05-12-13 Première réunion de l'Atelier d'Urbanisme pour aménager la place du pont d'en vestit à Perpignan.
17-12-13 Mise à jour du fichier pour "interprétation du graffe"
Réflexions sur la place du pont d'en vestit - atelier d'urbanisme - Perpignan
1. Réflexions sur la place du pont d’en vestit "
Atelier d’urbanisme de Perpignan
Réflexions sur la place du Pont d’en Vestit.
Pour l’Atelier d’urbanisme de Perpignan
Présence de Jean-Christophe, Martine, Danielle, Bernard M. et Julien.
Problématique: la "place" n'en est pas une car n'est qu'un lieu de passage, forte présence
automobile.
Mobilier urbain dissuasif, agressif. (signalétique, publicités, potelets métalliques antiparking sauvage…)
Musée d'art contemporain = peu visible, couleurs tristes, entrée dissuasive.
Appropriation de la place par les habitants et touristes reste impossible dans ces
conditions.
Laisser l’accès aux parkings Arago et république.
Hypothèses: Pour rendre à la Place sa fonction:
•
limiter le flux automobile
•
requalifier le traitement du sol
•
améliorer l'accès et la visibilité du musée
Pistes: Fermer rue Foch à intersection Zamenoff et/ou fermer la circulation entre l'entrée
de la rue des augustin et la rue grande la monnaie pour éviter le double sens.
Si limitation ou suppression automobile sur cette place, l'espace reprend sa forme carrée,
d'où possibilité de traitement au sol indifférencié: supprime potelets, supprime trottoirs,
tout au même niveau. Agrandir terrasses. Possibilité rejoindre les deux terrasses
actuellement de part et autre de la circulation actuelle. Possibilité de remonter petit à petit
vers terrasses café la source, crêperie bretonne, le long de la rue Foch jusqu’à
l’intersection fermée.
Pour améliorer la visibilité et identifier le musée d'art contemporain, profiter de cette
excroissance (escalier) pour en faire un totem évocateur (ou un phare…) qui accroche
l'oeil du passant dans les 5 rues qui débouchent sur cette place et redirige vers l'entrée.
Dans la continuité du totem, mettre des couleurs, des oeuvres ou des photos sur le couloir
derrière les fenêtres du rdc.
Exploiter aussi la possibilité de déplacer l'entrée principale du musée, soit coté dalle
Arago, soit par l'encadrement en pierres face au tabac.
A propos du graffe «La révolution c’est fini», nous pouvons oser un rapprochement avec
L’homme Unidimentionnel de Herbert Marcuse, 1964:
Selon l’auteur, l’absorption de l’art et la culture dans la rationalité technologique de la
construction d’une société signifie la liquidation de sa capacité critique et négatrice, au
profit d’une culture unidimentionnelle.
Avec «La révolution c’est fini!» le graffeur illustre par un ton humoristique la critique d’une
institutionnalisation de l’art contemporain qui croit pouvoir inclure en son sein un cri
supposé contestataire.
Le style «science fiction» (ou d’anticipation) du dessin reprend une tradition de genre
littéraire qui accompagne toujours les avancées technologiques et industrielles.