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LES ACTIONS DU SNIFMK LES ACTIONS DU SNIFMK 
LES ACTIONS DU SNIFMK 
« Le Changement c’est (peut-être) pour Maintenant » 
A propos de la réingénierie du diplôme de 
Masseur-Kinésithérapeute 
Nous sommes le mardi 15 mai 2012, il est 18h45, nous quittons la salle 4039 au ministère de la Santé. Le 
travail a encore une fois été compliqué : discussion article par article, parfois mot par mot, tentative de coup de 
force, contre-argumentation, négociation, dernière mise au point et point nal. 
Le groupe de production installé le 17 
décembre 2012 rend sa copie. 
Depuis de nombreuses années, les pro-fessionnels, 
qu’ils soient libéraux, sala-riés, 
praticiens cadres, formateurs et 
directeurs d’institut, souhaitaient, mili-taient 
pour une réforme de la formation 
initiale. Beaucoup stigmatisaient le déca-lage 
entre l’arrêté de formation du 5 sep-tembre 
1989 et l’évolution des pratiques 
professionnelles, l’évolution de la régle-mentation 
et l’évolution des pratiques 
pédagogiques. 
Le 18 décembre 2007 la DHOS mit en 
place un groupe de travail pour effectuer 
la réingénierie de la profession de Mas-seur- 
Kinésithérapeute. 
La constitution du groupe était la sui-vante 
: 
1. Représentants des organisations syn-dicales. 
2. Représentants des associations pro-fessionnelles. 
3. Représentants des employeurs. 
4. Représentants des instituts/écoles de 
formation. 
5. Représentants des médecins. 
6. Personnalités qualifiées. 
Le travail piloté par Marie-Ange 
COUDRAY est accompagné par le cabinet 
de consultant CG Conseil. 
Le cahier des charges de ce groupe était 
de produire, in fine, un référentiel de for-mation 
pour les Masseurs-Kinésithéra-peutes, 
conforme à la structure imposée 
par les accords de Bologne. 
Ce groupe nommé Groupe de Production 
devait élaborer ces référentiels : 
‡ Sans se préoccuper des modalités de 
sélection. 
‡ Sans envisager la formation à de nou-velles 
compétences ou investir de 
nouveaux domaines d’exercice. 
‡ Sans que soit défini a priori le nombre 
d’années nécessaire à la formation. 
Plus clairement, le contenant ainsi 
que le grade universitaire de sortie 
devant être déterminés en fonction de 
la « qualité » des contenus du réfé-rentiel. 
‡ Enfin, ce référentiel de formation 
devait permettre la construction de 
compétences nécessaires à l’exer-cice 
d’un novice. 
LE DIPLÔME 
Le métier 
Référentiel d’activités 
Le diplôme 
Référentiel de certification 
Référentiel de compétences 
Critères d’évaluation La formation 
Référentiel de formation 
Modalités d’évaluation et 
de validation 
Selon les voies d’accés 
au diplôme 
©DHOS - Bureau P1/CG Conseil 
Groupe de travail KINE du 21 février 2008 
LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE TRAVAIL 
Élaboration du référentiel d’activités du métier 
Élaboration du référentiel de compétences du diplôme 
Élaboration des critères d’évaluation pour les différentes 
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Adaptation du programme de formation 
Élaboration des modalités d’évaluation dans le cadre de la 
formation 
©DHOS - Bureau P1/CG Conseil 
Groupe de travail KINE du 21 février 2008 
Le travail du groupe de production terminé et la mise en forme des différents textes par 
les juristes réalisée, un processus de validation est mis en place : 
‡ Présentation des textes au MESR. 
‡ Validation des référentiels devant les N+i des différentes organisations associées à 
la démarche. 
‡ Présentation devant le HCPP. 
‡ Et enfin parution des textes. 
18 | SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 | 19
LES ACTIONS DU SNIFMK LES ACTIONS DU SNIFMK 
Durant ces 4 années et demi, de nom-breuses 
péripéties sont venues ponctuer 
ce travail. 
Je ne relaterai que les dernières : 
En février 2011, sans qu’aucune expli-cation 
ne nous soit fournie, les travaux 
s’arrêtent, les réunions sont annulées. 
Gilles PREL, Conseiller Pédagogique Na-tional, 
ayant pris la suite de Marie-Ange 
COUDRAY, met en place un groupe res-treint 
chargé de finaliser la rédaction du 
référentiel de formation. 
Ce groupe restreint constitué de direc-teurs 
d’institut, d’un représentant de 
l’ONMK et du président de la FNEK, faute 
d’appui institutionnel, interrompt ses tra-vaux 
au bout de deux réunions. 
En septembre 2011, Dominique 
MONGUILLON, Conseillère Pédagogique 
Nationale, réinstalle officiellement le 
groupe et fixe clairement l’objectif : fina-liser 
un projet de référentiel de forma-tion. 
Fin octobre, la maquette de programme 
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formation soit 240 ECTS, HORS sélection. 
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La reconnaissance de la formation gé-néraliste 
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Ces annonces recueillent auprès des 
organisations syndicales, de la Fédéra-tion 
des étudiants en Kinésithérapie et de 
l’ONMK un accueil très favorable alors 
qu’elles transgressent tous les principes 
énoncés lors de la mise en place du groupe 
de travail et qu’elles sont contraires à la 
volonté annoncée du groupe d’avoir une 
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de 4 années. 
Le groupe de travail doit revoir sa copie, 
de nouvelles options apparaissent : 
‡ Une volonté affichée de calquer notre 
dispositif de formation sur le modèle 
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‡ Une volonté de privilégier une poli-tique 
de promotion de la profession 
à travers un parcours universitaire 
en oubliant parfois que la vocation et 
l’honneur de notre profession sont 
d’abord de dispenser à nos patients 
un soin de qualité. 
Depuis 1989, nous dénoncions le fait que 
le temps de formation professionnelle 
était déjà trop court pour permettre à 
l’étudiant d’acquérir et de s’approprier 
l’ensemble des connaissances néces-saires 
à l’exercice. Avec le nouveau 
programme nous avons encore ajouté 
d’autres thématiques, certes très utiles, 
mais qui viennent encore surcharger 
nos programmes. Au total, nous avons 
à mettre en place une formation profes-sionnelle 
en institut en 6 semestres. 
Le problème posé par l’année universi-taire 
reste entier, sur ce modèle, nous 
ne pouvons pas disposer à l’entrée en 
formation professionnelle de pré-re-quis 
homogène. 
Les acquis du projet du nouveau réfé-rentiel 
: 
‡ Pour entrer en formation profes-sionnelle, 
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c’est-à-dire que les étudiants en-trant 
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‡ Le nombre d’heures consacrées à la 
formation clinique ou hors clinique 
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essentiel pour que nos étudiants 
puissent construire une expérience 
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où la kinésithérapie s’impose. 
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portfolio est un progrès dont on ne 
mesure pas encore la portée : 
* d’une part, il répond à une de-mande 
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de la formation de l’étudiant en 
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d’information sur la réforme pour 
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la santé. 
20 | SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 | 21
LES ACTIONS DU SNIFMK 
Le Cadeau de la nouvelle année 
Le Vendredi 25 janvier 2013, l’arbitrage tant attendu arriva. Dans un courrier signé de 
Madame Marisol TOURAINE et de Madame Geneviève FIORASSO nous étions informés 
que : 
« Le diplôme d’Etat autorisant l’exercice de la profession de Masseur-Kinésithérapeute est acquis au terme 
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Cette formulation prouve bien que les 
connaissances acquises lors des années 
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en rien un pré-requis. La formation 
professionnelle et donc l’acquisition des 
connaissances commencent bien au pre-mier 
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filière universitaire. 
« L’admission dans les études de mas-so- 
kinésithérapie pour plus des ¾ des 
étudiants, est précédée d’une année de 
préparation… ». 
Ce paragraphe se cantonne à énumérer 
les modes de sélection (PACES, L1 STAPS 
et préparations organisées au sein des 
instituts) sans statuer. Le concours de 
droit commun et les préparations qui 
y sont associées ne sont plus remis en 
cause, ce qui exclu toute revendication de 
lien entre diplôme et l’acquisition de 240 
ECTS. 
Les autres dispositions ne portent, de 
mon point de vue, aucune nouveauté par 
rapport au courrier précédent. 
Est-ce une cruelle désillusion ? 
Je pense que ce n’est une désillusion que 
pour ceux qui s’étaient imaginés que la 
juxtaposition d’une année de formation 
sélection inhomogène et de trois années 
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un ensemble cohérent qui permette de 
revendiquer une formation profession-nelle 
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Comment sortir de l’impasse ? 
Il faut absolument créer un cursus de 
formation cohérent : 
Soit en reprenant le modèle initial de 
quatre années de formation profession-nelle 
hors sélection. 
Soit de mettre en place une année de 
formation sélection basée sur un pro-gramme 
national, s’imposant à tous, 
constituant comme pour les préparations 
aux grandes écoles un véritable pré-re-quis 
à la formation des kinésithérapeutes, 
programme co-construit avec le minis-tère 
de la Recherche afin qu’il puisse se 
voir attribué 60 ECTS. 
Cette modalité est d’ailleurs évoquée 
dans le courrier du 25 janvier 2013. 
Si tout reste en l’état, les instituts au-ront 
à mettre en place une formation 
plus dense, plus ambitieuse en moins de 
temps qu’aujourd’hui. 
Enfin il appartient à notre profession de 
choisir son combat. 
Michel BOUTROY 
Directeur de l’IFMK de L’AP HP 
Représentant du SNIFMK aux 
travaux de réingénierie 
SYNDICAT NATIONAL DES INSTITUTS DE FORMATION 
EN 
MASSO-KINÉSITHÉRAPIE 
Communiqué du Syndicat National des Instituts de Formation en 
Masso-Kinésithérapie 
Le courrier de Madame la Ministre de la Santé et de Madame la Ministre de l’Enseignement 
supérieur et de la Recherche en date du 25 janvier 2013 rendant arbitrage sur les modalités 
d’accès en formation de masseur-kinésithérapeute et le niveau de reconnaissance universi-taire 
est accueilli avec stupéfaction par les responsables des instituts de formation. 
Le maintien de la possibilité d’un concours à l’issue d’une 1ère année non universitaire, et la 
reconnaissance du diplôme de masseur-kinésithérapeute au grade de licence vont à l’en-contre 
du processus engagé dans le cadre de la réingénierie. Ils nient l’état actuel de la 
sélection, de la formation et les besoins en formation des professionnels de demain. 
Nous avons fait état tout au long des travaux de réingénierie avec le ministère de la Santé de 
la nécessité d’intégrer dans notre formation les éléments nécessaires à un exercice profes-sionnel 
de plus en plus complexe et diversifié. 
Pour cela, nous avions conçu un programme qui comporte 20% d’enseignements supplé-mentaires 
par rapport au programme actuel. Ce n’était pas pour « gonfler » artificiellement 
la durée en vue d’une reconnaissance supplémentaire (universitaire ou pécuniaire), mais 
uniquement pour pouvoir former des professionnels de qualité, capables de répondre aux 
multiples domaines d’exercice de la profession, avec le souci d’évoluer en fonction des 
progrès de la connaissance scientifique. 
Malheureusement, nous avions déjà dû, lors de l’arbitrage ministériel du gouvernement pré-cédent, 
renoncer à obtenir le temps nécessaire à une formation en quatre ans, ce qui est 
en soi préjudiciable à la cohérence de la formation. En revanche, il avait été acquis qu’une 
première année universitaire (par la 1ère année commune aux études de santé majoritaire-ment) 
serait l’année préparatoire à l’entrée en formation. Cette première année, existe pour 
une majorité des instituts français. Elle permet un socle de culture scientifique commun et 
l’acquisition de méthodologies de travail qui accroissent les compétences de nos étudiants. 
En outre, elle ancre les étudiants dans leur région d’origine. 
Cet arbitrage remettant en cause cette première année universitaire préalable à l’entrée en 
formation va à l’encontre d’une sélection homogène et de qualité. 
Dans ce cadre, nous ne voyons pas comment nous pourrions mettre en place une telle 
réforme, a fortiori en septembre 2013. 
Le Syndicat National des Instituts de Formation en Masso-Kinésithérapie souhaite voir 
l’année préparatoire universitaire intégrée à part entière dans la formation et suivie de 
4 années de formation professionnelle pleines et entières permettant un temps suffisant 
pour mener une formation de qualité. 
Nous demandons ainsi à ce que les travaux de réingénierie soient poursuivis jusqu’à ce 
qu’une solution acceptable soit trouvée. 
Contact : 
Philippe SAUVAGEON 
IFMK Marseille 
06 13 40 4 0 20 
22 | SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 | 23

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  • 2. LES ACTIONS DU SNIFMK LES ACTIONS DU SNIFMK Durant ces 4 années et demi, de nom-breuses péripéties sont venues ponctuer ce travail. Je ne relaterai que les dernières : En février 2011, sans qu’aucune expli-cation ne nous soit fournie, les travaux s’arrêtent, les réunions sont annulées. Gilles PREL, Conseiller Pédagogique Na-tional, ayant pris la suite de Marie-Ange COUDRAY, met en place un groupe res-treint chargé de finaliser la rédaction du référentiel de formation. Ce groupe restreint constitué de direc-teurs d’institut, d’un représentant de l’ONMK et du président de la FNEK, faute d’appui institutionnel, interrompt ses tra-vaux au bout de deux réunions. En septembre 2011, Dominique MONGUILLON, Conseillère Pédagogique Nationale, réinstalle officiellement le groupe et fixe clairement l’objectif : fina-liser un projet de référentiel de forma-tion. Fin octobre, la maquette de programme est pratiquement finalisée et conformé-ment à la position unanime de groupe de production, le programme de formation professionnelle est conçu en 4 années de formation soit 240 ECTS, HORS sélection. Le 27 octobre 2011, les ministres Laurent WAUQUIER et Xavier BERTRAND, dans un courrier adressé aux organisations pro-fessionnelles, annoncent : La reconnaissance de la formation gé-néraliste de Masseur-Kinésithérapeute au niveau Master 1, Et déclarent : « Nous voulons donc que tous les candidats bénéficient d’une année universitaire, PACES et autres filières et passerelles STAPS SVT, pré-paration aux grandes écoles, préalable à la formation en institut de formation ». Ces annonces recueillent auprès des organisations syndicales, de la Fédéra-tion des étudiants en Kinésithérapie et de l’ONMK un accueil très favorable alors qu’elles transgressent tous les principes énoncés lors de la mise en place du groupe de travail et qu’elles sont contraires à la volonté annoncée du groupe d’avoir une formation professionnelle hors sélection de 4 années. Le groupe de travail doit revoir sa copie, de nouvelles options apparaissent : ‡ Une volonté affichée de calquer notre dispositif de formation sur le modèle nord américain. ‡ Une volonté de privilégier une poli-tique de promotion de la profession à travers un parcours universitaire en oubliant parfois que la vocation et l’honneur de notre profession sont d’abord de dispenser à nos patients un soin de qualité. Depuis 1989, nous dénoncions le fait que le temps de formation professionnelle était déjà trop court pour permettre à l’étudiant d’acquérir et de s’approprier l’ensemble des connaissances néces-saires à l’exercice. Avec le nouveau programme nous avons encore ajouté d’autres thématiques, certes très utiles, mais qui viennent encore surcharger nos programmes. Au total, nous avons à mettre en place une formation profes-sionnelle en institut en 6 semestres. Le problème posé par l’année universi-taire reste entier, sur ce modèle, nous ne pouvons pas disposer à l’entrée en formation professionnelle de pré-re-quis homogène. Les acquis du projet du nouveau réfé-rentiel : ‡ Pour entrer en formation profes-sionnelle, soit en S3, il faudra impé-rativement avoir validé 60 ECTS. ‡ Pour rentrer en S7, il faudra avoir impérativement validé 180 ECTS c’est-à-dire que les étudiants en-trant en 3ème année de formation professionnelle (S7 S8) n’auront au-cun UE à repasser. ‡ Le nombre d’heures consacrées à la formation clinique ou hors clinique (les stages) est maintenu, ce qui est essentiel pour que nos étudiants puissent construire une expérience dans les très nombreux domaines où la kinésithérapie s’impose. ‡ L’élaboration et la mise en place du portfolio est un progrès dont on ne mesure pas encore la portée : * d’une part, il répond à une de-mande des tuteurs de disposer de plus d’informations sur le par-cours de l’étudiant ; * de pouvoir formaliser l’évaluation de la formation de l’étudiant en stage ; * il est, de plus, un vecteur essentiel d’information sur la réforme pour les professionnels, pour les tuteurs. ‡ Même si le nouveau référentiel de formation n’intègre pas assez la dif-ficulté que constitue l’apprentissage, l’acquisition des habiletés tech-niques et le temps qui doit lui être dévolu (UE 4.1 : 90h de TD au lieu de 340h dans le nouveau référentiel), je ne m’inquiète pas sur la capacité et l’ingéniosité des équipes de for-mateurs pour imaginer, concevoir des dispositifs qui aideront à tirer le meilleur parti de cette réforme. L’opportunité du changement Le travail a déjà commencé, nos équipes revisitent les anciens dispositifs, éla-borent de nouveaux modèles pour être prêts le temps venu. « Et si c’était à refaire ? » Je souhaiterais que la profession puisse davantage faire corps et puisse recon-naître la contribution de chacun à sa construction et au développement de sa notoriété. Que nous puissions mettre un terme aux rivalités entre libéraux et salariés, entre cliniciens et cadres, entre prati-ciens et formateurs, etc. Et enfin prendre conscience que c’est par le service que nous rendons aux usagers, aux patients, par la qualité de notre réflexion, des démarches et des actes que nous dispensons, que nous trouverons notre valorisation et une vé-ritable légitimité au sein du monde de la santé. 20 | SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 | 21
  • 3. LES ACTIONS DU SNIFMK Le Cadeau de la nouvelle année Le Vendredi 25 janvier 2013, l’arbitrage tant attendu arriva. Dans un courrier signé de Madame Marisol TOURAINE et de Madame Geneviève FIORASSO nous étions informés que : « Le diplôme d’Etat autorisant l’exercice de la profession de Masseur-Kinésithérapeute est acquis au terme de 3 années d’étude et sera reconnu au grade de licence ». Cette formulation prouve bien que les connaissances acquises lors des années préparatoires à la sélection ne consti-tuent en rien un pré-requis. La formation professionnelle et donc l’acquisition des connaissances commencent bien au pre-mier jour de l’entrée en Institut. A travers les articles suivants disparaît l’obligation d’accès à la formation par la filière universitaire. « L’admission dans les études de mas-so- kinésithérapie pour plus des ¾ des étudiants, est précédée d’une année de préparation… ». Ce paragraphe se cantonne à énumérer les modes de sélection (PACES, L1 STAPS et préparations organisées au sein des instituts) sans statuer. Le concours de droit commun et les préparations qui y sont associées ne sont plus remis en cause, ce qui exclu toute revendication de lien entre diplôme et l’acquisition de 240 ECTS. Les autres dispositions ne portent, de mon point de vue, aucune nouveauté par rapport au courrier précédent. Est-ce une cruelle désillusion ? Je pense que ce n’est une désillusion que pour ceux qui s’étaient imaginés que la juxtaposition d’une année de formation sélection inhomogène et de trois années de formation professionnelle constituent un ensemble cohérent qui permette de revendiquer une formation profession-nelle à 240 ECTS. Comment sortir de l’impasse ? Il faut absolument créer un cursus de formation cohérent : Soit en reprenant le modèle initial de quatre années de formation profession-nelle hors sélection. Soit de mettre en place une année de formation sélection basée sur un pro-gramme national, s’imposant à tous, constituant comme pour les préparations aux grandes écoles un véritable pré-re-quis à la formation des kinésithérapeutes, programme co-construit avec le minis-tère de la Recherche afin qu’il puisse se voir attribué 60 ECTS. Cette modalité est d’ailleurs évoquée dans le courrier du 25 janvier 2013. Si tout reste en l’état, les instituts au-ront à mettre en place une formation plus dense, plus ambitieuse en moins de temps qu’aujourd’hui. Enfin il appartient à notre profession de choisir son combat. Michel BOUTROY Directeur de l’IFMK de L’AP HP Représentant du SNIFMK aux travaux de réingénierie SYNDICAT NATIONAL DES INSTITUTS DE FORMATION EN MASSO-KINÉSITHÉRAPIE Communiqué du Syndicat National des Instituts de Formation en Masso-Kinésithérapie Le courrier de Madame la Ministre de la Santé et de Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en date du 25 janvier 2013 rendant arbitrage sur les modalités d’accès en formation de masseur-kinésithérapeute et le niveau de reconnaissance universi-taire est accueilli avec stupéfaction par les responsables des instituts de formation. Le maintien de la possibilité d’un concours à l’issue d’une 1ère année non universitaire, et la reconnaissance du diplôme de masseur-kinésithérapeute au grade de licence vont à l’en-contre du processus engagé dans le cadre de la réingénierie. Ils nient l’état actuel de la sélection, de la formation et les besoins en formation des professionnels de demain. Nous avons fait état tout au long des travaux de réingénierie avec le ministère de la Santé de la nécessité d’intégrer dans notre formation les éléments nécessaires à un exercice profes-sionnel de plus en plus complexe et diversifié. Pour cela, nous avions conçu un programme qui comporte 20% d’enseignements supplé-mentaires par rapport au programme actuel. Ce n’était pas pour « gonfler » artificiellement la durée en vue d’une reconnaissance supplémentaire (universitaire ou pécuniaire), mais uniquement pour pouvoir former des professionnels de qualité, capables de répondre aux multiples domaines d’exercice de la profession, avec le souci d’évoluer en fonction des progrès de la connaissance scientifique. Malheureusement, nous avions déjà dû, lors de l’arbitrage ministériel du gouvernement pré-cédent, renoncer à obtenir le temps nécessaire à une formation en quatre ans, ce qui est en soi préjudiciable à la cohérence de la formation. En revanche, il avait été acquis qu’une première année universitaire (par la 1ère année commune aux études de santé majoritaire-ment) serait l’année préparatoire à l’entrée en formation. Cette première année, existe pour une majorité des instituts français. Elle permet un socle de culture scientifique commun et l’acquisition de méthodologies de travail qui accroissent les compétences de nos étudiants. En outre, elle ancre les étudiants dans leur région d’origine. Cet arbitrage remettant en cause cette première année universitaire préalable à l’entrée en formation va à l’encontre d’une sélection homogène et de qualité. Dans ce cadre, nous ne voyons pas comment nous pourrions mettre en place une telle réforme, a fortiori en septembre 2013. Le Syndicat National des Instituts de Formation en Masso-Kinésithérapie souhaite voir l’année préparatoire universitaire intégrée à part entière dans la formation et suivie de 4 années de formation professionnelle pleines et entières permettant un temps suffisant pour mener une formation de qualité. Nous demandons ainsi à ce que les travaux de réingénierie soient poursuivis jusqu’à ce qu’une solution acceptable soit trouvée. Contact : Philippe SAUVAGEON IFMK Marseille 06 13 40 4 0 20 22 | SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 SNIFMK | L’Institulien - N°03 MARS 2013 | 23