur de proximité Déchargeur en position de repos
S105 Détecteur de proximité Déchargeur en position de travail
S144 Détecteur de proximité Déchargeur verrouillé
S145 Détecteur de proximité Déchargeur non verrouillé
S115 Détecteur de proximité Vanne de chargement fermée
Y20 Electrovanne Rinçage de la trémie de chargement
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 36
 SchĂ©ma pneumatique
Figure 26:schéma pneumatique des actionneurs
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 37
Chapitre IV
Procédé de réalisation
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 38
Pour qu’on puisse rĂ©aliser notre projet on doit d’abord choisir le support matĂ©riel et
logiciel sur lequel on va travailler, l’existence d’un automate SIEMENS dĂ©jĂ  installĂ© nous
oblige Ă  utiliser des logiciels SIEMENS compatible avec notre CPU permettant la mise en
Ɠuvre de notre programme.
Il nous reste de choisir le pupitre nécessaire et efficace pour ce travail, par souci
d’efficacitĂ©, de fiabilitĂ©, et de compatibilitĂ©, nous allons devoir choisir un pupitre efficace
pour une réalisation efficace de ce travail, dans notre cas nous allons utiliser un pupitre récent
appartenant Ă  la marque SIEMENS. AprĂšs de longues recherches et comparaisons entre les
différents modÚles que présente cette marque nous avons finalement choisi le pupitre
opĂ©rateur MP277 10” TOUCH (N° de rĂ©fĂ©rence 61V6671-8XS00-01X0).
En terme pratique la moyenne des pannes des OP17s Ă  COSUMAR vaut deux OP17s
par an, mais le MP277 n’aura besoin de rĂ©novation que une fois par an au mois ca ça ce qui
est un gain pour l’entreprise en terme d’arrĂȘt de production et l’occupation de la main
d’Ɠuvre qui s’occupe du renouvellement.
1. Présentation générale du produit
Les Multi Panel MP 277 constituent une extension de la gamme des 270. Les pupitres
opérateurs se basent sur le systÚme d'exploitation standard et innovateur Microsoft Windows
CE 5.0. Les Multi Panel MP 277 sont les représentants de la catégorie de produits appelée
"Plate-forme multifonctionnelle". Les pupitres opérateurs offrent des possibilités de
communication avec le monde de la bureautique Ă©largies. Le programme Pocket Internet
Explorer est installé sur les pupitres opérateur.
Les MP 277 peuvent ĂȘtre employĂ©s de maniĂšre
variable, ils sont trĂšs performants et offrent un excellent
rapport qualité-prix.
 Les appareils sont Ă©quipĂ©s des composants suivants :
 Interface PROFIBUS
 Interface Ethernet pour la connexion Ă  PROFINET
 2 interfaces USB
 Ecran TFT couleurs jusqu'Ă  64k
(Voir annexe P-54)
Figure 27: vue du MP277” 10 TOUCH
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 39
1. Présentation du logiciel
L’utilisation des composants de la famille SIEMENS nos oblige à utiliser des logiciels de
SIEMENS aussi, pour programmer le CPU nous devrons utiliser SIMATIC STEP7 et pour
programmer le pupitre il faut utiliser SIMATIC WINCC, pour cela nous avons choisie TIA
PORTAL V12, un logiciel qui combine les deux et qui est plus récent plus professionnel et
plus facile Ă  utiliser.
Le nouvel environnement de développement Totally Integrated Automation Portal fédÚre
au sein d'un seul environnement de développement tous les outils logiciels d'automatisation.
En Ă©tant le premier logiciel d'automatisation de l'industrie Ă  se satisfaire d'un seul
environnement, TIA Portal reprĂ©sente un jalon dans le dĂ©veloppement logiciel – un seul projet
logiciel pour toutes les tĂąches d'automatisation.
Figure 28 : Vue du logiciel TIA PORTAL V12
2. Profibus (Process Field Bus)
Pour assurer la liaison entre AUTOMATE-HMI-
VARIATEUR DE VITESSE, il faut un support efficace et
rapide pour Ă©viter toute perte d’information qui peut causer
un arrĂȘt de production pour cela nous allons utiliser
Profibus.
Profibus est le nom d'un type de bus de
terrain propriétaire et de son protocole, inter-automates et
de supervision. Il est devenu peu Ă  peu une norme de
communication dans le monde de l'industrie ces dix
derniÚres années.
Figure 29: connexion entre des différents
composants avec POFIBUS-DP
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 40
Le bus Profibus-DP (Decentralised Peripheral) (périphérie décentralisée) est utilisé pour
la commande déterministe dite "temps réel" de capteurs et d'actionneurs par une commande
centrale, par exemple par un automate programmable réalisant des fonctions d'automatisme et
de régulation.
On reconnaßt facilement un réseau Profibus-DP à la couleur de son cùble : violet. En
l'ouvrant, on distingue deux fils : un vert et un rouge, nommés respectivement "A" et "B". En
général, les connecteurs Profibus sont des connecteurs DE-9 plus ou moins standards. Le fil
"A" est relié au pin n° 8 du connecteur DE-9, tandis que le fil "B" est relié au pin n° 3. La
communication sur cette paire torsadée d'impédance caractéristique de 150 ohms est du
type RS-485 et se fait en mode NRZ Ă  l'instar de nombreux autres protocoles sur ce support
physique.
Programmation3.
Avant de se lancer Ă  la programmation il faut d’abord le reprĂ©senter sous forme de grafcet
pour lui donner une forme plus claire et explicative, AprĂšs on pourra le traduire en un
programme en langage LADDER, lorsque nous finissons la programmation du CPU nous
passons à la réalisation des vues de la supervision ainsi que configurer ses différents éléments.
A. Programme en GRAFCET
Le GRAFCET est un modĂšle de description graphique du fonctionnement des systĂšmes. Il
décrit les comportements successifs d'un systÚme logique préalablement défini par ses entrées
et ses sorties.
L’élĂ©ment de base de cette reprĂ©sentation est le couple ETAPE - TRANSITION.
D'oĂč son nom : GRAphe Fonctionnel de Commande, Etapes, Transitions.
La description du fonctionnement d'un automatisme logique peut alors ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e
graphiquement par un ensemble :
- D’ETAPES auxquelles sont associĂ©es des ACTIONS,
- De TRANSITIONS auxquelles sont associées des RECEPTIVITES,
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 Grafcet maitre
 Grafcet du mode manuel
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 Grafcet du mode automatique
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 Macro-Ă©tape de chargement
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 Macro-Ă©tape de clairçage
 Macro-Ă©tape d’essorage
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 Macro-Ă©tape de dĂ©chargement
 Macro-Ă©tape de lavage
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 47
 Grafcet de rĂ©initialisation
B. Ladder
Un programme Ladder se lit de haut en bas et l'Ă©valuation des valeurs se fait de
gauche à droite. Les valeurs correspondent en fait, si on le compare à un schéma électrique, à
la prĂ©sence ou non d'un potentiel Ă©lectrique Ă  chaque nƓud de connexion.
En effet, le Ladder est basĂ© sur le principe d’une alimentation en tension reprĂ©sentĂ©e
par deux traits verticaux reliés horizontalement par des bobines, des contacts et des blocs
fonctionnels, d'oĂč le nom 'Ladder' (Ă©chelle).
Il existe 3 types d'élément de langage :
 les entrĂ©es (ou contact), qui permettent de lire la valeur d'une variable boolĂ©enne ;
 les sorties (ou bobines) qui permettent d'Ă©crire la valeur d'une variable boolĂ©enne ;
 les blocs fonctionnels qui permettent de rĂ©aliser des fonctions avancĂ©es.
Pour le programme de la machine en LADDER (voir CD ci-joint)
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 48
C. Supervision MP277 10 TOUCH
Pour rĂ©aliser la supervision, il faut d’abord crĂ©er un tableau de variables qu’on va
commander avec les différents éléments existant sur les vues de la supervision, sur notre
tableau il y a des variables de différents type (S5TIME, INT, WORD, BIT) puisque chaque
variable dans la supervision correspond à une autre dans l’API. (Voir CD ci-joint).
Notre supervision se compose de 5 vues:
 Vue principale.
 Vue de temporisations technologiques (3pages).
 Vue de configuration des vitesses.
 Vue de visualisation des dĂ©fauts.
 Vue d’aide.
 EntĂȘte des vues
Figure 30 : EntĂȘte de la supervision.
1- Logo de COSUMAR
2- Pour accéder à la vue principale,
3- Pour accéder aux vues des temporisations technologiques,
4- Pour accéder à la configuration des vitesses,
5- Pour accĂ©der Ă  la fenĂȘtre des dĂ©fauts,
6- Pour accĂ©der Ă  la vue d’aide,
7- Date et heure,
 Vue principale
1- Vitesse du moteur (donner par le
variateur de vitesse)
2- Courant du moteur (donner par le
variateur de vitesse)
3- Pourcentage d’ouverture de la vanne
4- Pourcentage de vibration du moteur
(donner par le variateur de vitesse)
5- Température du moteur (donner par
le variateur de vitesse)
6- Cercle permet la visualisation de la
phase exécutée en mode automatique
Figure 31 : la vue principale de la supervision.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 49
7- La vitesse consigne donner au variateur de vitesse dans chaque phase
8- Signalisation (Vert : prĂȘt Ă  fonctionner ; Rouge : existence de dĂ©faut ; Gris :
conditions initiales non validé)
9- Bouton d’activation du mode automatique (en vert si activĂ©)
10- Bouton pour lancer le mode automatique aprĂšs son activation
11- Bouton pour activer le point de réinitialisation qui met la centrifugeuse en mode
déchargement, activé en cas de vouloir passer du mode automatique au mode manuel
(en vert si activé)
12- Cycle par cycle ou cycle continue dans le mode automatique (en vert si activé)
13- Pour agrandir le pourcentage d’ouverture de la vanne du chargement
14- Pour rĂ©duire le pourcentage d’ouverture de la vanne du chargement
15- Pour l’appel de la vitesse d’essorage (en mode manuel)
16- Pour l’appel de la vitesse du dĂ©chargement (en mode manuel)
17- Pour l’appel de la vitesse de chargement (en mode manuel)
18- Ouvrir et fermer l’obturateur (en mode manuel)
19- Engagement du déchargeur en haut (en mode manuel)
20- Clairçage à eau (en mode manuel)
21- Clairçage à vapeur (en mode manuel)
22- Engagement du déchargeur en bas (en mode manuel)
 Vue de temporisations technologiques
1- Affichage et modification des valeurs de
temporisations (protéger en modification
avec nom d’utilisateur et mot de passe)
2- Affichage de la décrémentation de la
temporisation lorsqu’elle est en exĂ©cution
3- Passer aux différents pages des
temporisations
4- Le numéro de la page en vue
5- Se dĂ©connecter de la session lorsqu’on
termine la saisie des temporisations (trĂšs
conseillé)
Figure 32 : Vue de temporisations.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 50
 Vue de configuration
1- Les champs oĂč on peut modifier les
consignes de vitesse voulue
2- Pour activer ou désactiver le clairçage à
eau 2 (en vert si activé)
3- Les limites des vitesses devrait ĂȘtre
prendre en considération
4- Se dĂ©connecter de la session lorsqu’on
termine la saisie des vitesses (trĂšs
conseillé)
 Vue de dĂ©fauts
1- C’est ici oĂč s’affiche les dĂ©fauts si existent
(pour la liste des défauts possible voir
annexe P-54)
 Vue d’aide
Une description détaillée des différents éléments
de la supervision.
Figure 33 : Vue de configuration.
Figure 34 : Vue des alarmes.
Figure 35 : Vue d'aide.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 51
CONCLUSION
Le stage effectué à COSUMAR nous a permis de nous familiariser avec les différents
équipements de raffinage du sucre tout en contribuant à notre intégration au milieu industriel.
De plus, il nous a donnĂ© l’occasion de mettre en pratique les connaissances thĂ©oriques
acquises durant notre formation.
La thĂ©matique traitĂ©e nous a donnĂ© l’occasion d’assimiler la dĂ©marche et les pratiques
Ă  suivre pour la rĂ©solution des problĂšmes et l’amĂ©lioration du rendement en proposant les
solutions adéquates.
En guise de conclusion nous tenons Ă  affirmer que la COSUMAR s’est engagĂ©e dans
une voie d’innovation, restructuration, automatisation et d’informatisation de son tissu
industriel et administratif.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 52
Glossaire
- Le brix : étant la quantité de matiÚre sÚche par 100g de produit. Il est déterminé par un
brix -mĂštre.
- Masse cuite : substance obtenue par la cristallisation du jus de la canne Ă  sucre.
Webographie
 ProcĂ©dĂ© de raffinage http://www.lantic.ca/refining-process/cane.php .
 La force centrifuge http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_centrifuge .
 La force centrifuge http://tpeforcecentrifuge.e-monsite.com/pages/q.html .
 Histoire de la COSUMAR, implantations, et chiffres, http://www.cosumar.co.ma .
Bibliographie
 HMI MP277 operating instructions (N° de rĂ©fĂ©rence 6AV6691-1DJ01-0AC0).
 Instructions de services pour les centrifugeuses discontinues BMA (B) version 2009.
 Cours « ETUDE DES SYSTEMES PLURITECHNIQUES ANALYSE DU BESOIN
– ANALYSE FONCTIONNELLE » LycĂ©es Jules Renard et Raoul Follereau, Dijon,
France.
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 53
ANNEXE
Caractéristiques technique MP277 10 TOUCH
Poids sans emballage env. 2 650 g
Zone d'affichage, active 211,2 mm x 158,4 mm (10,4")
Type LCD-TFT
RĂ©solution 640 x 480 pixels
Couleurs, représentables 64k
Réglage de la luminosité Oui
Type d’unitĂ© de saisie Ecran tactile analogique rĂ©sistif
MĂ©moire d'applications 6 Mo
1 x RS 422/RS 485 12 Mbit/s max. 12 Mbit/s max
2 x USB USB-Host
1 x Ethernet RJ45 10/100 Mbit/s
Tension nominale
Plage, admissible
+24 V CC
20,4 V Ă  28,8 V (-15 %, +20 %)
Transitoires, au maximum
autorisées
35 V (500 ms)
Intervalle de temps entre
deux transitoires, minimum
50 s
Consommation de courant
 Typique
 Courant permanent, maximal
 Courant d'appel Ă  l'enclenchement I2t
 env. 700 mA
 env. 1 100 mA
 env. 1 A2s
Listes des alarmes
ID Texte d’alarme Adresse de dĂ©clenchement
1 ArrĂȘt d’urgence %DB1.DBX18.0
2 Survitesse %DB1.DBX18.2
3 Basse vitesse %DB1.DBX18.3
4 Pas de tension de commande %DB1.DBX18.4
5 DĂ©faut moteur Ă  balourd %DB1.DBX18.5
6 DĂ©faut moteur de ventilateur %DB1.DBX18.6
7 Niveau masse cuite %DB1.DBX18.7
8 DĂ©faut transporteur de sucre %DB1.DBX19.0
7 Oscillation %DB1.DBX19.1
10 Durée de cycle dépassée %DB1.DBX19.2
11 Vibration faible %DB1.DBX19.3
12 Vibration élevée %DB1.DBX19.4
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 54
Table des EntrĂ©es/Sorties d’API
Nom Adresse
ArrĂȘt d'urgence I4.0
Pas de survitesse I4.3
Basse vitesse I4.4
Tension de commande I4.5
Moteur Ă  balourd sortie du sucre I4.6
Moteur de ventilateur I4.7
Niveau masse cuite I5.1
Transporteur de sucre I5.2
DĂ©chargeur en haut I8.0
DĂ©chargeur au repos I8.1
Obturateur ouvert I8.2
Obturateur fermé I8.3
DĂ©chargeur en service I8.4
DĂ©chargeur en bas I8.5
Oscillation 1 I8.6
Oscillation 2 I8.7
Vibration élevée I9.0
Vibration petite I9.1
Palpeur de niveau I9.2
vanne de chargement 0% I9.3
vanne de chargement 25% I9.4
vanne de chargement 50% I9.5
vanne de chargement 75% I9.6
Frein desserré I9.7
Brancher la tension de commande Q4.0
Freinage rapide Q4.1
Moteur a balourd sortie du sucre Q4.2
Moteur de ventilateur Q4.3
Signalisation groupe de défaut Q5.2
klaxon Q5.5
Desserrer le frein Q8.0
Rampe de clairçage à eau Q8.1
Soupape Ă  vapeur Q8.2
SĂ©parateur des Ă©gouts Q8.3
Clapet de chargement Q8.4
Déchargeur montée/descente Q8.5
DĂ©chargeur en service Q8.6
DĂ©chargeur au repos Q8.7
Obturateur Q9.0
Vanne de chargement A0 Q9.2
vanne de chargement. palpeur de niveau Q9.3
Vanne de chargement A1 Q9.5
Vanne de rinçage de la trémie Q9.7
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 55
Table des matiĂšres
REMERCIEMENT ............................................................................................................................2
SYNOPSIS .............................................................................................................................................3
INTRODUCTION.................................................................................................................................4
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL .............................................5
1. Aperçu général sur la société ...................................................................................................................6
2. Historique................................................................................................................................................7
3. Structure de la COSUMAR........................................................................................................................8
4. Description du service Ă©quipement..........................................................................................................8
5. Fiche technique........................................................................................................................................8
6. Produit de la COSUMAR...........................................................................................................................9
7. Procédé de raffinage de la canne à sucre .................................................................................................9
A. Le sucre brut : ............................................................................................................................................ 9
B. L’affinage :.................................................................................................................................................. 9
C. L’épuration:.............................................................................................................................................. 10
D. La décoloration ........................................................................................................................................ 10
E. L’évaporation ........................................................................................................................................... 10
F. La cristallisation........................................................................................................................................ 11
G. Le conditionnement :............................................................................................................................... 11
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CENTRIFUGEUSE................................................... 12
Principe de fonctionnement................................................................................................................... 131.
A. C’est quoi une centrifugeuse ................................................................................................................... 13
B. Force centrifuge....................................................................................................................................... 13
La centrifugeuse BMA G1750 ................................................................................................................. 152.
A. Le rĂŽle de la centrifugeuse (La cristallisation).......................................................................................... 16
B. Sous-ensembles et piÚces détachés......................................................................................................... 17
C. Explication des différents dispositifs........................................................................................................ 18
CHAPITRE III : ETUDE DE PROJET............................................................................................ 23
1. Analyse Fonctionnelle............................................................................................................................ 24
A. Expression du besoin ............................................................................................................................... 24
B. Processus ................................................................................................................................................. 25
C. L’analyse fonctionnelle du besoin............................................................................................................ 26
D. L’analyse fonctionnelle interne................................................................................................................ 27
2. Cahier de charges................................................................................................................................... 30
A. SystĂšme de contrĂŽle-commande actuel .................................................................................................. 30
B. Problématique ......................................................................................................................................... 33
C. Solution et traitement de solution........................................................................................................... 33
D. Les capteurs les actionneurs de la machine............................................................................................. 34
CHAPITRE IV : PROCEDE DE REALISATION........................................................................... 37
1. Présentation générale du produit .......................................................................................................... 38
1. Présentation du logiciel ......................................................................................................................... 39
2. Profibus (Process Field Bus) ................................................................................................................... 39
Programmation...................................................................................................................................... 403.
A. Programme en GRAFCET......................................................................................................................... 40
B. Ladder ...................................................................................................................................................... 47
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 56
C. Supervision MP277 10 TOUCH................................................................................................................. 48
CONCLUSION.................................................................................................................................... 51
GLOSSAIRE ....................................................................................................................................... 52
WEBOGRAPHIE............................................................................................................................... 52
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 52
ANNEXE ............................................................................................................................................. 53
Caractéristiques technique MP277 10 TOUCH................................................................................................ 53
Listes des alarmes .......................................................................................................................................... 53
Table des EntrĂ©es/Sorties d’API ..................................................................................................................... 54
Liste des figures.............................................................................................................................................. 57
Complément du rapport................................................................................................................................. 58
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 57
Liste des figures
Figure 1: Les différents filiales de la COSUMAR...................................................................................... 6
Figure 2 : Structure de la COSUMAR. ...................................................................................................... 8
Figure 3 : Les produits de la COSUMAR................................................................................................... 9
Figure 4: Essoreuse Ă  salade.................................................................................................................. 13
Figure 5 : perdre la maßtrise de son véhicule dans les courbes à cause de la force centrifuge. ........... 13
Figure 6 : Représentation du mouvement. ........................................................................................... 14
Figure 7 : Vue de la centrifugeuse BMA G1750 installée sur COSUMAR .............................................. 15
Figure 8:Vue du pupitre de commande actuel de la machine .............................................................. 15
Figure 9:Cristallisation en 3 jets. ........................................................................................................... 16
Figure 10 : Sous-ensemble, vue de face - vue de gauche...................................................................... 17
Figure 11 : contrĂŽle de panier de centrifugeuse................................................................................... 18
Figure 12 : TĂȘte d'entrainement avec freins Ă  disque........................................................................... 18
Figure 13 : Opération de déchargement contre le sens de rotation (type L). ...................................... 19
Figure 14 : Fonctionnement du canal de séparation des égouts.......................................................... 22
Figure 15 : Graphe des prestations – "bĂȘte Ă  cornes"............................................................................ 24
Figure 16: Cycle d'une centrifugeuse discontinue................................................................................. 25
Figure 17: diagramme des interactions.................................................................................................. 26
Figure 19: Structure d'un API. ............................................................................................................... 30
Figure 20: module d'alimentation PS 307 ............................................................................................. 30
Figure 21: CPU 315-2 DP........................................................................................................................ 31
Figure 22: TOR SM 323.......................................................................................................................... 31
Figure 23: CP 342-5 DP.......................................................................................................................... 31
Figure 24: Siemens OP17....................................................................................................................... 32
Figure 25: SIMVERT MASTERDRIVE VECTOR CONTROL. ....................................................................... 32
Figure 26 : déroulement du cycle typique de la centrifugeuse............................................................. 34
Figure 27:schéma pneumatique des actionneurs................................................................................. 36
Figure 28: vue du MP277” 10 TOUCH ................................................................................................... 38
Figure 29 : Vue du logiciel TIA PORTAL V12 .......................................................................................... 39
Figure 30: connexion entre des différents composants avec POFIBUS-DP........................................... 39
Figure 31 : EntĂȘte de la supervision. ..................................................................................................... 48
Figure 32 : la vue principale de la supervision. ..................................................................................... 48
Figure 33 : Vue de temporisations. ....................................................................................................... 49
Figure 34 : Vue de configuration........................................................................................................... 50
Figure 35 : Vue des alarmes. ................................................................................................................. 50
Figure 36 : Vue d'aide............................................................................................................................ 50
Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 58
Complément du rapport
Le CD ci-joint contient :
- Fichier PDF des variables de la HMI
- Fichier PDF des variables de l’API
- Fichier PDF du programme de l’API
- Les programmes d’API et de la HMI rĂ©alisĂ©s (extension *.ap12 nĂ©cessite TIA V12)

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  • 1. Universite Hassan 1er Faculte des Sciences et Techniques de Settat PROJET DE FIN D’ETUDE Pour l’Obtention du diplĂŽme LICENCE EN GENIE ELECTRIQUE TITRE RENOVATION DU PUPITRE DE COMMANDE DE LA CENTRIFUGEUSE BMA G1750 RĂ©alisĂ© Ă  COSUMAR PAR KASSIMI HAMZA & EL HADI MOHAMED Soutenu le 23 juin 2014 EncadrĂ© par : M. A.ECHCHATBI FSTS M. A.ZERHOUNI COSUMAR
  • 2. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 1 ‫ŰȘŰčŰ§Ù„Ù‰â€Ź â€«Ù‡Ù„Ù„Ű§â€Ź â€«Ù‚Ű§Ù„â€Ź â€«Ù…Ű§â€ŹÙ’â€«Ù„â€ŹÙâ€«Űč‬ â€«ÙÙŠâ€Źâ€«Ù†â€ŹÙ’â€«ŰŻâ€Ź ِ‫ŰČ‬ â€«ÙŠâ€ŹÙÙ‘â€«Űšâ€ŹÙŽâ€«Ű±â€Ź Ù’â€«Ù„â€ŹÙâ€«Ù‚â€Ź ÙŽâ€«Ùˆâ€Ź 111 - â€«Ű·Ù‡â€Ź
  • 3. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 2 Remerciement En ayant achevĂ© la prĂ©paration de notre projet de fin d’étude, dans l'espoir d'atteindre les rĂ©sultats escomptĂ©s, Nous nous sentĂźmes dans l'obligation de remercier notre encadrant au sein de la COSUMAR Ă  savoir M. A.ZERHOUNI pour sa disponibilitĂ© et ses prĂ©cieuses consignes. Nous tenions aussi Ă  remercier nos deux encadrants M. A.ECHCHATBI, M. A.TOUIL pour leurs soutiens et leurs remarques pertinentes. C'est Ă  cƓur ouvert que nous accueillerons les constatations du jury, des constatations qui nous serons sans doute utile en vue de la compĂ©tence de ses membres. AprĂšs un cursus riche en acquis tant sur le plan du savoir-faire obtenu tout au long de notre formation que sur le plan du savoir-ĂȘtre incarnĂ© par nos enseignants, aurĂ©oler le tout par un projet rĂ©ussi sera un pur plaisir.
  • 4. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 3 SYNOPSIS Dans le but d’amĂ©liorer la qualitĂ©, la production et des services au sein de COSUMAR, ce dernier adopte une politique qui donne beaucoup d’importance Ă  l’investissement dans le renouvellement de ses installations avec comme stratĂ©gie majeure l’automatisation de toutes les lignes de production et la mise Ă  niveau de ces installations. C’est dans cette optique que s’inscrit notre sujet de stage intitulĂ© « RĂ©novation du pupitre de commande de la centrifugeuse BMA G1750 ». Le but est de proposer une solution pour la rĂ©novation du systĂšme de contrĂŽle commande actuel par un systĂšme de nouvelle gĂ©nĂ©ration capable de faire face aux problĂšmes connues par le systĂšme actuel. Le projet consiste, en premier lieu, Ă  faire une Ă©tude et une description dĂ©taillĂ©e des procĂ©dĂ©s actuellement utilisĂ©s dans la centrifugeuse. Pour ce faire, on procĂšdera Ă  un inventaire de tous les Ă©quipements prĂ©sents sur le site avec leurs caractĂ©ristiques techniques et leur mode de fonctionnement. Ensuite, on mĂšnera une Ă©tude critique dans laquelle on rĂ©vĂ©lera les diffĂ©rents problĂšmes actuels. Et pour remĂ©dier Ă  ces problĂšmes, on prĂ©sentera une nouvelle architecture du systĂšme de contrĂŽle commande toujours basĂ©e sur du matĂ©riel SIEMENS, dont les piĂšces de rechanges sont disponibles dans les stocks de COSUMAR. Enfin, on proposera un programme d’automate et une interface de supervision sur Ă©cran tactile pour piloter la machine.
  • 5. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 4 INTRODUCTION La maintenance industrielle est devenue une fonction stratĂ©gique dans les entreprises. Intimement liĂ©e Ă  l’incessant dĂ©veloppement technologique, Ă  l’apparition de nouveaux modes de gestion et d’organisation du travail, Ă  la nĂ©cessitĂ© de rĂ©duire les coĂ»ts de production et d’optimiser l’utilisation des machines, et au respect des normes d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et d’environnement. Elle n’a plus aujourd’hui comme seul objectif de rĂ©parer l’outil de travail mais aussi d’en prĂ©voir et d’éviter les dysfonctionnements et en amĂ©liorer les performances. AprĂšs trois ans d’étude, suivre un stage dans une entreprise devient une nĂ©cessitĂ© dont l’objectif est d’appliquer les connaissances pratiques et thĂ©oriques afin de se familiariser avec la rĂ©alitĂ© professionnelle et s’adapter au monde du travail. La sociĂ©tĂ© COSUMAR, oĂč nous avons effectuĂ© notre stage est une entreprise industrielle qui transforme le sucre brut en sucre blanc. Le projet rĂ©automatisation de la centrifugeuse BMA G1750 qui a commencĂ© en avril 2007 dans les principaux ateliers de COSUMAR est le premier pas vers le grand progrĂšs au niveau de tout le systĂšme de production. Durant ce stage, on va ramener une enquĂȘte de satisfaction; l’automatisation auprĂšs des opĂ©rateurs et des techniciens, ensuite on va identifier les sources de dĂ©fauts des principaux organes de la centrifugeuse au secteur STG1 pour y proposer des solutions adĂ©quates qui peuvent minimiser les pertes et en mĂȘme temps amĂ©liorer le rendement de l’installation. Nous avons eu l’occasion d’effectuer notre stage de fin d’études au sein de l’atelier d’équipements (instrumentation et rĂ©gulation) de la sociĂ©tĂ© COSUMAR, les Ă©tapes de rĂ©alisation de ce stage sont dĂ©crites dans ce rapport qui sera organisĂ© de la maniĂšre suivante :  Le premier chapitre est consacrĂ© Ă  la prĂ©sentation de la sociĂ©tĂ©  Le second chapitre porte sur la description de la centrifugeuse BMA G1750  Le troisiĂšme chapitre prĂ©sente une analyse dĂ©taillĂ©e du projet  Le quatriĂšme chapitre concerne le travail rĂ©alisĂ© au cours de ce stage
  • 6. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 5 Chapitre I PrĂ©sentation de l’organisme d’accueil
  • 7. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 6 1. Aperçu gĂ©nĂ©ral sur la sociĂ©tĂ© COSUMAR est un groupe marocain, filiale de la SociĂ©tĂ© nationale d'investissement, spĂ©cialisĂ© dans l'extraction, le raffinage et le conditionnement du sucre sous diffĂ©rentes formes. Il est devenu l'unique opĂ©rateur sucrier marocain aprĂšs l'acquisition de SUTA, SUCRAFOR, SUNABEL et SURAC en 2005. La raffinerie fonde son mĂ©tier sur trois activitĂ©s principales :  L’extraction du sucre Ă  partir des plantes sucriĂšres : canne et betterave Ă  sucre ;  Le raffinage du sucre brut importĂ© ;  Le conditionnement sous diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s. La Raffinerie de Casablanca, crĂ©Ă©e en 1929, procĂšde au raffinage du sucre brut importĂ© en sucre blanc contenant plus de 99.7% de saccharose pur. Le sucre brut est acheminĂ© par bateau depuis le brĂ©sil, d’oĂč la position de la Raffinerie Ă  proximitĂ© du port de Casablanca. Depuis le port, le sucre brut est ensuite transportĂ© vers l’usine oĂč il sera stockĂ© dans les silos dĂ©diĂ©s. Raffinerie de Casablanca, produit le pain de sucre, le lingot et le morceau et le granulĂ© sous la marque «PanthĂšre/Enmer». La production par cette raffinerie reprĂ©sente plus de 50% de la production totale du sucre. Figure 1: Les diffĂ©rents filiales de la COSUMAR
  • 8. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 7 2. Historique Naissance de COSUMAR (1929) CrĂ©ation du site historique de la raffinerie de Casablanca par La SociĂ©tĂ© Nouvelle des Raffineries de Sucre de SAINT LOUIS de MARSEILLE; elle produit 100 tonnes de sucre par jour, exclusivement sous forme de pains de sucre. COSUMA devient COSUMAR (1967) L’Etat marocain acquiert 50% du capital de la sociĂ©tĂ©. COSUMAR : filiale du 1er Groupe PrivĂ©, l’ONA (1985) Le groupe ONA prend le contrĂŽle du capital de Cosumar, dĂ©sormais cotĂ©e Ă  la Bourse des Valeurs de Casablanca. Acquisition des sucreries des Doukkalas (1993) Cosumar absorbe les sucreries des Doukkala (Zemamra et Sidi Bennour), dont il dĂ©tenait dĂ©jĂ  une part significative. Les premiers investissements (2002) Passage en blanc de la sucrerie de Sidi Bennour c’est-Ă -dire : Production de sucre granulĂ© destinĂ© Ă  la consommation directe Naissance d’un Groupe (2005) Acquisition des 4 sociĂ©tĂ©s sucriĂšres Publiques, SUTA, SURAC, SUNABEL et SUCRAFOR DĂ©but du processus de modernisation et de mise Ă  niveau (2006) Projet d’extension de la capacitĂ© de traitement de betteraves Ă  15 000 t betteraves/jour de la sucrerie de Sidi Bennour, montant de l’investissement : 850 MDH. (2009) Cosumar fĂȘte ses 80 ans, sortie d'un timbre dĂ©diĂ© Ă  l'industrie sucriĂšre marocaine
  • 9. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 8 3. Structure de la COSUMAR president Directeur General Direction Financiere Direction D’Achat Direction Commerciale Direction D’Etude Direction R.H Direction Qualite Direction Maintenance Direction Amont Agricole Direction Raffinage Service Equipement Service Electrique Service Mecanique Figure 2 : Structure de la COSUMAR. 4. Description du service Ă©quipement Le stage a eu lieu Ă  la direction maintenance, bureau de mĂ©thode plus prĂ©cisĂ©ment au service Ă©quipement. L‘atelier Ă©quipement prĂ©sente un organe trĂšs important au sein de la raffinerie, il est chargĂ© de la maintenance, l‘automatisation, l‘instrumentation, et la rĂ©gulation des diffĂ©rents instruments de mesures. Il s‘occupe de la programmation et du cĂąblage des automates programmables, configuration des capteurs et des actionneurs, ainsi que l‘assistance aux travaux de rĂ©alisation des projets. 5. Fiche technique DĂ©nomination « COSUMAR »Compagnie Marocaine SucriĂšre et de Raffinage PrĂ©sident Mohamed FIKRAT. Directeur GĂ©nĂ©ral Mohammed Jaouad KHATTABI Chiffre d’affaires 5810,9 MDH (en 2010) TĂ©lĂ©phone 05 22 67 83 00 / 05 29 02 83 00 Fax 05 22 24 10 71 Superficie 20 hectares Effectifs 1081 personnes en 2011 Adresse 8 Rue Mouatamid ibnou abbad, B.P3098, 20300, Casablanca. Maroc. Site web www.cosumar.co.ma CapacitĂ© de production 2000 tonnes/jour.
  • 10. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 9 6. Produit de la COSUMAR COSUMAR assure la production, le conditionnement et la commercialisation du sucre sous quatre formes : le Pain de sucre, le Lingot et le Morceau, le sucre en granulĂ©s. La production s’effectue selon deux procĂ©dĂ©s :  La transformation de la plante sucriĂšre plantĂ©e localement, canne Ă  sucre et betterave Ă  sucre, en sucre blanc  Le raffinage de sucre brut achetĂ© depuis le marchĂ© mondial en sucre blanc 7. ProcĂ©dĂ© de raffinage de la canne Ă  sucre A. Le sucre brut : Le sucre brut constitue la matiĂšre premiĂšre de la raffinerie, il est stockĂ© dans des grands magasins « Silos » dont la capacitĂ© est de 75000 tonnes. Le sucre est transfĂ©rĂ© vers la station d’affinage grĂące Ă  des bandes transporteuses en passant par deux servo-balances, un aimant pour Ă©liminer les mĂ©taux ferreux, et un tamis pour isoler les grosses impuretĂ©s. B. L’affinage : L’affinage a pour but d’éliminer les impuretĂ©s externes qui enveloppent le sucre pour obtenir un sucre aussi dĂ©colorĂ© que possible. Cette Ă©tape se dĂ©roule en deux phases : Le pain de sucre Le sucre granulĂ© Le sucre lingot et morceau Les Pellets La MĂ©lasse Figure 3 : Les produits de la COSUMAR.
  • 11. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 10  Empattage Le sucre brut est ramenĂ© du silo vers les empĂąteurs pour l’extraction des mĂ©taux, et l’élimination de tous les objets Ă©trangers. Dans un malaxeur permettant la circulation de la vapeur pour maintenir la tempĂ©rature voisine de 50°C. Le sucre se mĂ©lange avec « l’égout riche d’empattage » et le sirop pour Ă©liminer les impuretĂ©s externes de la molĂ©cule.  Turbinage La masse cuite d'empattage passe alors dans des turbines pour ĂȘtre essorĂ©e par centrifugation. Le sirop obtenu appelĂ© « Ă©gout riche d’empattage », filtrĂ© Ă  travers la toile de la turbine, tandis que le sucre reste dans le panier. Ce sucre subit un clairçage qui est une sorte de rinçage. Le but de cette opĂ©ration est d’éliminer la totalitĂ© des impuretĂ©s extĂ©rieures. C. L’épuration: Cette Ă©tape vise Ă  Ă©liminer les impuretĂ©s internes renfermĂ©es dans les cristaux. Cette opĂ©ration se dĂ©roule en deux phases :  La carbonatation La carbonatation a pour but d’enlever les impuretĂ©s internes telles que les cendres, les matiĂšres organiques, ainsi qu’une partie des matiĂšres colorantes dans le sirop provenant de la fonte. Ce prĂ©cipite est obtenu par la rĂ©action entre l’acide carbonique et le lait de chaux.  La filtration La filtration a pour but d’éliminer les matiĂšres non dissoutes contenues dans un liquide, les impuretĂ©s existantes dans le sucre brut sous forme insoluble se retrouvent dans la fonte (sable, argile, fibres, etc.
.). D. La dĂ©coloration La commune filtrĂ©e est d'un degrĂ© de puretĂ© assez Ă©levĂ© mais elle renferme encore des matiĂšres colorantes n'ayant pas Ă©tĂ© retenues par la filtration. Pour atteindre l’objectif de la dĂ©coloration, on utilise souvent la rĂ©sine comme absorbant de ces colorants. E. L’évaporation C’est une opĂ©ration qui consiste Ă  faire Ă©vaporer, par rĂ©chauffage, l’eau contenue dans le sirop sortant de la filtration. Elle s’effectue dans des chaudiĂšres CEFT (Corps Evaporator Flow Tomb).
  • 12. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 11 A la sortie des filtres, le sirop dĂ©colorĂ© se trouve avec une puretĂ© de l’ordre 99,5% et un brix 64%. F. La cristallisation La cristallisation constitue l’ultime Ă©tape avant l’obtention du sucre sous forme de masse cuite. Elle consiste Ă  cristalliser le sucre contenu dans le raffinage par Ă©vaporation de l’eau. Cette derniĂšre se fait dans des cuites, et permet d’enlever une grande partie de l’eau. G. Le conditionnement : La COSUMAR dispose de trois stations de conditionnement, selon le produit fini dĂ©sirĂ©. Les stations du sucre granulĂ©, sucre moulĂ©, la station des pains turbinĂ©s et la station des pains.
  • 13. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 12 Chapitre II PrĂ©sentation de la centrifugeuse
  • 14. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 13 Principe de fonctionnement1. A. C’est quoi une centrifugeuse Une centrifugeuse est un appareil destinĂ© Ă  imprimer une accĂ©lĂ©ration, grĂące Ă  un mouvement de rotation, Ă  un mĂ©lange liquide-solide. Le plus souvent, le mĂ©lange est dĂ©posĂ© dans un rĂ©cipient perforĂ© de multiples orifices, la taille de ceux-ci Ă©tant suffisamment grande pour laisser passer le liquide et assez petite pour empĂȘcher le passage du solide. Ce type d'appareil peut aussi servir Ă  sĂ©parer les mĂ©langes constituĂ©s de parties ayant une densitĂ© diffĂ©rente. L'essoreuse Ă  salade en est une : sous l'effet de la rotation, une accĂ©lĂ©ration due Ă  une force centrifuge est appliquĂ©e au contenu. Les feuilles de laitue sont bloquĂ©es par les parois du panier perforĂ© et l'eau est Ă©jectĂ©e sur les parois du rĂ©cipient : le corps dense est sĂ©parĂ© du corps moins dense. B. Force centrifuge La force centrifuge est une force physique inertielle : cela signifie qu’elle entraĂźne un mouvement, comme d’autres forces habituelles (les poussĂ©es, la gravitĂ©, etc.), mais elle n’est pas un transfert d’énergie, contrairement Ă  ces derniĂšres. Comme la force de Coriolis, elle rĂ©sulte d’une sorte de « dĂ©calage » entre les mouvements de deux rĂ©fĂ©rentiels (voiture qui tourne par rapport au sol, gravitĂ© artificielle dans l’espace, etc.). Par exemple, un vĂ©hicule se dĂ©place par rapport au sol ;  s’il va tout droit et roule toujours Ă  la mĂȘme vitesse, il est dans un rĂ©fĂ©rentiel appelĂ© « galilĂ©en », comme la Terre : c’est donc un rĂ©fĂ©rentiel galilĂ©en dans un autre, les mouvements ne sont pas « dĂ©calĂ©s » et il n’y a pas de force centrifuge ;  si, maintenant, le vĂ©hicule tourne ou accĂ©lĂšre, il n’est plus dans un rĂ©fĂ©rentiel galilĂ©en. Il va exister une sorte de « diffĂ©rence » entre le rĂ©fĂ©rentiel terrestre et lui et cette diffĂ©rence va ĂȘtre « compensĂ©e » par l’apparition de forces « inertielles », dont la force centrifuge. C’est pour cela que l’on ressent une force dans les virages : c’est la force centrifuge. Figure 4: Essoreuse Ă  salade. Figure 5 : perdre la maĂźtrise de son vĂ©hicule dans les courbes Ă  cause de la force centrifuge.
  • 15. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 14 Voici l’expression physique de la force centrifuge : Figure 6 : ReprĂ©sentation du mouvement.
  • 16. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 15 La centrifugeuse BMA G17502. BMA (Braunschweigische Maschinenbauanstalt AG) est l’un des fabricants leaders mondiaux en centrifugeuses pour l'industrie sucriĂšre. Les centrifugeuses discontinues BMA de la sĂ©rie G, Ă  commande automatique, sont appropriĂ©es pour l’essorage de toute sorte de masses cuites. Le systĂšme de contrĂŽle-commande est reliĂ© Ă  l’automate Siemens S7 300. La centrifugeuse fonctionne entiĂšrement automatiquement. De nombreuses options (par exemple : le dispositif de lavage au sirop, 
) Ă  sĂ©lectionner au choix permettent d’adapter la centrifugeuse aux fins d’utilisation spĂ©cifiques. Elle est entraĂźnĂ©e par un moteur asynchrone de puissance 230 kW. Ce dernier renvoie l’énergie dĂ©gagĂ©e pendant le freinage dans le rĂ©seau de l’usine, permettant d’assurer ainsi un mode de fonctionnement Ă©conome en Ă©nergie. Figure 7 : Vue de la centrifugeuse BMA G1750 installĂ©e sur COSUMAR Figure 8:Vue du pupitre de commande actuel de la machine
  • 17. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 16 A. Le rĂŽle de la centrifugeuse (La cristallisation) Cette Ă©tape est la phase ultime de purification du sucre. Elle permet de sĂ©parer les impuretĂ©s contenues dans le sirop. Cette opĂ©ration est rĂ©alisĂ©e Ă  l’inverse de l’épuration calco- carbonique, puisqu’on Ă©limine le saccharose sous forme de cristaux alors que les impuretĂ©s restent concentrĂ©es dans le liquide pour donner en final une solution rĂ©siduelle Ă©puisĂ©e : la mĂ©lasse. La cristallisation en usine est gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©e en trois Ă©tapes appelĂ©es « jets ». Si on procĂ©dait en une seule Ă©tape, cela donnerait des produits quasi- solides et impossibles Ă  vĂ©hiculer et Ă  sĂ©parer. En gĂ©nĂ©ral on se limite Ă  un rendement en cristaux de 55 % (% masse cuite) en 1 er jet et on rĂ©alise une cristallisation fractionnĂ©e en 3 jets. Chaque jet se constitue d’une phase de cristallisation, de malaxage et de centrifugation. On procĂšde Ă  l’affinage du sucre 3 (lavage Ă  l’égout) pour rĂ©duire le recyclage de N.S. en 1er jet. Le sirop d’alimentation du 1er jet est appelĂ© « liqueur standard » ou (LS), il est le rĂ©sultat du mĂ©lange de diffĂ©rents produits. Le sirop et les cristaux formĂ©s au cours de la cristallisation forment la « masse- cuite ». Le sirop entourant les cristaux prend le nom d’eau mĂšre puisqu’il nourrit les cristaux. Lors de l’essorage, l ‘eau mĂšre entourant les cristaux devient « Ă©gout pauvre » ou (EP) et l’eau utilisĂ©e pour le clairçage (lavage) du sucre en centrifugeuse constitue « l’égout riche » ou (ER). Figure 9:Cristallisation en 3 jets.
  • 18. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 17 B. Sous-ensembles et piĂšces dĂ©tachĂ©s Figure 10 : Sous-ensemble, vue de face - vue de gauche. Rep. DĂ©signation Rep. DĂ©signation 1 Support 2 Couvercle 3 Cuve 4 Partie supĂ©rieure du dĂ©chargeur 5 Charrue de dĂ©chargement 6 Dispositif de centrage 7 Dispositif interne de sĂ©paration des Ă©gouts 8 Projecteur 9 Appareil de commande 10 Rampe de clairçage Ă  l’eau 11 Moteur 12 Bague intermĂ©diaire 13 Frein 14 Accouplement 15 TĂȘte d’entraĂźnement 16 Arbre 17 Plateau de distribution 18 Moyeu 19 Panier (avec tamis) 20 Obturateur de fond 21 Dispositif de nettoyage 22 Vanne de chargement 23 Rinçage de la trĂ©mie de chargement 24 TrĂ©mie de chargement 25 Clapet de sĂ©curitĂ© 26 Palpeur de niveau
  • 19. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 18 C. Explication des diffĂ©rents dispositifs  Panier Le corps du panier est une construction soudĂ©e en acier inoxydable de haute rĂ©sistance. L’enveloppe du panier est perforĂ©e sur toute la hauteur, les perforations d’écoulement prĂ©sentant un finissage de surface de haute qualitĂ©. Le moyeu est vissĂ© au corps de panier. D’un cĂŽtĂ©, sa forme spĂ©ciale assure un bon appui de la tĂŽle perforĂ©e, de l’autre, on obtient ainsi un grand espace libre entre paroi du panier et tĂŽle perforĂ©e Ă  travers lequel le sirop peut couler vers les perforations du panier. TĂŽle perforĂ©e et tĂŽle Ă  fentes en pont sont fabriquĂ©es en acier inoxydable. Pour les cas spĂ©ciaux, on emploie Ă©galement des tamis avec perforations en forme de fentes d’une largeur de 0,4 mm.  Arbre En combinaison avec l’accouplement, l’arbre de centrifugeuse transmet le couple de rotation du moteur d’entraĂźnement au panier. L’arbre est produit d’un acier de rĂ©sistance extraordinairement haute et Ă©tudiĂ© avec une rĂ©serve de sĂ©curitĂ© multiple pour la transmission de forces. Il est pourvu d’une protection anticorrosive par nickelage chimique dur dans les parties visibles.  Centrage Le dispositif de centrage se compose d’une douille cylindrique fixĂ©e sur l’arbre, d’une bague Ă  quatre rouleaux qui, pendant le service, roulent sur la douille, ainsi que de la rĂ©ception extĂ©rieure transmettant les forces produites au couvercle.  EntraĂźnement L’entraĂźnement est composĂ© de la tĂȘte d’entraĂźnement avec deux roulements permettant le regraissage, d’une rotule semi−sphĂ©rique pour permettre les mouvements d’oscillation et de ressorts en caoutchouc pour les amortir, de l’accouplement, du frein, de l’alarme Figure 11 : contrĂŽle de panier de centrifugeuse. Figure 12 : TĂȘte d'entrainement avec freins Ă  disque.
  • 20. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 19 d’oscillations et des transmetteurs de vitesse. La bague extĂ©rieure de l’entraĂźnement est vissĂ©e sur le support. GrĂące Ă  sa rĂ©alisation constructive avec couronne dentĂ©e centrale en caoutchouc, l’accouplement peut supporter les mouvements d’oscillation sans ĂȘtre endommagĂ©. Le frein travaille comme frein d’urgence". Pendant le service en cycles, le freinage est effectuĂ© en rĂ©gime gĂ©nĂ©rateur du moteur. Le frein est desserrĂ© par pression de ressort et actionnĂ© Ă  l’aide d’air comprimĂ©.  Support Le support est composĂ© d’une tĂȘte avec quatre pieds de support carrĂ©s. La tĂȘte est destinĂ©e Ă  recevoir l’accouplement et le frein, de maniĂšre Ă  ce qu’aucune poussiĂšre de freinage ne puisse sortir. La connexion entre moteur et support est assurĂ©e par une bague intermĂ©diaire dont la forme constructive dĂ©pend de la bride du moteur. Le support est guidĂ© dans la cuve moyennant des douilles de serrage pour charges Ă©levĂ©es et vissĂ© Ă  celle−ci.  DĂ©chargeur Au choix, deux types de dĂ©chargeur peuvent ĂȘtre utilisĂ©s. Il est impossible de combiner les deux systĂšmes:  DĂ©chargeur R (tournant Ă  droite, c’est Ă  dire dans le sens de rotation du panier)  DĂ©chargeur L (avec lequel on est concernĂ©) ; dans ce systĂšme, un vĂ©rin pneumatique fait entrer la charrue dans la couche du produit, la charrue tournant en direction opposĂ©e au sens de rotation du panier. Etant donnĂ© que, dans ce systĂšme, la charrues ne s’étend pas sur toute la hauteur intĂ©rieure du panier, pendant le procĂšs, elle exerce un mouvement verticale vers le bas incitĂ© Ă©galement par vĂ©rin pneumatique.  Obturateur de fond L’obturateur de fond est un cĂŽne en tĂŽle avec bague de centrage montĂ©e. En Ă©tat fermĂ©, cette bague assure le guidage dans le fond de panier et l’obturation envers ce dernier. Figure 13 : OpĂ©ration de dĂ©chargement contre le sens de rotation (type L).
  • 21. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 20 Au niveau de l’ouverture supĂ©rieure, le cĂŽne est guidĂ© sur une unitĂ© pneumatique de cylindre et piston de façon Ă  empĂȘcher que du produit entre dans l’espace se trouvant au−dessous de l’obturateur. L’unitĂ© de cylindre et piston est alimentĂ©e en air Ă  travers un passage tournant de façon Ă  ce qu’il est possible de renoncer au montage d’élĂ©ments supplĂ©mentaires Ă  l’intĂ©rieur du panier pour commander l’obturateur.  Palpeur de niveau La rĂ©gulation automatique de la quantitĂ© de masse cuite alimentĂ©e se fait par l’intermĂ©diaire du palpeur de niveau fixĂ© sur le couvercle de la cuve. Au dĂ©but du processus de chargement, le palpeur est libĂ©rĂ© par cylindre pneumatique et, sous la pression d’un ressort, commence son chemin vers la paroi du panier. La couche de masse cuite fait retourner le bras du palpeur. Une fois l’épaisseur de couche prĂ©fixĂ©e atteinte, un dĂ©tecteur de valeur limite Ă©met le signal pour l’achĂšvement du processus de chargement (il faut tenir compte d’un Ă©gouttement postĂ©rieur de masse cuite dĂ» au temps de fermeture de la vanne de chargement). L’impulsion donnĂ©e sert en mĂȘme temps Ă  amorcer le vĂ©rin pneumatique qui entraĂźne le mouvement du bras du palpeur vers le centre du panier.  Dispositif de chargement Le dispositif de chargement se compose de la tubulure pour le raccordement au malaxeur de distribution, de la vanne de chargement Ă  commande pneumatique, du positionneur, de l’unitĂ© des fins de course, de la trĂ©mie de chargement et du clapet de sĂ©curitĂ©. Le clapet de sĂ©curitĂ© est fermĂ© et un peu dĂ©calĂ© dans le temps par rapport Ă  la fermeture de la vanne de chargement pour que la masse cuite restante puisse sortir de la trĂ©mie de chargement. En outre, la trĂ©mie de chargement est rincĂ©e pendant cette pĂ©riode de diffĂ©rence. Pendant la phase de chargement, le flux de masse cuite est guidĂ© sur le plateau de distribution par le clapet de sĂ©curitĂ©.  Dispositif de clairçage Ă  l’eau Le dispositif de clairçage Ă  l’eau est composĂ© de la rampe de clairçage Ă  l’eau, du flexible de raccordement orientable et de la vanne d’arrĂȘt Ă  commande pneumatique. La rampe de clairçage est Ă©quipĂ©e de buses Ă  jet plat et permet un ajustement radial (pour rĂ©gler l’angle de pulvĂ©risation en fonction de l’épaisseur de la couche de produit). L’automate programmable de la machine comprend un clairçage Ă  l’eau intermittente
  • 22. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 21 (Interrompu temporairement) afin de pouvoir prĂ©voir plusieurs cycles de clairçage. Il est Ă©galement possible de faire sortir l’égout pauvre restant, AprĂšs la sortie de l’égout pauvre Ă  l’aide d’un lavage Ă  l’eau trĂšs bref pour que la totalitĂ© des Ă©gouts provenant de la phase de clairçage principale puisse ĂȘtre utilisĂ©e comme Ă©gout riche (le mĂ©lange des Ă©gouts est ainsi rĂ©duit au minimum).  Dispositif de clairçage Ă  vapeur Si le clairçage Ă  vapeur est rĂ©alisĂ© avec de la vapeur surchauffĂ©e, celui−ci s’effectue avant tout en vue d’un sĂ©chage prĂ©alable du produit. DĂ» Ă  la tempĂ©rature Ă©levĂ©e, une grande partie de l’humiditĂ© s’évapore de façon Ă  ce qu’une humiditĂ© rĂ©siduelle rĂ©duite du produit est atteinte. En cas d’utilisation de vapeur sursaturĂ©e, le processus de clairçage Ă  vapeur sert Ă  laver encore une fois le produit, mais avec une quantitĂ© minimale d’eau. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale: Pour les produits d’une puretĂ© plus Ă©levĂ©e, la nĂ©cessitĂ© d’effectuer un clairçage Ă  vapeur est moins importante. En cas de sucre affinĂ©, le clairçage Ă  vapeur aux fins de lavage du sucre est superflu. Pour cela, seulement un clairçage Ă  vapeur surchauffĂ©e donne un sens. Le dispositif de clairçage Ă  vapeur peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour un rĂ©chauffement prĂ©alable de la centrifugeuse.  ContrĂŽle d’oscillations Pour protĂ©ger la centrifugeuse, deux interrupteurs d’oscillation et un interrupteur de vibration sont montĂ©s Les interrupteurs sont destinĂ©s Ă  : DĂ©tecter d’une façon prĂ©ventive les battements du panier, de l’arbre et de l’obturateur contre la cuve de centrifugeuses et les empĂȘcher. ProtĂ©ger la centrifugeuse contre les vibrations excessives dues aux balourds dans le panier ou par exemple Ă  un arbre dĂ©formĂ©.  Dispositif interne de sĂ©paration des Ă©gouts, disponible en option En principe, le dispositif de sĂ©paration des Ă©gouts est une vanne Ă  siĂšge qui ouvre et ferme le canal d’égout riche en fonction du temps technologique ajustĂ©.
  • 23. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 22 Les canaux pour Ă©gout pauvre et Ă©gout riche sont complĂštement sĂ©parĂ©s l’un de l’autre, de façon Ă  ce qu’il reste du temps suffisant pour l’évacuation de l’égout respectif. Un mĂ©lange des Ă©gouts n’est plus possible que sur la paroi de l’enveloppe. Figure 14 : Fonctionnement du canal de sĂ©paration des Ă©gouts.
  • 24. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 23 Chapitre III Etude de projet
  • 25. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 24 1. Analyse Fonctionnelle A. Expression du besoin La mĂ©thode d'expression du besoin repose sur trois questions : - A qui le produit rend-il service ? À celui qui l’utilise : L’entreprise (COSUMAR) - Dans quel but ? Pour satisfaire le besoin exprimĂ© : Essorer la masse cuite afin d’obtenir un sucre pure 100% - Sur quoi le produit agit-il ? Sur l’état d’une matiĂšre d’Ɠuvre : La masse cuite Figure 15 : Graphe des prestations – "bĂȘte Ă  cornes". Le graphe des prestations est le schĂ©ma normalisĂ© de l'expression du besoin Le produit rend service au client en agissant sur la matiĂšre d'Ɠuvre pour satisfaire le besoin. La centrifugeuse rend service Ă  l’entreprise en agissant sur la masse cuite pour avoir un sucre pure 100% prĂȘt Ă  s’écher et se conditionner pour enfin le commercialisĂ©. La satisfaction du produit est gĂ©nĂ©rĂ©e par la modification de l’état d’une matiĂšre d’Ɠuvre. Essorer la masse cuite afin de fournir du sucre pure 100% Centrifugeuse Entreprise Masse cuite Dans quel but ? A qui rend-il service ? Sur quoi agit-il ?
  • 26. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 25 B. Processus Les centrifugeuses discontinues travaillent de façon entiĂšrement automatique et par cycles ; Figure 16: Cycle d'une centrifugeuse discontinue. Selon produit, exĂ©cution de la machine, et variante de l’entrainement, il est possible de rĂ©aliser jusqu’à 25 cycles/h.  Au dĂ©but d’un cycle, la centrifugeuse fonctionne Ă  la vitesse de chargement 160Tr/min.  Quand la vanne de chargement s’ouvre, la masse cuite entre dans le tube d’entrĂ©e.  A travers le clapet de sĂ©curitĂ©, le flux de masse cuite est guidĂ© vers le plateau de distribution et reparti d’ici rĂ©guliĂšrement dans le panier.  Une fois l’épaisseur de masse cuite souhaitĂ©e atteinte, le palpeur de niveau Ă©met le signal pour la fermeture de la vanne de chargement fermĂ©e, le lavage du tube d’entrĂ©e et l’accĂ©lĂ©ration Ă  la vitesse d’essorage commencent. Le clapet de sĂ©curitĂ© se ferme de façon temporisĂ©e.  Pendant la phase d’accĂ©lĂ©ration, les opĂ©rations de clairçage Ă  l’eau et Ă  la vapeur sont rĂ©alisĂ©es, un peu dĂ©calĂ©s dans le temps l’une envers l’autre. AprĂšs avoir appliquĂ© le clairçage, le dispositif de sĂ©paration des Ă©gouts passe en position « Ă©gout riche ».pendant les phases d’accĂ©lĂ©ration et d’essorage, la plus grande quantitĂ© possible de liquide est amenĂ©e vers les canaux d’évacuation des Ă©gouts de la cuve. Chargement AccĂ©lĂ©ration Clairçage EssorageFreinage DĂ©chargem -ent Lavage
  • 27. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 26  AprĂšs la phase de freinage ; environ Ă  une vitesse de entre 80 et 40 Tr/min ; le processus de dĂ©chargement commence. Pendant quelques rĂ©volutions du panier, le dĂ©chargeur Ă©carte la couche de produit de la paroi de panier en dirigeant les cristaux vers l’ouverture se trouvant dans le fond du panier.  Avant le processus de dĂ©chargement, cette ouverture a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e par l’obturateur de fond.  Le produit tombe de la sortie de la cuve dans les unitĂ©s de transport postposĂ©es.  Une fois le processus de dĂ©chargement achevĂ©, le lavage des tamis est effectuĂ© pendant que la centrifugeuse accĂ©lĂšre de nouveau Ă  la vitesse de chargement.  AprĂšs la fin du lavage et le passage du dispositif de sĂ©paration des Ă©gouts Ă©ventuellement existant en position « Ă©gout pauvre », il est possible de commencer automatiquement ou manuellement un nouveau cycle. C. L’analyse fonctionnelle du besoin L'analyse fonctionnelle du besoin, permet de caractĂ©riser les fonctions de service attendues et gĂ©nĂ©rĂ©es par l'usage du produit. La dĂ©finition des relations entre le produit et les Ă©lĂ©ments du milieu extĂ©rieur est gĂ©nĂ©ralement une "histoire" de spĂ©cialistes, qui "racontent" l'utilisation du produit, pour envisager toutes les interactions avec l'extĂ©rieur. On peut alors construire le graphe des inters acteurs. Figure 17: diagramme des interactions. Les fonctions principales (FP) les fonctions pour lesquels le produit a Ă©tĂ© crĂ©Ă©. Les fonctions contraintes (FC) traduisent des rĂ©actions ou des adaptations Ă  des Ă©lĂ©ments du milieu extĂ©rieur.
  • 28. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 27  Liste des fonctions FP1 Essorer la masse cuite par la force centrifuge gĂ©nĂ©rer par la rotation Ă  grande vitesse. FP2 Claircer le sucre cristallisĂ© on envoyant de l’eau et de la vapeur. FC1 Etre alimenter en Ă©nergie Ă©lectrique. FC2 Assurer la sĂ©curitĂ© des personnes. FC3 Etre opĂ©rationnel sous les conditions de pression, humiditĂ© et corrosion usuelles. FC4 Se fixer et d’adapter Ă  un support en assurant la dĂ©munissions des risques causĂ© par les vibrations. FC5 PossibilitĂ© de superviser et intervenir par un opĂ©rateur de maintenance en cas de besoin. FC6 Permet le lavage du tamis Ă  la fin de chaque cycle. D. L’analyse fonctionnelle interne Il s'agit cette fois de l'Ă©tude des fonctions de service rĂ©alisĂ©es (et non plus attendues) Ă  partir des solutions techniques proposĂ©es par l'entreprise pour rĂ©aliser le produit. On se place du point de vue de l'exploitant ou du concepteur. Pour cela nous allons utiliser l’outil SADT (Structured Analysis & Design Technic) Qui est une mĂ©thode graphique qui part du gĂ©nĂ©ral pour aller au particulier. Elle permet de dĂ©crire des systĂšmes oĂč coexistent des flux de matiĂšres d'Ɠuvre (produits, Ă©nergies et informations). Elle s'appuie sur la mise en relation de ces diffĂ©rents flux avec les fonctions que remplit le systĂšme. Le modĂšle de reprĂ©sentation prend la forme d'Actigrammes, rectangles basĂ©s sur les activitĂ©s ou les fonctions du systĂšme. Les actigrammes sont dĂ©finis par :  Les entrĂ©es : SUR QUOI agit la fonction ?  Les sorties : QUE DEVIENNENT les entrĂ©es, aprĂšs rĂ©alisation de la fonction ?  Les contraintes de pilotage : Ă©lĂ©ments qui paramĂštrent et modulent la fonction.  Les moyens (support d'activitĂ©s) : c'est la rĂ©ponse Ă  la question : QUI
  • 29. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 28 W : Contrainte Ă©nergĂ©tique (Ă©nergie Ă©lectrique et pneumatique) C : Contrainte de configuration (Information sur le fonctionnement) R : Contrainte de rĂ©glage (Programme) E : Contrainte d’exploitation (RĂ©glage)
  • 30. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 29
  • 31. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 30 2. Cahier de charges A. SystĂšme de contrĂŽle-commande actuel Un automate programmable industriel, ou API, est un dispositif Ă©lectronique programmable destinĂ© Ă  la commande de processus industriels par un traitement sĂ©quentiel. Il envoie des ordres vers les prĂ©s actionneurs (partie opĂ©rative ou PO cĂŽtĂ© actionneur) Ă  partir de donnĂ©es d’entrĂ©es (capteurs) (partie commande ou PC cĂŽtĂ© capteur), de consignes et d’un programme informatique. Figure 18: Structure d'un API.  Les composantes de l’automate programmable S7-300 L’automate programmable S7-300 se compose des unitĂ©s suivantes : Le module d’alimentation PS 307 ; 2A (6ES7307-1BA00-0AA0) Le module d'alimentation PS 307 ; 2 A prĂ©sente les propriĂ©tĂ©s suivantes : Courant de sortie 2 A  Tension nominale de sortie 24 V cc  stabilisĂ©e, tenue aux courts-circuits et Ă  la marche Ă  vide  Peut assurer la tension d'alimentation des capteurs et actionneurs. Figure 19: module d'alimentation PS 307
  • 32. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 31 L’unitĂ© centrale CPU 315-2 DP (6ES7315-2AFO3-0AB0)  L’unitĂ© centrale exĂ©cute le programme utilisateur, alimente le bus interne du S7-300 en 5V, communique avec d’autres appareils d’un rĂ©seau MPI via l’interface MPI.  Temps de traitement Ă©levĂ© en arithmĂ©tique binaire (0,3 ”s) et en virgule flottante (50 ”s).  Interface maĂźtre/esclave DP PROFIBUS L’unitĂ© centrale est livrĂ©e avec une alimentation intĂ©grĂ©e de 24V cc et une mĂ©moire de travail de 64 Ko. Les deux modules d’entrĂ©es/sorties TOR SM 323 ; DI16/DO16 24V/0,5A (6ES7323- 1BLOO-0AA0) Le SM 323 ; DI 16/DO-16 x 24 V cc/0,5 A possĂšde les caractĂ©ristiques suivantes :  16 entrĂ©es numĂ©riques, sĂ©paration galvanique par groupes de 16  16 sorties numĂ©riques, sĂ©paration galvanique par groupes de 8  Tension d'entrĂ©e nominale : 24 V cc  Courant de sortie : 0,5 A  EntrĂ©es convenant pour des commutateurs et des dĂ©tecteurs de proximitĂ©  Sorties convenant aux Ă©lectrovannes, aux contacteurs Ă  courant continu et aux lampes de signalisation. Le processeur de communication CP 342-5 DP (6GK7342-5DA01- 0XE0) Le processeur de communication CP 342-5 est le module de communication du SIMATIC S7-300 pour le bus PROFIBUS DP. Le CP 342-5 soulage la CPU des tĂąches de communication. Le CP 342-5 prĂ©sente tous les avantages architecturaux du SIMATIC S7-300, Ă  savoir :  CompacitĂ© : largeur standard simple des modules SM du SIMATIC S7-300 Figure 20: CPU 315-2 DP Figure 21: TOR SM 323 Figure 22: CP 342-5 DP
  • 33. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 32  Connecteur femelle Sub-D 9 points pour la connexion au PROFIBUS-DP  Bornier Ă  4 bornes pour l'application de l'alimentation externe de 24 V cc  FacilitĂ© de cĂąblage : le connecteur femelle Sub-D et les bornes sont facilement accessibles  Le CP 324-5 peut ĂȘtre utilisĂ© sans ventilation forcĂ©e, ni pile de sauvegarde, ni cartouche mĂ©moire ne sont nĂ©cessaires  Le pupitre Siemens OP17 Les pupitres opĂ©rateur OP7 et OP17 sont des pĂ©riphĂ©riques permettant de visualiser l’état d’exploitation, les valeurs actuelles d’un processus ainsi que les alarmes d’un automate qui leur est reliĂ©. De plus, il est possible de procĂ©der sur le pupitre Ă  des entrĂ©es Ă©crites directement dans l’automate. Vous pouvez mĂȘme exĂ©cuter des fonctions de diagnostic sur l’installation depuis le pupitre opĂ©rateur. L’OP17 est dotĂ© d’un boĂźtier en plastique avec panneau frontal Ă  membrane, il convient donc Ă  un montage isolĂ© de la terre.  Variateur de vitesse SIMOVERT MASTERDRIVE (6SE7035- 1TJ60) Les SIMOVERT MASTERDRIVE VC (Vector Control) font partie du groupe de produits SIMOVERT MASTERDRIVE qui est un systĂšme complet de variation numĂ©rique de frĂ©quence pour les entraĂźnements Ă  vitesse variables avec moteurs triphasĂ©s. Le MASTERDRIVE VC sĂ©rie de convertisseurs SIMOVERT est Ă  la fois uniforme et de conception modulaire. La puissance de sortie de l’unitĂ© standard varie de 0,55 kW Ă  2300 kW. Toutes les tensions d'alimentation standard internationale de 380 V Ă  690 V sont couvertes. Siemens 6SE7035-1TJ60 unitĂ© de SIMOVERT MASTERDRIVES VC est un onduleur encastrable dont les caractĂ©ristiques sont les suivantes :  Puissance nominale : 250kW  Courant nominal de sortie : 510A Figure 23: Siemens OP17 Figure 24: SIMVERT MASTERDRIVE VECTOR CONTROL.
  • 34. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 33  Tension d’alimentation triphasĂ©e : 380V Ă  480V AC B. ProblĂ©matique Ainsi, toute perturbation, ou problĂšme reliĂ© Ă  ce systĂšme doit ĂȘtre dĂ©tectĂ© et corrigĂ© en un minimum de temps. Dans le cas du systĂšme d’automatisation, sur lequel nous avons travaillĂ©, les problĂšmes qui se posent peuvent se rĂ©sumer comme suit : L’endommagement des pupitres opĂ©rateurs dĂ» aux facteurs suivants :  L’accumulation de la poussiĂšre (existante dans l’environnement de l’implantation de ces pupitres qui est un milieu hostile) au niveau du module de refroidissement qui obstrue le dissipateur de chaleur et rĂ©duit la moyenne d’air Ă  l’intĂ©rieur, ce qui provoque une augmentation de la tempĂ©rature (Surchauffe).  La durĂ©e de vie limitĂ©e des composantes des pupitres opĂ©rateurs lors de l’utilisation excessive et continue de ce dernier.  La vapeur dĂ©gagĂ©e par les turbines et qui y pĂ©nĂštre Ă  travers les encoches. Cette vapeur se condense Ă  l’intĂ©rieur des pupitres et provoque des courts-circuits au niveau des cartes Ă©lectroniques.  La mauvaise manipulation qui entraĂźne des problĂšmes au niveau de la visualisation de l’OP.  Le coĂ»t Ă©levĂ© lors de la maintenance nĂ©cessite des piĂšces de rechange trĂšs chĂšres. Le dĂ©pannage d’équipement ne permet d'assurer qu’une partie de la fonction requise ; elle doit toutefois ĂȘtre suivie par une action curative dans les plus brefs dĂ©lais. C. Solution et traitement de solution COSUMAR est le principal acteur sucrier au Maroc et chaque problĂšme au niveau de la fabrication et du conditionnement peut influencer la production entiĂšre de l’usine. Pour assurer sa survie, l’entreprise se trouve dans l’obligation de maintenir des marges bĂ©nĂ©ficiaires suffisantes afin de rester compĂ©titive dans le marchĂ©. Tout cela requiert une bonne fiabilitĂ© des processus de fabrication du sucre. Les solutions que nous allons suggĂ©rer par la suite ne concernent que le pupitre opĂ©rateur. On propose donc de remplacer l’OP17 avec un pupitre de modĂšle plus rĂ©cent. Pourquoi ?  Remplacer un OP17 avec un autre OP17 est impossible car il n’est plus commercialisĂ© au marchĂ©  Acheter un pupitre prĂ©programmer de la part du constructeur s’élevĂ© Ă  deux fois le cout du mĂȘme pupitre non programmĂ©
  • 35. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 34 Pour que la programmation soit utile, il faut que chaque bouton de notre nouveau pupitre ait une adresse qui rĂ©fĂšre Ă  la tĂąche Ă  exĂ©cuter si on appuie sur celui-ci, alors un problĂšme s’impose : comment connaitre la signification de chaque adresse mĂ©moire de DB45 Le programme STEP7 de la centrifugeuse en question non commentĂ©, et sans mnĂ©moniques car le constructeur ne fournit pas le code source. On propose alors d’éditer un nouveau programme qui doit ĂȘtre le plus similaire possible Ă  l’ancien, en gardant les mĂȘmes diapositives de l’automate et tout le cĂąblage dĂ©jĂ  existĂ© (voir annexe P-55). Notre objet se limitera Ă  la programmation de l’automate et du pupitre. D. Les capteurs les actionneurs de la machine Comme dĂ©jĂ  indiquĂ© dans notre solution ; la rĂ©novation du pupitre nĂ©cessite une rĂ©novation du programme lui-mĂȘme. Le programme doit ĂȘtre Ă©ditĂ© de façon Ă  ce qu’il soit facilement compris par les agents de COSUMAR, maintenable, et mis Ă  jour au fur et Ă  mesure. Dans ce cas, on doit essayer au maximum d’utiliser les fonctions, d’écrire le programme de façon modulaire plutĂŽt que linĂ©aire, de commenter chaque branche de programme et d’enrichir la mnĂ©monique. Pour Ă©crire notre programme on doit connaitre tous les capteurs et les actionneurs existant sur la machine et on doit respecter le processus de fonctionnement de la centrifugeuse BMA G1750.  DĂ©roulement du cycle typique de la centrifugeuse Figure 25 : dĂ©roulement du cycle typique de la centrifugeuse
  • 36. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 35  Temps technologiques Relais de temporisation Fonction T1 ContrĂŽle de temps de cycle T2 ContrĂŽle de temps de chargement T3 Retardement passage de la sĂ©paration des Ă©gouts en position Ă©gout riche T4 Retardement passage de la sĂ©paration des Ă©gouts en position Ă©gout pauvre T5 DĂ©but clairçage Ă  l’eau 1 T6 DurĂ©e clairçage Ă  l’eau 1 T7 DĂ©but clairçage Ă  l’eau 2 T8 DurĂ©e clairçage Ă  l’eau 2 T9 DĂ©chargeur ; temps de sĂ©jour en haut T10 DĂ©chargeur ; temps de sĂ©jour en bas T11 DurĂ©e essorage T12 DurĂ©e lavage de tamis T13 DĂ©but rinçage de la trĂ©mie de chargement T14 DurĂ©e rinçage de la trĂ©mie de chargement T15 Retardement fermeture du clapet de sĂ©curitĂ© T16 DĂ©but clairçage Ă  vapeur T17 DurĂ©e clairçage Ă  vapeur  Les capteurs DĂ©signation Type Fonction S101 DĂ©tecteur de proximitĂ© DĂ©chargeur en haut S106 DĂ©tecteur de proximitĂ© DĂ©chargeur en bas S103* DĂ©tecteur de proximitĂ© Obturateur de font ouvert S104* DĂ©tecteur de proximitĂ© Obturateur de fond fermĂ© S119 Interrupteur de pression Frein desserrĂ© S114 Fin de course MĂ©canique Palpeur de niveau S111/S112 DĂ©tecteur de proximitĂ© Oscillations S113 Interrupteur Ă  chute de bille ContrĂŽle d’oscillations S102 DĂ©tecteur de proximitĂ© DĂ©chargeur en position de repos S105 DĂ©tecteur de proximitĂ© DĂ©chargeur en position de travail S144 DĂ©tecteur de proximitĂ© DĂ©chargeur verrouillĂ© S145 DĂ©tecteur de proximitĂ© DĂ©chargeur non verrouillĂ© S115 DĂ©tecteur de proximitĂ© Vanne de chargement fermĂ©e Y20 Electrovanne Rinçage de la trĂ©mie de chargement
  • 37. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 36  SchĂ©ma pneumatique Figure 26:schĂ©ma pneumatique des actionneurs
  • 38. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 37 Chapitre IV ProcĂ©dĂ© de rĂ©alisation
  • 39. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 38 Pour qu’on puisse rĂ©aliser notre projet on doit d’abord choisir le support matĂ©riel et logiciel sur lequel on va travailler, l’existence d’un automate SIEMENS dĂ©jĂ  installĂ© nous oblige Ă  utiliser des logiciels SIEMENS compatible avec notre CPU permettant la mise en Ɠuvre de notre programme. Il nous reste de choisir le pupitre nĂ©cessaire et efficace pour ce travail, par souci d’efficacitĂ©, de fiabilitĂ©, et de compatibilitĂ©, nous allons devoir choisir un pupitre efficace pour une rĂ©alisation efficace de ce travail, dans notre cas nous allons utiliser un pupitre rĂ©cent appartenant Ă  la marque SIEMENS. AprĂšs de longues recherches et comparaisons entre les diffĂ©rents modĂšles que prĂ©sente cette marque nous avons finalement choisi le pupitre opĂ©rateur MP277 10” TOUCH (N° de rĂ©fĂ©rence 61V6671-8XS00-01X0). En terme pratique la moyenne des pannes des OP17s Ă  COSUMAR vaut deux OP17s par an, mais le MP277 n’aura besoin de rĂ©novation que une fois par an au mois ca ça ce qui est un gain pour l’entreprise en terme d’arrĂȘt de production et l’occupation de la main d’Ɠuvre qui s’occupe du renouvellement. 1. PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du produit Les Multi Panel MP 277 constituent une extension de la gamme des 270. Les pupitres opĂ©rateurs se basent sur le systĂšme d'exploitation standard et innovateur Microsoft Windows CE 5.0. Les Multi Panel MP 277 sont les reprĂ©sentants de la catĂ©gorie de produits appelĂ©e "Plate-forme multifonctionnelle". Les pupitres opĂ©rateurs offrent des possibilitĂ©s de communication avec le monde de la bureautique Ă©largies. Le programme Pocket Internet Explorer est installĂ© sur les pupitres opĂ©rateur. Les MP 277 peuvent ĂȘtre employĂ©s de maniĂšre variable, ils sont trĂšs performants et offrent un excellent rapport qualitĂ©-prix.  Les appareils sont Ă©quipĂ©s des composants suivants :  Interface PROFIBUS  Interface Ethernet pour la connexion Ă  PROFINET  2 interfaces USB  Ecran TFT couleurs jusqu'Ă  64k (Voir annexe P-54) Figure 27: vue du MP277” 10 TOUCH
  • 40. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 39 1. PrĂ©sentation du logiciel L’utilisation des composants de la famille SIEMENS nos oblige Ă  utiliser des logiciels de SIEMENS aussi, pour programmer le CPU nous devrons utiliser SIMATIC STEP7 et pour programmer le pupitre il faut utiliser SIMATIC WINCC, pour cela nous avons choisie TIA PORTAL V12, un logiciel qui combine les deux et qui est plus rĂ©cent plus professionnel et plus facile Ă  utiliser. Le nouvel environnement de dĂ©veloppement Totally Integrated Automation Portal fĂ©dĂšre au sein d'un seul environnement de dĂ©veloppement tous les outils logiciels d'automatisation. En Ă©tant le premier logiciel d'automatisation de l'industrie Ă  se satisfaire d'un seul environnement, TIA Portal reprĂ©sente un jalon dans le dĂ©veloppement logiciel – un seul projet logiciel pour toutes les tĂąches d'automatisation. Figure 28 : Vue du logiciel TIA PORTAL V12 2. Profibus (Process Field Bus) Pour assurer la liaison entre AUTOMATE-HMI- VARIATEUR DE VITESSE, il faut un support efficace et rapide pour Ă©viter toute perte d’information qui peut causer un arrĂȘt de production pour cela nous allons utiliser Profibus. Profibus est le nom d'un type de bus de terrain propriĂ©taire et de son protocole, inter-automates et de supervision. Il est devenu peu Ă  peu une norme de communication dans le monde de l'industrie ces dix derniĂšres annĂ©es. Figure 29: connexion entre des diffĂ©rents composants avec POFIBUS-DP
  • 41. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 40 Le bus Profibus-DP (Decentralised Peripheral) (pĂ©riphĂ©rie dĂ©centralisĂ©e) est utilisĂ© pour la commande dĂ©terministe dite "temps rĂ©el" de capteurs et d'actionneurs par une commande centrale, par exemple par un automate programmable rĂ©alisant des fonctions d'automatisme et de rĂ©gulation. On reconnaĂźt facilement un rĂ©seau Profibus-DP Ă  la couleur de son cĂąble : violet. En l'ouvrant, on distingue deux fils : un vert et un rouge, nommĂ©s respectivement "A" et "B". En gĂ©nĂ©ral, les connecteurs Profibus sont des connecteurs DE-9 plus ou moins standards. Le fil "A" est reliĂ© au pin n° 8 du connecteur DE-9, tandis que le fil "B" est reliĂ© au pin n° 3. La communication sur cette paire torsadĂ©e d'impĂ©dance caractĂ©ristique de 150 ohms est du type RS-485 et se fait en mode NRZ Ă  l'instar de nombreux autres protocoles sur ce support physique. Programmation3. Avant de se lancer Ă  la programmation il faut d’abord le reprĂ©senter sous forme de grafcet pour lui donner une forme plus claire et explicative, AprĂšs on pourra le traduire en un programme en langage LADDER, lorsque nous finissons la programmation du CPU nous passons Ă  la rĂ©alisation des vues de la supervision ainsi que configurer ses diffĂ©rents Ă©lĂ©ments. A. Programme en GRAFCET Le GRAFCET est un modĂšle de description graphique du fonctionnement des systĂšmes. Il dĂ©crit les comportements successifs d'un systĂšme logique prĂ©alablement dĂ©fini par ses entrĂ©es et ses sorties. L’élĂ©ment de base de cette reprĂ©sentation est le couple ETAPE - TRANSITION. D'oĂč son nom : GRAphe Fonctionnel de Commande, Etapes, Transitions. La description du fonctionnement d'un automatisme logique peut alors ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e graphiquement par un ensemble : - D’ETAPES auxquelles sont associĂ©es des ACTIONS, - De TRANSITIONS auxquelles sont associĂ©es des RECEPTIVITES,
  • 42. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 41  Grafcet maitre  Grafcet du mode manuel
  • 43. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 42
  • 44. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 43  Grafcet du mode automatique
  • 45. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 44  Macro-Ă©tape de chargement
  • 46. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 45  Macro-Ă©tape de clairçage  Macro-Ă©tape d’essorage
  • 47. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 46  Macro-Ă©tape de dĂ©chargement  Macro-Ă©tape de lavage
  • 48. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 47  Grafcet de rĂ©initialisation B. Ladder Un programme Ladder se lit de haut en bas et l'Ă©valuation des valeurs se fait de gauche Ă  droite. Les valeurs correspondent en fait, si on le compare Ă  un schĂ©ma Ă©lectrique, Ă  la prĂ©sence ou non d'un potentiel Ă©lectrique Ă  chaque nƓud de connexion. En effet, le Ladder est basĂ© sur le principe d’une alimentation en tension reprĂ©sentĂ©e par deux traits verticaux reliĂ©s horizontalement par des bobines, des contacts et des blocs fonctionnels, d'oĂč le nom 'Ladder' (Ă©chelle). Il existe 3 types d'Ă©lĂ©ment de langage :  les entrĂ©es (ou contact), qui permettent de lire la valeur d'une variable boolĂ©enne ;  les sorties (ou bobines) qui permettent d'Ă©crire la valeur d'une variable boolĂ©enne ;  les blocs fonctionnels qui permettent de rĂ©aliser des fonctions avancĂ©es. Pour le programme de la machine en LADDER (voir CD ci-joint)
  • 49. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 48 C. Supervision MP277 10 TOUCH Pour rĂ©aliser la supervision, il faut d’abord crĂ©er un tableau de variables qu’on va commander avec les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments existant sur les vues de la supervision, sur notre tableau il y a des variables de diffĂ©rents type (S5TIME, INT, WORD, BIT) puisque chaque variable dans la supervision correspond Ă  une autre dans l’API. (Voir CD ci-joint). Notre supervision se compose de 5 vues:  Vue principale.  Vue de temporisations technologiques (3pages).  Vue de configuration des vitesses.  Vue de visualisation des dĂ©fauts.  Vue d’aide.  EntĂȘte des vues Figure 30 : EntĂȘte de la supervision. 1- Logo de COSUMAR 2- Pour accĂ©der Ă  la vue principale, 3- Pour accĂ©der aux vues des temporisations technologiques, 4- Pour accĂ©der Ă  la configuration des vitesses, 5- Pour accĂ©der Ă  la fenĂȘtre des dĂ©fauts, 6- Pour accĂ©der Ă  la vue d’aide, 7- Date et heure,  Vue principale 1- Vitesse du moteur (donner par le variateur de vitesse) 2- Courant du moteur (donner par le variateur de vitesse) 3- Pourcentage d’ouverture de la vanne 4- Pourcentage de vibration du moteur (donner par le variateur de vitesse) 5- TempĂ©rature du moteur (donner par le variateur de vitesse) 6- Cercle permet la visualisation de la phase exĂ©cutĂ©e en mode automatique Figure 31 : la vue principale de la supervision.
  • 50. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 49 7- La vitesse consigne donner au variateur de vitesse dans chaque phase 8- Signalisation (Vert : prĂȘt Ă  fonctionner ; Rouge : existence de dĂ©faut ; Gris : conditions initiales non validĂ©) 9- Bouton d’activation du mode automatique (en vert si activĂ©) 10- Bouton pour lancer le mode automatique aprĂšs son activation 11- Bouton pour activer le point de rĂ©initialisation qui met la centrifugeuse en mode dĂ©chargement, activĂ© en cas de vouloir passer du mode automatique au mode manuel (en vert si activĂ©) 12- Cycle par cycle ou cycle continue dans le mode automatique (en vert si activĂ©) 13- Pour agrandir le pourcentage d’ouverture de la vanne du chargement 14- Pour rĂ©duire le pourcentage d’ouverture de la vanne du chargement 15- Pour l’appel de la vitesse d’essorage (en mode manuel) 16- Pour l’appel de la vitesse du dĂ©chargement (en mode manuel) 17- Pour l’appel de la vitesse de chargement (en mode manuel) 18- Ouvrir et fermer l’obturateur (en mode manuel) 19- Engagement du dĂ©chargeur en haut (en mode manuel) 20- Clairçage Ă  eau (en mode manuel) 21- Clairçage Ă  vapeur (en mode manuel) 22- Engagement du dĂ©chargeur en bas (en mode manuel)  Vue de temporisations technologiques 1- Affichage et modification des valeurs de temporisations (protĂ©ger en modification avec nom d’utilisateur et mot de passe) 2- Affichage de la dĂ©crĂ©mentation de la temporisation lorsqu’elle est en exĂ©cution 3- Passer aux diffĂ©rents pages des temporisations 4- Le numĂ©ro de la page en vue 5- Se dĂ©connecter de la session lorsqu’on termine la saisie des temporisations (trĂšs conseillĂ©) Figure 32 : Vue de temporisations.
  • 51. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 50  Vue de configuration 1- Les champs oĂč on peut modifier les consignes de vitesse voulue 2- Pour activer ou dĂ©sactiver le clairçage Ă  eau 2 (en vert si activĂ©) 3- Les limites des vitesses devrait ĂȘtre prendre en considĂ©ration 4- Se dĂ©connecter de la session lorsqu’on termine la saisie des vitesses (trĂšs conseillĂ©)  Vue de dĂ©fauts 1- C’est ici oĂč s’affiche les dĂ©fauts si existent (pour la liste des dĂ©fauts possible voir annexe P-54)  Vue d’aide Une description dĂ©taillĂ©e des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la supervision. Figure 33 : Vue de configuration. Figure 34 : Vue des alarmes. Figure 35 : Vue d'aide.
  • 52. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 51 CONCLUSION Le stage effectuĂ© Ă  COSUMAR nous a permis de nous familiariser avec les diffĂ©rents Ă©quipements de raffinage du sucre tout en contribuant Ă  notre intĂ©gration au milieu industriel. De plus, il nous a donnĂ© l’occasion de mettre en pratique les connaissances thĂ©oriques acquises durant notre formation. La thĂ©matique traitĂ©e nous a donnĂ© l’occasion d’assimiler la dĂ©marche et les pratiques Ă  suivre pour la rĂ©solution des problĂšmes et l’amĂ©lioration du rendement en proposant les solutions adĂ©quates. En guise de conclusion nous tenons Ă  affirmer que la COSUMAR s’est engagĂ©e dans une voie d’innovation, restructuration, automatisation et d’informatisation de son tissu industriel et administratif.
  • 53. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 52 Glossaire - Le brix : Ă©tant la quantitĂ© de matiĂšre sĂšche par 100g de produit. Il est dĂ©terminĂ© par un brix -mĂštre. - Masse cuite : substance obtenue par la cristallisation du jus de la canne Ă  sucre. Webographie  ProcĂ©dĂ© de raffinage http://www.lantic.ca/refining-process/cane.php .  La force centrifuge http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_centrifuge .  La force centrifuge http://tpeforcecentrifuge.e-monsite.com/pages/q.html .  Histoire de la COSUMAR, implantations, et chiffres, http://www.cosumar.co.ma . Bibliographie  HMI MP277 operating instructions (N° de rĂ©fĂ©rence 6AV6691-1DJ01-0AC0).  Instructions de services pour les centrifugeuses discontinues BMA (B) version 2009.  Cours « ETUDE DES SYSTEMES PLURITECHNIQUES ANALYSE DU BESOIN – ANALYSE FONCTIONNELLE » LycĂ©es Jules Renard et Raoul Follereau, Dijon, France.
  • 54. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 53 ANNEXE CaractĂ©ristiques technique MP277 10 TOUCH Poids sans emballage env. 2 650 g Zone d'affichage, active 211,2 mm x 158,4 mm (10,4") Type LCD-TFT RĂ©solution 640 x 480 pixels Couleurs, reprĂ©sentables 64k RĂ©glage de la luminositĂ© Oui Type d’unitĂ© de saisie Ecran tactile analogique rĂ©sistif MĂ©moire d'applications 6 Mo 1 x RS 422/RS 485 12 Mbit/s max. 12 Mbit/s max 2 x USB USB-Host 1 x Ethernet RJ45 10/100 Mbit/s Tension nominale Plage, admissible +24 V CC 20,4 V Ă  28,8 V (-15 %, +20 %) Transitoires, au maximum autorisĂ©es 35 V (500 ms) Intervalle de temps entre deux transitoires, minimum 50 s Consommation de courant  Typique  Courant permanent, maximal  Courant d'appel Ă  l'enclenchement I2t  env. 700 mA  env. 1 100 mA  env. 1 A2s Listes des alarmes ID Texte d’alarme Adresse de dĂ©clenchement 1 ArrĂȘt d’urgence %DB1.DBX18.0 2 Survitesse %DB1.DBX18.2 3 Basse vitesse %DB1.DBX18.3 4 Pas de tension de commande %DB1.DBX18.4 5 DĂ©faut moteur Ă  balourd %DB1.DBX18.5 6 DĂ©faut moteur de ventilateur %DB1.DBX18.6 7 Niveau masse cuite %DB1.DBX18.7 8 DĂ©faut transporteur de sucre %DB1.DBX19.0 7 Oscillation %DB1.DBX19.1 10 DurĂ©e de cycle dĂ©passĂ©e %DB1.DBX19.2 11 Vibration faible %DB1.DBX19.3 12 Vibration Ă©levĂ©e %DB1.DBX19.4
  • 55. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 54 Table des EntrĂ©es/Sorties d’API Nom Adresse ArrĂȘt d'urgence I4.0 Pas de survitesse I4.3 Basse vitesse I4.4 Tension de commande I4.5 Moteur Ă  balourd sortie du sucre I4.6 Moteur de ventilateur I4.7 Niveau masse cuite I5.1 Transporteur de sucre I5.2 DĂ©chargeur en haut I8.0 DĂ©chargeur au repos I8.1 Obturateur ouvert I8.2 Obturateur fermĂ© I8.3 DĂ©chargeur en service I8.4 DĂ©chargeur en bas I8.5 Oscillation 1 I8.6 Oscillation 2 I8.7 Vibration Ă©levĂ©e I9.0 Vibration petite I9.1 Palpeur de niveau I9.2 vanne de chargement 0% I9.3 vanne de chargement 25% I9.4 vanne de chargement 50% I9.5 vanne de chargement 75% I9.6 Frein desserrĂ© I9.7 Brancher la tension de commande Q4.0 Freinage rapide Q4.1 Moteur a balourd sortie du sucre Q4.2 Moteur de ventilateur Q4.3 Signalisation groupe de dĂ©faut Q5.2 klaxon Q5.5 Desserrer le frein Q8.0 Rampe de clairçage Ă  eau Q8.1 Soupape Ă  vapeur Q8.2 SĂ©parateur des Ă©gouts Q8.3 Clapet de chargement Q8.4 DĂ©chargeur montĂ©e/descente Q8.5 DĂ©chargeur en service Q8.6 DĂ©chargeur au repos Q8.7 Obturateur Q9.0 Vanne de chargement A0 Q9.2 vanne de chargement. palpeur de niveau Q9.3 Vanne de chargement A1 Q9.5 Vanne de rinçage de la trĂ©mie Q9.7
  • 56. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 55 Table des matiĂšres REMERCIEMENT ............................................................................................................................2 SYNOPSIS .............................................................................................................................................3 INTRODUCTION.................................................................................................................................4 CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL .............................................5 1. Aperçu gĂ©nĂ©ral sur la sociĂ©tĂ© ...................................................................................................................6 2. Historique................................................................................................................................................7 3. Structure de la COSUMAR........................................................................................................................8 4. Description du service Ă©quipement..........................................................................................................8 5. Fiche technique........................................................................................................................................8 6. Produit de la COSUMAR...........................................................................................................................9 7. ProcĂ©dĂ© de raffinage de la canne Ă  sucre .................................................................................................9 A. Le sucre brut : ............................................................................................................................................ 9 B. L’affinage :.................................................................................................................................................. 9 C. L’épuration:.............................................................................................................................................. 10 D. La dĂ©coloration ........................................................................................................................................ 10 E. L’évaporation ........................................................................................................................................... 10 F. La cristallisation........................................................................................................................................ 11 G. Le conditionnement :............................................................................................................................... 11 CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CENTRIFUGEUSE................................................... 12 Principe de fonctionnement................................................................................................................... 131. A. C’est quoi une centrifugeuse ................................................................................................................... 13 B. Force centrifuge....................................................................................................................................... 13 La centrifugeuse BMA G1750 ................................................................................................................. 152. A. Le rĂŽle de la centrifugeuse (La cristallisation).......................................................................................... 16 B. Sous-ensembles et piĂšces dĂ©tachĂ©s......................................................................................................... 17 C. Explication des diffĂ©rents dispositifs........................................................................................................ 18 CHAPITRE III : ETUDE DE PROJET............................................................................................ 23 1. Analyse Fonctionnelle............................................................................................................................ 24 A. Expression du besoin ............................................................................................................................... 24 B. Processus ................................................................................................................................................. 25 C. L’analyse fonctionnelle du besoin............................................................................................................ 26 D. L’analyse fonctionnelle interne................................................................................................................ 27 2. Cahier de charges................................................................................................................................... 30 A. SystĂšme de contrĂŽle-commande actuel .................................................................................................. 30 B. ProblĂ©matique ......................................................................................................................................... 33 C. Solution et traitement de solution........................................................................................................... 33 D. Les capteurs les actionneurs de la machine............................................................................................. 34 CHAPITRE IV : PROCEDE DE REALISATION........................................................................... 37 1. PrĂ©sentation gĂ©nĂ©rale du produit .......................................................................................................... 38 1. PrĂ©sentation du logiciel ......................................................................................................................... 39 2. Profibus (Process Field Bus) ................................................................................................................... 39 Programmation...................................................................................................................................... 403. A. Programme en GRAFCET......................................................................................................................... 40 B. Ladder ...................................................................................................................................................... 47
  • 57. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 56 C. Supervision MP277 10 TOUCH................................................................................................................. 48 CONCLUSION.................................................................................................................................... 51 GLOSSAIRE ....................................................................................................................................... 52 WEBOGRAPHIE............................................................................................................................... 52 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 52 ANNEXE ............................................................................................................................................. 53 CaractĂ©ristiques technique MP277 10 TOUCH................................................................................................ 53 Listes des alarmes .......................................................................................................................................... 53 Table des EntrĂ©es/Sorties d’API ..................................................................................................................... 54 Liste des figures.............................................................................................................................................. 57 ComplĂ©ment du rapport................................................................................................................................. 58
  • 58. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 57 Liste des figures Figure 1: Les diffĂ©rents filiales de la COSUMAR...................................................................................... 6 Figure 2 : Structure de la COSUMAR. ...................................................................................................... 8 Figure 3 : Les produits de la COSUMAR................................................................................................... 9 Figure 4: Essoreuse Ă  salade.................................................................................................................. 13 Figure 5 : perdre la maĂźtrise de son vĂ©hicule dans les courbes Ă  cause de la force centrifuge. ........... 13 Figure 6 : ReprĂ©sentation du mouvement. ........................................................................................... 14 Figure 7 : Vue de la centrifugeuse BMA G1750 installĂ©e sur COSUMAR .............................................. 15 Figure 8:Vue du pupitre de commande actuel de la machine .............................................................. 15 Figure 9:Cristallisation en 3 jets. ........................................................................................................... 16 Figure 10 : Sous-ensemble, vue de face - vue de gauche...................................................................... 17 Figure 11 : contrĂŽle de panier de centrifugeuse................................................................................... 18 Figure 12 : TĂȘte d'entrainement avec freins Ă  disque........................................................................... 18 Figure 13 : OpĂ©ration de dĂ©chargement contre le sens de rotation (type L). ...................................... 19 Figure 14 : Fonctionnement du canal de sĂ©paration des Ă©gouts.......................................................... 22 Figure 15 : Graphe des prestations – "bĂȘte Ă  cornes"............................................................................ 24 Figure 16: Cycle d'une centrifugeuse discontinue................................................................................. 25 Figure 17: diagramme des interactions.................................................................................................. 26 Figure 19: Structure d'un API. ............................................................................................................... 30 Figure 20: module d'alimentation PS 307 ............................................................................................. 30 Figure 21: CPU 315-2 DP........................................................................................................................ 31 Figure 22: TOR SM 323.......................................................................................................................... 31 Figure 23: CP 342-5 DP.......................................................................................................................... 31 Figure 24: Siemens OP17....................................................................................................................... 32 Figure 25: SIMVERT MASTERDRIVE VECTOR CONTROL. ....................................................................... 32 Figure 26 : dĂ©roulement du cycle typique de la centrifugeuse............................................................. 34 Figure 27:schĂ©ma pneumatique des actionneurs................................................................................. 36 Figure 28: vue du MP277” 10 TOUCH ................................................................................................... 38 Figure 29 : Vue du logiciel TIA PORTAL V12 .......................................................................................... 39 Figure 30: connexion entre des diffĂ©rents composants avec POFIBUS-DP........................................... 39 Figure 31 : EntĂȘte de la supervision. ..................................................................................................... 48 Figure 32 : la vue principale de la supervision. ..................................................................................... 48 Figure 33 : Vue de temporisations. ....................................................................................................... 49 Figure 34 : Vue de configuration........................................................................................................... 50 Figure 35 : Vue des alarmes. ................................................................................................................. 50 Figure 36 : Vue d'aide............................................................................................................................ 50
  • 59. Projet de fin d’étude 2013/2014 Page 58 ComplĂ©ment du rapport Le CD ci-joint contient : - Fichier PDF des variables de la HMI - Fichier PDF des variables de l’API - Fichier PDF du programme de l’API - Les programmes d’API et de la HMI rĂ©alisĂ©s (extension *.ap12 nĂ©cessite TIA V12)